Cardona bientôt stéphanois ? (6)

28/12 18:38

"Irvin Cardona (Augsbourg) devrait faire son retour en France. C’est très avancé avec Saint-Etienne qui règle son arrivée pour un prêt cet hiver. L’attaquant a donné son accord pour venir. Il y retrouvera son ancien coach Olivier Dall'Oglio" a annoncé ce jeudi le journaliste du Parisien Benjamin Quarez sur son compte twitter.

"Les deux clubs ont débroussaillé les contours du deal, portant sur un prêt jusqu’à la fin de la saison sans option d’achat. Il reste un dernier détail autour de la prise en charge du salaire du joueur formé à l’AS Monaco pour que Cardona, capable d’évoluer en pointe ou sur une aile, ne devienne la première recrue de l’ASSE cet hiver" a ajouté dans la foulée Le Progrès.

Ancien coéquipier de Paul Bernardoni, Joris Gnagnon et Allan Saint-Maximin en équipe de France U20, le Nîmois de 26 ans n'a joué que 51 minutes en Bundesliga cette saison. La saison passée, il était entré en jeu 10 fois dans l'élite du football allemand et avait scoré dans le temps additionnel lors d'une défaite 5-3 contre le Bayern à Munich.

 

M'Vila se prépare avec Roro mais ne reverdira pas

28/12 09:10

Ayant eu son 5e enfant il y a une semaine, Yann M'Vila (33 ans) explique aujourd'hui au Progrès qu'il se retape physiquement depuis octobre en banlieue sous la houlette d'un coach sportif (Kévin Roberti) surnommé Roro, comme son ancien président. Extraits.

"J’ai discuté avec beaucoup de clubs de Ligue 1, mais je n’ai pas eu le petit truc. Vu mes qualités et mon leadership, je pense pouvoir aider pas mal d’équipes. Je crois en moi. En quête d’un bon projet, je veux prendre le temps, quitte à repousser certaines propositions alléchantes venues d’Arabie saoudite ou des Émirats arabes unis. Je n’ai pas besoin d’argent. Je veux jouer.

Quand "Roro" m’a récupéré, j’étais dans le faux, je courais sur tapis, je ne savais pas où j’en étais. Je me suis dirigé vers lui car il n’est pas spécialisé foot. Avec lui, pas de plots, de slaloms ou de passes comme les enfants, tu rentres direct dans le vif du sujet. Quand tu n’as pas de club, tu te dois de faire plus, de t’investir à 1000 %. C’est ce que je fais.

Un retour chez les Verts ? Avec tout le respect que j’ai pour la Ligue 2, je ne me vois pas jouer dans ce championnat. Il n’y a qu’un seul club pour lequel j’aurais accepté de retourner en division inférieure, c’est Sunderland, pour les aider à retrouver la Premier League. J’avais passé une année extraordinaire là-bas."

Il faut tourner la page

28/12 08:41

Il a joué 6 matches dans les buts stéphanois lors de l'inoubliable saison 1999-2000. Il a été viré par Damien Comolli un mois et demi après le sacre du TFC en Coupe de France au prétexte que les Violets auraient dû finir la saison dernière 10èmes ou 11èmes selon les datas et non 13èmes. Il a selon la Pravda refusé de succéder à Laurent Batlles au poste d'entraîneur de l'ASSE, qui s'est finalement rabattue sur Olivier Dall'Oglio. Pour la première fois depuis son départ de la ville rose, Philippe Montanier s'exprime aujourd'hui dans La Dépêche du Midi en reprenant le titre d'une chanson du plus illustre des chanteurs toulousains. Extraits.

"Je réside aujourd'hui du côté de Cannes et je profite de ma famille et de mes amis, ce que je n'ai pas le temps de faire quand on est coach à plein temps. J'ai toujours ce désir d'entraîner un club à court ou moyen terme. Le titre et le record de buts en Ligue 2, la Coupe de France, ça donne envie de continuer. J'ai des contacts, en France, à l'étranger, mais ce n'est pas facile en cours de saison. J'attends le projet sportif qui me convient le mieux. Je ne me suis pas exprimé sur mon limogeage du TFC et je ne le souhaite toujours pas. J'ai pris acte de la décision du président du TFC et je tourne la page du TFC.

Je garde un grand souvenir de la ferveur du TFC. Mes collègues et moi-même avons été suprris, impressionnés par cette ferveur. Le Stadium était convivial, familial, il y avait une réelle communion. Les résultats sportis y sont pour beaucoup, ce sont des moments rares dans le football. On joue aussi pour ça, ces moments de communion avec le public. Cette saison, je suis la Ligue 1 mais pas le TFC. Ou je regarde de très loin. Il faut tourner la page. Mais je vais voir des matches au stade à Monaco, sur Nice. J'y vais en voisin. Je vois aussi beaucoup de matches à la télé, des matches français, des championnats étrangers. Je me tiens informé."

Dylan, yes you CAN ! (2)

27/12 14:34

Sans surprise, Dylan Batubinsika fait partie des 24 Léopards sélectionnés aujourd'hui pour jouer la CAN. Gaël Kakuta aussi, donc les deux hommes rateront le Sainté-Amiens programmé dans un mois dans le Chaudron en ouverture de la 22e journée de L2. Pour rappel, l'équipe de RDC affrontera successivement dans le groupe F la Zambie (le 17 janvier à 20h00), le Maroc (le 21 janvier à 15h00) et la Tanzanie (le janvier à 21h00).

Dur à avaler pour Mangala

27/12 14:07

Ayant joué 6 matches cette saison à Estoril (13e de l'élite portugaise actuellement), Eliaquim Mangala (32 ans) revient aujourd'hui dans DH Les Sports + sur son passage en vert ponctué d'une relégation en L2. Extraits.

