Finaliste malheureux en coupe Gambardella, Germain Sanou fait partie des Etalons du Burkina Faso retenus pour affronter les Brave Warriors de Namibie le 4 juin dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2012.

Quatorzième et dernier extrait d'Arrêt de jeu, autobiographie de Grégory Coupet parue ce mois de mai aux éditions du Rocher.

"A l'annonce de mon transfert à Lyon, je suis insulté dans les rues de Saint-Etienne. Je n'imagine pourtant pas tout ce qui va suivre, cette rivalité ahurissante entre les deux clubs qui occasionne des attitudes pour le moins étranges. C'est ma soeur qui subit dans un premier temps les conséquences de ma signature à l'OL. Elle, qui habite et travaille dans une banque à Sainté, est obligée au bout de quelques jours, d'enlever la plaque de son bureau, où est inscrit son nom. Les commentaires désagréables sur son petit frère se multiplient et elle en a vite ras-le-bol ! Au niveau de la connerie humaine, on part déjà sur de bonnes bases.

Arrive ensuite mon premier entraînement à Lyon, au centre de Tola-Vologe. Il neige sur la région, je mets une bonne heure pour m'y rendre en voiture, j'ai le ventre noué. Et je ne suis pas déçu par l'accueil. Une énorme banderole m'attend à l'entrée, où je peux lire : "Olmeta président, Breton titulaire, on ne veut pas d'un sale Vert !" Ça rime, c'est pas mal... Je lis également : "Coupet, fils de pute", tagué sur un autre mur. Un grand moment de solitude...

Ce ne sont pas uniquement des querelles de supporters. Il faut savoir qu'à cette époque, il existe une véritable rivlité entre joueurs. A Lyon, on me serre la main, on me dit bonjour, mais je sens bien que les joueurs sont restés assez proches de Pascal Olmeta. Personne, loin de là, ne me saute au cou. Tout le monde fait attention. J'ai la sensation d'être un sale Vert qui vient de deuxième division et qui ose vouloir prendre la place d'un Lyonnais.

Lors de mon premier entraînement, comme le terrain est impraticable à cause des conditions climatiques, tous les joueurs filent sur un synthétique, où il n'y a aucune séparation entre joueurs et supporters. Au bout de quelques minutes, un petit match s'organise et Alain Caveglia me marque un but. Derrière moi, j'entends : "Tu vois ça, c'est un but de Lyonnais, enculé de Vert." Je ne réagis pas, je ferme ma gueule, sinon je sais que mon aventure à l'Olympique Lyonnais s'achève au bout d'une journée."

Comme le rapporte l'AFP, Nanard a taclé aujourd'hui le président de la FFF Fernand Duchaussoy en marge du conseil d'administration de la LFP.

"Je suis très embêté par le fait que lors du choix des villes, Fernand Duchaussoy ait donné la parole à deux clubs pour s'exprimer sur leur dossier. Ca me paraît être une énorme bourde. Un président de fédération doit être absolument neutre. Quand j'entends M. Duchaussoy dire que chacun défend son bifteck, je me dis que, ni nous, ni Toulouse, n'avons pu le faire. Fernand Duchaussoy est un brave homme, mais je me demande s'il a la dimension du poste. Quand on accumule les bourdes comme ça... Il y a la question de la capacité à changer les choses. Qu'est-ce qui a changé depuis un an ? A part Laurent Blanc. Et même lui, on a oublié de le protéger dans l'affaire des quotas."

Malgré sa défaite 1-0 à Angers lors de l'ultime journée de L2, le DFCO de Patrice Carteron et Eric Bauthéac a validé ce soir son ticket pour la L1. Victorieux 2-1 aux Costières, l'AC Ajaccio d'Olivier Pantaloni, Fouss Diawara et Carl Medjani accompagne Evian et Dijon dans l'élite !

Treizième extrait d'Arrêt de jeu, autobiographie de Grégory Coupet parue ce mois de mai aux éditions du Rocher.

