Le Dauphiné Libéré a recueilli les propos du capitaine stéphanois Anthony Briançon après la défaite Annecy qui assure aux Verts de rester dans la zone rouge cette annus horribilis 2022 quoi qu'il arrive vendredi contre Caen.

"On est forcément déçu alors qu’on a travaillé pendant un mois des choses à mettre en place mais malheureusement on prend un but après une minute de jeu qui nous met en difficulté. Après, on a eu les situations pour revenir et même passer devant contre une équipe qui n’est pas dangereuse à part sur quelques pertes de balles de notre part. On a fait preuve de maladresse et d’un manque de réussite. Avec deux entames de mi-temps catastrophiques, c’est compliqué d’obtenir un résultat. C’est une erreur collective et un manque de concentration. A ce niveau-là, cela ne pardonne pas.

On ne peut pas démarrer les matches avec un but de retard à chaque fois. On a travaillé des choses très cohérentes toute la semaine et au final, on bâcle tout en l’espace d’une minute, ce n‘est pas normal. Il ne faut pas lâcher et rester concentré car un match arrive très très vite. On va rentrer bien sur déçu pour nous comme pour les spectateurs venus ici en masse. Malgré des conditions pareilles, ils nous ont supportés jusqu’au bout, je suis donc dégoûté pour eux. Aujourd’hui, on est en mission pour maintenir le club en L2. On doit faire en sorte de trouver des solutions car on ne peut pas faire des erreurs comme ça à ce niveau-là."

En ce jour de la Saint-Etienne, Le Télégramme est revenu sur la renversante et écrasante victoire des Merlus contre les Verts le 8 avril dernier.

"Sous les ordres de Christophe Pélissier, le FC Lorient a rarement enflammé le Moustoir. Pourtant, le 8 avril 2022, il nous a offert une rencontre dont on se souviendra très longtemps. Le match de l’année, sans aucun doute. De la décennie, peut-être. Menés 2-0 à trois minutes de la mi-temps, les Merlus ont renversé la vapeur d'une manière incroyable. En revenant à 2-2 à la pause, puis en l’important 6-2. Un scénario dingue, une avalanche de buts et un score de tennis ! Bref, du bonheur à l’état pur pour les supporters du FCL."

Tout de noir vêtus, les Stéphanois se sont à nouveau inclinés pour la reprise de la Ligue 2. Le mini-derby contre Annecy a tourné en faveur des Hauts-Savoyards (2-1).

Une victoire acquise sans grande difficulté pour les hommes de Laurent Guyot qui ont ouvert le score dès la 2e minute de jeu. Anas Namri pris comme un débutant a laissé un boulevard à Bastian qui a centré pour Sahi qui a ajusté Matthieu Dreyer d'une talonnade aux 6 mètres (1-0). Un but qui n'a pas semblé ennuyer les hommes de Laurent Batlles qui ont joué sur leur faux rythme habituel. Quelques occasions de Ibrahima Wadji et une tête de Victor Lobry ont fait passer quelques frayeurs aux joueurs d'Annecy.

En deuxième période, il aura fallu 5 min aux Hauts Savoyards pour doubler la mise. Sahi lancé en profondeur frappait sur Matthieu Dreyer qui repoussait la balle. Le gardien stéphanois pensait que le ballon allait doucement rouler dans ses filets mais Léo Petrot revenu en catastrophe tentait de dégager le ballon sur sa ligne ... il ne trouvait que la cuisse de son gardien qui semblait se désintéresser du sort du ballon. Sahi en profitait pour pousser le ballon au fond (2-0).

Malgré l'entrée de Gaëtan Charbonnier et la réduction du score de Léo Petrot, les Verts n'ont jamais été en mesure de ne remporter ne serait-ce qu'un point. Et après cette trêve, où les Verts avaient su rester invaincus, le quatuor magique et leurs joueurs perdus sur le rectangle vert pointent inexorablement à la dernière place de L2.

