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poteaux carrés

Ce club mérite d’être dignement représenté

07/06 06:50

Dans son autobiographie Des buts à ma vie parue le mois dernier aux éditions Abatos, André Laurent donne son avis sur la situation actuelle de l'ASSE. Extraits.

"Depuis mon départ forcé du club en 1993, alors que l’on me reprochait de ne pas avoir suffisamment garni la vitrine des trophées, seule une Coupe de la Ligue, 20 ans plus tard, est venue enrichir le palmarès des Verts. Compétition qui a depuis disparu. Quelques qualifications européennes, sensiblement à la même époque, ont été obtenues. J’ai la conviction que le réel élan que nous avions donné, bâti sur des fondations patiemment consolidées, a été gâché, sacrifié sur l’autel des ambitions personnelles. Trois décennies après, où se situe le club ? Comme tous les amoureux du club, je ne peux qu’être consterné par son évolution. Je ne veux pas juger l’action des dirigeants en place car je n’ai pas tous les tenants et les aboutissants.

Je dirais simplement, fort de mon expérience personnelle, qu’il faut beaucoup d’engagement, de clairvoyance et d’énergie pour tenir le cap d’un tel navire. Qu’il faut se lever chaque matin avec la passion chevillée au corps, la préoccupation permanente d’améliorer la situation, de trouver des solutions aux problèmes qui se posent, de saisir et même de provoquer des opportunités. De taper du poing sur la table quand ça ne va pas, d’être présent pour encourager le staff, les joueurs. De rassurer l’environnement, économique, politique, les salariés. De trancher quand il le faut.

Et surtout, comme je l’ai toujours fait dans ma vie, de fixer un cap, d’étudier les moyens de le tenir et de réajuster la direction quand le navire s’en écarte. Dès la première minute où je me suis assis dans le fauteuil de président du club, j’ai pris conscience que celui qui occupe cette fonction représente une institution prestigieuse. Il ne doit pas oublier un seul instant qu’il véhicule l’image de ce club aimé par tant de gens. Lorsque je tenais ce rôle, je me sentais à mon niveau responsable des résultats de l’équipe. Et même en partie de l’image de la région.

Le président des Verts, par son attitude, par ses propos, l’image générale qu’il renvoie, son allure, doit valoriser ce beau territoire industriel où quasiment toutes les entreprises, un jour ou l’autre, d’une façon ou d’une autre, ont soutenu l’ASSE. Il doit être capable de définir la stratégie, d’exposer, d’expliquer le projet, d’en rendre compte étape par étape, saison après saison, année après année. De faire prendre conscience de l’outil qu’il a en mains, des ressources dont il dispose et des leviers qu’il peut actionner.

Ce club mérite d’être dignement représenté. Je ne sais pas comment est actuellement géré le club. Mais je ne peux m’empêcher de penser que si toutes ces dimensions étaient prises en compte au quotidien et de façon continue par ceux qui ont le pouvoir, l’ASSE ne s’en retrouverait certainement pas là. Alors, comme tous ceux qui ont le sang vert, je me désole. Et j’attends que la lumière vienne. De l’extérieur, sans doute. Mais de qui ?

Quant aux éventuels personnes ou groupes intéressés par la reprise du club, je n’ai que peu d’éléments à apporter. Je m’interroge : qui sera assez téméraire pour se lancer dans une telle entreprise de reconstruction, comme j’ai pu le faire il y a de cela tout juste 40 ans ? La situation actuelle n’a rien d’emballante et les échecs des négociations entreprises ces dernières années ont été de nature à en refroidir plus d’un.

Malgré ce contexte de blocage, malgré les périls qui guettent le club, je reste intimement persuadé que l’avenir peut s’avérer à nouveau plus souriant. A condition de trouver des gens responsables, aux idées claires et aux finances adaptées au football professionnel actuel. Et surtout qui soient prêts à donner le meilleur d’eux-mêmes pour redorer le blason de l’ASSE.

Malgré les déceptions, la passion est toujours là, le club reste populaire et aimé dans toute la France, au moins. La flamme ne demande qu’à rejaillir. Les Verts ne domineront plus l’Europe, ce serait malhonnête d’entretenir cette illusion. Ils ne pourront pas retrouver le firmament dans le contexte, mais ils n’ont rien à faire non plus dans l’abîme avec lequel ils flirtent actuellement."

Nkounkou jouera l'Euro Espoirs !

07/06 00:23

Le défenseur nantais Quentin Merlin s'étant blessé au mollet contre Angers lors de la dernière journée de L1, Sylvain Ripoll a décidé de faire appel à Niels Nkounkou pour le remplacer à la phase finale de l'Euro Espoirs qui se déroulera du 21 juin au 8 juillet en Géorgie et Roumanie.

A Cluj, les Bleuets affronteront successivement l'Italie (le 22 juin), la Norvège (le 25 juin) et la Suisse (le 28 juin). Pour rappel, le piston gauche des Verts a déjà fait une apparition en équipe de France Espoirs le 25 mars dernier lors d'une déroute à Leicester.

Honorat a un bon de sortie (2)

06/06 20:31

Directeur sportif du Stade Brestois, Grégory Lorenzi a évoqué aujourd'hui dans Le Télégramme et dans Ouest-France le bon de sortie dont dispose Franck Honorat, actuellement sous contrat avec le club breton jusqu'en 2026.

"Si on trouve une volonté commune, il partira. Pour être clair, on n’arrivera pas à le remplacer par la même qualité technique, parce que ça coûte de l’argent et on ne pourra pas investir sur un élément comme ça. Ce sera peut-être un joueur différent, que l’on devra préparer (...) Les prix dépendent du marché. Si on espère avoir entre 10 et 15 millions, et qu’il n’y a qu’une seule offre à 8 millions, c’est que le marché estime que le prix du transfert de Franck Honorat est de 8 millions. Il est difficile de donner un prix significatif."

