La furia de Bastia à Furiani

18/02 10:29

Malgré sa défaite samedi contre Monaco, Bastia ne plaisante pas à la maison : 8 victoires, 2 nuls (Marseille et Montpellier) et 2 défaites (Lyon et Monaco, donc), le bilan est propre et comparable à celui des Verts dans le Chaudron. Va pas falloir y aller en touristes, en Corse.

Calmes cartons

18/02 10:24

Fabien Lemoine étant le seul Vert mangeur de biscotte de dimanche, la mise à jour du tableau des cartons n'a pas nécessité beaucoup de travail au potonaute ozzy - et c'est tant mieux.

 

Cohade et Ruffier restent donc les seuls ligériens en sursis. Un carton en corse leur permettrait d'éviter la pelouse synthétique du Moustoir

 

 

Nouvelle version du tableau des suspensions après la réception de Marseille et avant le déplacement à Bastia:

Image

.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Juju tacle François

18/02 10:13

So Foot a publié une interview 0 % foot de Julien Sablé. L’occasion pour notre ancien capitaine de placer un petit tacle au niveau de la carotide de notre Don Juan de président :

 

"Hollande, il attaque à tout va, là. À la fois il parle de politique, et à la fois il parle de vie privée. Aujourd’hui, on a des hommes politiques de gauche qui sont dans un pays en crise et qui sont très occupés par leur vie personnelle."

 

Bon, on y apprend aussi que Juju veut maraver les Coréens du Nord mais ça c’est une autre histoire…

 

Et pourtant elle tourne !

18/02 10:10

Cette équipe, elle tourne. Et pourtant, Galtier rime très souvent avec Galilée tant l'ambiance semble parfois à l'inquisition et au grand procès : celui du (supposé ?) sâle jeu que produirait Sainté cette année.
A GG les chiffres sont pourtant éloquents, au sens positif du terme : l'ASSE est le seul club avec le PSG a voir marqué à chaque match à domicile.
Avec 27 points pris dans le Chaudron en 13 matchs, l'ASSE tourne à plus de 2pts par match et compte en moyenne près de 2 buts marqués (25 buts), soit la 2ème attaque à domicile devant les Vilains (22 buts), Marseille (21 buts) ou Monaco (20 buts).
A titre de comparaison, l'ASSE version PEA flamboyant avait marqué 2 buts de moins (23) et totalisait 4 points de moins l'an dernier après 13 matchs joués à GG.
Et si dans le marasme un peu surréaliste qui entoure les perfs de nos Verts, on se forçait à  écouter ce que disent les chiffres ?

Rudi, c'est dit ! (2)

17/02 22:52

Dans son autobiographie "Tous les chemins mènent à Rome" parue ce mois-ci aux éditions Hugo Sport, Rudi Garcia revient longuement sur ses vertes années. Deuxième extrait : "Ici c'est le Chaudron !"

 

"La capacité de mobilisation et de ferveur du public stéphanois me frappa d'entrée. Je me souviens d'une semaine où le calendrier nous imposa de jouer trois fois d'affilée à domicile pour deux matches de championnat (Gueugnon et Valence) et un de Coupe de la Ligue (Gueugnon). En huit jours, il y eut trois fois 33 000 spectateurs au stade ! 100 000 personnes, en deuxième division ! Il ne me fallut pas longtemps pour saisir que j'avais mis les pieds dans un lieu à nul autre pareil. Robert, dont la force et le talent consistaient à s'imprégner de la culture du club, eut une idée géniale. A la sortie du couloir des vestiaires, juste avant de pénétrer sur le terrain, il fit inscrire "Ici, c'est le Chaudron" sur un énorme panneau qui rappelait le "This is Anfield" de Liverpool. Comme une marque de fabrique. Un formidable encouragement à se dépasser pour les porteurs de la tunique verte, un facteur d'appréhension et de retenue pour leurs adversaires.

 

Très vite, j'avais trouvé ma place dans le dispositif conçu par Robert, avec qui il était facile de travailler. Préparer physiquement l'équipe ne me rebutait pas : je l'avais d'ailleurs déjà fait à Corbeil au niveau amateur et j'appliquais une méthode assez proche, revue et corrigée par la lecture des cours fournis par la fédération. Mon rôle évolua avec le temps car Robert déléguait certaines responsabilités à ceux qui l'entouraient. Il nous disait souvent : "Je ne veux pas de béni-oui-oui !" Il nous recommandait même de le mettre en difficulté. Il avait beau être issu de la "vieille école" où l'entraîneur marchait seul, il cherchait à nous impliquer et à créer un vrai collectif. Il me demanda d'étudier le jeu des équipes adverses, une tâche qui me passionna et à laquelle je m'étais attelé avec envie, en lui élaborant des rapports techniques et en lui préparant des montages vidéo. 

