Les Verts ont gagné leur place dans le dernier carré du tournoi U17 de Montaigu en battant Le Mans 2-1 cet après-midi lors de leur troisième et dernier match de poule.

Après avoir concédé l'ouverture du score sur corner au bout de dix minutes de jeu, les Stéphanois ont égalisé à la 22ème minute sur un joli coup franc d'Alexandre Assaf. Sur une passe de Jonathan Bamba, Dylan Saint-Louis a marqué le but de la victoire à la 37ème.

La compo : Kacou - Kayaci, Cabaton, Belkorchia, Dekoké - Desgats, Vandamme, Bamba (Ez Zahouany), Assaf (Goncalves) - Valente (Lebon), Saint-Louis.

Conjugué à la défaite de Nice face à Rennes, ce succès permet à l'ASSE de finir en tête de son groupe.

En demi-finale, les protégés de Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant affronteront Lorient demain à 18h00. L'autre demi-finale opposera l'AJA aux Girondins de Bordeaux.

Suite et fin de la retranscription de l'interview de Roro hier sur RCF.

"On est un club formateur, l'actualité récente en est une nouvelle preuve. Il faut savoir qu'on a signé un premier contrat pro pour Ismaël Diomandé. On vient de signer une prolongation jusqu'en 2016 pour Kurt Zouma. C'est un gamin exceptionnel. La formation, c'est la volonté du club. Et on a un entraîneur qui fait jouer les jeunes aussi donc tout va bien, on est parfaitement en phase. Le football a évolué depuis l'époque où j'étais supporter en 1957. Maintenant, c'est devenu un peu du sport business. Vous avez un exemple à Paris. Eux, la formation, ils s'en foutent. Eux ils ciblent des joueurs et ils mettent l'argent. Nous, c'est pas du tout ça ! Nous, c'est la formation. Dans l'équipe actuelle, on a Jérémie Janot, Perrin, Ghoulam, Néry, Guilavogui, Zouma, Andreu, Diomandé. On a beaucoup de jeunes qui sont sortis de la formation et on veut continuer dans ce sens.

Bientôt, nous allons avoir un responsable de formation un petit peu plus… (Roro hésite) avec un petit peu plus de métier que Jean-Philippe Primard. Quelqu'un qui a fait ses preuves. On a rencontré pas mal de postulants et d'ici 15 jours on annoncera le nouveau responsable du centre de formation. On veut vraiment développe le centre de formation à travers l'humain et aussi à travers le matériel. On va devenir propriétaire car on a signé le compromis pour l'achat du centre de formation qu'on va encore améliorer, qu'on va aménager. Pour nous, c'est quelque chose de très important pour l'avenir. L'année dernière, nous sommes allés en finale de Gambardella. On a perdu aux tirs au but contre Monaco. Cette année, on va en demi-finale. On est très heureux. Montpellier est un exemple. Ils ont gagné la Gambardella et on a retrouvé les jeunes trois ans après. Il y a une stabilité, c'est ce qu'on veut créer à l'ASSE.

J'attache beaucoup d'importance à la valeur humaine. On a créé récemment ASSE Cœur Vert. Une association caritative pour aider aussi les gens en difficulté, pour recevoir des jeunes. Ils sont venus à l'Etrat. Il y aussi l'association amateurs de l'ASSE présidée par Michel Saez qui a remplacé Jean Candel. On a une solidarité, on s'entend très bien. Il ne faut pas oublier que sans le football amateur, il n'y aurait pas de football professionnel. Il y a l'association avec toutes les équipes de jeunes, l'école de foot. Et puis on a fait des partenariats avec Firminy, qui travaille très bien, l'Olympique… On va étendre notre toile. En Rhône-Alpes, on voudrait avoir beaucoup de clubs partenaires. Il y a Feurs aussi qui est avec nous, Loire-Nord, Valence. On a aussi des scouts qui vont voir, on est au courant de tous les jeunes qui sont bons. On organise systématiquement des détections. On est partenaire aussi avec Niort. C'est un club qui travaille bien, qui a un petit peu les mêmes valeurs que nous. Niort est actuellement en National, ils vont peut-être monter en deuxième division. Il y a des joueurs chez nous qui n'ont pas encore le niveau de la première division et qu'on pourra prêter pour qu'ils aient du temps de jeu et puissent revenir ensuite chez nous.

