Une histoire d'agressivité et d'efficacité
27/09 17:09
En conférence de presse, l'entraîneur nantais Antoine Kombouaré a évoqué le match qui opposera ses Canaris aux Verts ce dimanche après-midi à la Beaujoire.
"Cette frustration après ce penalty égalisateur des Angevins a fait sortir mes joueurs de leur match. On a perdu le fil en deuxième mi-temps, sans être déterminés à 100 %. Quelque chose s'est cassé après le but. On a beaucoup travaillé cette semaine sur la frustration, il faut essayer de l'enlever pour rester à fond jusqu'au bout. On a discuté avec deux-trois joueurs, pour bousculer un peu le groupe. J'espère qu'on a compris la leçon.
Les discours, c'est une chose mais c'est dans le travail, sur le terrain que ça se passe. J'ai beaucoup arbitré cette semaine. On a mis les joueurs en situation. J'ai vu des attitudes, des réactions dans le travail. L'entraînement, c'est le laboratoire : on met en place plein de choses mais il faut que ça se concrétise dimanche face à Saint-Etienne.
Saint-Etienne va être revanchard après son match à Nice. On s'attend à ce que ce soit une autre équipe. À une équipe qui a été touchée psychologiquement mais dans la semaine, nous, on a beaucoup travaillé sur le duel, l'agressivité à laquelle on s'attend à ce qu'ils mettent. Eux aussi ont dû faire un gros travail sur la confiance pour retrouver de la solidité.
Eux, ils ont leurs soucis mais j'ai les miens aussi, chacun ses problèmes. On a le sentiment d'avoir fait deux bons derniers matches (1-2 contre Reims et 1-1 à Angers), en étant meilleurs que notre adversaire direct, mais on en sort qu'avec 1 point. La leçon, c'est que peu importe comment tu joues, le très haut niveau se résume à ton efficacité."
Micka, dernier des mohicans
27/09 16:56
A 48 heures d’un des vrais grands classiques du championnat, un coup d’œil dans le rétro témoigne des tourments traversés par Sainté depuis deux ans.
Chacun se souvient de la dernière visite des Verts à la Beaujoire. Avec un but de renard des surfaces, son dernier en Vert, Romain Hamouma avait égalisé en mai 2022, décrochant ainsi les barrages et un sursis finalement inutile.
Ce soir-là, du groupe convoqué par Dupraz, seuls deux Verts sont encore présents aujourd’hui : Yvann Maçon (remplaçant) et Micka Nadé (titulaire).
En face, au-delà de l’image d’instabilité qui colle au club de Kita, ils sont deux fois plus nombreux à avoir survécu avec potentiellement : Coco, Castelletto, Lafont et Pallois.
Au-delà, absents pour blessures, Nantes comptait également dans son effectif Moses Simon et Chirivella. A Sainté, Moueffek faisait également partie du groupe, mais soignait une énième blessure.
Petit clin d’œil, entré à la 85è minute ce soir-là, un certain Dennis Appiah sera le seul à pouvoir dire qu'il a disputé les deux rencontres sous deux maillots différents.
Ca fera moins de vilain
27/09 13:56
En conférence de presse, le coach nantais Antoine Kombouaré a annoncé que Tino Kadewere et Jean Kevin Duverne s'étaient blessés cette semaine et seraient indisponibles dimanche face à Sainté (17h).
Titulaire 4 fois sur 5 matchs cette saison Kadewere n'avait pas encore marqué, mais le vilain souvenir des deux doublés inscrits face à nous en 2020 et 2021 ne peut que nous rendre son absence agréable.
Quant au défenseur Duverne, il avait été également titularisé 4 fois par Kombouaré depuis le début de saison.
Nantes récupère en revanche Coco, Mollet et Ganago, tous absents le week-end dernier à Angers (1-1).
Pénurie de latéraux
27/09 13:52
En conférence de presse, Olivier Dall'Oglio a confirmé la blessure de Pierre Cornud lors de la claque à Nice.
"Pierre est touché à l'ischio. Ca prendra plusieurs semaines" s'est contenté d'annoncer ODO. Avec le forfait d'Yvann Maçon, blessé au moins jusqu'à novembre-décembre, il ne reste plus que 2 latéraux expérimentés que sont Dennis Appiah et Léo Pétrot, que la direction a bien fait de ne pas vendre au mois de septembre. Pour autant, le club n'envisage pas de recruter à ces postes selon ODO comme le rapporte France Bleu :
"Le recrutement d'un joker n'est pas la question du jour, nous avons un groupe et nous travaillons avec. Il s'agit d'une décision prise au niveau du club, cela a été décidé comme ça. Je n'ai pas non plus toutes les cordes. La décision a été prise de ne pas recruter et nous devons parvenir à trouver des solutions. Nous allons en trouver, il n'y a pas de problème. Nous allons trouver des solutions."
On rajoute qu'Ibrahima Wadji, Thomas Monconduit et Anthony Briançon sont toujours out. Augustine Boakye, absent de dernière minute à Nice malgré son retour à l'entraînement la semaine dernière, a effectué "une bonne semaine" selon ODO. Suffisant pour le voir à la Beaujoire ?