 

Robert m'incita à me rapprocher des joueurs, dont certains n'étaient pas loin d'avoir le même âge que moi [ndp2 : Rudi Garcia avait 34 ans à son arrivée à l'ASSE en 1998]. Il y avait de bons gars dans l'effectif : Jérôme Alonzo, Lionel Potillon, Gilles Leclerc, Nestor Subiat, Jérémie Janot, Julien Sablé ou Christophe Robert, pour ne citer qu'eux. Sans oublier Claude Fichaux, qui est aujourd'hui mon adjoint. J'étais sur mon petit nuage, à l'image du club, qui termina premier au classement et assura, un an avant les prévisions les plus optimistes, sa remontée en première division. Le Chaudron bouillait. Tous les feux étaient au vert."

La forte poitrine de Benalouane

17/02 19:51

Yohan Benalouane, qui n'avait marqué qu'un seul but pour Parme (contre Pescara), a réussi l'exploit de mettre le second hier... un mois et demi après avoir quitté les Gialloblù ! D'une forte poitrine, l'ancien défenseur stéphanois a marqué contre son camp le deuxième pion de la large victoire (4-0) des Parmesans à Bergame lors de la 24ème journée de Série A.

Elles ont fait la musique aux filles d'Yzeure !

17/02 18:50

Vous avez pu suivre la rencontre en direct hier après-midi sur notre forum : les Amazones ont écrasé les filles d'Yzeure 4-0 à Chasse-sur-Rhône (Isère) en 16ème de finale de Coupe de France.

 

A la limite du hors jeu, Audrey Chaumette a ouvert le score dès la 11ème minute de jeu. Sur un coup franc obtenu par Julie Morel qui a valu à la fautive d'être exclu, Rose Lavaud a fait le break d'une belle frappe enroulée dans le petit filet à la 27ème avant de tuer le match cinq minutes plus tard d'un tir poteau rentrant. Méline Gérard a été sauvé par sa barre transversale juste avant la mi-temps. Dominatrices en seconde période, les Amazones ont corsé l'addition à la dernière minute sur un coup franc d'Alexandra Atamaniuk repris de la tête par Julie Debiever.

Les U15 en forme olympique

17/02 12:13

Si les U17 (battus par les vilains) et les U19 (défaits par ces maudits Cannois) ont déçu, les U15 ont fait honneur à leur statut de leader hier à Terrenoire en écrasant 5-1 l'Olympique de Saint-Etienne.

 

Réduits à dix (comme leurs adversaires) dès la 10ème minute, les Verts ont concédé l'ouverture du score à la 32ème sur un pénalty peu évident signalé par l'arbitre assistant. Lancé par Lilian Courault, Elias Achouri a égalisé d'une magnifique frappe croisée à la 37ème avant de réaliser un doublé juste avant la mi-temps d'une mine du gauche sous la barre suite à un long dégagement de Ryan Bouallak.

 

Médiocres dans le jeu en première période, les Verts ont été beaucoup plus convaincants après la pause. Frédéric Thouez a tué le match dès la 43ème sur un corner d'Elias Achouri. A la 50ème, Steven Cali a enfoncé le clou sur un corner de Nadjim Bensalem. Sur une passe d'Elias Achouri, Gabay Allaigre a claqué le dernier pion sept minutes plus tard.

 

La compo : Bouallak - Courault, Halaimia, Cali (cap), Vieira - Fezjo, Thouez, Bensalem (Kahveci, 60') - Djouarha (Dalbin, 69'), Allaigre, Achouri (Messaoud, 65').

 

Les protégés de Philippe Guillemet et Laurent Batlles comptent toujours un petit point d'avance sur leurs vilains dauphins, qu'ils affronteront à Gerland le dimanche 6 avril.

Première : menés, mais pas vaincus !

17/02 12:11

Le but de Brandao hier soir est une première : en effet, cette saison, les Verts avaient jusqu'alors toujours perdu après avoir été menés au score. Il faut remonter au dernier match de la saison passée, et le match nul à Lille, pour retrouver trace d'un score à moitié retourné par les Verts.

