A la peine lors des trois premières journées mais impérial hier soir, Yunis Abdelhamid a brièvement commenté en zone mixte le premier succès de la saison de l'ASSE. "C’est un grand soulagement. Ça fait du bien de débloquer le compteur, marquer et gagner sans prendre de but. On retient l’intensité et l’état d’esprit." ODO a félicité son capitaine en conférence de presse. "Il a montré la voie dans la manière de défendre et de relancer. Il n’y a pas que Yunis qui est arrivé à monter son niveau de jeu. C’est une belle victoire collective, avec les valeurs que l’on veut avoir ici."

Meilleur joueur brestois, l'ancien capitaine stéphanois Mahdi Camara s'est confié à la Pravda avant de défier ce soir le QSG au Parc des Princes.

"Si avoir porté le brassard de mon club formateur reste l'une de mes plus grosses fiertés et que cela m'a aidé à mûrir, le quitter sur une note négative a été compliqué. Mais il n'entre pas dans mon caractère d'abandonner ou de me lamenter sur mon sort. Si tu travailles dur, des jours meilleurs arrivent. Jeune, tout va vite et tu ne réfléchis pas forcément. Et puis, plus tu grandis, plus tu prends conscience que tu fais de ta passion ton métier. Je fais désormais attention à ma préparation invisible, à bien m'hydrater, m'alimenter et dormir.

À la base, dans un match, je récupère et je donne. Mes 8 buts marqués en L1 en 2024 [record pour un milieu de terrain cette année, ndp2], c'est le fruit du gros travail fourni dans la finition après les entraînements. Bruno Grougi prend les attaquants et quelques milieux pour répéter des phases de jeu, comme les centres en retrait dans la demi-lune devant la surface de réparation. À force de répéter, ça finit par rentrer. Mais là où je prends le plus de plaisir, c'est sur un bon tacle glissé."

Dans le quotidien sportif, l'ancien milieu de terrain stéphanois reçoit les éloges de son entraîneur Eric Roy.

"Ce n'est pas un créatif, mais il possède un profil rare de véritable "box to box". Rarement blessé, professionnel, c'est un bon mec à entraîner et sur lequel tu peux compter. Il est dans la même veine que Hugo Magnetti. Ils sont partis de plus loin mais, à force de volonté, ils y sont arrivés. Avec Pierre Lees-Melou, ils forment l'un des meilleurs milieux de Ligue 1. Il a beaucoup progressé dans sa capacité de projection vers l'avant et devant le but. Il arrive désormais à matérialiser ses occasions créées par son volume de course."

Autur d'une bonne prestation dans l'entrejeu pour sa première sous le maillot vert, Pierre Ekwah savoure ses débuts réussis.

"Vraiment, c’était super cool ! Ma première dans un stade mythique sous le maillot d’un club mythique donc c’était super cool. C’était ma première en Ligue 1, la Ligue qui m’a bercé dans mon enfance donc ça, c’était cool. En plus à Geoffroy-Guichard devant tout le monde. C’était vraiment une soirée parfaite. J’avais déjà mes repères car on me les a donnés. On m’a mis dans de très bonnes conditions pendant la trêve internationale donc ça, c’était super cool. Je me suis senti très à l’aise directement avec l’aide de mes coéquipiers, l’aide du coach et du staff. On a marqué très tôt, c’était bien pour nos têtes, pour notre confiance personnelle et en termes d’équipe. Après on s’est un peu plus relâché, on a réussi à tenir dans les derniers instants pour la victoire. Le truc en plus pour tenir ? Le mental et le Chaudron ! (sourires)."

Le Progrès du jour rapporte les propos tenus hier par Aïmen Moueffek après la victoire des Verts contre les Dogues.

"On va dire que ça y est, on vient de réellement lancer notre saison. C’est un match qui va nous faire beaucoup de bien mentalement. Ça fait plaisir de retrouver la victoire et surtout la confiance. On a réellement pris conscience de nos défauts, notamment l’envie qui a manqué à Brest. On a parlé entre nous, on n’a pas envie de subir cette saison. On a montré un beau visage. On peut se rater techniquement ou tactiquement, mais dans l’envie on n’a pas le droit de faire moins qu’aujourd’hui."

Comme le rapporte La Voix du Nord, le président du LOSC Olivier Létang a déploré le manque de mordant des Dogues ce soir à Geoffroy-Guichard.

