Payet remporte le pisciculto
22/02 19:51
Les sardines ont battu les Merlus 1-0 en début de soirée lors du pisciculto. Comme contre Sainté dimanche dernier, Dimitri Payet a encore été décisif pour l'OM, qui passe devant Sainté. S'ils veulent repasser devant Marseille et même monter sur le podium, les Verts sont obligés de s'imposer à Bastia.
Le fils caché de Larqué
22/02 15:06
Dans la dernière édition du magazine Onze Mondial, le maire de Troyes François Baroin évoque ses vertes années.
"Je suis un enfant de Larqué, mais aussi de Piazza, de Curkovic, de Janvion, des frères Revelli, de Sarramagna, de Repellini, de Triantafilos. Bizarrement, je conserve encore de la tendresse pour l'ASSE. J'aime l'idée du revival avec la restauration de l'hymne, l'ouverture d'un musée. Tout ce qui est identitaire va dans le sens d'une passion sincère. Platini, c'était mon héros. Il m'a fait vivre mes plus belles émotions. Quand je l'ai rencontré, j'avais des étoiles dans les yeux. Même président de l'UEFA, il reste pour moi Platoche, le numéro 10, ses coups francs enveloppés, ses feuilles mortes, ses buts décisifs à l'Euro 84. A Saint-Etienne, contre la Yougoslavie, il marque du gauche, de la tête et d'un coup franc du droit. Ce jour-là, j'ai compris que ce type était un génie."
Brison se livre
22/02 11:43
Dans la dernière édition de la Pravda, Jonathan Brison parle de sa passion pour les livres. Extraits.
"Ma mère, qui était institutrice, et mon père, photographe puis employé dans un magasin Leclerc, nous ont mis très tôt un livre entre les mains, mon frère, de onze mois mon cadet, et moi. Je me souviens de mon père nous lisant les aventures du Hobbit pendant les vaçances, cela nous avait enchantés. Cette lecture m'a marqué. J'ai continué à aimer lire pendant l'adolescence, où je jouais pour le plaisir dans mon club de copains du Sporting Club de Trinqueux, près de Reims. La lecture t'apporte une forme d'enrichissement personnel. J'ai été marqué par "La mort est mon métier", de Robert Merle. Il s'agit des mémoires du commandant du camp d'Auschwitz, de sa jeunesse jusqu'à son exécution. Ce livre est très intéressant, car il permet de comprendre comment un homme banal peut se transformer en monstre.
Lire me permet de faire travailler mon imagination. On se fabrique son propre monde dans la tête. C'est peut-être pour ça que j'aime bien les univers un peu fantastiques de Stepehn King, notamment "Dôme", et de Justin Cronin, dans "Le Passage", le premier tome de sa trilogie. Je me suis ainsi rendu compte qu'entre l'imaginaire et la réalité, il existe un monde. Celui que l'on nous montre n'est plus pareil, et donc décevant. Dans "La bête contre les murs", d'Edward Bunker, un livre racontant la vie d'un Américain de 17 ans dans la prison d'Etat de Saint Quentin, en Californie, une des région les plus dangereuses des Etats-Unis, il ya des milliers de détenus qui se battent. Mais dans son adaptation cinématographique "Animal Factory", on nous montre une petite querelle. C'est moins impressionnant. Le film m'a déçu.
Je ne me sens pas attiré par l'idée de lire sur une tablette numérique. J'ai besoin d'avoir un rapport physique avec un livre : le toucher, le sentir. On ne me fera pas lire autre chose, à part les journaux. Etre footballeur professionnel suscite beaucoup de stress. Lire m'apaise. Plus que de regarder la télévision, car il y a toujours un fond sonore. Et moi, j'aime le calme. Je lisais pendant les mises au vert. Mais c'est moins vrai depuis que je suis à Sainté. Comme je suis rentré dans le "chantier" des cartes, j'y joue beaucoup plus avec mes collègues de travail. J'aime lire l'après-midi sur ma terrasse, quand il fait beau à Saint-Etienne.
Quand j'ai commencé "Le poète" de Michael Connelly, je lisais très vite. L'histoire était si prenante que je voulais savoir qui était le tueur. Je lis de tout, de préférence des romans policiers, et seulement en français. J'aime la musique des mots. Il existe tellement de livres que j'ai parfois du mal à choisir. Mon père m'en apporte. Je vais aussi les dénicher sur internet et au supermarché d'Andrézieux, près de chez moi, où il n'y a que des nouveautés.
J'ai près de 500 bouquins dans ma bibliothèque, bandes dessinées comprises. Josuha me chambre en m'appelant "l'intellectuel". Ce n'est pas parce que je lis que j'en suis un. Mon frère possède un bac + 5 en urbanisme. Il est donc plus intelligent que moi, qui n'est passé que le bac pour faire plaisir à ma mère. Pourtant, mon frère lit moins que moi. Je nourris d'autres passions qui correspondent au joueur lambda que je suis, comme jouer aux cartes ou à la console. Je suis de la génération PlayStation. J'y jouais plutôt au centre de formation, aujourd'hui je suis plus dans les livres et les séries télé comme "Breaking Bad".
