Les U13 de l'ASSE ont remporté ce week-end à Montrevel-en-Bresse le Challenge Henri Guérin. Champions de Rhône-Alpes, les protégés de Lionel Vaillant et Bruno Viviani défendront donc leur titre de champion de France à Capbreton (Landes). Augustin Bangoura s'est particulièrement illustré en claquant 7 pions dont un doublé synonyme de victoire contre les petits vilains.

Administrateur de l'excellent http://les.verts.pagesperso-orange.fr/, le potonaute Stéphanois a récapitulé le bon parcours des p'tits Verts :

L'ASSE a disputé 5 matches et a obtenu 4 victoires et un nul contre la surprenante équipe savoyarde de Nivolet qui termine à la 2ème place de ce tournoi.

Le groupe des champions stéphanois : Anthony Maisonnial, Anis Aguir, Max Fourgnaud, Lilian Desorme, Yacine Benarab, Eliott Bon, Augustin Bangoura, Louis Berne, Anthony Vacheron, Tristan Savelli, Antoine Baumel, Adem Rahou.

Résultats de l'ASSE
ASSE - Valence : 5-1 (Buts de Bangoura 3, Fourgnaud et Vacheron)
ASSE - Vilains : 2-0 (Buts de Bangoura 2)
ASSE - Villefranche : 1-0 (But de Bangoura)
ASSE - Nivolet : 1-1 (But de Bangoura) : match difficile pour les Verts qui ont été menés au score.
ASSE-Cluses : 3-0 (Buts de Berne 3)

Debout de gauche à droite : Bruno Viviani (dirigeant), Lilian Desorme, Adem Rahou, Anthony Maisonnial, Augustin Bangoura, Max Fourgnaud, Yacine Benarab, Lionel Vaillant (coach)
Devant : Tristan Savelli, Anthony Vacheron, Anis Aguir, Antoine Baumel, Louis Berne, Eliott Bon

Lors de la première journée des play-offs du championnat grec, le PAOK Salonique a battu le Panathinaikos 2 buts à 1 hier soir grace à un pion de Nabil El Zhar inscrit dix minutes après son entrée en jeu : https://www.youtube.com/watch?v=Y07DoVUNvws.

C'est un bien étrange match qui a vu les troupes d'Abdel Bouhazama s'imposer 7-0 face au petit poucet du groupe.

La fin de championnat sera intéressante à suivre dans le groupe D de CFA2 car plusieurs anciens Verts sont encore en lice pour la montée. Tenu en échec par l'US Feurs de Hervé Revelli, Andrézieux est toujours leader. Mais les hommes de Stéphane Santini (non conservé la saison prochaine) devront se méfier de l'AS Valence de Bertrand Fayolle, victorieuse contre Vénissieux grâce un but de l'ancien réserviste stéphanois Julien Gensel. De son côté, le SO Chambéry de David Guion reste dans la course grâce à sa victoire 3-1 contre Le Puy, Malick Faye ayant réalisé un doublé.

Toujours d'attaque, Gonzalo Bergessio voit ses efforts récompensés. Malheureux à Sainté, l'attaquant argentin se refait la cerise en Italie. Il a marqué cet après-midi à Brescia son quatrième pion de la saison sous les couleurs de Catane, victorieux 2-1 : http://minilien.fr/a0kl45.

Grâce à nos envoyés spéciaux Yacine et Sakura, vous avez été très nombreux à suivre sur le forum les deux derbies que disputait l'ASSE ce dimanche après-midi.

A Léon-Nautin (Etivallière), les Vertes ont résisté 40 minutes avant de craquer face aux gore-gones, victorieuses 6-0. Mais ça c'est beaucoup mieux passé du côté de l'Etrat, où les protégés de Jean-Philippe Primard ont nettement battu les vilains 3-0.

