David Berger est né sous une bonne étoile : suppporter de l'ASSE, il a été le témoin privilégié du France/Brésil 1998. Sur le blog En pleine lucarne, le journaliste de Canal Plus replonge dans ses souvenirs verts et bleus. Extraits.

"A Saint-Etienne, il n’y en avait que pour le foot, c’était LA ville du foot, surtout à l’époque où j’étais gamin car je suis né en 1969. J’ai baigné dans le foot. Et jusqu’en 1984 environ, j’ai vécu la grande période des Verts. On ne vivait que pour le foot dans cette ville. Chaque mardi, j’attendais France Football comme le messie. Il n’y avait pas Internet et plein de foot à la télé. Du coup, quand j’étais môme, j’inventais des jeux de foot. J’étais à fond. Par exemple, à chaque journée, je faisais le championnat de Division 1 avec des dés. Il y a avait deux dés de couleur. Je ne comptabilisais que les 1 et les 2 (pour qu’il n’y ait pas de scores farfelus du genre 5-3), tout le reste valait zéro et chaque équipe avait droit à 3 ou 4 lancés de dés pour obtenir des résultats cohérents » Et je commentais les matchs avec le ton des commentateurs radios car à l’époque on suivait le foot avec le légendaire multiplex de France Inter, la télé ne diffusait rien.

J’ai un peu lâché le foot vers 17-18 ans et pendant mes études, j’ai fait du droit. Je n’imaginais pas devenir journaliste foot. En fait, c’est arrivé grâce à Denis Balbir (aujourd’hui sur Orange Sport). A l’époque, il parlait tout le temps de St Etienne à la radio. Un jour, je lui ai écrit pour lui dire que j’étais fan des Verts, etc. Puis j’ai suivi sa carrière jusqu’à ce qu’il arrive à Canal. Parallèlement, j’ai fait une école de journalisme. Mais j’étais plus parti pour faire de la radio à l’époque. Et quand je suis sorti de l’école de journalisme, Canal+ et Thierry Gilardi lançaient « Jour de Foot » (sept 92). Une super opportunité. Denis Balbir m’a décroché un stage.

Quand on fait ce métier on perd son côté supporter. Déjà parce que le côté « joueur qui mouille le maillot pour son club » c’est un terminé. Il y a aujourd’hui un vrai décalage entre ce que vivent et attendent les supporters (des joueurs amoureux de leur club) et la réalité du foot. Excepté des mecs comme Janot ou Perrin, qui sont de vrais Stéphanois de coeur, les autres… Tu perds donc ton côté supporter et puis tu deviens plus critique quand l’équipe va mal. Si elle gagne, tu vas peut être un peu plus t’enflammer à l’antenne, mais si elle perd tu vas critiquer un peu plus. Je me souviens lorsque j’ai du faire mes premières interviews, Thierry Gilardi m’avait envoyé couvrir St-Etienne-Lyon et Lyon gagne. Il fallait que j’aille interviewer Aulas. Qui me tombe dans les bras super content d’avoir gagné le derby. Et là tu es obligé de sourire, ça te met un coup sur ton côté supporter !

Le match de ma vie ? Disons qu’en tant que spectateur d’abord, puis professionnellement, car tout est lié dans mon cas, la finale de la coupe du monde 98 France-Brésil au stade de France reste au-dessus des autres. Ce jour là j’ai tout vu, vécu et ressenti comme peut être jamais plus ça ne m’arrivera. la veille, j’avais été envoyé au camp de base d’entraînement de l’équipe du Brésil. On m’avait dit à Canal, « rapporte-nous quelque chose sur le Brésil, on n’a rien ». Il se trouve que Leonardo ne parlait à personne depuis trois semaines car il boycottait la presse brésilienne (...) Il arrive à la grille devant l’hôtel et me dit : « je sais que Canal a fait beaucoup de choses pour moi, quand j’étais au PSG, etc », et là il m’accorde trente minutes d’entretien en français. C’est aussi pendant cette interview qu’il sort : « On n’a pas besoin de regarder des vidéos de la France, on est sûrs de nous, on va gagner la finale ! ».

