Menés 1-0 à la mi-temps, les Verts se sont imposés contre Nancy ce soir à Geoffroy-Guichard grâce à un joli doublé de Dimitri Payet : http://minilien.fr/a0krw0.

Menant 3-1 à Agde à un quart de la fin grâce à un triplé de Yoric Ravet, l'équipe réserve de l'ASSE aurait pu faire un grand pas vers le maintien en s'imposant ce soir dans l'Hérault. Las, les Agathois ont réduit le score à la 76ème minute sur coup franc avant d'arracher l'égalisation à la 88ème.

Si ce résultat nul est rageant, il n'est pas totalement immérité tant les Verts ont déjoué en première période. Apathiques en début de match, ils ont cédé dès la 12ème minute. Après avoir frôlé deux fois la correctionnelle, les Stéphanois ont égalisé à la 39ème sur un magnifique coup franc lointain en pleine lucarne de Yoric Ravet. L'ancien joueur grenoblois a doublé la mise en deux temps à la 65ème avant de transformer un péno à la 68ème. Kevin Mayi s'est ensuite procuré une belle occasion de 4-1. La suite, vous la connaissez...

La compo : Coulibaly - Russier (Djeridi, 46'), Sagna, Polomat, Zouma - Garric, Chergui, Mansaly (Mze M'Baba, 20') - Bulut, Saadi (Mayi, 46'), Ravet.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Il y a plusieurs phases dans ce match. A la mi-temps, c'est un petit miracle qu'on soit à 1-1. Agde aurait pu mener 2-0 ou 3-0. On a fait une première mi-temps catastrophique, à tous les niveaux. Aussi bien sur le plan défensif que dans le jeu. On a été à la limite du ridicule. Par contre on fait une belle deuxième mi-temps, on arrive à marquer deux beaux buts. En menant 3-1 à un quart de la fin, on fait la mi-temps parfaite. Mais on a fait des erreurs. Il y en une petite sur le premier but d'Agde. Leur deuxième but intervient sur un coup franc vraiment évitable. Quant au troisième, on a dégagé n'importe où au lieu de jouer long comme on l'avait demandé. C'est rageant car le maintien était pratiquement assuré avec une victoire. Ça aurait été un gros coup. Maintenant, on était venu pour faire un résultat positif, il est là. Il faut quand même relever qu'on a fini le match avec de nombreux 17 ans : Djeridi, Polomat, Chergui, Zouma, Mayi. On fait des erreurs de jeunesse. On marque beaucoup de buts mais on en prend aussi. On est jeunots, on est naïfs. Même à 3-3, il me tardait que le match se termine car je craignais qu'on en prenne un quatrième. On souffre en CFA comme beaucoup d'équipes réserves car on est jeune et on le paye. A l'aller, on menait 2-0 et Agde était revenu à 2-2. Le triplé de Yoric ? C'est le cinquième match qu'il fait. Les trois premiers avaient été prometteurs mais il n'y avait pas eu de but ou de passe décisive. En terme d'efficacité il lui manquait un petit truc mais on sentait déjà un gros potentiel, il apportait beaucoup. Le dernier match contre Ajaccio, il a obtenu un penalty. Aujourd'hui il fait un match plein. Il est percutant et il a été récompensé de ses efforts en mettant trois buts. Yoric a 21 ans, c'est l'un des vieux de l'équipe, c'est presque le doyen (rires)."

Dans la Pravda Mag d'aujourd'hui, le vilain Bafé Gomis revient sur ses vertes années.

"Je savais que, à chaque ballon que je toucherais à Gerland, le public allait me guetter. Un mauvais contrôle, un mauvais choix et j'allais être sifflé. En choisissant de passer de Saint-Etienne à Lyon, je relevais un double défi : rejoindre un club de standing européen et me faire adopter par le rival du club qui m'a aidé à devenir un homme. J'étais persuadé de posséder le mental pour m'imposer, même si, autour de moi, on en doutait.

