Un Saint Bernard dans la bible
20/03 12:38
Dans la dernière édition de l'autoproclamée "bible du football", Bernard Caïazzo débat de l'avenir du foot français avec Vincent Labrune (OM) et Jean-François Fortin (Caen). Voici un petit récap des propos de Nanard.
"Les présidents sont des entrepreneurs, locaux ou nationaux, appelés par les collectivités locales pour sauver un club en difficulté. Parfois ils sont en recherche d'image, mais bien souvent ce sont des passionnés de football avant tout. Président de football, c'est fabuleux quand tu gagnes tous les matches. On n'imagine pas ce qu'est le week-end d'un président quand son équipe a perdu, qu'elle joue le maintien. Les angoisses, les nuits sans dormir... La victoire est amplifiée, mais la défaite aussi. Dans une entreprise, quand tout va bien, ou inversement, avant que la tendance ne s'inverse, ça prend du temps. En football, non. Et sur le plan psychologique, c'est difficile. Regardez le drame lensois : un accident industriel dont le club a de grosses difficultés à s'en remettre. On pense tous à ça. La roche tarpéienne est proche du Capitole...
Un club français peut-il gagner la Ligue des Champions ? Ce serait embêtant de répondre non. Mais l'avoir remportée, c'est l'OM en 1993 ! Et depuis 2006, tant au niveau des équipes nationales que des clubs, le foot français n'a pas eu le moindre finaliste. Il faut remonter à avant 1976 pour trouver une situation semblable. Cette période de disette est inquiétante. Mais la France est aussi le deuxième pays exportateur de joueurs de Ligue des champions...
Faut-il plafonner les salaires ? Le football français a fait un gros effort de gestion, il n'y a plus de clubs dépensiers. La moitié des joueurs pros gagnent 25.000 €, le salaire moyen est de 45.000 € en L1. Taxer les les salaires au-dessus de 1 million d'euros annuels, ça profiterait à qui ? Ça tire vers le bas. Saint-Etienne aurait plus de chances d'être champion avec un tel système. Mais pour l'intérêt du foot français, c'est un non-sens total ! Si chacun est braqué sur son intérêt et ses avantages acquis, on ne pourra pas faire avancer notre football. si, au contraire, les uns et les autres réfléchissent dans l'intérêt général en ayant comme critère la compétitivité de notre football, on peut avancer.
Les nouvelles enceintes sauveront-elles le football français ? Ce qui est bien, c'est que l'on ne va pas faire comme en 1998 où on a tout concentré sur un seul stade. Pour Saint-Etienne, passer de 33.000 à 42.000 places va nous apporter des ressources supplémentaires. Si, demain, la France va en finale de l'Euro, ça va favoriser le remplissage des stades. Il est évident que les succès vont drainer un public comme en 1998.
Le PSG vat-il écraser le championnat ? Lyon a bien été sept fois champion. A l'époque, il avait un budget deux fois supérieur au deuxième. On ne peut pas, sous prétexte que vous êtes étranger ou français, avoir deux raisonnements différents. Mais gagner sept fois de suite le titre tout en étant les plus riches, ce n'est quand même pas facile. Je ne suis pas sûr que le PSG y arrivera parce qu'il y a l'incertitude du sport. Evidemment, ce serait mieux s'il y avait deux ou trois clubs aussi riches que le PSG."
Même amputé le Chaudron bout encore
20/03 09:02
Avec 26 210 spectateurs, Geoffroy Guichard a connu samedi sa plus belle affluence de la saison devant les 25 136 de la réception du PSG.
La moyenne depuis le début de saison monte à 21 366, la 4ème de France derrière celles du PSG, de Marseille et de Lyon, et devant Toulouse et Rennes.
Il reste cinq matchs à GG contre Nice, Brest, Dijon, Marseille et Bordeaux pour consolider notre place et nous rapprocher un peu de la moyenne de la saison dernière (25 096).
Aulas le guignol
20/03 08:36
Montrant des traces d'impact sur la carrosserie, le président des vilains a prétendu samedi soir que le car des banlieusards avait été caillassé par des supporters stéphanois. Le Parisien nous apprend aujourd'hui que le chauffeur dudit car a été entendu par la police. Ce dernier, sur procès-verbal, a dit que les impacts étaient anciens.
