Seb, you'll never walk alone à Courseulles ! Contraint de mettre un terme à sa carrière professionnelle suite à ses blessures récurrentes au mollet, Sébastien Mazure (31 ans) court toujours. Il s'est engagé en novembre 2009 avec le Réveil Saint-Germain de Couseulles-sur-Mer (Calvados). Refusant de prendre la place d'un titulaire en équipe première (DSR), l'ancien attaquant stéphanois a souhaité évoluer en équipe B (PH).

Barré à gauche par Ceara et Chico, Sylvain Armand concurrence désormais Zoumana Camara en défense centrale. Préféré à Papus lors du dernier match du PSG contre Arles-Avignon, l'ancien Canari  avait déjà évolué à ce poste au centre de L'Etrat. "C’est un poste que j’affectionne. J’ai réalisé ma formation à Saint-Etienne dans cette position. C’est en arrivant à Nantes en 2000 que j’ai glissé sur le côté gauche où j’ai réalisé la suite de ma carrière. Je dois m’adapter rapidement car je n’ai pas spécialement eu le temps de travailler à ce poste à l’entraînement, même si je me retrouve de plus en plus dans l’axe. Il y a des repères à trouver avec les différents joueurs avec lesquels je peux évoluer. Mais c’est un plaisir, ne serait-ce que parce que je suis dans le onze de départ." (psg.fr)

Il avait été égratigné par Roro qui avait publiquement regretté son ingratitude en évoquant son refus de prolonger à l'ASSE.

Interviewé par le site internet de l'Equipe, Dabo, qui a eu le bon goût de préférer Séville aux Vilains, ne rentre pas dans la polémique : "j'ai été très supris. Jusqu'au dernier moment j'ai toujours mouillé le maillot pour ce club. Après c'est vrai qu'il y a eu des choses en interne, beaucoup de discussions autour de ma prolongation, mais on n'est jamais tombé d'accord sur ce que je voulais. J'ai la conscience tranquille. J'ai fait mon devoir jusqu'au bout. Aujourd'hui c'est du passé, je ne vais pas cracher dans la soupe. Je respecterai toujours ce club."

Question futur il veut "remporter la C3 et terminer dans les 3-4 premiers du championnat" avec le FC Séville mais également retrouver les Bleus qu'il a cotoyés lors du dernier France-Argentine.

Après avoir quitté Kita, Christian Larièpe s'est cassé de Cassis* (sans avoir pu sauver les Provençaux) pour rejoindre la Russie. Bénéficiant d'un juteux contrat de trois ans, il est chargé de mettre en place l’Académie du Dynamo de Moscou, comportant tous les programmes d’entraînement, la formation des cadres, la création de groupes d’élite. 

Lors d'un entretien publié le 27 août dernier dans Le Journal-de-Saône-et-Loire,  l'ancien directeur du centre de formation de l'ASSE met l'accent sur l'ancienneté de sa fibre russe : "Au centre de l’Etrat, pendant la saison 1999-2000, j’avais réussi à faire venir quelques joueurs de très bon niveau tels Koudriachov, Pavlenko".

Bénéficiant d'une enveloppe de 5 M€ pour recruter des jeunes, Christian Larièpe a vite accepté la proposition moscovite. "Sincèrement , il m’était impossible de refuser d’autant qu’au départ, nous allons cerner le vivier du cru qui est excellent, et puis, nous irons ensuite investir l’Europe et les autres continents afin d’enrichir le recrutement".

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B9920100308205014-Lariepe-au-secours-du-SOCC.html 

Dans la dernière édition de 20 Minutes, Paulo Machado dévoile ses ambitions pour cette saison. L'ancien milieu de terrain stéphanois veut claquer dix pions, adresser cinq passes décisives et rejoindre la sélection portugaise. Le numéro 5 toulousain reconnaît qu'il a pas mal vendangé samedi: "J'ai mal tiré les coups de pied arrêtés. Je n'étais pas assez concentré. Il y a des jours comme cela…Mais mon objectif est de finir dans les cinq premiers et jouer la Coupe d'Europe. Je suis là pour aider l'équipe, indique-t-il. A choisir, je préfère évoluer à gauche, car cela me permet de repiquer vers l'intérieur."

