Dans sa dernière édition, La Voix du Nord évoque la visite du chantier du nouveau stade Nungesser qui s'est déroulée hier.

« Chaudron. » Réunis autour de Valérie Létard, secrétaire d'État mais également présidente de Valenciennes métropole, les élus n'avaient que ce mot-là à la bouche, hier, lorsque le stade, neuf et chaud, leur a sauté à la figure, à mi-hauteur entre les deux étages, au détour d'une future friterie (intégrée s'il vous plaît). « Extraordinaire ! » « Ça va être quelque chose ! » « Un vrai chaudron... » : les cris du coeur ont fusé. Au risque de jouer le rabat-joie, la marque « chaudron » étant déposée chez les Verts de Saint-Étienne, VA devra trouver une autre image pour faire bouillir sa marmite.

Lors d'une récente sortie à la Jean-Claude Duss, Bernard Caïazzo a tenté d'expliquer pourquoi le fonds américain n'a pas investi à Sainté : "On était proche de conclure quand est tombée l'histoire des Bleus, leur refus de s'entraîner. Quand le New York Times titre «Honte à la France» il y a forcément une défiance. C'est ce que nous ont formulé les dirigeants du fonds d'investissement." (Le Progrès)

Et si la défiance venait plutôt d'un management longtemps défaillant à l'ASSE ? Dans un entretien publié le 3 octobre dernier, Sports Illustrated a pointé du doigt les effets néfastes de la dyarchie au sommet de l'Etrat. "Making a simple decision was never easy at Saint-Etienne, which until this summer, had two co-presidents, an overly-influential finance director and a sports director responsible for recruitment. The root of the problem was that the top men had different ideas about the club: Bernard Caïazzo, the businessman who pulls the strings, liked big-name players and enjoyed the attention he got from running the club, while Roland Romeyer preferred hardworking players, spoke like a supporter, and was happier in the background."

Magazine sportif le plus et le plus influent de la planète, Sports Illustrated est réputé pour sa qualité journalistique... et ses hors série maillots de bain. L'occasion était trop belle pour notre expert en détournement d'images Asse of Spades :

Auteur d'un doublé vendredi contre Gap*, Serisay Barthélémy a claqué ce soir les deux premiers pions de la victoire de Bastia (4-1 à Gueugnon). Et dire que le club corse avait placé l'ancien réserviste de l'ASSE sur la liste des transferts à l'intersaison...

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B3620101009091955-Serisay-s'est-refait-la-cerise.html

Grosse ambiance à la Divette (Montmartre) lors du derby... Magnéto Serge !

https://www.youtube.com/watch?v=C335gby0AWA&feature=player_embedded#

Pour cause de manifs prévues samedi, la préfécture des Alpes Maritimes a décidé de reporter à dimanche, 17h notre virée conquérante au Ray, initialement prévue samedi à 19h.

Mais sans larme dans sa bière. Car hier il a participé à la 2ème victoire des Bleuets en trois jours. L'EDF Espoirs s'est imposée 3-1 au Danemark.

Ménagé par Erik Mombaerts, Manu Rivière n'est rentré qu'à la 63è minute d'un match plié par les Bleuets dès la mi-temps (1-3). La seconde période a été soporifique, en dehors d'une frappe de notre Manu national.

Six minutes après son entrée en jeu, Helder Postiga a profité d'une énorme cagade du gardien adverse pour marquer le troisième but de la victoire (3-1) du Portugal ce soir en Islande : http://videos.sapo.pt/1dRtswuNzOrUTfi1q61Z. Dans les tribunes vendredi lors du match contre le Danemark, Paulo Machado était sur le banc à Reykjavík mais il n'est pas entré en jeu.

La France a battu le Luxembourg 2-0 ce soir à Saint-Symphorien. Entré en jeu à la 63ème minute, Dimitri Payet a adressé sa seconde passe décisive à Yoann Gourcuff en trois jours !

http://www.goal4replay.net/VideoWatchF.asp?ID=44288&Ln=En

Après avoir perdu ses deux premiers matches des éliminatoires de l'Euro 2012 contre l'Angleterre et le Monténégro, la Suisse a battu le Pays de Galle 4-1. Gelson est entré en jeu à la 91ème minute.