Entraîneur du VAFC, Nicolas Rabuel évoque ce lundi dans La Voix du Nord le cas de son gardien Gautier Larsonneur, convoité par l'ASSE mais titulaire ce soir contre Amiens.

"C'est un débat qui a déjà été mis sur la table et je ne suis pas le seul technicien à être contre. Ce mercato d'hiver me fait chier car je trouve que chacun fait son marché à droite et à gauche quand tu as mis des choses en place. Ceux qui ont le plus de moyens viennent se servir, c'est un peu facile. Je vois Gautier tous les jours depuis son arrivée, et depuis le jour où on se parle, il n'a rien changé dans le travail, rien changé dans la bonne humeur. Il est comme il est, c'est un professionnel, il a des sollicitations comme il y en a pour d'autres. Gautier est conditionné pour la réception d'Amiens. Il sait qu'en parallèle il y a cette sollicitation, mais ça n'a rien changé pour lui."

Le ch'ti quotidien rappelle le statut contractuel du protégé de Jéremie Janot.

"Le gardien de 26 ans appartient à Brest où il a prolongé juste avant d'être prêté. Ce n'est pas la première fois que le VAFC se retrouve avec le cas de figure d'un prêt qui pourrait être cassé en cours de saison. Le feuilleton Lebo Mothiba avait connu de multiples rebondissements en janvier 2018. L'attaquant avait été prêté au VAFC par le LOSC. Mais cet hiver-là, Lille est interdit de recrutement et Christophe Galtier, à peine arrivé, souhaite réintégrer le Sud-Africain. Le joueur est partant, mais Eddy Zdziech souhaite une compensation financière et entame un bras de fer avec la direction lilloise, qui cèdera le dernier jour du mercato avec un chèque d'un millions d'euros. Brest et Saint-Etienne sont prévenus..."

Antépénultième et relégable avec 4 petits points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise, le RAF a aujourd'hui un déplacement qui s'annonce plus ardu que celui de l'ASSE. Privés de 7 joueurs (4 blessés et 3 suspendus), les Ruthénois vont en effet affronter à Bonal des Lionceaux quasiment au complet qui ambitionnent de chiper la deuxième place aux Girondins (en déplacement au Havre).

S'il reste sur une manita infligée par le MHSC en amical, le nouveau coach de Rodez Didier Santini espère quand même créer la surprise dans le Doubs, comme il l'explique dans Centre Presse Aveyron. "Le fait de quasiment recommencer un championnat après une longue trêve, ça peut rebattre les cartes. Les dynamiques peuvent changer pour tous les clubs. Sochaux ne sera plus le même adversaire. On n'a rien à perdre, il faut jouer, tout est possible. Le niveau moyen de mes joueurs, c'est ce qu'ils ont montré en gagnant 2-0 à Saint-Etienne. Il ne faut pas aller plus bas."

Prêté sans option d'achat au Paris FC mais sorti sur blessure en en amical contre Troyes au bout d'une demi-heure de jeu, Yvann Maçon est forfait à Pau, comme le déplore son nouvel entraîneur Thierry Laurey dans la dernière édition du Parisien. "Il arrivait pour nous aider, sa blessure nous plombe un peu, mais on n’est pas là pour se plaindre, plutôt pour trouver des solutions."

Comme l'a révélé Ouest-France à la mi-journée et comme l'a confirmé dans la foulée Antoine Kombouaré en conférence de presse, Dennis Appiah est sur le point de signer à Sainté. Capitaine de l'équipe de Monaco qui a remporté la finale de Coupe Gambardella en 2011 aux tirs au but face aux Verts, ce latéral droit de 30 ans passé par le Stade Malherbe de Caen et Anderlecht évolue depuis plus de trois ans au FC Nantes. En fin de contrat dans six mois, il a pris part cette saison à tous les matches de L1 (9 titularisations sur 15) et à tous les matches de Ligue Europa (2 titularisations sur 6) des Canaris. Un renfords de poids dans l'opération remontada !