En tant que président du club, je suis le premier supporter. Je suis habité par le stress au moins tous les matches, c'est clair ! Le jour du match, c'est un peu dur. Je parlais avec la préfète, l'autre fois. Elle est à côté de moi aux matches. Y'a le but, elle saute. Moi je ne bouge pas. Si on voit le dernier match, on se dit d'abord "super". Ils égalisent, là personne ne bouge. Après, deuxième but, ils ressautent tous, moi je ne bouge pas là ! D'un coup, 2-2 et 3-2 contre nous. Alors, on fait quoi, là ? Moi je m'extériorise, je me vide après le match. Ça fait du bien de souffler. Pendant le match, c'est un peu compliqué, il faut se maîtriser. A la fin je vais voir les joueurs dans les vestiaires. C'est ma famille, que ce soient les petits ou les grands. Ce sont mes gamins ! Même Batlles pourrait être mon fils. Mon fils et ma fille sont plus âges qu'eux.

Avant tout, je suis un chef d'entreprise, c'est l'institution qui prime. Suivant où je me trouve, j'ai une casquette de supporter quand je suis avec les sections de supporters… Je suis peut-être l'un des seuls présidents à me rendre dans les sections de supporters parce que j'ai la chance d'être dans un club où il y a des supporters de partout. Quand on va jouer à Rennes par exemple, il y a le président de la section qui m'appelle et me demande de venir. La plupart du temps, je me déplace avec Dominique Rocheteau. On va rendre visite aux supporters. C'est normal qu'on renvoie l'ascenseur. J'ai beaucoup de respect et d'admiration pour ce que font tous les supporters. Moi j'aime mon club. Hier, j'ai réuni des supporters pour les problèmes que vous connaissez actuellement. Malgré tout, je leur tire mon chapeau dans le sens ou j'aime profondément mon club mais je n'aurais pas été capable de faire ce qu'ils font. Quand vous voyez qu'il y a tous les quinze jours des supporters qui font 1.000 à 1.500 km aller-retour pour venir… Attendez, c'est énorme ! On doit leur retourner un peu de bonheur.

Dans une conjoncture économique difficile à Saint-Etienne, je pense que l'ASSE a une très grande place, un très grand rôle à jouer notamment au niveau de la communication. L'ASSE, c'est le seul club actuellement en première division qu'on appelle par la couleur de son maillot. Vert, OK ? Après, quand on regarde un petit peu dans toute la France, je ne dis pas à l'étranger car il y a aussi des Belges qui nous écrivent, des Suisses, la Guadeloupe, la Martinique, on a des supporters de partout. Il y a beaucoup de gens qui connaissent Saint-Etienne à travers l'ASSE. C'est pour ça que le Conseil Général a porté beaucoup d'importance au 42. Vous vous rappelez, quand on roulait en voiture, dans le Midi…

Le musée, c'est quelque chose de très important, qui nous tient à cœur, notamment avec Philippe Gastal. Ça fait une dizaine d'années qu'on travaille dessus. Grâce à la rénovation du stade et à la volonté de politiques qui nous ont entendus, il y aura un musée à Saint-Etienne. C'est quelque chose d'énorme ! Il ne faut pas oublier qu'il y a des gens qui descendent du Nord, de l'étranger (Allemagne, etc.) en vacances et qui font un détour par Saint-Etienne. Il y aura le musée de l'ASSE et je suis très heureux de pouvoir l'ouvrir et le gérer d'ici un an.

Le stade commence à prendre forme, on a vu les travaux de maçonnerie qui ont bien avancé côté nord. Si on veut être performant, il faut avoir un outil de travail performant. Grâce à Saint-Etienne Métropole et aux collectivités, nous aurons le stade Geoffroy-Guichard rénové. Ce ne sera pas un stade neuf mais enfin, par rapport à ce qu'on avait, on ne peut êre que satisfait. On aura un bel outil de travail.

C'est clair qu'on a fait une bonne partie de saison. Au bout de deux tiers de la saison, nous savions que nous jouerions la saison prochaine en Ligue 1. C'est une grosse satisfaction quand on regarde ce qui se passe à partir du dixième. Qui va descendre, on ne sait pas. Nous au moins on a cette sérénité. Après, effectivement, on était quatrième. Tout de suite, à Saint-Etienne, ça fait beaucoup de bruit. Ça y est, on est en Ligue des champions. Il faut bien garder les pieds sur terres car on voit actuellement qu'on traverse une petite période de turbulences. Pourquoi ? Simplement parce que Galtier a un effectif quand même qui est réduit. Il faudrait avoir à peu près 20 joueurs de même qualité. Si vous n'avez que 13 ou 14 bons joueurs et 5 ou 6 joueurs sur le banc qui ne vont pas vous apporter, c'est compliqué… Actuellement, il y a le carton rouge sur Mignot à Montpellier qui nous a fait énormément mal. Mal à Montpellier car on prend le but dans les dernières minutes et mal pour les matches suivants. Contre Nice, compte tenu de la blessure de Zouma, il a fallu reconstituer une charnière centrale, ce qui a un peu désorganisé l'équipe. Nous avons un joueur d'une très grande qualité, Fabien Lemoine, qui est blessé. Clément était suspendu. Nous avions donc notre équipe qui était complètement désorganisée. C'est la raison pour laquelle nous subissons un peu les matches actuellement.