A Saint-Etienne, j'ai développé le sens du partage, de la solidarité, que je vivais déjà chez moi au quotidien. On est une famille de dix enfants. On vivait ensemble au neuvième étage d'un HLM à la Beaucaire, près de Toulon. Une fois arrivé au centre de formation des Verts à l'Etrat, j'ai dû apprendre à conjuguer respect de l'autre et nécessité de réussir. Heureusement, on vivait à l'écart de la ville et de ses tentations. Malgré les valeurs que m'a inculquées mon père, qui, comme moi, est très croyant, j'aurais pu disjoncter. J'en ai vu arriver des jeunes pleins d'humilité et qui, une fois devenus les petites stars du coin, ont oublié leurs principes. Avec l'argent qui arrive, tu peux vite déraper. Je ne cesse de me répéter : "gros sacrifices, grosses récompenses."

Je ne descendais pas en ville et jamais je ne suis allé en boîte de nuit ! Je savais ce que je voulais. Je ne me suis jamais laissé entraîner. Sauf une fois, après une finale perdue en championnat des 15 ans, contre l'INF. L'entraîneur nous avait promis, battus ou pas, un bon de sortie. Je ne suis pas retourné en boîte avant l'âge de 19 ans et mon contrat pro signé. Ça ne m'empêche pas d'être un bon vivant, mais toujours en conscience. Je bois un verre de temps à autre, mais je choisis avec qui je trinque. J'ai la chance d'être footballeur pro à Lyon, d'être très bien payé et à l'abri du besoin. Je ne me vois pas gâcher tout ça. Je cherche aussi à inculquer aux autres les valeurs qu'on m'a données. J'ai d'ailleurs un "petit frère" à Saint-Etienne, Josuha Guilavogui, un jeune international Espoirs. Je l'ai pris sous mon aile."

Laurent Paganelli sait se marrer... et ramer pour rejoindre son île, comme il le rappelle aujourd'hui dans La Voix du Nord.

"L'île de la Barthelasse, c'est sympa, c'est juste à côté du pont Bénézet. J'ai la seule maison en zone inondable mais j'ai un lit pneumatique, alors ça va ! Tout est tellement tranquille... Je suis assez content de ma vie. Canal+, Avignon... L'un va bien avec l'autre. J'adore Paris mais qu'est-ce c'est difficile de vivre dans la capitale ! Entre Canal et moi, il n'y a jamais eu d'ambiguïté, ni de problème de salaire lié à mon éloignement. Ils ont compris que j'avais besoin de me ressourcer. J'aime être là, sur mon île, seul. Je sais, je suis un peu "casse couilles". Mais c'est dans ma nature d'être dans la vie comme je suis à l'antenne : simple. Au final, on est tous pareils, alors pourquoi se prendre pour une vedette ? Je n'ai pas le culte de la personnalité. Loin de moi, tout ça ! 

Aux dernières élections, "Marie-Jo" (Marie-José Roig, la maire d'Avignon) m'a demandé d'intégrer le conseil municipal. Elle voulait, en parallèle de la culture, créer une relation avec le foot. Je suis donc aux sports, je colmate, je parle, j'initie des relations mairie-club pour éviter, à l'avenir, ce qui s'est passé : le changement de président, la crise, le recrutement à gogo, etc. J'étais là pour le match de la montée et j'avais épaté les gens en disant qu'il aurait mieux valu le perdre, celui-là, car il n'y avait rien en place. Ça sentait déjà la débandade mais tout le monde avait tellement envie de connaître l'élite... Le côté positif de cette accession, c'est qu'on est sûr d'être en L2 la saison prochaine !"

Titularisé seulement quatre fois depuis le début de l'année, Marama rame plus qu'il ne pagaie. Mais Vahirua a retouvé le sourire lors de la dernière journée en claquant un pion contre Valenciennes. Le Tahitien n'avait plus marqué depuis la 15ème journée (coup franc égalisateur contre... Sainté le 27 novembre 2010).

L'attaquant de L1 que Jérémie Janot redoute le plus évoque le match de ce soir dans les colonnes du Républicain Lorrain : "Avec les Verts, c’est tout ou rien. Soit ils sont en pleine confiance et ils vont nous balader dans tous les sens, soit ce sera l’inverse. J’ai beaucoup de respect pour cette équipe, en particulier pour ses joueurs offensifs qui peuvent faire la différence à tout moment mais c’est vrai qu’on ne sait plus comment les prendre."