Arrive le jour de la finale, j’étais donc en tribune. Le match en lui-même ? C’est presque une des rares fois où j’ai été en larmes. Les Verts à leur grande époque m’avaient fait pleurer quand j’étais gosse, mais aujourd’hui la France est la seule équipe qui me procure ces sensations. J’avais vécu ça avec France-Portugal à l’Euro 84, où je pleurais devant la télé, et puis (il réfléchit) c’est tout. Ah si, France Bulgarie aussi, mais là j’ai pleuré de déception. Bref, j’étais été heureux de vivre cette finale en tribunes, car c’était un moment où justement j’ai pu retrouver de l’humanité, me débarrasser de mon costard de journaliste pour pouvoir pleurer, apprécier, comme un fan de foot, comme un vrai supporter.

A la fin du match, comme on avait un studio dans les coulisses du stade de France, on se refilait les accréditations entre nous pour y descendre. Je suis donc descendu dans le vestiaire de l’équipe de France. Là, les joueurs champions du monde me tapaient dans la main. C’était plus qu’un rêve, un truc inimaginable. J’avais sur moi un maillot de l’équipe et tous les joueurs me l’ont signé ! Tous, de Zidane, à Djorkaeff, jusqu’à Aimé Jacquet. Un maillot collector ! J’ai même pu toucher la coupe du monde dans les vestiaires, la vraie ! Et, après, je suis allé sur le terrain, là où Zizou place ses deux coups de tête. Là, en tant que fan de foot, tu ne peux pas vivre mieux, plus fort que ça.

Au cours de cette soirée, je croise Leonardo dans les couloirs. Il m’est tombé dans les bras en pleurant. J’en suis venu à presque réconforter Leonardo, tu te rends compte ? Ensuite, je tombe sur Aimé Jacquet. Je lui raconte que ma mère est du même village que lui. Et il me parle de Sail sous Couzan où il est né aussi. J’étais en train de discuter du pays, de ces petits villages de la Loire, avec Aimé Jacquet, alors qu’il venait d’être champion du monde quelques minutes avant ! Surréaliste ! Tout ça fait qu’évidemment, au nouveau des souvenirs, cette finale restera gravée à vie car j’ai vécu l’événement d’une façon inimaginable."

Lors d'un entretien publié aujourd'hui dans Le Parisien, Grégory Coupet évoque son retour dans le Chaudron lors de la dernière journée du championnat.

"Je crois que rien ne m’arrive par hasard. J’ai commencé à Saint- Etienne où le PSG ira pour la dernière journée de L 1. Là-bas, j’avais pris la place d’un Camerounais, Joseph-Antoine Bell, et ici c’est un autre Camerounais qui me remplaçait. Et mon premier match pro, je l’ai joué à Angers, notre adversaire en Coupe de France! Je suis donc obsédé par l’idée de jouer mon dernier match à Saint-Etienne et boucler l’histoire. Quand le coach m’a annoncé que je rejouerais, je me suis dit : « Là, j’ai une chance d’être sur la pelouse de Geoffroy-Guichard. » Et plus les semaines s’écoulent avant ma fin de carrière, plus je me rends compte que j’aime mon métier. Au point de prolonger à Paris ? Non, j’ai trop anticipé les choses. J’ai acheté une maison à Madrid et mes petits sont inscrits à l’école. Je ne reviendrai pas en arrière."

Si l'on se fie à la mise en place tactique effectuée hier par Galette, Dimitri Payet devrait retrouver une place dans le onze de départ contre Valenciennes. Rappelons que la dernière titularisation du meilleur buteur stéphanois remonte au 19 février (défaite 2-1 à Marseille). Faouzi Ghoulam a également de bonnes chances de démarrer la rencontre. Ce serait la deuxième fois de la saison pour le jeune gaucher titularisé... à Valenciennes, au match aller ! (1-1)

Gomis retrouvera Sablé demain au stade du Ray. A l'instar de Juju, Bafé mate les Verts sur son petit écran ! C'est ce qu'a confié l'attaquant des vilains hier en conférence de presse : "Ce n'est jamais évident de jouer à Nice... Mais, c'est bien, c'est une ambiance chaude, du Sud... Pour être originaire de Toulon, je connais ce genre de climat ! Cela dit, on se doit d'aller gagner là-bas. Ce ne sera pas facile parce que c'est une équipe accrocheuse, qui a battu Marseille et gêné pas mal d'équipes, comme lors de son match à Saint-Etienne que j'ai suivi à la télé..."