Je rêve du Stade de France toutes les années. D'ailleurs ça fait partie de notre objectif chaque année. Ce sera difficile d'aller au Stade de France par le championnat compte tenu de cet argent qui facilite certains recrutements. Nous avons un budget de 50 millions. Lyon a trois fois plus, Paris ce n'est plus la peine d'en parler. Quand ils disent qu'ils vont investir 100 millions d'euros chaque année au mercato, on n'est plus dans les mêmes cours. Il faut être réaliste, ce n'est pas par le championnat que l'on pourra aller de suite au Stade de France. C'est la raison pour laquelle on prend chaque coupe au sérieux et qu'on aimerait à travers la coupe aller au Stade de France. Nous y sommes allés l'an passé en Gambardella. J'espère que cette année, après le match de Brest qui sera difficile à Orléans, on pourra retourner au Stade de France. Mon meilleur moment sous ma présidence, c'était déjà la victoire du 100ème derby à Lyon. Payet qui marque le but sur coup franc. C'était vraiment un moment très fort parce que j'ai pu voir du bonheur dans les yeux du supporter."

Roro a annoncé hier à l'antenne de RCF que Jean-Philippe Primard allait être remplacé à la tête du centre de formation. Son successeur à ce poste sera connu d'ici 15 jours. Reste à savoir si JPP sera conservé au club avec des attributions réduites à son rôle d'entraîneur de l'équipe réserve.

Les Aiglons ne réussissent décidément pas aux Verts en ce moment ! Après avoir battu les Rennais 2-1 hier soir, les U17 ASSE ont perdu leur deuxième match de poule contre Nice (leader de son groupe en championnat) ce matin au tournoi de Montaigu. Les Verts ont encaissé sur penalty l'unique but de la rencontre juste avant la mi-temps. Dominés en première péridode, ils ont poussé sans succès pour revenir en deuxième mi-temps.

La compo : Kacou - Kayaci, Cabaton, Belkorchia, Boumali - Vandamme, Bamba, Dauphin, Goncalves (Saint-Louis, 35') - Assaf (Lebon, 35'), Valente. Remplaçants non rentrés en jeu : Brun, Desgats, Miracle, Ez Zahouany.

Les protégés de Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant joueront leur troisième et dernier match de poule contre les Manceaux cet après-midi. Succès impératifs pour Sainté (3 points) , classé actuellement 3ème du groupe derrière Nice et Le Mans (4 points) et devant Rennes (0 point).

Invité par Le Progrès à donner son avis sur les anciens Verts évoluant à Ajaccio, Jérémie Janot salue Araujo Ilan, "un super joueur capable de faire la différence à tout moment, quelqu'un de très intelligent avec une grosse culture", Carl Medjani, "encore jeune, capable de progresser et briller en L1"... et David Gigliotti, "un talent à l'état pur, nonchalant, qui avait le potentiel d'Alex" (!).

Mais c'est surtout à Fousseni Diawara que le gardien stéphanois rend un vibrant hommage : "Fouss, c’est quelqu’un d’extraordinaire que j’apprécie tant humainement que sportivement. Sa polyvalence l’a parfois desservi mais c’est un joueur de valeur sur lequel on peut compter toute une saison. L’année où l’on avait battu le record d’invincibilité à domicile, on se cherchait sur le côté droit. Javier Garrido ne s’était pas adapté. La série a commencé à partir du moment où Fouss est rentré dans l’équipe. Aux côtés de notre garde Camara-Hognon-Ilunga, c’était le maillon manquant. Il a tout stabilisé. Techniquement il est à l’aise et je connais beaucoup d’attaquants qui n’aiment pas l’affronter. Il est très dur dans les impacts, possède un super jeu de tête. Ce n’est pas par hasard s’il marque des buts sur coup de pied arrêté, comme au match aller. Il est tout le temps à la retombée du ballon, il sent le truc. Il faudra vraiment s’en méfier. Au niveau état d’esprit, c’est un mec formidable dans un vestiaire. Il n’a pas d’état d’âme, ne fait pas de vague. Il était capable d’aller faire 20 h de bus avec la réserve, sans rien dire, alors qu’il avait 150 matchs en pro derrière lui. Vraiment professionnel jusqu’au bout des ongles, un exemple pour les jeunes."

Roland Romeyer était hier l'invité de l'émission "La Loire aujourd'hui" sur RCF (Radio Chrétienne de France). Un entretien à écouter sur le site de la radio... ou à lire sur Poteaux carrés !