"J’ai honte de ce que l’on a proposé ce soir. Je ne vais pas vous parler d’un point de vue technique ou tactique. Je parle d’engagement. Je félicite Saint-Etienne car leur victoire est méritée. Ils ont été là dans l’engagement. On aurait pu prendre un deuxième but. Nous c’est honteux. On ne peut pas être une grande équipe quand on perd trois matchs d’affilée. On était prévenus. Il y a deux ans on a raté l’Europa Ligue pour un point. En mai on a raté la Champion’s League pour un point. Aujourd’hui on en perd trois qu’on ne va jamais récupérer. Qui peut me dire ici que mes joueurs avaient envie de gagner ? On va s’expliquer entre nous...

Je me fiche de la Ligue des champions. Notre pain quotidien c’est le championnat. Il faut être performant en championnat. Et vous pensez qu’on va l’être avec de telles attitudes. Je le dis de suite c’est non ! C’est impossible. La saison dernière, on a eu un bilan très moyen à l’extérieur. Là on est à trois défaites d’affilée. C’est un coup de gueule par rapport à ça. On fait un début de saison qui est moyen. Tout le monde nous a enflammés en début de saison. Il faut revenir les pieds sur Terre. C’est un message d’alerte pour que tout le monde se réveille."

Venant d'enchaîner 3 défaites, l'entraîneur lillois Bruno Genesio a commenté sur DAZN la victoire des Verts en ouverture de la 4e journée de L1.

"On a pris un but très tôt, c’était le pire scénario. On a beaucoup dominé mais on ne s’est pas procuré assez d’occasions nettes, peut-être trois ou quatre, ce n’est pas suffisant. On s’attendait à une équipe agressive, dos au mur. On était préparés, mais nous commettons des erreurs. Nous avons beaucoup préparé nos attaques, alors qu’il y avait parfois la possibilité de jouer plus verticalement. Nous avons manqué de précision, nous aurions dû être plus dangereux."

Sur DAZN, ODO a savouré la première victoire de la saison des Verts.

"La présence du kop change tout, même s’il nous manque l’autre. Pour les joueurs, pour l’ambiance, surtout des matches aussi difficiles, on a besoin d’aller au-delà de nos forces. Le public a été extraordinaire ce soir. Maintenant, on attend l’autre kop. On avait demandé plus de sérénité au niveau technique pour conserver les ballons. On ne l’a pas toujours fait, mais ça a été beaucoup mieux, ce qui nous a permis d’aller vers l’avant. En première mi-temps, quand on est allés vers l’avant, on a été un peu dans la précipitation. Il y a des choses à améliorer, mais on est sur une bonne voie.

Pour le public, pour nous, pour les joueurs, et pour les nouveaux joueurs, c’est important qu’ils soient récompensés de leur travail. Si je suis plus satisfait offensivement ou défensivement ? Les deux ! Déjà, on n’a pas pris de but. J’ai vu les actions, ils ont eu des occasions mais nous aussi. On a frappé, on a cadré un peu plus que d’habitude, c’est pas mal. Se créer des occasions face à une telle équipe, c’est plutôt positif. Les deux côtés ont été bons, on n’a pas pris de but et marqué celui qu’il fallait. Bravo à l’équipe !"

Ils n'avaient plus gagné en L1 depuis le 16 avril 2022 face à Brest ... les Stéphanois ont mis fin à cette trop longue série en s'imposant 1 but à 0 face à Lille devant un Geoffroy-Guichard privé du Kop Sud.

ODO avait aligné une équipe qui ressemblait fortement à un onze type avec sa charnière Batubinsika - Abdelhamid, Cornud et Appiah sur les côtés, au milieu un trio Ekwah - Amougou - Moueffek. Devant, Cafaro et Davitashvili s'occupaient des ailes, Stassin était positionné seul en pointe pour sa première titularisation.

Très vite, les Verts donnaient du rythme. Sur un pressing d'Amougou sur Chevalier, les Stéphanois récupéraient la balle. Davitashvili se jouait de son défenseur et centrait fort. Cafaro récupérait côté gauche et enroulait son ballon légèrement dévié par Benjamin André dans la lucarne du gardien lillois (1-0, 6e).

Les Nordistes réagissaient mais leur occupation territoriale ne débouchait que sur de rares situations. Leur plus chaude occasion était une tête d'André sur corner, détournée par Larsonneur. Une frappe de Zeghrova flirtait avec le cadre en caressant la barre du portier Stéphanois. En contre, Mathieu Cafaro fit briller Chevalier sur une frappe pied fermé.

Au retour des vestiaires, Lille repris la possession et les Verts procédaient encore en contre. Si Larsonneur fut obligé de s'interposer face à Bakker, c'est bien l'ASSE qui se procura les plus chaudes opportunités. Stassin qui avait seul contré un ballon de la défense lilloise se présentait seul face à Chevalier mais perdait son duel. Peu après, Mouton décalait Davitashvili dont la frappe heurtait la base du poteau lillois.