Je ne suis pas le seul joueur stéphanois à apprécier les livres. Renaud Cohade m'a demandé de lui dresser une petite liste de bouquins il y a huit mois. Mais il ne m'en a pas reparlé depuis ! (rires) Loïc Perrin lit aussi un peu du Harlan Coben. Tous les deux , on est les parrains du Prix littéraire PEPE 42 ASSE - Coeur Vert. Chaque élève lit cinq livres durant l'année dans lesquels des sujets de société sont abordés, puis ils élisent celui qui leur a le plus plu. Le but consiste à faire passer un message de tolérance. Avec Loïc, on joeu pour l'occasion le rôle d'instituteurs. On va à la rencontre des enfants pour débattre avec eux de ces sujets sensibles. Cette démarche me plaît.
Tenir une librairie après ma carrière pourrait me plaire, même si je ne pense pas avoir encore une connaissance de tous les genres littéraires. Ecrire, c'est autre chose. C'est un art. Il faut avoir du talent pour écrire. Pas pour lire. De plus, j'étais plus un "matheux" qu'un littéraire à l'école. Je n'ai pas trop d'imagination. Je me sers de celle des autres. Mais ce serait sympa de continuer à bosser dans un milieu qui m'intéresse. Cela me permettrait de partager ma passion pour les livres."
Furiani c'est comme GG selon Juju
22/02 09:02
Avant de retrouver les Verts ce soir en Corse, Julien Sablé s'est confié au Progrès. Extraits.
"Bastia compte dix points de plus que la saison dernière à la même époque, c’est un signe de progression. Nous avons une grosse marge de progression car nous avons remporté notre premier succès à l’extérieur il y a dix jours. Furiani, c’est comme Geoffroy-Guichard. Il y a la pression populaire, une ambiance bouillante, la volonté de ne pas décevoir. On a perdu contre Lyon, mais le résultat ne reflétait pas le match, et la semaine dernière contre Monaco qui, avec Paris, est vraiment au-dessus. Toulalan est la poutre de cette équipe très solide. James Rodriguez est un joueur de classe mondiale. Nous n’avons pas à rougir de cette défaite.
On a beaucoup de respect pour Saint-Etienne qui fait une belle saison. Ils ont des certitudes dans leur jeu. Nous avons envie de rebondir mais il faudra mettre les ingrédients. Notre nul à l'aller, sur la physionomie du match, c’était un peu inespéré. On aurait joué dix fois ce match, on le perdait neuf fois. C’est une caractéristique de Bastia de ne jamais lâcher, de ne pas fermer le jeu, d’aller de l’avant. Les Verts ont surpris beaucoup de monde la saison dernière par leur capacité collective à fournir du jeu. Cette année, ils sont craints, attendus. Je trouve qu’ils répondent présents. À part à Rennes, je les ai trouvés consistants dans le jeu. Après, un résultat tient à peu de chose."
Popote coeur vert
22/02 08:42
Invité par So Foot à donner ses pronos pour la 26ème journée de L1, Lionel Potillon confirme qu'il a le coeur vert.
Bastia - Sainté : 2
"Si on veut être à l'arrivée dans les bonnes places et dans le sprint final, ça passe par ce genre de match où il faut aller chercher les points. Même si on a arraché un nul chez nous contre l'OM, ça fait 2 points en moins. Maintenant, il faut aller les glaner pour avoir un rythme d'européen. Mais ça va être difficile en Corse. Je dis 2-1."
Lille - Lyon : N
"Si j'écoutais mon cœur, je dirais un gros 5-0, une belle manita quoi. Mais si je fais parler la raison, je dis match nul, parce que si on gagne à Bastia, Lyon perd des points sur nous et on fond sur Lille. Comme d'habitude à Gerland, un bon 0-0 et on va se faire chier... Ah c'est à Lille ? Bon ben 3-3 alors !"
Des stats de toute Beauté
21/02 21:03
Opta nous bombarde de stats plutôt favorables aux Verts avant leur déplacement à Furiani.
- Sainté est invaincu lors de ses 7 derniers matchs de L1 face à Bastia (5 victoires, 2 nuls). Le dernier succès du SCB remonte au 5 février 2000 (4-0).
- L'ASSE s’est imposée sur le score de 3-0 lors de ses 2 derniers déplacements à Bastia en L1.
- Sainté reste sur 4 matchs sans défaite en Corse en L1 (2 victoires, 2 nuls), son dernier revers remontant au 13 mai 2006 à Ajaccio (1-3).
- Bastia n’a gagné aucun de ses 7 matchs contre l’actuel Top 5 de L1 (2 nuls, 5 défaites).
- Le SCB a encaissé 4 buts lors de ses 2 derniers matchs de L1 à Furiani, soit autant que lors de ses 8 matchs précédents sur ses terres.
- Bastia a gagné 46.7% de ses duels en 2014, le ratio le plus bas de la L1 en cette nouvelle année.
P'tits Verts, percez les Corses !
21/02 20:46
Christophe Galtier a retenu un groupe de 18 joueurs pour percer les Corses à Furiani demain soir à 20h00. Comme prévu, Josuha Guilavogui et François Clerc seront du déplacement contrairement à Benjamin Corgnet.
Ruffier, Moulin - Clerc, Zouma, Bayal, Perrin, Trémoulinas, Brison - Clément, Guilavogui, Lemoine, Cohade - Tabanou, Hamouma, Erding, Brandao, Mollo, Gradel.
Rudi, c'est dit ! (6)
21/02 19:01
Dans son autobiographie "Tous les chemins mènent à Rome" parue ce mois-ci aux éditions Hugo Sport, Rudi Garcia revient longuement sur ses vertes années. Sixième et dernier extrait : "Une cohabitation impossible."