"Je suis supporter de l'ASSE depuis 1957. C'était l'époque de Rachid Mekloufi, Gégène Njo Lea, Claude Abbes… Quand je suis entré à la Sacma, il ne faut pas oublier que cette entreprise était partenaire de l'ASSE depuis 1963. Il y avait le panneau Sacma qui était juste vers le tableau d'affichage. On a été partenaire tout le temps après. J'ai été malheureux comme tout le monde de ce qui s'est passé à l'ASSE pour Roger Rocher. J'ai fait partie de son comité de soutien en 1982. Le club a eu des périodes difficiles, notamment en 1996 lorsqu'on était au bord du dépôt de bilan. Quand vous avez quelqu'un qui vous est cher qui est malade, il faut aller au charbon ! Le club était en très grande difficulté, on a donc créé un pool de partenaires privés qui a pu sauver ce club. C'est là que je suis rentré au directoire en 1996 avec Monsieur Koehl, Jean-Charles Schuller (qui est maintenant à la tête des associés supporters) et moi-même.

En 2003, j'ai encore aidé au sauvetage du club qui risquait d'être rétrogradé en National quand le sponsor principal s'est désisté. Il a fallu au pied levé le remplacer, sinon la DNCG nous aurait rétrogradés. C'est là que mon entreprise, la Sacma, a pris le maillot. La DNCG, c'est le "commissaire aux comptes". C'est pour moi un organisme très important, qui devrait exister au niveau européen. Michel Platini cherche à y arriver avec son code de bonne conduite mais ce sera difficile. Il y a une concurrence déloyale entre les clubs qui ont des dettes énormes et les autres… On n'est pas sur le même pied d'égalité au niveau des salaires des joueurs et des transferts. J'espère qu'un jour ou l'autre Platini va arriver à régulariser cette situation.

En 2004, on est remonté en première division. Là, je m'associe avec Bernard Caïazzo. C'est la volonté des politiques. Ils souhaitaient avoir un entrepreneur local qui s'investisse plutôt que des gens de l'extérieur, que ce soit de Paris ou de Lyon. Nous sommes deux coactionnaires à part entière avec Bernard Caïazzo. On a fait des erreurs dans la gestion de ce club, mais on peut se féliciter d'être toujours en Ligue 1 depuis 2004, ce que beaucoup de clubs auraient bien aimé être. Des clubs prestigieux ont disparu : Strasbourg, Metz, Nantes, Monaco, Lens.

L'ASSE est une entreprise à part entière qui compte 140 salariés. Derrière le terrain, il y a beaucoup de monde : la communication, l'administratif et le financier, le marketing, tout le staff technique, le staff médical, la supervision, le centre de formation… C'est une entreprise qui a la particularité d'une PME mais qui a un rayonnement médiatique supérieur à une multinationale ! C'est une entreprise particulière un club de foot !

Ça fait huit ans que je suis associés avec Bernard Caïazzo. Avant janvier 2010, j'étais plutôt un président actionnaire qu'un président opérationnel. Bernard et moi, à l'époque, on était coprésident, - ça a fait parler beaucoup de monde – avec un conseil d'administration où là nous déléguions la gestion du club. Compte tenu des graves problèmes sportifs et financiers qui ont eu lieu en 2009, on a décidé Bernard et moi de changer de gouvernance. On a maintenant une gouvernance avec un directoire et un conseil de surveillance comme beaucoup d'entreprises. La Sacma c'était comme ça, Casino et plein de clubs sont comme ça ! Le directoire c'est celui qui dirige; le conseil de surveillance, c'est celui qui surveille. Je suis président du directoire. A mes côtés j'ai Dominique Rocheteau qui est le conseil du club et a en charge le sportif. Et j'ai Stéphane Tessier qui s'occupe de tout ce qui est administratif et financier. Je suis très heureux de travailler avec deux personnes compétentes, on est vraiment très complémentaires, on s'entend très bien. Bernard Caïazzo, qu'est-ce qu'il fait ? Il s'occupe des instances à Paris, tout ce qui est Ligue, Fédération… On est bien complémentaire, on a chacun nos fonctions. Je suis opérationnel tous les jours, je suis un chef d'entreprise qui passe plus de dix heures par jour comme je passais à la Sacma avant.