C'en était fini sur ce score de 1-0. Premier but, première victoire et premier clean-sheet de la saison pour les Verts qui remontent provisoirement à la 15e place de L1. 

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, Fabien Lemoine parle évidemment des Verts. Extraits.

"La réception du LOSC est peut-être l'occasion de lancer leur saison. Les Lillois ont fait un gros mois d’août, avec les qualifications européennes et le championnat. Ils ont aussi des internationaux qui sont partis. Relancer la machine après tous ces efforts-là n’est pas évident. Un succès ce vendredi soir pourrait débloquer l'ASSE. Après une victoire à domicile, avec un public en transe et une belle communion, tu peux te dire "allez on est dans le bain, on est lancés". Et tous les quinze jours, avoir le Chaudron avec toi doit être un gros plus. 

Les Verts ont perdu leurs 3 premiers matches. Un démarrage comme ça n’est jamais bon pour la confiance, et c’est encore plus difficile avec la Ligue 1 à 18 clubs. Je pensais quand même que contre Le Havre, à domicile, avec le Chaudron qui retrouve la Ligue 1, ce serait le bon match car Le Havre est une équipe joueuse. Je m’attendais à ce que ce soit un peu mieux que ça. Ce n’est clairement pas un début idéal, et la défaite contre Brest peut faire mal à la tête aussi.

Sainté n’a pas survolé les débats en Ligue 2. Je pensais que les Verts allaient essayer d’attirer deux ou trois joueurs un peu plus capés. Prendre des jeunes pour faire de la plus-value mais redescendre dans la foulée, je ne suis pas sûr que ce soit le bon schéma.  À part Abdelhamid, ce ne sont pas de joueurs connus de Ligue 1 ou d’Europe.

Arriver à Saint-Étienne, ce n’est pas difficile à partir du moment où tu te déchires sur le terrain. C’est ce qu’attendent les gens. Ils ont assez de recul sur tout ce qu’il s’est passé ici pour ne pas avoir des attentes d’Europe cette saison. Il ne faut pas laisser le doute s’installer. Jouer avec la peur c’est toujours difficile, car tu as l’impression que les efforts sont durs. Mais jouer avec la peur à Sainté, c’est encore autre chose."

Directeur sportif du FC Annecy, Jean-Philippe Nallet commente le prêt de Karim Cissé dans la dernière édition du Dauphiné Libéré.

"Il peut quasiment jouer les quatre postes offensifs, c’est ce qui est vraiment intéressant. On l’avait identifié mais plutôt comme joker en novembre après une opération d’une pubalgie en avril. Mais on a vu qu’il avait repris l’entraînement avec Saint-Etienne, qu’il jouait les matchs amicaux donc on s’est activé. Il a un côté un peu Ousmana Camara, un côté un peu Nordine Kandil, c’est intéressant."

Formé à l'ASSE et devenu titulaire à Strasbourg, Saïdou Sow (22 ans) s'est confié hier à RFI. Extraits.

"J'avais déjà joué en Ligue 1 avec Saint-Etienne. Mais ici, c'est complètement différent. À Saint-Etienne, j'étais l'enfant du club, formé au club. Ici, j'arrive en tant que nouveau joueur, je dois m'imposer en Ligue 1, montrer que j'ai le niveau. Quand j'arrive à Strasbourg en août 2023, je suis tout seul. Je dois montrer de quoi je suis capable. Je suis avec des gens qui ne me connaissent pas, un public qui ne me connaît pas. Je dois vraiment m'imposer et donner confiance aux gens.

J'ai dû patienter un peu pour avoir du temps de jeu régulièrement en arrivant à Strasbourg. Là, j'ai enchaîné trois titularisations en début de saison. Mon statut a un peu changé quand même un peu. Mais je dois encore plus m'affirmer et montrer que je suis le joueur sur lequel on peut compter, que je suis là. C'est différent de l'année dernière où je devais prouver que j'avais le niveau, me battre pour avoir une place. Là, j'ai commencé titulaire, c'est à moi de montrer que je peux rester titulaire. 

Quand le coach Liam Rosenior est arrivé, il a été très clair : pour lui, il n'y a pas de statut, il vient d'arriver, il fera jouer les meilleurs qu'il verra. On s'est tous battus. Avec le discours qu'il a eu en début de saison, on a tous compris qu'on avait une chance. Il fallait juste bien bosser et appliquer ses conseils.

