Dans un article tout en -absence de- nuances, la pravda du jour revient sur la situation actuelle de Sylvain Monsoreau. A 31 ans et désormais sans club, l'ex-lofteur s'entraîne avec l'ASF Andrézieux. Le coach Pierre Haon est ravi : "cela ne peut être que bénéfique pour mes joueurs de pouvoir s'entraîner avec un tel pro. En terme d'image, sa présence constitue un plus pour la ville et le club. Mais on sait bien qu'il ne signera pas chez nous".

Ravi, Monsoreau l'est nettement moins : "Je suis un joueur abandonné, oublié. Dès que tu ne joues plus, il n'y a que du mépris à ton égard. C'est la loi du milieu. Mais je ne mérite pas ça."

Monsoreau donne sa version de l'affaire : "Comme je bénéficiais d'une clause prévoyant une réévaluation de ma dernière année de contrat au nombre de matches joués, je n'entrais plus dans la nouvelle grille des salaires. L'ASSE a donc décidé de m'écarter. Il aurait mieux valu que je sois mauvais pour continuer à jouer ? C'est absurde. Comme d'affirmer que je voulais partir".

La pravda rappelle que le joueur touchait 100 000€ par mois pour habiter le Loft, que Sall a désormais quitté : Sall, dont Monsoreau se demande comment il vit sa réintégration : "Mouss a retrouvé sa place dans le vestiaire stéphanois. Après l'avoir vu autant souffrir, je ne sais pas comment il fait. L'ASSE s'est désavouée. C'est risible. On a servi de cobayes et compromis notre carrière footballistique. Car si Saint-Etienne a perdu de l'argent pendant un an, c'est moi qui paye le préjudice aujourd'hui. Ai-je été blessé la saison passée ? Non. Ai-je été un joueur à problèmes ? Posez la question à tous ceux qui me côtoient depuis plus de dix ans en pro : je n'ai jamais pourri le vestiaire."

Légèrement amnésique, Monsoreau oublie de préciser qu'il a refusé un prêt à Nancy, que Sall a, lui accepté l'hiver dernier pour tenter de se relancer. L'hiver, une saison pour laquelle il rhabille les dirigeants : "je me suis battu pour revenir de nulle part dans un club qui ne m'a jamais fait de cadeaux. Pour finir oublié dans un loft où on m'a fait du mal ? J'avais touché le fond (il évoque ses problèmes perso). J'en étais ressorti et mes dirigeants m'y ont renvoyé; en m'embrassant et en s'excusant de ce qu'ils me faisaient. Ce n'est pas ça, Saint-Etienne." 

Malgré sa saison blanche, malgré son âge, malgré le marché Monsoreau espère encore : "Je ne veux pas finir ma carrière sur cette injustice. Comme je ne suis pas condamné à jouer au foot pour vivre, je ne demanderai pas la lune." Et son plus grand désir est clair : "Affronter les Verts, pour pouvoir serrer la main de leurs dirigeants, en les regardant droit dans les yeux".

Rappelons à Sylvain qu'il se trompe de cible, tout ça reste la faute de ce #§!/?@ de Puygrenier...