Kastendeuch président ? (2)
27/09 12:57
Dans la dernière édition de L'Est Républicain, l'ancien défenseur stéphanois Sylvain Kastendeuch explique pourquoi il brigue la présidence de la Ligue de Football Grand-Est.
"J’ai 61 ans, j’ai pas mal bourlingué. Aujourd’hui, je veux rendre ce que le football professionnel m’a apporté. La LGEF est la 4e Ligue de France en nombre de licenciés avec toutes les responsabilités qui s’y attachent. Je pense que mon parcours peut aider. J’ai été capitaine dans toutes les équipes dans lesquelles j’ai joué, j’ai été élu local, je connais bien les collectivités et le monde politique, mais aussi le fonctionnement des entreprises puisque j’ai codirigé l’UNFP qui, si elle est un syndicat, compte 60 salariés et a un budget de 10 à 11 millions d’euros. Certains se demandent quelle peut être ma plus-value ? J’ai ces vécus-là, je pense que c’est un atout.
Non, ce n’est pas un objectif. Je pense qu’il y aura assez à faire dans cette Ligue, avec des dossiers en attente. Le niveau national, j’y ai longtemps baigné. Aujourd’hui, mon aspiration, elle est vraiment dans cette grande région. C’est un territoire auquel je suis très attaché puisque j’ai commencé le foot au FC Mackwiller, en Alsace Bossue, avant de faire l’essentiel de ma carrière au FC Metz. Depuis le milieu des années 1980, je suis également ambassadeur du District mosellan pour le challenge du fair-play et l’opération Carton Bleu. C’est comme un retour aux sources, pour moi.
Les valeurs que je mets en avant ? Toutes les valeurs attachées au sport. La première, c’est l’unité, mais aussi la proximité et l’exemplarité. C’est cet axe-là que je veux développer, les dimensions sociales et sociétales, car le football a besoin de redorer son image et de faire en sorte que tous les pratiquants tendent vers les bons comportements. Les questions de la lutte contre les violences, contre les discriminations mais aussi pour favoriser la mixité, la transition écologique et l’insertion, voilà les ambitions portées par la FFF. Je veux que la LGEF en soit le meilleur partenaire.
Ma notoriété peut servir à faire en sorte que les dossiers avancent un peu plus vite pour les clubs, notamment dans leurs rapports avec les mairies, les départements ou la Région. Le fait que les politiques me connaissent, c’est un avantage. Et je pense avoir prouvé que j’avais le sport d’équipe dans le sang, et que dans mon rôle de capitaine, j’avais le sens du collectif et de l’intérêt général. La plus grande fierté de ma carrière, ce ne sont pas les sélections en Bleu ou la Coupe de France avec le FC Metz, c’est de ne jamais avoir pris de carton rouge. Quand je parle d’exemplarité, je crois avoir une certaine légitimité à incarner ces valeurs."
Il va y avoir du vert dans les rues de Nantes
27/09 07:39
Entraîneur des Nantaises, qui ont gagné au Havre lors de la première journée avant d'accueillir demain des Vertes victorieuses à Reims, Nicolas Chabot s'est confié à Ouest-France. Extraits.
"Nantes - Saint-Étienne, c’est une affiche qui est historique chez les garçons, mais qui n’a pas encore eu lieu chez les filles. L’histoire est à créer par rapport à cette affiche au niveau féminin, mais sur le papier, elle est belle. D’autant que l’équipe masculine jouera le même adversaire 24 heures plus tard à la Beaujoire… Il va y avoir du vert dans les rues de Nantes (rires). Si on pouvait faire le doublé, ce serait bien. Partager quelque chose avec les garçons le même week-end, ça peut être cool en termes de vie de club. S’il y a 2 victoires au bout, c’est mieux.
Nantes est une ville de foot. On a eu la chance de remplir Saupin 2 ou 3 fois la saison dernière, on était en moyenne autour de 900 personnes. Ce serait bien d’être entre 1000 et 1500 cette saison. Je compte sur la D1 pour avoir encore plus de personnes au stade. À Nantes, on est capable de devenir d’emblée la meilleure affluence de D1. Les Nantais mangent du sport, tous les sports. J’invite les supporters à venir voir tous nos matches. L’an passé, ça nous avait aidés. On sait qu’on est capable de faire bouillonner Saupin."
Jubal n'a plus mal
27/09 07:24
Le défenseur central Jubal, qui avait dû céder sa place avant la mi-temps à Montpellier en raison d'une douleur persistante à la cuisse, s'est déjà remis de cette blessure. Le capitaine d'Auxerre a même été retenu dans le groupe icaunais qui recevra le Stade Brestois ce soir à 19h00 en ouverture de la 6e journée de L1.
Attendue samedi 5 octobre à 17h00, l'AJA réalise un aussi mauvais début de saison que l'ASSE. Comme ceux d'ODO, les protégés de Christophe Pélissier ne comptent que 3 points. Alors qu'ils avaient démarré par une renversante victoire arrachée contre Nice, les Auxerrois restent sur une série de 4 défaites (à Nantes, au Havre, contre Monaco et à Montpellier).
Lisa a la grinta
27/09 06:57
Le Progrès a recueilli les propos de Lisa Martinez, qui a marqué le second but de la victoire à Reims et qui affrontera demain Nantes à Marcel Saupin. Extraits.
