En égalisant d'un maître coup franc à l'heure de jeu ce soir au MMArena en match en retard de la 27ème journée de L2, David Gigliotti a permis aux Crocos de mettre fin à une inquiétante série de six défaites consécutives. Côté manceau, son ancien coéquipier stéphanois Yohan Hautcoeur est à créditer d'une "très bonne partie au milieu de terrain en amenant de la fluidité au jeu" dixit le site officiel du club sarthois.

Sur le site de la FFF, on apprend que le Conseil National de l'Ethique a décidé ce lundi de "clore le dossier quant aux déclarations de Monsieur Jean-Michel Aulas émises à l'issue du match AS Saint-Etienne / Olympique Lyonnais". Curieusement, le président des vilains est le seul personnage épargné par cette instance. Triaud et Tavernost sont mis à l'amende, Mollo et Gillot prennent du sursis. Gourcuff écope en revanche de deux matches ferme de suspension. L'entraîneur des Merlus ne sera donc pas sur le banc pour la réception de Sainté ce samedi à 19h00. 

En marquant son 2ème pénal de la saison, Bakary Sako a mine de rien claqué son 6ème pion en championnat cette saison, ce qui lui permet de rejoindre Manu Rivière à la 2ème place du classement des buteurs stéphanois, toujours mené par Payet, qui, avec 9 buts, reprend un peu le large.

Auteur d'un nul prestigieux contre la Juve (2-2) lors de la 29ème journée de Série A, le Cesena de Benalouane sort de la zone rouge et monte à la 17ème place avec un point d'avance sur Lecce, 18ème.

Hélas, Ben a encore contemplé cela depuis le banc. Cela fait désormais 9 matchs qu'il n'a plus été aligné d'entrée, sa dernière titularisation datant de la défaite sur la pelouse de l'Inter (2-3, le 19 Janvier).

Si Ben grimace, le Gonz rit. Titulaire pour la 4ème fois consécutive hier face à la Samp', il s'est imposé 1-0 avec son équipe de Catane qui remonte à la 13ème place avec 5pts d'avance sur le premier relégable, et à hauteur du Chievo de Gelson -sans Gelson- battu à domicile par la Fiorentina (0-1).

Retenu avec les Fennecs pour affronter le Maroc le 27 mars dans le cadre des éliminatoires pour la CAN 2012, Carl Medjani revient dans Le Buteur sur sa récente expulsion à Nantes*.

"A vrai dire, je ne suis pour rien dans cette bagarre générale. Après le deuxième but nantais, un joueur canari a commencé à chambrer l’un de mes camarades avec qui il avait une ancienne histoire et qu’il a voulu régler vendredi à Nantes. Outré, mon coéquipier s’est dirigé vers lui pour s’expliquer. Ensuite, il s’est retrouvé tout seul au milieu des joueurs nantais. Il a été pris à partie. Ainsi, après avoir constaté qu’ils voulaient le tabasser, on a réagi pour le protéger. Il y a eu en effet des échanges de coups entre les joueurs des deux camps, mais comme le montrent bien les images vidéo, à aucun moment je n’étais l’instigateur de cette bagarre. Bien au contraire, les vidéos montrent bien que j’étais à chaque fois entouré par deux ou trois joueurs nantais.

Je n’ai mis aucun coup à mes adversaires. Tout ce que je faisais, c’était d’essayer d’éloigner mon partenaire. Mais en voyant que j’étais arrivé en premier, l’arbitre a dû penser que j’étais derrière cette bagarre. C’est pour cela, d’ailleurs, que je suis en train de récupérer les vidéos pour aller me défendre jeudi devant la commission compétente au sein de la Ligue professionnelle de football. Le seul reproche qu’on pourrait me faire, c’est d’être venu en aide à mon camarade. Donc, contrairement à ce qui se dit, normalement, je ne risque pas une lourde sanction. C’est vrai que parfois, on a l’impression que la présence d’Ajaccio en haut de l’affiche dérange quelque part. Donc, on a un peu peur des sanctions qui risquent de freiner notre élan, car on n’est jamais jugés comme tout le monde. L’année passée, on avait vécu la même chose au Havre et on a été lourdement sanctionnés."

