Menacés de dissolution, les deux groupes ultras stéphanois ont réagi ce samedi via un communiqué posté sur les réseaux sociaux.

Thomas Monconduit, qui n'avait plus joué en match officiel depuis le barrage retour franchi avec succès par les Verts il y a 9 mois à Saint-Symphorien, a disputé hier l'intégralité de la rencontre perdue par Amiens au Stade Bauer contre le Red Star du solide Dylan Durivaux. Lui aussi titularisé dans l'entrejeu amiénois, Victor Lobry a concédé le penalty fatal aux Picards en début de seconde période.

Les Audoniens en ont profité pour dépasser au classement des Amiénois qui ne comptent que 3 points d'avance sur les antépénultièmes et barragistes clermontois de Laurent Batlles, renversés hier à Guingamp par l'EAG d'Alpha Sissoko, qui a délivré sa 8e passe décisive de la saison.

Seul club de L1 à ne pas encore avoir gagné à l'extérieur cette saison, l'ASSE défiera demain au Stade Océane une équipe du HAC qui a remporté ses 2 derniers matches à l'extérieur (à Lille et à Lens) grâce aux buts de son attaquant égyptien Ahmed Hassan, arrivé libre en Normandie lors du mercato hivernal. Agé de 32 ans, le Pharaon s'est exprimé hier en conférence de presse. Extraits.

"La Ligue 1 est un championnat très fort, avec des joueurs très puissants. A chaque match, il faut être prêt à aller au combat. Mais nous aussi on a des qualités, même si parfois on a un peu perdu confiance, notamment à domicile. Pourtant, ici, les fans sont incroyables. Alors, pour eux, on doit absolument l'emporter dimanche contre Saint-Etienne. Cela validera ainsi l'excellent état d'esprit qu'il y a au sein du groupe. On est toujours très positifs, mais aussi tous conscients que l'avenir du club en Ligue 1 est encore loin d'être assuré.

Dire que c'est facile de jouer en faisant le ramadan, ce serait mentir. Disputer un match de football sans avoir mangé, sans avoir bu, c'est compliqué, mais tout est dans la tête. Il faut se convaincre qu'on peut le faire. Maintenant, ramadan ou pas, il faut aider l'équipe, courir et se battre. Parce que les qualités ne suffisent pas. Un attaquant ne touche pas forcément beaucoup de ballons. Je dois travailler défensivement, presser, décrocher si besoin, et bien sûr être à l'affût si une occasion se présente. Mais je dois faire en sorte de me procurer un peu plus d'occasions."

Comme l'a indiqué hier le quotidien espagnol ABC, un tribunal sévillan a condamné le 30 janvier dernier Joris Gnagnon (28 ans) à payer 1 058 402,78 € au FC Séville pour indiscipline alimentaire. Le club andalou, qui avait déboursé 13,5 M€ l'été 2018 pour s'attacher les services du joueur formé au Stade Rennais, a fait constater que le joueur accusait 107,5 kg sur la balance le 13 septembre 2020 alors que son poids de forme avait été fixé à 91 kg. Plombé par sa surcharge pondérale, le natif de Bondy n'a pas rebondi depuis son peu concluant passage à l'ASSE, où il n'aura joué que 2 matches de N3 à Aimé Jacquet il y a 3 ans...

Comme le rapporte Paris-Normandie, le HAC sera encore privé demain de son défenseur central et capitaine Arouna Sangante (auteur du second but de la victoire de son équipe à GG lors de la 2e journée), blessé à la cuisse. Mais le club doyen enregistre les retours des milieux de terrain Yassine Kechta (absent à Lens en raison d’une douleur à une cuisse) et de Daler Kuziaev (remis d’une blessure à un mollet contractée il y a 2 mois à Marseille). S'il devra se passer de Junior Mwanga (suspendu) contre les Verts, Didier Digard ne manquera pas de matos dans l'entrejeu car Abdoulaye Touré, qui avait trompé sur péno Gautier Larsonneur au match aller, devrait pouvoir tenir sa place malgré une douleur aux côtes.

Selon Le Parisien, les MF91 et les GA92 sont menacés de dissolution. Extraits.

"Cinq associations de supporters, issues de quatre clubs de football professionnels, devraient se faire signifier dans les prochains jours qu’elles sont sous la menace d’une dissolution par le ministère de l’Intérieur, a-t-on appris ce vendredi de sources proches du dossier. Il s’agit de la Brigade Loire (Nantes), des Magic Fans et des Green Angels (Saint-Etienne), des Offenders (Strasbourg) et de la Légion X (Paris FC, Ligue 2). Une fois notifiées de l’intention de dissolution de la Place Beauvau, ces groupes d’ultras auront l’opportunité de se défendre devant une commission qui sera composée de huit membres, lesquels ont été désignés ce vendredi.