"Je me sens parfaitement bien à Estoril. Je suis heureux d’être de retour dans le système. Après un an sans jouer, il a fallu réhabituer mon corps au rythme de la compétition. Après un temps d’adaptation, et grâce à la bonne prise en charge du club qui m’a laissé le temps de revenir, je me sens à nouveau bien mentalement et physiquement même s’il ne me manque que le rythme des matchs. J’ai signé pour un an afin de pouvoir me remettre sur pied et en fin de saison, on évaluera la situation. Je suis tombé dans un bon club, familial qui gère bien les choses. Je recommence dans un environnement sain.

Retrouver les sensations que procure le foot, l’adrénaline de la semaine qui précède le match, l’odeur du gazon, du vestiaire, cela m’avait manqué. Quant à mon objectif, c’est d’enchaîner les matchs et monter en intensité. Je dois réhabituer mon corps pour au moins disputer 20 matchs cette saison. Je me donne encore 5 ans au plus haut niveau. J’ai toujours cette rage de vaincre. À Saint-Étienne, j’ai enchaîné les matchs sans la moindre préparation. Maintenant, je veux éviter les blessures et prester à un bon niveau. Je ferai tout pour y arriver et prendre un maximum de plaisir.

Pas un instant après mon départ de Sainté je n’ai songé à arrêter. J’avais encore la motivation et l’envie. En fait, compte tenu de ma situation et de mon passif médical, je me suis dit que j’allais faire comme si je recommençais ma carrière. Je me suis mis dans la peau de ce joueur de 17 ans qui a débuté au Standard. Je devais recommencer à zéro mais en profitant de mon expérience. Ce dont j’avais besoin, c’était d’une préparation. Je voulais retrouver une équipe qui me laisserait le temps de redevenir un joueur de foot. J’étais ouvert à toute proposition mais quand tu es en dehors du système, c’est compliqué.

J’ai géré cette longue période sans club du bon côté car cela m’a permis d’avoir du temps pour d’autres choses, à commencer par ma famille, mes enfants. Je me suis également concentré sur mon projet « The Green Changers Club », que j’ai créé avec ma compagne Basma Hakim et avec mon associé Christian Ferreira. C’est une société qui apporte son aide aux jeunes athlètes mais aussi aux artistes ou encore aux dirigeants pour leur permettre d’être dans les meilleures dispositions mentales et physiques pour réussir. Cette idée m’est venue car, quand j’étais jeune, j’aurais aimé qu’on me prépare à ces différents aspects du foot. Quand vous n’êtes plus dans le circuit, vous voyez la vie autrement.

Je suis un joueur qui a un nom et qui n’a que trop peu joué ces dernières années. Cela a rebuté pas mal de clubs mais ces derniers n’ont pas pris le temps de savoir où j’en étais physiquement. On m’a rapidement catalogué. Les doutes ont freiné beaucoup de candidats. Aussi, la mode des défenseurs expérimentés semble un peu dépassée. Avant, un arrière central de 30 ans qui était libre, ça partait direct. Aujourd’hui, les clubs misent beaucoup plus sur les jeunes. Il y a eu des approches et demande de renseignements provenant du Golfe mais pour être franc, ce n’était pas mon objectif. Attention, je ne crache pas dans la soupe et on ne sait jamais ce qui peut arriver. Je sais que je suis plus proche de la fin que du début, mais ce n’est pas, actuellement, mon but premier.

Une carrière est faite de hauts et de bas et le plus important, c’est de savoir tirer les leçons et de la motivation lorsque tu es à la cave. J’ai découvert que j’avais une capacité de résilience que je ne soupçonnais pas. Après ma carrière de joueur, je veux devenir coach. Donc plus je passe de temps sur le terrain, plus j’apprendrai. Et je peux vous assurer que j’apprends chaque jour. Le foot d’aujourd’hui n’est plus le même que celui que j’ai connu à mes débuts au Standard. Il y a une nouvelle génération de footballeurs et la côtoyer, la comprendre m’aidera dans mon futur. Je suis comme un gosse, j’ai une grande soif d’apprendre.

En janvier 2022, j’ai découvert la Ligue 1 avec Saint-Étienne. Malheureusement, l’aventure s’est mal terminée. Jouer en France, c’était un peu boucler la boucle pour moi. À Saint- Étienne, j’ai enchaîné les matchs. Sur le plan personnel, c’était une satisfaction car en six mois, j’ai plus joué qu’en trois ans et ce, sans préparation. Mais collectivement, c’était dur. Je n’avais jamais été relégué et l’être avec un club mythique comme Saint-Étienne, c’est encore plus dur à avaler surtout quand ça arrive aux tirs au but.

Revenir au Standard ? C’est une possibilité. Je reste ouvert à tout et ne ferme aucune porte. C’est là où tout a commencé pour moi. Ah, l’enfer de Sclessin, quelle folie quand j’y repense ! J’ai un peu retrouvé la même ferveur à Saint-Étienne mais Sclessin, c’est incomparable. Je me souviens de la ferveur qui s’est emparée de Liège quand on a été sacré champion en 2009. La communion avec le public était dingue. Gagner un titre avec le Standard, c’est indescriptible. Je suis fier de faire partie de l’histoire de ce grand club qui souffle cette saison ses 125 ans d’existence. J’espère de tout cœur que le Standard retrouvera rapidement le sommet du football belge."

Janot n'a pas pu manger Ruffier

27/12 09:51

Dans la dernière édition de So Foot, Stéphane Ruffier rappelle qu'il n'a pas laissé la moindre chance à Jérémie Janot de garder sa place de titulaire dans les buts des Verts.

"Quand j’arrive, Galtier est clair : je viens pour être son numéro un. A côté, Jérémie avait un peu ce truc de manger ses concurrents au mental. Là-dessus, moi, tu pouvais y aller… (rires) Récemment, il a avoué qu’il avait essayé le premier entraînement, puis le second et que c’était trop clair, net et précis. Il ne pouvait rien faire ! Mon mental à toute épreuve, ça a été ma qualité première. Après, pour les supporters, ça a été un autre style : les gens l’adoraient car il était beaucoup plus extravagant que moi, il pouvait rentrer sur le terrain en spiderman. C’était un pur showman. Moi, ça a été autre chose. Je suis venu performer, être carré, costaud, solide, afin de remettre le club en Europe.