"Dans une ambiance devenue irrespirable, il fallut garder la tête froide et les idées claires. Pas évident. A La Grande Motte, Soler me sollicita pour prendre l'équipe, ce que j'étais prêt à accepter, puis il se ravisa. Bompard avait été sensible à la pression de Jean-Guy Wallemme qui souhaitait devenir entraîneur-joueur. Capitaine de l'équipe, il prétendait être soutenu par la plupart de ses partenaires et l'argument fit mouche auprès du président. Et au lieu d'opérer un choix, le duo Bompard-Soler préféra ne pas choisir : il nous proposa co-entraîneurs dans une formule inédite et "autogestionnaire", Soler assurant un rôle hybride de coordination. Celle-ci n'avait pas ma faveur. J'étais convaincu qu'elle ne fonctionnerait pas et nous mènerait dans une impasse. Mais je ne pouvais pas la refuser, dans l'intérêt supérieur d'un club en danger que je voulais continuer à servir.
Pour achever de me convaincre, Gérard apporta des modifications à mon contrat et m'assura qu'un salaire mensuel de 100 000 francs de l'époque, soit 15 000 euros, me serait versé à compter de janvier. Je n'avais jamais gagné une telle somme de ma vie, et je mesurais le changement puisque, deux ans auparavant, j'émergeais au SMIC avec mes piges à Canal +, et ma collaboration sur le banc de Corbeil ! J'essayais bien de "gratter" un peu plus d'argent dans une revendication improvisée mais il me repoussa avec cette phrase qui mit fin à toute vélléité de ma part : "Rudi, 100 000 francs, dis-toi bien que tu ne toucherais plus jamais moins de ta vie." Une preuve de l'estime qu'il me portait. Je l'aimais bien, Gérard, mais il était peut-être trop gentil et trop influençable pour durer dans la fonction. Car à force de flirter avec la ligne blanche, on sort parfois de la route.
Jean-Guy n'avait aucune notion de préparation et de direction d'un entraînement. Il l'admettait. Il affichait de plus des options plutôt défensives, à l'opposé des miennes. La cohabitation n'allait donc pas de soi. Entre lui qui souhaitait mettre le frein à main et moi qui voulais aller de l'avant, le point d'équilibre était difficile à trouver, voire impossible. Je pensais que le football d'attaque nous avait permis d'obtenir la sixième place la saison précédente et qu'il fallait poursuivre dans cette voie pour espérer nous en sortir par le haut. Il ne partageait pas cet avis. Il n'y eut pas de heurts notables entre nous mais, un jour, ce fut plus fort que moi. Je lui avais reproché de vouloir insister avec son plan de jeu étriqué alors que je savais qu'il envisageait de partir à Lens quelques semaines plus tard pour reprendre en main l'équipe. Je me souviens lui avoir dit : "On va mourir avec tes idées plutôt qu'avec les miennes alors que tu ne seras plus là en juillet ! "
Les trois derniers matches, il lâcha prise, me demanda de me débrouiller seul et de gérer l'équipe. Mais il était trop tard, un mal terrible rongeait le club : la grande dégringolade des faux passeports provoqua une telle effervescence, il y avait tant de micros et de caméras partout dans les couloirs, tant d'agitation et d'émoi, que j'avais l'impression d'être inutile dans ce bateau ivre qui prenait l'eau de toutes parts. A chaque étage, la panique s'emparait du personnel, tout le monde courait dans tous les sens et plus personne n'était efficace. Un désastre. Sanctionné par une descente en deuxième division que la perte de points, décidée par les instances nationales, rendait fatale. Cette période très agitée fut très utile pour la suite de ma carrière. J'en tirais au moins deux conclusions, pour ne pas dire deux convictions : il faut savoir rester lucide dans la tempête, même la plus déchaînée, pouvoir s'arrêter deux minutes pour tenter de comprendre la situation et l'analyser; mieux vaut ne pas composer avec les idées des autres, il est préférable de mettre en musique ses propres croyances plutôt que celles auxquelles on n'adhère pas.
Je pensais demeurer en poste et permettre à Saint-Etienne d'assurer une remontée immédiate. Et suivre ainsi l'exemple de Robert Nouzaret, qui m'avait mis le pied à l'étrier. Mais le club s'orienta vers un choix extérieur et engagea Alain Michel, débauché de Grenoble, pour reprendre l'équipe professionnelle. Il n'était pas question, dans mon esprit, que je devienne son adjoint, comme on m'y invita en tentant de me persuader qu'aucune autre solution ne s'offrait à moi. J'étais en possession d'un contrat d'entraîneur en titre depuis le départ de Toshack et j'entendais qu'il soit respecté. On m'opposa pourtant un refus sec et définitif. Sans soutien, sans réseau, sans agent, je me suis retrouvé à la rue, presque du jour au lendemain. Le combat fut âpre et douloureux. Débouté aux prud'hommes, j'allais finalement l'emporter en appel puis en cassation, quelques années plus tard. Sans en tirer une gloire particulière. Je n'étais pas venu à Saint-Etienne pour mener la guerre contre les Verts mais pour la faire avec eux, et de préférence à leur tête. Parfois, le fil de votre propre histoire suit un drôle de cours."
Bastia a les ailes coupées
21/02 10:37
A Bastia, après les forfaits déja acquis de Landreau (blessé à Marseille), Romaric (20 titularisations, 4 buts, suspendu), et du latéral Cioni (8 titularisations, blessé à Marseille), les infos filtrant cette semaine font état de problèmes musculaires pour le milieu Ba (6 titularisations, 3 buts) et du latéral Palmieri (21 titularisations).