* https://www.youtube.com/watch?v=0iJx4x5utQM

Robin Huc évoque sa période stéphanoise dans la dernière édition de La Dépêche du Midi : "La concurrence avec Joseph-Antoine Bell et Grégory Coupet m'a bien aidé à gérer les situations de l'après-foot. On se trouve moins démunis et plus aptes à relever la tête." Gérant d'un gîte haut de gamme à Lattes (http://www.masducheval.com), l'ancien gardien de l'ASSE (de 1992 à 1996) prend à coeur son nouveau métier : "J'essaie d'être disponible avec la clientèle. Certains préfèrent le calme et la quiétude, d'autres sont plus enclins à l'échange… À nous de nous adapter. Le foot peut aussi redevenir un passe-temps, le vendredi soir."

Alors qu'ils restaient sur une belle performance sur le terrain du leader marseillais, les U17 de l'ASSE se sont inclinés 1-0 à domicile face à Aurillac dans un match qu'ils ont pourtant dominé de bout en bout.

La compo: Mathevet - Sigot, Karamoko, Peillon, Chausse - Vandamme, Kayaci - Bouillon, Ejenavy, Milla, Valente.

La réaction de Sélim Kayaci: "Je pense que nous avons fait un bon match. On a produit du jeu. En première période, on s'est créé beaucoup d'occasions, on a bien combiné, on s'est mis en position de centrer à de nombreuses reprises, on a frappé le poteau (NDPC: c'est Sélim lui-même qui a frappé sur le poteau). On a manqué d'efficacité et de chance.  On a eu une période de flottement a la demi-heure pendant laquelle on a perdu trop de ballons. Après la pause, on a bien repris le match. On a largement dominé la seconde période. On s'est créé beaucoup d'occasions par du jeu simple. Mais on a malheureusement à nouveau manqué d'efficacité... Quand ça veut pas rentrer, ça veut pas!  Et puis on a fini par prendre un but en contre, un but assez chanceux, venu de nulle part... A titre personnel, je me suis blessé au genou dans un duel. J'ai probablement une entorse, je dois voir le médecin du Centre demain. Je ne peux donc pas partir en Suisse avec l'EDF."

Kurt Zouma, le très prometteur défenseur central pensionnaire du Centre de Formation de l'ASSE, est revenu pour Poteaux Carrés sur le match nul obtenu hier par la CFA à Anglet, et sur son premier but à ce niveau.

Incapable de faire sauter le moindre verrou cette saison, Geoffrey Dernis alias "Passe-Partout" espère retrouver la clé ce soir au Parc, où il avait réalisé un doublé lors de l'ultime journée en mai dernier.

"Ça me bouffe la tête. Après, c’est difficile de marquer quand on joue un match sur dix. Je suis décisif dans mes passes mais pas dans mes buts. Ça me ronge et j’espère que je vais me remettre à marquer. C’est frustrant de ne pas jouer. Mais j’ai gratté un peu plus de temps de jeu que l’an dernier. Je suis à disposition du groupe même si ça m’embête de ne pas être sur le terrain. Et puis je ne suis pas malheureux non plus, hein ! J’ai eu envie de partir. J’ai dit aux dirigeants que s’il y avait une opportunité réelle alors je réfléchirais... Mais René Girard et la famille Nicollin ont souhaité me garder. Et il faut avouer que le marché estival n’a pas été emballant. Je n’ai pas eu d’offres concrètes sinon quelques touches avec des clubs de niveau inférieur." (So Foot)

Jeune et prometteur gardien de l'ASSE, Germain Sanou partie des Etalons du Burkina Faso retenus pour affronter les Brave Warriors de Namibie le 26 mars dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2012.