Fabrice Mège donnera ce soir avec Miss Côte d'Azur le coup d'envoi fictif du derby Nice-Monaco. Rappelons que l'ancien milieu de terrain de l'ASSE (saison 1991-1992) a porté le maillot des Aiglons pendant neuf ans et celui de l'ASM pendant deux ans. Julien Sablé ne retrouvera pas sur le terrain son pote Pascal Feindouno, une nouvelle fois absent du groupe monégasque.

Sur le site de l'Association Sportive des Algériens (ASA) du Chambon-Feugerolles, on apprend que Faouzi Ghoulam a rendu visite mercredi à l'école de foot de ce petit club ligérien dans lequel évoluent ses grands frères Samir et Mohamed.

Le Maine Libre consacre aujourd'hui un article à Yohan Hautcoeur, qui n'a participé qu'à huit matches sur seize depuis son retour au Mans début janvier. Rappelant que le milieu de terrain n'avait fait que neuf apparitions sous le maillot vert la saison dernière, le quotidien explique son temps de jeu réduit par "une certaine fragilité physique entravant sa remise à niveau."

L'ancien Merlu est forfait pour la réception du Havre lundi en raison d’un décollement de l’aponévrose aux ischios-jambiers survenu en toute fin de match à Istres. "Pour moi, là, c’est ma première véritable blessure. Parce qu’avant, c’est plus la faute à pas de chance, que ce soit le virus ou l’entorse à Nancy qui est due à une agression de N’Guémo", tempère l’intéressé.

"Il faut du temps pour ramener à son meilleur niveau un joueur qui a peu joué depuis plusieurs saisons. Mais ça aurait pu mieux se passer pour lui, c’est certain. S’il n’avait pas été retardé par ces blessures, il serait à un niveau plus compétitif aujourd’hui et il aurait déjà plus joué" constate son entraîneur Arnaud Cormier. 

Galette vient de divulguer son groupe pour affronter Nancy demain à 19h00: Janot, Moulin - Bocanegra, Ghoulam, Ebondo, Marchal, Monsoreau, Néry - Alonso, Batlles, Guilavogui, Landrin, Matuidi, Payet, Sako - Aubameyang, Rivière, Sanogo.

CFA : Coulibaly, Ravet, Saadi, Sagna.
Soins : Andreu, Bayal, Bojang, Cros, Perrin

Trois absents de marque dans le groupe convoqué par Pablo Correa pour venir prendre une olivier derrouillée à Sainté : Chretien (suspendu), Alo'o Efoulou, et le meilleur buteur du club, Hadji (6 buts) tous deux convalescents.

L'Ange Vert ne fait pas que passer dans La Gazette du Coq.* Il se livre également dans la dernière édition de la bible du football. Extraits.

"L'une des valeurs de Saint-Etienne, c'est la fidélité. Et l'ouverture sur les supporters. Le club s'était un peu renfermé sur lui-même. Il faut s'ouvrir vers le public, contrairement à ce qui s'est passé avec l'équipe de France ces dernières années. A mon époque, on allait s'échauffer derrière, on traversait le cœur des supporters ! Même chose en fin de match. Tu discutais. Il faut que les joueurs soient moins déconnectés. Galtier, c'est la convivialité. Je dirais presque c'est un Marseillais stéphanois. Il s'est complètement fondu dans le moule, mais il était déjà comme ça. Tu sens qu'il aime le club. Il s'y est complètement identifié. On sent que ce n'est pas un mec de passage (…)

C'est mieux que des anciens occupent des postes, mais ce n'est pas forcément un gage de réussite. Il ne faut pas que ce soit pour eux une forme de récompense. Il faut une politique, de l'imagination, des idées et une véritable entente au niveau des dirigeants. C'est comme ça que ça marche. Aujourd'hui, je dirais que ça se passe plus tranquillement. C'est lié à deux choses. A des résultats, je dirais, relativement corrects, et puis aux hommes. Avoir une politique, une optique, une stratégie et la garder jusqu'au bout. Saint-Etienne ne redeviendra pas Saint-Etienne en claquant des doigts comme ça. On reviendra à un certain niveau en ayant une véritable politique, et pour ce faire, il faut regarder ce qui se fait bien ailleurs. Actuellement, Rennes me semble dans le vrai sur le plan de la formation, c'est l'exemple à suivre. Il ne faut pas avoir peur non plus d'aller voir ce que font de grands clubs comme le Barça ou l'Ajax. Ce qu'on n'a pas vraiment travaillé ces dernières années en France, c'est la préformation. Mais tout n'est pas à repenser non plus puisque nous sommes en demi-finale de la Coupe Gambardella.