"On m'a poussé à rejoindre l'Olympique Lyonnais. Avant les vacances de Noël, juste avant la trêve, l'OL fait la une de l'actualité avec une altercation dans le vestiaire entre Pascal Olmeta, son gardien de but, et le défenseur Jean-Luc Sassus. L'OL décide de licencier Olmeta et se retrouve sans gardien. Moi, je suis alors en vacances et le président lyonnais, Jean-Michel Aulas, me contacte par téléphone. Au départ, je crois à un canular tellement ça me paraît gros. Aulas me présente la situation, me déclare qu'il me veut. Dans la foulée, je rencontre donc le président de l'ASSE, Philippe Koehl, et lui demande : "Qu'est-ce qu'on fait ?" Koehl n'hésite pas et me répond : "Ecoute Greg, nous n'avons pas le choix. Il faut te vendre sinon le club peut mettre la clé sous la porte. Financièrement, on est au plus mal, ton départ peut nous apporter un petit peu d'argent." Le président des Verts me donne même le montant du transfert en évoquant une somme de 7 millions de francs. Ce rendez-vous me marque car en rentrant chez moi, j'ai le souvenir de dire à mes proches : "Ça y est, je suis une marchandise étiquetée, je vaux tant..."

Ce qui est sûr, c'est qu'on ne me laisse pas le choix. Mon propre président me dit que mon transfert va aider l'ASSE à survivre ! Ça calme. Le 24 décembre, Aulas me téléphone à nouveau et me dit que tout est réglé. Dans la foulée, avc mon agent Pape Diouf, nous allons à la CEGID, l'entreprise de Jean-Michel Aulas, et je signe mon contrat. Je ne négocie même pas mon salaire. On me dit : "Tu auras le même qu'Olmeta, 100 000 francs par mois." Je ne cherche pas à savoir si c'est vrai, je fais déjà un sacré bond par rapport à Saint-Etienne puisqu'il est multiplié par six."

Claude Makelele ne s'est pas entrainé de la semaine avec le PSG et il est donc très incertain pour le match de dimanche.

Celui qui avait chatouillé de trop près les chevilles stéphanoises il y a 2 saisons au Parc souffre de la hanche. Kombouaré décidera demain s'il peut être du voyage dans le Chaudron.

Son absence s'ajouterait à celles de Hoareau, Chantôme, Tiene et Nene suspendus.

L'ASSE a longtemps été boudée par Canal+ cette saison. Et de ce fait a longtemps été à la traine au classement des diffusions TV.

Et puis Canal a retrouvé le sens des valeurs en diffusant les matches contre Monaco, Lille et Sochaux donnant ainsi un triste coup de zoom sur notre fin de saison en queue de poisson.

A défaut de briller à l'écran, les Verts entendront le doux tintement des euros supplémentaires qu'offrent ces diffusions.

Au classement final de la saison, l'ASSE pointe avec 8 diffusions à la 7ème place (avec Lens et Montpellier) derrière Rennes (9 diffusions), Bordeaux (13), Lille (15), le PSG (16), Lyon (18) et Marseille (19). Nancy ferme la marche avec une seule diffusion sur Canal ou Orange en 38 journées ! 

Bernard Pivot (76 ans) et Dominique Rocheteau se sont assis avant-hier sur le canapé rouge de Michel Drucker pour enregister l'émission Vivement Dimanche ! qui sera diffusée le 19 juin. L'Ange Vert en a profité pour offrir à l'ancien animateur d'Apostrophes le nouveau maillot de l'ASSE.

Responsable de la fondation de l’équipe de football du Front de Libération Nationale (FLN), Rachid Mekloufi a symboliquement lancé  les activités d’une école de football lundi après-midi à Sétif. Comme le souligne le journal Sétif Info,  l'ancien meneur de jeu stéphanois n’a pas caché son émotion de se retrouver dans la ville qui l’a vu naître et où il a fait ses premiers pas de footballeur.

"Ma présence à Sétif me rappelle ma jeunesse et mes compagnons le regretté Mokhtar Aribi et Abdelhamid Kermali. Elle me rappelle aussi le vieux stade de la ville et les quartiers où je gambadais tout petit, comme Beaumarchais et Tandja. Pour tout vous dire, je me sens renaître de nouveau. L'Ecole de la fondation de l’équipe du FLN servira à favoriser l’émergence de jeunes talents capables de valoir, demain, de grandes satisfactions au football algérien. Le ministère de la Jeunesse et des sports, à travers ses directions de wilayas, va mettre à la disposition de chacune de nos écoles deux entraîneurs."