De la tête, Julien Perrin a marqué ce soir le second but de la victoire (2-0) de Besançon contre l'équipe réserve du PSG lors de la 23ème journée du groupe B de CFA. C'est le cinquième pion en cinq semaines pour l'ancien attaquant de l'ASSE !

Matt Moussilou a marqué ce samedi contre Wohlen son premier pion sous les couleurs de Lausanne Sports (L2 suisse). Mais ceui que ses coéquipiers stéphanois surnommaient "Moussiloupe" a fait honneur à sa réputation en ratant un péno et en perdant le match.

Restant sur quatre défaites consécutives, les Verts ont renoué avec le succès ce 12 mars en disposant de Brest 2-0 à Geoffroy-Guichard. Baky Sako a ouvert le score à la 35ème minute sur un péno obtenu par Alejandro Alonso : http://minilien.fr/a0kosc. Dimitri Payet a inscrit le second but à la 88ème : http://minilien.fr/a0kosd.

Le résumé vidéo de la rencontre : http://minilien.fr/a0kose.

Retenu dans le groupe brestois qui affrontera Sainté ce soir à 19h00, le latéral Brahim Ferradj (23 ans) confie à Ouest-France sa joie de retrouver un Chaudron où il a déjà bataillé.

"Je suis issu d'un quartier (Montreynaud) où, quand on rentre chez soi, on prend le ballon et on descend jouer au foot. De ma fenêtre, on voit le terrain de Geoffroy-Guichard et un des buts. Au quartier, il y avait des tournois organisés et le vainqueur avait le droit d'aller jouer à Geoffroy-Guichard. On n'y arrivait pas, alors ça nous énervait. J'ai joué dans le Chaudron avec les poussins de l'Olympique Saint-Étienne en lever de rideau du match de Coupe du monde 1998 Pays-Bas - Mexique ! Un rêve de gosse qui se réalisait, avec tous ces grands joueurs à venir jouer derrière nous. En finale de la Coupe de la Loire poussins, on a battu l'ASSE, ce n'était pas une revanche car, quand on est petit, on ne pense pas à ça, mais ça fait plaisir. A 13 ans, l'ASSE a attendu qu'Auxerre me prenne pour me dire de venir chez eux. Si j'étais resté à Saint-Etienne, je n'aurais peut-être jamais fini professionnel.

A Montreynaud, y a en a qui sont « affolés » par les Verts, d'autres pas, mais tout le monde s'y intéresse.  On se débrouillait toujours pour trouver des places. Qu'il neige, qu'il pleuve, on y était. Ce stade, j'en ai fait toutes les tribunes. Quelle ambiance ! Et ces mouvements de foule quand il y a un but... J'aimais aller regarder les Brésiliens Alex et Aloiso quand ils sont arrivés. J'ai apprécié Sagnol, il était capitaine, jouait latéral et allait tirer les coup-francs, ça me surprenait un peu. Je me disais que les coup-francs, c'était pour l'attaquant normalement."

Dans sa dernière édition, France Football consacre trois pages à Blaise Matuidi. Nous avons regroupé par thème les propos tenus par le meilleur joueur stéphanois de la saison dans l'autoproclamée "bible du football".

L'Aube de sa carrière

"A 16 ans, l'OL m'a proposé un contrat d'aspirant d'un an. La proposition de l'ESTAC m'offrait beaucoup plus de stabilité. Je pensais à l'avenir et me disait qu'à Troyes ce serait moins bouché qu'à Lyon. Je suis content de ce choix car j'ai vite franchi le cap, j'ai passé un an en moins de 18 ans, puis je suis monté en pro. Nivet et Perquis m'ont aidé. Damien était mon exemple, il était passé par Clairefontaine aussi. Ils m'ont donné des conseils, un peu comme Dabo et Gomis plus tard, qui sont devenus mes frères, mes grands frères à Saint-Etienne."