"La dissolution ne règle aucun des challenges que l’on rencontre et ça va même créer de nouveaux problèmes", explique-t-on dans l’entourage d’un des clubs concernés. "Le système aujourd’hui n’est pas parfait, mais il permet à travers les clubs d’avoir un dialogue avec les supporters, de réguler, d’influencer et souvent d’éviter des violences. Pour l’améliorer, il faut travailler ensemble, avec toutes les parties, pour imaginer des solutions vraiment efficaces. Si l’on dissout les groupes, on perd ce dialogue, et l’on aura a gérer les mêmes challenges qu’avant, mais il sera matériellement beaucoup plus compliqué de les identifier et de trouver des solutions."

Les 3 joueurs prêtés cette saison par l'ASSE à des clubs français ont tous joué et gagné 1-0 ce vendredi soir.

Dès son entrée en jeu à l'entame du dernier quart d'heure contre Martigues lors de la 26e journée de Ligue 2, Ayman Aiki a raté une balle de break pour Bastia sous les yeux d'un Frédéric Antonetti fier que les U18 de son club aient éliminé les vilains de la Coupe Gambardella aux tirs au but dimanche dernier dans le même stade Furiani.

Titularisé pour la 15e fois de la saison à l'occasion de la 24e journée de National 1, Darling Bladi a pris part intégralement au succès de Bourg-Péronnas contre le leader nancéien, toujours privé de Cazim Suljic. Titularisé pour la 14e fois dans la défense de QRM, Beres Owusu a lui aussi tout le match contre le Paris Atlético 13 de Germain Sanou et Kenny Rocha Santos.

Comme le rapporte RMC, le capitaine du Paris FC Timothée Kolodziejczak (33 ans) s'est exprimé avant de recevoir ce samedi dès 14h00 le leader lorientais lors du match au sommet de la Ligue 2. Extraits.

"À Saint-Étienne, il y a eu une usure mentale et c’était difficile mais je retiens trois ans et demi pendant lesquels j’étais bien. Après j’ai eu du mal à retrouver un club par rapport à mes agents de l’époque qui n’ont pas fait le taff. Je pouvais rebondir mais on m’a laissé de côté. Ça m’a forgé encore plus et je n’ai jamais lâché. À Schalke, j’arrive en cours de saison, je suis à court de forme… Une saison à oublier. Ici, il fallait que je me remette d’un an sans jouer. Mais cette année, j’ai eu une prépa, je fais attention à moi, je m’entraîne bien. Mon corps est avec moi à 100%, je peux jouer encore pas mal de temps.

Dans ma carrière, je ne me suis jamais dit je vais jouer en L2. Mais à un moment donné, il faut être lucide, accepter et rebondir. Ce serait la plus belle des revanches de remonter avec le Paris FC. Après je n’ai pas eu peur de la Ligue 2, car c’était ça ou c’était terminé. Le projet du PFC était intéressant aussi. Aujourd’hui, je suis ravi car le groupe est de qualité. Il y a un nouveau propriétaire avec des grosses ambitions mais ça va se jouer sur le terrain. Lorient, c’est costaud, cohérent avec des joueurs d’expérience qui ont connu la Ligue 1. Metz et Dunkerque sont aussi dans ce cas. On est quatre équipes avec beaucoup de qualités.

La montée, c’est un défi super intéressant pour moi. Il me reste quelques années j’espère et écrire l’histoire du Paris FC, ce serait magnifique. Je suis en mission, comme tout le monde ici. On sait qu’il reste du boulot et que trois autres équipes veulent monter. Il faut rester pro, humbles et concentrés. Puis travailler, travailler, toujours travailler… J’espère qu’on fera un gros truc car ça peut changer la vie de pas mal de gens. Je suis là et j’apporte mon expérience notamment aux défenseurs.

Les play-offs sont quasiment assurés mais l’histoire récente du Paris FC y est traumatisante (quatre éliminations lors des six dernières saisons) ? Il faut penser aux barrages car il faut rester humble. Mais non, ce n’est pas un traumatisme. S’il faut en passer par là, on ira. L’objectif reste malgré tout de terminer dans les deux. Ce n’est pas se la raconter de le dire car on est dans le top 2, top 3 depuis le début de saison. Il n’y pas de traumatisme. Il faudra faire front et tout donner."

Vous le voyez venir le barrage entre l'ASSE et le Paris FC le jeudi 22 mai à Charléty et le dimanche 25 mai à Geoffroy-Guichard ?