Formé à l'ASSE, le défenseur cristollien Ludovic Golliard est en pleine bourre ! Après avoir marqué le but victorieux contre Pacy-sur-Eure vendredi (http://www.uscl.fr/spip.php?article1948), il a égalisé hier contre l'UJA Alfortville lors de la 7ème journée du National.

Gonzalo Bergessio a toujours la cote au Racing Club, dont il a défendu les couleurs lors de la saison 2006-2007 (35 matches, 12 pions). Contacté par l'entraîneur Miguel Ángel Russo, l'attaquant stéphanois a déclaré samedi sur Radio Del Plata qu'il était tenté par un retour dans son ancien club, le Racing ayant le droit d'engage un joker après la grave blessure de Luis Farina. Allons, allons, Gonzalo... On a besoin de toi !

Trois jours après, "Oh Stéphanois, enfants du Forez" résonne encore dans les travées du Stadium de Toulouse : http://www.dailymotion.com/video/xeszma_toulouse-asse-2010-2011-oh-stephano_sport. Ce nouvel hymne ultra est une reprise de L'Oiseau et L'Enfant, chanson de Marie Myriam sacrée au concours de l'Eurovison en 1977 à Wembley : https://www.youtube.com/watch?v=yq3prvZf7UQ.

Les anciens verts François Lemasson (entraîneur des gardiens à l'AS Cannes) et Hervé Revelli (entraîneurs de l'US Feurs, CFA2) analysent l'évolution du poste de gardien de but dans un entretien mis en ligne aujourd'hui sur Actufoot06.

François Lemasson : "Avant, même les tout meilleurs gardiens de but ne s’aventuraient que rarement dans les airs. Dans ce domaine, Ivan Curkovic était sans doute un précurseur. Il anticipait mieux que personne la trajectoire des centres. De nos jours, seuls les Anglais me semblent restés à l’âge de pierre, avec des gardiens très costauds et qui restent sur leur ligne de but. Le grand chamboulement a eu lieu en 1992. Selon la loi XII du Code de la FIFA, "à tout moment, lorsqu'un joueur adresse délibérément une passe au pied à son propre gardien, ce dernier n'a pas le droit de toucher le ballon avec ses mains". Désormais on est sans cesse concerné par le jeu. Si l’adversaire joue dans le dos de notre défense, que l’on évolue à plat derrière, l’anticipation est primordiale. La donne a changé. Le travail d’un gardien de but, c’est un tout aujourd’hui : on se parle, on se rassure, on analyse et on guide notre équipe".

Hervé Revelli : "Le gardien d'aujourd'hui n'a rien à voir avec celui d'hier. Ce n’est plus celui qui dégage uniquement le ballon le plus loin possible. Le grand changement, c’est que le gardien suit les même entraînements que ses coéquipiers. En plus de ses ateliers spécifiques. Il joue dans le champ, utilise sa tête différemment. Ce que je demande à mes gardiens, ce ne sont pas de grands ballons mais des relances propres sur les côtés. Mon goal, c’est le patron de la défense. Il participe davantage puisqu’il doit couvrir ses défenseurs. Vu que le libéro décroché n’existe plus, c’est lui qui fait monter le bloc équipe".

Le poète Nicollin ne nous aime pas, il ne s'en cache pas. Mais au fait, pourquoi tant de haine ?

Il se plaît à mettre cela sur le compte d'une naissance entre Rhône et Saone. On peut le croire. On peut aussi se dire qu'il en a marre d'être persécuté par les Verts dans le Chaudron.

En effet, en 12 déplacements Montpellier s'est incliné 10 fois à GG pour 1 nul et 1 victoire. La saison dernière, Rivière avait assuré en fin de match la victoire des Verts (1-0).

On remet ça ?