Comme nous vous l'avions indiqué hier, France Football a consacré sa une et tout un dossier au "retour de la fièvre verte" que Galette résume d'une jolie formule : "Marseille plaît aux Français. Mais Saint-Etienne ça leur parle. On sent de l'amour." Morceaux choisis.

Roland Romeyer, le pur président : "Saint-Etienne et toute la France aiment les Verts. Quand tu es joueur ici, il faut te souvenir de ce que ce maillot reflète : le travail, l'abnégation. Dans les années 70, sans grands noms, on se battait comme des chiffonniers contre de grosses équipes. C'est comme ça que la France en est venue à aimer les Verts. On est l'un des seuls clubs à être appelés par la couleur du maillot : "Allez les Verts !" Nos Ultras, quand on change la couleur de la tunique, ils ne sont pas contents. Notre maillot bleu à bandes or de cette année est beau comme tout, mais on ne le portera jamais. On va y mettre Janot, numéro 16, et c'est tout.  Les anciens n'ont pas perdu dans le Chaudron pendant quatre ans et demi, OK. Mais aujourd'hui, les supporters ne sont pas déçus quand on a tout donné. Nos footballeurs ont la chance d'offrir du bonheur à ceux qui les soutiennent, aux smicards, à ceux qui viennent ici pour se ressourcer, pour avoir des éclats de joie dans les yeux après un but ou un autographe. Il faut que nos gamins, au club, soient heureux et polis. Le club avait oublié ces valeurs, et, depuis l'an passé, j'ai voulu qu'il les retrouve. Je dis juste aux joueurs qu'ils ont cette responsabilité et qu'il leur faut l'honorer."

Dominique Rocheteau, l'ange actif : "Etre vert ? Un mot me vient à l'esprit : la fidélité. Une image ? Je n'ai me pas trop revenir sur le passé, mais que nos joueurs soeint allés en début de saison visiter le musée de la Mine, c'est très important. Même si la mine n'existe plus, les valeurs sont là, bien  ancrées. Je suis arrivé ici à seize ans, j'étais très respectueux de ce maillot, de sa culuture et de son histoire. Dès la première fois où je l'ai porté, en Gambardella, c'était une fierté. Aujourd'hui je veux être de plus en plus actif. C'est surtout une volonté politique. Il faut qu'on ait un super centre de formation. Il l'est mais on peut toujours l'améliorer. Que le groupe soit moins étoffé a permis aux jeunes de se préparer avec l'effectif pro et d'y rentrer au fur et à mesure. Les jeunes supporters regardent le présent et l'avenir : ils s'identifieront plus facilement à cette équipe si on a des jeunes formés ici. Notre image en Europe est moins importante. Maintenant il faut qu'on ait des ambitions, toucher l'Europe. On n'a pas l'aura de beaucoup de grands clubs. Pour cela, il faudrait revenir au plus haut niveau.

Eric Fages, super sourire au mégastore : "Pour une fois, les médias ne sont pas trop allés chercher les vieilles gloires, style retour vers le passé. Les reportages qu'on a vus dernièrement montrent nos jeunes supporters. Et ce sont eux qui sont dans les travées du stade. Ils ont entre dix-huit et vingt-cinq ans. On ne s'ennuie pas aux matches, les tribunes sont pleines ! On peut être de l'Est, de l'Ouest, marseillais ou même lyonnais, tout le monde peut s'approprier les valeurs d'ici : on n'est pas une capitale mais une ville travailleuse, avec une équipe de panache."

Philippe Gastal, l'historien ultra : "Les Stéphanois ne se sont pas tout de suite reconnus dans cette équipe voulue par la société Casino d'abord pour le bien-être de ses employés. D'abord parce que ce fut un match de rugby qui inaugura le stade. Ensuite, parce qu'au milieu des années 30, pour monter en D1, les dirigeant firent appel à des footballeurs "étrangers" dont Jean Snella, venu du Nord et d'origine polonaise. On l'appelait alors le "club des millionnaires". Assez vite pourtant les mineurs et les ouvriers, pour beaucoup issus de la passementerie, constituèrent un public passionné. Aujourd'hui le club compte plusieurs centaines de collectionneurs entassant les reliques dans des pièces ou des garages. Il y en a jusqu'aux Etats-Unis, en Australie. Que ce soit en Russie, en Turquie, en Espagne ou en Ecosse, on me dit avec tous les accents possibles : "Allez les Verts !"