La confirmation du forfait de Palmieri obligerait sans doute Hantz à innover sur les ailes de sa défense. L'occasion pour Hamouma, Tabanou et Mollo de briller un peu ?
Le groupe de Bastia :
Leca, Samuel - Squillaci, Modesto, Diakité, Harek, Achilli, Keita, Cahuzac - Yatabaré, Sablé, Krasic, Boudebouz, Khazri - Ilan, Maoulida, Bruno, Cissé
En attendant Gaudin
21/02 08:56
Le groupe ultra Brigade Loire fêtera ce week-end ses 15 ans lors de la réception de Rennes. Interrogé par 20 Minutes, son capo Romain Gaudin se projette déjà sur l'avant-dernière journée.
"On était dans la contestation pure et dure depuis deux ans et demi. Il y a eu à ce moment-là des départs de parasites comme Larièpe, Praud ou Favard. On a décidé de mettre de l'eau dans notre vin et de tirer l'équipe vers le haut en reprenant nos encouragements. Dimanche, ça reste un derby contre une équipe proche géographiquement. Mais les vrais rendez-vous sont contre Bordeaux ou Saint-Etienne. Historiquement et sportivement, ces duels évoquent plus de choses que des matchs contre Rennes. De plus, les tribunes ont plus de répondant à Bordeaux ou Saint-Etienne qu'à Rennes…"
Ici c'est le potager ! (4)
21/02 06:54
Agacé par les critiques sur le jeu de son équipe contre Marseille, Christophe Galtier a encore fustige l'état du terrain hier en conférence de presse.
"Si j’ai joué défensif contre Marseille, comment a joué l’OM ? Je n’ai jamais vu jouer une équipe avec trois attaquants. Je joue avec trois attaquants plus un milieu en soutien. Puisque le débat tout au long de la semaine, partout et même chez nous, a été la qualité du jeu et bien on va en parler. C’est une longue réflexion et mes nuits ont été courtes : que l’on propose un bon terrain et on aura des matches de qualité. Pour ressortir un ballon, les défenseurs doivent regarder leurs partenaires, leurs adversaires et le nombre de rebonds avant de recevoir le ballon. On peut me reprocher la qualité de notre jeu mais nos adversaires n’en ont pas davantage lorsqu’ils évoluent sur notre pelouse. Parce que c’est injouable. On joue sur un terrain pourri, point à la ligne. Je le constate mais tout le monde se voile la face."
Alain devra prendre ça avec philosophie
20/02 20:49
Alain Traoré, l'homme qui a claqué le 2ème pion de la victoire de Lorient à Geoffroy lors de la 18ème journée du dernier championnat sera suspendu pour la prochaine réception des Verts le dimanche 9 mars à 17h. Suite à son expulsion samedi contre Toulouse il a en effet pris 3 matchs fermes.
Benjamin reste aux soins
20/02 17:11
Benjamin Corgnet, qui se ressent des adducteurs, sera absent trois semaines selon le Progrès. Espérons que comme pour François Clerc, la reprise soit plus rapide que prévue...
...Et pour un derby de plus
20/02 15:11
Décidément, les Amazones n'ont pas fini de croiser les gorgones. Alors que les Vertes doivent se rendre dimanche en banlieue pour le compte du championnat, elles y retourneront à nouveau le 16 mars pour y disputer leur 1/8è de finale de Coupe de France.
Il n'y a pas beaucoup de suspens : on se souvient que même lorsqu'elles sont en difficulté, les vilaines ont une réussite qui frôle l'inconcevable...
La fin du trauma post-derby ?
20/02 14:53
Nous avions noté fin 2012 que défaite dans le Chaudron contre Lyon = au fond du trou sur les matches qui suivent. La série, qui date au moins de la remontée, s'est encore vérifiée la saison passée : deux défaites et un nul avant, ouf !, la trêve.
Grosse nouveauté : cette année, les Verts ne se sont jamais aussi bien portés que depuis la défaite injuste face à de chanceux vilains. Depuis la maudite 13è journée, la bande a Galette a en effet remporté 7 des 12 matches disputés en L1, et ramené 3 fois le nul. Avec 27 points, les stéphanois sont sur cette période premier du championnat des non-milliardaires.
Rudi, c'est dit ! (5)
20/02 13:58
Dans son autobiographie "Tous les chemins mènent à Rome" parue ce mois-ci aux éditions Hugo Sport, Rudi Garcia revient longuement sur ses vertes années. Cinquième extrait : "Toshack, comme un voleur !"
"Une fois Robert parti, Gérard prit l'équipe en main pour le match suivant, contre Rennes, à domicile. Un ratage complet, sanctionné par une nouvelle défaite (0-2) devant un public désabusé. Pour la première fois, les Verts étaient relégables. Il fallait se rendre à l'évidence : le métier d'entraîneur ne lui convenait pas. Loin de s'éteindre, le feu commençait à s'étendre. On cita alors les noms de Patrick Rémy, de Joël Muller, d'Osvaldo Piazza et même de Luis Fernandez mais, à la surprise générale, on vit surgir John Toshack ! Il avait été l'avant-centre de Liverpool qui avait éliminé les Verts, en 1977, en Coupe d'Europe. Il était devenu un entraîneur globe-trotter, son baluchon sur le dos : Sporting Portugal, Real Sociedad, Real Madrid, où il remporta la Liga à la tête de la fameuse "Quinta del Buitre", avec ce record de 107 buts marqués en une saison. La Corogne et Besiktas figuraient à son tableau de chasse. Je compris que le club avait besoin d'un nom : il fallait orchestrer un gros coup médiatique pour calmer les esprits et relancer la machine.