Bayal a de bonnes chances de réintégrer prochainement la tanière des Lions de la Teranga. On apprend aujourd'hui dans le quotidien sénégalais Walf Fadjri que le sélectionneur sénégalais était présent samedi au Stadium. "Amara Traoré a foncé samedi dernier à Toulouse pour suivre la rencontre opposant le club local à Saint-Etienne. Il voulait notamment voir à l’œuvre Bayal Sall de Saint-Etienne. On note que le sélectionneur national a apprécié la belle prestation de l’ancien goréen Bayal Sall qui a évolué dans ce match comme arrière central." Amara Traoré a ensuite filé à Séville pour prendre langue avec  Mouhamadou Dabo (mis au repos hier par l'entraîneur sévillan lors de la réception de La Corogne).

Sorti sur une grosse béquille samedi soir contre Nancy, le défenseur central bosniaque (ou nien, à vous de voir) Emir Spahic est annoncé forfait par France Bleu Hérault pour le déplacement de Montpellier à GG samedi. Ce forfait viendrait s'ajouter à celui du latéral Bocaly qui est lui suspendu et obligerait donc le bouillant Girard à recomposer la moitié de sa défense.

Selon Le Midi Libre, Sébastien Grax va effectuer aujourd'hui et demain un essai à Nîmes (L2). Après avoir relancé David Gigliotti*, les Crocos vont-il délester Roro de son fardeau ?

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B0220100911070903-Gigliotti-putain,-deux-ans-!.html

Hervé Piccirillo, qui officiera samedi soir dans le Chaudron, avait mérité un double zéro pour avoir sifflé un pénalty à Valenciennes sur une faute imaginaire de Loïc Perrin en 2008 (http://blogfoot.dna.fr/?Picci-picci-picci-aie-aie-aie) et pour avoir brimé Gonzalo Bergessio la saison dernière au Mans (https://www.youtube.com/watch?v=aRlXqa-z0XQ). Mais son arbitrage a été irréprochable la dernière fois qu'il a croisé les Verts, victorieux 2-0 à Sochaux(http://www.dailymotion.com/video/xcx36h_fcsm-asse-les-actions-stephanoises_sport). 

Deux mois plus tôt, c'est en sa présence que Saint-Etienne avait tapé Monaco 3-0 à Geoffroy-Guichard : http://www.dailymotion.com/video/xc6vmd_asse-asmonaco-fc-resume-de-la-renco_sport. Mais d'habitude, le tarif maison c'est 2-0 avec ce Martégal de 43 ans : contre le Racing Club de Strasbourg en août 2007 grâce à un royal Bayal (https://www.youtube.com/watch?v=_DJnLvpMx0w), contre les Sang et Or en avril 2008 (http://www.dailymotion.com/video/x52sz8_asse-lens-avril-2008_sport) et contre Le Havre le 6 décembre 2008 (https://www.youtube.com/watch?v=fjrRANpG4MA).

Allez les gars, on r'met ça ?

Présidé dorénavant par Laurent Davenas (suite à la démission de Dominique Rocheteau), le Conseil National de l'Ethique a infligé aujourd'hui deux matchs de suspension avec sursis à Thierry Oleksiak. L'entraîneur du FC Libourne (CFA2) a été sanctionné pour ses déclarations au journal Sud-Ouest daté du 19 août dernier.*

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B6720100819074313-Oleksiak,-la-niaque-apres-la-claque.html

Interrogé ce soir dans son mas par France Bleu Hérault, Louis Nicollin évoque le prochain déplacement de son équipe. "Christophe Galtier c'est mon pote, c'est un sans grade qui bosse bien. Mais Saint-Etienne, je les aime pas trop. Je suis Lyonnais, hein ! Voir des crêpes en haut de tableau et des équipes comme Lyon en bas, ça ne me plaît pas. Saint-Etienne est euphorique en ce moment mais que les Verts se méfient. Il ne vont pas nous mettre un trou."

3èmes avec 10 points, les Verts ne sont devancés que par Toulouse (12pts) et Rennes (11pts), deux clubs se déplaçant respectivement à Monaco et à Paris le week end prochain.