On vient de faire signer pro deux joueurs. Deux par an, c'est déjà beaucoup. Mais ça passe par les hommes. Le directeur du centre de formation doit être un manager. Il faut être tous en phase. Ça passe aussi par les éducateurs. Franchement, on en a de supers à Saint-Etienne. Mais on va aussi développer des partenariats avec des clubs non seulement dans la région mais sur tout le territoire. Il faut travailler sur la formation et sur l'image du club. On a déjà des échanges avec une dizaine de clubs – Firminy, Feurs, Roanne… ça va jusqu'à Annecy – mais on veut encore développer ça. L'objectif, c'est d'être les meilleurs dans notre région. Malgré notre concurrent direct, Lyon.

Dans un avenir proche, l'idée, c'est d'être dans le premier quart du tableau. Un club comme Saint-Etienne peut y arriver. Nos atouts ? Une culture du passé – ça reste important, cette attente que l'on ressent chez les supporters – la formation, donc, sur laquelle Saint-Etienne a toujours travaillé. Ses structures intéressantes, un stade qui va être rénové et enfin une équipe actuellement compétitive. On est resté dans le premiers tiers du championnat depuis le début de la saison. On a un potentiel joueurs; Christophe Galtier, qu'on a fait prolonger pour trois ans et demi; un bon staff qui s'entend bien… des présidents qu'on décriait beaucoup parce qu'il y en avait deux. Sur ce que je vois cette année, ils sont sur la même longueur d'onde. Ils l'ont démontré dans l'affaire Payet.

On ne peut pas rivaliser avec un grand club européen. Mais on travaille. On va voir beaucoup de matches. On a pris Thierry Laurey comme superviseur. Il avait vraiment le football. Il connaît les joueurs sur le bout des ongles. On construit. Tout doucement. Avec nos moyens. On a aussi un autre axe de travail, les prêts. Comme l'a bien fait Rennes, on veut prêter de jeunes joueurs qui, compte tenu de notre effectif relativement réduit, ne peuvent avoir qu'un temps de jeu réduit. Ils sont dans le groupe pro mais manquent de temps de jeu. Entre la CFA et la L1, il y a une énorme différence.

Les joueurs de demain à l'ASSE ? Il y a le petit Néry. Il incarne complèetemnt les valeurs du club : Stéphanois, formé ici, il a signé pro il y a un an. Saadi, dix-huit ans, est de la région. C'est un attaquant d'avenir. Il a marqué trois buts contre Marseille en Gambardella et fait quelques bouts de match en L1. Et puis on a Bojang, élu meilleur joueur du Mondial des moins de 17 ans l'année dernière. On mise beaucoup sur cet attaquant. Il y a aussi Kurt Zouma, qu'on vient de faire signer pro à seize ans et demi. Il joue en équipe de France des moins de 19 ans. Il y avait de gros clubs sur lui. Je crois que Manchester était dessus. Et lui, on est allé le chercher à… Lyon !

Notre politique a trois ans pour porter ses fruits. Au-delà, c'est trop pour faire des plans, vous pouvez faire des erreurs de recrutement. Il faut une ligne de conduite. Christophe et moi serons jugés sur les mois qui viennent."

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B3120110415081911-Un-Ange-passe,-un-Coq-reverdit-1.html

Comme l'a dévoilé hier la FIFA sur son site, Ivan Curkovic fait partie des 22 membres de la Task Force Football 2014 présidée par Franz Beckenbauer. La mission de ce groupe de réflexion est de "se livrer à une analyse approfondie du football moderne dans le but de formuler des propositions pour l’améliorer à tous les niveaux. Le travail de cette Task Force concernera des domaines tels que les Lois du Jeu, l’arbitrage, les règlements des compétitions, le football féminin, la médecine et le fair-play."