Auteur de 16 pions et de 7 passes décisives cette saison sous les couleurs du RC Strasbourg, Ali Mathlouti s'est engagé ce soir pour deux ans avec le RC Lens. "En fait, Saint-Etienne m’a contacté récemment et quelque part, ça a accéléré les choses" précise l'attaquant franco-tunisien sur le site du quotidien L'Alsace. "En principe, j’aurais même dû aller déjeuner sur place ce midi avec le président Roland Romeyer. Mais le président lensois Gervais Martel, qui m’avait déjà appelé voici quelques semaines, l’a su et m’a de nouveau téléphoné hier soir. Lens m’a fait une offre concrète et invité à la signer très vite. Bien sûr qu’être sollicité par un club de L1 de la dimension de Saint-Etienne est flatteur. Mais le secteur offensif stéphanois est embouteillé. Là-bas, il y a six grands noms pour un seul poste. Ce n’est pas que je doute de moi, mais il faut être réaliste. Lens est lui aussi un gros club et je pense que j’ai plus de chance d’y trouver du temps de jeu."

Douzième extrait d'Arrêt de jeu, autobiographie de Grégory Coupet parue ce mois de mai aux éditions du Rocher.

"Dans les semaines qui suivent la relégation, je n'ai pas envie de voir ailleurs. J'ai les boules de me retrouver en D2, mais je suis convaincu que ça va repartir dans le bon sens. Il y a une bonne bande de jeunes, pas mal de potes, on se dit qu'on peut faire un truc énorme. J'ai Pape Diouf comme agent, mais pas une seule fois je lui dis que j'ai envie de quitter Saint-Etienne. C'est d'ailleurs un paradoxe, car ce début de saison de deuxième division demeure pour moi un souvenir hyper agréable. Pierre Mankowski arrive comme nouvel entraîneur, les résultats sont au rendez-vous, on s'éclate tous ensemble. Avant qu'on se casse la gueule, une fois de plus..."

La dernière édition du magazine Jeune Afrique met à l'honneur Romarin Billong. Défenseur de l'ASSE de 1995 à 2000, l'ancien Lion Indomptable a réussi sa reconversion grâce à son DESS de contrôle de gestion et son mastère de gestion de patrimoine. Gérant de fortunes à la Société Générale pendant plusieurs années, il attiré parmi ses clients des footballeurs et imaginé un club d’entrepreneurs férus de sport.

"L’idée était d’évoquer avec des joueurs en activité le thème de leur reconversion, en les mettant en relation avec des décideurs, si possible après un match, dans un cadre convivial. Les footballeurs sont volontiers dépensiers, mais restent prudents. Ils s’orientent donc vers des placements sûrs. Investir dans la création d’une entreprise, où les risques sont importants, où l’argent est immobilisé et où analyser le projet est complexe, très peu sont prêts à franchir le pas."

Romarin Billong a récemment quitté la Société Générale pour fonder avec deux associés sa propre structure, Financière Diocles. "On va faire du family office, prendre complètement en charge nos clients, y compris dans leurs relations avec l’administration ou les avocats" précise l'ancien vilain.

Blaise Matuidi fait partie des 26 joueurs sélectionnés pour le match Biélorussie-France (vendredi 3 juin 2011 à 21h00, à Minsk) comptant pour les éliminatoires de l'Euro 2012 et les matches amicaux Ukraine-France (lundi 6 juin 2011 à 21h00, à Donetsk) et Pologne-France (jeudi 9 juin 2011 à 21h00, à Varsovie).

En conférence de presse, Laurent Blanc a justifié l'absence de Dimitri Payet sur sa liste. "Dimitri, on le suit depuis le début de la saison. On n'oublie pas qu'on l'a appelé et qu'il a été performant contre la Roumanie." C'est un sujet de discussion. On aurait pu le prendre mais on n'était pas sûr de le faire jouer. Il n'est pas loin. Il a connu quelques problèmes après l'hiver à cause de son départ manqué de Saint-Etienne. On le reverra la saison prochaine."

De son côté, Josuha Guilavogui a été retenu en équipe de France Espoirs pour affronter la Serbie à Rouen (jeudi 2 juin à 20h45) et l'Ukraine à Kiev (dimanche 15 juin à 20h45).