Pour rappel, la Pravda avait indiqué le 13 juin 2020 que l'ASSE touchera 20% sur la revente du Varois, qui fêtera le 11 août ses 27 ans.

Arnaud n'a pas oublié la descente

06/06 18:19

Arnaud Nordin a fini sa longue aventure stéphanoise avec le brassard de capitaine il y a un an lors du terrible barrage retour contre Auxerre. Devenu depuis l'un des hommes forts du MHSC, l'ancien numéro 18 des Verts a évoqué ce moment dans un entretien paru aujourd'hui sur 90 Football. "Les 90 secondes les plus longues de ma vie ? Malheureusement quand on est descendu avec Saint-Etienne. C'était vraiment, vraiment, les 90 secondes voire même plus les plus dures de ma vie ou de ma jeune carrière pour l'instant."

Galette met le char à voiles

06/06 14:37

C'était attendu au vu d'une saison médiocre, même si elle a vu le PSG dépasser l'ASSE au nombre de titres, Christophe Galtier n'est plus l'entraîneur du PSG selon Le Parisien :

"Au moment de faire les comptes, la seule Ligue 1, remportée avec un petit point d’avance sur le RC Lens (le plus faible écart depuis l’arrivée de QSI), ne pèse pas bien lourd dans la balance face aux éliminations en huitième de finale de Ligue des Champions contre le Bayern Munich et de Coupe de France par l’OM.

Sur le plan extra-sportif aussi, Galtier a traversé une saison tumultueuse. L’affaire du char à voile, celle du supposé de racisme lors de son passage à Nice ou encore plus récemment son annonce prématurée du départ de Messi, qui ne semble pas avoir plu au PSG, n’ont pas rehaussé sa cote de popularité. Pas plus que les sifflets du Parc des Princes, samedi soir, et son absence parmi les meilleurs entraîneurs de Ligue 1 aux Trophées UNFP. Galtier était le septième entraîneur assis sur le banc du club depuis l’arrivée des Qataris en 2011."

Nordin a franchi un palier à Montpellier

06/06 13:19

Sans surprise, Arnaud Nordin aura attendu de quitter Sainté pour franchir un palier à Montpellier. Alors qu'il n'avait claqué que 14 pions (4 maximum par saison) en 126 matches de L1 sous le maillot vert, le numéro 7 du MHSC a marqué 9 buts cette saison en 36 matches joués dans l'élite. L'ancien attaquant stéphanois, qui fêtera ses 25 ans dans une dizaine de jours, est mis aujourd'hui à l'honneur dans Midi Libre.

"Une saison comme ce saut périlleux qui accompagne ses buts. Arnaud Nordin a rebondi sur le tremplin montpelliérain. Et assume sans en avoir l'air la succession de Gaëtan Laborde, même si leurs styles diffèrent entre le dribbleur parisien et le taureau landais. Mais comme tout l'ex-Bordelais, Nordin a coupé le cordon ombilical avec son club formateur. A un même âge (24 ans) où l'on n'a plus le temps d'attendre une chance durable qui ne vient pas.

Avec neuf buts et cinq passes décisives, des fautes provoquées à foison et des sensations communs avec ses potes Elye Wahi ou Faitout Maouassa, mais aussi Téji Savanier, Arnaud Nordin dessine une nouvelle force sur le côté droit. Et ravale les doutes d'une saison où il a épousé la courbe des résultats. Et surtout le jeu de transition préconisé par Michel Der Zakarian. Le tout avec le même sourire discret et état d'esprit bosseur que Gaëtan Laborde."

 

Un rythme de promu !

06/06 10:55

La victoire de vendredi a permis aux Verts de confirmer leur 3e place sur les matchs retour avec 35pts (10 vict 5 nuls 4 défaites - 37 buts pour, 26 contre) derrière Metz et Bordeaux, et devant Le Havre.

S’ils avaient connu la même réussite lors de la phase aller, les Verts auraient totalisé 70pts (hors retrait des 3pts), ce qui leur aurait permis de finir 3è, à la fameuse place du con.

Plus largement que donnerait ce total de points si on jette un coup d’œil dans le rétro ?

 

Si ce n'est pas le cas cette saison, 70pts permettent plus d’une fois sur deux de monter directement en Ligue 1 si on se fie aux 20 dernières années (en enlevant la saison 2020 tronquée pour cause de COVID) : ce total de points permettait de décrocher 4 fois la première place, 8 fois la deuxième place, 6 fois la troisième place et 2 fois la quatrième place, soit 12 fois sur 20 (60%) la montée directe. On notera qu'en 2004, les hommes d'Anto avaient été champions avec 73pts.

Bizarrerie cependant, depuis 5 ans, ces fameux 70pts ne suffisent plus. Est-ce une coïncidence ou une tendance de fond qui voudrait que le niveau des cadors de L2 augmente ?

Réponse en mai 2024.

La Ligue 2 était moins forte

06/06 08:15

Après 28 journées, le FC Sochaux était 2e avec 16 points d'avance sur l'ASSE. Mais les Lionceaux, qui ont perdu 9 de leurs 10 derniers matches, auront réussi l'exploit de finir derrière les Verts, qu'ils ont pourtant battus deux fois cette saison. Dans la dernière édition de L'Est Républicain, Valentin Henry commente l'effondrement de son équipe. Extraits.

"On avait tout ce qu’il fallait pour monter. La Ligue 2 était moins forte cette saison, notre équipe était plus forte et tout était beaucoup plus structuré autour de nous. Il y avait aussi plus de ferveur. Et puis il y a des matchs, comme à Saint-Étienne, où tu te dis que la saison est faite pour toi. Au final, tu finis de façon catastrophique et tu n’en sors pas grandi. Je suis lessivé. J’ai besoin de couper avec le foot après cette descente aux enfers."

