Les 18 pour étriper Caen
16/09 09:03
Laurent Batlles a convoqué 18 joueurs pour le déplacement à Caen dans le cadre de la 6ème journée de Ligue 2.
On notera, par rapport au groupe qui avait concédé le nul contre Valenciennes (0-0) avant la trêve internationale, les retours prévus d'Anthony Briançon et de Mathieu Cafaro. Dylan Chambost et Ibrahima Wadji seront absents pour cause de blessure, de même que Thomas Monconduit et Mickaël Nadé. Pour ces deux derniers ce sont des choix de l'entraîneur.
Le groupe :
Gardiens : Gautier Larsonneur, Etienne Green
Défenseurs : Dennis Appiah, Anthony Briançon, Léo Pétrot, Dylan Batubinsika, Mahmoud Bentayg
Milieux : Mathieu Cafaro, Lamine Fomba, Victor Lobry, Aïmen Moueffek, Benjamin Bouchouari, Florian Tardieu, Maxence Rivera
Attaquants : Gaëtan Charbonnier, Karim Cissé, Stéphane Diarra, Ibrahim Sissoko.
Legrout du combat
15/09 15:08
Demain à 15h, les filles de Laurent Mortel lanceront enfin leur saison après une longue préparation.
Pour la première journée de D1, les Amazones se déplacent à Reims.
Si sur le papier Reims ne fait pas autant peur que les cadors du championnat, cela ne s'annonce pas simple pour autant. Malgré la perte de leur deux meilleures buteuses, dont la pépite Melchie Dumornay, (5ème buteuse de D1 avec 11 buts la saison dernière) partie cet été chez les Vilaines, Reims est une équipe solide, qui a fini 6ème du dernier championnat.
La capitaine des Vertes, Elise Legrout a expliqué pour le site officiel qu'il allait falloir aller au combat :
"le niveau sera bien plus élevé que la saison dernière en Division 2. L'intensité et l’agressivité en D1 n'ont rien à voir, il ne faudra pas être en retard sur nos duels (...) On va devoir être fortes et capables de se remettre en question chaque semaine pour se concentrer sur le match suivant. Ce sera important de rester unies sur la rigueur et la discipline à mettre dans chaque séance."
650 supporters des Verts attendus dans le parcage à d'Ornano
15/09 07:12
Référent supporters du Stade Malherbe de Caen, Antoine Finel s'exprime dans le quotidien Ouest-France à la veille du déplacement des Verts à d'Ornano. Extraits.
Je suis l’interlocuteur des supporters du Stade Malherbe mais aussi en charge de l’accueil des supporters adverses, en relation directe avec mon homologue du club qui se déplace. Les échanges se font bien en amont du déplacement et portent sur le nombre de places, les moyens de locomotion et les sujets de sécurité, si la question se pose.
J’adresse également au club visiteur un livret d’accueil dans lequel il y a toutes les informations pratiques sur le tarif, le guichet où récupérer les places, l’accès ou encore l’équipement de la tribune réservée aux supporters adverses. Je préfère cette expression à celle couramment utilisée de « parcage visiteurs », trop péjorative !
Accueillir les Verts, avec leurs nombreux et bruyants supporters, c’est bien sûr l’un des grands rendez-vous de la saison, avec également Bordeaux, et à un degré moindre Auxerre. Les supporters stéphanois suivent beaucoup leur équipe à l’extérieur : la saison dernière, ils ont quasiment rempli cette tribune en venant à 850, alors que c’était l’avant-dernière journée et qu’il n’y avait plus d’enjeu sportif pour eux ! Samedi après-midi, ils seront 650.
Face à Saint-Étienne, c’est une organisation assez classique. Les Stéphanois viennent avec leurs propres stadiers, soit une quinzaine, des habitués qui connaissent donc bien leurs supporters. De notre côté, une réunion avec la préfecture fixe les conditions d’accueil, notamment le fait que les bus sont escortés de leur entrée dans le département jusqu’au parking situé au pied de la tribune.