Heureux présage en vue du match que les Verts joueront dimanche contre les Havrais au stade Océane ? En demi-finale de la Coupe de France féminine, le HAC s'est incliné 1-2 dans cette enceinte en début de soirée face au Paris FC, qui affrontera donc en finale le 3 mai prochain le vainqueur du match qui opposera demain après-midi les Amazones au QSG au stade Salif-Keita.

Avant d'affronter Lille demain soir à Pierre-Mauroy, Jean-Louis Gasset a parlé à deux reprises de "balle de match" en évoquant sa réception des Verts le dimanche 16 mars. L'entraîneur pailladin a également loué l'état d'esprit des Havrais, qui accueilleront les Verts après-demain. Extraits.

"On n’a marqué qu’1 but sur les 5 derniers matches. Ce qu’il faut faire pour retrouver plus d’efficacité ? Déjà, être plus adroit parce qu’on a les situations. Et avoir un peu de réussite. Quand on marque un but, qu’on ne nous l’enlève pas pour un cheveu ou une oreille. On va finir à Lille notre séquence de 6 matches contre des équipes européennes. Ensuite on attaquera contre Saint-Etienne notre championnat qui je l’espère nous ira un peu mieux. Si j’ai peur que la réception de l’ASSE parasite ce déplacement à Lille du fait qu’il y a beaucoup d’attentes autour de ce match contre les Verts ? Non, pas du tout. Contre Saint-Etienne, ce sera la première balle de match. Les joueurs savent qu’on n’arrive pas encore à trouver l’équilibre entre la défense et l’attaque. Dans l’efficacité on se cherche mais c’est surtout mentalement qu’il va falloir retrouver les joueurs qui vont tout donner pour sauver le club. Tant que la bougie est allumée, il faut travailler et croire en son destin.

Normalement, quand on perd 5 matches d’affilée, on a 10 points de retard et on est dans le sapin. Là, c’est non. Toutes les bonnes équipes, toutes les grosses équipes battent normalement les équipes moins huppées. Donc ça va se jouer quand on va jouer contre. On joue ce dernier match contre Lille et ensuite on va affronter Saint-Etienne, Le Havre, Angers, Reims… Si on a l’état d’esprit comme lors de la première mi-temps contre Rennes, à un moment où à un autre, ça va tourner. L’équipe du Havre a gagné à Lens et à Lille. Elle a un état d’esprit. C’est un commando. Ils ne sont pas plus forts que nous, mais physiquement et mentalement, oui. Il faut qu’on arrive à se mettre dans cet état. Personne ne veut mourir. Et quand les gens jouent la survie, ils sont parfois capables d’aller chercher beaucoup !

Le Havre nous montre ce qu’il faut faire. Ils ont gagné deux matches et ils sont barragistes. Cela montre que c’est à portée. Après notre match à Lille, il y aura la pression de se dire qu’à 9 matches de la fin on va faire la première balle de match. Bien sûr ! Mais être encore en vie après tout ce qui s’est passé, c’est miraculeux ! Mettons tout dans la bataille, donnons tout ce qu’on, toute la rancœur qu’on a de ce qu’on vient de faire. Démarrons le match comme ça ! On se prépare à jouer la vie du club sur 3, 4, 5 matches contre ces adversaires-là. En arrivant ici, je sais que ça allait très dur. Il y a eu des périodes très difficiles. Le mercato a été… pfff, mortel pour nous ! On a arrangé le problème financier mais il nous faut maintenant arranger le problème sportif. Si on va le faire dans le sprint, tant mieux. J’ai l’espoir."

En conférence de presse, le coach Havrais, Didier Digard a insisté sur l'importance de nous bousculer physiquement dimanche :

"Le groupe est très à l'écoute. Je les sens concentrés, mais ils ont compris que c'était un match parmi les autres, malgré tout, même si on est amenés à faire un résultat, ça ne sera pas suffisant pour le maintien. Après Lens, j'ai senti les joueurs très concernés, ayant conscience qu'il fallait enchaîner ce genre de performance. Il y a un état d'esprit nouveau. Ca paye aujourd'hui.
Les joueurs se fixent beaucoup trop de limites, ils sont capables de grandes choses s'ils en prennent conscience. Mentalement il faut s'enlever certaines barrières. Les joueurs prennent confiance, le groupe a des qualités.
C'est un week-end qui peut nous permettre de gratter encore une équipe (ndp² : Reims). Il faut rentrer avec l'ambition de gagner ce match, car on n'est pas très doué pour essayer de faire autre chose.
Saint-Etienne, c'est un très gros club français, nos supporters vont vouloir montrer qu'ils savent mettre l'ambiance comme au Chaudron. C'est une équipe qui fait beaucoup de bonnes choses, très à l'aise dans la possession de balle, qui propose des contenus intéressants. Ils essayent de jouer, de très bien jouer. C'est un match où on doit physiquement être au niveau, Ca va être une arme très importante, il faut être forts physiquement, avoir des joueurs prêts à faire mal dès qu'on le peut."