Pantaloni évoque le cas d'Hamouma

06/06 07:46

S'il a bouclé la saison par une victoire contre l'OM, l'AC Ajaccio a terminé dans la charrette avec seulement 26 points et 23 buts marqués. Dans Corse-Matin, son entraîneur Olivier Pantaloni évoque le cas de Romain Hamouma (2 buts et 3 passes décisives en 19 matches) dont la saison aura encore été entravée par des blessures (successivement au genou, au mollet, aux ischios et au tendon rotulien).

"Plusieurs joueurs, d'un certain âge, qui ont été recrutés l'été dernier avaient des antécédents de blessure. Ce sont des paris qui ont été faits. Des paris manqués. Notre recrutement est indéniablement un échec. Mon plus grot regret de la saison, c'est que Romain Hamouma n'ait pas pu être plus souvent sur le terrain. Quand il était 100% à l'entraînement, il y avait une telle différence avec les autres... C'était frappant ! Quand il était associé à Youcef Belaïli, on faisait peur aux adversaires. Malheureusement, Romain Hamouma a été trop souvent blessé. Je suis aussi persuadé que Yohan Touzghar, s'il n'avait pas été blessé, aurait aussi beaucoup apporté. Mais il n'a pas joué de la saison."

Pour rappel, Laurent Batlles avait vainement essayé de recruter cet été son ancien attaquant troyen. On l'a échappé belle !

 

Rebsamen félicite Dupraz

06/06 07:17

S'il n'a pas réussi à sauver le DFCO, Pascal Dupraz aura quand même pris 1,78 points par match (16/9) alors qu'il en avait glané un seul (20/20) lors de son passage à l'ASSE. Dans la dernière édition du Bien Public, le maire de Dijon François Rebsamen félicite le Haut-Savoyard.

"C’était très bien ce qu’il a fait quand même, ce qui doit d’ailleurs nous interpeller. Je n’avais absolument rien contre Omar Daf , qui était par ailleurs un homme charmant. Je l’appelais “Placide”, les événements glissaient, tout glissait. On devait s’en sortir et personne ne faisait les efforts supplémentaires."

Aiki buteur contre l'Arabie Saoudite

05/06 21:51

Pour son entrée en lice au Tournoi international Maurice-Revello (anciennement Festival Espoirs de Toulon), l'équipe de France U18 s'est inclinée aux tirs au but ce lundi en fin d'après-midi à Aubagne à l'issue d'un 2-2 contre l'équipe U23 d'Arabie Saoudite.

Sur un caviar du Rémois Mamadou Diakhon, Ayman Aiki a ouvert le score dès la 8 minute de jeu. C'est son 3e pion claqué en sélection dans cette catégorie d'âge après ceux inscrits contre l'Estonie et contre l'Italie.

Remplacé à la 63e minute par le Havrais Mokran Bentoumi, l'attaquant stéphanois affrontera le Costa Rica (le jeudi 8 juin à Mallemort) avant de défier le Venezuela (le dimanche 11 juin 2023 à Aubagne). 

Batlles aime avoir la balle

05/06 20:12

Au classement de la possession du ballon, l'ASSE (55,66%) a fini la saison de L2 à la 2e place derrière Sochaux (56,09%) mais devant Le Havre (55,51%), Bordeaux (54,95%) et le Paris FC (53,46%).

On aura noté que l'Estac de Laurent Batlles a été promue dans l'élite il y a deux ans avec la plus forte possession jamais enregistrée par un club pro français depuis que la LFP la mesure : 63,48% !

Gourna, champion sans pion

05/06 13:27

Lucas Gourna, qui fêtera dans deux mois ses 20 ans, a joué hier sur le terrain de l'Austria de Vienne son 32e et dernier match de la saison sous le maillot du Red Bull Salzbourg, sacré champion d'Autriche il y a 15 jours.

S'il aura acquis une belle première expérience européenne (notamment contre le Milan AC, Chelsea et la Roma), l'ancien matru des Verts aura délivré une seule passe décisive (le 26 février contre Ried, bon dernier et relégué) et n'aura pas trouvé le chemin des filets.

Le natif de Villeneuve-Saint-Georges n'a claqué à ce jour qu'un seul pion en 97 matches professionnels, la saison dernière dans le Chaudron lors d'une défaite contre l'OM.

Honorat a un bon de sortie

05/06 12:13

Si Mahdi Camara poursuivra son aventure avec les Brestois, Franck Honorat va très probablement quitter le Finistère, comme l'atteste son interview parue aujourd'hui dans Le Télégramme. Extraits.

"L'été dernier, je devais partir en Allemagne. Il y avait eu des offres et à la fin, on avait refusé que je parte par peur des quatre équipes qui descendaient en L1. On était à la mi-août, je pense que le club n’avait pas les joueurs pour me remplacer. Ça m’avait fait mal à la tête car je m’étais projeté, je m’étais des films de partir. C’est un mal pour bien car cet épisode m’a forgé, clairement. Tout ne peut pas toujours être tout beau, tout rose, dans le football. Avoir rebondi après ce non-départ et être revenu en force pour la seconde partie de saison, sur le plan du caractère, je trouve que c’est positif. J’ai fait trois ans de qualité en Ligue 1, j’ai été constant, j’ai progressé, je suis monté en rythme.

Il y a eu une fin de cycle avec Der Zakarian, plus personne n’était motivé et on n’avait plus envie de se battre pour lui. Ça avait fait du bien à tout le monde, ça avait redonné ce petit coup d’énergie à toute l’équipe. Quant à Éric Roy, c’est une personne que j’ai connue il y a très longtemps, que j’apprécie. J’étais au centre de formation à Nice, il était directeur sportif du club, on avait de très bons contacts. Humainement, il a ce côté relationnel que j’apprécie énormément. Quand un entraîneur arrive et veut le bien, veut travailler et fait les choses en fonction du caractère des joueurs, alors ça donne envie de se battre pour lui.

Avec ce qu’il s’est passé l’année dernière, je ne me fais plus de faux espoirs. Je sais que je sors de trois bonnes saisons à Brest. J’ai réussi à garder le même niveau, à aider l’équipe dans un club qui joue le maintien, ce qui n’est pas facile. Je pense avoir des offres, on en discutera avec mes agents et avec le Stade Brestois pour trouver la meilleure solution. Normalement j'ai un bon de sortie.