Dans la Pravda, le directeur départemental de la sécurité de la Loire remet également Aulas en place. "Le bus lyonnais n’a pas été endommagé. Il n’y a aucun enfoncement de carrosserie, ni vitre brisée. Le seul problème relevé, ce sont deux petites rayures, une de trois, l’autre de cinq centimètres, sur le film du bus, à hauteur d’une vitre. Je me réserve le droit de déposer plainte en diffamation contre M. Aulas. Plutôt que de mettre en cause les services de police, il ferait mieux de s’occuper de ceux de ses supporters qui sont des hooligans. Six passent en correctionnelle, mercredi, à la suite de dégradations sur une trentaine de véhicules et des bâtiments, avec des inscriptions et tags néonazis."
Le coup de la panne offensive
20/03 08:00
L'ASSE n'a tiré que quatre fois au but lors du derby. C'est le plus faible nombre de tentatives des Verts cette saison en L1 comme le rappelle l'agence d'informations sportives Opta.
Clément manquera Nice
20/03 07:49
Comme le rappelle papy ozzy dans son magistral tableau des cartons, Jérémy Clément ratera la réception de Nice pour avoir mangé contre les vilains sa troisième biscotte en huit matches. Sylvain Marchal, Jean-Pascal Mignot et Laurent Batlles devront se tenir à pascal carreau lors des deux prochains matches s'ils souhaitent jouer contre Fouss, Medjani et Ilan lors de la 31ème journée.

Quelques petites explications:
- en jaune avec une croix, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en hachuré, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- en rouge, les joueurs insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure
Idriss la glisse enfin au fond !
19/03 21:34
Ayant remplacé Fauré (blessé) à l'heure de jeu en match décalé de la 28ème journée de L2, Idriss Saadi a marqué ce soir d'un joli coup de tête en pleine lucarne l'unique but de la victoire du Stade de Reims au Mans à la 85ème. Le jeune attaquant stéphanois aura attendu 790 minutes (dont 548 avec l'ASSE) pour claquer son premier pion en pro. Il permet à son équipe de grimper sur la deuxième place du podium, derrière Bastia mais devant le Clermont Foot d'un Jessy Moulin à nouveau cantonné au banc.
Un Sauget qui fâche
19/03 19:00
Avant de défier les vilains le week-end prochain avec les Lionceaux, l'ancien latéral stéphanois David Sauget s'est confié aujourd'hui sur So Foot. Extraits.
"J’apprécie beaucoup la famille Nicollin. J’aimerais bien par rapport à ce qu’ils représentent dans le football français qu’ils gagnent à la fin. Ca serait plus beau de voir Montpellier par rapport à l’investissement qu’ils font. Paris peut se payer qui ils veulent donc bon… Ils sont dans une autre catégorie. Par rapport au mérite, je préférerais Montpellier. (...) Un but m'a particulièrement plu ce week-end, celui de Bafé Gomis. Un peu vexé de ne pas débuter ce match à Geoffroy Guichard contre son ancien club, il rentre et il fait la différence. Surtout qu’il marque un beau but, le plus beau de la journée."
Il a les yeux verts Belhanda
19/03 18:31
Blessé à la cuisse lors d'un match amical remporté contre Germain Sanou, l'international marocain Younès Belhanda a raté les trois derniers matches de L1. Mais le joueur montpelliérain a annoncé aujourd'hui sur son compte facebook qu'il devrait être opérationnel contre l'ASSE samedi à la Mosson. "
Europe, the final countdown (10)
19/03 08:48
A dix journées de la fin du championnat, et malgré ce énième derby perdu, les Verts peuvent encore rêver d'Europe. Mais selon les savants calculs du chercheur Fabien Torre, Sainté n'a plus que 11, 30% de chance finir sur le podium et 28,40% de chance de terminer dans les quatre premiers. Les Verts ont néanmoins près d'une chance sur deux (49,45%) de finir à une cinquième place qui pourrait s'avérer qualificative en Europa League.
Herbin envie la cervelle des canuts
19/03 08:30
Dans Le Progrès du jour, Robert Herbin déplore le manque d'intelligence de l'ASSE lors du derby. Extraits.