Dans l'effectif, la moyenne d'âge est très jeune. Ça fait presque de moi une sorte de « jeune-ancien » dans le groupe. Sans trop l'être non plus, parce qu'on est tous jeunes. Je pense qu'on a de la maturité pour savoir ce qu'on doit faire et être sérieux. Dans ce vestiaire, on se tire tous vers le haut. On s'encourage, on se donne des conseils... L'âge, c'est un chiffre. Il y a des gens avec une cinquantaine, centaine de matches, ça ne veut rien dire.

J'ai déjà porté le brassard une fois à Strasbourg, c'est un honneur. Ça montre que le coach compte sur moi pour donner l'exemple et être sérieux. Ça veut dire que je me considère comme un cadre, sans vraiment être un cadre dans le vestiaire. C'est un rôle que j'ai eu souvent en étant jeune et en sélection aussi. C'est une continuité, ça me donne la motivation pour donner encore plus et répondre aux attentes.

Je pense que les exigences étaient déjà assez élevées à Strasbourg. L'exigence est toujours aussi élevée, on sait où on est, il y a des gens qui comptent sur nous, des supporters, la ville... Maintenant, on a la pression des gens qui disent qu'on a investi beaucoup d'argent. Nous, on continue à être sérieux, et on n'écoute pas tout ça. Si ça fonctionnait comme ça, toutes les équipes qui ont investi ces dernières années auraient dû gagner la Ligue des champions. Ça se fait petit à petit."

Ayant fait partie d'un projet de rachat de l'ASSE écarté par Nanard et Roro, l'ancien défenseur stéphanois Sylvain Kastendeuch (61 ans) brigue désormais la présidence de la Ligue de Football Grand-Est, comme il l'a indiqué cette semaine dans un communiqué relayé par L'Union de Reims.

"J’ai une expérience du football, de ses instances, et énormément d’énergie à mettre au service du football amateur du Grand Est. J’arrive avec un esprit constructif, de dialogue et avec les valeurs qui me caractérisent. Administrateur de la LFP pendant 15 ans, j’ai pu constater de l’intérieur l’évolution du football professionnel vers le tout business, et je souhaite maintenant me mettre au service du football amateur.

Je suis convaincu de la force et de l’impact inédit du football sur la société. Fort de ma carrière, je pense incarner et piloter une LGEF exemplaire et intransigeante sur les valeurs du sport : le respect, le fair-play, ce qui n’empêche pas l’excellence sportive, la tolérance, la non-violence, la mixité, la transition écologique et l’insertion professionnelle, pour exemples."

Titulaire lors des 3 premiers matchs de Nice cette saison le milieu de terrain Hicham Boudaoui devrait rater la réception de Sainté vendredi 20 septembre.

S'il a marqué lors de la dernière victoire des Aiglons (4-1 à Angers), il s'est également blessé au genou.

Comme Haise l'évoquait en conférence de presse, c'est une absence importante : "Comme tout le monde le sait, Hicham est un élément très important du début de saison et de la prépa. L’élément le plus régulier que l’on avait depuis la reprise de l’entraînement. Il faut plutôt compter sur lui à partir de l’autre trêve internationale."

Outre Boudaoui, les attaquants Moffi et Laborde, mais également le milieu Sanson, tous blessés, devraient être également absents.

Ancien entraîneur des Dogues et des Verts, Claude Puel s'exprime dans Le Progrès du jour. Extraits.

"En général, les jeunes joueurs, c’est toujours mieux la 2ème partie de saison. Il y a plus de régularité, d’objectifs à fixer. Ils ont besoin de temps de jeu, de confiance, de ne pas être lâchés en cours de route. Il faut de la patience de la part des dirigeants et des supporters. La 1ère moitié de saison est très difficile. Pour les joueurs qui ont moins de 20 ans, il faut apprendre la compétition adulte. Cela peut durer 4 à 5 mois.

J’avais eu ce genre de choses avec Lille. On avait vendu nos meilleurs joueurs et je savais qu’on jouerait le maintien avec le 19e budget. Au lieu de prendre des briscards, on a misé sur des jeunes joueurs avec de la qualité technique. Pendant 2 ans, on a joué le maintien et on avait réussi grâce à des meilleures 2èmes parties de saison. Puis la 3ème fois, on finit 2ème derrière Lyon. Il ne faut pas lâcher cette projection et cette planification."

sur le site d'Eurosport, le sélectionneur de l'équipe de Belgique Espoirs, Gill Swerts présente Lucas Stassin, qui sera titulaire ce soir contre Lille selon la Pravda et Le Progrès.