Eirik Horneland, le coach des Verts, a fait le point sur l'effectif à sa disposition avant le match très important qui opposera dimanche (coup d'envoi à 17h15) les Verts, 17èmes, en déplacement au Havre, 16èmes.

Absent face à Nice, Pierre Ekwah, notre milieu de terrain le plus utlisé cette saison (19 titularisations), "est de nouveau apte". Florian Tardieu, qui "a eu quelques soucis en début de semaine est de nouveau opérationnel".

Concernant nos deux absents longue durée, Ben Old et Ibrahima Wadji, les deux ont repris les séances collectives. "Pour Ben Old et Ibrahima Wadji, qui se sont entraînés normalement cette semaine, même s'ils ont hâte, il faut gérer le timing, car on ne veut pas prendre de risques. On pourrait les voir dans le groupe contre Montpellier, surtout Ben qui est un peu plus en avance."

Un effectif quasi au complet au moment d'aborder une fin de saison avec des matchs à fort enjeu, c'est la bonne nouvelle de la semaine.

En attendant notre première victoire à l'exterieur de la saison dimanche...

Actuellement 17èmes et 1ers relégables après leur défaite à domicile face à Nice (1-3) le week-end dernier, les Verts vont se déplacer dimanche au Havre 16ème et barragiste qui les devance d'un point , avant de se déplacer à nouveau, la journée suivante, chez la lanterne rouge Montpellier. Deux matchs cruciaux pour l'avenir des stéphanois en Ligue 1.

Avant cette double confrontation, Eirik Horneland, le coach norvégien en conférence de presse ce midi, a invité ses joueurs à "avoir conscience de la situation, mais garder du sang-froid" et aussi à "revoir sur la longueur face au Havre ce qu'on a vu sur la première période face à Nice".

Pas question donc de jouer la défense sur ces deux rencontres, le coach persiste et signe sur son projet de jeu. On lui souhaite d'avoir raison et de ramener dans le Forez la première victoire de la saison à l'exterieur (pour l'instant seulement 2 résultats nuls à Nantes et Auxerre).

3 jours après avoir ouvert son compteur buts sous le maillot d'Everton lors de la 3e journée du championnat chilien, l'ancien goleador stéphanois Ignacio Ramirez (28 ans) a réalisé un doublé avant-hier en CONMEBOL Sudamericana sur le terrain de l'Union Espanola, qui s'est finalement imposé aux tirs au but.

Actuel sélectionneur de l'équipe de France de FootGolf, l'ancien attaquant du HAC et de l'ASSE Florent Sinama-Pongolle (40 ans) se confie dans la dernière édition de Paris-Normandie. Extraits.

"Le HAC m'a tout donné, tout appris. J'y suis arrivé à l'âge de 12 ans en provenance de la Réunion, j'en suis reparti 7 ans plus tard. Champion du monde U17 en 2001, j'ai vécu de l'intérieur l'accession des Ciel et Marine en L1 en 2002 et j'ai découvert l'élite à 17 ans. Dans le groupe pro, je me souviens qu'avec mon cousin et complice Anthony Le Tallec, on y est entrés sur la pointe des pieds. On a tout de suite senti la bienveillance des anciens. Peut-être parce qu'on était de bons gamins. On n'est pas arrivés en voulant bousculer une certaine hiérarchie. 

A l'entraînement, comme en match, on était protégés par des gars comme Alain Caveglia, qui aimait bien nous taquiner, Alex Vencel, le sage, ou encore Yazid Mansouri, qui m'a beaucoup aidé, véhiculé, et Thomas Deniaud. Ils nous ont tous fait un bien fou. Quand je repense à cette 2ème saison en pro où, à 9 matches de la fin, on est plus proche de l'Europe que de la relégation... Et finalement on tombe. Mais pour moi, le HAC, c'est d'abord le savoir-faire en termes de formation. Quand tu sors de la Cavée, tu peux aller jouer partout dans le monde.

A l'ASSE, je suis tombé dans un super groupe, un bon mix entre des jeunes, comme Kurt Zouma, et des gars qui avaient atteint leur maturité, comme Loïc Perrin. Le tout, dirigé par un Christophe Galtier qui a confirmé toute sa connaissance et sa faculté à gérer un vestiaire. Franchement, il y avait du bon matos. Et puis le Chaudron, c'est vraiment particulier. J'étais prêté par le Sporting et j'aurais vraiment voulu m'installer à Sainté. J'y avais trouvé mon équilibre.