Depuis lundi, Willy Sagnol fréquente assidûment l'institut du football régional (IFR) à Châteauroux. "C'est en prévision de l'avenir" précise l'ancien latéral stéphanois dans La Nouvelle République.  "Je ne sais pas encore si je reviendrai un jour sur le terrain, mais je préfère avoir mes diplômes dans le but d'être formé et d'acquérir une légitimité dans ce domaine."

Responsable des formations à l'IFR, Emmanuel Vandenbulcke se félicite d'avoir un géant vert. "Pour sa reconversion, Willy a tout d'abord sollicité François Blaquart. Ensuite, la ligue du Centre s'est montrée suffisamment réactive pour lui préparer un parcours aménagé. C'est forcément bon pour l'image de l'IFR que d'avoir des joueurs de haut niveau. Ce n'est pas pour autant une formation au rabais. Nous avons des exigences, Willy a notamment dû fournir du travail personnel, des rapports de stage à formaliser. Il est bien conscient qu'on ne va pas lui donner son diplôme.  Il intègre pendant deux semaines la cession BE (Brevet d'État) traditionnel. On a profité de ces deux dernières semaines qui en comptent six au total pour que Willy suive une formation en accéléré. Il va donc suivre les cours mais aussi se mettre en situation au cours de séances que l'on appelle face à face pédagogique. Il suivra enfin son stage pratique au Pôle espoirs, sous le tutorat de Fabrice Dubois." 

Blaise Matuidi qui mériterait un sabre de meilleur joueur vert de la saison, a récupéré à Auxerre une épée ... de Damoclès. Averti à l'Abbé Deschamps, il est en sursis car il avait déja été averti à Marseille. Il devra se tenir à pascal carreau pendant les 3 prochains matches pour éviter la suspension.

Le récap des cartons verts par le potonaute ozzy :

- en jaune avec une croix, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- en hachuré, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune (seul Matuidi est concerné ... et pour les 3 prochains matches)
- en gris, la journée où le joueur sera suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- en rouge, les joueurs indisponibles pour blessure ou insuffisamment prêts

Le 18 avril, Le Coq Sportif sort une ligne de vêtements l'Ange Vert* avec la bénédiction de Dominique Rocheteau, interrogé dans La Gazette du Coq.

"J'ai tellement donné de maillots Coq Sportif, en France comme à l'étranger, qu’il ne me reste plus qu'un maillot tout vert, sans sponsor, celui de la Coupe d'Europe, avec le superbe liseré bleu-blanc-rouge. Ce maillot mythique nous a aidé à réaliser pas mal d'exploits. Les jeunes devraient le remettre aujourd'hui !

L'Ange Vert ? C’est Jean-Pierre Trimbois, le rédacteur en chef du magazine Onze, qui m'a appelé comme ça. Au début je trouvais ça un peu idiot. Et puis un autre journaliste voulait m'appeler le "petit Rocheteau", d'après la chanson de Monty et les Supporters... J'ai fait arrêter le disque. Alors l'Ange Vert, pourquoi pas.

Les jeunes n'aiment pas trop qu'on leur parle du passé, sauf mes enfants, bien sûr, à qui je remontre les matches de 1976 En revanche, ceux qui ont connu l'époque m'en reparlent toujours. Saint-Etienne, cela reste mon aventure sportive la plus importante. J’en reviens toujours aux Verts".

Mon but contre Kiev ? J'étais épuisé. Mais je reçois un ballon de Revelli et le met au fond. Beaucoup se sont étonnés que j'aie retrouvé mes jambes. Le style Saint-Etienne. pourrait d'ailleurs se limiter à ça : les retournements de situation. Comme quand on en met cinq à Split lors du second tour retour de la Coupe d’Europe 74. C'est toujours dans la difficulté que tu vois les équipes qui s'arrachent.