"Son profil se rapproche de celui de Pipo Inzaghi. C’est un joueur qui est dans une bonne position, dans les 16 mètres. Il marque facilement. Il est rapide, sans avoir la vitesse de Mbappé mais il a tout un tas de qualités dont la principale est sa finition. Lucas n’est pas arrogant mais il connait ses qualités et ses points forts. Il ne sent pas la pression, il joue son jeu. Quand il aura des occasions, il ne va pas rater. Il y a des médias, de la pression mais ça ne l’impacte pas. Il va apprendre encore en France et il peut suivre la trajectoire de Loïs Openda, qui venait de l’académie de Bruges mais n’avait pas vraiment réussi là-bas. Il a percé à Lens, en L1. Et maintenant il marque facilement en Allemagne avec Leipzig. Lucas peut suivre la même trajectoire que Loïs."

Reste à savoir si Stassin va devenir un Openda ou un Diony...

"Le fils de Stéphane Stassin, ancien milieu de terrain du SCO d'Angers (2004-2006), est devenu la plus grosse acquisition de toute l'histoire des Verts, avec Loïs Diony" rappelle d'ailleurs la Pravda du jour. "Eu égard aux performances de l'ex-Dijonnais dans le Forez (9 buts et quatre passes décisives en 65 matches entre 2017 et 2020), la réussite du Belge n'est pas actée."

ODO a dévoilé son groupe de 22 pour remporter la première victoire de la saison demain soir. On y retrouve les dernières recrues Lucas Stassin et Pierre Ekwah, ainsi qu'Igor Miladinovic. On aperçoit aussi le retour de Benjamin Bouchouari. Ben Old, tout juste revenu de sélection, est également présent.

Comme annoncé, Yvann Maçon, Anthony Briançon, Thomas Monconduit, Ibrahima Wadji et Augustine Boakye sont absents pour blessure.

Le groupe :

Gardiens : Maubleu, Larsonneur

Défenseurs : Appiah, Nadé, Batubinsika, Abdelhamid, Cornud, Pétrot

Mileux : Ekwah, Tardieu, Bouchouari, Fomba, Miladinovic, Moueffek, Amougou, Mouton, Old

Attaquants : Stassin, Sissoko, Aiki, Cafaro, Davitashvili

Alors que les Socios Verts ont enregistré hier un renfort de poids en la personne de Michel Platini et clament leur objectif d'intégrer le conseil d’administration du club à hauteur de 5 % du capital (soit un peu moins d’un million d'euros), "Ivan Gazidis a peu goûté aux différentes expériences similaires que ce soit à Arsenal ou à l’AC Milan" selon Le Progrès. "Le président de l'ASSE estimerait que cela fait miroiter à ces supporters un pouvoir de décision qu’ils n’ont pas réellement" ajoute le quotidien régional.

Dans la dernière édition du quotidien belge La DH Les Sports+, le nouvel avant-centre des Verts glisse un petit tacle aux dirigeants des Mauves.

"Je ne sais pas si Anderlecht a des regrets de m'avoir vendu pour seulement 1,5 M€ l'été passé à Westerlo [+ 1,7 M€ grâce au pourcentage à la revente, ndp2]. Ce que je remarque en tout cas, c'est que je ne suis pas un cas isolé. El Khannouss est aussi parti par la petite porte à Anderlecht et regardez ce qu'il a rapporté [Leicester l'a acheté 20,5 millions à Genk, ndp2]. Pareil pour des garçons comme Simion Michez  et Ilay Camara. Et je ne parle même pas de Noah Sadiki qui rapportera beaucoup d'argent à l'Union quand il s'en ira. Anderlecht adopte une nouvelle politique de transferts mais il ne faut pas oublier l'académie qui compte beaucoup de talents. Le club doit encore trouver le bon équilibre dans sa philosophie."

Pour son premier passage en conférence de presse, Pierre Cornud a raconté les coulisses de son arrivée dans le plus grand club du monde : « C’est une prise de contact au début avec Dylan (ndp² : Batubinsika). Il m’a envoyé un message en disant, "Pierre, j’ai passé ton numéro à Loïc. Du coup on est sûrement sur quelque chose qui va démarrer par rapport à un transfert." Moi j’avais envie de changer d’air, de rentrer en France, je suis d’Avignon. J’avais régulièrement de bons échos du club par Dylan. Il y avait déjà eu une approche quand le club était en Ligue 2, en janvier. Je suis agréablement surpris par les infrastructures, les pelouses, le stade. C’est une ville de foot, ça se ressent. »

C'est ainsi qu'on peut qualifier Bruno Génésio, entraîneur de Lille cette saison, si on en croit ses déclarations lors de la conférence de presse d'avant-match :