Si aucune des deux équipes ne s'impose ALEX térieur et que les Verts tapent Montpellier samedi, l'ASSE se retrouvera en tête du championnt.

Oh oh vertiges de l'amour...

D'ici la fin de semaine on se fait fort de retrouver la date de notre apparition à la première place du championnat, nul doute que c'est un truc que les moins de 28 ans ne peuvent pas connaître.

En attendant ce qu'on sait c'est que la dernière fois que l'ASSE était à deux doigts de s'emparer de cette première place, c'était un certain 27 Août 2000, un triste dimanche après-midi en Bourgogne. Les Verts avaient mené 1-0 puis 2-1 grâce à Guel et Pédron et étaient leaders jusqu'à la 74ème. Patatras, les hommes du Nouz s'insclinèrent 4-3 et perdirent Wallemme, Aloisio et Mettomo dans la bataille.

C'était le début d'une sévère chute. Toute ressemblance etc etc...

Grâce à sa victoire au Stadium*, Sainté est sur le podium pour la première fois depuis décembre 2006 et une troisième place obtenue au soir d'une 18e journée illuminée par le fabuleux pion de Christophe Landrin contre Valenciennes :  https://www.youtube.com/watch?v=k0t2igMSLMo. Les Stéphanois était alors à 18 points des vilains leaders et à un point des deuxièmes lensois. Frédéric Piquionne allait bientôt devenir un esclave...

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B0620100911235222-Le-Stadium-mene-au-podium-!.html

Même si Roro a endossé son costume de père la rigueur, la masse salariale de l'ASSE pour cette saison s'élève à 27 M€, soit 3 M€ de plus que le montant budgetisé initialement par les dirigeants stéphanois.

Cédric Varros, Stathis Tavlaridis et Kevin Mirallas, nouveaux Dieux grecs ont passé un week end relativement agréable.

Ainsi notre ex-collectionneur de cartons, Tavla, titu en défense centrale à l'Alcazar Stadium de Larissa a gardé ses cages inviolées face au Kavala de Darcheville, Abdoun et Ogbeche (0-0) et totalise 4pts en 2 journées.

L'Olympiakos de Kevin -yellow submarine- Mirallas a chopé sa première victoire en terrassant (2-0) les inconnus de Kerkyra à domicile. Mirallas était remplaçant mais a joué l'intégralité de la 2ème mi-temps. L'Olympiakos compte 3pts.

Enfin, magic Varrault, titulaire en défense a aidé son club de Panionios (ou avait sévi Fouss il y a peu) a prendre son premier point sur la pelouse du FC Xanthi (1-1). 

Leader du groupe D de CFA2, Andrézieux a remporté son quatrième match consécutif hier contre Ornans (3-2). Buteur lors de première journée à Gueugnon*, l'ancien latéral gauche de l'équipe réserve de l'ASSE Guillaume Bourrin (22 ans) a marqué le 3ème but ligérien.

Seul Thiers arrive à suivre la cadence des poulains de Stéphane Santini. Paul Charmasson (20 ans), qui évoluait l'an dernier en CFA2 avec Sainté, a en effet donné  la (quatrième) victoire à sa nouvelle équipe ce week-end contre Valence (1-0).

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B4920100822223203-Bourrin-et-Courand-assomment-les-Forgerons.html

Six jours avant les pros, l'ASSE recevait le MHSC cet après-midi lors de la 3ème journée du championnat U19. Battus à domicile par nic déts à Grenoble, les protégés d'Abdel Bouhazama ont hélas perdu (3-2) leur troisième match consécutif.