Malheureusement, mon option d'achat n'a pas été levée. Ce qui m'a tué, c'est un claquage au mois d'avril, à l'entraînement. C'était mon 2ème claquage de la saison et je crois que tout le monde a été refroidi. Je suis donc rentré au Portugal, j'ai négocié ma dernière année de contrat et je me suis envolé pour la Russie, à Rostov. J'ai ensuite défendu les couleurs de Chicago, Lausanne, Dundee et Chainat en Thaïlande. Après avoir bouclé la boucle à la JS Saint-Pierroise (La Réunion), j'ai entamé ma reconversion au service des sports de Canal +.

Sur Canal, je parle football, j'essaie de mettre en avant mon expertise, mon vécu. J'ai quand même pas mal voyagé, j'ai fait 14 clubs, je ne sais même plus combien de coachs j'ai pu croiser. J'ai donc, peut-être, une vision différente de ceux qui n'ont connu qu'un ou deux championnats. Je couvre la Premier League mais aussi les Coupes d'Europe. Cela me plait vraiment. Je me sens même privilégié. Je profite, je suis des gros matches et je grandis avec ce football qui change tout le temps. C'est réellement enrichissant."

A bientôt 36 ans (il les fêtera dans 3 mois), Pierre-Emerick Aubameyang n'a rien perdu de ses qualités de buteur. Auteur de son 13e pion de la saison (le 11e en championnat) sous le maillot d'Al Quadisiya, l'ancien attaquant stéphanois a ouvert le score à la 91e minute ce jeudi soir contre le leader saoudien Al Ittihad.

⚽️ GOAL: Aubameyang does it smoothly 😮‍💨

🇸🇦 Al-Qadsiah 1-0 Al-Ittihad

pic.twitter.com/37UqFjAxYo

— Footballnus (@footballnus) March 6, 2025

Mais les hommes de Laurent Blanc ont égalisé à la 96e grâce à Ngolo Kanté sur une passe de Karim Benzema.

Bien aidé par la passivité défensive de l'équipe de Dylan Chambost (remplacé à l'entame du dernier quart d'heure), Denis Bouanga a marqué hier les 2 premiers buts de la victoire (3-0) du Los Angeles FC contre Columbus Crew en 8e de finale aller de la CONCACAF Champions League.

GOAL for @LAFC!!

Denis Bouanga capitalizes on the Columbus giveaway! pic.twitter.com/2btNdHOTAx

— FOX Soccer (@FOXSoccer) March 5, 2025

Sweet goal from Denis Bouanga to bag his brace for @LAFC 😮‍💨 pic.twitter.com/IT5eJR1HVJ

— FOX Soccer (@FOXSoccer) March 5, 2025

S'apprêtant à batailler ce samedi dès à 15h00 contre le QSG dans un stade Salif-Keita qui fera le plein (1300 des 1500 places ont déjà été écoulées), Faustine Bataillard s'est confié au Progrès avant cette demi-finale de Coupe de France qui sera diffusée en direct sur beiN Sports. Extraits.

"Je ne saurais pas vraiment expliquer l'écart entre nos performances en championnat et nos victoires en Coupe de France. En championnat, on avait bien commencé avant d’avoir une zone creuse avec la défaite à Lyon et contre Paris. On réussit à enchaîner en Coupe de France, c’est du bonus. La saison passée, on avait fait douter Paris en Coupe. La recette, c’est de se donner à 100%, de sortir du terrain lessivées. On sait que la plupart des joueuses adverses sont en équipe nationale et que ça va être compliqué. C’est sûr que c'est un point positif de jouer sur le terrain Salif-Keita. On s’entraîne dessus toutes les semaines, on a plus de repères qu’à Geoffroy-Guichard où on a joué que deux fois en un an."

Les Verts peuvent compter sur une belle génération 2008. Deux d'entre eux Djylian N'Guessan et Paul Eymard font partie des 20 joueurs retenus en équipe de France U17 pour le 2e tour des éliminatoires de l'Euro.

Nos deux habitués de la sélection affronteront à Dax la Finlande le mercredi 19 mars à 15h00 avant de défier à Saint-Paul-lès-Dax le Danemark le samedi 22 mars à 15h00 puis la Grèce le mardi 25 mars à 16h00.

Les protégés de Lionel Rouxel devront terminer à la première place de ce mini-championnat pour gagner le droit de participer à la phase finale en Albanie qui démarrera le lundi 29 mai, deux jours après la dernière journée de L1 qui verra les Verts accueillir les Violets.

Une minute après l'égalisation de Karagümrück, Loïs Diony (32 ans) a inscrit hier à la 96e son premier but (victorieux) sous les couleurs de Bandirmaspor lors de la 28e journée de L2 turque, un mois après quitté Angers.