Sainté était en milieu de tableau et devait retrouver les hauteurs du championnat. Et c’est ce qu’on a fait. Avec le numéro 2, honnêtement, il n’y avait pas trop de débat. J’étais international. Un mec comme Mandanda à Marseille, ça a aussi été ça. Barthez à son époque, pareil, comme Coupet ou Maignan aujourd’hui. Je ne regarde pas trop ce qu’il y a derrière moi et dans ma carrière, je n’ai finalement fait qu’une boulette : au Parc, en 2014, sur un contrôle raté. Cette boulette existe, ça a fait rire du monde et ça a fait parler. J’en ai fait une grosse sur plus de 500 matches. C’est rien mais pendant six mois, j’ai été la tête de Turc et j’ai bien ramassé alors que d’autres qui en font deux ou trois par saison restent des « grands gardiens »."

Un licenciement, c'est violent

27/12 09:15

Viré de Dijon il y a 5 ans, Olivier Dall'Oglio avait retrouvé un banc 5 mois plus tard à Brest. Limogé de Montpellier en octobre 2022, le natif d'Alès aura mis 14 mois pour retrouver un poste à Sainté. Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, l'actuel entraîneur des Verts explique comment il a vécu sa dernière période de chômage.

"Un licenciement, c’est violent car on vous enlève tout d’un seul coup. J'ai regardé encore plus de matches qu’avant. On a la chance d’avoir des outils comme WyScout, une plateforme qui permet de télécharger toutes les rencontres de Ligue 1, Ligue 2 et National. Il n’y a pas un jour où je n'ai pas vu de football. Ça m'a fait un petit pincement au cœur quand je n'étais pas à la reprise cet été. C’était la première fois en dix ans pour moi. Mais j’ai 59 ans et je parviens à prendre plus de recul."

Saint-Etienne, c'est l'entraide

27/12 08:18

Dans sa dernière édition, Le Progrès met en exergue la générosité de Bafé Gomis, de passage à Sainté hier avec Bernard Lacombe. Extraits.

"Chaque lundi du mois de décembre, le restaurant stéphanois Le Canopy distribue à des associations 100 repas bistronomiques pour des personnes isolées et précaires. Une opération financée par Bafé Gomis, pour la quatrième année consécutive. En tout, entre 8 et 10 associations bénéficient aujourd’hui de cette action. "C’est ça Saint-Étienne, c’est l’entraide" résume l'ancien buteur vedette de l'ASSE."

Les voyants sont au vert pour les Tango ?

26/12 15:52

Alors que son club n'a pris que 2 points lors des 4 derniers matches de L2 et réattaquera son championnat le 13 janvier dans un Chaudron qui ne lui a jamais réussi, le président lavallois Laurent Lairy fait le bilan de la première moitié de saison des Tango dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Je suis fier de ce premier bilan. On a fait un bon mercato, on s’est préparé très tôt et on a, je pense, surpris par cette forme globale qui nous a permis d’engranger 10 victoires en 19 journée. On voit que les choses se fixent un peu avec de belles équipes en tête. Quand je dis "de belles équipes en tête", j’inclus Laval. Notre place de 4e, on ne l’a pas volée. Notre objectif est bien de rester là, de jouer les premiers rôles et d’être le challenger. Tout le monde est bien focus là-dessus, jusqu’au bout, quoi qu’il arrive. Les voyants sont au vert. Chapeau messieurs, je vous aime comme Mayenne !

L’objectif n’est pas d’absolument monter en L1, le tout n’importe comment et en changeant notre politique. L’objectif, c’est de rêver et avancer avec les composantes mises en place. On est dans la continuité de notre projet "Remonter, Rester, Rêver". On est dedans, il faut le tenir. Si on le tient, on va peut-être vraiment rêver. Mais je n’ai pas plus non plus dit qu’on va monter en 2024. Il faut rêver tous les jours. Quand je dis rester, c’est rester en structurant. J’entends : "Oui, bah on rêve déjà, oui, on ferait mieux de rester en L2 parce que finalement on y est bien." Oui, OK, d’accord, peut-être… Mais dans mon for intérieur, je suis à 150 % concentré sur cet objectif annoncé avant la saison de finir entre la première et la neuvième place."

Si on termine à la 9e place ? J’aurais une déception et une frustration si on n’a pas gardé notre comportement et le projet. Par contre, si on est 9e en se regardant dans les yeux et en ayant fait en sorte de ne rien avoir à se reprocher, je n’aurais aucun problème avec ça. À peu près un tiers de l’effectif sera remplacé la saison prochaine. Avec une option L2 ou L1.  Amin Cherni est suivi. S’il va à la CAN, il le sera encore plus. L’objectif est de garder le groupe qui a commencé le championnat. Si Amin a des sollicitations — ce n’est pas officiellement le cas aujourd’hui — on fera en sorte de peut-être conclure quelque chose tout en le gardant jusqu’à la fin de la saison."

Titularisé tous les matches de la phase aller alors qu'il n'avait jamais joué en pro auparavant, ce latéral gauche de 22 ans est devenu l'un des tauliers de l'actuelle 2e meilleure défense du chapionnat de L2. Il a de bonnes chances d'être convoqué pour jouer la CAN avec les Aigles de Carthage. 

Data gueule

26/12 15:10

Si aucun membre du board stéphanois n'a encore jugé bon de prendre la parole pour faire le (décevant) bilan à mi-saison, de très nombreux dirigeants de clubs évoluant en L1 et en L2 se sont exprimés. L'un des premiers à dégainer a été Damien Comolli, président d'un TFC restant sur une série de 10 matches de championnat sans succès et classé actuellement antépénultième donc barragiste. L'ancien directeur sportif de l'ASSE, qui avait viré Philippe Montanier un mois et demi après le sacre du TFC en Coupe de France au prétexte que les Violets auraient dû finir la saison dernière 10èmes ou 11èmes selon les datas et non 13èmes, ne regrette pas d'avoir viré l'ex-gardien stéphanois comme il l'a expliqué en conférence de presse.