Pour moi la formation c'est très important. Je ne dis pas la formation uniquement sportive. Il y a la scolarité, former des hommes. Quand les jeunes arrivent, je reçois bien sûr les parents, c'est mon devoir ! Je suis un affectif, j'aime beaucoup les gens et tous ces petits qui arrivent. Moi qui étais en pension, je me mets à leur place. Des moments, c'est un peu dur ! J'assure aux parents qu'on va travailler football mais aussi la scolarité car c'est très important pour nous. Si le jeune travaille mal à l'école, il sera aussi sanctionné au niveau sportif, il ne jouera pas. C'est normal. Le foot pour eux, c'est une récompense. S'ils travaillent mal à l'école, ce n'est pas normal qu'on les récompense. Ils sont sanctionnés et on leur apprend aussi la politesse. A l'école j'ai appris l'instruction civique, on nous inculquait des valeurs que je ne retrouve plus dans cette société, ça me fait un peu mal. Je veux absolument que dans notre centre il y a ait la politesse, le respect. Vous verrez que les jeunes quand ils vous voient au centre disent bonjour et serrent la main à tout le monde.

Il y a cinquante pensionnaires, c'est beaucoup ! Ces petits, je les vois le midi quand je suis ici et les soirs toujours. Je vais les saluer et les voir tout le temps. S'ils sont là, c'est pour arriver au sommet. Il y en a qui entretemps capitulent. Il y en a dont un est à Montpellier – un bon joueur – ses parents lui manquaient. Il avait quatorze ans, il est reparti. D'ailleurs c'est dommage car c'était vraiment un bon joueur. Et puis il y a une sélection qui se fait. A ceux qui sont moins bon, on dit "c'est pas la peine de continuer, tu n'y arriveras pas" et là on les oriente aussi vers des clubs partenaires qui sont plus amateurs que nous. Ils pourront continuer à jouer mais ne deviendront pas pros. Si les garçons ont le bonheur de réussir, ils vont être professionnels jusqu'à 32 ou 33 ans. Allez, on va dire 34 ans sauf les gardiens de but. Il y a des exceptions comme Laurent Batlles. Il faut prévoir la reconversion et de toutes façons, l'instruction c'est toujours un plus. Il est bien évident qu'on essaye avec Tézenas-du-Montcel de les mener au bac. Après, il y en a qui font aussi en même temps des formations. On a eu des Billong qui ont été avocats."

Attention les chevilles ! Retenu dans le groupe ajaccien qui accueillera les Verts ce soir à 19h00, le milieu défensif algérien Mehdi Mostefa a mangé 13 biscottes lors des 27 matches de championnat qu'il a disputés cette saison. Comme le rappelle Eurosport, cest le joueur qui cartonne le plus en L1.

Michel Dussuyer a prolongé avant-hier son contrat de sélectionneur de la Guinée en présence du Ministre des Sports Titi Camara, qui n'a pas manqué de rappeler une petite anecdote en conférence de presse. "En tant qu’ancien athlète, je l’ai connu sur le terrain en France. Je me souviens, c’était lors de mon premier match AS Saint-Etienne-Cannes. On avait gagné 1 à 0. C’est Philippe* qui avait marqué et l’entraîneur Dussuyer était dans les goals. Dieu avec le destin l’a ramené en Guinée."

* Tibeuf, buteur le 20 octobre 1990

Le site de So Foot publie aujourd'hui un entretien de Josuha Guilavogui. Extraits.

"J’ai fait des essais, j’ai fait aussi des tournois avec l’équipe méditerranéenne pour la coupe nationale des 14 ans. Avant d’aller à Paris pour affronter les autres équipes, on a fait un crochet par Saint-Etienne pour s'entraîner deux-trois jours. J’étais le seul non issu d’un centre de formation, et c’est là où le directeur du club m’a repéré pour intégrer le centre de formation.
(...)

Mon père a directement choisi Saint-Etienne. Il a choisi Saint-Etienne pour son passé mythique (il a connu l’épopée des Verts) et pour la présence de Bafe Gomis qui jouait à l’époque au club et qui venait du même quartier que moi.  Directement il m’a pris sous son aile. Je suis encore son petit frère, il est aux petits soins avec moi, il me protège, il me guide, il me rassure dans les moments difficiles et si je réussis, c’est en partie grâce a lui.
(...)

Je me souviens très bien de ma première fois à Geoffroy-Guichard, c’était vraiment exceptionnel ! C’était un match contre Sochaux où on gagne 3-2. J’ai eu la chance de jouer titulaire, on mène vite 3-0 c’était le premier match à domicile. Saint-Etienne montre un jeu plus séduisant cette saison ? Le coach fait un gros travail. A l’entrainement on fait beaucoup de conservation, beaucoup de jeux avec ballon, dans un espace réduit, des jeux de passes courtes. On commence à acquérir des automatismes.

(...)

J’ai assisté au Boxing Day Arsenal Wolverhampton, le championnat anglais me fait rêver, ainsi que le championnat allemand. Les matchs avec beaucoup de supporters et beaucoup d’ambiance sont les meilleurs. (...)  Le sélectionneur de la Guinée Michel Dussuyer me suit, m’appelle de temps en temps pour que je rejoigne la sélection nationale. Ça fait toujours plaisir, mais pour l’instant je suis en équipe de France Espoirs, on verra après l’Euro."