"D’abord, il y a quelque chose qui m’a irrité. C’est ce public qui conspue Gomis. Il a répondu à sa façon et c’est la deuxième fois que ça se produit. C’est tout de même ridicule et ça m’exaspère (...) On n’a pas réellement de fond de jeu. Et le déchet technique est important. Il y a trop de bavures dans ce domaine. Il y a un travail de technique individuelle à faire. Je vais prendre l’exemple de Gomis. Il était brut de forge au départ. Mais c’est un gars qui a une cervelle et s’est mis à bosser. Et là, sans être Maradona, il a amélioré sa qualité technique. Il a grandi. Il y a pas mal de jeunes dans l’équipe et l’enjeu les a peut-être tétanisés, rendus nerveux. Chez nous, j’ai l’impression qu’on joue parfois sans cervelle. Plutôt à l’instinct. Ça peut-être tout feu tout flamme, mais souvent de petits détails font que rien n’aboutit. Le jeu que l’on produit est d’une certaine manière trop décousu. (...) On est en train de plafonner."
Juju, le requin avant le poisson
19/03 06:31
Avant de faire son retour dans le Chaudron le 1er avril, Julien Sablé s'est confié au site Sharkfoot. Extraits.
"J’ai eu deux saisons très prolifiques à Saint-Etienne, avec Elie Baup. Mais j’ai été formé dans un rôle juste devant la défense. J’ai explosé les compteurs à un moment mais ce n’était pas mon rôle. J’ai eu mon moment de gloire à Saint-Etienne, tout près de l’équipe de France. Je ne regrette pas du tout mon départ de Sainté. Quand je me remets dans le contexte de l’époque, j’étais arrivé, avec le club, à saturation. Avec le centre de formation, je suis passé par 12 saisons très pures et formidables, ça me marquera à vie. Saint-Etienne est imprégné en moi. La dernière saison a été très difficile, je pense qu’il fallait que je parte d’un point de vue personnel, pour ma vie d’homme. En tant que joueur, je pouvais rester, mais en tant qu’homme, je devais faire ça pour grandir.
Voir Sainté en haut de l'affiche, bien sûr ça fait plaisir ! Je suis surtout très fier de revoir les vraies valeurs, avec un groupe qui a l’air de bien vivre ensemble. Les joueur sont humbles et qui ont du caractère, pas des joueurs tape à l’œil comme Payet. C’est des joueurs qui restent à Saint-Etienne comme Marchal, Mignot, Clément, Lemoine… Je me retrouve en eux et c’est ce qui me rend fier de leur parcours car ce sont des joueurs de grande valeur humaine. Ils ont aussi des joueurs de grand talent, comme Aubameyang, et je retrouve un peu les grandes équipes que j’ai pu connaitre quand j’y étais.
L'affaire Payet ne m'a pas plu mais je n’ai pas toujours été exemplaire à certains moments. Je ne jetterai jamais la pierre à un joueur, j’en veux plus à l’entourage des joueurs qu’au footballeur lui-même. Quand on sort du centre de formation, on est très naïf et des gens font tout pour nous manipuler. Il y a beaucoup d’argent en jeu. Il avait envie d’autre chose, je peux comprendre ça car j’ai eu moi aussi des propos pas toujours très corrects. J’ai eu envie parfois donc avec l’expérience, je peux le comprendre.
Si je devais retenir une association au milieu de terrain dans ma carrière, ce serait laquelle ? Il y a deux milieux à trois qui me viennent à l’esprit. Le premier, c’est celui que j’ai eu avec Frédéric Antonetti où je jouais avec David Hellebuyck et Fabrice Jau lors de la remontée de Ligue 2 en Ligue 1. Puis l’année d’après avec David Hellebuyck et Didier Zokora, on avait trouvé une affinité énorme. Ces deux compositions ont été un grand plaisir pour moi. On était très complémentaire, on se complétait sur nos points faibles, c’était tellement énorme de jouer comme ça. Si je devais retenir un joueur dans macarrière ? Pascal Feindouno ! J’en ai connu comme des joueurs très forts comme Alex, Aloisio, Kader Ferhaoui, Loïc Rémy, Eric Carrière… Mais Pascal Feindouno c’est un artiste ! Si j’ai marqué autant de buts, c’est surtout grâce à lui, c’était un distilleur de passes décisives extraordinaires !