Atatürk Olimpiyat Stadyumu'nda muhteşem son!

⏱ 90+5'
⚽ Wesley
🗒 Solwie Energy Fatih Karagümrük 1-1 Teksüt Bandırmaspor

⏱ 90+6
⚽ Lois Diony
🗒 Solwie Energy Fatih Karagümrük 1-2 Teksüt Bandırmaspor pic.twitter.com/oqZqYPfLQN

— Panenka Sport (@PanenkaSport) March 5, 2025

Pour rappel, l'ancien numéro 9 stéphanois avait déjà claqué 5 pions cette saison en 10 matches de N3 avec la réserve du SCO, dont l'équipe première (13e de L1) compte actuellement 8 points d'avance sur les Verts (avant-derniers).

Si l'ASSE a cette saison l'une des défenses les plus catastrophiques de son histoire, elle a produit dans ce secteur de jeu un joueur qui continue de faire le bonheur d'Arsenal. Comme l'avait fait son club formateur le 7 novembre 1979 (6-0 dans le Chaudron en 16e de finale retour de la Coupe de l'UEFA), William Saliba s'est imposé par 6 buts d'écart contre le PSV en Coupe d'Europe avant-hier (7-1 à Eindhoven en 8e de finale aller de Ligue des Champions).

Le compte officiel de la Champions League a posté une courte vidéo où l'on voit le véloce et technique numéro 2 des Gunners écoeurer les Bataves avec en fond sonore le sympathique Cradels de Fin Draper. A 23 ans, l'ancien acolyte stéphanois de Wesley Fofana a déjà joué 36 matches de Coupe d'Europe, les 2 premiers sous le maillot vert en Europa League (contre Wolfsbourg et Oleksandria en octobre 2019).

 

 

 

 

 

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Evoluant à Crest Aouste et s'apprêtant à affronter son ancien club Rhône Vallées ce samedi en R1, Clément Roubat (23 ans) évoque ses vertes années (2014-2021) dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"Lors d’une rencontre avec Rhône-Vallées face au Valence FC, j’ai eu la chance d’être repéré par 3 clubs professionnels : l’AS Saint-Étienne, Grenoble et l’AS Monaco. Mon père étant un fidèle supporter des Verts, c’est ce qui a fait pencher la balance. La finale de la Coupe Gambardella avec les Verts contre Toulouse au Stade de France restera mon plus beau souvenir de footballeur. J’étais sur le banc et je suis rentré à la 75^e minute. Autre bon souvenir, la demi-finale contre Bordeaux à L’Étrat avec nos supporters.

Rhône-Vallées, c’est un club qui reste dans mon cœur, j’ai été formé là-bas, c’est grâce à eux que je suis parti à Saint-Étienne. Je leur en serai toujours reconnaissant, même si j’ai été quelque peu déçu de certaines réactions lors de nos rencontres en Coupe de France. À Émile Dupau, il y aura plein de gens qui me connaissent et mes grands-parents qui habitent au Pouzin seront là. Mais ce sera un match qui vaudra trois points comme tous les autres."

Alors qu'ils avaient reçu Toulouse devant 17 239 spectateurs et le match précédent Nice devant 17 739 spectateurs, Le Havre sera nettement plus soutenu contre les Verts.
Le club normand a annoncé hier que déja 20 000 places ont été vendues pour le match de la peur dimanche contre Sainté (17h15).
Lors de sa dernière visite au stade Oceane, le 18 mars 2023 en L2, les Verts avaient déja fait recette avec plus de 23 000 spectateurs. L'équipe de Lolo Batlles avait décroché à 10 contre 11 un nul spectaculaire grâce à Bamba et Krasso (2-2).

Dans sa dernière édition, Le Progrès souligne que les numéros 11 et 25 de l'ASSE sont rétablis.

"Mis à part Florian Tardieu, qui après avoir déjà raté la séance de mardi n’a pas pris part à celle de mercredi, et Djylian N’Guessan, ménagé suite à sa participation, et son but, lundi lors du succès de l’ASSE face à Nantes (3-1) dans le challenge espoirs, l’intégralité de l’effectif pro était présent lors du premier entraînement de la semaine ouvert au public.

Pierre Ekwah, forfait lors de la réception de Nice, ne ressent ainsi plus de douleur à son mollet. Il devrait logiquement retrouver sa place de sentinelle pour le déplacement hautement important de ce dimanche (17h15) au Havre. Autre bonne nouvelle, Ben Old et Ibrahima Wadji ont participé aux exercices et aux oppositions sans souci apparent."