“Retourner à Saint-Etienne c’est un plaisir. Je l’ai dit plusieurs fois on a besoin d’avoir Saint-Etienne en Ligue 1. C’est un grand club, un club historique. Oui il y a une rivalité, je ne m’attends pas à être acclamé à Geoffroy Guichard, mais c’est toujours des matchs intéressants à jouer parce qu’il y a une bonne ambiance, il y a du public. C’est une bonne chose que Saint-Etienne soit de retour en Ligue 1. »

En conférence de presse, Olivier Dall'Oglio a notamment fait un point détaillé sur l'état physique des troupes, confirmant (hélas) les infos de la Pravda, et ouvrant la porte au recrutement d'un joker :

"Yvann va se faire opérer. Sous 1 mois et demi ou 2 mois on devrait pouvoir le récupérer. Thomas Monconduit aussi se fait opérer aujourd’hui, ça sera peut-être un peu plus long pour lui, c’est un tendon qu’il faut recoller, en haut de la cuisse. Wadji a ressenti une douleur musculaire. On l’a arrêté, on va voir quand il pourra reprendre. Anthony Briançon a eu un choc sur son genou, on a pris le temps de le réparer. On devrait le voir lundi avec le groupe. Augustine Boakye a ressenti une douleur vive au mollet la veille du match à Brest. Ca va beaucoup mieux, mais ce n’est pas réglé. J’ai espoir de le récupérer sous une dizaine de jours. Avec la blessure d’Yvann, il y aura une réflexion (ndp² : sur le recrutement).

Comme tout mercato, le problème c’est que les joueurs arrivent à la fin. A moi de trouver le lien qui va réunir tous ces joueurs. Mais c’est positif toutes ces arrivées. Il faudra compenser le manque d’expérience par beaucoup de fraîcheur, tout notre cœur. Après Brest, on a bien analysé, maintenant il faut qu’on avance. Il faut beaucoup de courses, de la générosité. Et aussi bien sûr de l’intelligence de jeu. La séance de ce matin était très joviale. C’est ce qu’il faut. Il faut mettre de la vie, de la gaité, il ne faut pas noircir le tableau, ne pas rentrer dans la sinistrose.

Les derniers joueurs qui sont arrivés doivent nous amener quelque chose. Ce sont des joueurs qui sont prêts même si Pierre n’a pas fait énormément de matchs. Il a beaucoup de vigueur. Pierre devant la défense, est capable de bien se déplacer, a une présence athlétique intéressante, et une bonne qualité de relance. Il a aussi déjà une bonne expérience, il s’adapte très rapidement.

Lucas, c’est un chasseur de buts, c’est son idée première. Il se place et se déplace très bien. Avec une qualité technique qui est assez intéressante, le jeu de tête aussi. C’est un vrai attaquant, également capable de demander le ballon en profondeur. Mais il faut être patient. On ne peut pas demander à un jeune joueur de débarquer et être le sauveur. Rappelez vous Cardona, quand il est arrivé il n’était pas très performant. Il a eu pas mal de critiques, elles se sont vite tues. Il faut mettre le joueur dans les meilleures conditions, mais il ne faut pas lui demander l’impossible non plus. En interne, on sait qu’on veut que Saint-Etienne reste en Ligue 1. On sait qu’on ne sera pas en Champion’s League la saison prochaine. On doit construire, on ne doit pas perdre de temps mais on doit être patient. Il faut du sérieux, ça doit se construire pas à pas.

Le calendrier n’est pas très favorable non plus, on joue des grosses équipes. On est déçu par rapport aux deux derniers matchs moins aboutis, mais il faut rester très positif. Sur les matchs qui arrivent, ce que je veux voir c’est un état d’esprit. L’exploit est toujours réalisable."

Lucas Stassin a accordé sa première interview d'avant-centre stéphanois au quotidien belge La DH Les Sports+. Extraits.

Westerlo avait fixé un prix élevé pour mon transfert, tout s'est emballé lors des derniers jours du mercato. Il y a eu d'abord Sunderland. Saint-Étienne est arrivé un peu après. J'ai d'abord réfléchi à l'offre anglaise. La D2 là-bas est un très bon championnat mais il était difficile de voir si Sunderland allait pouvoir jouer la tête. L'ambition est d'atteindre la Premier League mais c'était un risque. À Saint-Étienne, c'était la Ligue 1 assurée et j'ai directement aimé le discours des dirigeants.