Le défenseur central Kurt Zouma a franchi aujourd'hui une étape importante de sa fulgurante ascension : surclassé cette saison en U19 puis en CFA, le sympathique et impressionnant international U17 a signé aujourd'hui un contrat pro de trois ans avec l'ASSE !

Meilleur passeur toulousain (et plus gros mangeur de biscotes), Paulo Machado a honoré mardi sa quatrième sélection en Selecção par une victoire contre la Finlande (2-0). On apprend aujourd'hui dans le quotidien portugais A Bola que l'ancien milieu de terrain stéphanois est actuellement supervisé par Benfica. "Il n'y a rien de concret pour l'instant" précise toutefois son agent Isidoro Giménez. "Mais trois clubs anglais et un italien sont très intéressés et le suivent depuis longtemps. Un des clubs anglais a même formulé une offre mais Toulouse l'a déclinée. Vu le montant proposé, ils ont préféré conserver Paulo."

Capitaine valenciennois, le latéral Rudy Mater évoque le match de dimanche dans La Voix du Nord.

"On reste sur deux performances correctes qui n'ont rapporté qu'un seul point. Et le plus important en ce moment, c'est de prendre des points. Peu importe la manière. On n'est pas dans la situation d'il y a deux ans, mais la zone rouge se rapproche. À nous de faire le maximum pour gagner et ne plus prendre ces buts dans les dernières minutes.

On recule un peu sur les fins de match. C'est comme quand on ne gagnait pas à l'extérieur avec Kombouaré... Là, quand arrivent les dix dernières minutes, on y pense peut-être. En tout cas, ce n'est pas un problème de physique ou de jeu, c'est un problème de concentration. Mais bon, on a vécu des moments plus difficiles. On ne doute pas. On veut finir plus haut que 17es. On a de l'ambition et on veut plus que le maintien.

On aborde ces dix derniers matches sans stress. On a envie de jouer, on est impatients de se refaire. Au coup d'envoi à Saint-Étienne dimanche, ce sera différent, il y aura de la pression. Mais on a les cartes en main contrairement aux équipes derrière nous. Alors à Saint-Étienne, on y va pour gagner ou, au pire, faire nul. Si on ne prend pas de but, ce sera déjà ça. Je ne veux même pas regarder qui va jouer chez eux. On y a va en pensant à nous pour gagner, ils peuvent même mettre Ronaldhino en face..."

La lanterne rouge cramoisie se rend chez les antépénultièmes Grenats demain soir lors de la 29ème journée de L2. Dans son calvaire de Breton, Yvon Pouliquen va devoir porter sa croix en Lorraine. Avant de retrouver Saint-Symphorien, l'ancien milieu de terrain de l'ASSE s'est confié au Républicain Lorrain. Extraits.

"C’est le match de la dernière chance, du moins de notre point de vue. Il s’agit, clairement, de notre dernière carte à abattre dans la quête du maintien. Nous sommes dans l’obligation de faire un résultat positif à Metz. Les Grenoblois qui fouleront la pelouse de Saint-Symphorien ont toujours envie de s’en sortir parce qu'il en va de l’avenir du club. Parce qu’il en va, surtout, de leur avenir personnel. C’est une période importante pour se montrer, pour se signaler. S’il faut insister sur cette dimension individuelle, je le ferai…

Si nous sommes à cette place en championnat (la dernière), c’est que nous le méritons. Ce groupe n’a pas l’état d’esprit requis pour faire face à notre réalité. La moitié de l’équipe a moins de vingt et un ans, nous manquons de leaders, de cadres. Sans compter que nous avons un vrai problème de qualité. Il ne faut pas se mentir.

Avec le recul, je nourris des regrets sur mon passage au FC Metz. Un en particulier : celui de ne pas avoir eu le droit d’aller au bout de la saison avec cette équipe. A cinq journées de la fin du championnat, alors que nous étions quatrièmes, à un petit point du troisième que nous devions rencontrer la semaine suivante, je trouve frustrant de ne pas avoir été en mesure de poursuivre l’aventure. Disons que j’éprouve toujours de l’amertume. Je pensais être à même de pouvoir retrouver la Ligue 1 avec ce groupe. Mais un choix a été fait…"

Victimes de déchirures musculaires, Pierrick Cros et Ritchy Pellet sont indisponibles respectivement quatre et six semaines. Les deux défenseurs stéphanois rateront donc le quart de finale de coupe Gambardella OM-ASSE que vous pourrez suivre en direct sur notre forum le 10 avril à 15h00.