Responsable du service des sports du quotidien Ouest-France dans le Finistère, David Guézennec donne son avis au Progrès sur le joker des Verts.

"Il a mis 27 buts en 2018-2019 sous les couleurs de Brest. C’était l’artisan principal de la montée, le mec au-dessus du lot.  Balle au pied, il est au-dessus de la moyenne. Il adore décrocher, combiner, c’est plus un neuf et demi qu’un neuf. Il n’est jamais aussi bon que lorsqu’il a de la liberté. C’est un râleur mais parce que c’est un gagneur. Il est capable de booster un groupe. Il peut faire du bien en étant un leader technique."

Le milieu de terrain annécien Yohan Demoncy évoque la réception des Verts dans Le Dauphiné Libéré. "Ils sont derrières nous donc bien sûr qu’il s’agit d’un adversaire direct, il faut faire attention ! Entre nous, on ne parle pas de prestige mais d’un match parmi tant d’autres contre un adversaire que nous souhaitons laisser derrière nous."

Dans sa dernière édition, Le Dauphiné Libéré rapporte les propos tenus par l'entraîneur annécien Laurent Guyot avant d'accueillir les Verts ce lundi à 17h00.

"Il y a un an, on préparait un match contre Bourg-en-Bresse. Aujourd’hui, on joue Saint-Étienne. Pour nous, c’est extraordinaire mais il y a presque deux ou trois mondes d’écart entre les deux clubs. Avec le recrutement de Gaëtan Charbonnier qu’on ne présente plus, si j’additionne les salaires de mes quatre défenseurs et mon gardien, j’arrive à peine à un cinquième de son salaire… Alors oui, Saint-Étienne est en difficulté mais ça reste Saint-Étienne. Ils ne sont pas programmés pour être là et je suis persuadé que tôt ou tard, ils sortiront de la zone rouge."

Dans des propos relayés ce matin par la Pravda, le président exécutif Jean-François Soucasse se montre déterminé et confiant avant la deuxième partie de saison :

"les joueurs sont partis en vacances en se disant que ça ne pouvait pas continuer comme cela. Qu'il fallait s'y mettre. Cette trêve est arrivée au bon moment. Pour tous. On a pu poser les choses et retrouver de la clarté. On repart avec de l'enthousiasme. La deuxième partie de saison va être proactive, productive. On va retrouver le fil. Ce n'est pas de la méthode Coué. Cela n'enlève rien aux erreurs commises. On a tiré les conséquences de ce qu'on a vécu. On veut tous écrire une nouvelle page. Je le dis, on a un petit goût de revanche. Collectivement et individuellement. Ce n'est pas une incantation mais un engagement (...) Le plan initial était de laisser ce groupe se construire et franchement, au 15 septembre, même si ce n'était pas parfait, on pensait être dans le vrai et le mercato de janvier devait être marginal. Là, vu la situation, on n'a pas le choix. On est 20è, on a donc renforcé la cellule de recrutement plus tôt que prévu et l'arrivée de Gaëtan Charbonnier est la première étape d'un mercato qu'on veut ambitieux".

La semaine décisive qui démarre ce soir à Annecy, avant la réception de Caen vendredi dira si tout celà n'était vraiment pas, malgré les apparences, de la bonne grosse méthode Coué.

D'après la dernière édition du Progrès et du Dauphiné Libéré, le joker des Verts sera aligné d'entrée à Annecy :

Dreyer - Namri, Briançon, Nadé, Pétrot - Mouton, Bouchouari, Lobry - Chambost, Charbonnier, Cafaro.

La Pravda annonce de son côté que le numéro 25 de l'ASSE sera titularisé en pointe mais pour le reste prédit la même compo que les deux quotidiens régionaux.