Patrick Revelli, le Vert du maire : "La fièvre, c'est comme la température : ça monte et ça descend. On veut voir nos valeurs, je dis oui. Mais sur onze joueurs, il n'y en a que trois du cru : Janot, Perrin et Rivière. Le jour où on inversera la tendance, on aura retrouvé ces valeurs. On est sur le bon chemin, mais que je suis arrivé à dix-sept ans, il n'y avait que Piazza et Curkovic comme éléments extérieurs, point. Les jeunes qui remplissent le Chaudron, ce qu'ils veulent, c'est être champions pour dire "Enfin !", eux qui n'ont connu que les années galères. Mon fils, à trente-six ans, me lance : "Je n'ai jamais vu de titre !"

Georges Bereta, l'homme mémoire : "La fièvre verte n'avait jamais disparu. Même quand on est remonté de D2, il y avait cette ferveur. Notre public a été patient. Maintenant nos gars peuvent construire de l'arrière sans jouer plus vite que la musique et sans se faire contrer. Cet été, ça jouait plus vite, plus solidaire. Le supporters, aujourd'hui, ont voulu remercier Galtier de nous avoir sortis de la relégation. Etre vert, c'est une façon de se donner sur le terrain. Quel que soit le résultat, le public pardonne si les gars sont allés au bout. Notre public prend du plaisir et nous le rend bien dans les applaudissements. A Saint-Etienne, vous tirez au but la première fois à côté, le public ne dit rien. Du coup la deuxième fois vous cadrez. A Marseille, vous vous faites siffler dès la première frappe non cadrée et vous dites au copain : "Tiens, essaye, toi !" La différence est là."

Si notre géant vert n'a pas participé à la large victoire des Lions de la Teranga contre l'Ile Maurice ce week-end*, il a profité de son passage au Sénégal pour remettre un chèque de 500.000 F à l'US Gorée, son club formateur. Bayal a expliqué sa B.A. au quotidien Walf Fadjri : "Ce chèque est une modeste contribution de ma part pour que l’équipe prépare bien sa finale de la coupe du Sénégal que j’aimerais qu’elle remporte, samedi prochain. Je prie aussi pour que les joueurs qui sont là, suivent mes traces pour devenir des joueurs professionnels."

L'initiative du défenseur central stéphanois a été saluée par le président de la Fédération Sénégalaise de Football : "Ce geste de Bayal est une marque de reconnaissance. Bayal est un fils de Gorée. C’est sur ce terrain de Gorée qu’il a appris à taper au ballon. Il est parti d’ici pour devenir ce qu’il est aujourd’hui. Par conséquent, en faisant ce geste symbolique, c’est une marque de reconnaissance de sa part. On l’en remercie."

Avant de prendre son vol pour la France dimanche soir, "Mouss" a aussi remis des lots d’équipements (maillots, shorts, chaussettes, chaussures) à Coumba Castel, son ancienne équipe de navétanes.

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B0020101009211431-Les-Dodos-victimes-de-N'Daw.html

va faire un beau voyage à Chypre. Kurt Zouma fait en effet partie des 18 heureux élus qui participeront au 1er tour de l'Euro des moins de 17 ans à Chypre du 24 octobre au 2 novembre.

Zouma et ses amis affronteront la Slovénie, Chypre et l'Italie.

Non non, après Fruité, on ne ressort pas de la naphtaline un vieux sponsor pour arrondir nos fins de mois.

Simplement (comme dirait le gnome blond qui interroge des footeux transpirants sur Canal), profitant de cette trève internationale, nous vous proposons un petit bilan des diffusions Télé après 8 journées. Sans surprise, le PSG, Marseille et Bordeaux mènent la danse cathodique avec 4 diffusions. L'ASSE et Lens suivent avec 3 diffusions (les 3 sur Orange pour les Verts). On notera que Lyon n'a été diffusé que 2 fois en 8 journées, sans, ô surprise, qu'Aulas ne s'en émeuve...