Le LOSC annonce aujourd'hui sur son site officiel que Rudi Garcia a prolongé son contrat de deux saisons supplémentaires (jusqu'en 2014). Rappelons que les Dogues se déplaceront à Geoffroy-Guichard le mercredi 11 mai lors de la 35ème journée du championnat.

Grâce à son carton (9-0 !) face à la Biélorussie, l'équipe de France U17 s'est qualifiée pour la phase finale de l'Euro 2011 qui se déroulera en Serbie. Comme lors des deux précédents matches (victoire contre la Géorgie et nul contre la Norvège), Kurt Zouma a joué toute la rencontre. Une nouvelle fois intraitable et serein en défense centrale, il nous fait partager sa joie.

"Je suis très heureux de cette qualification car on y a cru jusqu'au bout. Tout s'est joué au goal-average avec les Norvégiens qui avaient +4 et nous +2 avant ce dernier match. Le fait d'avoir mis 9 buts sans en prendre nous a permis de nous qualifier pour cette phase finale du Championnat d'Europe. C'était notre objectif, on l'a accompli avec brio. On est tous vraiment très heureux et on ira le plus loin possible dans cette compétition. Pour ma part, je suis très très heureux de pouvoir vivre des moments comme cela, ça restera gravé dans mon esprit tout au long de ma vie. Ce sont des moments vraiment inoubliables et très joyeux !"

La 39ème édition du prestigieux tournoi de Montaigu (Vendée) se déroulera du 20 au 25 avril 2011. Les jeunes Verts n'ont pas eu de bol au tirage au sort : ils débuteront leur compétition le vendredi 22 avril à 18h30 contre le Stade Rennais, tenant du titre qui les avait battus en finale l'an passé*. Le lendemain, les protégés de Romain Revelli et Gilles Rodriguez tenteront de voler dans les plumes des Canaris (à 10h30 à Saint-Hilaire de Loulay) avant d'affronter l'AJA (à 17h00 à Saint-Fulgent). La seconde poule mettra aux prises Bordeaux, Lorient, Valenciennes et Montpellier.

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B9320100405172452-U17-Rennes-detrone-Sainte-a-Montaigu.html

Les U14 de l'ASSE participeront à la 18ème édition du TSF (Tournoi Sans Frontière) qui se déroulera du 22 au 24 avril à Sens (Yonne). Dans la poule B, les protégés de Philippe Durieu défieront l'Entente Yonne Nord, le LOSC et Anderlecht.

L'OM, les Girondins de Bordeaux, l'AJA sont dans la poule A. Le PSG, Sochaux, Nancy et Dortmund se mesureront dans la poule C. Le Stade Rennais, le Dinamo de Moscou, le Servette de Genève et les vilains s'affronteront dans la poule D.

Lors du derby du 93, l'ancien réserviste de l'ASSE Fayçal Lebbihi (22 ans) a été victime d'un fait sale que nous narre le site officiel de son club, Noisy-le-Sec (CFA) : "Il s'en allait surement inscrire le seul but du match opposant les Olympiens au Red Star ce samedi au stade Bauer. A la 82ème minute, Karim Miloudi lance Fayçal Lebbihi qui prend le défenseur central Kebe Mamady  de vitesse mais au moment d'armer sa frappe, il voit le défenseur fondre sur lui sur un tacle rageur et lui prendre la cheville... Saison terminée pour le jeune espoir olympien, victime d'une double fracture de la cheville droite." 

En match en retard de la 15ème journée, les U19 de l'ASSE ont décroché un bon match nul (1-1) sur le terrain de Montpellier.

Les Verts ont eu du mal à rentrer dans le mach, abusant du jeu long pour contrecarrer le pressing adverse. Les Stéphanois ont été mis en danger uniquement sur des frappes de loin ou des centres mal dosés. Suite à une faute très contestable de Romain Russier (qui avait dégagé proprement le ballon de la tête avant de retomber sur un attaquant tournant le dos au jeu), Montpellier a ouvert le score sur un coup franc enroulé plein axe à la 37ème minute.