"Je suis une rigolote, j’amène la bonne humeur. J’ai la grinta, faim de gagner tout le temps. À l’époque où je devais intégrer le pôle de Montpellier, il fallait faire 50 jongles de chaque pied et 30 de la tête. Ma mère me disait tant que tu n’y arrives pas, tu resteras en bas de la maison ! Tout ça m’a aidé. Je me suis fait les croisés à chaque genou, ça a été compliqué mais j’ai été très bien entourée par mes parents, mon petit ami. Tu te dis est ce que ma carrière est foutue ? Tu vois des filles de ton âge en équipe de France… Tu te poses des questions. Depuis mi-janvier je rejoue. J’ai repris confiance en moi. Je peux même reprendre mes célébrations en glissant (rires)."
Sainté, un exemple à suivre pour Nantes
26/09 23:17
La veille du grand classique du championnat qui opposera à la Beaujoire les Canaris aux promus stéphanois, les promues nantaises accueilleront les Amazones à Marcel-Saupin. Ce sera la première fois que les deux sections féminines s’affronteront en compétition officielle. Dans sa dernière édition, Ouest-France souligne que Sainté est un exemple à suivre pour les filles du FCN. Extraits.
"Le FCN féminin a beaucoup à apprendre de son adversaire, promu l’an passé, et qui avait réussi à se maintenir avec une belle 7e place à l’arrivée. Pour un tel parcours, Nantes signerait tout de suite. "Sainté avait connu un début de saison très difficile puis avait mis un gros coup de collier pour réussir une super deuxième partie", se souvient Nicolas Chabot, l’entraîneur canari. "Ce qui prouve qu’une saison est longue et qu’il faut exister sur la durée."
Un nul et 6 défaites. Tel était le bilan des Vertes après les 7 premières journées l’an passé. "Le calendrier n’était pas du tout à notre avantage, avec Lyon et les deux clubs de Paris à jouer très vite dans la saison", pointe Maryne Gignoux, la gardienne stéphanoise. "Mais on est resté soudées, on savait que les matches à notre portée allaient arriver et qu’il fallait qu’on soit prêtes à ce moment-là. On n'a jamais lâché. Cette saison, le groupe a beaucoup changé. On va se servir de ce qu’on a fait l’an passé, mais il y a tout à recréer avec ce nouveau groupe."
L’ex-gardienne Mélodie Carré, qui commente les matches à domicile du FCN pour la FFFTV et qui a joué dans les deux clubs, prévient : "L’ASSE a beaucoup plus d’expérience du haut niveau (13e saison dans l’élite). Cette expérience est à leur avantage et il y aura fort à faire ce week-end." Quatre ex-Stéphanoises figurent dans les rangs nantais : Emily Burns, Manon Uffren, Kelly Gago et la capitaine Lalia Storti. "Elles ont prouvé que même si on vient de D2, on peut réussir à passer le cap", observe la dernière citée."
Fahmy et Rosenfeld rencontrent les anciens Verts
26/09 22:37
"Avant l’humiliante défaite à Nice, Osvaldo Piazza, Felix Lacuesta et Julien Sablé, accompagnés par Philippe Gastal, ont été invités à l’hôtel des joueurs pour rencontrer Huss Fahmy et Jaeson Rosenfeld, qui leur ont exposé le projet de Kilmer sports" nous apprend Le Progrès. "À chaque fois que ce sera possible, les représentants des nouveaux actionnaires s’attacheront à échanger et à se présenter aux anciens Verts. Ce week-end, ce devrait être au tour de Dominique Rocheteau d’échanger avec les nouveaux dirigeants" ajoute le quotidien régional.
Angers au goûter !
26/09 11:18
La Ligue qu'on adule a communiqué le programme de la 9è journée de Ligue 1.
Le match à Angers aura lieu samedi 26 octobre, à 17h et sera retransmis sur DAZN. Un match à Angers un samedi après-midi, ça ne vous rappelle rien ?
Charbo se régale à Pouzauges
26/09 07:47
Jouant désormais à Pouzauges (club vendéen évoluant en R1), l'ancien avant-centre stéphanois Gaëtan Charbonnier s'est confié au Télégramme. Extraits.
"Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Je savais que j’allais descendre en intensité, mais là où je suis agréablement surpris, c’est dans les intentions de jeu, la qualité technique. On peut se permettre de faire des phases de jeu hyper intéressantes, donc c’est bien. Ça me permet de continuer à jouer, de prendre du plaisir. Parce que j’en prends et on en prend tous ensemble.
J'ai rejoint mon frère Valentin, présent au club depuis six ans et entraîneur pour la deuxième saison consécutive. Il habite aux Sables-d’Olonne, moi juste à côté. On a une heure de route, qu’on fait ensemble, ça se fait bien. C’est un style de vie qui me correspond, des villes qui nous correspondent, à taille humaine.
C’est vrai que plus les années avançaient avec le monde pro… Il y a des groupes où le relationnel humain est bon, d’autres où ce n’est pas à 100 % le top. Ici, dans la vie de groupe, franchement, c’est un régal. Après les entraînements, on reste très souvent ensemble, c’est top. Dans l’état d’esprit, la vie de groupe, les relations humaines, je m’y retrouve.