En ce week-end pascal feindouno, les U17 de l'ASSE participent à la 40ème édition du prestigieux tournoi de Montaigu (Vendée).

Ce soir, à Treize-Septiers, les Verts ont réussi leur entame en battant Rennes 2-1 dans un remake de la finale de 2009. Malmenés par les Bretons en première période, les protégés de Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant ont concédé l'ouverture du score à la 25ème minute, juste avant la mi-temps. Alexande Assaf a égalisé à la 34ème d'une lointaine et fabuleuse frappe du gauche. Sur une passe du très accrocheur Quentin Vandamme, Adrien Valente a marqué le but de la victoire à la 40ème.

La compo : Kacou - Kayaci, Cabaton, Belkorchia, Dekoké - Vandamme, Bamba, Saint-Louis (Dauphin, 26'), Goncalves - Assaf, Valente. Remplaçants non rentrés en jeu : Brun, Boumali, Desgats, Lebon, Miracle, Ez Zahouany.

Demain matin (à 10h30), les Verts tenteront de venger les pros en défiant l'OGCN Nice à Saint-Hilaire-le-Loulay. L'après-midi (à 17h00), ils joueront leur troisième et dernier match de poule contre Le Mans à la Guyonnière.

Loris Néry fait son grand retour dans le groupe des 18 joueurs retenus par Galette pour le déplacement à Ajaccio : Ruffier, Janot - Brison, Ebondo, Ghoulam, Marchal, Néry, Zouma - Batlles, Clément, Diomandé, Guilavogui, Perrin - Aubameyang, Kitambala, Sako, Gradel, Sinama-Pongolle.

CFA : Aleksic, Alonso, Coulibaly, Cros, Ravet

Soins/entraînement : Andreu, Lemoine, Nicolita

Suspendu : Mignot

Invité par Sport24 à donner ses pronos pour la 31ème journée de L1, Ryad Boudebouz (Sochaux) prédit et espère une réaction des Verts : "Victoire de Saint-Etienne parce que les Stéphanois restent sur une défaite à domicile. Le coach n'était pas très content et quand Galtier n'est pas content, les joueurs se bougent après ! Ça va les motiver. Ça se voit qu'ils aiment leur coach et qu'il s'agit d'une équipe qui vit bien ensemble. Ils vont relever la tête à Ajaccio. Et vaut mieux que ça se passe comme ça pour Sochaux en même temps !"

Muet depuis la 25e journée alors qu'il venait de claquer trois pions en cinq matches, Emmanuel Rivière a été sorti à Lille le week-end dernier après une piètre prestation. Dans la dernière édition de La Dépêche du Midi, Alain Casanova n'apprécie pas trop que son attaquant ait quitté le terrain en faisant la tête.

"Je ne veux pas que mes joueurs culpabilisent, s'ils n'ont pas marqué, ou s'ils sont expulsés ou s'ils sont sortis à la mi-temps. Nous, on fait tout ensemble. On gagne et on perd ensemble. Manu, je ne veux pas qu'il ait l'attitude qu'il avait à Saint-Etienne quand il sortait. Ici, s'il y a un changement, ce n'est pas une punition."

Samedi soir le groupe de supporters d'Ajaccio l'Orsi Ribelli organise un "tifo géant" (ne riez pas) pour lequel il appelle "tous les supporters de l'AC Aiacciu à se mobiliser massivement". Le public devra "lever un set de table aux couleurs légendaires de notre club". Le public corse a donc prévu de mettre le feu, reste à savoir si l'Orsi Ribelli rime avec fumis ?

Comme il l'avait fait il y a un mois après sa précédente blessure, Banel Nicolita est rentré en Roumanie. Accueilli par de nombreux fans à l'aéroport de Bucarest, le numéro 25 des Verts a apporté un sac plein de maillots qu'il a distribués généreusement aux enfants de Faurei, sa ville natale. Relatant cette scène, le site Cancan a indiqué que le Dinamo Moscou aurait proposé 2,5 M€ pour s'attacher les services du milieu de terrain stéphanois. Le site roumain Sport évoque de son côté un montant de 3,5 M€.

Agé de 81 ans, le père de Frédéric Antonetti est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi à Bastia. Le site du quotidien Ouest-France nous informe que l'ancien entraîneur stéphanois a regagné la Corse dès mercredi soir. Alors qu'Anto assistera aux obsèques de son paternel le samedi matin, il devrait être le soir même sur le banc rennais à Evian. Dans l'intervalle, les entraînements des Rouge et Noir sont assurés par son fidèle adjoint Jean-Marie de Zerbi.

Dans la dernière édition du Parisien, Luis Fernandez n'écarte pas la possibilité d'entraîner les Verts.