"Si on fait un bilan sur la situation sportive, la situation en L1 n'est pas celle que l'on voulait voir et qu'on avait anticipée. On est en deçà de nos attentes en terme de jeu, en termes de points. La blessure de Zakaria Aboukhlal nous a fait mal. C'est le joueur décisif par excellence, qui peut briser un mur. On a eu aussi la perte d'Ibrahim Cissoko pendant 3 mois. On a reconstruit une équipe, ça prend du temps. Ce qui est sûr c'est qu'on est en deçà de ce qu'on voulait faire. On essaye de comprendre le pourquoi. À Lyon, on perd 3-0, mais on fait un xG supérieur à celui de Lyon, à Rennes aussi. 

Mais je suis très content qu'on ait changé d'entraîneur. L'apport de Carles Martinez Novell a tout changé. On a des outils de nos performances. On sait le potentiel de l'équipe. Ce ne sera qu'en fin de saison qu'on saura les réponses. Après 17 matches de championnat, il y a pleins d'aspects sur lesquels on manque de repères. Est-ce qu'on travaille mieux ? Est-ce qu'on est dans une trajectoire positive du club ? La réponse est oui. Tout ce qu'ont mis en place Carles et son staff montre qu'on est sur une courbe positive. Selon les xG, on devrait avoir 3 points de plus. On a 73% de chance de se maintenir. On est 16e mais on regarde vers le haut."

C'est son caractère, il n'aime pas la lumière

26/12 08:29

Dans la dernière édition de So Foot, Stéphane Ruffier répond aux critiques sur son caractère. Extraits.

"Encore aujourd’hui, je n’aime pas la lumière. Dans les endroits où il y a du monde, tu ne me verras jamais au milieu. Je vais toujours être un peu à l’écart. Je n’aime pas me retrouver dans un bain de foule, je ne vais pas danser sur une table. C’est une histoire de caractère. Au final, pendant ma carrière, on a parlé de moi, mais seulement par rapport à ce que je faisais sur le terrain. On ne connaissait pas ma vie. Au fond, je pense tout simplement que tu es aimé ou pas. Moi, j’ai été aimé comme j’ai été détesté, mais je n’ai joué aucun rôle et je n’ai jamais trahi qui j’étais. Je n’ai jamais couru pour me mettre derrière un micro après une grosse performance.  Il y a eu beaucoup de choses dites sur moi et mon "silence". Il a parfois été écrit que j’étais toujours à l’écart du groupe, que je m’isolais, que je mangeais seul dans mon coin, que je faisais chambre à part, sauf que jamais de la vie. Aucun coéquipier n’a jamais dit ça.

Il a aussi été dit que je me battais avec tous les gars du vestiaire… Sur le terrain, il y a parfois eu des désaccords sur des situations, mais ça n’est jamais allé plus loin. Par exemple je me suis engueulé avec Mouss Bayal Sall, qui est un bulldozer de 110 kilos. On a tellement de respect l’un pour l’autre… Pareil avec Yohan Mollo, avec qui je me suis un jour pris le bec en plein match. Il était au premier poteau, je le voulais au second car c’est ce qu’on avait préparé, mais j’ai uniquement élevé la voix pour le bien de l’équipe. Yohan et moi, on a été formés ensemble, on vivait dans le même immeuble à Monaco, je l’ai emmené à l’entraînement quand il n’avait pas le permis, je connais ses parents… Mais non, on a vu une scène à la télé et on a fait des grandes histoires…"

 

Et je remets Luçon

25/12 21:33

TLSV (Télé Luçon Sud Vendée) a diffusé un sympathique reportage de 5 minutes sur le passage de Dominique Rocheteau à l'Espace Culturel Leclerc La Belle vie il y a 10 jours. Parmi les 250 personnes venues à la rencontre de l'Ange Vert pour se faire dédicacer son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, plusieurs supporters stéphanois ont partagé leur émotion.

"C’est émouvant surtout dans le contexte actuel où la situation du club est quand même très compliquée. Avoir une légende du club, qui a joué une finale de Ligue des Champions, qui a gagné 3 fois le championnat de France avec les Verts, qui a gagné l’Euro… C’est très émouvant, surtout quand on vient faire signer un livre pour un grand-père qui nous a donné l’amour pour Saint-Etienne. C’est très émouvant et très sympa" a confié un fan de l'ASSE de moins de 30 ans.

"C’est une idole de jeunesse. C’est mes 20 ans. C’est les Verts, extraordinaires à l’époque. C’était une époque dorée. La France entière aimait les Verts. Monsieur Rocheteau, c’est un homme formidable. L’Ange vert... Les filles étaient amoureuses de lui, il nous faisait rêver. On jouait au football le samedi en se prenant pour lui" se rappelle un autre supporter, sensiblement du même âge que le mythique numéro 7 des Verts. "Dans les rues de Paris, où j'habitais à l'époque, avec les copains, on chantait « allez les Verts ! ». On a rencontré une bande de jeunes filles qu’on a un peu importunées avec notre chanson. Dedans, il y avait ma future femme. J’ai fait sa connaissance ce jour-là et ça fait 45 ans qu’on est mariés. Monsieur Dominique Rocheteau et les Verts sont un peu responsables de mon mariage et de mon bonheur."

Laval cale

25/12 14:51

Attendus dans le Chaudron le samedi 13 janvier à 15h00 en ouverture de la phase retour du championnat de L2, les Tango n'ont pris que 2 petits points en décembre, soit 2 fois moins que des Verts pourtant loin d'être flamboyants. Dans un entretien accordé à Oxygène Radio, Olivier Frapolli reconnait que Laval cale. Extraits.