Dès le premier appel en visioconférence, ils m'ont montré plein de statistiques de mes matchs. Ils m'ont expliqué que j'étais très efficace par rapport à mes buts attendus. Ils m'ont aussi précisé que mes premiers matchs à Westerlo n'étaient pas bons mais que je m'étais très vite amélioré. Ce qui montrait une marge de progression qui n'est pas finie, selon eux. J'ai senti que l'envie de m'avoir était grande.

Pourquoi Saint-Etienne m'a pris après analyse des datas alors qu'Anderlecht m'a laissé partir à cause de datas insuffisantes ? Parce que les deux clubs ne se basent pas sur les mêmes datas. À Saint-Étienne, c'était axé sur la finition. À Anderlecht, on m'expliquait que c'était trop faible en termes de courses et de volume de jeu.  J'ai beaucoup progressé dans mes courses à Westerlo. Là-bas, j'ai compris que je devais travailler plus si je voulais être un footballeur professionnel accompli.

La réputation de fainéant qu'on me faisait dans les coulissesà Anderlecht ? Quand j'étais sur le terrain, je mettais des buts, comme on l'attendait de moi. Je n'étais pas le meilleur à l'entraînement la semaine mais je prestais en match. Je connais des joueurs qui font l'inverse, je préfère ma situation. Je reçois régulièrement des messages de supporters d'Anderlecht qui disent regretter mon départ, cela me fait chaud au cœur. Je vais d'ailleurs peut-être essayer de rentrer pour assister à Anderlecht - Westerlo samedi.

Westrelo a été très clair et honnête avec moi : on veut te garder mais Saint-Étienne a fait une offre qu'on ne peut pas refuser, à toi de voir. Si tu restes, on sera très heureux mais on ne t'empêchera pas de partir non plus. Le seul truc, c'est que Westerlo n'a accepté l'offre que dans la nuit avant la dernière journée du mercato. C'est mon père qui m'a réveillé en disant qu'on devait partir en vitesse à Saint-Étienne pour tout régler là-bas. C'était une journée agitée.

Je deviens l'un des plus gros transferts de l'histoire de l'ASSE, le club me l'a expliqué. C'est un beau signe de confiance mais ça ajoute de la pression aussi. C'est ce que je recherche en faisant ce gros pas en avant. Je veux apprendre à gérer cela dans un club historique en France. Je me suis intéressé à l'histoire et c'est impressionnant. Il y a eu énormément de grands joueurs ici. Les poteaux carrés, si ça me parle ? Euh, ça ne me dit rien. Ah si, c'est en finale européenne avec un ballon qui est ressorti mais qui sera entré si les poteaux avaient été ronds, c'est ça ?

On dit que Saint-Etienne est une ville moche ?  Je sais que c'est la réputation de la ville mais ça ne m'a pas frappé. Vous savez, quand on a vécu un an à Westerlo, plus rien n'est moche (rires). J'ai surtout découvert une ville qui est à fond derrière son club. Je n'ai pas encore porté le maillot mais on me reconnaît déjà partout en rue. Cette passion est impressionnante. Je voulais reprendre mon numéro 76 fétiche mais la Ligue française n'est pas aussi permissive qu'en Pro League pour les numéros. Il ne restait pas beaucoup de choix et j'ai pris le 32, comme le préfixe pour la Belgique (rires).

C'est quelque chose qui est entré dans ma réflexion évidemment. Mais il y a toujours un risque à prendre quand tu fais un transfert. Il n'y a eu que trois matchs et on ne va pas juger trop vite. Les dirigeants m'ont aussi expliqué que l'actionnaire avait des moyens. S'il faut acheter en janvier, ce sera possible. J'ai été super bien accueilli au club,  notamment par Dennis Appiah qui avait connu mon papa chez les U21 d'Anderlecht. J'ai senti une atmosphère familiale et c'est ce qu'il me fallait. On compte sur moi ici."

Le Stade Sottevillais (club de R1 basé près de Rouen) a annoncé hier l'arrivée de Christophe Landrin (47 ans) au poste d'entraîneur adjoint. Nul doute que l'ancien milieu de terrain stéphanois apprendra aux joueurs normands comment faire des reprises acrobatiques !

A la veille du déplacement de Lille à Sainté, le site des Dogues met en avant sur son site des stats qui piquent un peu (beaucoup).

Après trois journées, l'ASSE est l'équipe de L1 qui a le moins cadré de tirs (9), mais également celle qui a le plus faible total d'expected goals (1,74). Rien de surprenant donc à ce que les Verts soient la seule équipe à n'avoir toujours pas marqué...

L'historique face à Lille n'est guère plus encourageant, puisque Sainté ne les a plus battus depuis 7 matchs (3 défaites, puis 4 nuls) et 6 ans (le mémorable 5-0 avec triplé d'Hamouma à la clé).