Mon profil est très recherché, c'est sûr. Je permets à l’équipe de s’étirer. Il y a de moins en moins de joueurs comme moi, ou alors ils sont dans des clubs plus huppés. Le fait de multiplier les appels en profondeur va faire que les défenseurs vont me suivre, ce qui permet aux milieux d’avoir plus d’espaces pour jouer. La Coupe d'Europe, tout joueur en rêve. Ce sera à moi de voir si j’ai les offres, si ce n’est pas trop haut pour moi d’aller dans un club qui joue l’Europe.

Partir pour me perdre, ça ne sert à rien. Partir dans un club du même calibre que Brest, ça ne sert à rien. Pourquoi me perturber la vie pour aller dans un club où je sais que ça sera vraiment difficile ? Je suis bien ici. J’ai ma femme, ma maison, j’attends un enfant. Plein de choses vont rentrer en compte. Si une offre comme celle de Mönchengladbach d’il y a un an n’arrivait pas cet été, ce serait une déception."

Bafé durer le plaisir ?

05/06 10:29

Ayant décroché mardi son second titre de champion de Turquie, Bafé Gomis fêtera ses 38 ans le 6 août mais ne compte pas raccrocher les crampons. Arrivé en fin de contrat et ayant vu son temps de jeu nettement se réduire (23 matchs, mais seulement 7 titularisations en championnat, mais 8 pions tout de même), il envisage de continuer comme il l'a expliqué à la Pravda : "je me sens bien. Quand on regarde le ratio buts-temps de jeu, on voit que je suis encore en forme. On verra. S'il y a un bon projet qui se présente, on étudiera ça avec mes agents. Et on trouvera la bonne solution, après réflexion."

Bodmer a Le Monde à ses pieds

05/06 06:59

Pressenti l'automne 2021 pour devenir directeur sportif des Verts mais exerçant finalement depuis un an cette fonction au HAC (champion de L2 avec 22 points de plus que l'ASSE malgré un budget 2 fois moins important que celui de Sainté), l'ancien milieu de terrain stéphanois Mathieu Bodmer a été mis à l'honneur avant-hier dans Le Monde. Extraits.

"Le Havre va retrouver l’élite pour la première fois depuis 2009. Un succès que le club doit en grande partie à cet ancien espoir du ballon rond tricolore, qui a raccroché les crampons en 2020 (...) "Jean-Michel Roussier et Mathieu Bodmer avaient failli aller à Saint-Etienne avec un investisseur, donc on pensait qu’ils arriveraient au Havre avec un billet sur la table pour leur projet. Mais il n’y a pas eu de nouveaux investisseurs. Bodmer a dû tout faire très vite et sans avoir de grands moyens", souligne Benoît Donckele, journaliste pour le quotidien régional Paris-Normandie, qui suit l’actualité du club depuis plus de vingt ans.

Ce qui a évolué depuis ses débuts comme joueur, c’est son rapport au résultat. "Quand je l’ai recruté à Lille en 2003, c’était complètement secondaire pour lui de gagner un match. Il s’en moquait totalement", se remémore Claude Puel, l’entraîneur qui connaît le mieux Mathieu Bodmer pour l’avoir dirigé pendant neuf saisons. "C’était un esthète du jeu. Son expression footballistique, c’était de se faire plaisir, de tenter des gestes techniques", explique le technicien au sujet de celui qui était à la fois milieu défensif, offensif et défenseur central.

Petit à petit, le Normand acquiert la culture de la gagne. "Il a vraiment changé et est devenu plus compétiteur. Je me suis même servi de lui dans des causeries à la mi-temps de matchs où on passait à travers. Je pouvais le titiller parce que je savais qu’il avait du caractère et qu’il allait se rebiffer pour amener toute l’équipe derrière lui", se souvient Claude Puel. Cette âme de leader, Mathieu Bodmer comprend rapidement qu’il souhaite la transposer dans un rôle de dirigeant.

"Il respire le football  et c'est un immense bosseur. Ça défie l’entendement. On lui dit souvent de se ménager" insiste Laurent Jaoui, un des responsables éditoriaux de 21 Production, prestataire de Prime Video. Depuis la reprise de la saison, il a analysé des dizaines de matchs et a avalé des kilomètres chaque semaine, entre ses déplacements à Paris pour voir son épouse et ses enfants, au Havre pour remplir ses fonctions de directeur sportif, et sur toutes les pelouses de Ligue 1 pour son rôle de consultant.

Mathieu Bodmer va devoir dire adieu aux plateaux de télévision, où il livrait depuis maintenant trois saisons ses analyses pointues sur le football français. Car le Normand de 40 ans est un homme de parole. Or, à son arrivée au poste de directeur sportif du Havre Athletic Club (HAC), à l’été 2022, il avait promis à sa direction que, en cas de montée de la formation en Ligue 1, il quitterait son costume de consultant pour se focaliser entièrement sur sa nouvelle fonction."

Larsonneur, notre sauveur (3)

05/06 06:39

Gautier Larsonneur est le gardien qui a affectué le plus de sauvetages cette saison en L2 : 127 (60 pour le VAFC, 67 pour l'ASSE). Il devance le Grenoblois Brice Maubleu (126) et le Sochalien Maxence Prévot (120).

Les U16 n'ont pas fait de cadeau aux Sanpriods

04/06 22:07


Le piston Maysson Méité

Les U16 de Kevin De Jesus se déplaçaient cet après-midi à Saint-Priest pour affronter une équipe classée à la 2ème place, et qui, à la faveur d'un faux pas du vilain leader en déplacement chez le voisin du FC Lyon, pouvait prendre la tête de la poule et conserver ainsi la place du club en U17 Nationaux la saison prochaine. Mais les Verts, alliant éthique et performance, ont joué loyalement le jeu jusqu'au bout et se sont imposés sur le score de 4 à 3.