"On m’a souvent dit que Marseille est un club qui m’aurait convenu… D’ailleurs, j’ai refusé deux fois d’entraîner l’OM. Une fois, j’ai rencontré Dreyfus et, une autre fois, le président Yves Marchand et le manageur Eric Di Meco. A chaque fois, j’ai tenu compte du fait que j’ai fait ma formation et une grande partie de ma carrière au PSG. Même quand je suis parti jouer au Matra, je suis resté à Paris. Car Paris, c’est ma ville. Je n’ai pas d’a priori contre Marseille, mais je voulais être tranquille et ne pas avoir de problèmes. Je pourrais éventuellement entraîner Saint-Etienne parce que j’ai grandi en banlieue de Lyon, mais je n’ai jamais joué à l’OL."

Directeur du cabinet de Claude Guéant, Stéphane Bouillon a présidé hier place Beauveau une réunion à laquelle Roro a participé avec les dirigeants des autres clubs convoqués (Bordeaux, Montpellier, Nice, vilains). A l'issue de cette réunion, le porte-parole du Ministère, Pierre-Henry Brandet a fait une déclaration à l'AFP.

"L'action partenariale entreprise pour lutter contre la violence dans les stades et à leurs abords dépend de tous les maillons de la chaîne, à commencer par les clubs, qui sont les premiers responsables de leurs supporteurs. C'est pour rappeler aux dirigeants de ces clubs leurs obligations en la matière" que le ministère a organisé cette réunion. Le Ministère continuera à prendre toutes les mesures nécessaires permettant d'assurer l'ordre public et la sécurité, dans et aux abords des stades, comme l'interdiction de déplacements de supporteurs."

Dans un entretien publié aujourd'hui dans Le Pays, Louis Nicollin parle des Verts à deux reprises. Extraits.

"Ça fait un bail et je vous le redis, c’est quand même moi le patron. Maintenant, la mode, c’est les présidents-délégués. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, c’est comme ça. Et puis franchement, ce qui se passe ailleurs hein… J’ai juste de la peine pour Auxerre, parce que j’aime beaucoup Bourgoin. Il reste aussi heureusement d’autres patrons. Regardez Aulas, ou à Lille, Nice. Je pense aussi à Saint-Etienne. Mon pote Caïazzo et Romeyer, ils mettent quand même un peu de pognon (...)  L’élimination en Coupe de France à Ajaccio est-elle digérée, je l’ai toujours en travers de la gorge. On verra bien ce qu’on fera sur les huit dernières journées pour oublier. Ça s’est un peu adouci avec la victoire contre Saint-Etienne, mais je leur en veux encore un peu."

Composer une défense centrale, entre les blessures et les suspensions, pour Galette, c'est pas du gâteau.

Petit rayon de soleil néanmoins à deux jours de la virée à Ajaccio : Kurt Zouma, qui n'avait pas joué contre Nice pour cause de ménisque récalcitrant, a participé hier à l'entrainement collectif sans douleur, et sa présence dans l'équipe samedi n'est pas inconcevable...

Rappelons par ailleurs que Galette récupèrera Clément dans l'entrejeu, mais devra faire sans Nicolita, claqué, Lemoine en rééducation, et Mignot, suspendu.

C'est ce que laisse entendre Roro aujourd'hui dans Le Progrès : "Nous avons soumis une prolongation de contrat à Loris aux conditions identiques à celles proposées et acceptées par des jeunes de sa génération. Nous lui avons même donné une prime en fin d’année. Il a refusé la proposition. Selon notre nouvelle politique salariale, le contrat spécifiait une part fixe et variable comme cela est le cas pour tous les joueurs. S’il y a eu effectivement des contacts avec Valenciennes, les dirigeants nordistes ont rapidement reculé devant les exigences des représentants de Loris. Il s’agit d’un choix sportif. Rien d’autre. Le week-end dernier, les pros, la CFA et la Gambardella jouaient. Le staff technique s’est réuni pour trouver le meilleur équilibre. C’est pour cette raison que Christophe Galtier n’a retenu que 16 joueurs contre Nice."

Didier Tholot a prolongé aujourd'hui de deux ans son contrat d'entraîneur avec la Berrichonne de Châteauroux, club dans lequel évoluent les anciens Verts Yohan Hautcoeur, Romain Reynaud et le meilleur passeur de L2 Akim Orinel.

France 3 Lyon a annoncé ce soir que le match à huis clos dont avait écopé l'ASSE le 28 décembre dernier (suite au derby à Gerland) a été commué en une simple amende de 50.000.€

Vous avez été très nombreux à suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce à Kevlevert, notre envoyé spécial à l'Etrat : l'équipe réserve de l'ASSE a écrasé Albi 4-0 cet après-midi en match en retard de la 19ème journée de CFA. Comme l'avait fait avant lui Loïc Perrin, Alejandro Alonso a marqué pour son match de reprise !