L'équipe de France U16 a perdu 2-1 contre l'Allemagne hier lors d'un match amical disputé à la mi-journée. S'il a commencé la rencontre sur le banc, Selim Kayaci s'est levé pour jouer le dernier quart d'heure. Auteur d'une bonne rentrée, le milieu de terrain stéphanois nous a confié qu'il avait été impressionné par l'ambiance. "Le Stade Olympique de Berlin, c'est un régal ! C'est là qu'a eu lieu la finale de la coupe du monde en 2006. On a joué devant près de 30.000 spectateurs. C'était un moment unique !"

Ancienne maîtresse du shah d'Iran et ex femme de Dominique Rocheteau, Marie Lebey vient de publier un très remarqué Oublier Modiano aux Editions Léo Scheer. L'inoubliable interprète de Too much Kleenex, pas assez de sexe a droit à une bonne critique de Jérôme Garcin dans Le Nouvel Observateur.

"Il y a, dans ce livre guilleret et désespéré, des scènes qu'un romancier n'eût pas osé inventer. La plus étonnante se passe en novembre 1995. On y voit Dominique Rocheteau boire du thé vert avec Lucette Destouches, dans sa maison de Meudon parfumée à l'encens et sonorisée avec des cris d'animaux de la jungle. Ce jour-là, l'ex-footballeur de l'AS Saint-Etienne parla de Céline avec sa veuve et sa cour, formée de Marc-Edouard Nabe, François Gibault et Jean-François Stévenin. Pour la remercier de son accueil (et de lui avoir fait visiter le sauna du sous-sol où elle transpirait avec ses chiens), l'Ange vert invita en retour Mme Céline, ex-danseuse étoile, à la finale de la Coupe de France au parc des Princes, où elle applaudit, en connaisseuse, l'herbeuse chorégraphie de Rai, l'attaquant brésilien du PSG."

Sous la menace d'une relégation, le VAFC de Philippe Montanier et l'OGC Nice de Julien Sablé vont s'affronter à Nungesser lors de l'ultime journée du championnat. Juju évoque cette rencontre capitale dans la dernière édition de Nice-Matin.

"J'ai déjà joué le maintien lors de la dernière journée avec Saint-Etienne en 2001.  Il fallait qu’on gagne par deux buts d’écart mais on ne l’avait pas fait et on est descendu." (...) La pression va monter crescendo. Mais quand on est sportif de haut niveau, on ne change pas ses habitudes. Le plus important est d’être prêt dimanche à 21 heures. Malgré tout, c’est une semaine particulière. Le genre de période qui va marquer une carrière. Il faut trouver un équilibre entre le doute et la confiance. On a fait des erreurs mais on a toujours su répondre présent lors des matchs ultra-importants.

En tant que capitaine, je n'aurai pas de discours particulier cette semaine. Quand j’étais à Saint-Etienne c’était différent mais avec ce groupe, on n’a pas besoin de faire de gros discours. Certains regards, des mots clés à un instant donné suffisent. C’est un groupe de vaillants, de courageux qui ne veut pas montrer ses faiblesses. La motivation est plus subtile.

Si le club descend en L2, ce serait une catastrophe. Pour la ville, le nouveau stade et aussi financièrement. Nice a besoin d’une équipe en L1. Après, il faut aussi prévoir l’échec quand on est gestionnaire d’entreprise. Si on doit descendre, personnellement, je resterais. Je serais le premier à me battre pour ces couleurs et essayer de faire remonter le club. Mais on a notre destin en main. Dimanche, on va se vider les tripes, jouer avec le plus grand cœur possible et ça passera."

Onzième extrait d'Arrêt de jeu, autobiographie de Grégory Coupet parue ce mois de mai aux éditions du Rocher.

"Descendre en deuxième division avec Saint-Etienne demeure une tache indélébile. Comme si tu étais couvert de honte. A l'époque, je suis profondément abattu, je me rabâche à longueur de temps que je viens de participer à la déroute d'un monument du football français. Il faut voir la tristesse des gens, leurs larmes, être capable de les affronter, sans pouvoir leur dire quoi que ce soit tant tu leur as causé de peine. Je comprends cette déchirure car quand on porte le maillot de ce club, on ne se remet pas de l'affection permanente qui nous entoure. Des supporters des Verts, il y en a partout.