Si un grand investisseur étranger voulait racheter les Verts, je serais content, mais ces personnes devront garder les gens qui respectent les valeurs du club. De toute façon à Saint-Etienne, je sais très bien que les supporters, la mairie ou au club ne laisseront jamais des personnes qui n’ont pas des valeurs vertes prendre le club et en faire ce qu’ils veulent. La pression populaire se soulèverait. Je prendrai ça d’un bon côté pour l’aspect financier, mais pas touche aux valeurs stéphanoises ! De toute façon, les valeurs se transmettent toujours de génération en génération chez les Verts. Cette passion verte m’a impressionné et m’impressionne encore. Quand je vois des jeunes enfants être dingue du club… Ce club est formidable pour ça, c’est un peuple qui ne mourra jamais.
Rejouer pour Saint-Etienne avant la fin de carrière, je ne l'envisage pas. Non, la seule possibilité serait de voir le club en difficulté sportive après une mésaventure. Je serais venu donner un coup de main presque gratuitement. Mais pas de cette façon aujourd’hui, je pense que ça amènerait plus de problème que de solution. Revenir après ma carrière, oui j’aimerais ! Je passe mes diplômes d’entraîneur donc oui ça me plairait. D’ici là, j’ai encore beaucoup de temps à passer sur le terrain j’espère en allant jusqu’au bout et prendre du plaisir."
Pajot pas jouasse à l'Etrat
18/03 20:29
Titulaire dans l'entrejeu rennais, Vincent Pajot (22 ans) aurait pu être stéphanois comme il l'explique dans un entretien paru ce jour dans Le Télégramme : "Je ne suis arrivé à Rennes qu'à 17 ans. Avant, je jouais à Saint-Leu-la-Forêt (Val d'Oise) en 16 ans Nationaux, où je me suis révélé. C'est ma seule année au haut niveau. Les années précédentes, j'avais enchaîné les matchs en Excellence ou PH. Comme je ne cherchais pas forcément à être pro, j'ai choisi au feeling. Je suis allé visiter le centre de Saint-Etienne, mais ça ne m'a pas plu. Rennes a beaucoup insisté sur les études. C'était important pour moi, alors que j'avais un parcours scolaire en dents de scie en région parisienne."
U15 : Sainté s'est fait Saint-Priest
18/03 19:07
Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre foruum : opposés à une équipe solide et bien en place, les U15 de l'ASSE se sont longtemps fait prier avant de se faire Saint-Priest cet après-midi à Michon. Sous les yeux de Jean-Philippe Primard et Mickaël Dumas (entraîneur des U13), le prometteur Allan Sant-Maximin a fêté dignement ses 14 ans en inscrivant l'unique but du match sur un coup franc excentré côté droit exécuté dans la dernière minute du temps additionnel.
Ce court, laborieux mais précieux succès permet aux protégés de Philippe Guillemet de conforter leur statut de leader avant le derby contre l'Olympique de Saint-Etienne programmé le samedi 25 mars à 15h00 au stade Roger Rocher.
La compo de l'ASSE : Maisonnial - Pouyet, Barthélémy, Nadrani, Djeridi - Mahiddine, Chambost, Bangoura (Chatain, 60'), Di Piazza (Saint-Maximin, 38') - Dutreive, Roussey (Bangoura, 67').
Auxerre, du vert pour sortir du rouge !
18/03 18:13
T'as raté Téléfoot ? (3)
18/03 18:05
Voilà, si t'as raté l'interview de 8 minutes que Stéphane Ruffier a accordé à Téléfoot, vois-la sur WAT TV. Voilà, les joueurs parlent entre eux de la Ligue des champions et Steph vise l'Euro. Voilà.
FSP, respect !