Les Stéphanois avaient pourtant bien démarré la rencontre, Pierre-Yves Argaud obligeant le portier héraultais à sortir une parade exceptionnelle dès la 7ème minute de jeu. Mais les visiteurs ont mis moins d'un quart d'heure pour assommer des Verts trop verts, rendant pour certains 1 à 2 ans et 10 à 20 centimètres à leurs adversaires... Jérémy Vachoux n'a rien pu faire sur le premier but montpelliérain, l'attaquant marquant d'une reprise du talon en pleine lucarne à la 25ème minute. Sonnés par cette ouverture du score contre le cours du jeu, les Stéphanois ont sombré. Le mur vert s'est disloqué sur le deuxième but inscrit sur coup franc à la 35ème. Trois minutes plus tard, une perte de balle de Romain Russier a obligé Jérémy Vachoux à concéder un penalty, transformé sans trembler par un jeune loustic de Loulou.

Menés au score à domicile 3-0 comme contre Nice, les Verts ont réagi en seconde période. Suite à une belle récupération de Momo Maouche, Hamza Bencheikh a repris un centre de Pierre-Yves Argaud mais la barre transversale a sauvé le gardien montpelliérain à la 50ème minute. Sur une passe de Thomas Luminet, Pierre-Yves Argaud a réduit le score à l'heure de jeu. A un quart d'heure de la fin, Arnaud Van Eetvelde a obtenu un penalty transformé par Zaven Bulut. Malgré leurs efforts, les Verts n'ont pas réussi à égliser dans le dernier quart d'heure. Lanterne rouge, l'ASSE tentera de décrocher son premier résultat positif de la saison le week-end prochain à Bastia.

La compo de l'ASSE : Vachoux - Russier, Zouma, Chapuis, Albert - Douline, Luminet, Bencheikh (Chergui, 82'), Polomat (Bulut, 46') - Argaud, Maouche (Van Eetvelde, 60').

La réaction d'Abdel Bouhazama : "On a perdu selon un scénario identique à celui de notre premier match contre Nice. Mais Montpellier était une équipe beaucoup plus mature. Fabien Lefevre a aligné une équip comptant 10 joueurs de 1992. De notre côté, on a encore joué très jeune, trop jeune peut-être mais on n'avait pas vraiment de solution de rechange. Mais bon, il ne faut pas se chercher d'excuses, je ne vais pas ouvrir le parapluie. Tout n'est pas à jeter dans ce match, mais les faits sont là : c'est notre troisième défaite en trois matches. Je suis inquiet car notre effectif est juste cette saison. Nos 25 premières minutes ont été assez convaincantes mais après l'ouverture du score les garçons ont craqué mentalement. Ils se sont ressaisis en seconde période mais c'est très difficile de remonter un handicap de trois buts. J'ai bien aimé l'esprit de révolte des garçons en seconde période mais il faudrait davantage être dans l'action que dans la réaction. Le problème, c'est qu'on se met en difficulté par naïveté en prenant des buts bêtes. Il ne faut rien lâcher et continuer de travailler pour corriger tout ça. Mais je constate qu'aujourd'hui encore on a souffert dans l'impact physique. Il va falloir trouver des solutions mais ça ne va pas être simple : Kevin Mayi s'est refait une déchirure musculaire au même endroit que la précédente. Il en a au moisn pour six semaines. Quant à Ebrima Bojang, il est toujours indisponible à cause de sa pubalgie."

Les U17 de l'ASSE se sont imposés 2-1 à Nice en début d'après-midi au terme d'un match rythmé et disputé.

Auteurs d'un très bon début début de match, les Verts ont ouvert le score à la demi-heure de jeu par Nabil Ejenavi, idéalement lancé par Brahim Touati. Les Aiglons ont dominé la fin de première période, la barra transversale sauvant à deux reprises Axel Kacou. Harangués par leur bouillant entraîneur, les locaux ont réussi à égaliser à la 50ème minute sur un coup franc contestable légèrement dévié. Les Stéphanois ont alors repris la maîtrise du jeu. Entré quelques minutes auparavant, le jeune attaquant réunionnais Kevin Lebon a inscrit le but de la victoire à la 70ème sur un centre en retrait de Nabil Ejenavi, bien servi par Kader Nassuf. Si les Verts ont souffert en fin de match, ils ont réussi à préserver leur maigre mais précieux avantage.