La physionomie de la rencontre a changé après qu'Abdel Bouhazama a recadré ses protégés à la pause. Kevin Mayi a égalisé dès la 49ème minute en coupant intelligemment un centre côté droit de Zaven Bulut, bien lancé par Kamel Chergui. Nettement plus fringants que leurs adversaires en seconde période, les Verts se sont procurés plusieurs occasions de prendre l'avantage sur des tirs de Kevin Mayi ou des centres hélas mal ajustés d'un Kader Nassuf par ailleurs percutant sur son aile.

La compo de l'ASSE : Vachoux - Djeridi, Thalamy, Russier, Polomat - Nyemeck, Aouacheria, (Nassuf, 60'), Chergui (Milla, 65') - Bulut, Mayi, Argaud (Tack, 85').

La réaction d'Abdel Bouhazama : "On a souffert en première mi-temps, Montpellier a réussi à nous empêcher de jouer et on manquait de maîtrise en rendant trop vite le ballon.  Mais ça a été nettement mieux en seconde période. On a senti alors que Montpellier était un peu émoussé. On peut avoir des regrets car on s'est procuré trois ou quatre situations franches de mettre un deuxième but alors que Jérémy Vachoux n'a pas été inquiété. Mais sur l'ensemble du match, le nul n'est pas illogique. Notre jeune équipe a eu le mérite de revenir au score face à une équipe montpelliéraine plus mature avec ses 7 joueurs de 92. Dimanche prochain, on reçoit l'OM, une semaine avant d'aller défier les Marseillais chez eux en Gambardella."

Sebastian Ribas figure en tête de liste de nombreux clubs de L1 dont l'ASSE, qui a rencontré cette semaine son agent. Contrairement à ce qu'affirme la Pravda du jour*, ce beau bébé d'1m89 pour 85 kg ne s'est pas engagé avec Caen. "On en a discuté ensemble aujourd'hui, c'est des conneries. Il n'a rien signé et n'a pas arrêté son choix, il préfère se concentrer sur notre fin de saison" nous a confié ce soir Eric Bauthéac, joueur le plus proche proche du buteur uruguayen sur le terrain comme en dehors. "Sainté n'est pas le seul club qui s'intéresse à lui, la moitié de la Ligue 1 est sur le coup. Il faut dire que c'est un très bon joueur. Il est sérieux et ne pense qu'au ballon. C'est un bosseur qui n'a pas trop d'amis, je suis l'un des rares ! (rires) Sebastian est un jeune joueur, né en 1988. Physiquement il est impressionnant et vraiment imposant. Il chope quasiment tout de la tête et pèse vraiment sur les défenses adverses. Il joue beaucoup avec son corps. Il a une grosse frappe et il est adroit des deux pieds. Il est droitier mais il sait aussi mettre des mines du gauche. C'est un buteur, toujours bien placé, il sent bien les coups. Son seul petit point faible, c'est sa vitesse. S'il avait cette qualité en plus, il serait tout simplement monstrueux ! C'est pas le genre de mec que tu cherches dans la profondeur en espérant qu'il va déborder à lui tout seul la défense adverse. Mais il a tellement de qualités par ailleurs que ce serait vraiment une bonne pioche pour Sainté ! "

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B1002011033007561-Le-coup-bas-de-Ribas-!.html

Interrogé sur le site off valenciennois, Philippe Montanier avoue un petit faible pour notre entraîneur : "Christophe Galtier est quelqu'un que j'apprécie. Vu les circonstances du match aller, on avait pu pas mal échanger. Il fait du bon travail et en récolte les fruits. Mais on va essayer de l'embêter dimanche prochain".

Un mec sympa, drôle et pas hautain sur le banc d'en face, ça nous changera de notre virée au Moustoir !

On avait eu Ribar, on n'aura pas Ribas !  Selon la Pravda du jour, l'uruguayen, meilleur buteur de L2, Sebastian Ribas en fin de contrat avec Dijon pour lequel il claque pion sur pion, aurait donné son accord à Caen pour un contrat de 3 ans. Il est (était ?) aussi suivi de près par les Verts, son nom ayant notamment été évoqué au dernier mercato d'hiver.