Je suis amené à effectuer quelques séances spécifiques auprès des catégories de jeunes. Je donne également un coup de main dans la structuration du club, notamment au niveau de la communication. On veut que, s’il y a une belle surprise avec une montée en fin de saison où d’ici deux ans, le club soit prêt à évoluer en N3. J’essaie d’apporter ce que je peux, mais je n’arrive pas avec mes grands sabots, en disant : " Il faut faire ci, il faut faire ça."
J'ai encore envie de jouer, mon âme de joueur est encore là. Dans le monde pro, il y a un critère de plus en plus primordial, plus les années avancent : le critère athlétique, physique. Moi, je suis grand, je ne vais pas vite. Aujourd’hui, on attend des joueurs à ce qu’ils courent 10 à 15 km par match, que ça coure vite… Je ne suis pas dupe, ce n’est pas forcément mon football. Je joue plus avec mes qualités, je joue plus avec mon cerveau qu’avec mes qualités physiques. Ça a fait ma carrière, et j’en suis très content. J’ai toujours gardé ça, donc je le garderai jusqu’au bout."
Amougou va retrouver Tabibou
26/09 07:22
Ouest-France met aujourd'hui à l'honneur le jeune et talentueux gaucher des Canaris Dehmaine Tabibou, finaliste du dernier Euro U19 aux côtés de Mathis Amougou. Extraits.
"Il a longtemps attendu ce moment, parfois rongé son frein. Dehmaine Tabibou a effectué son baptême du feu en Ligue 1 contre le Stade de Reims (1-2). Une entrée affirmée, avec un souci du repli défensif, un ballon récupéré à la clé et même une situation chaude à négocier dans la surface adversaire. Antoine Kombouaré lui a offert le même temps de jeu une semaine après, contre Angers (1-1).
Après Herba Guirassy et Louis Leroux (2006), c’est le dernier élément remarqué lors de l’épopée en Youth League à plonger dans le grand bain. Son but contre Copenhague (3-3, 5-4 aux tab) avait fait le tour des réseaux sociaux : protection du ballon, contrôle orienté et grosse frappe dans la foulée, le milieu des jeunes Canaris avait fait vibrer la Beaujoire.
DEHMAINE ASSOUMANI 🇫🇷🇰🇲(2005) OPENS THE SCORING WITH A BEAUTIFUL CHEST CONTROL AND FINISH!!!!
— Football Report (@FootballReprt) March 12, 2024
MATHIS PHILIPPE 🇫🇷(2005) WITH THE THROW-IN FOR THE ASSIST!#UYL pic.twitter.com/OLCSvaBGFS
Un coup d’éclat à l’image de ce milieu de terrain élégant, issu de la génération 2005, d’un créateur au pied gauche brillant. "Il est capable de deviner des passes qu’on ne voit pas", affirmait la saison dernière, Pierre Aristouy, son ancien entraîneur en U19. Un véritable meneur, doué dans la perception du jeu. "Un gros talent. Comme Amine Harit", racontait à son sujet Samuel Fenillat, le directeur du centre de formation. "Il lit les espaces où il faut faire les passes. Il surprend parfois ses partenaires, mais aussi les coaches. Il a un esprit créatif, des qualités techniques et une aisance de dribble au-dessus."
Présent sur deux feuilles de match la saison dernière, face à Reims et Lens avec Gourvennec, il n’était jamais entré en jeu. Cette saison, dans un effectif professionnel restreint et en l’absence de Florent Mollet, il dispose d’une carte à jouer, affichant un profil rare au sein du groupe nantais. Capable d’éclairer le jeu, adroit face au but, Dehmaine Tabibou a aussi brillé avec les Bleuets cet été, finalistes de l’Euro U19. Excentré dans le couloir gauche, il avait été buteur et passeur décisif."
Batubinsika contre la Tanzanie
26/09 06:56
Malgré son début de saison très laborieux, Dylan Batubinsika fait partie des 25 Léopards sélectionnés hier pour affronter la Tanzanie à Kinshasa le 10 octobre et à Dar es Salaam le 15 octobre, dans le cadre des 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN 2025. Pour rappel, le défenseur central stéphanois était resté sur le banc de la sélection congolaise lors des 2 premières journées contre la Guinée et l'Ethiopie.
Pour Clamour des Verts
25/09 22:51
Le lendemain de l'humiliante défaite des Verts à Nice où Florian Tardieu est resté sur le banc, l'ASSE a organisé dans le plus grand secret une détection dans le Chaudron pour trouver un nouveau numéro 10. Tous doyens de leur faculté de droit, de nombreux postulants se sont bousculés au (lionel) portillon.
On aura noté la présence d'un Potteau (Aymeric de son prénom), réputé pour être carré d'après ses étudiants lillois. Doyen de la fac de Lyon, Olivier Gout justifie son patronyme en arborant lui aussi nos couleurs et non celles du vilain club de la banlieue de Saint-Etienne.
Ayant posté cette photo sur son compte LinkedIn, le doyen de la Faculté de Droit et de Science politique de Montpellier Guylain Clamour, responsable de l'excellent Master Contrats publics et partenariats, a aimé son séjour stéphanois. Lui aussi a posé avec un maillot vert floqué du numéro rendu célèbre par Karim Fellahi ou Michel Platini.
Merci à Princesse Camille pour nous avoir signalé ces sympathiques clichés !