"On nous a toujours dit qu'on jouait le maintien, oui on joue le maintien. Quand on voit ce qu'il faut pour être dans les deux premiers à la fin de la saison, nous en sommes loin. Nous sommes qualifiés en 32es de finale de la Coupe de France, on est quatrième, on a 34 points... On est très fier de ce qu'on a fait sur cette première partie de saison.

On a eu une période avec six victoires consécutives, ce qui nous a donné un matelas de points important. Mais les victoires, on sait comment on les a acquises, on sait contre qui et on sait pourquoi. On a eu un calendrier de fin d'année très difficile avec Grenoble, Ajaccio, Pau et Auxerre. Nous n'avons pas joué d'équipes du bas sur ces derniers matches. A part peut-être contre l'AJA, on a été à la hauteur, on a tenu le cap, on a été dans la bataille.

On est à 100%, on n'a pas de marge. Pour nous, c'est logique. Aujourd'hui, on a 10 M€ de budget, on ne boxe pas dans la même catégorie que ceux qui ont 30 ou 40 M€. Mais on fait des belles choses. Par exemple, avec Amine Mohamed, qui marque contte l'AJA et qui était encore en N2 l'année dernière, pas en Ligue 1 contrairement aux joueurs qu'on affronte.

On a une équipe qui est valeureuse, qui joue de plus en plus. Notre bilan à la mi-saison est bon, même très bon.  Il y a forcément des choses sur lesquelles on veut progresser, mais si on fait le même parcours, ce serait exceptionnel. On va avoir un début d'année avec un 32e de finale à Dieppe qui ne sera pas simple, un match à Saint-Etienne, donc il faudra être prêt rapidement. Là, on est en vacances, ça fait du bien, les joueurs le méritent."

Repartant très souvent bredouilles de Geoffroy-Guichard, les Mayennais n'auront plus que 3 points d'avance sur Sainté s'ils s'inclinent encore dans le Chaudron.

Romain pas ferme

25/12 09:37

Revenu à l'ASSE en tant qu'entraîneur des attaquants, notre gai Luron est au top des blessures les plus bêtes des sportifs selon un aticle paru hier sur le site de la Pravda.

"Alors que Saint-Étienne est à la traîne en Ligue 1, plusieurs joueurs du club participent à l'anniversaire de Wahbi Khazri au bowling. L'occasion pour les joueurs de se défier au punching-ball. Romain Hamouma en est et se blesse finalement au poignet. Opéré d'une rupture du ligament le 3 mars, le joueur de 31 ans est contraint de manquer les sept rencontres suivantes."

 

Gamel ramasserait bien les Verts

24/12 14:24

Actuellement entraîneur adjoint de Macarthur FC (D1 australienne) après avoir officié en Hongrie, au Qatar, aux Fidji, à la section féminine du QSG, en Algérie et au Vietnam, le globe-trotter Christophe Gamel fait un appel du pied à Sainté dans un entretien paru ce jour sur le site Foot National. Extraits.

"J’ai eu la chance de parler et d’apprendre grâce à une rencontre au Qatar avec Alain Perrin, c’est vraiment génial. C’est pour cela qu’il ne faut pas hésiter à bouger, à suivre ses rêves, s’en donner les moyens et aussi découvrir d’autres cultures. Peu importe qui tu es, tu peux t’asseoir avec tout le monde, discuter, ce sont des moments incroyables de partage. J’aurais bien aimé avoir ma chance dans des clubs historiques du paysage du football français comme Sochaux, Le Mans, Dijon ou Valenciennes. Par contre, Bordeaux et Saint-Etienne attendent des profils d’un autre standard, ils prennent souvent des anciens joueurs mais je sais que je peux les aider. Quand on voit les clubs de L2, N1, N2, ce sont toujours les mêmes qui reviennent. J’espère qu’un jour j’aurai ma chance."

 

 

Karim, yes you CAN !

24/12 09:13

A l'instar du Strasbourgeois Saïdou Sow et du Lensois Morgan Guilavogui, Karim Cissé fait partie des 25 joueurs guinéens retenus hier soir pour jouer la CAN. Sous les ordres de Kaba Diawara et de son nouvel adjoint malien Fousseni Diawara, le Syli National démarrera son tournoi le 15 janvier à 18h00 contre le Cameroun de Harold Moukoudi et Yvan Neyou avant de défier la Gambie (le 19 janvier à 21h00) puis le Sénégal (le 23 janvier à 18h00).

Saliba toujours leader et solide à Anfield

24/12 08:56

Alors que son club formateur a bouclé la phase aller du championnat de L2 à une décevante 7e place à 10 points du 2e, William Saliba est toujours leader en Premier League après avoir été élu "man of the match" hier soir à Anfield lors du choc au sommet de la 18e journée. Les Gunners, qui boucleront l'année par deux derbys londoniens contre West Ham (le 28 décembre) et Fulham (le 31 décembre) comptent un point d'avance sur les Reds et Aston Villa, quatre sur Tottenham et six sur le champion en titre Manchester City (qui compte un match en retard).

La magie de Noël réunit Juju et JJ

23/12 22:35

"Incroyable ! Alors que je me baladais tranquille au marché de Noël , je suis tombé par hasard sur mon ami Julien Sablé" a posté cet après-midi photo à l'appui l'entraîneur des gardiens des Bleuets Jérémie Janot, heureux et amusé d'avoir retrouvé fortuitement à Sainté l'entraineur adjoint de l'OGC Nice (2e de L1 à la trêve).

Une rencontre sympathique entre les deux seuls joueurs ayant pris part aux deux dernières remontées de l'ASSE dans l'élite. Deux valeureux joueurs formés au club qui ont défendu fièrement et avec succès le maillot vert pendant de longues années. On leur souhaite de passer de bonnes fêtes !