Les Etats-Unis se sont inclinés (0-1) contre le Paraguay hier soir lors d'un match amical disputé à Nashville. Carlos Bocanegra est entré en jeu à la 41ème minute à la place de Jay DeMerit. Le latéral des Verts a confié sa réaction au site Goal à l'issue de la rencontre : "Pour moi c'est un peu frustrant. On a essayé de mettre du mouvement dans notre jeu, je pensais que ça passerait. On leur a donné un but un peu gentil, ensuite on a couru après le score, ils ont bien défendu. Le Paraguay n'a pas pressé comme l'avait fait l'Argentine. Les joueurs évoluant en Allemagne influencent un peu le jeu de l'équipe mais nous avons encore notre structure. On travaille dur c'est notre principal atout. On vient d'affronter deux très bonnes équipes d'Amérique du Sud, c'est une bonne préparation en vue de la Gold Cup."

Après avoir fait ses grands débuts internationaux le 7 septembre dernier en remplaçant Florent Malouda à la 78ème minute de la victoire française en Bosnie-Herzégovine (0-2), Blaise Matuidi a honoré sa deuxième sélection hier soir au Stade de France contre la Croatie (0-0). Titulaire, le milieu de terrain stéphanois a réalisé une bonne prestation avant de céder sa place à Yann M'Vila à la 87ème minute. S'il s'estime perfectible, Blaise a convaincu son sélectionneur.

Blaise Matuidi : "C'est un bon match de notre part. Contre la 8e nation mondiale, qui est 1re de son groupe, ce n'était pas facile. Ce n'était pas le même match qu'au Luxembourg. Là, la Croatie a joué, il y a eu des espaces des deux côtés. Ca faisait six matches que l'on gagnait, on ne va pas incriminer les joueurs offensifs. Ils ont fait ce qu'il fallait. Il y a des jours comme ça où ça ne veut pas rentrer. Maintenant, il faut rester sur cette dynamique positive. Je me suis bien senti mais comme je me connais, je peux faire mieux. Bon, pour un début c'est bien. Je ne m'attendais pas à débuter et je suis content qu'on m'ait donné ma chance. On est conscient qu'il y a des choses à améliorer." (FFF)

Laurent Blanc : "C'est un joueur qui a été appelé suite à la blessure de Yohan Cabaye, il est assez régulièrement appelé, je l'apprécie beaucoup de par sa mentalité, il est très attentif, très volontaire, et surtout, il ne se pose pas de question. Je pense que Blaise Matuidi a gagné sa place ce soir durant le stage. Du reste, vous ne l'aviez pas deviné celui-là." (AFP)

Comme l'avait fait Alex Ferguson il y a trois semaines dans The Guardian*, l'entraîneur des Reds Kenny Dalglish a évoqué avant-hier dans The Daily Mail l'ambiance exceptionnelle du Liverpool/Sainté de 1977.

"Celà fait 21 ans que le rapport du ministre de la justice Taylor a recommandé l'interdiction des places debout dans les stades. Cette position a été une réponse directe à la tragédie de Hillsborough, quand 96 personnes parties pour venir voir un match de foot ne sont jamais revenues. Le temps a passé depuis mais je reste instinctivement et profondément opposé à la réintroduction des places debout, quand bien même le sujet est revenu à l'ordre du jour récemment suite à une pétition de supporters que le ministre des Sports Hugh Robertson a promis d'étudier sérieusement (...) Parfois j'entends dire que l'ambiance est moins bonne dans les stades n'ayant que des places assises. Même si c'était vrai, est-ce que ça vaudrait le coup de sacrifier la sécurité pour l'ambiance ? Il y a eu des soirées fantastiques à Anfield depuis que toutes les places sont assises, on ne peut pas le nier ! C'est vrai que le fameux match de coupe d'Europe contre Saint-Etienne a été joué das une ambiance exceptionnelle, à une époque où 26.000 fans pouvaient s'entasser dans le kop. Mais l'ambiance a été aussi extrêmement bonne en 2004 contre l'Olympiakos ou en 2005 en demi-finale contre Chelsea."