 

Un sursaut de caractère qui rassure, quand on se rappelle les points perdus et les éliminations après que les Verts aient mené. Il reste maintenant à revoir un vrai renversement de situation, avec trois points au bout : ça ne nous est plus arrivé depuis la victoire 4-2 contre Ajaccio, quatre jours après la finale de la Coupe de la Ligue. Une éternité.

Mermillod survit, mais veut se poirer

17/02 11:31

Alan Mermillod évoque pour Foot-national sa situation de remplaçant au Poiré-sur-Vie (13è de National) :

"C'est dur d'être numéro 2. Surtout après une saison quasi-pleine à Rouen. En signant ici je savais que je partais numéro 2. Après, j'aurais pensé avoir ma chance quand les résultats n'allaient pas. Ça n'a, malheureusement, pas été le cas. La saison prochaine j'espère retrouver un challenge intéressant et montrer que j'ai ma place comme titulaire."

Trémoulinas très actif (2)

17/02 08:45

Comme à Toulouse, Benoît Trémoulinas a été très actif hier soir pour sa deuxième titularisation sous le maillot vert. La Provence souligne que le latéral gauche stéphanois a touché 81 ballons, plus que tout autre joueur de ce match de clôture de la 25ème journée de L1. Le quotiden précise que le numéro 2 de l'ASSE est le joueur qui a perdu le plus de ballons (30). Mais c'est en bonne partie grâce au Réunionnais que Sainté a écrasé Marseille au nombre de centres (38 contre 15).

Bayal ceinture noire

17/02 08:28

Toujours prompt à nous proposer de jolis clichés, Philippe Masseguin a immortalisé la scène : Bayal Sall aurait dû bénéficier d'un penalty hier soir pour avoir été ceinturé dans la surface de répération par Nicolas N'Koulou, le Serge Betsen de l'OM.

 

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Jean-Mimi au bout de l'ennui

17/02 08:09

Sur l'antenne de RMC, Jean-Michel Larqué a livré ses impressions après le match nul des Verts arraché hier soir face à Marseille. 

 

"Marseille peut être déçu pour le scénario du match, pour les occasions de but. La tête de vainqueur, ce sont les Stéphanois qui l’ont. La tête des perdants est pour les Marseillais. Quand ils réfléchiront les uns et les autres, ils considèreront que cette soirée, ils l’ont gâchée pour eux et pour nous parce que ce match opposait le 4ème au 5ème du championnat et on était pourtant loin d’atteindre des sommets. Des frappes non cadrées, des contrôles américains, des passes à contre-sens, peu d’inspiration et aussi le minimum de risques pris par les uns et les autres. On avait l’impression que les deux équipes jouaient la descente alors qu’elles n’ont rien à perdre et tout à gagner."

Brandao forte tête

16/02 23:44

Menés 1-0 par l'OM suite à un coup franc de Dimitri Payet repris par N'Koulou, les Verts ont arraché l'égalisation dans le temps additionnel grâce à Brandao, auteur d'un magistral coup de tête comme l'an dernier contre la même équipe. L'attaquant brésilien des Verts a marqué ce soir son 31ème but en L1, le 13ème de la caboche ! Ce pion permet aux Verts de conserver leur quatrième place, trois points derrière le Lille Olympique Sporting Club et deux points devant les deux autres Olympiques.

 

Le résumé vidéo : ASSE 1 - OM 1

Sans commentaire

16/02 18:26

Pour des raisons indépendantes de notre volonté, nous sommes malheureusement dans l'incapacité d'assurer le live radio sur le site ce soir. Rendez-vous sur le forum pour débattre du match des verts à partir de tout de suite.

Et de dix pour Gomis !

16/02 17:26

Ce dimanche après-midi, Bafé Gomis a contribué à la remontée au classement des vilains qui se sont imposés 3-1 face aux Ajacciens sur leur pelouse. Il a en effet marqué le troisième but de la rencontre d'une frappe des 16 mètres à la 90ème sur un service de Briand. Ce qui porte à dix le nombre de ses réalisations depuis le début du championnat. Comme le relève l'agence de statistiques sportives Opta, l'ancien attaquant stéphanois est le seul joueur à avoir marqué au moins 10 buts lors de chacune des 8 dernières saisons en Ligue 1.

 

Face à Cannes, on déconne

16/02 16:44

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur le forum : les U19 se sont inclinés 2-0 contre Cannes sur le terrain synthétique de Chasse-sur-Rhône, club partenaire de l'ASSE.  