Malgré une maîtrise du match, les Verts n'arrivaient pas à conclure. Il fallait un corner tiré par Valentin Depalle pour voir Rayan Boukadida, le spécialiste, ouvrir le score de la tête. (ASP - ASSE : 0-1, 36ème).
Deux minutes plus tard, à la suite d'une belle action en jeu combiné, Moussa Sissoko concluait, du plat du pied, par une belle frappe placée. (ASP - ASSE : 0-2, 38ème). C'était le score au repos. 
Les Sanpriods réduisaient l'écart vingt minutes après la reprise.  (ASP-ASSE : 1-2, 65ème). Mais les Verts reprenaient le large dix minutes plus tard par Nadir El Jamali qui reprenait sans contrôle, du plat du pied, un centre de Quentin Prud'homme. (ASP - ASSE : 1-3, 75ème).
Dans la foulée, Luan Gadegbeku, entré à la mi-temps, reprenait de la tête un nouveau centre de Quentin Prud'homme. (ASP - ASSE : 1-4, 77ème). 
Saint-Priest réduisait l'écart, à deux reprises, en toute fin de match, aux 88ème et 90ème minutes.  (ASP - ASSE : 3-4, 90ème). 

L'AS Saint-Priest ne termine donc pas à la première place mais va jouer un match de barrages contre les seconds de l'autre poule, à savoir DOMTAC en vue de l'accession en U17 Nationaux. Ce match de barrage se jouera le 18 juin à Thiers.

La composition : Houngbo-Civier - Ben Rahem, Boukadida, Dodote - Depalle, Tatuszka, Sissoko (Gadegbeku, 45ème), El Jamali - Prud'homme, Méité - Fajr

La réaction de Kevin De Jesus"Le match a été agréable et prolifique. La saison se clôture de la meilleure des façons. C'était un match important pour l'AS Saint-Priest dans le but de conserver sa place en U17 Nationaux. Nous avons fait une bonne première mi-temps avec la maîtrise du ballon, mais, malgré quelques situations, nous avons eu du mal à conclure. Le match s'est débridé avant le repos avec deux réalisations de notre part.  Nous avons aggravé le score après le repos, mais un relâchement en toute fin de rencontre a permis à Saint-Priest de réduire l'écart. Il nous reste maintenant le tournoi de Maclas à partir de vendredi, et ensuite, les jeunes seront en vacances."

Champion Bafé !

04/06 21:05

Sacré il y 5 jours champion de Turquie avec Galatasaray 5 ans après avoir remporté ce titre avec le même club, Bafé Gomis a fait ce soir sa 86e et dernière apparition sous le maillot rouge sombre et jaune orangé lors d'une victoire (3-0) contre Fenerbahce. S'il n'aura été titularisé que 10 fois toutes compétitions confondues en 28 matches disputés cette saison (Mauro Icardi a été bien plus souvent aligné à son poste), l'ancien attaquant stéphanois aura quand même claqué 10 pions.

Comme l'a rappelé ce soir le compte twitter Stats Foot, celui qui fêtera le 6 août ses 38 ans est le quatrième meilleur buteur français de l'histoire toutes compétitions confondues en carrière professionnelle (358 buts). Seuls Karim Benzema (457) Thierry Henry (411) et Roger Courtois (364) ont davantage fait trembler les filets, un certain Michel Platini (354) complétant ce top 5. Reste à savoir maintenant quelle suite va donner à sa carrière le natif de La Seyne-sur-Mer...

Claude Robin mis à pied le matin de son dernier match !

04/06 16:28

Comme son homologue stéphanoise, la réserve troyenne a bouclé hier sa saison de N3 par une victoire et une 3e place. Ancien coach de la réserve de l'ASSE (de 2005 à 2007), Claude Robin aurait dû s'asseoir une dernière fois sur le banc de l'Estac mais il a été mis à pied quelques heures avant cette rencontre à moins d'un mois de la fin de son contrat pour avoir donné une interview à L'Est-Eclair dont voici quelques extraits.

"J'ai rencontré le directeur sportif François Vitali, il n'osait pas me dire que je n'étais pas prolongé. Mais je ne m'attendais à rien et de toute façon j'aurais refusé. Le deal qu'on m'avait proposé lorsque Bruno Irles a été démis de ses fonctions, c'était de continuer avec Patrick Kisnorbo et son staff ou de prendre la réserve. Mon choix a été vite fait. C'était impossible de travailler avec Kisnorbo et son staff. Je ne suis pas à l'aise avec la langue anglaise et ça me permettait aussi de marquer ma solidarité avec Bruno Irles. Adjoint, c'est un rôle que je n'avais jamais fait, je l'ai fait parce que c'était Troyes.

J'ai découvert le rôle d'adjoint, j'ai découvert que ce n'était pas fait pour moi. Mais malgré tout je me suis adapté. Je faisais le tampon, surtout avec les joueurs. L'homme Bruno Irles, je ne l'ai jamais vraiment connu, parce qu'il était introverti, il avait une carapace, mais c'est un bon mec. Il n'était pas parfait, mais c'est quelqu'un de très bien éduqué, très intelligent, très au-dessus de la moyenne. Si j'avais eu plus de temps, j'aurais pu mieux l'aider. J'ai eu un peu de scrupules quand il s'est fait virer. Il fallait un peu de temps mais ça venait, je suis sûr qu'avec lui on ne descendait pas en L2.

Ce qui s'est passé, c'est que les joueurs ont voulu sa tête. Bruno a mis de l'eau dans son vin, il a rencontré les joueurs et il s'est adapté. Les joueurs s'en sont aperçus, c'était un peux mieux. Quand tu gagnes, les joueurs te suivent, ça aurait pu s'améliorer. Seulement les dirigeants se sont engouffrés dans la brèche. Son successeur a pris 9 points en 22 matches, et ça, ce n'est pas possible. Si j'avais pris l'équipe, on ne m'aurait pas laissé en place aussi longtemps sans résultat. Il a de la chance, et tant mieux pour lui, d'être aussi bien protégé. Jamais on ne remet en cause sa méthode, sa tactique. En 22 matches, c'est énorme ! Il n'y a que là que tu vois ça. C'est un beau gâchis quand même.