Sur un corner obtenu par Kevin Mayi et tiré par Kamel Chergui, Zaven Bulut a ouvert le score à la 12ème minute. Passeur décisif, ce dernier a permis à Idriss Saadi de faire le break juste avant la pause. Les banlieusards ont failli revenir au score en seconde période, Harry Novillo trouvant d'une frappe des 30 mètres l'équerre d'un Pape Coulibaly impuissant. Les Verts ont réussi à préserver leur avantage grâce à l'abattage d'un impressionnant Ismaël Diomandé. Sainté a même réussi à corser l'addition à la dernière minute : bien lancé par Pierre-Yves Polomat, Kamel Chergui a claqué du plat du pied un pion amplement mérité compte tenu de son excellente prestation.

La compo : Coulibaly - Pellet, Cros, Balp, Néry - Sagna, Diomandé, Chergui, Bulut - Saadi, Mayi (Polomat, 64').

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Je retiens avant tout la victoire car on en avait vraiment besoin. Elle a été obtenue avec la manière, au terme d'un beau match. Contre une belle équipe technique, qui a parfois eu la maîtrise du jeu, on a fait un très bon match. Hormis les quatre ou cinq situations de contres mal négociées, je n'ai pas grand chose à reprocher à mes joueurs. On a fait un bon pas vers le maintien mais rien n'est acquis, il va falloir cravacher d'autant plus qu'on ira à Aurillac avec une équipe remaniée car en même temps il y aura la finale de Gambardella. On n'a que cinq points d'avance sur le premier relégable, il faut rester attentifs. Ce succès contre Lyon était nécessaire et bienvenu, le fait que ce soit un derby ne gâche rien mais ça vient en dernier."

L'Olympiakos a bien levé et réglé l'option d'achat pour Kevin Mirallas. Afin d'être payée cash, l'ASSE a consenti une ristourne de 200.000 €. Mais le Diable Rouge n'a que 20% de chances de rester en Grèce selons les estimations de son père José dans Sud-Presse.

Dans ce quotidien belge, l'agent Christophe Henrotay décrit l'univers impitoyable des négos à Athènes. "Kevin veut le même salaire que cette saison. Ce n’est donc pas ça le problème. Nous voulons juste insérer une clause bien précise (NDLR: concernant la régularité de paiement, les retards de versement sont en effet courant en Grèce. Kevin Mirallas l’a appris à ses dépens cette saison) mais le club refuse. Je savais que les choses étaient parfois bizarres en Grèce mais là, c’était carrément dingue. Kevin et moi avons été reçus dans une pièce, juste à côté du bureau du président. Il y avait une sorte de messager qui faisait l’aller-retour entre les deux pièces afin d’assurer la communication. On a trouvé que c’était un manque de respect pour Kevin mais on n’a rien dit, voulant mener à bien les négociations. Le club a aussi coupé la climatisation pour mettre la pression... Le petit jeu a duré 5h30. Tout cela sans recevoir à manger. On avait juste un peu d’eau. Malgré tout, on a réussi à trouver un accord à 23h. J’ai alors sonné à mon avocat pour qu’il vienne le lendemain pour tout mettre sur papier. C’est alors que le président a encore demandé un effort à Kevin. Là, c’était trop. On est parti... L’idéal serait que Kevin reste en Grèce la saison prochaine, surtout qu’il y aura la Ligue des Champions. J’ai demandé à Kevin d’aller directement voir le président pour aplanir tout cela. On verra..."

Mais le point d'achoppement des négos est tout autre selon le journal grec Sport 24 : insatisfait des 900.000 € annuels proposés, Kevin Mirallas estime être floué et réclame 1,9 M€ (grosso modo la somme que toucherait son coéquipier Riera) et le maintien de sa clause de sortie à 4,2 M€ (l'Olympiakos serait prêt à monter jusqu'à 1,5 M€ de salaire annuel mais avec une clause à 10 M€).

Après avoir plombé son club dès l'intersaison par ses décisions ineptes, Marcel Salerno pourrait la jouer profil bas. Il s'est pourtant invité en salle de presse hier soir à l'issue de la 22ème défaite de son équipe : "On est arbitrés différemment. Pourquoi vous ne le dites jamais ? Seul Guy Roux a pu dire que c'était un scandale. Je suis petit, on est un petit club et on est arbitré petitement."