 

Bourreaux des Verts à l'aller comme en Coupe de France, les Cannois ont ouvert le score à la 32ème minute de jeu sur un coup franc tiré côté droit légèrement dévié par la tête d'Adrien Valente. Les visiteurs ont doublé la mise à la 57ème sur un centre anodin que la défense et Axel Kacou ont regardé passer. Approximatifs et peu tranchants pendant une heure, les Verts se sont réveillés lors de la dernière demi-heure. Le remuant Eliott Gattier a été à deux doigts de réduire le score à la 72ème sur un exploit personnel. Deux minutes plus tard, Dylan Saint-Louis a manqué l'immanquable à deux mètres du but sur un centre tir côté gauche de Glodi Malumandsoko. Sur un coup franc tiré côté droit par Alexandre Assaf, le capitaine Clément Durieu a eu la malchance de voir sa tête repoussée par le poteau à la 79ème. . 

 

La compo : Kacou - Boumali, Durieu (Cap), Massimi, Moihedja (Hachani, 75') - Dauphin (Injai, 56'), Assaf, Suljic - Gattier, Valente (Malumandsoko, 66'), Saint-Louis.

 

Malgré cette défaite, les Verts conservent la tête du classement avec un petit point d'avance sur les leurs vilains dauphins, dont le match à Andrézieux a été reporté. Les protégés de JPP joueront dimanche prochain à Monaco en Coupe Gambardella avant d'accueillir Toulouse le week-end suivant en match en retard de la 17ème journée.

 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Je suis déçu notamment de la première mi-temps. Dans le jeu c'était pas mal... jusqu'aux trente mètres adverses ! Après on a tartouillé. Plusieurs joueurs n'étaient pas à leur meilleur niveau, dans les un contre un on ne passait pas. On a manqué de justesse technique. On n'a pas été dangereux, on n'a pratiquement pas eu d'occases avant la pause. Eux non plus, ils ont ouvert le score sur coup de pied arrêté. On a mal démarré la secoonde période, on prend ce deuxième but bêtement, tout le monde reste figé. Après on s'est mis à jouer, on s'est libéré un petit peu. Certains joueurs qui avaient dormi en première mi-temps se sont réveillés. On a eu des occases, dont une énorme à quart d'heure de la fin qui aurait pu changer le cours du match si on l'avait concrétisée. Jouer une demi-heure dans le match, ce n'est pas suffisant. Certains joueeurs étaient trop sûrs d'eux, n'étaient pas à 100% dans le combat, dans le goût de l'effort. Cannes avait un jeu direct, cette équipe s'est appuyé sur son bon numéro 9 pour nous mettre en difficulté. Cannes n'a pas volé sa victoire, cette équipe en voulait plus que nous. C'est paradoxal car on a une place de leader à défendre. C'est dommage de perdre comme ça chez nous. Enfin, chez nous, si on veut, on jouait à Chasse-sur-Rhône !"

 

 

Rudi, c'est dit ! (1)

16/02 10:23

Dans son autobiographie "Tous les chemins mènent à Rome" parue ce mois-ci aux éditions Hugo Sport, Rudi Garcia revient longuement sur ses vertes années. Premier extrait : "Soler m'ouvre la porte."

 

"Dans ma chambre, on ne voyait que lui. Un poster géant de Dominique Rocheteau accroché au mur, maillot vert moulant frappé du sigle de Manufrance, liseré bleu-blanc-rouge autour du cou et des deux poignets. Et on n'entendait qu'eux. "Allez les Verts !", la chanson interprétée par Monty qui passait en boucle sur mon électrophone et qui caracolait en tête de mon hit-parade personnel. Douze ans en 1976 : comme la plupart des enfants de mon âge, j'ai grandi dans le culte de l'équipe de l'AS Saint-Etienne. Il y avait elle, et toutes les autres derrière étaient reléguées dans l'ombre.

 

Je pouvais réciter à l'infini, sans risque de me tromper, le nom et le pedigree de tous les joueurs, sans exception. A cette époque, il était impossible d'échapper au phénomène vert que la télévision nous offrait le mercredi soir en direct. Le spectacle rassemblait toute la famille. J'ai vibré devant le talent de Rocheteau comme devant les courses rageuses de Patrick Revelli, la vaillance d'Osvaldo Piazza ou la classe d'Ivan Curkovic. Je sautais, je criais, j'encourageais. Ce n'est pas tant le jeu de l'équipe qui m'emballait que son aptitude à se transcender et à soulever des montagnes. Quelle force mentale ! 