18/03 10:05
Comme de nombreux supporters stéphanois, Florent Sinama-Pongolle a du mal à digérer le derby d'hier soir. "Certains n'ont-ils pas bien saisi l'importance d'un derby ? Demandez aux joueurs concernés. Mais c'est l'impression que j'ai eu en vivant une bonne partie du match sur le banc. Il y a des choses que je ne comprends pas, des trucs qui m'échappent. Ce mot, derby, signifie quelque chose et là, dès l'entame du match... On est passé à côté de quelque chose d'extraordinaire. On ne s'est pas fait respecter." (Eurosport)
Postigooooooooal !
18/03 09:03
Helder Postiga a marqué hier contre Osasuna son 6ème pion de la saison. Malgré ce but, Saragosse a été tenu en échec et reste lanterne rouge de la Liga.
Bafé rejoint Aubame
18/03 00:06
Bafé Gomis a claqué ce soir son 20ème pion de la saison, le 11ème en championnat. Le vilain attaquant rejoint Aubame, Kevin Gameiro et Eden Hazard à la troisième place du classement des buteurs de L1 derrière Olivier Giroud (17 pions) et Nene (13 réalisations).
Et Aleksic consola Bojang
17/03 23:48
L'équipe réserve de l'ASSE a fait match nul 1-1 cet après-midi sur le terrain de Marseille Consolat (privé de Lamine Sakho, hors de forme et absent de la feuille de match).
Amorphes lors de la première demie-heure de jeu et souvent battus dans les duels, les Verts ont quand même eu deux belles occasions d'ouvrir le score. Profitant d'un joli débordement côté droit de Kevin Mayi ponctué dun centre en retrait, Danijel Aleksic a obligé le portier provençal à sortir une parade miraculeuse. Suite à une nouvelle percussion de l'international U19 côté gauche, l'attaquant serbe a eu ensuite la malchance de trouveau le poteau. Marseille Consolat a ouvert le score à la 26ème minute sur un second ballon consécutif à un duel aérien perdu.
Auteurs d'une seconde période bien plus convaincante que la première, les Verts ont longtemps buté sur la défense phocéenne. Sur un nouveau déboulé de Kevin Mayi côté gauche, Ebrima Bojang seul à un mètre du but a raté l'immanquable. L'attaquant gambien s'est repris à la 87ème minute en déviant de la tête un ballon pour Danijel Alexsic, auteur d'une belle volée du pied droit synonyme d'égalisation.
La compo de l'ASSE : Coulibaly - Aguilar, Cros, Chapuis, Polomat - Sagna, Garric (Elmoudane, 85'), Chergui (Sebaihi, 61'), Mahaya (Bojang, 61')- Mayi, Aleksic
La réaction de Jean-Philippe Primard : "Cest un match nul logique. Même si on a eu des occases, on a fait une mauvaise première mi-temps. On n'y était pas dans l'envie, on a perdu trop de duels. J'ai un petit peu houspillé les garçons à la mi-temps, il fallait faire beaucoup mieux. On a su réagir après la pause, on a fait une bonne seconde mi-temps avec davantage d'engagement. On a été sérieux défensivement mais dans le jeu ça a été dur."
Et de 15 pour les U17 !
17/03 18:12
Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum : les U17 de l'ASSE ont facilement remporté leur 15ème succès consécutif en écrasant Pontarlier 5-0 cet après-midi à Michon.
Sur une passe d'Ez Zahouany, Adrien Valente s'est bien arraché pour ouvrir le score à la 18ème minute d'un tir en pivot. Francisco Goncalves a inscrit le but du break sur péno à la 40ème d'un contrepied parfait. Sous les yeux de son père, Joris Desgats a claqué le troisième pion à la 73ème minute d'une merveille de frappe des 28 mètres sous la barre. Sur un centre d'un excellent Nathan Dekoké, Kevin Lebon a marqué de la tête le quatrième but à la 85ème avant de réaliser le doublé deux minutes plus tard d'une frappe croisée du gauche sur une passe d'Alexandre Assaf.
Les Verts tenteront de poursuivre leur incroyable série de victoires le 1er avril contre les vilains.
La compo : Guendouz - Dekoké, Cabaton, Belkorchia, Boumali - Vandamme, Ez Zahouany (Assaf, 60'), Goncalves (Desgats, 68'), Bamba - Saint-Louis, Valente (Lebon, 74').