Privé de son habituelle charnière Bissenty Mendy - Kevin Mouanga (suspendus) mais aussi de son milieu Alexandre Phliponeau (genou), et de ses attaquants Romain Spano (genou), Madyen El Jaouhari (aine) et Kévin Farade (reprise), Laurent Guyot a convoqué pour la première fois le jeune défenseur central Nathan Falconnier (19 ans). Alors qu'il caressait l'espoir d'affronter son club formateur, Zakararia Bengeuddoudj n'a pas été retenu pour ce match de la 16e journée de L2. Capitaine des Haut-Savoyards, Vincent Pajot sera donc le seul ancien de la maison verte à affronter Gaëtan Charbonnier et ses coéquipiers.

Trois jours après avoir qualifié son équipe en Coupe de Turquie, l'inoxydable Bafé Gomis (37 ans) a réalisé ce soir un doublé victorieux (2-1) contre Istanbulspor. Galatasaray s'empare donc du fauteuil de leader du championnat turc à l'issue de cette 15e journée, Fenerbahce ayant perdu hier contre Trabzonspor.

Laurent Batlles a communiqué la liste des 18 joueurs qui iront défier Annecy demain en Haute Savoie à 17 heures pour tenter de sortir les Verts de la place de lanterne rouge.. 

On note la première convocation de l'ancien Auxerrois Gaëtan Charbonnier. Etienne Green sera absent (blessé ? en pourparlers avec le FC Lorient ?). Par contre Saidou Sow, annoncé ici et là, au Havre, est convoqué pour garnir une défense affaiblie par les absences de Jimmy Giraudon (suspendu) et Abdoulaye Bakayoko. En attaque, Jean-Philippe Krasso, suspendu sera évidemment absent, et Abdoulaye Sidibé fait son apparition.

Préfet de la Haute-Savoie, Yves Le Breton a pondu il y a trois jours un arrêté interdisant aux supporters stéphanois d'accéder au centre-ville d'Annecy de 10h00 à 22h00. Drôle de façon de fêter la Saint-Etienne... A moins que ce ne soit la Sainte-Juliette en fait ! Le doute est permis à la lecture de la prose préfectorale.

"Ce derby régional durant cette période de vacances scolaires est une affiche attendue qui va générer un flux de spectateurs important avec au moins 13 500 personnes attendues dont 950 supporters de Saint-Etienne. Le comportement des supporters de Saint-Etienne est régulièrement de nature à troubler l'ordre public à l'occasion de rencontres à domicile comme lors de déplacements.

Il convient de rappeler les violents incidents qui se sont produits lors de la rencontre Jura Sud - ASSE le 2 janvier 2022 au cours de laquelle les supporters stéphanois ont allumé des mortiers et des fumigènes. Et la rencontre ASSE / AJA du 29 mai 2022 au cours de laquelle les supporters ont envahi le terrain et ont causé de violents incidents dans une enciente sportive de Saint-Etienne et aux abords (usage d'engins pyrotechniques, tags et dégradations, jets de projectiles).

Les relations entre les supporters stéphanois et les dirigeants du club sont particulièrement détériorées. Les supporters de l'ASSE ne cessent de se montrer particulièrement hostiles envers les dirigeants de leur club. Un communiqué commun des clubs de supporters appelle à faire entendre leur contestation et leur ferveur lors du déplacement à Annecy.

La présence en centre-ville d'Annecy de personnes se prévalant de la qualité de supporters du club de Saint-Etienne ou se comportant comme tels à l'occasion du 30 juillet 2022 comporte des risques sérieux pour la sécurité des personnes et des biens."

Dans son incontournable tableau des cartons, notre fidèle potonaute ozzy a rappelé hier sur notre forum que Léo Pétrot, Mathieu Cafaro, Thomas Monconduit et Ibrahima Wadji rateront la réception de Laval programmée le 10 janvier s'ils mangent une biscotte demain en Haute-Savoie.

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Né à Annecy mais abonné au Kop Sud depuis qu'il a 9 ans, Baptiste Panisset sera dans le parcage demain. Par amour des Verts, ce supporter de 20 ans a décidé de quitter la Haute-Savoie pour venir faire sa licence de gestion à Sainté. Dans la dernière édition du Dauphiné Libéré, il parle de son addiction à l'ASSE.