Qu'il se rassure cependant, le programme des prochaines diffusions lui permettra de repasser, au moins à ce classement là, devant nous, car aucun de nos prochains matches jusqu'à la 12ème journée n'est diffusé.

Si Dimitri Payet joue ce soir contre le Luxembourg, il devra se méfier de Ben Payal. Avec ses 160 centimètres et ses 64 kilos, le jeune milieu de terrain en impose moins que Bayal mais il adore mettre des taquets, comme l'atteste sa récente interview dans So Foot : "Sur le terrain, on peut dire que je suis une petite pute. Quand je tacle, je prends le ballon, mais c’est aussi important de faire tomber le mec qui est en face de moi. Psychologiquement, ça me permet de me faire respecter d’entrée. Mais attention, je ne vais jamais au contact pour faire mal. Peut-être qu’avec dix centimètres de plus, je serais déjà pro. En attendant, à Dudelange, on m’appelle le ’’petit Makelele’’. Jamais quelqu’un ne m’a fait tomber dans un duel. Je suis petit et maigre mais j’ai les épaules de Hulk. Je suis gentil et aime m’amuser avec les gens que je connais, c’est-à-dire plein de monde. Mais sur le terrain, je ne sais pas qui est en face de moi et n’ai pas envie de faire connaissance avec qui que ce soit." 

Albin Ebondo et Sylvain Monsoreau sont les seuls Stéphanois ayant disputé l'intégralité des huit premières journées de championnat. Comme le souligne le site footlille, seuls 36 joueurs de champ sont dans ce cas en L1.

Pedretti, Coulibaly, Hengbart, N’Dinga (Auxerre), Diarra, Trémoulinas (Bordeaux), Ewolo, Kantari (Brest), Sorbon (Caen), Yahia, Hermach, Demont (Lens), Rami (LOSC), Ecuele-Manga, Romao, Amalfitano (Lorient), Toulalan (Lyon), Taiwo (Marseille), Park (Monaco), Yangambiwa (Montpellier), Fae, Gace, Civelli (Nice), Sakho (PSG), Mangane, Dalmat, Theophile Catherine, Danze (Rennes), Monsoreau, Ebondo (Saint-Etienne), Bréchet, Sauget, Anin (Sochaux), Congré, Gunino (Toulouse), Cohade (Valenciennes).

Le beau voyage autrichien de Saadi se poursuit. Buteur vendredi contre Saint-Marin, l'avant-centre de l'équipe réserve de l'ASSE a joué dimanche les dix dernières minutes du match contre le Monténégro. Victorieux 2-0, les Bleus se sont qualifiés pour le Tour Elite de l'Euro 2011. La France joue son dernier match du premier tour demain contre l'Autriche.

Le capitaine américain Carlos Bocanegra a régalé ses fans  au Smallbar de Chicago jeudi dernier : https://www.youtube.com/watch?v=1_Umts24e6U&feature=related

Questionné par le journal luxembourgeois Le Quotidien, le Lorrain Michel Platini donne une réponse de Normand : "Oh là, il faut que je fasse attention à ce que je dis! La réponse serait oui et non. Non et oui plutôt. Si comme on l'a beaucoup entendu, on joue dans certains pays six mois en hiver, alors je ne vais pas m'y opposer parce qu'en Norvège, en Russie, en Mongolie, au Kazakhstan, sans synthétique, on ne joue tout simplement pas au football ! Cela m'embête plus quand c'est au Luxembourg ou en France. Et cela m'embête d'autant plus à Nancy, où quoi que certains en disent, on n'est quand même pas encore en Sibérie! Pour le développement des jeunes, sous nos latitudes, c'est bien. Pour les matches officiels, c'est autre chose. D'ailleurs, même à Moscou, pour la finale de la Ligue des champions en 2008, nous avions fait mettre une vraie pelouse pour l'événement parce que nous pensions que c'était mieux. J'ai testé cette surface. La nouvelle génération est très différente de ce qu'on avait avant. En 1977, j'avais joué au Giants Stadium. C'était comme de la moquette et réellement dangereux. Maintenant, c'est sublime. Mais je suis plutôt fan du moitié synthétique, moitié naturel. Ces surfaces me plaisent plus que le total synthétique. Gardons la nostalgie de la période où nous jouions dans la boue..."