Les Verts

"Contacté par Lille, Lens et Tottenham, j'ai choisi Saint-Etienne, un club mythique, avec tout pour réussir et me permettre de franchir un pallier. Au poste de numéro 6, je peux jouer en base, juste devant la ligne arrière, un tout petit peu plus haut pour davantage diriger le jeu, ou sur une ligne de deux, en alternance mutuelle. J'adore les duels. On me demande ça, de les gagner et de relancer proprement. Les gens ont l'impression que je suis parfois battu, mais non, je m'accroche. J'ai progressé sur le jeu long. Le plus important reste le club. Des objectifs sont à remplir avec Saint-Etienne et je m'y tiens, surtout qu'on est dans une passe assez difficile."

Les Bleus

"Pendant la coupe du Monde 2010, j'étais en vacances en Angola et les dirigeants m'ont encore posé la question. Mais ma priorité a toujours été la France. J'ai tout appris ici. Cela dit, quand les Angolais m'ont posé la question la première fois, ça m'a fait "boum" car c'est la terre africaine sur laquelle ont grandi et vécu mes ancêtres. Mais l'équipe de France, je ne pouvais pas laisser passer cette chance là, il me fallait donc être patient. Le nouveau maillot des Bleus est assez original et fashion. J'espère juste que ce maillot extérieur nous réussira aussi bien que l'autre étrenné face au Brésil."

L'avenir

"Des clubs me regardent en cette période de l'année. Je veux prétendre à de nouvelles convocations en équipe de France et il me faut rester concentré avec mon club. Ces sollicitations, ce n'est pas un hasard car ma saison personnelle se passe bien. Mais ce n'est pas le moment d'en parler. Je suis ambitieux et un jour je veux jouer la Ligue des champions dans un grand club. Cela fait rêver mais il y a des étapes."

Label endormi depuis sa coupe du monde plutôt réussie, Matsui était devenu le Kawabata du football. Mais Daisuke, ferme, définitif et irrévocable s'est enfin réveillé ce vendredi soir en ouvrant le score à Vannes. Malgré le premier pion de la saison de son international nippon, le GF38 s'est fait rejoindre et reste lanterne rouge de L2...

Le groupe Brestois qui débarquera demain à Geoffroy Guichard est affaibli. Ainsi aux absences déja acquises de Roux, Bigné, Ewolo, Lesoimier et Brou Apanga, se sont ajoutées celles d'Ayité et Micola pour divers bobos. Comme disait un ex-entraîneur de l'équipe de France, intime d'Anelka, Dupont a dû racler ses fonds de tiroir pour trouver 18 joueurs :

Elana, Deneuve - Baysse, N'Tamé, Martial, Kantari, Ferradj, Coulibaly, Daf - Licka, Ngoyi, Traoré, Grougi, Soumah, Créac'h - Poyet, Bova, Touré

...C'était un gars loyal honnête et droit."

Interviewé dans le Figaro sur la réussite actuelle d'Antonetti, Caïazzo, une fois n'est (vraiment) pas coutume fait un joli mea culpa et souligne la vertu rare de notre ex-entraîneur : "Son départ est un concours de mauvaises circonstances. Je m'entendais très bien avec Antonetti mais il voulait confier les clés du club à Christian Villanova. Ce qu'on a refusé. Si c'était à refaire j'aurais pris le risque. Car Antonetti est un homme de parole, pas du tout un homme d'argent. Élie Baup qui l'a ensuite remplacé avait déjà gagné un titre mais ce ne sont pas forcément ceux qui ont gagné qui sont les plus honnêtes. Antonetti est compétent et honnête. Il est peut-être colérique mais cinq minutes plus tard c'est fini. Il exprime ce qu'il ressent, c'est tellement rare dans ce milieu si hypocrite."