"Il y a quelques années on était en Coupe d'Europe. Ça fait mal de voir où on est aujourd’hui. On vit quelque chose de difficile. Ça fait souffrir pas mal de personnes. L’ASSE, c’est comme une drogue. Quand on y a touché, on ne peut plus s’en passer. On pensait avoir une équipe compétitive pour jouer les premiers rôles mais les joueurs ne sont pas au niveau. Le coach a promis du beau jeu mais on ne le retrouve pas sur le terrain. La direction nous avait promis l’arrivée de nouveaux investisseurs mais on est toujours au même stade… Ce qui sauve le club, c’est la passion de ses supporters.  Même si parfois, il vaut mieux être alcoolisé pour moins voir ce qu’il se passe sur le terrain, ça reste un plaisir d’aller au stade pour retrouver les copains. Même si on venait à descendre en District, on sera là !"

Le Dauphiné Libéré évoque aujourd'hui le mercato stéphanois.

"La cible prioritaire est de signer deux latéraux ou pistons. Maçon parti au Paris FC, et le club stéphanois n’a pas réussi à trouver d’accord avec Faouzi Ghoulam. Un nouveau gardien et un « joueur de caractère » au milieu de terrain seraient visés. L’ASSE aurait par ailleurs sollicité Papé Cissé (Olympiakos), mais il va falloir avancer des arguments solides au joueur qui a porté le maillot vert en 2021."

D'après la dernière édition du quotidien belge Le Soir, "Marco Ilaimaharitra peut compter sur un intérêt de Saint-Étienne. Mal en point(s) en L2 quelques mois après avoir fait la culbute depuis la L1, l’ASSE est prêt à faire de gros efforts pour tenter de se sauver. Bien que sa situation sportive soit inconfortable, son histoire et ses possibilités salariales pourraient être des arguments intéressants. D’après nos infos, cet intérêt ne s’est pas encore matérialisé en offre."

Agé de 27 ans, le costaud milieu défensif Marco Ilaimaharitra (1m77, 77 kg) joue depuis 2017 chez les Zèbres de Charleroi (L1 belge). Formé chez les Lionceaux de Sochaux où il a joué plus une grosse centaine de matches en pro, il a joué en équipe de France U19 et U20 avant d'opter pour la sélection malgache.

Max Gradel, qui a fêté ses 35 ans il y a trois semaines, a inscrit cet après-midi 8 minutes après son entrée en jeu le but victorieux de Sivasspor sur le terrain du Kasimpasa de Valentin Eysseric, qui a joué le dernier quart d'heure de cette rencontre de la 15e journée de l'élite turque.

GOL | Kasımpaşa 1-2 Sivasspor

⚽️ 66' Max Gradel

Canlı yayın, anlık goller ve önemli pozisyonlar için takip:@GoalHubTR pic.twitter.com/aaJlOWCAj2

— Süper Lig - Anlık Goller (@DkGoller7) December 24, 2022

En début de semaine, en match de clôture de la 18e journée de L2 turque, Kévin Mayi (trentenaire dans trois semaines) a marqué d'un lob astucieux le but de la victoire (3-2) de l'avant-dernier Denizlispor sur le terrain d'Adanaspor, club de Youssef Aït Bennasser (26 ans). On aura noté que le double finaliste malheureux de la Coupe Gambardella (en 2011 et 2012) ne porte plus le vilain maillot 69 mais le numéro 9...