 

Aussi, lorsqu'une porte s'entrouvrit pour me faire entrer dans le temple de Geoffroy-Guichard, en juin 1998, je n'eus qu'une idée en tête : bondir sur l'occasion. Gérard Soler m'appela un beau matin pour me prévenir qu'il allait reprendre le club avec Alain Bompard et que Robert Nouzaret en serait le nouvel entraîneur. "Rapproche-toi de lui, il doit composer son staff, il y a une place qui t'attend" m'indiqua-t-il dans l'urgence. Sauf qu'il était trop tard : Robert avait déjà attribué le poste d'adjoint à Yves Brécheteau et il me proposait un rôle de préparateur physique, moins séduisant. "Tu t'y connais un peu ?" Je lui répondis avec l'aplomb de celui qui ne veut pas voir filer le train sous son nez que m'y connaissais en tout. Pas question de laisser passer cette opportunité d'intégrer le circuit professionnel !

 

C'est ainsi que j'ai quitté mes Verts de Corbeil-Essonne pour rejoindre les Verts de Saint-Etienne. Une couleur commune pour une perspective qui ne l'était pas. Celle de l'ASSE fondait le ciment du nouveau triumvirat Bompard-Soler-Nouzaret : retrouver la première division dans les deux ans.  Avec Gérard, avec Robert, avec Yves, avec Fred Emile, le fils d'Henri Emile, qui figurait aussi dans le staff technique, nous trouvâmes refuge au Novotel. La cohésion de l'équipe prit vite forme, et les soirées devant le poste de télévision pour voir les rencontres de la Coupe du Monde 1998 nous y aidèrent grandement. Quelle fête, tous ensemble, le dimanche 12 juillet, pour applaudir à l'exploit des Bleus face au Brésil ! Mémorable."

Galtier fait l'unanimité

16/02 09:26

Dans la dernière édition du Progrès, Robert Herbin et Dominique Rocheteau encensent Christophe Galtier

 

"J’ai l’impression de me retrouver en lui" confie le Sphinx. "C’est quelqu’un qui est capable de trancher et en même temps est accepté par tout le monde. Sur le terrain, la répartition des rôles au sein de son équipe est efficace. Le club est entre de bonnes mains." 

 

L'Ange Vert n'est pas en reste. "Christophe a acquis pas mal d’expérience. Il sait parler aux joueurs, à la fois individuellement et collectivement. Il sait être très convaincant. Il pense au moindre détail, met beaucoup de minutie dans son travail et a une grande connivence avec son staff. Il avance. Si on a peur qu’il s’en aille ? Oui. Mais il aime ce club, a envie de gagner avec lui. En plus, c’est quelqu’un qui tient ses engagements."

 

C'est l'occasion de rappeler que Galette est sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2016. "Il n’est pas en fin de cycle. Christophe se plait énormément à Saint-Etienne" souligne son agent Jean-Pierre Bernès sur Eurosport. "On croit toujours que l’herbe est plus verte ailleurs mais c’est difficile de faire plus vert qu’à Saint-Etienne."

 

 

La réserve gagne en Bourgogne

15/02 22:30

Invaincue depuis le 20 octobre dernier, l'équipe réserve de l'ASSE s'est imposée 2-0 cet après-midi contre son homologue auxerroise à l'Abbé Deschamps lors de la 16ème journée de CFA2.

 

Poussifs en première péiode et perturbés par la sortie sur blessure du revenant Ben Karamoko, les Verts ont ouvert le score à la 21ème minute grâce à Arsène Elogo qui a repris à ras du poteau un ballon mal dégagé par un Auxerrois suite à un débordement côté droit suivi d'un centre piqué au second poteau d'Allan Saint-Maximin. Ce dernier a inscrit le but du break à la 64ème sur un ballon repoussé par le gardien auxerrois sur un tir de Florian Milla, lancé par Jerrold Nyemeck.

 

La compo : Vachoux - Thalamy, Karamoko (Cabaton, 15'), Dekoké, Nyemeck - Birkelund (Massimi, 78'), Milla, Elogo - Bamba (Aouacheria, 62'), Saint-Maximin, Traoré. 