Lors d'un entretien publié aujourd'hui par foot365, l'agent FIFA Christophe Mongai se félicite de compter Sylvain Marchal parmi ses protégés : "C'est un mec bien. Il est intelligent. Il connaît ses forces et ses limites. Il rend ses coéquipiers meilleurs. Ça n'a pas de prix. Ça a été le cas avec Ciani et Koscielny alors que personne ne les connaissait. Et ça se vérifie encore à Saint-Etienne. Des mecs qui étaient encore à la cave il y a quelques mois redeviennent bons (ndlr : Monsoreau et Bayal). Il bonifie ses partenaires. Ce n'est pas forcément un très grand joueur mais c'est un très bon joueur de club."

Les anciens montpelliérains ont cartonné les anciens Verts 6-1 samedi après-midi à Saint-Just (Hérault). Sous les yeux attristés de Georges Bereta, les Pascal Carrot, Eric Bellus et autres Blaise Mamoun se sont inclinés face à Christophe Sanchez (auteur d'un doublé), Bruno Carotti (buteur lui aussi), Thierry Laurey et Robin Huc.

Supporter de l'OM, le champion d'Europe Christophe Lemaitre a expliqué vendredi à des lecteurs du Dauphiné Libéré pourquoi il avait donné le coup d'envoi de Sainté/Marseille avec une écharpe verte. "C’est un dirigeant stéphanois qui m’a donné cette écharpe. Arriver dans le Chaudron avec une écharpe de l’OM aurait été compliqué. Je n’aurais plus pu mettre les pieds à Saint-Étienne."

Les Verts seront une nouvelle fois à l'honneur demain dans France Football.

Comme le souligne le site lensois.com, les trois premiers du classement de L1 après huit journées sont les clubs qui ont utilisé le moins de joueurs : comme le Stade Rennais et le LOSC, l'ASSE n'a eu besoin que de 19 garçons pour camper sur le podium. Les plus consommateurs ne sont pas les meilleurs : Comme Arles-Avignon, les vilains ont déjà usé 24 éléments, soit la totalité de l'effectif pro des Stéphanois...

Saint-Etienne, Lille, Rennes, Sochaux, Auxerre : 19 joueurs
Brest, Caen : 20
Lens, Montpellier, PSG, Toulouse : 21
Nancy, Valenciennes : 22
Bordeaux, Lorient, Marseille, Nice : 23
Arles-Avignon, Lyon, Monaco : 24 joueurs

Patriiiiiick Bruel, qui donnera une conférence de presse ce jeudi à l'Etrat, fait ce constat dans le magazine ASSE & moi : "Les deux dernières saisons ont été un peu difficiles au niveau des résultats. Et là Saint-Etienne retrouve un statut plus conforme à l'envergure du club.  On est en quelque sorte des porte-bonheur en ce début de championnat."

Supporter du PSG et fan de l'OM (!)*, le chanteur revient maintenant à ses vertes amours : "Nous sommes très fiers d'associer Winamaw à une équipe emblématique comme l'ASSE. C'est une équipe qui compte beaucoup pour moi et depuis longtemps. Comme beaucoup de gens, les Verts m'ont fait rêver avec la fameuse épopée. En 1976, j'avais 17 ans et j'étais au stade pour la finale à Glasgow avec les fameux poteaux carrés ! Je me souviens également de tous ces matches avec des retournements de situation qui ont fait entrer cette équipe et ce club dans la légende. Je me revois encore l'oreille scotchée à la radio pour suivre le match retour contre l'Hadjuk Split. Après une défaite (1-4) à l'aller, les Verts avaient réussi à renverser la vapeur (5-1). Extraordinaire ! C'est notamment pour ce genre de souvenirs mémorables que j'aime tant l'ASSE."