9️⃣ KEVIN MAYI 😍#AltaşDenizlispor pic.twitter.com/AHQttNnvan

— Altaş Denizlispor (@Denizlispor) December 22, 2022

L'entraîneur annécien Laurent Guyot se livre dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"La première donnée importante, c’est d’arriver le plus frais, le plus reposé et le plus calme possible le jour du match.  Je sors rarement sur le terrain au moment de l’échauffement. Ce n’est pas que je n’aime pas ce moment mais on est rarement tranquille.  Il y a toujours quelqu’un qui vient, que ce soit quelqu’un de la presse, un joueur adverse qu’on connaît, quelqu’un qui vous interpelle en tribunes…

Je suis faussement calme pendant le match. Quand je suis énervé ou excédé, je me renfonce dans le banc pour crier car ça me fait du bien à moi, mais ce ne serait pas forcément bon pour les joueurs. Parfois je craque un peu mais je fais en sorte que les joueurs ne le voient pas car ça peut les énerver ou être mal interprété. Au final, on a peu d’influence pendant le match. Beaucoup de choses se jouent avant.

Quoi qu’il arrive, il ne faut jamais montrer que tu as peur du résultat, de la pression du public, de la force de l’adversaire. Il faut toujours montrer que tu sais où tu vas. Tu peux être le premier conscient de la tempête qu’il va y avoir car tu as la carte météo bien en tête mais tu sais que tu ne feras pas demi-tour. Les joueurs doivent le sentir. Sinon, je bois beaucoup pendant le match, au moins deux litres, pas parce que j’ai soif, mais parce que c’est nerveux. 

L’après-match, c’est l’horreur. Il y a un truc que je ne sais pas expliquer : quand on perd, je dors très bien. Mais quand on gagne ou qu’on fait un nul à l’extérieur, je dors très peu et très mal. J’appelle ça le syndrome du terrier. Quand on a perdu, j’ai tellement envie de passer à autre chose, que j’ai juste envie d’être dans mon lit, sous ma couette, en position fœtus, de me cacher, d’être tout seul dans le noir."

Premier agent et ami de Blaise Matuidi, l'ancien attaquant stéphanois Etienne Mendy parle aujourd'hui dans la Pravda du premier champion du monde 2018 qui arrête sa carrière.

"Quand je l'ai connu à Troyes à 17 ans, j'ai vu un joueur au très haut potentiel mais, surtout, qui avait la faculté à chaque fois de passer le cap au-dessus. Dès que tu lui disais quelque chose sur une analyse de jeu, il l'appliquait la fois d'après. C'était impressionnant d'avoir cette capacité de comprendre et d'appliquer. Il aurait pu aller à Arsenal mais Arsène Wenger est venu le dernier jour du mercato et Saint-Etienne n'a pas lâché."

Prêté il y a deux semaines sans option d'achat au Paris FC, Yvann Maçon bénéficie d'une grande confiance de son nouveau président Pierre Ferracci, qui s'est livré hier sur la chaîne youtube du club.

"On s’étonne toujours de voir partir des joueurs de qualité, mais on est dans un secteur économique, le football, qui malheureusement obéit à des règles qui échappent parfois aux clubs. Quand des joueurs sont demandés par des clubs de Ligue 1, surtout s’ils sont en haut du tableau comme Lens qui fait un remarquable parcours puisqu’ils sont deuxièmes, il est difficile de les retenir. Alors on peut toujours juridiquement le retenir, mais si ça va à l’encontre de ses intérêts propres, on va le retenir dans de mauvaises conditions. Et je ne suis pas sûr qu’il serait aussi performant que s’il n’y avait pas ces sollicitations. »

C’est valable pour Ousmane Camara (Angers), pour Julien Le Cardinal (Lens), pour Moustapha Name (Pafos FC)… ce sont des joueurs qu’on ne voulait pas laisser partir. L’objectif du club ensuite, c’est de les remplacer par la même qualité. Parfois avec une qualité supérieure. Je pense que c’est ce qu’on réussit à faire. Je pense que l'arrivée de Maçon de Saint-Etienne fera assez vite oublier Julien Le Cardinal, à qui je souhaite de faire une très belle carrière à Lens, un club avec lequel on a des rapports de qualité et qui a surtout une stratégie très performante."