 

Les Verts, qui comptent un match en retard à Chambéry, remontent à la 4ème place du classement, à cinq points du nouveau leader Andrézieux, victorieux 2-1 à Bourges grâce à un pénalty de l'ancien réserviste stéphanois Cyrille Noyer

 

La réaction de Thierry Oleksiak : "C'est un résultat intéressant. En terme de contenu, on a fait une première mi-temps très moyenne. On était encore dans le bus, on a fait un début de match laborieux. On a la chance de mener 1-0 à la pause, un peu contre le cours du jeu. Mais on a bien réagi ensuite, on a fait une très bonne seconde mi-temps. On a rectifié le tir sur le plan technique et à la récupération du ballon. On est sur une bonne dynamique mais je reste prudent. Sur les quatre prochains matches, on se déplace trois fois. On verra après quelles sont nos ambitions pour la fin de saison."

 

 

Aubame, il a doublé !

15/02 18:02

Il n'a fallu que 21 minutes cet après-midi à Aubame pour claquer un doublé en Bundesliga face à l'Eintracht Francfort qu'il avait déjà crucifié en coupe il y a quatre jours. Le Borussia Dortmund s'est imposé 4-0 à domicile et PEA est désormais 3ème meilleur buteur du championnat allemand avec 13 pions claqués en 20 matchs.

La vilenie a gagné

15/02 16:38

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum : les U17 de l'ASSE ont perdu 2-1 contre les vilains sous la pluie cet après-midi sur le terrain synthétique de Chamboeuf.

 

Portés par les encouragements des Green Angels, de Laurent Batlles et de Jean-Djorkaeff (venu encourager son petits-fils Oan), les petits Verts ont réalisé une bonne entame avant de perdre progressivement la maîtrise du jeu. Les banlieusards en ont profité pour ouvrir le score par Thomas Richard juste avant la mi-temps.

 

En seconde période, les Stéphanois ont eu plusieurs occasions franches d'égaliser. Après avoir sorti du bout des doigts un tir lointain de Geoffroy Jencel qui prenait la direction de la lucarne (48'), le portier visiteur a été tout heureux de voir une tête smashée de Rayan Souci passer juste au dessus (62'). Il a ensuite eu la chance de voir la tête d'Augustin Bangoura repoussée par la barre transversale (65').

 

Deux minutes plus tard, sur leur deuxième occase de la rencontre, les vilains ont fait le break par Timothé Cognat suite à débordement côté gauche. Sur un corner à la rémoise joué par Dylan Chambost et Augustin Bangoura, Benjamin Aulagnier a réduit le score à l'entame du dernier quart d'heure. Les Verts ont poussé pour égaliser sans y parvenir malgré une tentative de Victor Dutreive (82') et plusieurs ballons dans la boite dans le temps additionnel.

 

La compo : Maisonnial - Mendy, Nadrani (cap), Dieng, Pétrot (Bon, 82') - Souici, Bangoura, Jencel - Chambost, Djorkaeff (Dutreive, 55'), Nordin (Aulagnier, 70').

 

La réaction de Gilles Rodriguez, co-entraîneur avec Lionel Vaillant : "On est très déçu du résultat. Les Lyonnais ont eu une meilleure maîtrise, c'est incontestable. On a poussé mais on jouait plus à l'énergie qu'autre chose. Les Lyonnais avaient plus de métier, ça fait partie du bagage. On avait l'occasion de les détrôner en cas de victoire mais maintenant la première place s'éloigne. On va remobiliser les garçons pour jouer la deuxième place même si ce sera dur. On a fait vingt bonnes premières minutes avant de retomber dans nos travers, il n'y avait plus de jeu. On était en retard sur les duels. On a quand même un peu plus joué qu'à l'aller, surtout en seconde période. Je comprends pourquoi Lyon a la meilelure défense de la poule, c'est très solide derrière. Chez nous, offensivement, des garçons sont passés au travers, il faut le reconnaître. Le résultat est logique. Dès mardi on se remet au boulot, la saison est encore longue."

Foi de Mollo !

15/02 12:30

Dans la dernière édition de la Pravda, Yohan Mollo parle de sa foi.

 

"Je reste attaché à mes racines gitanes. L'an passé, je suis allé avec toute ma famille aux Saintes-Maries-de-la-Mer effectuer le pélerinage de Sara. J'étais là-bas en claquettes, en short et torse nu, très discret. Mon éducation m'a appris que les gens qui font du bruit n'allaient pas très loin dans la vie. Je suis très croyant, je suis catholique. Je me suis fait tatouer un chapelet qui part du poignet droit et remonte jusqu'au coude, et autour duquel sont inscrits les prénoms Albert, Angel et Maeva. Ce sont ceux de mon père, de ma mère et de ma soeur. 