Je saisis rapidement ce que l'on attendait de moi : que je marche dans son sillage, pas à pas, à la fois comme adjoint mais aussi comme interprète. A part "Bonjouuuuur", Toshack ne prononçait aucun mot de français. Mon anglais et mon espagnol devaient lui servir de lien avec les joueurs. Ce n'était pas plus compliqué que ça. Curieux mode de fonctionnement que le sien. Alors que Robert accordait beaucoup d'importance à la relation humaine, si essentielle dans notre univers, Toshack n'y prêtait guère attention. Le matin, en arrivant, il lançait un "hello" à la cantonade, sans jamais saluer personnellement les joueurs présents dans le vestiaire. Il mettait de la distance entre eux et lui. Il ne se montrait pas désagréable mais je pressentais, à son attitude, qu'il ne ferait pas de vieux os parmi nous. Il arrivait au stade dix minutes avant l'entraînement, me prenait dans un coin pour me donner les consignes de base, et hardi petit "Rouuudi" ! Pour lui, je n'étais qu'un porteur de plots, doublé d'un traducteur. En fait, je n'étais rien. Je ne comptais pas.
John Toshack ne fonctionnait qu'avec un seul et unique système de jeu : trois joueurs derrière, deux autres dans les couloirs, trois milieux, une pointe et un soutien. Le travail tactique se résumait à travailler l'aspect défensif de son 5-3-1-1. Il n'avait que ce schéma en tête et aucune solution de rechange à proposer, encore moins à mettre en œuvre. A la trêve hivernale, après le derby perdu à Lyon, Saint-Etienne ne retrouvait scotché à la 13ème place, à 12 points du premier. Il n'y avait eu ni effondrement ni sursaut depuis sa prise de fonctions, comme souvent lorsqu'un entraîneur parachuté en cours de saison vient poser ses valises dans un club. Et puis l'impensable arriva. Alors que nous l'attendions dans le bus qui devait nous conduire à La Grande-Motte pour le stage de reprise, Soler nous pria de partir sans tarder. "Il ne sera plus votre entraîneur" nous informa-t-il la voix cassée, avant d'intimer l'ordre au chauffeur de démarrer. Certes, Toshack logeait dans un hôtel, refusant de s'installer dans une maison; certes, il ne participa pas à l'arbre de Noël des salariés du club; certes, je ne le voyais pas très impliqué dans son activité; certes, il paraissait détaché de la vie du groupe, mais de là à ce qu'il nous quitte du jour au lendemain sans même nous adresser le moindre mot d'adieu…
Il fila comme un voleur rejoindre la Real Sociedad, qui lui faisait des appels du pied et les yeux doux. Ce fameux mardi 2 janvier 2001, j'en appris beaucoup sur les mœurs du football professionnel. Un milieu où tout est possible, où tout peut se défaire à une vitesse effrayante, où tout est remis en cause pour un mot malheureux, une décision hâtive ou un différend entre des hommes. En quelques jours, tout le travail élaboré avec patience pendant plusieurs années tombe à terre. Le football me fait parfois penser à un château de cartes. Si beau et si fragile. En août 2000, le vert portait tous les espoirs. En janvier 2001, l'ASSE entrait dans la nuit noire. Le déclenchement de l'affaire des faux passeports, dans le courant du mois de décembre, incita sûrement Toshack à organiser sa fuite. Car à la crise sportive s'ajoutait une débâcle morale. En cours de saison, Alex avait changé de nationalité : Brésilien en août, il se transforma en Portugais quatre mois plus tard. Pareil pour Levytsky : d'Ukrainien, il muta en Grec, par le même tour de passe-passe que s'autorisaient la plupart des clubs français. Mais Saint-Etienne, dénoncé par des rivaux peu scrupuleux, se fit rattraper par la patrouille. Et les sanctions commencèrent à poindre, jusqu'à aboutir à la suspension des deux joueurs incriminés, de Soler, jugé responsable et coupable, et au retrait de 7 points au classement. Touché en plein cœur, le club menaçait de couler."
Sans Corgnet sur l'Ile de Beauté
20/02 12:33
Le compte twitter de L'ASSE vient d'annoncer que Benjamin Corgnet sera forfait pour le déplacement samedi à Bastia. Il a contracté contre les Marseillais une lésion à un adducteur. Présent avec ces coéquipiers à l'entrainement hier, Josuha Guilavogui devrait faire partie du groupe pour la première fois depuis son retour. François Clerc devrait également être apte pour ce déplacement.
Ajinça y croit
20/02 11:59
Approché par l'ASSE en décembre dernier, le pivot Alexis Ajinça a préféré rejoindre les Pélicans de la Nouvelle-Orléans. Le champion d'Europe stéphanois continue malgré tout de suivre les Verts, qu'il espère voir sur le podium en fin de saison.