Bodmer content d'avoir battu les Verts
25/09 21:39
Si les Verts restent sur une défaite humiliante à Nice, leur résultat le plus décevant et gênant de ce début de saison reste leur défaite concédée à domicile contre Le Havre. Directeur Sportif du HAC, l'ancien milieu de terrain stéphanois Mathieu Bodmer se réjouit dans Paris-Normandie d'avoir battu les Verts tout en ayant des moyens financiers bien moins importants que l'ASSE.
"Notre bilan après 5 journées est plutôt bon. Comptablement on a pris les points contre les équipes qui pour moi luttent dans le même championnat que nous : on a gagné 2-0 à Sainté et on a battu Auxerre 3-1. Ça, c’est très bien, c’est ce qui nous avait manqué la saison dernière, notamment la seconde partie quand on avait perdu contre des équipes comme Nantes ou Montpellier. Quand on voit les matches qu’on a faits contre Paris et Monaco, on aurait pu espérer un point ou deux de plus. A Toulouse, on aurait pu faire un hold-up si notre poteau avait été rentrant mais on ne méritait pas de prendre de point, on n’a pas été bon.
Cet été, on n’a pas eu d’enveloppe pour recruter. Il y a eu très peu de mouvements. On savait dès le début du mercato qu’on n'aurait pas ou très peu d’argent pour recruter. Dans le sens des entrées, on n’a pas pu faire grand-chose. T’as beau regarder 200 joueurs et trouver le joueur, quand t’as pas l’argent pour, tu ne peux rien faire. La satisfaction, c’est qu’à part Bayo et Ayew, la quasi-totalité de l’équipe est toujours là.
Un supporter me demande : « quand allons-nous recruter un vrai attaquant ? » Quand t’as pas d’argent, tu veux faire comment ? Aujourd’hui un attaquant de Ligue 1, c’est 100 000 à 200 000 euros de salaire par mois et dans le meilleur des cas 5 M€ à l’achat. Nous, ça fait 3 ans qu’on est là, on n’a pas dépensé plus de 2 M€ sur tous les mercatos réunis… On a des idées, j’ai des idées, on sait où sont les attaquants mais on n’a pas encore trouvé la banque ! (rires)
Vu notre situation financière, il y aura sûrement des ventes au mercato d’hiver, c’est vital à un moment donné. On a des jeunes garçons à haut potentiel, à eux d’aller chercher du temps de jeu, d’être performants et pourquoi pas éclore dès cette saison. On a cinq ou six jeunes joueurs offensifs qui doivent passer un cap. On n’a pas d’argent pour aller chercher un attaquant titulaire, à eux d’aller du temps de jeu et de nous aider à gagner des matches."
Brice dénonce
25/09 13:41
Dans un long dossier sur les cadences infernales auxquelles sont soumis les footeux, la Pravda donne ce matin brièvement la parole à Brice Maubleu.
Celui-ci s'exprime sur la fatigue mentale que peuvent connaître les footballeurs : "après avoir ressenti l'intensité et la pression d'un match pendant 90 minutes, tu es cuit mentalement pendant les deux jours qui suivent. Pour ceux qui jouent tous les trois jours, c'est très difficile d'enchaîner avec un match le lendemain."
On imagine qu'il aimerait bien malgré tout avoir ce type de problème la saison prochaine.
L'ASSE va jouer le Challenge Espoirs
25/09 07:38
Dans sa dernière édition, Ouest-France nous informe que la réserve de l'ASSE va participer au Challenge Espoirs. Extraits.
"En juillet dernier, le challenge des réserves avait été annulé "afin de ne pas rajouter des frais aux clubs avec des droits TV en baisse" Les clubs professionnels estimaient, en effet, qu’ils ne pouvaient organiser cette compétition, comme c’était prévu depuis plusieurs mois.
Mais du côté de la Direction technique nationale, cette compétition restait une priorité "pour combler les trous dans le calendrier" à cause des week-ends de Coupe de France. L’idée a donc été relancée au mois d’août. C’est finalement la Fédération française de football qui va la gérer et non la Ligue de football professionnel.
Sur les 18 équipes prévues initialement, seuls 12 vont participer à ce challenge Espoirs. Chaque équipe va jouer 5 matches entre le lundi 28 octobre et le lundi 31 mars. Chaque rencontre déterminera un vainqueur, soit dans le temps réglementaire soit aux tirs au but. À l’issue de cette première phase de groupes, une phase finale sera organisée pour déterminer le champion.
Ce challenge Espoirs est réservé aux joueurs des catégories U19 à U23 (nés de 2002 à 2006). Toutefois, les clubs pourront inscrire cinq joueurs maximum issus des catégories U17 et U18 (nés en 2007 et 2008).
Les groupes du challenge Espoirs :
À : Le Havre AC, Montpellier HSC, FC Nantes, Paris Saint-Germain, AS Saint-Étienne, Toulouse FC.
B : AS Monaco, AJ Auxerre, AC Ajaccio, Paris FC, SM Caen, Stade Rennais FC."
Ils ont réveillé la France
25/09 07:07
Osvaldo Piazza s'est confié dans la dernière édition du magazine Parlons Sports Loire. Extraits.