Mais même La Provence se permet de recadrer le président d'Arles-Avignon dans son compte rendu du match ! "On pourra lui rétorquer qu’il était difficile de juger sur le vif du bien-fondé du penalty qu’avait concédé Dianbobo Baldé en taclant Payet, et qu’Alonso avait transformé, signant l’unique but de la rencontre (32). On pourra aussi faire remarquer au président de l’ACA, dont on peut néanmoins comprendre l’épuisement nerveux, que Baldé aurait été bien inspiré de se réfréner au moment de se rendre coupable d’un tacle grossier quelques secondes à peine après avoir écopé d’un avertissement (...) Faut-il réduire le match d’hier à la seule incompétence supposée de M. Moreira et de ses assesseurs? Évidemment non. Certes, le directeur de jeu n’a pas paru très serein, oubliant un autre penalty pour les Stéphanois en début de seconde période, quand une tête de Bocanegra était contrée par une main acéiste dans la surface de réparation. Mais l’objectivité commande également de signaler que Janot, dans la cage des Verts, n’a eu aucun arrêt à effectuer en 90 minutes. Dans le même temps, les Stéphanois se sont créé une bonne demi-douzaine d’opportunités franches sans être réalistes."

Après avoir eu le mauvais goût de nous battre, nos amis girondins ont sévèrement rechuté à domicile en s'inclinant 4-0 face à des Lionceaux déchaînés. Damien Perquis en a profité pour claquer de la tête son cinquième pion de la saison : http://minilien.fr/a0kl32. Jean Tigana a démissionné à l'issue de la rencontre.

... mais il s'est planté ! Alonso a su planter et supplanter un Planté pas bien planté sur sa ligne : http://minilien.fr/a0kl31. Le Baldé débutant n'aura pas tardé à valser tandis que les Verts dansent tous en rond sur le pont d'Avignon : victorieux 1-0, Sainté est toujours dans la course à la 6ème place qualificative en Europa League !

Avant d'affronter les louloutes de Montpellier en finale du Challenge de France le 21 mai (18h00) Poitiers, les filles de l'ASSE ont un autre challenge à relever : faire enfin chuter les vilaines ! Les championnes gorgones se déplaceront ce dimanche à Léon Nautin (Etivallière) en match en retard du championnat. Devenu l'un des meilleurs spécialistes du football féminin, le potonaute TIB a interviewé la Stéphanoise Deborah Taghavi avant ce derby pour le site Foot Féminin. Extraits.

"Les deux équipes seront surmotivées pour l'emporter. Et nous encore plus. Il faudra bien défendre et les presser pour les empêcher de construire car elles vont sûrement essayer de nous faire courir (rires). On va éviter le jeu long, les passes dans les intervalles... Elles sont un cran au dessus, leur équipe est vraiment plus mature. Les filles s'entraînent tous les jours, c'est leur métier. Elles ne font que ça, c'est ce qui fait la différence avec nous. On étudie alors qu'elles sont deux fois par jour sur le terrain, elles évoluent donc deux fois plus vite que nous (...) Un match reste un match, elles ont parfois été accrochées et puis un derby, ça reste différent. On ne sait jamais ce qui peut se passer, on va se battre, on va essayer d'aller chercher un match nul. De toute manière, c'est plutôt un bon entraînement pour la suite, ça va vraiment nous motiver et nous permettre de voir de quoi on est capable. On est déjà allé loin en Challenge, on est capable de faire de grandes choses mais je pense qu'elles sont encore un niveau au-dessus de nous.