Je ne retrouverai jamais une pareille affection au cours de ma carrière. Sainté, c'est vraiment très spécial. Même lorsque tu participes à des tournois juniors, tu tombes sur des patrons d'hôtel qui te font des cadeaux en guise de remerciements pour le bonheur que Saint-Etienne leur a donné durant des années ! Je me souviens que les différents capitaines des équipes dans lesquelles j'évoluais se voyaient systématiquement remettre des bouteilles de champagne par des gens qui avaient suivi l'épopée en 1976. A chaque fois, ils nous disaient qu'ils avaient vécu trop de moments forts pour imaginer, un jour, changer de club.

Lorsque tu es jeune et que tu descends en D2, tu repenses à tout ça. Le seul côté positif, c'est que tu prends des annnées d'expérience dans la gueule. Depuis ta plus tendre enfance, on t'explique que le football est synonyme de plaisir, et là, tu ne procures que du malheur. Le contraste est saisissant..."

Interrogé tout à l'heure sur RMC à  Luis attaque, Christophe Galtier s'est défendu de toute volonté défaitiste pour dimanche avant d'évoquer le mercato. Vous avez raté cette dispensable émission ? Nous vous offrons la retranscription par thème des propos de Galette !

La réaction des supporters

"C'est toujours délicat quand on parle de supporters. Je sais la rivalité qu'il y a entre nos supporters et les Lyonnais. Mais la première des choses à faire quand on est supporter est de supporter son équipe pour qu'elle gagne, pour qu'elle fasse le meilleur résultat possible. Je prépare l'équipe dans ce sens là, on part en mise au vert pendant 48 heures à l'extérieur de Saint-Etienne. On connaît l'enjeu du match. On sait qu'aujourd'hui on est 8ème. Si on bat Paris, on peut se retrouver à la 7ème place. On sait que si on est battu par Paris, on peut se retouver en 12ème place. L'écart est conséquent, il fait plus de 4 millions d'euros. Pour améliorer l'équipe, il faudra un apport financier. La 7ème place nous amènerait cet apport financier. Un entraîneur prépare son équipe pour qu'elle gagne. Je suis obligé en tant qu'entraîneur d'occulter la rivalité entre supporters stéphanois et lyonnais. Je peux comprendre les supporters, d'autant plus cette saison avec les attaques qu'il y a eu lors des derbies, mais ma position d'entraîneur ne me permet pas de raisonner de la même manière."

La causerie d'avant-match

"J'ai plusieurs leviers. On reste sur une série de deux défaites d'affilée à domicile. On n'a pas gagné une seule fois de la saison à domicile contre l'un des cinq premiers. On a perdu contre Lyon, on a fait match nul contre Marseille, on a perdu contre Rennes et contre Lille. C'est le dernier match, il faut finir la saison en beauté. Surtout, surtout, toit au long de la saison, jusqu'à la 37ème journée, nous étions dans les 7 ou 8 premiers. On vit une saison agréable - avec des hauts et des bas – mais agréable par rapport aux deux dernières. Ce serait vraiment stupide de ne pas tout donner sur un plan mental et sur un plan physique pour rester dans cette première partie de tableau. On sait très bien que les joueurs ont des primes au nombre de matches joués et au classement final. Je ne dis pas qu'ils vont courir plus, simplement qu'ils ne lâcheront pas facilement."

L'état des troupes

"Jérémie Janot est toujours blessé, Sylvain Monsoreau est blessé, Manu Rivière est plâtré. Mais j'ai le retour dans le groupe d'Albin Ebondo. J'ai une équipe compétitive et j'ai des joueurs qui sont déterminés et motivés car eux aussi veulent vivre ce dernier match avec le sentiment d'avoir accompli le boulot jusqu'au bout, d'avoir tout donné cette saison et de finir soit 7ème, soit 8ème. Même en gagnant tu peux perdre une place quand tu regardes le classement, si Bordeaux gagne avec plus de buts que toi. Alors qu'en perdant à Sochaux on a gagné une place lors de la dernière journée !"