 

Je ne sollicite pas l'aide de Dieu avant un match car le Seigneur est occupé à des choses bien plus graves. Je comprends que des joueurs prient à ce moment-là. C'est souvent la religion qui leur a donné cette force de se battre tous les jours. Mais le faire, c'est égoïste. Je l'ai été une fois, après avoir raté mon tir au but en demi-finale de la Coupe de la Ligue contre Lille. Je me suis agenouillé sur la pelouse et j'ai demandé au Seigneur de m'aider à ne pas tout gâcher. Je ne regrette pas mon geste car on s'est qualifié !"

Linganzi revient sur ses vertes années

15/02 11:29

Evoluant à Gillingham (D3 anglaise) depuis juin 2013, l'ancien milieu de terrain de l'ASSE Amine Linganzi (24 ans) revient sur ses vertes années dans un intéressant entretien paru sur le blog kick-off.

 

"Quand j’étais à Cannes, j’avais plusieurs propositions. Sauf que le club les cachait un peu pour me garder (rires). L’entraîneur est venu un jour me dire les clubs intéressés. On a parlé, il m’a conseillé. J’avais l’occasion de faire un essai à Marseille. Nice était dans le coup aussi, mais il y avait une rivalité avec Cannes. Mes coéquipiers ne les aimaient pas et je les trouvais trop arrogants. Saint-Etienne, je ne connaissais pas trop, mais je voyais les Feindouno, Piquionne, j’aimais bien cette équipe. Je savais aussi que le climat, ce n’était pas ça (rires). J’avais bientôt 17 ans et j’ai signé comme aspirant, en intégrant le centre de formation.

 

"Je mets toujours beaucoup de temps à m’adapter. J’ai mis bien trois ou quatre mois, mais le club ne m’a pas mis de pression, même au niveau scolaire. Au foot, chaque année ils faisaient un bilan. Moi, c’était du genre : « Amine, ça va, mais tu es un peu nonchalant. » Ma mère me mettait une pression pour l’école. J’ai eu la chance d’avoir des professeurs qui m’aimaient beaucoup. Ils appelaient ma mère pour dire : « Amine fait-ci, fait-ça, etc. » Bon, j’ai arrêté à 18 ans quand ils m’ont proposé un contrat professionnel de trois ans.

 

Dans ma formation, ils ont vraiment mis l’accent sur la technique. En France, on avait souvent l’image de Patrick Vieira. Moi et Guilavogui, on était assez similaire, donc ils avaient accentué notre progression sur le style de Vieira. Dans le jeu, le ballon devait passer par le milieu et on orientait. C’était parfait, tu ne pouvais que progresser. Sauf qu’à l’époque, j’étais très, très têtu (rires). J’avais déjà mon caractère. Je n’avais peut-être pas le bon exemple, mais vu qu’on était du même coin, j’étais souvent avec Gigliotti. Il m’a pris sous son aile quand j’étais dans le centre, autant dans ma vie d’homme que de footballeur. 

 

Laurent Roussey voulait vraiment me faire progresser au milieu de terrain avec Blaise. A l’époque, les entraîneurs nous parlaient souvent de Blaise pour son activité physique. Mais ça, c’est un don. Quand tu as 19 ans, tu dois réaliser ce dont tu es capable et tu ne peux pas courir comme Blaise ! Tu compenses par autre chose. J’avais quand même un bon petit gabarit, donc je jouais sur ça. Pour l’anecdote, Ilan me disait : « Sers-toi de ton corps ! » J’ai fait quelques apparitions. Malheureusement, avec les blessures et le changement d’entraîneur, ça a été très, très compliqué. Quand Alain Perrin est arrivé… Tu pouvais échanger avec Roussey, il était calme, proche de ses joueurs. Il avait même un rapport paternel avec moi. Avec Perrin, l’ambiance était un peu plus froide. Pour donner un exemple, avec Roussey, j’aimais bien faire des centres à Manu Rivière après les entraînements pour qu’il mette des reprises. Avec Perrin, c’était « Non, vous arrêtez tout, rentrez aux vestiaires. »

 

Le problème aussi, c’est que j’avais un petit orgueil. C’était peut-être l’insouciance d’un jeune professionnel, mais je croyais que j’allais tout casser. J’ai appris à taire mon orgueil seulement quand je suis arrivé en Angleterre. Qui m’a impressionné ici ? Le problème, c’est que j’ai commencé quand Feindouno est parti. C’est un artiste. Je ne veux pas dire que c’est un talent gâché, mais il aurait pu faire beaucoup mieux. Il avait vraiment des qualités…. Quand il voulait, il était exceptionnel ! Blaise, c’est un mec très, très simple. Il ne se prend pas la tête, jamais un mot plus haut que l’autre. Techniquement, il a progressé, surtout depuis son arrivée à Paris. A Saint-Etienne, il était dans les tâches défensives. Ce ne sont plus les mêmes joueurs si tu compares ! Gomis ? Honnêtement, c’était un exemple. Il a énormément, énormément bossé. S’il en est là aujourd’hui, c’est uniquement grâce à lui. Il a bossé comme un chien. Ça a inspiré Manu Rivière."