Interviewé hier dans le cadre de la traditionnelle conférence de presse par le Progrès, Galtier a laché deux trois phrases sibyllines sur la méforme des Verts. Il évoque ainsi le besoin "d'aller chercher la notion de plaisir que nous avions, essayer de marquer, avoir des qualités mentales, de l'abnégation et le plaisir à faire ces efforts".

Le journaliste insistant, Galtier, sur ces aspects avoue que "ça c'est altéré" pour des raison précises mais manifestement non communiquables : "il y a des raisons. Je les garde pour moi. C'est tout le travail que nous avons à faire". Il insiste une dernière fois en soulignant que ce sont "des raisons précises".

Donc au dela des méformes, du manque de réussite, la dégradation de l'ambiance au sein du groupe (du club ?) pourrait expliquer la panne sportive actuelle...

Demain soir, l'équipe réserve de l'ASSE (10ème avec 52 points) se déplace chez les Genêts d'Anglet (13ème avec 46 points) dans le cadre de la 23ème journée de CFA. Président du District de football des Pyrénées-Atlantiques, Jean-Michel Larqué donnera le coup d'envoi de la rencontre et assistera à la première mi-temps selon Sud Ouest.

Milieu de terrain de l'ASSE lors de la saison 1988-1989, Pierre Morice (48 ans) nous donne de ses nouvelles dans un entretien publié aujourd'hui dans Presse-Océan.

"Je suis installé à Stillwater, près de Minneapolis, depuis dix-neuf ans avec ma femme Rikke et nos trois enfants. Mon épouse est avocate. De mon côté, après avoir évolué dans deux clubs américains (Tampa Bays Rowdies et Minnesota Thunder) entre 1993 et 1995, j’ai suivi des études pour devenir docteur en chiropractie. Mon diplôme en poche, j’ai travaillé en centre hospitalier avant de m’installer à mon compte. Ce fut une erreur. Financièrement, c’est dur. Actuellement, je réfléchis à mon avenir… 

Je donne un coup de main au coach de Wayzata, un club local, quelques heures par semaines. J’interviens auprès de trois équipes, dont une féminine. Aux Etats-Unis, les universités regorgent de jeunes talentueux. Le jour où les meilleurs athlètes rejoindront le soccer et pas d’autres sports comme le football américain, attention les yeux ! Le physique ne fait pas tout mais en matière de coordination et de niveau athlétique, ici, c’est vraiment costaud. Les clubs de l’Hexagone sont réticents à l’idée d’investir aux USA, contrairement à Chelsea par exemple. Ils préfèrent regarder vers l’Afrique et l’Amérique du Sud. Ça me plairait vraiment d’être «l’œil» de la France."

Comme Guirane N'Daw et Pape Diakhaté, Bayal fait partie des Lions de la Teranga qui accueilleront les Lions Indomptables (dont Carlos Kameni) le 26 mars prochain dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2012.

Buteur le tour précédent contre le FC Séville*, Freddy Guarin a donné la victoire au FC Porto ce soir sur le terrain du CSKA Moscou  en huitième de finale aller de la Coupe Europa : https://www.youtube.com/watch?v=TJXsPmFM-UM.

* http://www.poteaux-carres.com/potin-B2920110217215412-Freddy-sort-de-la-nuit-!.html

Mise au vert oblige, Galtier a déja formé ce qu'il pense être son meilleur groupe pour affonter Brest. Les 18 joueurs suivants sont montés dans le bus, en espérant qu'ils en descendent, eux !

16 Janot, 30 Moulin,
3 Bocanegra, 6 Monsoreau, 26 Sall, 31 Ghoulam, 22 Ebondo,
10 Batlles, 23 Guilavogui,  12 Matuidi, 7 Payet, 24 Perrin, 11 Sako, 8 Alonso, 19 Landrin
9 Aubameyang, 21 Ravet, 29 Rivière

On note les retours de Payet, Ebondo et Landrin, et la présence de Perrin malgré sa suspension.