"Quand j’y pense et que je vois que nous sommes, les anciens Verts, toujours reconnus de partout en France, je ne comprends pas (rires). C’est Marseille qui a remporté la Ligue des Champions, pas nous ! Mais quand on nous remémore ces images, c’est comme une caresse au cœur que l’on nous fait. Avec l’âge, on prend conscience du parcours que l’on a pu avoir pendant toutes ces années.
Le club nous a mis dans les meilleures conditions pour bien jouer. On avait une salle de musculation, deux docteurs, des kinés… Tout était là pour réussir ! Quand nous avions une possibilité, on prenait l’avion pour retourner à la maison. On ne devait penser qu’à jouer le jour J. Personne ne se prenait pour une star, il n’y avait pas de vedette dans l’équipe. Nous étions solidaires et généreux, donc j’en garde forcément un souvenir magnifique.
Nous avions un coach, Robert Herbin, qui, très intelligemment, nous a tout de suite inculqué les valeurs de Saint-Etienne. Nous avions dans les tribunes un public de connaisseurs, de travailleurs qui voulaient des joueurs à leur image, qui ne lâchent rien. Quand je rentrais sur le terrain, j’avais une vraie sensation que je ressens encore aujourd’hui. Grâce à ça, on a réussi à battre les meilleures équipes d’Europe. Puis, quand on voyait les gens venir à 3h du matin, avant le boulot, pour acheter leur billet, on était obligé de tout donner sur le terrain. Je n’ai pas peur de dire que notre équipe, nos joueurs, ont réveillé la France et changé le football français ! C’est un vrai élan que l’on a pu donner à ce moment-là.
J’étais très triste quand le club est descendu. Je reviens en France tous les ans, je vois mes anciens coéquipiers et nous parlons forcément de l’actualité du club, sans pour autant nous en mêler. J’ai le droit, quand même, de dire ce que je pense de l’ancienne direction. Beaucoup de choses ont été mal faites et, heureusement, nous sommes remontés avant que le club ne change de propriétaire. Mais quand on connaît Saint-Etienne, son passé, ça fait vraiment mal. J’espère, en tant qu’ancien joueur, parce que j’aime le foot et j’aime Sainté, que le club reviendra vite en haut de l’affiche."
Les Louhannais avant les Lyonnais
25/09 06:44
Le championnat de N3 faisant à nouveau relâche en ce week-end de 4e tour de Coupe de France, la réserve de l'ASSE recevra ce vendredi à 17h00 le Louhans-Cuiseaux FC (antépénultième de son groupe en N3 devant les réserves de l'AJA et de l'ESTAC). Ce match amical permettra aux protégés de Razik Nedder de préparer leur derby programmé le dimanche 6 octobre à 15h00 à Aimé-Jacquet. Actuellement avant-derniers avec un petit point pris en 4 matches, les Verts auront à coeur de décrocher leur premier succès aux dépens des banlieusards, deuxièmes avec 9 points.
Gradel marque de la tête
24/09 21:47
Max Gradel, qui fêtera cet automne ses 37 ans, a marqué le week-end dernier son premier but sous son nouveau maillot vert. Du haut de son 1m75, le petit poulet d'Abidjan a ouvert le score de la tête sur coup franc pour Amedspor. Mais deux minutes après son remplacement, Boluspor a arraché l'égalisation à la 95e lors de cette rencontre de la 6e journée de L2 turque.
GOOOOOOOLLLLLL
— Umut (@demoqrat1) September 21, 2024
Amedspor 1 - 0 Boluspor
⚽️Max Gradel dk 65 pic.twitter.com/L4jnlBv5vr
Un FC Nantes apathique voire inquiétant
24/09 21:09
Laminés par les Aiglons, les Verts espèrent tomber sur des volatiles plus dociles ce dimanche à la Beaujoire. Comme le souligne Ouest-France, les Canaris n'ont pas brillé lors de leur dernier match à Angers (1-1). Extraits.
"Mais comment le FC Nantes a-t-il pu à ce point perdre le fil d’une rencontre qu’il semblait maîtriser dans tous les domaines ? Qui plus est face à un adversaire sans aucun doute voué à lutter toute la saison pour ne pas reprendre l’ascenseur direction la L2… Le penalty bêtement concédé par le capitaine Jean-Charles Castelletto est un fait de jeu dont Nantes ne semble jamais s’être remis.
Alban Lafont, réduit au chômage technique, (le penalty est le seul tir cadré pour Angers) ne comprend pas : "Après le penalty, on a senti une baisse de régime de tout le monde. On était tous un peu dépités. Mais toutes les équipes prennent des buts, le plus important, c’est comment on réagit par rapport à ça ?" Nantes a clairement manqué de caractère, de personnalité pour s’affranchir de cette égalisation imméritée.
Ce fut une heure longue, très longue même avec d’un côté, des Angevins courageux, mais limités, et de l’autre, des Canaris ronronnants et sans idée. Le passage du 4-3-3 en 4-4-2 à l’heure de jeu (avec l’entrée de Mostafa Mohamed) n’a strictement rien changé. Le FC Nantes s'est montré apathique voire inquiétant.
Espérons que l'ex-futur avant centre égyptien des Verts ne se réveillera pas ce dimanche...
Cardo n'a pas mis le feu à Bernabeu
24/09 11:16
Irvin Cardona pourra toujours dire à ses enfants et petits enfants qu’il a joué un gros quart d’heure au stade Santiago Bernabeu.