A Glasgow, on a fait un super match. Vraiment les Verts auraient dû gagner. Contrairement à ce qu'on entend souvent, il n'y a pas que les scores qui restent dans l'histoire. Le jeu qu'on a montré ce soir-là était unique au monde. Et reste cette affaire des "poteaux carrés... Franchement on méritait ce match. L'idéal aurait été de le jouer à domicile, on aurait gagné à coup sûr",

On nous aimait pour nos valeurs. Sportivité, fraternité, humilité. Nous n'étions pas des stars mais de bons joueurs avec une rage hors du commun."

* http://www.lecoqsportif.com/ange-vert/

Pressenti pour rejoindre le nouveau staff technique des pros de l'ASNL, Vincent Hognon botte en touche dans L'Est Républicain mais on sent que ça le botterait. "Il faut se méfier des spéculations. Moi, je peux simplement vous répondre que je suis heureux où je suis actuellement avec les U19. Le niveau pro, ça m’attire évidemment mais je n’ai rien programmé. Je prends les choses comme elles viennent. On est deuxième, un point derrière Metz qui compte un match en retard. Mais ce n’est pas ça la priorité, ce que je retiens, c’est la qualité globale de nos matches. En plus, il y a trois jeunes passés en U19 pour se remettre de blessures qui ont joué en L1 cette saison (Haïdara, Jeannot, Hammar), ça fait plaisir."

L'ancien défenseur de l'ASSE revient également sur ses vertes et instables années. "J’ai vécu de très belles choses là-bas pendant cinq années. Même si l’épopée des Verts date de trop loin pour les plus jeunes, ce club reste à part. L’ambiance dans le Chaudron, c’est toujours magique. Il y a un engouement incroyable de la part des supporters. C’est vrai qu’il y a souvent des histoires, que ça gronde vite dès que les résultats ne sont pas au rendez-vous même si on sent bien que le club est en quête de stabilité en ce moment. Cette pression est à la fois excitante et dure à gérer. Ce n’est pas du tout comparable avec Nancy. Je vais vous raconter quelque chose qui résume bien la différence. Quand j’ai signé aspirant à l’ASNL, le président était Jacques Rousselot, quand je suis parti chez les Verts à 26 ans, c’était encore lui et, depuis que je suis revenu, c’est toujours lui... À Saint-Etienne, en revanche, j’ai connu quatre présidents lors de ma première saison."  

Selon le site italien Libero, Gelson pourrait quitter les "Asini Volanti" (ânes volants) du Chievo Vérone  pour les "Geissbocker" (boucs) de Cologne, actuellement 11ème en Bundesliga.

Devenu recruteur au RC Lens après avoir démissionné de son poste d'entraîneur le 1er janvier, Jean-Guy Wallemme a confié hier à La Voix du Nord qu'il souhaitait rebondir dans un nouveau club.

"Gervais Martel m'a demandé de rester au club avec des missions particulières. Je vais voir des matchs pour observer des joueurs dans les différents championnats. En France, mais aussi en Belgique, en Hollande, et même Grèce ou je suis resté une semaine. Je m'astreins à cette mission même si aujourd'hui j'aspire à retrouver le terrain. J'ai soif de trouver un autre challenge, un autre projet sportif. J'ai envie de retrouver cette adrénaline et cette passion que j'ai par rapport à ce métier.  je ne peux pas me permettre de fermer la porte à un éventuel projet à l'étranger car le marché est difficile et compliqué. En France, on ne sait pas encore si cela va bouger beaucoup, car il faut attendre que les clubs tirent le bilan de leur saison. Tous les projets sportifs m'intéressent à partir du moment où il y a de l'ambition et qu'on me donne les moyens de bien travailler. S'il le faut, je suis aussi prêt à redescendre d'une ou deux divisions, cela ne me dérangera pas tant que le challenge proposé sera intéressant."

Victorieux 5-1 à l'aller, le FC Porto a remis une bonne claque au Spartak ce soir au match retour à Moscou en Europa League. Freddy Guarin a mis le troisième pion des Dragons, vainqueurs 5-2 ! http://minilien.fr/a0krm0.