Gonflés de confiance (suffisance ?) les se déplaceront dans le Chaudron en se rappelant en plus qu'ils restent sur 3 victoires à l'extérieur en L1 (Reims, Nantes, Metz).

Allez les Verts, secouez mois ces chiens, shake dogues shake !

"Dimanche 29 septembre 2024, les Canaris accueilleront les Verts pour le compte de la 6ème journée de Ligue 1. Les ventes en ligne pour le Grand Public sont ouvertes depuis ce matin ici. Les hommes d’Antoine Kombouaré comptent sur votre ferveur afin de remporter les 3 points dans cette confrontation historique du Championnat de France" a annoncé hier le FC Nantes.

"Rappelons qu’entre 1964 et 1984, les 2 clubs ont développé une grande rivalité, l'ASSE remportant sur cette période neuf championnats tandis que le FC Nantes en remporta six (n'en laissant que six aux autres clubs de l’élite)" a rappelé le site officiel des Canaris.

Pour rappel, la dernière confrontation des deux équipes s'était soldée par un match nul arraché à la Beaujoire grâce à un but de Romain Hamouma et synonyme de barrage contre Auxerre.

Paul Eymard et Djylian N'Guessan font partie des 22 joueurs sélectionnés hier en équipe de France pour une double confrontation contre l'Ouzbékistan programmée les 18 et 20 septembre à Clairefontaine.

"Ce rendez-vous s'inscrit dans la préparation du 1er tour des éliminatoires de l'Euro 2025 qui verra les Bleuets affronter Chypre, Gibraltar et la Slovaquie lors d'un mini-tournoi prévu à Chypre les 29 octobre, 1er et 4 novembre prochain" précise la FFF.

Le capitaine de l'équipe première, l'entraîneur de la réserve et le coach des U17 sont fans du futsal, comme ils l'expliquent aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

Yunis Abdelhamid : "Cela m’a aidé défensivement surtout. Dans le futsal, il y a beaucoup de joueurs qui ont une qualité de dribble exceptionnelle. Ça m’a aidé à défendre debout, car les tacles étaient interdits, également sur les appuis et le positionnement du corps pour bloquer l’attaquant."

Razik Nedder : "J’en faisais énormément quand j’avais les U12. Cela pourrait être un vrai axe de développement. Pour moi, jusqu’aux U14, ça pourrait être un cycle de travail."

David Le Moal : "C’est quelque chose qu’on a beaucoup utilisé par défaut, notamment avec les intempéries. Mais lors de ma dernière année avec Orléans (U19), on faisait toujours une séance de futsal en début de semaine. C’est très important pour la technique individuelle du joueur. Il est vite sous pression avec de petits espaces. On travaille beaucoup de choses. La qualité de la première touche, la prise d’informations…"

Après deux années en Arabie Saoudite (Al Ahli puis Ohod Club), Ryad Boudebouz (34 ans) s'est engagé avant-hier pour 2 ans (plus une année en option) avec la JS Kabylie. Avant lui, trois autres anciens Verts ont connu ce club algérien : Idriss Ech Chergui y a joué, Jean-Guy Wallemme et Alain Geiger y ont entraîné.

Sur son compte instagram, Rémy Cabella (34 ans) a évoqué aujourd'hui "sa vive émotion de retrouver le Chaudron vendredi" et partagé une photo de ses débuts réussis sous le maillot vert le 10 septembre 2017. "Cette image sera à jamais dans mon coeur. Il m'a fallu quelques secondes pour connaître la force du Chaudron." Pour sa première apparition stéphanoise, l'actuel numéro 10 des Dogues avait scoré au bout de 53 secondes de jeu à GG contre Angers.

Ecrasés 4 jours plus tôt par les Lionceaux de l'Atlas, les Panthères du Gabon ont battu hier 2-0 la République Centrafricaine lors des éliminatoires de la CAN 2025 grâce à leurs deux anciens Verts. Pierre-Emerick Aubameyang a ouvert le score sur penalty, Denis Bouanga a été passeur décisif sur le but du break du supersub toulousain Shavy Babicka, qui a mis 2 buts en 53 minutes de L1 cet été (contre Nice et Marseille).

🔴⭐️ #AlQadsiah’s striker Aubameyang scored today for his national team 🇬🇦 in match against Central African Republic in #AfconQualifiers

Congratulations @Auba for the wining ❤️💛
pic.twitter.com/90bDxdSkLJ

— All About SPL 🔔 🇸🇦 (@Saudifutbol) September 10, 2024