La réaction de Gilles Rodriguez (co-entraîneur avec Lionel Vaillant) : "La victoire, c'est une belle chose parce qu'avec Lionel on veut accrocher le bon wagon pour faire les phases finales. On n'a plus de joker et Lyon arrive à l'horizon. On est un peu déçu du contenu. Il y avait des conditions un peu difficiles aujourd'hui mais ça fait partie du jeu, il faut l'accepter. On n'a pas été assez régulier dans le jeu. On reste un peu sur notre faim. On doit améliorer le collectif, améliorer les passes pour se faire plaisir. La réception de Lyon est un super challenge, on espère que tout le groupe sera mobilisé. Ce sera un bon test pour se comparer à un autre grand centre de formation. On verra si on est capable de faire la différence."
La vilaine série des vilains
17/03 09:57
Selon une statisique de l'agence d'informations sportives Opta relayée par Eurosport, les vilains ont encaissé au moins un but lors de leurs dix dernières sorties en Ligue 1. C'est la plus longue série en cours du championnat. Les banlieusards n'ont pas réussi à marquer lors de leurs trois derniers matches à l'extérieur, toutes compétitions confondues.
Un Ange passe dans le Parisien
17/03 09:44
Prudent mais confiant avant le derby, Dominique Rocheteau estime aujourd'hui dans Le Parisien que l'Europe n'est pas un objectif pour l'ASSE.
"Contre Lyon, Saint-Etienne n'est certainement pas favori ! N'oublions pas le début de saison. Lyon figurait parmi les candidats au titre. Les médias nous voyaient dans la seconde moitié de tableau après les départs de Payet, Matuidi et Rivière. Il importe de ne pas se mettre une pression énorme. On doit être beaucoup plus libérés que les Lyonnais et se faire plaisir. On va faire le match que tout le monde attend. J'en suis sûr. On ne passera pas à côté du rendez-vous.
Depuis deux ans, en qualité de dirigeant, j'ai vécu trois derbys. A mon sens, il y a vait une plus grande motivation du côté lyonnais. Je ne dis pas qu'on n'était pas déterminés. Mais on les sentait surmotivés, hyper excités. Lyon a, dit-on, plus la culture du derby. A nous de rétablir la situation. Un derby, c'est toujours un match particulier, et on ne va pas partir la fleur au fusil. Il faut continuer avec le même état d'esprit, la même confiance, le même jeu. Si on veut se mettre au niveau de Lyon, il convient de réaliser un grand match.
Le club n'est pas prêt pour jouer la Ligue des champions. Il faut avoir une progression régulière, ne pas brûler les étapes. Franchement, ce ne serait pas une bonne chose. On est dans une période de reconstruction. Passer de la 10ème place à la 3ème place et jouer cette épreuve, ce ne serait pas bon. Ce serait trop rapide. On veut installer le club dans le top 5 dans les prochaines années. On estime qu'on a les atouts nécessaires. Jusqu'ici, la régularité nous a fait défaut. Il ne s'agit pas de faire une super saison et de redescendre. La Ligue Europa ? Pourquoi pas, même si ce n'est pas dans les objectifs du club."
Pour Bafé, c'est chaud et c'est beau !
17/03 09:11
Dans la Pravda du jour, Bafé Gomis contrepète comme un belge au moment de livrer ses impressions sur le derby.
"Ayant joué dans les deux clubs, je sais ce que veut dire le mot derby. Et puis je suis d'une région, le sud de la France, où c'était vraiment chaud de venir jouer. Toulon-OM, c'était comme Sainté-Lyon, mais en plus malsain. Il faut de la personnalité et du caractère, et ça me va. Dès le début de la semaine, on le sent. A l'entraînement, entre nous, il y a beaucoup d'intensité parce que tout le monde aime jouer ce genre de match. C'est chaud et c'est beau. Le championnat a besoin de ce derby, c'est aussi important qu'un OM-PSG. Sur le terrain, il y a plus d'agressivité, mais on ne peut pas se tacler à la gorge ! On le prépare comme un match de Ligue des champions. Etr dans l'entame, ça y ressemble.