Joyeux Noël Gradel ! (2)

23/12 22:14

Il y a un an, Max Gradel avait inscrit juste avant Nöel le deuxième but victorieux de son équipe sur le terrain de Valentin Eysseric. L'histoire s'est répétée aujourd'hui alors que les deux anciens Verts ont entretemps changé de club. Le premier a quitté Sivasspor pour Gaziantep et le second Kasimpasa pour Karagümrük.

Trois semaines après avoir fêté ses 36 ans, le petit poulet d'Abidjan a trouvé le chemin des filets pour la première fois de la saison. Le vétéran des Eléphants (104 sélections) devrait faire partie des joueurs sélectionnés par Jean-Louis Gasset pour la CAN que la Côte d'Ivoire jouera à domicile à compter du 13 janvier.

 

Mahdi satisfait Lorenzi

23/12 16:08

Si aucun membre du board stéphanois ne s'est encore exprimé pour faire le bilan mi-saison, beaucoup de dirigeants de clubs de l'élite et de L2 se sont exprimés ces trois derniers jours. Grégory Lorenzi par exemple, dans une intéressante interview accordée à Ouest-France. Satisfait de l'ancien capitaine stéphanois Mahdi Camara (16 matches dont 13 titularisations), le directeur sportif du Stade Brestois donne également quelques recettes que son homologue stéphanois (son ex-camarade de promo au CDES de Limoges) a certainement en tête. Extraits.

"Dans la construction d’un effectif, on sait que 90 % du temps de jeu est effectué par 17 joueurs. Quand tu construis un effectif, tu cherches un certain nombre de joueurs avec un certain niveau pour maintenir la cadence. D’année en année, on commence à avoir des joueurs qui prennent plus d’expérience, montrent qu’ils sont de bons joueurs. Sur l’aspect qualitatif, avoir un effectif plus étoffé nous permet d’avoir un meilleur turn-over. Et quand il y a des méformes, le staff n’hésite pas à changer, à apporter de la fraîcheur. Le niveau de l’équipe reste quasiment identique et c’est ce qui fait qu’on arrive à être performant quasiment tous les week-ends.

Brest a pris 31 points en 17 journées. C’est formidable, exceptionnel, une première dans l’histoire du club à ce moment de la saison. Quand on est Brest, quand on commence une saison, l’objectif est d’assurer le maintien le plus rapidement possible. 4e, c’est anecdotique, mais ça a aussi une valeur. Ce qui est important, c’est de progresser chaque saison. On n'a dépensé que 500 000 euros cet été, mais ce n’est pas parce qu’on investit qu’on a forcément des résultats sur le terrain. Le football n’est pas une science exacte. Nous, on a des contraintes, on n’a pas énormément de moyens. On a le 15e budget mais on s'adapte, on fait au mieux.

Notre équipe a très peu évolué par rapport à l’an passé. Pour tout le monde, quand on a perdu Franck Honorat et JK Duverne, c’était catastrophique et Haris Belkebla, la terre s’était arrêtée de tourner. Mais des joueurs ont bien émergé, Romain Del Castillo a pris son leadership. Pierre Lees Melou avec un an de plus se fond de mieux en mieux dans le collectif et c’est aujourd’hui un garçon qui ressort aujourd’hui au-dessus de tout le monde, Mahdi Camara et Hugo Magnetti qui étaient là l’année dernière arrivent à faire oublier ceux qui étaient là aussi. Quand on travaille dans un club, il faut voir sur du moyen-long terme. Il faut se donner des objectifs, avoir une vision.

Prolonger trois joueurs importants comme Lees-Melou, Le Douaron et Del Castillo, pour le collectif ça montre que le projet est solide. Ça n’empêchera pas qu’on vendra un jour des joueurs, au contraire. Le modèle économique fait que le club doit survivre comme ça. On n’a pas un budget très important par rapport à des clubs qui deviennent quasiment des multinationales. Beaucoup de clubs sont achetés par des fonds étrangers, ce n’est pas le cas chez nous. Peut-être que les gens préfèrent s’identifier à des locaux plutôt que d’être sous pavillon étranger au risque de ne plus se reconnaître dans le club.

Garder nos meilleurs éléments est notre volonté. Est-ce qu’on pourra ? Je n’ai pas la réponse.  Quand un joueur est sous contrat, il doit respecter le club qui lui fait confiance. Mais il y a peut-être des possibilités que le club ne pourra pas refuser. On a des joueurs déjà sollicités, mais entre être sollicité et faire un transfert, c’est encore éloigné. Cette période déstabilise les joueurs, l’environnement. Un mercato hivernal ne sert pas à grand-chose sinon aux clubs qui ont de gros moyens de changer de nombreux joueurs quand ils se sont plantés dans le recrutement estival. Nous, petits clubs, quand on se trompe on assume et on fait avec ce qu’on a."

 

 

 

 

Roye détrôné pense à Sainté

23/12 15:17

Capitaine du Stade Lavallois, attendu à Geofroy-Guichard le samedi 13 janvier pour l'ouverture de la phase retour du championnat de L2, Jimmy Roye s'exprime dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"On a été en tête pendant 11 journées (de la 6e à la 16e) sur cette phase aller. Mais ce qui est un peu frustrant c’est qu’on termine moins bien qu’on a commencé. Ceci étant, tout le monde aurait signé pour être 4e avec 34 points à la fin des 19 premiers matches. Tout le monde dit que ça ne va pas tenir, mais à nous de prouver qu’on est capable de le faire sur la durée. À nous de repartir de l’avant dès le mois de janvier, dès le déplacement à Saint-Etienne. Il faut surtout qu’on arrive à retrouver de la solidité et des victoires à domicile."

Le bon bilan de Bodmer

23/12 14:54

Pressenti l'automne 2021 pour devenir directeur sportif des Verts mais exerçant finalement depuis un an et demi cette fonction au HAC (champion de L2 et actuellement 11e de L1 tout en ayant l'avant-budget de l'élite, à peine supérieur à celui de l'ASSE), l'ancien milieu de terrain stéphanois Mathieu Bodmer se confie aujourd'hui dans Paris-Normandie. Extraits.