Le mercato

"L'été sera chaud ! Comme chaque saison, il va y avoir des départs et des arrivées, je n'invente rien. Il faudra surtout faire en sorte de compenser les départs car on sait qu'on va être attaqué sur certains joueurs. Tout le monde nous annonce les départs de Dimitri et Blaise Matuidi. Il y a d'autres joueurs qui sont sollicités. On va faire en sorte de garder nos meilleurs joueurs. Je ne dévoile rien en disant que Dimitri aura un bon se sortie parce que son investissement au sein du groupe et au sein du staff technique et médical a été très bon dans la deuxième partie, même s'il y a eu après le mercato une petite période un peu délicate. Dimitri a été performant et très utile à l'équipe, au bout de quatre ans le club va lui donner un bon de sortie. Après, il faudra se mettre autour d'une table afin que les choses se passent bien pour tout le monde. On sait qu'on va venir le chercher, il est fort possible qu'il parte. Il faudra compense ce départ. Est-ce qu'il faudra prendre un autre joueur pour le remplacer ? Ce sera peut-être l'association de deux joueurs, pour trouver dans le secteur offensif à la fois des joueurs de côté et des joueurs dans l'axe. Blaise Matuidi a quelque chose qui est établi entre le club et lui-même. Si quelqu'un arrive et met ce qu'il doit mettre, on le perdra. On travaille dans ce sens là mais Blaise n'est pas dans les mêmes dispositions que Dimitri. Dernièrement, Blaise a déclaré que si un club qualifié en Champions League venait le chercher, il aurait envie de jouer cette compétition là. Comment ne pas respecter sa position, comment ne pas aller dans son sens ? Jérémie Clément ? Il fait partie des joueurs qui sont suivis mais en aucun cas des discussions n'ont été entamées avec lui. Sloan Privat ? Il est très, très suivi. Mais pour l'instant la barre est très haute..."

Interrogé aujourd'hui par France Football à l'issue de l'entraînement, le défenseur parisien Christophe Jallet répond aux supporters stéphanois qui espèrent une défaite des Verts dimanche soir. "Ça a toujours existé. Ce sont les supporters qui parlent car ils ont été vexés par les propos de Jean-Michel Aulas (*). On ne peut pas leur enlever ça mais je pense que Saint-Etienne va jouer le coup à fond. Ce sera à nous d'aller chercher la victoire."

Le championnat italien est terminé. Avec un bilan contrasté pour nos trois ex-verts.

Si Benalouane a perdu sa place de titulaire à Cesena depuis Janvier, le Gonz a retrouvé le sens du but avec Catane, et Gelson a accompli une saison pleine avec le Chievo Vérone.

Titulaire (et averti) dimanche, il a contribué à la belle victoire de Vérone à Palerme 3 buts à 1. Le Chievo finit la saison à une correcte 11ème place.

Gelson a joué 29 matches et marqué 2 buts. Il a préservé toute la saison son statut de pilier du milieu de terrain véronais, et a contribué à la belle performance défensive de son équipe (4ème défense de série A).

Si le Chievo ne lève pas l'option d'achat, il n'est pas interdit de penser que le rappel de Gelson sous le drapeau vert pour pallier le (probable et regrettable) départ de Matuidi, serait une bonne idée.

On aurait tant envie que Lyon se mette à la playstation l'an prochain.

Maintenant que vaut cette légitime envie (légitime car fruit de chambrages répétés d'Aulas à notre endroit) face à la perspective de paumer une somme pouvant aller jusqu'à 5M€ ?

En effet l'ASSE en cas de victoire contre le PSG, pourrait, si Lorient ne gagne pas, repasser 7ème. Une place qui l'an dernier permettait de récupérer 7,7M€ de droits TV.

En cas de défaite dimanche, les Verts pourraient bien finir le championnat à une triste 12ème place. L'an dernier, le 12ème du championnat avait touché 3,6M€.

Près de 4M€ de différence entre les deux places, auxquels il faudrait ajouter 1 M€ de bonus sur le transfert de Gomis, que Lyon ne nous verserait pas s'il ne se qualifie pas pour la Ligue des Champions.

Tant pis pour la Playstation, pas de blague les Verts, on s'arrache dimanche !

"Réussir le doublé, c'est comme l'ASSE de Robert Herbin, l'Auxerre de Guy Roux... C'est l'histoire du football français, c'est un cercle très fermé" a déclaré Rudi Garcia après avoir été sacré meilleur entraîneur de Ligue 1.