Pour être franc, humblement, j'avais pensé que le club tenterait quelque chose et que peut-être là, on aurait fait appel à moi. Parce que je connais les joueurs. Ils ne l'ont pas fait, ça veut dire qu'ils n'ont pas une confiance totale en moi, qu'ils ont suivi leur logique. Je pense sincèrement que les choses pouvaient être rattrapées. Ils auraient pu penser à moi pour sauver ce qui pouvait être sauvable. Peut-être ai-je l'étiquette de quelqu'un de trop gentil ? Comme l'a dit Morgan Freeman, "ne sous-estimez jamais les gens gentils, ils ne sont pas faibles, ils sont simplement bien éduqués." Je me reconnais là-dedans.

Quand j'ai entendu le coach dire que la préparation physique estivale n'avait pas été bien faite, j'ai bondi ! Il faut se souvenir que Bruno Irles est parti avec 10 joueurs, plus les jeunes, faire la prépa l'été dernier. Il a demandé des joueurs, il ne les a jamais eus. Patrick Kisnorbo a eu bien plus de temps pour faire une préparation. Il a eu un mois ! En fait je suis arrivé à l'Estac et je pars d'un club dont je ne sais pas qui il est, comment il fonctionne. Quand j'ai été directeur du centre de formation ici, j'ai gardé mon équipe de formaters pendant des années. Ici, ça change toutes les 5 minutes...

Quand j'étais directeur du centre, les jeunes jouaint comme l'équipe première. C'était ma fierté. Sauf qu'en ce moment, c'est l'équipe première qui ne joue pas selon la méthodologie comme essaient de faire les jeunes. Ici, on te dit "on ne peut pas le faire parce qu'on n'a pas les joueurs pour l'appliquer." OK, vous n'avez pas les joueurs. Mais on peut très bien se maintenir et faire venir des joueurs qui correspondent. Vraiment, je ne comprends pas tout... Si on me propose ailleurs un projet qui me correspond, pourquoi pas continuer d'entraîner ? J'ai des références. Avec la N3 j'ai pris du plaisir et j'ai envie de me passionner à nouveau."

 

Rocheteau content pour Galtier

04/06 14:48

Dominique Rocheteau s'est confié hier sur le site du QSG, qui a dépassé l'ASSE au nombre de titres de champions de France.

"Les records sont faits pour être battus, il ne faut rien banaliser. Ce n’est jamais évident de remporter un tel titre. Cette année, des équipes comme Lens se sont accrochées quasiment jusqu’au bout. Et donc, si Paris est champion, c’est qu’il le mérite. On a tendance à oublier sa première partie de saison qui a été franchement magnifique. La Coupe du Monde a changé la donne.

Pour en avoir disputé trois, je peux confirmer que l’après-mondial n’est jamais simple pour un joueur. Je ne veux présager de rien mais je pense qu’il y en aura encore plein d’autres. C’est un beau titre, comme tous les autres. Et je suis aussi content pour Christophe Galtier. J’ai travaillé neuf ans avec lui à Saint-Étienne. Je sais qui il est. C’est son deuxième titre de champion de France et ça ne doit rien au hasard."

Sifflé par une partie du Parc des Princes hier lors des célébrations du titre, Galette appréciera ce soutien de l'Ange Vert....

Anto revient sur sa dernière saison verte

04/06 14:22

Sur Activ Radio, l'entraîneur strasbourgeois Frédéric Antonetti est revenu sur sa dernière saison verte ponctuée d'une montée et d'un départ...

"Beaucoup de gars étaient partis, il a fallu purger un peu l’effectif. On était interdit de recruter à ce moment-là. On a pris deux joueurs prêtés : Nicolas Marin par Auxerre et un joueur libre de contrat : Ilunga. Puis on a pris trois chômeurs. Le tournant de la saison, c'est le match à Clermont. On gagne 3-0 là-bas et je pense que c’est un déclic. J’ai regretté qu'Alain Bompard parte. C’est lui qui m’avait fait venir et j’avais de bonnes relations avec lui et son fils Alexandre. Les nouveaux actionnaires ont promis monts et merveilles. En janvier, pour le mercato je n’ai rien vu. On s’est débrouillés tous seuls. Concernant la valeur qu’ils ont ramenée : zéro, rien du tout, que des difficultés.

L'extraodinaire reprise de volée de Damien Bridonneau ? C'’est le public qui a marqué le but. J'ai vécu certainement l'une des mes plus belles années.  Chaque fois que je croise un joueur de cette équipe-là, on se dit "c’est une des plus belles années de notre carrière." Les nouveaux dirigeants voulaient changer d’entraineur. "On arrive, merci pour le travail que vous avez fait, on veut mettre nos hommes" ça je le comprends... Mais pas de la façon dont ils l’ont fait ! Ils ont communiqué à leur façon mais ce ne sont que des mensonges. Ils ont trouvé l’excuse de dire on ne propose pas à Vilanova mais Antonetti refuse... Ce n’est que des bêtises, des mensonges !

 

Plein comme un œuf et bruyant comme une bête folle

04/06 13:37

La Voix du Nord revient sur la magnifique ambiance du Chaudron lors du dernier match de la saison.

"Comme prévu, Geoffroy-Guichard, plein comme un œuf et bruyant comme une bête folle, a rugi dans tous les sens. Dans un tel vacarme, que la plupart des Valenciennois n’avaient encore jamais connu, il fallait du cran pour ne pas céder à la pression. Alors, vu le contexte, on s’est plus d’une fois félicité des points pris au Havre et contre Grenoble pour ne pas avoir à mettre les pieds dans cet enfer avec la corde au cou.