"Mon club favori de L1 ? Sainté ! Quand tu es natif de Saint-Etienne, tu te dois de supporter ta ville, c'est normal ! J'ai des voisins qui sont Magic fans, ils sont à fond dedans. J'ai suivi. J'ai côtoyé aussi tous les jeunes joueurs au centre de formation, dont Bafé Gomis. J'adore l'ASSE, je pense que c'est une équipe qui est assez homogène, qui se complète exactement sur tous les postes" explique le géant sur le site Topmercato. "Je suis aussi content pour Faouzi Ghoulam qui vient de signer en Italie, c'est assez promoteur. Ça veut dire que notre formation est assez bonne et que l'on intéresse des clubs européens. Je pense qu'il y a un coup à jouer pour la troisième place. Il ne faut pas lâcher et continuer à gagner des matches. Les matches qui sont importants, il ne faut pas se laisser faire et attraper ces points facilement."
Il faudra s'accrocher sur le Rocher !
20/02 09:02
Alors que les U19 stéphanois s'inclinaient 1-0 dimanche contre Cannes, leurs homologues monégasques ont déjà pu se mettre en configuration Gambadella en raison du mystérieux report du match de CFA Monaco-Le Pontet. Ils ont pu ainsi fesser le TFC 3-0 buts de Dylan Bahamboula (95), Aboubakar Kamara (95) et Tristan Muyumba (97). Avant le 16ème de finale ASM-ASSE programmé le dimanche 23 février à 15h00, le potonaute et supporter monégasque A13 nous présente les principaux atouts des prochains adversaires des Verts.
"Le gros gros point fort de l'équipe c'est la défense : Cissako (95) - Touré (96) - Diallo (96) - Daveiga (95). Quatre excellents défenseurs, avec sur les côtes Cissako, le capitaine, international, rapide, technique et Da Veiga, très costaud, homme du match de la dernière finale U19. Mais le meilleur reste la charnière Touré - Diallo, sans aucun doute la meilleure défense de France de la génération, avec Abdou Diallo, international, joueur très technique, capable de très belles percees, et Almamy Touré, exceptionnel, qui allie toutes les qualités du défenseur moderne : intelligence, physique, technique... Je ne me souviens pas d'avoir vu une charnière aussi prometteuse dans notre centre. Pour moi les 2 ont le potentiel pour être des Tops Européens, je dis bien potentiel.
Au milieu, Jonathan Mexique (95), venu du Mans, joueur au profil de Relayeur un peu à la manière de Joao Moutinho dans le style. Au niveau des autres forces , Dylan Bahamboula (95), n10, joueur longiligne au profil très technique, manque parfois de collectif, à gauche Tafsir Chérif, notre meilleur attaquant, rapide, technique, finisseur... À droite Derrick Appiah , joueur Ghanéen que je n'ai pas encore vu jouer. Et en pointe Aboubakar Kamara (95) ancien adepte de l'athlétisme , meilleur buteur de l'équipe en championnat et double buteur lors des deux premiers tours. Très costaud, rapide, manque de finition par contre. Pour être bref , gros point fort la défense évidemment, un très bon relayeur (Mexique) et des milieux offensifs très performants."
Le miraculé ?
20/02 08:41
Sorti sur blessure il y a 15 jours à Toulouse, Clerc était supposé manquer l'école pendant 3 semaines. Ô miracle, le Progrès nous annonce qu'il va reprendre l'entrainement collectif ce matin et que son retour dans le groupe est envisageable pour le déplacement à Bastia samedi. Par ailleurs, le Guil' a finalement repris l'entrainement collectif hier et selon sa montée en puissance, sera -ou pas- de la virée à Furiani.
Bayal joue la prolongation
19/02 19:02
Selon le site de la Pravda, Moustapha Bayal Sall a prolongé son contrat avec l'ASSE de deux saisons supplémentaires. Le colosse est désormais lié avec les Verts jusqu'en juin 2017. Après avoir signé un premier contrat pro de trois ans en août 2006, l'international sénégalais avait prolongé une première fois en 2009. Pour rappel, l'ancien lofteur avait accepté en août 2012 de prolonger son bail avec Sainté moyennant une importante diminution de salaire.
Rudi, c'est dit ! (4)
19/02 13:43
Dans son autobiographie "Tous les chemins mènent à Rome" parue ce mois-ci aux éditions Hugo Sport, Rudi Garcia revient longuement sur ses vertes années. Quatrième extrait : "Joyeux anniversaire Robert !"
"Avec cette sixième place qui nous laissait aux portes de l'Europe, j'observais autour de moi des gens qui se regardaient pousser des ailes. La folie des grandeurs provoqua un dérèglement au sein du club, dans un contexte local où le moindre rappel du passé glorieux trouble les esprits les plus clairvoyants. Le danger guettait. Personne ne sut le prévenir. Ce fut le début de la fin. Le triumvirat Bompard-Soler-Nouzaret dont on vantait tant l'unité et la cohésion, commença à se lézarder. Le courant circulait de plus en plus sur le mode alternatif entre les hommes, je l'avais discerné à quelques petits signes qui ne trompent pas. Je n'ai jamais su exactement ce qui s'était tramé dans les coulisses, mais jouèrent tous les trois le remake de "Petits meurtres en famille" dont on connaît l'inéluctable fin.