Il y a pas mal d'anciennes Lyonnaises qui jouent à Saint-Etienne. Il y a beaucoup de respect entre les filles. La base du football, c'est le respect : tout se passera bien.  J'ai joué à Lyon cinq ans, mais comme ça fait trois ans que je suis à Saint-Étienne, ils m'ont bien mis dans la tête que le derby stéphanois était plus important. Je trouve qu'à Lyon on en parle un peu moins. A Saint-Étienne, c'est vraiment le derby, on voit que les filles sont dedans. Pour les vraies Stéphanoises, c'est vraiment un match différent, c'est très important pour elles. Le derby, il faut le gagner, il faut être des « tueuses » sur le terrain, alors qu'à Lyon, on voyait ça d'un oeil différent. A Saint-Étienne, il faut se battre du début à la fin, le derby, c'est un peu comme une finale."

Selon une statistique de l'agence d'informations sportives Opta relayée par Eurosport, Arles-Avignon reste sur 21 matches sans victoire en L1 (12 défaites, 9 nuls), soit le record de la plus longue disette dans l’élite. Les Provençaux, qui n'ont plus marqué depuis six rencontres, peuvent devenir le 6ème club qui ne marque pas lors de sept matches consécutifs, dans toute l’histoire de la Première Division.

Troisième extrait d'Arrêt de jeu, autobiographie de Grégory Coupet parue ce mois de mai aux éditions du Rocher.

"Sainté, c'est une ville de football comme il y en a peu en France. Et même lorsque tu es au centre de formation, on te repère. Lorsque tu es en cours, les autres savent que tu fais partie du club. Et là, tu n'es plus n'importe qui ! Tu es du centre de formation, les gens te reconnaissent dans la rue. En début de saison, il y a un supplément du journal des Verts qui est intégré dans Le Progrès avec toutes les photos des jeunes. Tu es aussitôt confronté au regard des autres. C'est effrayant au début mais ça te montre à quel point les Stéphanois sont proches des joueurs qui les représentent. C'est une vraie chance car tu es responsabilisé très tôt.

A l'époque, je n'entretiens aucun rapport avec les joueurs professionnels. Ma bande de potes, personne ne la connaît encore. Il y a Stéphane Santini, Christophe Médaillon, Sébastien Perez, Lionel Potillon, Pierre Bastou, Fabrice Manucci, Jérôme Four. On a tous conscience du privilège qu'on a de porter le maillot vert, de voir des supporters à chacun de nos matches. Mais notre grand bonheur intervient surtout le samedi soir, tous les quinze jours, à l'occasion des matches à Geoffroy-Guichard. Tous les jeunes du centre se mettent aux fenêtres des chambres et regardent les supporters arriver. On observe ensuite les joueurs et on a tous qu'un seul rêve : devenir comme eux. On meurt d'envie d'entendre le speaker de Geoffroy-Guichard prononcer son nom à la composition des équipes."

Aujourd'hui Jérémie Janot va dépasser Ivan Curkovic. Ni en taille ni en talent mais en nombre de matches joués sous le maillot vert (384). Curko rend hommage au nouveau recordman lors d'un entretien publié aujourd'hui sur le site de So Foot.

"Vous savez, les records sont faits pour être battus. Il a aussi un autre record. Il n’a pas encaissé de but pendant une période très longue (1534 minutes d’invincibilité à domicile entre novembre 2004 et septembre 2005, ndlr). Ça me rend très heureux pour lui. J’ai eu la chance de jouer dans une équipe qui a brillé. J’ai joué à Saint-Etienne de 72 à 81. C’était une équipe fantastique qui a gagné pas mal de championnats et de coupes. Elle est même arrivée en finale de Coupe d'Europe des clubs champiuons. Dans une équipe comme ça vous avez plus de chances d’avoir des succès. J’ai joué devant un stade plein et fait vibrer Saint-Etienne mais aussi la France entière.

Mais je ne peux pas dire que j’étais plus fort que lui. Ce n’est pas comparable. Jérémie Janot est un très grand gardien, le digne successeur de la lignée des grands portiers de l’ASSE. Il est de la trempe de Bell, Bernard, Castaneda et Grégory Coupet. Il tient quelque chose qui est précieux. Je lui souhaite d’arriver aux 500 matches et de gagner des rencontres pour que Saint-Etienne soit européen cette saison.