Saint-Etienne, ça a été l'école de la vie. J'ai rencontré des gens formidables, j'ai appris à me construire. Quand je suis arrivé, mon papa était malade et c'est la fille du président Romeyer qui l'a soigné. Quand je vais là-bas, il se passe quelque chose. Lyon, j'aimerais bien y vivre à la fin de ma carrière. Même quand je jouais à Saint-Etienne, je l'y promenais. J'aime bien les Lyonnais pour leur goût de la mode, les belles tables... Je m'identifie à cette ville, et j'ai découvert un club qui m'a permis de vivre des joies énormes."
Zouma va jouer la prolongation
16/03 21:35
Entamées depuis un mois, les discussions entre l'agent de Kurt Zouma et les dirigeants de l'ASSE vont déboucher sur une prolongation de contrat qui sera officialisée dans les prochains jours, comme l'a annoncé Galette hier sur le plateau de TL7. En attendant, on souhaite à notre jeune phénomène d'honorer demain sa dixième titularisation en L1 par une belle victoire contre les vilains !
Omar n'en pince plus pour Sainté
16/03 20:16
Ancien directeur sportif de l'ASSE, Omar Da Fonseca a évoqué le derby de demain dans une entretien publié ce soir sur Football.fr.
"Les Verts peuvent vaincre le signe indien mais il faudra mettre de côté cette frilosité que je déplore. En début d'année, Saint-Etienne n'aurait jamais pensé être dans une telle situation aujourd'hui. Les Verts ont trouvé de la cohérence avec un bon groupe, même si je ne trouve pas que ça joue très bien. Comment peut-on vouloir jouer petits bras, ne pas vouloir gagner, alors que tu es à domicile ? Rarement tu te retrouves dans un contexte où tu as trois points d'avance sur Lyon et où tu peux les assommer. Même si Pierre-Emerick Aubameyang n'est pas un joueur très raffiné, il est dans une certaine confiance, à l'image de ses partenaires, et ils se doivent d'être ambitieux. S'il est dans une dynamique positive et raisonne en termes de victoires, je pense que Saint-Etienne pourra vaincre un Lyon qui semble très perturbé."
Des retours qui vont (se) faire du Vilain ?
16/03 18:20
La Bible zoome sur Zouma
16/03 14:20
Couvé par son agent, Kurt Zouma rend heureux son recruteur et croule sous les éloges de son entraîneur adjoint dans la dernière édition de France Football.
David Venditelli : "On le préserve des sollicitations médiatiques. On a décidé ça en accord avec le club. C'est un peu dans son intérêt. Il est très exposé car tout s'accélère autour de lui. Kurt a signé un contrat pro de trois ans en avril 2011. On a agi ainsi pour éviter les sollicitations trop rapides. Il lui restait un an de contrat, mais il allait partir à l'Euro U17. Alors, le seul moyen pour le club de lui envoyer un signal fort, de lui montrer qu'il comptait sur lui, était de d'anticiper, de lui proposer quelque chose avant qu'il ne soit contacté. C'est pour ça que c'est allé vite. Car, sinon, il n'y avait aucune logique à signer dès seize ans et demi. En plus, la durée a été importante. Et le contrat a été fait pour motiver le joueur d'un point de vue économique, sur la durée. En fin de saison, un bilan est fait en rapport avec le temps de jeu : nombre de présences sur la feuille de match, de titularisations, de rentrées en cours de rencontre."
Joël Guitay : "Il a cinq frères défenseurs centraux. Ses parents ont eu une fille il y a très peu de temps. Ils ont décidé de s'arrêter là. Le papa préfère placer ses fils dans des centres de formation différents. Pour obtenir la signature de Kurt, il a fallu affronter une forte concurrence. Sept ou huit clubs étaient intéressés. J'ai dû être très patient. Je connais bien le papa, qui est quelqu'un de parole. A la fin, il ne restait plus que Lille et nous. Quand il m'a annoncé qu'il choisissait Sainté, j'ai été très heureux. Je le vois aller très, très haut."