Hip hip hip Saoura !

15/02 10:53

Samy Houri (28 ans) a marqué son premier but sous les couleurs du Club Sport Constantinois hier après-midi contre Saoura (entraîné par Alain Michel) lors de la 19ème journée du championnat algérien. Pour rappel, l'ancien milieu de terrain stéphanois avait rejoint l'Algérie en juillet dernier après avoir faux bond à Fréjus. Il évolue depuis le début de l'année sous les ordres de l'ancien Vert Bernard Simondi.

Je vous demande de vous arrêter

14/02 15:01

En conférence de presse, José Anigo a été interviewé sur son homologue, Galette :  "Aujourd'hui il fait partie des meilleurs entraîneurs de France, ce qui n'est pas mon cas. C'est la vérité. Je le pense. Je dis ce que je pense. Je ne suis pas quelqu'un qui va raconter des belles histoires. C'est pour ça d'ailleurs que je suis tellement aimé, car je dis souvent ce que je pense ! Pour moi Galtier fait partie des meilleurs entraîneurs français. Moi, j'arrive, je vais prétendre à quoi ?"
A la question de savoir si l'OM pourrait s'intéresser à Galtier, Anigo ne dit pas non : "Et pourquoi pas ? C'est un mec qui a joué ici. Pourquoi pas. C'est quelqu'un qui a beaucoup progressé et qui est devenu un entraîneur de grande qualité."

Si ça gagne pas, ça débarrasse !

14/02 08:45

Rattrapé par la patrouille pour excès de cartons jaunes, le solide milieu de terrain Bastiais Romaric (21 matchs, 4 buts cette saison) sera suspendu pour la réception des Verts samedi 22 février (20h).
Hantz devra par ailleurs se passer de Landreau et Cioni blessés.

Nanard se marre

14/02 07:32

Dans la dernière édition de La Provence, Bernard Caïazzo s'amuse de voir l'OM et le QSG se liguer pour dénoncer l'accord entre la LFP et Monaco, qui garde son siège social sur le Rocher en contrepartie de deux versements de 25 M€.

 

"Il y a une injustice mais quelle est la solution ? On nous a affirmé que Monaco ne serait jamais exclu. Donc il valait mieux trouver un accord, et même un mauvais plutôt qu'un long procès. La somme n'est pas assez importante ? Mais quand Le Graët a demandé 200 M€, on a dit que c'était du racket ! On a besoin de Monaco pour optimiser nos droits télé, comme on a besoin du PSG et de l'OM. J"aurais plutôt préféré que Monaco s'engage à aligner 9 joueurs français sur les 18 de la feuille de match et à effectuer la moitié de ses achats en France... Je remarque que ce sont les clubs qui sont directement concurrents de Moanco pour la Champions League qui protestent, même si la signature du PSG m'a étonné. Paris qui marche avec l'OM, ce n'est pas toujours le cas !"

Clerc, c'est musculaire

14/02 00:20

Remplacé par Jonathan Brison dès la 32ème minute lors du dernier match des Verts à Toulouse, François Clerc souffre d’une lésion musculaire à la cuisse. Galette a confié au Progrès que le latéral droit sera indisponible trois semaines. Josuha Guilavogui devrait quant à lui reprendre l'entraînement en début de semaine prochaine.

Ghoulam reprendrait bien une coupe

13/02 22:04

Après avoir soulevé la Coupe de la Ligue le 20 avril dernier, Faouzi Ghoulam tentera de remporter la Coupe d'Italie le 3 mai prochain au Stade Olympique de Rome contre la Fiorentina. Le Napoli s'est en effet qualifié hier pour la finale en battant l'AS Roma de Rudi Garcia 3-0. Une nouvelle fois titulaire, l'ancien latéral gauche des Verts a encore réussi un drop comme l'atteste la compilation vidéo de Farid.

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