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B8620100806081444-Winamax-rafle-la-mise.html

Kevin -yellowsubmarine- Mirallas après avoir connu le pire à Sainté connaît le meilleur au Pirée. Interviewé par le site internet de la Pravda il ne cache pas prendre son pied chez à l'Olympiakos : "j'ai été très bien accueilli ici. Trois joueurs ont notamment évolué en Ligue 1, ça a aidé à mon adaptation. Et puis il y a beaucoup d'étrangers donc on est tous dans le même panier et tous soudés".

Non rien, de rien, il ne regrette rien le Kevin : "C'est un très grand club ici, et on le ressent tous les jours. Le stade, le centre d'entraînement, les joueurs, tout est grandiose, et ça me fait plaisir de jouer et d'apprendre dans ce club. Et puis j'ai trouvé de bons amis ici comme Modesto, Riera et Ibagaza."

Même s'il garde un oeil sur Sainté ("je suis vraiment content pour eux après deux longues années de galères. Ils enchaînent les bons matches et ont de la réussite. Il en faut. En plus ils gagnent le derby contre Lyon. Franchement c'est super"), manifestement il n'enrichit pas les opérateurs télécom ("En aucun cas je ne regrette d'avoir été prêté à l'Olympiakos et je n'ai pas vraiment gardé le contact sauf avec des anciens de l'ASSE comme Varrault ou encore Planté").

La suite ? "J'espère réussir une grosse saison. Je suis bien ici. Si j'ai une proposition intéressante, je resterai. Si d'autres possibilités s'offrent à moi, je les étudierai aussi." Il avoue également un faible pour l'Hispanie : "je suis d'origine espagnole et ce serait un rêve de jouer en Liga. C'est mon championnat préféré et j'aimerais beaucoup y jouer". 

Pour conclure, un petit mot sur Dim dam dom Payet : "il avait les qualités, il devait seulement être plus constant. Maintenant le travail paye. Il mérite d'être en équipe de France. Et c'est normal que Laurent Blanc compte sur lui".

Si Payet a le vent dans le dos, Mirallas, lui l'a de face (ce qui lui permet de garder sa coupe nickel, à toute chose malheur est bon...) : il n'est pas dans le groupe belge cette semaine, et s'il vient de claquer un doublé en championnat, on n'oubliera pas qu'il a passé tout le début du championnat sur le banc. Bref il a encore un peu de taf s'il veut que l'Olympiakos lève l'option d'achat (2,5M€).

Tenus en échec à domicile par la Tanzanie, les Fennecs ont perdu hier 2-0 chez les Fauves centrafricains dans le cadre des éliminatoires pour la CAN 2012.  Titularisé en défnse centrale, Carl Medjani a vécu une soirée délicate selon le site dzfoot, qui lui attribue une note de 2/6 : "En difficulté, couvert dès l’entame par Belhadj sur un ballon dans son dos, les meilleures occasions adverses, sont, en première mi-temps, passées dans sa zone. Jamais vraiment souverain, le coté gauche de notre défense a souffert, comme Nadir Belhadj, Carl n’y est pas pour rien."

Entraîneur du Mouloudia d'Alger, Alain Michel tacle aujourd'hui le défenseur d'Ajaccio dans les colonnes du trihebdomadaire algérien Le Buteur : "En l’absence de certains cadres de l’équipe pour diverses raisons, le sélectionneur a donné la chance à certains joueurs qui ont fait beaucoup parlé d’eux, mais qui n’ont apparemment pas su la saisir pour s’imposer de façon définitive au sein de l’Equipe Nationale. Ce résultat, qui est la conséquence de la production de certains éléments, nous permet de dire que les absents ont beaucoup manqué à l’Algérie."

Galvanisées par leurs victoires contre Le Mans et La Roche-sur-Yon et leur récent exploit à Montpellier, les filles de l'ASSE s'étaient promises de réaliser le quatre à la suite cet après-midi contre le PSG, autre cador du championnat. Las, les Vertes se sont inclinées 1-0 à l'Etivallière. Toujours deuxièmes, les Stéphanoises ont désormais deux points de retard sur les vilaines et ne devancent plus Montpellier et Paris qu'à la différence de buts...