Titulaire il y a trois jours lors de la victoire (1-0) de sa nouvelle équipe contre l'Estac, le nouveau numéro 8 du Paris FC a dû céder sa place au bout d'une petite demi-heure de jeu. Reste à savoir s'il sera remis pour la 16e journée de L2 qui verra les hommes de Thierry Laurey (12èmes avec 20 points) défier après-demain dans le Béarn le Pau FC de Didier Tholot (9ème avec 21 points).

Auteur à la 82e minute de l'unique but victorieux de son équipe contre Ankara Keçiörengüçü avant-hier en Coupe de Turquie, l'inoxydable Bafé Gomis (37 ans) a donc inscrit son 47e pion en match officiel avec Galatasaray, soit un de plus que Wesley Sneijder. Mais l'ancien attaquant stéphanois aura du mal à rattraper le légendaire Metin Oktay, qui a marqué 388 fois sous le maillot rouge sombre et jaune orangé...

Vincent Pajot est revenu sur ses vertes années pour Le Dauphiné Libéré avant de retrouver l'ASSE au Parc des Sports d'Annecy le 26 décembre à 17h00. Extraits.

"Quand je suis parti en vacances dans le sud chez mes parents après avoir signé à Sainté, on me reconnaissait dans la rue, alors que deux jours avant j’étais anonyme. C’est fou l’impact que ça a de jouer pour Saint-Étienne. Je me suis dit : ‘’Il ne va pas falloir trop se chier" (rires). J’ai connu des derbies qui m’ont marqué à vie. Lors des derbies, si je pouvais inviter tout mon quartier, je le faisais car ce sont des moments qui marquent. Mon frère était venu dans le parcage stéphanois à Old Trafford et il n’a pas pu s’asseoir de tout le match. C’est un de ses plus beaux souvenirs.

En ce moment, pour un joueur, il faut avoir les nerfs solides car je sais ce que c’est. Ce qui était difficile, notamment pour moi qui aime disscocier le foot de ma vie privée, c’est que c’était quasiment impossible. La boulangère est pour Saint-Étienne, le caissier te parle de foot, à la pompe à essence aussi… On ne te parle que de ça. Quand tu as un week-end, il ne faut pas rester à Saint-Étienne pour couper un peu. Je suis pressé qu’on aille jouer dans le Chaudron. Geoffroy-Guichard, ça marquera à vie les joueurs qui n’ont jamais connu ça. C’est aussi une manière de faire grandir le club et que nos joueurs grandissent à travers ça."

Il y a huit ans, le potonaute ange vert (Thierry Clémenceau) nous avait rappelé sur son excellent blog Sur la route des Verts les dessous de l'arrivée à l'ASSE de Maxym Levystsky.

"Cette intersaison de l'été 2000 est celle de tous les dangers pour les gardiens du club. Recruté en 1997, Jérôme Alonzo n’entre plus dans les plans du club, Philippe Montanier, las d’être remplaçant, a émigré à Caen et Jérémie Janot souhaite plus de temps jeu. A 22 ans, ce dernier hésite à rempiler d’autant qu’il a des touches avec quelques clubs français et anglais.

En quête d’un titulaire indiscutable, le staff stéphanois croit avoir déniché l’oiseau rare en la personne de Roman Berezovski. Âgé de 25 ans, l’international arménien évoluait précédemment au Zenith Saint-Pétersbourg. Fort de son titre honorifique de meilleur joueur du championnat russe, il s’engage pour une durée de 4 ans, moyennant 14 MF. Visiblement enchanté par ce transfert à l’ASSE, il déclare depuis Leningrad : « C’est un honneur pour moi de signer dans un grand club comme Saint-Etienne. Ce sera une expérience fabuleuse. »

Dans son édition du 21 juin, le quotidien L’Equipe annonce que Berezovski pourrait résilier le contrat de quatre ans qu’il avait signé avec l’AS Saint-Etienne. « Il est en effet dans ses intentions de revenir sur son accord avec nous, profitant d’une surenchère de plusieurs clubs à son égard » précise Alain Bompard, le président stéphanois. L’Arménien a fait savoir au club stéphanois qu’il fallait revoir les conditions que ses dirigeants avaient négociées un mois auparavant.