La compo de l'ASSE : Kacou - Niemeck, Sigot, Thalamy, Peillon - Kayaci, Milla (Bouillon, 66'), Aouacheria, Nassuf - Touati (Lebon, 66'), Ejenavi (Kouadri, 90').

La réaction de Romain Revelli : "C'est un bon résultat, peu d'équipes viendront s'imposer ici. Nice a une très belle équipe. L'arbitrage ne nous pas été favorable mais on a été solides. On a eu de la réussite en fin de première mi-temps mais notre victoire n'est pas imméritée. C'était un match de bon niveau, assez tendu, avec pas mal de cartons. Mais on ne s'est pas laissé impressionner. On avait décidé de jouer assez bas et d'exploiter la largeur du terrain pour développer nos qualités de contre-attaquants. Ce plan a plutôt bien fonctionné. Les vingt dernières minutes, ça a un peu été Fort Alamo mais l'équipe a été très combative. Les garçons ont été récompensés de leurs efforts."

Auteur d'un retour victorieux sur le banc du GF38 à Istres, Yvon Pouliquen n'est pas le seul ancien Vert à avoir été expulsé ce week-end. Marek Heinz a pris un rouge direct très sèvère à la 40ème minute sur le terrain d'Újpest. Mené 1-0 à ce moment de la rencontre, Ferencváros ne s'en est jamais remis : les Vert et Blanc ont perdu le match 6-0 ! https://www.youtube.com/watch?v=iZYXGCzUCac.

Après leur victoire à Toulouse, les Verts sont assurés de jouer le derby à Gerland en étant devant les Vilains au classement. Une telle situation ne s'était pas produite depuis 10 ans ! Au soir de la 5ème journée du championnat 2000-01, l'ASSE pointait à la 7ème place avec 8 points, quand le voisin n'était que 12ème avec 6 points. À Geoffroy-Guichard, le spectacle avait été au rendez-vous puisqu'à défaut de victoire, les Stéphanois avaient montré de belles qualités de réactions en remontant deux fois le score, Pedron répondant à Anderson et Potillon à Marlet. On connait malheureusement la suite de la saison, avec les faux passeports et la relégation.

Pour trouver trace d'un derby joué outre-A47 avec les Verts dans le costume du patron, il faut remonter encore dans le temps : le 30 septembre 1995, l'OL, 19e bat Sainté, alors 13e, 2-1. Une troisième défaite consécutive et le début de la descente aux enfers avec, une nouvelle fois, la relégation au bout de la saison.

Les superstitieux ne verront pas forcément des signes très positifs mais peuvent se consoler en se rappelant que la dernière victoire des Verts dans un derby en 1994 avait permis de passer devant les Vilains au classement.

Mieux, pour le dernier succès vert à Gerland, (0-2 en février 1993), les Verts avaient abordé la rencontre devant l'OL… et avaient surtout terminé la saison devant. C'est la dernière fois à ce jour...

Bayonnais mais pas baillonné, Christian Sarramagna s'est exprimé hier dans Le Midi Libre. Le mythique ailier gauche de l'ASSE supporte les leaders du top14... et la lanterne rouge de pro-D2.

"Dans mon jeune âge, j'ai commencé par l'ovalie et la pelote basque. Je me suis trouvé un beau jour à participer au concours du jeune footballeur que j'ai gagné à Paris. C'est ainsi que je me suis retrouvé dans le monde professionnel du football, mais, au départ, j'étais plus voué à pratiquer le rugby. La région est très identitaire. Je suis de plus en plus l'Aviron Bayonnais car je pense que le rugby a pris une dimension connue et reconnue. On y prend beaucoup de plaisir car il existe toujours cette convivialité et c'est un grand spectacle. Je ressens que le rugby pro a pris un bon virage.