Titulaire comme Stéphane Hernandez, Malick Faye a marqué ce soir sur péno le troisième but de la victoire (3-1) de Chambéry contre l'équipe réserve de Grenoble en match en retard de la 13ème journée de CFA2. A l'issue de la rencontre, leur entraîneur David Guion a livré sa réaction au site Foot Savoie : "On souhaitait vraiment gagner ce match pour continuer à remonter au classement. Les garçons étaient fatigués, ils ont encore beaucoup donnés ce soir. Il faut vraiment les féliciter, ils sont allés chercher la victoire avec leurs tripes. Nous sommes toujours dans la course à l'accession, c'est vraiment intéressant. On va aller chez le leader Montceau avec ambition."

Alors qu'il avait rejoué en CFA, Yoann Andreu ne quitte plus son costume de nouveau Loïc Perrin : il a été victime hier d'une lésion musculaire à la cuisse. Sur le site off Galette compatit : «C’est une saison très compliquée pour Yoann. J’espère qu’il aura mangé son pain noir cette saison pour repartir dans de meilleures dispositions la saison prochaine».

Sans que cela ait été largement souligné, Emmanuel Rivière a été samedi directement impliqué sur les deux buts Verts à Auxerre. Buteur sur le premier, il fut un impeccable passeur sur le second.

L'occasion de constater qu'avec 7 buts Manu est à un pion de son total de la saison dernière, mais surtout qu'il est, avec 4 offrandes, le meilleur passeur du club.

Au total il a donc été impliqué sur 11 des 38 buts marqués par l'ASSE cette saison (derrière Payet, 10 buts et 3 passes et devant Sako 6 buts et 2 passes).

Titularisé en pointe contre Lorient, Caen, et Monaco, Benjamin Jeannot a repris l’entraînement collectif hier matin sans ressentir de douleurs après son entorse du genou subie en équipe de France U19. L'Est Républicain estime que le jeune attaquant nancéien sera certainement opérationnel samedi pour le déplacement à Saint-Etienne. Selon le site de l'ASNL, "Youssouf Hadji sera probablement encore un peu juste".

Le 1er Mai, vous pourrez défiler tranquillement dans les rues et filer en début de soirée à Geoffroy Guichard : le match Sainté-Monaco est en effet programmé à 21h et sera diffusé sur Canal+, qui s'est souvenue qu'un club mythique existait en France.

Selon la Pravda du jour, le Genoa, actuellement 12ème de série A souhaiterait enrôler notre Blaise Matuidi national.

Compte tenu que ce dernier, toujours dans la Pravda, a déclaré, samedi dernier "aspirer à jouer la Ligue des champions un jour", on peut douter qu'il soit sensible aux approches d'un club à qui l'ASSE n'a objectivement rien à envier.

Comme il nous l'avait annoncé, Fabien Boudarène alias Bibi vient de faire son entrée dans My Major Company : http://www.mymajorcompany.com/Artistes/bibi. Et si le nouveau Grégoire était stéphanois ?

Augusto a marqué hier contre Los Leprosos de Newell's Old Boys son deuxième pion sous les couleurs de Velez Sarsfield lors de la neuvième journée du Clausura. L'occasion de fêter dignement ses 25 ans devant son public : https://www.youtube.com/watch?v=u_HjCe8AVwk.

Le Stade Rennais a annoncé aujourd'hui sur son site que Frédéric Antonetti a prolongé son contrat jusqu'en 2013.

Titularisé à vingt reprises cette saison en L1, le latéral droit de l'ASNL Michaël Chrétien sera suspendu à Saint-Etienne suite à son expulsion contre Valeniennes. Martyrisé par Danic et Piccirillo, l'international marocain crie à l'injustice dans L'Est Républicain.

"J'ai dit : "Monsieur l’arbitre, s’il vous plaît, faites quelque chose avec Danic, qui n’arrête pas de me provoquer’". Je n’ai rien contesté. Je suis simplement allé le voir parce que je me sentais proche d’avoir une mauvaise réaction d’humeur, vu le comportement de Danic. Je voulais que l’arbitre le calme, pour que je ne prenne pas un deuxième carton jaune et, finalement, j’ai quand même été expulsé. L’arbitre n’a pas compris ma démarche. Il m’a reproché d’avoir fait vingt mètres pour lui parler, mais je n’allais pas demander à Damien Grégorini, notre capitaine samedi, de quitter son but pour le prévenir... J’ai peut-être manqué de malice, mais ça reste une décision injuste de la part de l’arbitre."