Le triumvirat "historique" Rocher-Garonnaire-Herbin s'était fracassé sur l'affaire de la caisse noire. Celui-là en plein vol. Chacun croyait qu'il savait tout faire mieux que les deux autres. Triste réalité. Robert chercha bien à mettre la pédale douce mais Alain et Gérard, pris dans la spirale de la réussite, vivaient avant l'heure la grande campagne européenne dont ils rêvaient. Ils ne supportèrent pas une défaite à Strasbourg concédée à cinq minutes de la fin, sur un coup franc dévié par le mur, lors de la 9ème journée, qui nous reléguait en 14ème position, à 7 points du leader. Rien d'irrémédiable à ce stade de la saison mais, en proie à la panique, Gérard limogea Robert à trois jours de ses 57 ans. Tu parles d'un anniversaire !
Sur le bureau de Bompard trônait pourtant un dessin, copie conforme d'Astérix le Gaulois, avec en légende "Nouzarix et Solerix". Saint-Etienne avait perdu sa potion magique. Et le village de Geoffroy-Guichard explosa. C'est le risque qui menace tout triumvirat : dès que les résultats ne sont plus conformes aux attentes, celui qui occupe la position centrale entre le président et l'entraîneur pense être capable de faire mieux. Une sorte de sauveur. Et il n'entreprend rien pour sauver la tête de celui qu'il devrait soutenir !
J'eus du mal à encaisser le coup. Une vraie amitié s'était nouée avec Robert. J'adorais ce type franc, honnête, bosseur, au caractère bien trempé et aux idées arrêtées. Certes, plus d'une fois, il m'avait prié de rester à ma place et de ne pas trop la ramener. Mais il ne remplissait que son rôle de patron ! Lorsqu'il rallia Toulouse, j'avais voulu l'accompagner car je pensais que mon destin devait accompagner le sien. La direction des Verts m'opposa un refus ferme et définitif. Il n'y avait pas lieu de discuter. Je n'avais pas le choix : je m'inclinai."
L'homme prêté n'est pas pressé
19/02 13:42
Selon le Progrès de ce matin, Guilavogui, l'homme prêté, sera sans doute trop court pour la virée sur l'île de Beauté samedi. En effet il ne reprendra l'entraînement collectif que demain jeudi (les prévisions initiales faisaient état d'une reprise .. en début de semaine).
S'il rate Bastia, le Guil' n'aura potentiellement plus que 12 occasions de revêtir la mythique tunique verte.
La causerie de Khazri
19/02 09:18
Dans la dernière édition de Corse-Matin, l'ex-future recrue stéphanoise Wahbi Khazri revient sur la dernière défaite bastiaise avant d'évoquer la réception des Verts ce samedi à 20h00.
"Contre Monaco, j'ai surtout l'impression qu'on n'a pas assez causé de problèmes à leur défense. Ils étaient inquiétés au milieu, bousculés en attaque mais leur défense n'a jamais douté. Elle était beaucoup trop tranquille...On a tenu 45 minutes avant de prendre un coup sur la tête juste avant la mi-temps. Cela prouve qu'on a su les contenir. Face à ces équipes, soit vous marquez, soit vous êtes à la merci d'un exploit individuel. Et là, c'est James Rodriguez qui se l'est offert.
Ma dernière titularisation remonte à Marseille. Le coach a mis un système en place à Toulouse, c'est une organisation plus défensive. Il a fait ce pari pour trouver un équilibre. Je respecte son choix, un choix qui a été payant d'ailleurs. J'ai une totale confiance en Frédéric Hantz. Depuis quatre ans, il fait du super boulot au club. S'il estime que le 3-5-2 est le système adéquat, c'est qu'il le ressent. La victoire à Toulouse plaide en sa faveur. Chaque jour à l'entraînement, je dois montrer que je suis une arme pour l'équipe, pas un problème.
Avec la suspension de Romaric, je pourrais être appelé à évoluer un cran plus bas contre Saint-Etienne. J'ai déjà été aligné en numéro 6 la saison du National et même en Ligue 1. Cette fonction de relayeur n'est ni un souci, ni une appréhension pour moi. Peu importe le poste, vous pouvez me donner tous les systèmes du monde, le plus important c'est que je joue.Ça va être une soirée importante pour tout le monde. On a perdu contre Monaco devant notre public, il est hors de question d'enchaîner avec une nouvelle contre-performance. Depuis le début de saison, nos supporters ont parfaitement joué le rôle de 12e homme, on a envie de les rendre fiers en battant une équipe du Top 5."
La petite musique qui fait rêver Loïc (2)
19/02 07:11
Répondant aux critiques qui ont suivi son récent passage au Canal Football Club, Loïc Perrin évoque la petite musique de la Ligue des Champions dans la dernière édition du Progrès, comme il l'avait fait dans la Pravda du 25 mai dernier.
"Je n’ai jamais dit que je n’avais pas envie de jouer la Ligue des Champions. Quel joueur n’a pas envie d’entendre la petite musique avant les matches ? J’ai juste dit qu’il fallait que le club en ait envie aussi, que si c’était juste pour faire de la figuration, ça ne servait à rien. Si j’avais prétendu vouloir la disputer, je suis sûr que les mêmes journalistes m’auraient fait remarquer que l’on n’avait pas été capable de passer un premier tour de Ligue Europa contre Esbjerg. Que c’était insensé de prétendre à la Ligue des Champions ! Mais bien sûr que je suis ambitieux. Seulement, il faut des moyens. Avec l’équipe que l’on a aujourd’hui, c’est impossible. Il faut être lucide. Mais peut-être me suis-je mal fait comprendre…"
Blaise balaye le Bayer
18/02 22:46
Le Bayer 04 n'a jamais aussi bien porté son nom ! C'est en effet sur ce score que Leverkusen s'est incliné dans son antre ce soir face au QSG de Laurent Blanc en huitième de finale aller de la Ligue des Champions. Après avoir ouvert le score dès la 3ème minute de jeu, Blaise Matuidi a délivré une passe décisive à Zlatan Ibrahimovic sur le 3ème pion claqué à la 42ème.