Les Valenciennois auront même le droit d’y revenir la saison prochaine puisque c’est dans le cadre prestigieux du Chaudron stéphanois que le maintien a été acquis. Malgré cette défaite, VA rempile pour une nouvelle saison en Ligue 2 et l’histoire se termine bien. Pour cette dernière, entamée et conclue par les ovations monstres réservées à Mathieu Debuchy et Jérémie Janot, les Valenciennois auront tremblé."

Les U15 haut la main contre les vilains

04/06 10:12


Nathan Mouton, auteur du 3ème but stéphanois

C'était hier, sur le stade Aimé jacquet de l'Etrat, le dernier match du championnat U15 Elite. Certes ce derby n'allait pas remettre en cause le classement, les voisins étant déjà assurés de la première place, il s'agissait tout simplement d'une question de suprématie régionale. Les deux coachs ne s'y étaient pas trompés, Jean-Philippe Primard et Cyril Dolce alignant en effet leur effectif au complet. Les Verts avaient peut-être encore en travers de la gorge les circonstances de la défaite du match aller, le 26 février dernier (1-0 sur l'exécution d'un coup franc sujette à polémique). Toujours est-il que notre JPP a su trouver les ingrédients nécessaires pour les motiver et on a pu constater, à l'issue d'un match remporté de haute volée (4-1) que les scenarii échafaudés par nos voisins ont volé en éclats face au laminoir stéphanois. Certes les plus grincheux diront que trois des quatre buts verts ont été inscrits sur coup de pied arrêté, mais ce serait, d'une part, nier que cet exercice est désormais fondamental dans le football et, d'autre part, oublier que les Lyonnais ont été sauvés par leur poteau et ont repoussé in-extremis sur leur ligne un ballon qui prenait le chemin des filets. Ce qui, somme toute, donne un résultat que nul n'osera contester. 

Les Verts étaient les plus rapides en action et ouvraient rapidement la marque sur coup-franc : Brandon Nativoha, de la droite à 25 mètres des buts, plaçait une frappe du gauche à mi-hauteur, au ras du premier poteau, sur laquelle le gardien ne pouvait que constater les dégâts. (ASSE-OL : 1-0, 9ème).
Cinq minutes plus tard, sur une action venue du côté gauche, suivie d'un renversement dans la surface, un Lyonnais, un peu abandonné par la défense stéphanoise, pouvait placer une reprise de volée excentrée, au sol, qui ramenait le score à la parité. (ASSE-OL : 1-1, 14ème).
Mais les Verts ne s'en laisaient pas conter et réagissaient immédiatement : sur un coup-franc rentrant de Noah Moulin, Djylian N'Guessan devançait la sortie du gardien pour marquer de la tête. (ASSE-OL : 2-1, 17ème).
Peu avant le repos, ce même Noah Moulin frappait un corner au 2ème poteau et Nathan Mouton surgissait pour placer une superbe tête dans la lucarne opposée. (ASSE-OL : 3-1, 36ème). C'était le score à la mi-temps. 
Après un début de seconde période équilibré, les Verts subissaient un peu le jeu mais trouvaient les ressources pour placer des contres. Sur l'un d'eux, Brandon Nativoha, côté gauche, faisait un crochet intérieur et enroulait une frappe pied droit, au sol, qui trouvait le poteau. Plus tard, Djylian N'Guessan, héritait d'un ballon en profondeur, côté gauche. Il dribblait le gardien, et, excentré, plaçait une frappe au sol qui était repoussée sur la ligne de but par un défenseur revenu du diable vauvert. N'ayant pas mis ce 4ème but, les Verts restaient toujours à portée de leur adversaire, mais ils restaient solides jusqu'au bout et trouvaient en fin de match la récompense de leur générosité sur une belle attaque placée. Jules Patry, côté droit, rentrait sur l'intérieur, décalait Sonny Yvars, côté gauche, qui lui aussi, rentrait intérieur, dribblait et glissait le ballon au fond des filets, du bout du pied en devançant la sortie du gardien adverse. (ASSE-OL : 4-1, 79ème). 

La composition : Colombet - Cros (Lengi, 54ème), Mical, N.Mouton, Teillol - Eymard, N.Moulin (Patry, 54ème), Poyet (Chakroun, 67ème) - Yvars (Poyet, 80ème), N'Guessan, Nativoha. 

Le onze lyonnais : Barreau - Alioui (Buka Lekila, 61ème), Otobo, Doganay, Garcia - Bouabdellah, Ben Baibeche, Moulot - Ahtaf (Domingos, 61ème), Soumah, Metral (Kabuya, 78ème).
Ces joueurs ne pourront affirmer, dans quelques années, qu'ils n'ont jamais perdu un derby

La réaction de Jean-Philippe Primard"Ce résultat fait plaisir d'autant plus que nous avons fait un bon match. Nous avons été solides défensivement. La maîtrise était certes un peu plus lyonnaise, mais on n'était vraiment pas loin de l'équilibre. Nous menons 3-1 à la mi-temps en ayant montré du réalisme et de l'efficacité sur trois coups de pied arrêtés, mais même si nos adversaires étaient dangereux, ils ne sont pas créés de grosses occasions. La deuxième mi-temps a été équilibrée mais nous avons eu un quart d'heure de flottement où nous avons peut-être un peu trop reculé. Nous avons cependant placé des contres qui auraient pu faire mouche et nous parachevons notre succès en fin de match. Au final, je pense que la victoire est logique et c'est une bonne clôture de la saison. Le match a été engagé, c'est normal, mais disputé dans un très bon état d'esprit. "   

Keyta à Qarabag

04/06 08:56

Hamidou Keyta (28 ans), qui avait marqué 1 but (contre Croix en Coupe de France) en 6 matches joués sous le maillot vert lors de l'hiver 2017, s'est engagé hier pour trois ans avec Qarabag, ex-club d'Ibrahima Wadji sacré pour la 10e fois de son histoire champion d'Azerbaïdjan. Le natif de Montivilliers (Seine-Maritime) évoluait déjà depuis 18 mois dans ce pays où il défendait les couleurs de Zira. Cetta saison, il a claqué 8 pions et délivré 11 passes décisives.