Entre Janot et moi, qui a le plus marqué l'histoire du club ? Mais c'est moi, je ne vais pas vous dire le contraire. Jérémie est au club depuis une quinzaine d’années. Moi je suis resté huit ans de 1972 à 1980. Après je suis resté deux ans de plus mais je n’ai pas joué. J’ai abandonné. Mais pendant cette période j’étais titulaire indiscutable. J’ai dû manquer quatre ou cinq matches seulement. Et surtout j’ai un palmarès très brillant dont je suis très fier. J'ai toujours des contacts à Saint-Etienne. Je déjeune avec les joueurs dès que je passe en France. Je suis supporter du club et je suis avec beaucoup de passion les résultats de Saint-Etienne."

Dans la dernière édition de La Provence, Vincent Planté évoque ses imminentes retrouvailles avec les Verts...

"C’est particulier, c’est vrai, mais ça reste un match de foot, avec trois points en jeu. Je n’ai pas demandé à jouer ce match-là plus qu’un autre. C’est le coach qui l’a décidé. Pas par hasard au regard de l’adversaire, mais c’est le coach qui a pris sa décision. Mon cas personnel importe peu, le foot est un sport collectif. Forcément, j’ai envie de faire une bonne prestation, mais si je ne touche aucun ballon et que je ne prends pas de but, ça me convient. Ça voudra dire que l’équipe aura fait le boulot.

Mon avenir est-il en vert ? Je ne sais pas. Il faut demander aux dirigeants stéphanois. Comme je ne les ai pas vus de toute la saison, ça m’est compliqué de le savoir. Pour l’instant, mon souhait est de bien finir ce championnat . Sur mon retour à Saint-Étienne, je ne sais rien. Aujourd’hui, même si j’ai encore un an de contrat, mon avenir est flou. Quand le club à qui on appartient ne donne pas signe de vie pendant un an, on peut se poser beaucoup de questions... Entre battre Saint-Étienne et laisser à Lens le record du plus petit nombre de points en une saison (17), personnellement, je choisis de battre Saint-Étienne. Pour le club, l’autre solution."

Titulaire contre l'Angleterre (2-2), Kurt Zouma n'a pas participé au nouveau match nul des Bleus aujourd'hui contre la Serbie (1-1) dans le cadre de l'Euro 2011. A-serbe mais pas acerbe, le géant Vert nous a expliqué les raisons de sa mise au repos. "Comme j'avais une petite douleur aux adducteurs après le match contre les Anglais, le sélectionneur a voulu me préserver pour le troisième match qui est très important lundi contre le Danemark. Apparemment, ils ont un attaquant qui a un gros potentiel."

Deuxième de son groupe, la France se qualifiera pour les demi-finales (qui auront lieu l'avant-veille de la finale de la coupe Gambardella...) en cas de victoire contre le Danemark (déjà qualifié). Un nul pourrait suffire aux Bleus si l'Angleterre et la Serbie se neutralisent.

Etudiant en droit, le jeune arbitre lorrain Gauthier Leggeri (23 ans) a été désigné aujourd'hui pour arbitrer au Stade de France la finale de coupe Gambardella entre Sainté et Monaco le samedi 14 mai à 17h15 (match à suivre en direct sur France 4).

Galette vient de divulguer son groupe pour affronter la lanterne rouge demain à Avignon : Janot, Moulin - Bayal, Bocanegra, Ghoulam, Ebondo, Marchal, Monsoreau - Alonso, Batlles, Guilavogui, Landrin, Payet, Perrin, Sako - Aubameyang, Rivière, Sanogo.

CFA : Coulibaly, Cros, Néry, Saadi, Sagna.
Soins : Andreu, Bojang, Matuidi, Ravet

Sur le site de la Pravda, Jean-Philippe Primard revient sur l'affaire des quotas qu'il avait déjà évoquée à notre micro.