La vidéo des buts : Bayer Leverkusen 0 - QSG 4
La bonne série (A) de Ghoulam
18/02 21:59
3ème titularisation et 3ème victoire consécutive avant-hier pour Faouzi Ghoulam. La bonne prestation de l'ancien latéral gauche des Verts sur le terrain de la lanterne rouge Sassuolo lui vaut de figurer aux côtés d'Andrea Pirlo dans le onze type de la 24ème journée de Série A concocté par le site de statistiques sportives Whoscored.

Rudi, c'est dit ! (3)
18/02 20:29
Dans son autobiographie "Tous les chemins mènent à Rome" parue ce mois-ci aux éditions Hugo Sport, Rudi Garcia revient longuement sur ses vertes années. Troisième extrait : "Alex, c'est la fête !"
"Retrouver l'élite nous insuffla une ambition décuplée et, si le mot maintien était le plus souvent prononcé en public, je sentais monter des envies bien supérieures en interne. Je devins le bras droit de Robert. Je n'avais pas intrigué pour écarter Yves mais il avait de plus en plus de mal à accrocher avec les joueurs. A l'inverse, j'étais constamment avec eux, en particulier avec les deux Brésiliens, Alex et Aloisio, que le club venait de recruter. Alex eut toutes les peines du monde à s'adapter, au point qu'il fut à deux doigts d'être renvoyé au pays. J'avais dû insister fortement auprès de Robert pour le convaincre de le mettre sur le banc, lors de la réception de Nancy, à la fin du mois d'août, alors qu'il envisageait de s'en séparer. Je m'entends encore argumenter avant qu'il ne donne sa liste de joueurs : "Qu'est-ce que ça te coûte de lui donner une dernière chance ? Ses dribbles pourraient nous servir face à une défense renforcée." Bien m'en avait pris : Alex entra en cours de jeu, égalisa, et offrit le but vainqueur à son compatriote.
Je pense que Robert apprécia ma ténacité. Grâce à nos deux artistes, une folie douce s'empara de Geoffroy-Guichard, jusqu'à ce fameux match contre Marseille au cours duquel Alex marqua quatre buts. Il les célébra en adoptant la marche de la panthère, toutes griffes dehors, les crocs prêts à mordre, dans une posture spectaculaire qui fit le tour des télévisions. Il n'était pas facile de le tenir, je sais de quoi je parle. Paresseux sur les bords, il avait une fâcheuse tendance à prendre du poids et il ne dédaignait pas la fréquentation, certains soirs, des lieux de fête. Ah, la fête, il savait le faire, et la faire partager ! Le public communiait avec l'équipe, il y avait une sorte de fusion dans le stade, c'était beau à vivre, c'était beau à voir, c'était presque trop beau pour être vrai. Sutout trop beau pour être durable..."
L'ASSE a le coeur vert pour l'emploi
18/02 17:02
Certains disent qu'il a la gueule de l'emploi. Avec sa déclaration du jour: "L'ASSE est plus qu'un club de football", Roland Romeyer a en tout cas lancé aujourd'hui une campagne pour le favoriser au travers de deux projets initiés par l'association Cœur-Vert, nous apprend aujourd'hui le site d'information ligérien Zoomdici.
Le premier consistera, selon son président Lionel Potillon, à proposer "des urnes, dans lesquelles les demandeurs d'emploi ou les candidats à la création d'entreprises pourront mettre leur CV, ils seront par la suite étudiés par l'ADIE et Pôle Emploi" lors des matches contre Monaco et Sochaux, les 1er et 22 mars prochain.
Le second sera la tenue d'un forum pour l'emploi organisé le 27 mars à l'Etrat, organisé en partenariat avec le Pôle emploi Loire et l'ASSE bien sûr qui, outre les centaines d'offres disponibles, en proposera quelques unes, selon Roro. Popotte attend 1 500 visiteurs et espère atteindre 80% de retour vers l'emploi pour les postulants.
L'instant pelouse de Maurice le jardinier
18/02 13:48
En pleine campagne électorale pour les Municipales, le maire sortant Maurice Vincent a publié ce matin sur son site officiel un rapide bilan des actions entreprises par son administration sur la question de la pelouse de Geoffroy Guichard, difficilement pratiquable depuis l'épisode neigeux de Novembre 2013.
On peut y lire entre autres que les services de Saint-Etienne Métropole ont:
"- Amélioré le drainage,
- Procédé à un « replaquage » des 2 surfaces de réparation,
- Assuré un entretien renforcé de la pelouse entre les matchs,
- Expertisé toutes les solutions pouvant concrètement être mises en œuvre dans l’immédiat."
Mais tout ceci sans qu’un état totalement satisfaisant de la pelouse puisse cependant être assuré.
Le calendrier ne permettant pas de rénover la pelouse entièrement avant l'été 2014, une décision sera prise à ce moment-là: soit la pelouse pourra être refaite en totalité et en profondeur, avec intégration d’un système de mise "hors gel" dans le cadre des travaux lourds de rénovation du stade, soit la pelouse sera entièrement reprise pour une utilisation optimale durant la saison 2014-2015.