Ben Old avait joué 6 des 7 premiers matches de la saison. L'international néo-zélandais, qui avait raté la première branlée prise par les Verts (lors de la 3e journée, à Brest) en raison d'une douleur aux adducteurs, s'était sérieusement blessé au genou gauche à l'entraînement le vendredi 18 octobre, la veille du match perdu à la maison contre Lens. L'international néo-zélandais avait été opéré avec succès le 24 octobre.

Victime de nombreuses rechutes musculaires, Ibrahima Wadji n'a quant à lui joué que 100 minutes (hors temps additionnel) cette saison. Le mythique buteur de la montée n'a pour l'instant connu que la défaite en Ligue 1 (contre Le Havre, à Brest, en banlieue, à Rennes). On lui souhaite de décrocher plusieurs victoires pour aider les Verts à se maintenir dans l'élite !

Recalé par l'ASSE quand il avait 13-14 ans au grand dam de Dominique Rocheteau, le milieu de terrain Lucas Da Cunha (23 ans) progresse et s'impose petit à petit sans faire de bruit. Après avoir joué en Ligue 1 avec Rennes (son club formateur), Nice et Clermont, le natif de Roanne et supporter des Verts est devenu un joueur très apprécié à Côme (Italie). 

Artisan de la montée des Lariani la saison dernière (7 pions et 6 passes décisives en 35 matches de Série B dont 32 titularisations), le gaucher franco-portugais a déjà joué 25 matches de Série A en en ayant débuté 19 sous les ordres de Cesc Fabregas. Après avoir marqué sur le terrain de la Genoa le 7 novembre dernier, il a ouvert le score il y a 3 jours contre la Roma sous les yeux d'un autre Lucas resté sur le banc : notre ancien matru Gourna-Douath.

A canhota de Lucas da Cunha para o Como no empate com o Genoa abriu a rodada da Serie A. Mais uma assistência na conta do ótimo Nico Paz, outra vez convocado pela Argentina. pic.twitter.com/TSMTxlTOqO

— Leonardo Bertozzi (@lbertozzi) November 8, 2024  

Lucas da Cunha's precision and power brings Como ahead in the match! ⚽🔥

Video Courtesy : Serie A #SerieA #Como #LucasdaCunha pic.twitter.com/KSQ1xabrWT

— STARZPLAY | ستارزبلاي (@STARZPlayArabia) March 2, 2025

Sans surprise vu les incidents survenus juste avant le match aller, le préfet de l'Hérault a pondu dès jeudi dernier un arrêté interdisant aux supporters stéphanois de se rendre à la Mosson dans 11 jours. Extraits.

"Un fort antagonisme oppose les supporters ultras stéphanois à leurs homologues pailladins depuis une dizaine d’années. Lors de la saison 2021-2022, les supporters stéphanois se sont présentés au point de rendez-vous avec plus d’une heure de retard. A l’issue de la rencontre, au départ des buts visiteurs, une altercation a eu lieu entre les supporters ultras des deux équipes sur fond de vol de plusieurs effets personnels dans les bus pendant la rencontre. Les pailladins ont exhibé les effets lors du départ des bus. Les ultras stéphanois ont décidé de descendre des bus pour les récupérer. L’intervention des forces de l’ordre a été nécessaire afin de faire regagner les bus aux supporters stéphanois.

Les violentes rixes qui ont opposé les ultras stéphanois aux montpelliérains, samedi 23 novembre dernier à Saint-Étienne, démontrent que les pailladins sont dans la capacité de se mobiliser et de répondre massivement et de manière violente. La Butte Paillade 1991 a effectivement démontré à plusieurs reprises lors des saisons précédentes, sa capacité à s'organiser pour tendre un guet-apens aux convois des supporters visiteurs. Pour mémoire, à l'approche du stade Geoffroy-Guichard, les quatre bus des supporters montpelliérains ont ralenti et les ultras de la Butte Paillade 1991 sont descendus des véhicules, munis de barres de fer et autres objets contondants.

Concomitamment, l'annonce d'un mouvement rapide d'ultras stéphanois en leur direction a été annoncée. S'en sont suivis de violents affrontements. A l'aide de gaz lacrymogènes et d'un lanceur d'eau, les forces de l'ordre présentes sont parvenus à rétablir le calme, ont repoussé les ultras stéphanois et ont incité les Montpelliérains à regagner les bus. De nouveaux incidents ont éclaté entre fans adverses à travers les grilles qui séparaient le stade et le parking, ce qui a obligé un nouveau déploiement des compagnies républicaines de sécurité et l'emploi de lacrymogène et lanceur d'eau. Trois supporters montpelliérains ont été blessés. Ainsi, au vu de ces agissements violents, le préfet de la Loire avait décidé d'interdire l'accès au stade aux supporters montpelliérains."

N'en déplaise à Thibaut Félix, de nombreux supporters stéphanois seront à la Mosson le 16 mars, notamment en tribune Gévaudan !