Pour le reste, il n’est pas sûr qu’il garde un souvenir mémorable du match joué face au Real Madrid samedi soir. Si l’Espanyol Barcelone a ouvert le score à la 54è, le Real a égalisé dans la foulée puis marqué un 2ème but à la 75è. Notre mythique double buteur face à Bordeaux est sorti du banc une minute plus tard mais n’a pu empêcher le Real de creuser l’écart dans la foulée avant que M’Bappe donne au score une ampleur plus conséquente sur pénal en fin de match.
Défait 1-4, l’Espanyol rétrograde à la 13ème place de la Liga, quant à Cardona il a disputé 5 matchs sur 6 de son équipe, mais n’a été titularisé qu’une seule fois, pour 4 sorties de banc.
Lepenant et Pallois voudront faire la loi
24/09 07:32
Comme le rapporte le site Tribune Nantaise, deux Canaris ont évoqué la réception de Sainté après leur piètre match nul (1-1) contre la lanterne rouge angevine.
Nicolas Pallois : "On n’est pas très efficace. Il faut continuer à travailler. On sait qu’il y a des périodes où on va les mettre et là c’est comme ça. Déjà, on n’a pas perdu et on repart sur un cycle positif. On a repris un point à l’extérieur mais maintenant il faut préparer le match de Saint-Etienne et gagner à domicile."
Johann Lepenant : "Je trouve que l’on commence bien. On met notre premier but. Après on prend directement l’égalisation et là on n’a pas le droit de faire ça. Direct, on doit rester concentré on le sait très bien. En plus on est prévenu. On doit faire mieux là-dessus. Quand il y a un fait de jeu, on doit rester concentré. Sur la 2e mi-temps, c’était un peu une attaque-défense. Ils ont beaucoup attaqué et en soit on a bien défendu. On n’a pas pris ce deuxième but. Je pense qu’on peut faire mieux devant. Il y a deux-trois situations où on doit concrétiser. Il y avait beaucoup de supporters, c’était top. Il va falloir faire mieux à la Beaujoire contre Saint-Etienne et repartir avec les trois points."
On aura noté que cet ancien vilain, auteur à Angers de son premier but sous ses nouvelles couleurs, a déjà perdu contre les Verts cette année. Le médaillé d'argent aux JO de Paris était en effet titulaire dans la réserve banlieusarde qui en avait pris 4 en N3 à Aimé-Jacquet le 25 février. Mais Sainté devra ce méfier de ce milieu de terrain encensé le week-end dernier par son entraîneur Antoine Kombouaré.
"C’est un garçon qui a un énorme coffre, qui est capable de répéter les efforts dans l’intensité. Techniquement il n’est pas maladroit et il est aussi capable de rester lucide malgré la fatigue. Il prend ses responsabilités, c'est bien ! Il a ce profil box to box et il a surtout cette capacité à plonger dans le dos des latéraux adverses. Mais au-delà des buts qu’il peut marquer, je pense qu’il doit être capable de distribuer des passes décisives. C’est un joueur complet mais je veux toujours fixer la barre plus haut, très haut."
Petit devant Abi
24/09 07:07
Le week-end dernier, Victor Petit a marqué pour le Stade Nyonnais d'une reprise de volée du gauche contre Carouge lors de la 7e journée de L2 suisse. Mais l'ancien réserviste de l'ASSE a encore perdu (2-4) et pointe à l'avant-dernière place devant le Stade Lausanne-Ouchy de son ex-coéquipier Charles Abi, qui n'a joué que 16 minutes cette saison.
Une nouvelle vidéo de l'humiliation
24/09 06:48
L'OGC Nice a mis en ligne hier soir sur sa chaîne youtube une vidéo où l'on voit sous de nouveaux angles les 8 buts que les Aiglons ont mis aux Verts.
ODO avait déjà pris un 8-0
23/09 23:05
Comme nous l'a rappelé le potonaute Pote aux notes, Olivier Dall'Oglio avait déjà pris un 8-0 avant l'humiliation de vendredi dernier. Le 17 janvier 2018, le Cévenol avait pris une telle branlée au Parc quand il coachait le DFCO contre le QSG de Neymar (auteur d'un quadruplé), Di Maria (auteur d'un doublé), Cavani et Mbappé (buteurs eux aussi). Il avait sorti Cédric Varrault à la mi-temps alors que les Parisiens menaient 4-0.
"Pour moi c'est une première ! En prendre 8 dans la gueule surtout de cette manière... On avait l'impression d'être de tout petits garçons face à des adultes. On est loin d'être fiers, on a plutôt honte de ce qu'on a fait ce soir" avait déclaré à l'époque l'actuel entraîneur stéphanois. "Il n'y pas eu de rébellion. Moi ce que je regrette, c'est surtout notre prestation collective. Outre les problèmes qu'on a pu avoir, on n'a jamais existé, il n'y a jamais eu de jeu. Collectivement, il n'y avait rien et ça me désole. Aujourd'hui on a pris une leçon, il faut la retenir."
Le match d'après, les Dijonnais avaient à nouveau perdu (3-2 à La Meinau) contre le Strasbourg de Thierry Laurey et Jean-Eudes Aholou (qui avait ouvert le score). Mais les protégés d'ODO avaient facilement atteint leur objectif maintien en finissant à la 11e place avec 11 points de plus que l'antépénultième. De bon augure pour nos Verts ?