Romain Revelli : "Dès l'entame de la saison, Kurt s'est mis très vite au niveau lors de l'entraînement. Il a confirmé son premier contrat pro, mais il n'y avait rien de préparé. Au hasard d'une suspension ou d'une blessure, il est apparu. Ça s'est bien passé, car il a vite atteint le niveau qu'on peut attendre dans la performance. C'est un joueur qui aime s'imposer. Il peut s'appuyer sur son physique : ses tacles sont impressionnants ! Il possède une bonne technique défensive, notamment quand il s'agit de passer devant l'attaquant adverse. Techniquement, il est à l'aise pour relancer. Tactiquement, il est au point, mais plus sur un plan individuel que collectif : il a encore des choses à apprendre dans le domaine de la communication avec le latéral ou l'autre membre de la charnière. Tout cela fait qu'il enchaîne. Cependant, on prête attention à sa récupération, y compris sur le plan émotionnel, car on peut être amené très rapidement à oublier son âge. Il est adoré des plus anciens. Il se montre très humble dans la vie de groupe. S'il continue à bien travailler et à être à l'écoute comme il le fait là, en sachant qu'on le pique dès qu'on sent qu'il ne va pas faire l'effort, Kurt ne sera pas loin des Bleus. Il va être impressionnant sur le plan athlétique, surtout qu'il va continuer à se remplir au niveau musculaire. En outre, il va enchaîner les rencontres. La suite logique, c'est l'échelon international, il en a le potentiel. C'est un garçon qui a du talent dans tous les domaines, qui n'a pas voulu lâcher l'école malgré son contrat pro, contrairement à d'autres garçons quand ils déboulent en équipe première. Alors, il y a un mois, on s'est retrouvés autour d'une table avec ses parents et son agent et on a eu une grosse discussion, car on ne souhaitait pas mettre en danger sa carrière. Désormais, c'est l'école qui vient à lui et il fait beaucoup moins d'heures, car il prend des cours particuliers."
Deux Pascal pour le prix d'un !
16/03 13:23
Dans la dernière édition de la Pravda, deux Pascal évoquent le derby.
Despeyroux : "J'ai attendu mon huitième et dernier derby pour marquer, gâce à Etienne Mendy, ensuite auteur d'un doublé. Lyon était déjà porté par un Rémi Garde silecncieux mais tellement influent. C'était le patron. Depuis, les Verts n'ont plus battu l'OL dans le Chaudron. C'est dire l'importance du rendez-vous. Galtier dégage cette gestion à l'affectif, une fraternité capable de projeter ce groupe, qui n'a pas encore atteint sa plénitude, vers l'exploit d'une troisième place. Ce derby est une occasion formidable de créer une surprise atomique en laissant l'OM et l'OL au pied du podium, une console de PlayStation à la main. Mais il ne faut pas se mentir : par rapport à nos générations, Saint-Etienne entretient un petit complexe vis-a-vis de Lyon."
Feindouno : "Un derby, c'est avant tout les supporters. Le Chaudron n'est plus le même. De mes quatre ans à Saint-Etienne, c'est mon plus grand souvenir. Même si on avait perdu, j'avais marqué lors de mes deux premiers. Dans ce cas-là, les Stéphanois ne t'oublient pas. Mais si tu passes à côté, c'est plus compliqué... Si la majorité de mes équipiers sont partis, j'ai gardé de bons contacts à Saint-Etienne et une maison. Ma soeur y vit et elle s'est mariée avec un vrai supporter. C'est un Green Angel ! Les Verts peuvent décrocher une coupe d'Europe car l'équipe est bien en place."
Gomis, enfoiré !
16/03 12:26
Bafé est un enfoiré. Pour certains supporters stéphanois, c'est un fait établi. C'est encore plus manifeste depuis sa participation au récent volet lyonnais de la tournée des Enfoirés dont le spectacle sera diffusé ce soir sur la chaîne qui prépare les cerveaux des français pour leur vendre des boissons gazeuses.
Nul doute que son accueil demain soir à Geoffroy Guichard sera moins chaleureux que celui que lui avait réservé la Halle Tony Garnier en février dernier.
Henrique a craqué (6)
16/03 10:31
Après avoir nié avoir frappé FSP dans les colonnes de Sud Ouest, Henrique récidive cette fois dans une interview donnée à 20 minutes. Il affirme ainsi que "dans sa tête, (il) sait qu'(il) n'a rien fait" et affirme que FSP "n'est pas un exemple pour les jeunes".
Il a la rancune tenace, le brésilien.