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B5120110306080354-Anfield-et-frissons.html

Titularisé samedi dernier pour la première fois avec le Burkina Faso*, Germain Sanou a éclaboussé le match de son talent. Dans la Pravda, le sélectionneur des Etalons Paulo Duarte ne tarit pas d'éloges au sujet du prometteur gardien stéphanois : "Ses débuts tranchants me feraient presque regretter d’avoir attendu pour lui donner sa chance. En équipe nationale, j’avais un problème de gardien depuis longtemps et je ne savais pas comment le résoudre. Victor Valente, notre préparateur des gardiens, m’a dit que je pouvais donner sa change à Sanou. Ce sera le meilleur gardien de l’histoire du Burkina."

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B0520110328050351-Burkina-facile-avec-Grand-Goal-!.html

A Olomouc, dans l'ancien jardin de Marek Heinz, les Bleuets se sont imposés ce soir 1-0 en amical contre la République Tchèque. Titulaires et décisifs jeudi dernier contre l'Espagne, Josuha Guilavogui et Emmanuel Rivière ont démarré le rencontre sur le banc. Jo est entré en sur le terrain à l'heure de jeu, Manu l'a rejoint dix minutes plus tard. Complices, les deux Verts ont combiné ensemble à la 83ème pour tenter de doubler la mise.

Elèves de 1ère S au lycée Honoré d'Urfé de Sainté, Julie Thiocq, Yassin Madoui, Antoine Saumet et Mario Cellard-Dalud ont interviewé Jérémie Janot, Laurent Batlles et l'inetendants des Verts Frédéric Emile dans le cadre de leurs TPE (travaux personnels encadrés) "Le ballon de football et sa conception." Extraits.

Jérémie Janot : "Les principales différences entre les anciens ballons e les ballos actuels se trouvent au niveau du poids et de la matière du ballon. Aujourd’hui, les ballons sont fabriqués avec des matières hybrides, alors qu’avant ils étaient en cuir. Et puis grâce aux nouvelles matières, ils sont beaucoup plus légers qu’avant. Aujourd’hui les ballons sont créés pour être parfaits avec des conditions idéales de jeu. Mais ça n’est pratiquement jamais le cas !! Et avec des conditions qui ne sont pas idéales, on a des gros problèmes d’adhérence de balle sur le terrain. En plus on joue avec des ballons neufs à chaque match, donc on doit s’y réhabituer. On m’a aussi raconté quelque chose à propos des ballons actuels, je ne sais pas si c’est une légende, mais on m’a dit que l’œil humain était capable d’enregistrer seulement 15 images par secondes, alors que les ballons sont créés pour 18 ou 19 images par secondes, c’est pour ça qu’ils « flottent » et que les gardiens les voient certaines fois assez mal. Même si ça ne reste qu’une excuse !

Il y a eu un très grand changement entre les ballons, chaque ballon est différent ! Par exemple, le ballon de l’année dernière était super dans tous les domaines, alors que celui de cette année est un ballon trop léger, qui crève vite, et que peu de joueurs apprécient ! Après c’est vrai que je regrette peut-être un peu les anciens ballons, un peu plus lourds, plus faciles à capter. On avait plus de temps pour aller sur les balles ! Aujourd’hui les ballons sont faits pour le spectacle, pour le public, les attaquants et un peu moins pour les gardiens ! On est en quelques sortes les dindons de la farce ! Maintenant le jeu doit être plus rapide, avec des ballons qui reprennent de la vitesse, pour beaucoup plus de buts.

En tant que gardien je pense qu’il était un peu plus facile à jouer avec les anciennes balles. Les arrêts étaient plus faciles à réaliser ! Aujourd’hui il est impossible d’arrêter une reprise dans la surface, les ballons partent trop rapidement alors qu’avant il était faisable de les arrêter ! Et puis comme on l’a déjà dit, ces nouveaux ballons sont parfaits essentiellement avec des conditions idéales !! Mes gants sont faits sur mesure, par mon équipementier. J’ai des gants pour pluie pour terrains humides et des gants normaux pour des terrains moins humides. Enfin personnellement je joue toujours en gants de pluie, parce que les terrains sont toujours arrosés avant les matchs ! Il y a aussi des changements de matière dans l’intérieur des gants, pour qu’ils accrochent mieux sur les ballons ! Même si, contrairement à ce que l’on peut penser, les gants ADIDAS par exemple n’accrochent pas du tout sur le JABULANI créé par ADIDAS aussi !" 