"Je tombe des nues. Néry, Zouma et Ghoulam présentent tous un profil très différent alors que ce sont pourtant tous des défenseurs. Loris fait 1m76, Kurt 1m87, Faouzi mesure 1m82. Ils n'ont pas les mêmes origines, Ghoulam ayant des parents algériens et Zouma des racines centrafricaines. Cela prouve que nous ne suivons pas de quotas. Si quotas il y avait, ils seraient plutôt tecnico-tactiques. Nous faisons des projections d'effectifs. C'est comme cela que l'on détermine s'il nous manque plutôt un attaquant de pointe, un ailier, un arrière gauche... Les recruteurs reçoivent ensuite leurs instructions.

Messi ou Iniesta, vous ne croyez pas qu'ils sont puissants malgré leur taille? Ils ont une grosse qualité d'appuis. Nous, on regarde les qualités mentales, le talent. C'est tout. Je n'ai jamais reçu de consignes de la DTN là-dessus. Chaque année, tous les directeurs de centres de formation se retrouvent pour un stage de trois ou quatre jours. La dernière fois, il y avait François Blaquart et nous n'avons pas parlé de ça. Nous voulons des bons, qu'ils soient grands ou petits, blancs ou noirs, on n'a jamais fonctionné avec des quotas."

Stephen Vincent (Paris FC) s'est engagé pour deux ans avec le FC Rouen (National). L'ancien attaquant stéphanois a confié sa première réaction au site officiel des Diables Rouges.

"J’ai été formé à Saint Etienne où je suis arrivé à 12 ans et demi avec mon frère. J’ai évolué ensuite sous le maillot de l’équipe de France U16 jusqu’à U19. Après cela, j’ai signé mon premier contrat professionnel de 3 ans. Avec l’arrivée de l’entraineur Ivan Hasek, cela a été difficile et j’ai été prêté à Raon L’Etape. De retour à Saint Etienne, on m’a proposé de faire mes gammes avec le groupe mais j’ai eu une proposition de Gueugnon qui me permettait d’avoir du temps de jeu. Ensuite je suis revenu à Saint Etienne avec la volonté de m’imposer et je suis resté 6 mois avant de partir à Cannes un an et demi. La saison dernière j’étais au Paris FC et j’arrive au FC Rouen. 

Mes plus beaux souvenirs de joeuur ? Equipe de France : Nous participions à un tournoi dans le Val de Marne où je finis meilleur buteur. Je montre le trophée à mon père et il fond en larmes. J’en ai un autre à Geoffroy-Guichard où je joue un match amical avec Saint-Etienne contre le Celta Vigo. Le stade était plein et c’est ce qui m’a rappelé pourquoi je faisais ce métier.

Notre saison au Paris FC est en demi-teinte : nous faisons une très bonne première partie de saison. Nous étions dans le bon wagon. De plus, l’équipe effectue un beau parcours en coupe de France (élimination de Toulouse en 32ème puis éliminée par Sochaux en 16ème). Ensuite lors de la seconde partie de saison, nous dégringolons. Contre Rouen, nous étions tombés contre une belle équipe solide collectivement. C’était un match fermé. Après le premier but du FC Rouen, les espaces se sont libérés ce qui nous a facilité les choses. J’étais impressionné par le public !

Au niveau personnel, je souhaite faire la meilleure saison possible pour apporter à l’équipe (6-7 buts et une dizaine de passes décisives). Au niveau collectif, ce sera la montée en Ligue 2. Je connaissais le passé du club avec une grosse histoire notamment en Ligue 1 et Ligue 2. Il y a quelques années d’ombre mais depuis son retour en National, on sent les ambitions et la montée en puissance du club."