Dès la deuxième minute de jeu, le milieu de terrain argentin a conclu de la tête une action qu'il avait initiée d'un beau une-deux avec Danijel Aleksic suivi d'un centre parfait de Guy Pellet. Pas très convaincants dans le jeu en première période, les Verts ont néanmoins réussi à faire le break deux minutes avant la pause. Suite à une récupération du prometteur défenseur central Maxence Chapuis, Yoric Ravet a hérité d'une judicieuse transversale de Jessim Mahaya pour centrer fort devant le but, le portier albigeois à la peine détournant le ballon dans ses propres filets.

Décalé sur le côté droit par Jessim Mahaya, Yoric Ravet a offert à Danijel Aleksic le troisième pion stéphanois à la 62ème minute. Dans tous les bons coups, Yoric Ravet a profité d'un ballon relâché par le gardien suite à une frappe de Jessim Mahaya pour marquer en force le quatrième et dernier but à la 66ème.

Bilel Sebaihi puis Danijel Aleksic auraient pu corser l'addition mais leur tirs décochés dans le dernier quart d'heure ont été repoussés par la barre transversale. Qu'importe ! Ce large succès permet aux jeunes Verts de se hisser à la septième place et de devancer les deux autres réserves professionnelles du groupe (Monaco et Bordeaux).

La compo : Coulibaly - Pellet, Cros, Chapuis, Andreu (Aguilar, 21') - Garric, Sagna, Alonso (Sebaihi, 60'), Mahaya (Tak, 79') - Aleksic, Ravet.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "On a fait une première mi-temps un peu poussive dans le jeu. On a trop porté le ballon, on n'a pas assez joué collectif. Défensivement aussi, ce n'était pas trop ça. Notre première période a été insuffusante mais malgré tout on a fait quelques actions de qualité, notamment sur les deux buts. En deuxième mi-temps, on était beaucoup mieux dans le jeu, on a eu la maîtrise collective. On a été moins en danger défensivement. Alejandro a fait un bon match de rentrée. Il a eu de bonnes sensations. Dès le début du match, il s'est mis en évidence en marquant sur une belle action collective. Il ne m'a pas semblé craintif, je l'ai trouvé à l'aise. On le connaît, il a montré de belles qualités techniques. Bien sûr, il a un peu manqué de rythme, notamment sur l'aspect défensif pour revenir dans son couloir. Mais tout ce qui était avec le ballon a été bien fait donc sa prestation est plutôt encourageante. Par contre j'ai dû sortir Yoann Andreu au bout de vingt minutes car il a ressenti une douleur aux adducteurs."

Comme le site officiel en a pris l'agréable habitude, les buts du match sont déjà visibles en vidéo.

Invité du "Club Sers" lundi soir sur France Bleu Hérault, Geoffrey Dernis a annoncé qu'il était quasiment remis de sa blessure au genou et qu'il espérait jouer la prolongation au MHSC.

"Aujourd'hui, je le suis à 90%. Mais je pense que cette semaine, ce sera un travail pour être à 100% dès la semaine prochaine. je fais de gros efforts pour bien finir la saison et tant qu'à faire, essayer de remporter quelque chose avec Montpellier. Et après, j'espère qu'on aura le temps de s'asseoir autour d'une table et de discuter, parce que j'ai envie de continuer l'aventure avec Montpellier.

Dans la Pravda du jour, Passe-Partout affirme ouvertement jouer le titre. "Il serait dommage de se dire que ce serait bien de finir troisièmes. L'objectif, c'est le titre. Ça va se jouer à trois clubs, avec Paris et Lille, mais nous sommes clairement en position favorable."

Invité ce week-end de l’émission "Tribune Foot" diffusée sur Ma Chaîne du sport, Vahid Halilhodzic semble avoir oublié que Faouzi a choisi de jouer pour la France. "Je n’ai pas encore parlé avec Brahimi et Ghoulam puisqu’ils n’ont pas encore choisi leur camp. Je ne veux pas aussi leur mettre la pression. Ce sont des joueurs intéressants, ils ont du potentiel, mais ils ne doivent plus tarder  à rendre leur réponse. C’est quand même une équipe nationale où les places sont chères à obtenir. Aussi, il faut qu’ils s’imposent au sein de leurs équipes respectives."

Dans cet entretien relayé par le quotidien algérien El Watan, l'ancien entraîneur des Dogues et des Eléphants a par ailleurs évoqué le cas de Florian Raspentino (Nantes), un joueur récemment supervisé par l'ASSE. "Ce joueur est un peu tendre pour pouvoir jouer en équipe nationale."