Dans la Pravda du jour, le nouveau dieu du LOSC revient sur ses vertes années. "J'ai appris que Robert Nouzaret, qui avait été mon entraîneur à Caen, et Gérard Soler, avec lequel j'avais joué à Lille, reprenaient Saint-Etienne. Je les ai contactés. Nommé préparateur physique, j'ai aidé Nouzaret à préparer les séances et j'ai touché à la vidéo. J'ai beaucoup appris à ses côtés, il planifiait tout, même la signalétique du stade. Par exemple, c'est lui qui a fait mettre "Ici c'est le Chaudon" dans le couloir qui mène à la pelouse. J'ai voulu suivre Robert à Toulouse mais le club n'a pas voulu. C'était surtout pour que je serve d'interprète à John Toshack, qui était très différent. Il arrivait le matin et faisait un signe de loin aux joueurs, ils ne comprenaient pas... Ensuite, le président Bompard nous a nommés Jean-Guy Wallemme et moi. J'ai lu récemment qu'on était un peu comme deux coqs dans un poulailler... Il y avait de ça."

Afin de préparer la phase finale du Mondial mexicain où elle sera opposée en juin au Japon, à la Jamaïque et à l'Argentine, l'équipe de France U17 affrontera le Congo le mercredi 1er juin à Auxerre (16h00). Laissé au repos ce week-end en CFA suite à sa légère pointe aux adducteurs, Kurt Zouma a été sélectionné pour jouer ce match amical.

Paulo Machado va rejoindre Helder Postiga pour affronter la Norvège le 4 juin à Lisbonne dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2012.

Dixième extrait d'Arrêt de jeu, autobiographie de Grégory Coupet parue ce mois de mai aux éditions du Rocher.

"Comme certains de mes partenaires, je ne supporte pas d'entendre ou de lire l'expression "les vrais Verts". Et nous, on est quoi ? Des jaunes, des rouges ? Nous n'étions certes pas là en 1976, nous n'avons pas contribué aux grandes heures du club, mais nous nous battons avec nos propres armes. Les anciens Verts, dont certains sont très forts pour donner des leçons, n'ont jamais connu la galère dans laquelle nous sommes alors engagés. C'est le cas lors de la saison 1994-1995, et encore plus vrai la suivante, puisqu'on se fait même agresser par nos propres supporters.

Je le raconte avec sérénité aujourd'hui, mais j'ai vraiment eu les jetons le soir même. Au retour d'un match à Gueugnon, sur l'autoroute, deux ou trois types nous balancent un parpaing qui touche la vitre avant du car. Au péage, on tombe ensuite sur un car de supporters. Notre chauffeur panique et commence à vouloir faire marche arrière ! Dans notre bus, ça hurle, ça panique, tous les joueurs lui ordonnent d'arrêter. On est prêts à descendre et à aller se battre s'il le faut ! Heureusement, une voiture de police arrive à ce moment là et on évite le choc. Ce souvenir me fait encore froid dans le dos."

Mine de rien (vraiment de rien diront les mauvaises langues...), Aubameyang réalise sa meilleure saison en L1.

Samedi soir il a claqué son 4ème pion de la saison, le 2ème avec l'ASSE. Son meilleur score datait de l'an dernier où il avait claqué 2 fois en championnat avec le LOSC.

Moralité Aubameyang 2011 = (Aubameyang 2010)².

Et il reste un match pour passer à mach 5 !

C'est aujourd'hui qu'a été présenté le nouveau maillot de l'ASSE pour la saison 2011/2012. Rappelons que les verts l'auront sur le dos dès dimanche contre le PSG.


Voici le communiqué de presse:

L’ASSE et Adidas sont heureux de présenter le maillot domicile que porteront les joueurs pour la saison 2011/2012.
 
En collaboration avec le club, Adidas a développé un maillot domicile à l’image du club qui respecte la tradition et demeure pourtant très contemporain : un maillot rayé qui joue avec le vert ASSE et un nouveau vert, plus foncé, déjà présent la saison dernière. Ce jeu de couleurs, associé au retour d’un col blanc, donne un véritable ton lifestyle à ce maillot, pour profiter de celui-ci lors des matchs et dans la vie de tous les jours. L’inscription « A.S Saint-Etienne »  en lettres dorées au dos du col rappelle le prestige du seul club dix fois Champion de France. Le thème de la campagne, « Unis par nos couleurs », rappelle le dénominateur commun à tous les supporters de l’ASSE : l’amour des couleurs identitaires du club : le vert et blanc. 

Blaise Matuidi a été désigné meilleur joueur stéphanois de la saison par les supporters, selon un sondage effectué sur le site officiel du club.

Avec 38% des voix, il devance Payet (30%) et Janot (18%).