Avec 45pts à 5 étapes de la fin du championnat, les Verts se positionnent à la 5ème place sur les classements finaux des 7 dernières saisons. Une victoire demain permettrait au crû 2011 de remonter à la 4ème place en dépassant le millésime 2006 (13ème avec 47pts pour la 2ème saison de Baup). Pour rappel les classements en fin de championnat depuis notre retour en L1 en 2004 :

1 Saison 2008 : 58pts (5ème)

2 Saison 2005 : 53pts (6ème)

3 Saison 2007 : 49pts (11ème)

4 saison 2006 : 47pts (13ème)

5 Saison 2011 : 45pts

6 Saisons 2009 et 2010 : 40pts (17ème)

Deuxième extrait du livre de Grégory Coupet Arrêt de jeu (ed. du Rocher, mai 2011).

"Mon arrivée au centre de formation se déroule moyennement. J'ai 17 ans, pas vraiment un âge normal pour rentrer dans un centre de formation. J'ai souvent le blues, me réfugie dans la cabine téléphonique en bas de Geoffroy-Guichard pour appeler mes parents. Ma chambre est dans une tribune du stade, c'est impressionnant. Tous les autres pensionnaires sont dans leur grande majorité des fans de foot. Ils ne parlent que de ça, connaissent tout sur les clubs, ont des posters sur les murs. Pas vraiment mon truc.

Ma petite bulle du Puy vient de voler en éclats. Je prends une vraie claque dans la gueule. Ma campagne est loin, je dois prouver à tout le monde que je mérite d'être là. Il n'y a pas trop d'amitié, c'est chacun pour soi. Il faut réussir, percer. Je n'y étais pas préparé, tout simplement. Lors de l'un de mes tous premiers matches de la saison 1990-1991, je commets une bourde et, à mon grand étonnement, personne ne vient me réconforter. Je découvre et je comprends qu'à partir de maintenant, c'est chacun pour soi. La bande de copains en train de jouer au ballon, c'est fini. Place au projet de carrière. On ne joue plus, on travaille, et la différence est assez cruelle à analyser quand on la vit.

Que faire pour être certain de percer ? Être au taquet, ne jamais faire la bringue. Mon rythme : cours le matin et l'après-midi, puis entrainement le soir. Si tu déconnes, tu le paies cash. Si tu bosses comme un malade, tu t'installes dans les buts. Je vois pas mal de jeunes qui profitent rapidement de leur statut de joueur de l'ASSE. Ils sortent, picolent, sautent sur tout ce qui bouge. Ils sont doués mais partent en vrille. Quand je les vois partir le soir, escaladant la grille de Geoffroy-Guichard, c'est limite si je ne m'impose pas une séance d'abdominaux ! Mais attention, je ne donne de leçons à personne. Chacun est libre de faire ce qu'il veut. Moi, je ne souhaite qu'une chose : jouer."

Défait 3-2 ce soir sur le terrain de Villarreal, le FC Porto s'est qualifié pour la finale de l'Europa League grace à sa large victoire du match aller.* Si Fredy Guarin n'a pas marqué en Espagne, il a encore délivré une superbe passe décisive sur le second but des Dragons : http://minilien.fr/a0kkfw. Après avoir remporté le championnat et la coupe du Portugal, l'ancien milieu de terrain stéphanois tentera de faire le triplé le 18 mai à Dublin aux dépens de Braga, tombeur de Benfica.

* http://www.poteaux-carres.com/potin-B9520110428210301-Guarin-torpille-le-sous-marin-jaune.html

Meneur de jeu de Fréjus-Saint-Raphael (National), l'ancien réserviste de l'ASSE Akim Orinel nous a confirmé l'info parue ce matin sur le site Foot National. "J'ai signé hier un protocole d'accord avec la Berrichonne de Châteauroux, c'est un  contrat  deux ans. Je suis très content de saisir cette opportunité d'évoluer en L2."

"Exemple à suivre" dixit Dominique Rocheteau dans France Football*, le centre de formation du Stade Rennais est dirigé depuis 24 ans par l'ancien Vert Patrick Rampillon. Ce dernier a accordé il y a quinze jours une interview au site Football Mag. Extraits.