Ici, au Pays Basque, il y a quelques années, j'ai essayé de faire vivre le football. On est parti de très bas pour se retrouver en National et en 1/8e de finale de la Coupe de France. Il y a eu des répercussions, mais elles n'ont pas duré. On a senti qu'on bouleversait les mentalités. Ce que les rugbymen stéphanois ont réalisé, c'est formidable ! Je ne pensais jamais qu'un club de rugby à Saint-Étienne allait se hisser à ce niveau. Il faut leur tirer un grand coup de chapeau. Je crois, cependant, que ce sera compliqué de pérenniser le rugby dans cette ville. Il est de plus en plus difficile de monter un budget et on sait ce que représente le rugby professionnel. Même à Saint-Étienne, ce sera compliqué de monter deux budgets pour deux sports d'élite.

Buteur de la tête contre le PSG lors de la précédente journée*, Damien Perquis (Sochaux) a remis ça hier soir contre le Stade Rennais de Frédéric Antonetti : http://minilien.fr/a0lscv.

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B5020100829173832-Perquis-coule-Coupet.html

Leader invaincu du championnat avant d'affronter Sainté, Toulouse a cédé ce soir sous les coups de boutoir de deux anciens pitchouns. Sur un centre d'Albin Ebondo, Laurent Batlles a marqué de la tête l'unique but de la rencontre : http://minilien.fr/a0lsct. Cette victoire au Stadium permet aux Verts de monter sur la troisième marche du podium !

L'équipe réserve de l'ASSE a fait match nul 2-2 au Pontet ce soir au terme d'un match fertile en rebondissements lors de la 6ème journé de CFA.

Amorphes en début de match, les Verts ont concédé l'ouverture du score dès la 7ème minute sur coup franc avant de frôler la correctionnelle, les Vauclusiens ratant trois balles de break en dix minutes. Apathiques en début de match, les Stéphanois se sont réveillés dans le dernier quart d'heure de la première mi-temps. Titularisé au milieu de terrain, Guirane N'Daw a égalisé à la 41ème minute sur un centre de Kevin Salabiakou. Juste avant la pause, un joueur pontetien s'est fait exclure.

Les Verts ont profité de leur supériorité numérique pour prendre l'avantage à la 50ème minute, Jessim Mahaya bénéficiant d'une offrande d'Ismaël Dioamandé. Pensant avoir fait le plus dur, les Stéphanois se sont relâchés. Le Pontet a égalisé à la 69ème minute sur un pénalty discutable consécutif à une intervention de Pape Coulibaly dans les pieds d'un attaquant. Après l'expulsion de Ritchy Pellet (rouge direct suite un tacle fou à la 72ème minute), les locaux ont raté plusieurs occasions de reprendre l'avantage.

Cinquième à quatre points du leader martégal, l'ASSE (17 points) devance les deux autres réserves professionnelles du groupe : Monaco (8ème, 15 points) et l'OL (16ème, 10 points).

La compo de l'ASSE : Coulibaly - Pellet, Cros, Balp, Néry - Garric, Diomandé, N'Daw - Nze M'Baba (Albert, 80'), Mahaya (Argaud, 85'), Salabiakou.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Ce match nul à l'extérieur est plutôt un bon résultat même si on a vécu un match un peu fou fou ! On a alterné de bonnes périodes et de coupables absences. Les vingt premières minutes ont été catastrophiques mais on a fini fort la première mi-temps. On a pris l'avantage en exploitant notre supériorité numérique mais ensuite on a manqué de rigueur et d'attention dans le placement. On a été beaucoup trop passif sur l'action qui mène au péno. En fin de match, on aurait pu perdre. Bref, je suis passé par tous les états aujourd'hui !"

Sur le site Allez TFC, Alain Casanova fait un p'tit clin d'oeil à son glorieux et niqueur aïeul : "On est en train de payer notre irrégularité. Depuis des années, ça caractérise le club. C'est ce qui doit amener les gens à dire que c'est un feu de paille. A nous d'être beaucoup plus constant. Au départ, on n'est pas un club populaire comme Saint-Etienne ou Lens. Je pense que certains préféreraient voir des équipes plus huppés et avec des budgets plus importants en tête de la Ligue 1. Mais c'est bien de faire la nique aux grandes équipes !"