Nery, Andreu, Marchal et Sanogo en phase de reprise n'en sont pas.

Dans le Télégramme du jour, Alex Dupont confie ses inquiétudes quant à l'état physique de ses troupes : "j'attends avec impatience le match de Saint-Etienne mais je crois que nous sommes entrés dans le dur (...) Ce n'est pas trop le calendrier qui m'inquiète, c'est l'état de mes troupes. Car je crois qu'il y a une lassitude physique et peut-être mentale qui s'est installée (...) On allège les entraînements en ce moment. Mais la sortie de l'hiver, c'est toujours compliqué pour les organismes".

Pour rappel, 4 des 11 titulaires à l'aller (victoire de Brest 2-0) seront absents samedi soir : Ewolo (suspendu), Roux, Lesoimier et Brou Apanga (blessés). Quant à Grougi, il a préféré écourter la séance d'hier : "je sens que les muscles sont durs, j'ai préféré arrêter avant que ça ne lâche".

Les Verts, vous avez le droit (le devoir même) de tirer sur l'ambulance samedi soir !

La Ligue (qu'on adule) a publié sur son site le détail des comptes des clubs de L1 pour la saison 2009/2010.

L'analyse comparée des masses salariales fait apparaître une réalité des forces en puissances assez claire.

Au delà du fa-et-fumeux "5è budget" évoqué systématiquement pour souligner l'incapacité de l'ASSE à obtenir des résultats dignes de ses moyens, il apparaît que le club dispose en fait de moyens correspondant à ce qu'on pourrait appeler un "ventre mou supérieur".

Ainsi la saison dernière, le classement des masses salariales était le suivant :

- 1er : Lyon très loin devant avec 112 M€ de masse salariale (chargée)

- 2ème : Marseille assez nettement en retrait derrière et encore plus nettement devant le 3ème avec 92M€

- 3ème et 4ème : loins derrière Marseille mais proches entre eux Bordeaux (62M€) et le PSG (59M€)

- 5ème : Lille avec 49M€

- 6ème, 7ème, 8ème et 9ème : Monaco et l'ASSE avec 39M€, Lens avec 37M€ et Rennes avec 36M€

- 10ème, 11ème, 12ème et 13ème : Auxerre (32M€), Nancy (31M€), Toulouse (28M€) et Valenciennes (28M€)

- 14ème, 15ème, 16ème, 17ème, 18ème et 19ème : Sochaux (25M€), Montpellier (23M€) et Nice (23M€), Lorient (22M€), Le Mans (20M€) et Grenoble (19M€)

- 20ème : Boulogne (14M€)

 Ainsi, si on considère que la masse salariale (qui traduit ce qu'un club est capable de mettre sur la table pour attirer ou conserver de bons joueurs) traduit plus que le budget le potentiel sportif d'une équipe, il apparaît en fait que l'ASSE appartient à un groupe d'outsiders assez loins derrière cinq clubs qui se détachent.

Si le gouffre est énorme en particulier avec les 4 premiers (Lyon, Marseille, Bordeaux et le PSG), il faut aussi souligner qu'il y a autant d'écart entre Lille (5ème) et l'ASSE (6ème) qu'entre l'ASSE et Valenciennes (13ème masse salariale).

L'idée selon laquelle l'ASSE dispose de moyens devant forcément lui permettre de viser le top 5 est donc une idée reçue. Il n'est pas honteux que selon les aléas (blessures, méformes...) elle se retrouve à batailler avec Lens, Auxerre, Toulouse, Valenciennes ... et le cas échéant se retrouve en 2ème partie de classement. En tout cas nettement moins honteux que si Lyon avec un budget 3 fois supérieur au nôtre finissait 6ème.

Dernière précision, l'ASSE s'est engagée cette année à réduire de 30% sa masse salariale, on peut donc supposer qu'elle se monte désormais à 27 ou 28M€ .. Dans ces conditions, finir dans les 10 premiers serait une performance très correcte.