"A 20 ans, dans le monde pro, j’étais déjà intéressé par l’encadrement de jeunes, le fait de m’occuper d’une équipe, et j’ai passé mes diplômes très tôt. Avec Herbin, à l’époque de Saint-Etienne, on prenait les séances avec Santini ou Merchadier, cela ne m’empêchait pas de suivre les gamins de Saint-Etienne à côté. J’ai toujours eu cette âme éducatrice, de formateur (...) Je suis un voleur d’idées, j’ai dû piquer quelque chose un peu à tous : Herbin, Guy Briet du Bataillon, et tous ceux qui sont passés à Rennes.

La réussite, c’est le fait de la cohérence de la politique sportive avec la place qui est faite dans l’équipe première pour les jeunes. Le classement qui nous donne premiers depuis 5 ans est réalisé en fonction du nombre de matches en Ligue 1 effectués par les jeunes issus du centre de formation. Si on est un peu en avance aujourd’hui, c’est le résultat du terrain. Ils sont recrutés, formés et propulsés en équipe première et ce n’est pas pour que le Stade Rennais joue les dernières places en Ligue 1, on le voit encore cette année (...) En 2011 on s’est rapproché des 50% de l’effectif issus de la formation et sur certains matches cette saison, il y avait 6 joueurs dans le onze de départ.

Notre équipe réserve est dernière de son groupe en CFA ? La formation ne se juge pas sur les classements des équipes de jeunes, l’objectif c’est de les faire jouer en Ligue 1. Pour moi, la réserve pro c’est avoir une bonne équipe des moins de 19 ans. Si un joueur est très bon, il intègre l’équipe première, soit il est prêté en Ligue 2 et c’est la base. Moussa Sow a joué à Sedan, Brahimi à Clermont, Pajot à Boulogne. Les garder en CFA pour avoir le meilleur classement, ça ne m’intéresse pas. En revanche, voir des jeunes qui vont apprendre leur métier en CFA et en CFA 2, oui.

Si dans l’enseignement, l’objectif est d’avoir le bac, notre bac au Stade Rennais, ce n’est pas d’être premier en CFA mais le fait que nos jeunes soient titulaires en Ligue 1. L’approche est totalement différente. Et les patrons de clubs doivent réfléchir à tout ça, faire les comptes à un moment donné. Gagner des titres en U19, U17, U15 c’est une chose, mais si aucun joueur n’évolue en équipe première, par rapport aux investissements, ce n’est pas de la rentabilité, et aujourd’hui on est bien obligé de parler de ça."

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B8320110415143604-Un-Ange-passe-aussi-dans-la-bible.html

Son expo a valeur de testament ! Le photographe Charly Minassian donne à voir ses 70 plus beaux clichés consacrés à l'ASSE de 1964 à 1984. Vous avez jusqu'au 20 mai pour admirer les légendes vertes à l'espace international, sous les arcades de l'Hotel de ville de Sainté.

Certains appellent à la fin du cumul des mandats. Pour Blaise Matuidi, on en appelle à la fin des motifs d'absence. Déja forfait pour cause de suspension contre Lille mardi prochain, il pourrait ne pas jouer à Arles samedi. Le site off nous apprend en effet que Blaise ne s'entraîne pas suite à une douleur aux ischios-jambiers consécutive au match contre Monaco.

Les travaux de rénovation du stade Geoffroy Guichard doivent débuter dans quelques semaines seulement. Et hormis une petite série de photos, les supporters stéphanois n'avaient pas grand chose à se mettre sous la dent. Ce n'est aujourd'hui plus le cas, puisqu'une vidéo du dit projet vient d'être mise en ligne :

http://www.dailymotion.com/video/xik13w_le-stade-temple_sport

Sorti sur blessure après voir planté à Martigues avec la CFA (2-2) ce week end, Yoric Ravet souffre d'une lésion à la cuisse. On ne le reverra probablement pas en Pro d'ici la fin de saison (dernier match le 29 Mai contre le PSG).