Centre Presse Aveyron a mis hier à l'honneur Philippe Gastal. Extraits.

"Louis Nicollin m’appelait Google !". Et pour cause, il est, en effet, incollable sur le football en général et sur Saint-Etienne en particulier. Il est d’ailleurs l’historien du club mythique créé en 1933 et conservateur du Musée des Verts, ouvert en 2013, et dont il est à l’origine. 

S’il est né à Bagnolet, en banlieue de Paris, en 1960, s’il a connu plusieurs déménagements (Pays basque, Reims, Le Mans, Montpellier...) au gré des mutations d’un père œuvrant dans les travaux publics, Philippe Gastal reconnaît que son port d’attache est en Aveyron. Plus précisément à Pons, hameau situé sur la commune de Saint-Hippolyte, terre d’origine de sa mère, une Mayniel de nom de jeune fille.

L’arbre généalogique confirme que la famille est ancrée là depuis plus de deux siècles et la date gravée sur la pierre au-dessus de l’entrée de l’oustal est formelle : 1872. Rouergat ou Cantalou (son père est d’Arpajon-sur-Cère) ? "Peu importe, je suis Aveyronnais !", clame-t-il, avec un accent qui trahit la source... Il avoue un faible pour la maison proche d’Entraygues, cette bâtisse aux murs très épais, "propices à conserver les souvenirs bien au chaud".

Philippe Gastal a toujours adoré cette discipline et son cœur bat pour l’ASSE... Pharmacien de profession, son premier poste a eu Monaco pour décor, dans l’industrie pharmaceutique. L’expérience a duré 4 ans, avant un rapprochement vers le Forez. Entre temps, il avait créé une section de supporters dans le Languedoc-Roussillon, avec Christian Lopez comme parrain. Commentateur, "après avoir vu une annonce dans Le Progrès", il est devenu serviteur bénévole.

À défaut d’être "à jamais la première" à inscrire son nom au palmarès de la coupe d’Europe des clubs champions, l’ASSE (association sportive de Saint-Etienne) a été pionnière, voire avant-gardiste, dans énormément de domaines : création d’un centre de formation, mise en place de l’assistance vidéo et d’un encadrement médical étoffé, déplacements en avion... C’est également le premier club de l’Hexagone à ouvrir un musée, inauguré le 20 décembre 2013.

Philippe Gastal n’a pas oublié : "Je trouvais que c’était vraiment une anomalie ! Il fallait donc y remédier. On a commencé à travailler sur le projet à la fin des années 90 pour le voir aboutir presque quinze ans plus tard". L’intéressé poursuit : "Il a fallu s’armer de patience, mais c’était mal connaître l’opiniâtreté, la ténacité, d’un Auvergnat". 

Il en parle avec beaucoup d’émotion et autant de fierté : "On avait les trophées, pas mal d’objets divers et de très belles pièces. Un musée permettait d’assurer la transmission sportive, culturelle, mais aussi de rendre hommage aux anciens, en leur offrant une deuxième maison. C’est un lieu de repères, une façon de respecter la mémoire et, plus largement, l’Histoire".

Si, à l’instar de Lens et de Marseille, Saint-Etienne vit au rythme des battements de cœur de son équipe de football, elle peut également compter sur des supporters au-delà du Forez. Du coup, les premières années, le Musée des Verts a attiré plus de 60 000 visiteurs par an, avant de trouver un rythme de croisière à 42 000. Comme le code postal !"

Viré le 22 novembre dernier de Louvain (13e sur 16 en L1 belge à l'époque et 9e aujourd'hui) , Oscar Garcia (51 ans) s'était engagé avec le CD Chivas de Guadalajara) le 3 décembre. L'ancien entraîneur catalan des Verts ne sera resté que 3 mois sur le banc du club mexicain, qui a officialisé hier son départ.

A la peine cette saison et suspendu ce dimanche pour le match au Havre, Dylan Batubinsika fait quand même partie des 25 joueurs de la RDC sélectionnés par Sébastien Desabre pour affronter le Soudan du Sud (le 21 mars à Kinshasa) puis la Mauritanie (le 24 mars à Nouakchott) lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Ayant joué 15 matches de U19 et 3 matches de N3 cette saison avec le Stade de Reims qu'il a rejoint l'été dernier après 10 années passées à l'ASSE, Noan Gallo (19 ans) s'est vu infliger aujourd'hui 3 matches ferme de suspension par la commission de discipline. 

Né à Fiminy, le latéral gauche de 19 ans a écopé de cette sanction car il n'a pas respecté lors de sa dernière saison verte l’interdiction de paris sportifs posée par le Code du Sport et les Règlements de la FFF et de la LFP.