"A mi-parcours, le bilan n'est pas trop mal mais j'ai tout de même un peu de frustration. Je pense qu'on peut faire mieux, que ce soit du point de vue comptable comme au niveau du contenu. On peut tout de même affirmer qu'on a résisté à tout le monde, sauf à Marseille où on a été absent pendant 90 minutes. Je pense sincèrement qu'on pourrait avoir quelques points supplémentaires. Mais cet été, tout le monde aurait accepté l’idée d’être 11e à la trêve.

Mais pointer du doigt ce qu’on peut améliorer, puisqu’on en a le potentiel, c’est mon côté exigeant, ambitieux. Ce qu’on fait est réellement intéressant, notre défense reste solide, maintenant, offensivement, on a encore des lacunes. Et ça, je ne m’y attendais pas, dans la mesure où Vincent Volpe a fait les efforts pour qu’on ait de meilleurs joueurs. Après, il y a des satisfactions, des joueurs qui se révèlent, des jeunes qui débutent, un fond de jeu intéressant.

Varrault fan d'ODO

23/12 08:58

Ancien capitaine du DFCO, l'actuel entraîneur des U19 niçois Cédric Varrault rappelle au Progrès que son équipe avait réussi à monter en L1 sous les ordres d'Olivier Dall'Oglio et de Benjamin Guy.

"On avait déjà une grosse ossature mais avec les nouveaux, le stage de préparation au Chambon-sur-Lignon a été primordial. On a senti tout de suite qu’il y allait avoir une belle cohésion d’équipe. Le DFCO a construit son retour parmi l’élite sur  une grosse solidarité et une super ambiance. On a su créer du lien ensemble et il n’y avait pas de cassure entre le staff et les joueurs. Le coach a toujours aimé le beau jeu mais le jeu efficace. On prenait beaucoup de risques dans les sorties de balle mais c’était calculé. On savait jouer juste, dans le bon tempo, et surtout déstabiliser l’équipe adverse. On ne sentait pas une pression extérieure et celle autour des résultats. Forcément, cela enlève un poids. Saint-Etienne, c'est différent. C'est une ville de foot, avec un passé, et il y a beaucoup d’attente. Cet environnement rajoute une pression supplémentaire."

Les fumis gênent le président concarnois

22/12 18:17

Comme le rapporte Ouest-France, les fumis gênent le président concarnois. Extraits.

"Avec la progression sportive de l’US Concarneau ces dernières années, le club a vu l’arrivée d'un groupe d'ultrras. Le Konk Kerne Fans 1911, qui compte une quinzaine de membres, s’est tristement fait remarquer lors d’un déplacement à Saint-Brieuc, en Coupe de France le 17 novembre dernier. Des fumigènes ont été allumés durant la rencontre et l’un d’entre eux a provoqué une bagarre avec un supporter du Stade briochin dans les tribunes.

Dans les prochaines semaines, la Fédération française de football devrait sanctionner financièrement le club. De son côté, l’USC, plus petit budget de Ligue 2 (6,5 millions d’euros) et dont la masse salariale est encadrée, n’a pas les moyens de payer des amendes toutes les semaines et a fait valoir une interdiction commerciale de stade (ICS) pour les rencontres de l’USC à l’extérieur à l’un des membres du groupe.

"Notre club a des valeurs, un ADN, un fonctionnement. À partir du moment où on sort des rails, ce n’est pas admissible" a clarifié Jacques Piriou, le président de l’USC. "À partir du moment où on commence à déraper je ne peux pas rester sans rien dire. Craquer des fumigènes ça coûte 2 000 balles au club. Je ne m’appelle pas Saint-Étienne, Lyon ou le PSG. Je n’ai pas de l’argent à foutre dehors pour payer les conneries de certains."

Reste à savoir si le Konk Kerne Fans 1911 craquera des fumis dans le Chaudron le 6 avril prochain lors du match de la 31e journée de L2 qui opposera les Verts aux Thoniers.

Zipé de plus en plus zappé

22/12 17:19

Après des débuts en fanfare (5 buts marqués lors de ses 3 premiers matchs), JP Krasso a vu son temps de jeu diminuer de plus en plus nettement avec l'Etoile Rouge.

S'il comptait 6 titularisations au 2 septembre, soit après un mois de championnat serbe, depuis il n'a connu que 4 fois la joie d'être aligné dès le début du match. En 10 titularisations il présente certes un bilan très correct de 7 buts, mais il est, sauf exception, désormais cantonné dans un rôle de sub pas si super que ça.

Dans une équipe dont le coach vient d'être évincé (après la défaite avant-hier dans le derby face au Partizan dont Zipé n'a joué que la dernière minute) et qui n'a plus de Coupe d'Europe à jouer, la fin de saison de Krasso pourrait être pénible à vivre. A moins d'une porte de sortie au mercato d'hiver ?

Chambost succède à Krasso

22/12 14:43

Un joueur stéphanois qui met deux buts en moins de 5 minutes, ce n'est pas banal mais ce n'est pas rarissime. Le potonaute sam42 nous signale que l'ASSE a connu ça 62 fois en L1, 22 fois en L2 et 19 fois en Coupe de France. On aura noté que Dylan Chambost, qui a réussi mardi cette performance, succède à Jean-Philippe Krasso. Dans le même stade et contre le même club de Bastia, l'attaquant ivoirien avait marqué aux 33e et 36e minutes. Lors de ce match du 30 août 2022, il avait aussi scoré aux 19e et 61e minutes.

Amiens croit aux barrages

22/12 13:58

N'ayant gagné que 2 des ses 14 derniers matches de L2 (contre Dunkerque et... Saint-Etienne !), l'Amiens SC est 12e à la trêve à 3 points du 7e stéphanois et à 6 points du 5e palois. Dans la dernière édition du Courrier Picard, son controversé directeur sportif John Williams pense que son équipe a les moyens de finir dans le top 5.