 Laurent Batlles : "Les nouveaux ballons, je crois que ça ne change pas trop les effets. Les contrôles aussi ne sont pas plus durs à réaliser, les joueurs qui contrôlaient bien leur balle avant, les contrôlent bien aujourd’hui. Ça change un peu au niveau des frappes, qui sont peut être un peu plus difficiles, parce que les balles "volent" plus, elles vont plus loin ! Mais ça vient surtout de leur poids, ils sont plus légers ! Mais les anciennes balles, qui étaient plus lourdes, étaient plus facilement à déposer. Au niveau des chaussures aussi, on a des changements, et heureusement ! Maintenant, elles sont très légères, et très imperméables. Alors qu’avant on avait l’impression d’être en sabot dès qu’il pleuvait !"

Frédéric Emile : "Jusqu’il y a deux ans, on s’entraînait avec les ballons que nous fournissait notre équipementier. Mais ça demandait de s’habituer très rapidement aux ballons avant les matchs, ce qui posait problème. Alors qu’aujourd’hui, on s’entraîne avec les ballons de la ligue 1 comme tous les clubs de ligue 1, c’est obligatoire ! En plus on nous fournit plusieurs ballons de coupe, avant les coupes, car ce ne sont pas les mêmes que les ballons de championnat ! Mais malgré ça, le ballon actuel de la ligue1 ne nous convient pas trop, il est très peu solide ! Au niveau des prix, il est évident qu’ils ont augmenté, mais c’est normal les ballons demandent beaucoup plus de temps aux ingénieurs, avec des matériaux plus chers. On a même un ballon d’hiver, on en a droit à 20 par an, contre 500 ballons normaux !"

Privé de compétition depuis août 2010, suite à une vilaine blessure au genou, l'ancien stéphanois David Hellebuyck est enfin revenu à l'entraînement lundi après-midi. Le milieu de terrain niçois a reçu un accueil chaleureux de la part de ses coéquipiers : "C'était son premier entraînement avec le ballon, ça fait plaisir. On l'a accueilli comme un nouveau joueur, on l'a même applaudi" a déclaré son entraineur Eric Roy dans Nice-Matin.

Selon les forums valenciennois, Rémi Gomis brisé par N'Daw à l'entraînement de l'équipe sénégalaise, marcherait avec des béquilles et serait forfait pour plusieurs semaines.

Avec 25 matchs joués, Gomis est l'un des piliers du VA.

En attendant l'officialisation du forfait de Gomis, on peut donc déja remercier N'Daw pour le forfait qu'il a commis !

La pluie est annoncée ce soir au SDF pour France-Croatie en amical, mais Blaise s'en fout, car dans son petit pull marine, il va peut être pouvoir plonger dans la grande bleue pour la deuxième fois (après sa convaincante entrée en Bosnie Herzégovine).

C'est en tout cas le sens qu'on peut donner à la phrase de Lolo Blanc hier : "le fait que nous puissions procéder à six changements donnera l'occasion à tous les joueurs d'être alignés au moins sur l'un des deux matchs."

Chez les Espoirs, le turnover devrait également être de mise en République Tchèque en fin d'après-midi, Manu Rivière et le Guil' devraient donc s'asseoir sur le banc d'Olomouc. 

Organisée par Amadou Diaby (que Nanard avait rencontré sur les Champs en novembre dernier*), la 4ème édition du Tournoi international de détection de jeunes talents africains a débuté hier à Conakry en présence du ministre des Sports Titi Camara. Comme le précise le site Guinée 24, quatre équipes guinéennes et quatre équipes ivoiriennes participent  à cette compétition sous les yeux des recruteurs de l'ASSE, du Havre, du Mans et de Boulogne-sur-Mer. Aujourd'hui, ils verront le FC Feindouno affronter l'AC Kebess d'Abidjan. 

* http://www.poteaux-carres.com/potin-B1120101124212700-Nanard-a-la-baraka.html

Après avoir raté un péno contre Bordeaux vendredi, Pierre-Emerick Aubameyang espérait se rattraper aujourd'hui à la Courneuve contre Carlos Kameni. Mais le match amical entre les Lions Indomptables du Cameroun et les Panthères du Gabon a été annulé.