Bompard, furieux dénonce : « Je ne veux plus de ce joueur. Je suis lassé par son chantage concernant une revalorisation de sa rémunération. C’est inacceptable et je vais dénoncer son contrat. Je considère qu’il ne fait plus partie de l’effectif. » Son absence lors de la reprise de l’entraînement le 22 laisse à croire qu’il ne portera pas le maillot vert. Début juillet, l’Arménien ne cache pas son envie d’aller jouer en Angleterre. Le dossier est donc clos.

Alonzo, toujours au club mais en contacts avancés avec Sochaux, et Janot, sont-ils à nouveau en pôle pour le poste de titulaire? Pas sûr, dans l’entourage du club, on laisse entendre qu’un nouveau portier pourrait arriver. Ca ne sera ni Peter Schmeichel (contacté la saison d’avant) ni Bernard Lama. Le coût du transfert du Guyanais n’est pas dans les cordes du club. Le marché français des gardiens est aussi cher que restreint. On s’oriente donc vers une nouvelle piste étrangère qui mène … en Russie.

Entré en jeu à la 67e minute à la place de son capitaine Laurent Abergel, Adil Aouchiche a marqué avant-hier à Vannes le but victorieux des Merlus contre les Canaris.

Le but d’Adil Aouchiche 🧡 pic.twitter.com/UKldU2Qbwp

— FCLorientais (@fclorientais_) December 22, 2022

Pour rappel, c'est contre Nantes que l'ancien protégé de Claude Puel avait inscrit son premier (et avant-dernier) but stéphanois en match officiel le 20 septembre 2020, à l'époque où l'ASSE dominait la L1...

Artisan majeur du titre de champion du monde 2018 avec les Bleus, l'ancien Vert Blaise Matuidi tire sa révérence comme il l'a annoncé sur Twitter :

Football, je t’ai tant aimé. Football, tu m’as tant donné, mais le moment est venu de dire stop. J’ai accompli mes rêves d’enfant, mes rêves d’homme. C’est la gorge serrée mais avec fierté que je tourne aujourd’hui cette page.
MERCI ❤️
👉🏾 https://t.co/j9S9b7QaiD pic.twitter.com/rkDwnxX9Tj

— Blaise Matuidi (@MATUIDIBlaise) December 23, 2022

Dans un documentaire tourné avec l'agence Bros, il revient sur ses 4 ans à l'ASSE :

"Je ne peux pas oublier mon passage à Sainté ! Je m'y suis révéle en tant qu'homme. J'ai eu ma première fille. J'ai eu la chance de jouer dans un club qui a une grande Histoire ! C'est un peuple qui vit pour le football. Un peuple qui n'est pas forcément riche mais qui a cette passion qu'on a du mal à trouver ailleurs. Là-bas, j'ai rencontré des amis qui sont devenus des frères !"

Au cours de sa belle carrière, Blaise aura régalé les supporters stéphanois à 154 reprises, marquant au passage trois buts, contre Sochaux (2008), Bordeaux (2009) et Monaco (2010).

Ayant joué 3 matchs de L2 cette saison, Saidou Sow n'est pas considéré par Laurent Batlles comme un élément majeur de sa défense, malgré de belles prestations à l'échelon supérieur et une belle prestation lors du dernier match des Verts (en amical à Mallemort contre Ajaccio). Il pourrait quitter l'ASSE pour Le Havre selon la Pravda :

"Leader de Ligue 2, Le Havre ne restera pas inactif sur le marché des transferts cet hiver. Le club normand est notamment à la recherche d'un défenseur central, suite à la résiliation du contrat de Zakaria Diallo. Ces derniers jours, la direction normande a avancé sur une arrivée de Saïdou Sow (20 ans, sous contrat jusqu'en 2025). L'accord total entre les trois parties n'a pas encore été trouvé."