"On devrait avoir quelques points de plus. Quand je vois le contenu de nos matches perdus contre le Paris FC et Troyes, on a été meilleurs que ces équipes-là. Par rapport à l'effectif, je n'ai pas l'impression qu'on mérite d'être 12e. En début de championnat, on jouait en transition. On cherchait l’efficacité, on gagnait même si on disait qu’on était pas beaux à voir jouer. Puis on est passés à un jeu de possession. On s’est retrouvé en difficulté et on a été moins efficace devant.

Je suis convaincu que cette équipe peut jouer les play-offs d'accession en Ligue 1. J’en suis complètement persuadé et j’espère que l’équipe l’est également. Cette cinquième place, on peut l’accrocher. On a une marge de progression. On a l’impression que l’équipe ne s’est pas complètement trouvée et j’espère qu’on va y arriver. Le boulot du coach, c'est d'optimiser l'effectif que je lui mets à disposition en fonction du talent de chacun."

Attendus dans le Chaudron le 27 janvier en ouverture de la 22e journée, les Picards seront très probablement privés en raison de la CAN de leur meilleur joueur (le Congolais Gaël Kakuta) et de leur habituelle charnière centrale (composée du Malien Mamadou Fofana et du Ghanéen Nicholas Opuku).

L'Ange Vert de l'espoir

22/12 05:59

Présent hier à Saint-Chély d'Apcher (Lozère) pour dédicacer son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau évoque l'ASSE dans la dernière édition de Midi Libre. Extraits.

"Il y a beaucoup de très bons supporters qui se donnent à fond. Je les vois dans les dédicaces, leur club, c'est leur vie. Ils sont les déplacements et beaucoup de choses pour leur club. Il faut les respecter. Je suis toujours les Verts, je regarde leurs matches mais j'ai pris du recul. Je reste un supporter et j'aimerais qu'ils remontent en Ligue 1. On sait que que ce n'est pas facile pour les joueurs mais tout est encore possible cette saison. Il faut avoir l'espoir."

Le Grand fier d'avoir gagné chez les Verts

22/12 05:43

Ayant perdu ses deux derniers matches après s'être logiquement imposé dans le Chaudron, l'EAG a bouclé la phase aller à la 8e place, à un point du 7e stéphanois. Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, le président guingampais Fred Le Grand fait le bilan, calmement.

"Je considère que c’est une bonne première partie de saison. Nous ne sommes pas récompensés à notre juste valeur et par rapport au niveau de l’équipe. Je pense que si on veut rester objectif, et j’essaye de l’être, nous méritons certainement quelques points de plus au classement. Évidemment, après la victoire contre Saint-Étienne, où nous avions fait un très bon match, on s’était fixé un objectif de points qui n’est finalement pas au rendez-vous. Ce n’est pas un coup d’arrêt pour moi. Il faut travailler et être attentif à ce qui n’est pas allé, notamment la finition.

On veut accrocher le top 5. Il faut garder comme objectif d’accrocher le top 5. On a du mal à enchaîner deux victoires consécutives, c’est aussi ça qu’il faut corriger. On est très bien à l’extérieur, on est mieux au Roudourou, mais on doit prendre encore plus de points à Guingamp. Il faut poursuivre nos efforts, ça va payer. J’étais assez fier des joueurs et de leur prestation face à Saint-Etienne. On s’est qualifié en Coupe de France malgré des matches difficiles, et pour le championnat, je n’ai pas grand-chose à leur reprocher. Hormis peut-être la finition."

Saint-Etienne, ça ne se refuse pas

22/12 05:22

Le journal gardois Le Réveil du Midi a publié hier une interview d'Olivier Dall'Oglio. Extraits.

"Saint-Etienne est un club qui ne se refuse pas, surtout pour quelqu’un de ma génération. Ça représente quelque chose d’énorme. J’étais libre et les quelques touches que j’avais étaient moins intéressantes que le projet stéphanois, même s’il n’est pas simple. Le défi est intéressant et le club m’a beaucoup attiré.

Les suvenirs que j'ai de ce club, c’est la Coupe d’Europe des clubs champions de 1976 perdue en finale. J’étais adolescent. Ça et la Coupe du monde 1974, ce sont mes premiers émois. On vivait via la télé les matches comme des fous. C’est beaucoup d’émotions. J’ai aussi des souvenirs en tant que joueur. Avec Alès, notamment, je suis venu jouer à Geoffroy-Guichard en D2. J’étais assez jeune. Dans le Chaudron, le stade est plein, c’est magique. Tu ne peux pas oublier.

D’abord, j’ai été remarquablement bien accueilli. Les gens sont déçus d’être en Ligue 2 mais très accueillants. J’ai senti une grosse attente de leur part. Sportivement, on a fait un nul à Bordeaux et on a gagné Bastia à la maison. Il n’y avait que 17 000 personnes parce que le match était en semaine et que les supporters qui viennent de très loin ne se sont pas déplacés, mais c’est toujours magique d’être à Geoffroy-Guichard, d’arpenter les couloirs, de voir les photos, d’entrer dans ce vestiaire que je ne connaissais pas, de rencontrer les anciens. Tu sens vraiment tout le poids de l’histoire qui te dit tout ce qu’il s’est passé. Ces résultats nous ont permis d’engranger de la confiance. A présent, on est dans le mercato qui sera important car il y aura des arrivées qui sont nécessaires.

J’ai signé jusqu’à la fin de la saison et plus si affinités. L’objectif est forcément élevé, c’est celui de monter. Les derniers matches avant mon arrivée ont toutefois mis l’équipe un peu en difficulté au classement. En premier lieu, il s’agit pour moi de découvrir le groupe, de lui insuffler l’état d’esprit qu’attendent les supporters et cette région qui ressemble d’ailleurs à Alès. Mais ça résonne plus fort encore. Et l’accent est différent. Je ne m’y suis pas encore habitué mais ils ne se sont sans doute pas habitués au mien (rires)."

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