Bilal, non, pas l'ex-potonaute-asseonlinien, mais le dessinateur de (entre autres) "Hors Jeu" (textes de Patrick Cauvin) sera le parrain de la 25ème édition de la fête du livre à Saint-Etienne.

Dans un entretien avec Le Progrès du jour, il explique qu'il jouait au football avec une équipe de dessinateurs (il eut notamment pour partenaire Franck Margerin). Bilal explique : "J'ai une véritable culture sur les exploits des Verts et je suis très heureux de leur retour en tête de championnat. Il y a eu un joueur yougoslave (Enki - Enes, de son vrai prénom - Bilal est de père bosniaque et de mère slovaque, ndpc*) qui était très connu à Saint-Étienne, c'était Ivan Curkovic. J'éprouve une grande attraction pour cette ville que je ne connais pas et pour l'équipe des Verts. Je suis très heureux qu'ils soient premiers du championnat de France (plus tout à fait, ndpc). J'espère revoir Dominique Rocheteau, que j'apprécie beaucoup, lors de cette fête du livre."

S'il te plait Enki, dessine nous un champion !

*ndpc : note de poteaux-carrés

Les U19 de l'ASSE se sont imposés 1-0 à Borgo (Haute-Corse) cet après-midi grâce à un but marqué à la 34ème minute par Pierre-Yves Argaud sur une lumineuse ouverture de Thomas Luminet. Vexés par ce goooooal de Sainté, les Borgolais sont montés sur leurs ergots avant de finir la rencontre à neuf.

La compo : Vachoux - Pellet, Chapuis, Djeridi, Polomat - Douline, El Moudane, Luminet, Maouche - Nassuf (Chergui, 70'), Argaud.

La réaction d'Abdel Bouhazama : "On est bien rentrés dans le match. Face à des adversaires solides, rugueux et combatifs, on s'est efforcé de bien jouer au sol et de procéder par contres. Ça a bien fonctionné, on a ouvert le score logiquement. On s'est ensuite procurés plusieurs balles de break mais Kader Nassuf a manqué de justesse dans le dernier geste. On a souffert en deuxième mi-temps sur le jeu long de Borgo, qui a obtenu pas mal de coups de pied arrêtés. Ce match a été stressant jusqu'au bout, comme c'est le cas quand on n'arrive pas à se mettre à l'abri. Les joueurs ont montré beaucoup de coeur pour préserver leur avantage, ils ont été héroïques. Ils ont su également garder leurs nerfs en évitant de répondre aux provocations des Corses, qui ont un peu pété les plombs en fin de match. Les garçons sont allés chercher cette victoire avec beaucoup de générosité. Ils ont mouillé le maillot et peuvent être fiers d'eux aujourd'hui. Je les ai félicités, à eux de garder le même état d'esprit pour les prochains matches."

Les U17 de l'ASSE ont écrasé le Nîmes Olympique 5-0 cet après midi à l'Etrat.

Bien servi par Younès Kouadri, Brahim Touati a ouvert le score à la 20ème minute avant de doubler la mise à la demi-heure de jeu sur une passe de Jerrold Nyemeck. Lancé par Axel Bouillon, Kévin Lebon a marqué le troisième but stéphanois juste avant la mi-temps. Nullement attendris par les larmes des Crocodiles, les Verts ont enfoncé le clou en seconde période. D'une frappe somptueuse, Florian Milla a trompé l'infortuné gardien gardois à la 80ème minute. Dans les derniers instants du match, Brahim Touati a réalisé le triplé en reprenant de la tête un centre de Cédric Chausse.

La compo : Beccu (cap.) - Niemek, Sigot, Thalamy, Peillon - Kayaci, Milla, Bouillon (Lhermet, 78'), Lebon (N'Goma, 84') - Kouadri (Chausse, 70'), Touati.

La réaction de Romain Revelli : "On a fait un gros match face à une bonne équipe assez athlétique. C'est une victoire collective qui me fait plaisir. On a marqué sur des actions bien construites qu'on répète à l'entraînement. On a mis plus de mouvements que lors de notre dernier match contre Monaco. Maintenant il faudra confirmer le week-end prochain à Saint-Priest."