Poursuivons la série avec Kherradji !
23/09 22:27
Promu en L1, Abdelatif Kherradji (38 ans) arbitrera les Verts pour la 7e fois de sa carrière ce dimanche à 17h00 à la Beaujoire. Les deux premières, Sainté s'était incliné (2-0 à Bastia et 2-1 à Laval). Mais l'ASSE reste sur une série de 4 succès avec lui, initiée dans un Chaudron en ébulllition lors d'un 2-0 contre Valenciennes (dernier match de la carrière de Mathieu Debuchy). La saison passée, c'est lui qui officiait lors des succès à Caen (2-1) et à la maison contre Bastia (3-2) et Concarneau (1-0).
Puel revient sur son limogeage
23/09 21:52
Dans un entretien accordé au Progrès, Claude Puel regrette qu'on l'ait viré de l'ASSE. Extraits.
"On était à la moitié de l’aventure. Pour nos gamins, à chacun de nos matches, il y avait des dizaines d’équipes qui venaient les voir parce qu’ils étaient en sélection de jeunes. Il y avait un vrai potentiel qui se développait. Ils représentaient l’avenir du club et une manne financière pour équilibrer les comptes. Je suis parti alors qu’on était à 2 points du premier non relégable [après une manita prise à Geoffroy face à Rennes lors de la 17e journée, ndp2]. Et les matchs aller n’étaient même pas finis. Il fallait serrer le truc jusqu’à la fin de la saison, se maintenir et après, on savait qu’on avait 15 contrats importants financièrement qui partaient.
Le club était de nouveau en position d’investir, de se maintenir, d’avoir des jeunes de qualité internationale dans leurs catégories. On pouvait faire 4 à 5 bons transferts pour encadrer ce groupe. Ça, c’est un projet qui avait été expliqué aux dirigeants et devait amener cela avec un passage difficile, bien sûr, de maintien. C’est ce qu’on avait réalisé à Lille, à Nice où on était resté solidaire jusqu’au bout. Les mêmes joueurs qui s’étaient sauvés amenaient ensuite le club à un très haut niveau. Dans un projet, il faut de la continuité, ne pas réagir sous pression.
Il y avait beaucoup de joueurs qui ont fait une très belle saison en finissant quatrième avec Jean-Louis Gasset. C’est une équipe qui a très bien fonctionné en petit commando de 13-14 joueurs. Derrière, il y a eu la coupe d’Europe avec des matchs tous les 3 jours. Beaucoup de joueurs arrivaient en fin de carrière et manquaient d’essence pour assumer ce rythme. Le club avait un déficit très important, sans possibilité de rétablir les comptes, car Saliba était déjà vendu. Mais il n’y avait pas un jeune joueur qui avait été développé pour représenter un capital et sauver le club financièrement. On peut dire plein de choses, mais il faut s’en tenir aux faits."
Kombouaré est frustré
23/09 18:08
Si les Niçois n'ont pas hésité à nous humilier pendant 90 minutes en empilant les buts, Antoine Kombouaré, frustré par le nul nantais à Angers (1-1), s'est montré plus raisonnable hier en conférence de presse concernant la réception de Sainté (dimanche, 17h) :
"Il y a beaucoup de frustration, à l'image de ce que j'ai vu sur la tête de mes joueurs en rentrant au vestiaire. On a fait un bon match, on prend l'avantage... on ne prend qu'un point au terme d'un match où tu peux prendre trois points avec plus de réalisme et d'efficacité. On est déçus d'avoir perdu deux points aujourd'hui. C'est le sentiment de tout le monde.
Après le pénalty, j'ai senti beaucoup de frustration. Et on a perdu le fil en deuxième mi-temps. Je n'ai pas aimé notre deuxième mi-temps. Trop de déchet, pas de construction... on se crée donc moins de situations. On a retenu ce qu'on n'a pas fait la semaine dernière contre Reims : quand on ne peut pas gagner, il ne faut pas perdre. C'est une satisfaction. Mais autant tu perds un point contre Reims, là tu perds deux points. On est un peu sortis de notre match. Ca s'est joué dans la tête. Et puis eux sont monté d'un cran. Sous la pression, on a été moins bons techniquement (...) Ce qui est problèmatique, c'est de se faire rejoindre aussi vite au score. On en parle, la première fois, le deuxième fois... la troisième, c'est rageant. Et puis il y a la façon d'encaisser un but. Mais là, c'est frustrant, douloureux. C'est une des raisons pour lesquelles on n'a pas vu notre vrai visage en deuxième mi-temps.
On est capables de ramener un point dans un derby. On ne prend pas de but en fin de match alors qu'il y a pas mal de coups de pieds arrêtés. On a la main-mise sur le jeu en première mi-temps. On avance. Il faut maintenant confirmer ce bon point par une victoire contre Saint-Etienne. 1-0, je signe tout de suite !"
Rappelons qu'avant le nul d'hier, Nantes s'était incliné à domicile 1-2 face à Reims. Encore 5èmes du championnat, les Canaris ont bénéficié d'un calendrier très aménagé (Toulouse, Auxerre, Montpellier, Reims, Angers et donc Sainté le week end prochain).