Un véritable soulagement pour Clément

04/06 07:50

Alors qu'il était relégable à la mi-temps de son dernier match de la saison disputé hier à Bourges, l'Andrézieux-Bouthéon FC s'est maintenu en N2 grâce à ses deux buts victorieux inscrits après la pause. "Je suis satisfait de l'état d'esprit montré par les garçons et ce maintien est un véritable soulagement" savoure son entraîneur Jérémy Clément dans Le Progrès.

Ghezali buteur et promu !

04/06 07:31

Lors du barrage retour d'accession en L1 roumaine, Lamine "Messi" Ghezali dixit Gazeta Sporturilor a marqué hier son 13e et dernier but de la saison en 30 matches officiels joués avec le Dinamo Bucarest. S'il s'est incliné 4-2 sur le terrain d'Arges, l'ancien attaquant stéphanois est promu grâce à son écrasante victoire 6-1 du match aller. Un succès dont il avait été le principal artisan (2 buts et 2 passes décisives).

 

 

Les Verts retrouveront Auxerre

03/06 23:05

Nantes ayant battu Angers 1-0 à la Beaujoire malgré l'entrée en jeu de l'ancien Canari Loïs Diony, l'AJ Auxerre, logoquement battue à domicile par Lens (1-3), retrouvera la saison prochaine les Verts, qu'ils avaient envoyés en L2 il y a un an au terme d'un barrage de funeste mémoire...

Cette dernière journée de L1 a été marquée par une Schadenfreude (les vilains battus, à Nice, ne seront pas européens), par la piteuse défaite à domicile du QSG de Christophe Galtier et par le 9e pion claqué cette saison par Arnaud Nordin pour Montpellier, qui a renversé Reims en Champagne.

La réserve finit en fanfare chez les Savoyards

03/06 22:53

Déjà assurée de finir 3e au coup d'envoi, la réserve a bouclé ce soir son championnat de N3 par une victoire (4-2 à Aix-les-Bains) la 5e consécutive et la 14e de la saison. Sur leurs 3 derniers matches, les Verts auront claqué pas moins de 16 pions ! On espère qu'ils en ont gardé quelques uns pour l'an prochain contre les vilains, relégués en N3 suite à leur défaite à domicile contre Fréjus.

Sur un centre de Darling Bladi, les Verts ont ouvert le score sur un tir d'Antoine Gauthier dévié par un Aixois dans ses popres filets à la 12e minute de jeu. Abdoulaye Sidibé a inscrit le but du break à la 20e grâce à une passe décisive de Karim Cissé, qui a alourdi le score à la 42e. Si les locaux l'ont réduit le score avant la pause, Mathys Saban l'a aggravé à la 84e. Les Savoyards, déjà relégués, ont inscrit dans la foulée le dernier but de cette rencontre.

La compo :  Ouennas (Cenatiempo, 83') - Makhloufi (Tenniche, 83’), Maïga, Ah.Sidibé, Bladi - Sahraoui (J.Mouton 54’), Gauthier, N'Joya (N'Gongolo, 83')- Cissé (Mayilla, 70') - Saban, Ab.Sidibé.

La réaction de Razik Nedder :

"Je ne suis pas un partisan des fins de saison, où l’on est moins impliqué. On aura joué à fond jusqu’au dernier match sans rien laisser. Je pense qu’en tant que formateur il est important d’inculquer ça à nos jeunes, ce plaisir de jouer au foot, de battre son adversaire en championnat, en finale au stade de France ou dans un cinq contre cinq en bas de chez toi…Cette passion, on doit la garder et l’animer.

Aujourd’hui; on mène rapidement 3-0 sur de belles actions. On a fait preuve de maîtrise technique, on a été dur à rattraper pour nos adversaires. J’ai trouvé la seconde mi-temps de bonne facture, dans la maîtrise mais nous étions moins tranchants dans le déséquilibre. On est fier de finir la saison sur une série de 7 matchs sans défaite. Ce n’est pas anodin. On a mis les ingrédients pour.

On voit que de beaux centres de formations vont tomber en Régional, Nice, Bordeaux, Amiens, Paris FC et Brest. Cette réforme est un réel piège pour les réserves pros. L’an prochain cela va encore se resserrer avec un niveau qui va augmenter en N3. Plus que trois réserves pro en N2, Guingamp, Angers Auxerre. Cela montre la difficulté de ces championnats amateurs. Pour les équipes réserves qui jouent jeunes comme nous, il faut arrêter avec les "nous à notre époque". Les temps et le football amateur ont changé, on a moins d’équipes et plus de joueurs passés par des centres de formation.

On est satisfait de cette saison avec des garçons qui ont passé un cap dans le jeu et c’est le plus important.. Je tiens à remercier les membres de mon staff avec qui je me régale au quotidien, pour leurs compétences. Cela nous permet de performer. Remercier également tous les différents interlocuteurs des sites suiveurs du club pour leur collaboration et leur bienveillance dans le suivi de notre équipe réserve. On ne sait jamais de quoi l’avenir sera fait, mais dans une saison éprouvante, j’ai pris beaucoup de plaisir pour ma 12e année en vert. Bonne vacances à tous !"

Titi n'est plus Parisien

03/06 21:00

Le Paris FC, qui a fini juste devant Saint-Etienne cette saison de L2 avec Yvann Maçon (encore sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2025), a officialisé aujourd'hui le départ de Thierry Laurey et annoncé le nom de celui qui succédera à l'ancien joueur et recruteur stéphanois : Stéphane Gilli.  Ce dernier connaît très bien Laurent Batlles pour l'avoir entraîné au GF38 quand il était l'adjoint de Mécha Bazdarevic.

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