Au stade Michel d’Ornano, la tribune des supporters adverses est plutôt bien située, à l’angle d’un virage, avec toutefois des filets pour éviter les lancers d’objets même si on n’a eu très peu de soucis ces dernières saisons. Cette tribune sera bien remplie samedi mais souvent elle est assez clairsemée en Ligue 2. Cela ça crée des moments sympathiques, insolites, comme ces matches de la saison dernière contre Pau et Rodez soutenus par… deux supporters !"
Sainté reste un petit club dans l'univers européen
15/09 06:56
Fabien Lemoine évoque ses vertes années dans la dernière édition de La Chronique Républicaine, l'hebdomadaire de sa ville natale Fougères.
"Je suis super fier et super content de ma carrière. Le jour où j’ai signé mon premier contrat pro un peu par la petite porte au Stade Rennais – un contrat d’un an car je n’avais pas les qualités pour signer un contrat de trois ans – si on m’avait dit « tu vas faire plus de 500 matches en pro »… Ça le fait quand même ! Sur ce nombre, j’en ai joué un grand paquet en tant que titulaire. J’ai vraiment kiffé pleinement mes expériences et mes saisons en étant acteur majeur des équipes. C’est quand même un bonheur. Mon meilleur souvenir, c’est la Coupe de la Ligue que j’ai remportée il y 10 ans avec les Verts. C’est certainement ma plus belle expérience, gagner un trophée au Stade de France.
A un moment donné, quand j’étais à Sainté, on me disait « tu n’es pas forcément très loin de l’équipe de France », notamment quand on tournait plutôt bien et qu’on était aux portes de la Ligue des Champions. Mais intrinsèquement parlant, quand je voyais les joueurs qu’il y avait chez les Bleus, il faut quand même être lucide sur les noms, sur les clubs où les mecs jouaient. J’avais beau être bon, je n’étais bon « qu’à Sainté ». A un moment donné, on ne peut pas comparer avec des gars qui font 55 matches au très haut niveau et qui doivent impérativement gagner tous les matches et affronter les meilleurs à chaque poste.
Quand avec Sainté, on a pu affronter l’Inter de Milan, j’ai fait des supers matches. Cela s’est très bien passé. On a aussi affronté Manchester United. Mais à un moment donné, tu vois que les mecs ne sont pas forcément à 100% contre toi parce que tu restes un petit club dans l’univers européen. Et puis c’est meilleur que toi. A un moment donné, il faut se dire les choses. Le seul petit regret à un moment donné en Espoirs, quand j’étais à Rennes, je n’ai pas forcément trop eu ma chance et je n’ai pas trop été appelé."
Furlan a peur des Verts
14/09 23:57
Comme le rapporte Ouest-France, l'entraîneur caennais Jean-Marc Furlan s'est exprimé ce jeudi en conférence de presse avant de recevoir l'ASSE samedi à 15h00 en ouverture de la 6e journée de L2.
"Ça me réjouit de voir un stade complet, mais ça met une pression importante sur le résultat. Saint-Étienne me fait peur, c’est une belle équipe, avec des individualités, un peu comme à Bordeaux. On sera privé de deux joueurs majeurs contre les Verts, Yohan Court et Bilal Brahimi. Syam Ben Youssef sera encore absent mais il est sur le chemin de la reprise. Emmanuel Ntim, qui a eu une petite alerte cette semaine, est apte à tenir sa place.
On va voir quel enthousiasme et quelle dynamique on va pouvoir mettre en place. Mais par rapport à l’ASSE qui joue à 5, je ne vais certainement pas changer le système. Il faut reconnaître que les joueurs ont pris des habitudes avec ce système, donc il faut rester dans cette continuité, ne pas les perturber. Je pense que Mathias Autret prendra la place de Bilal Brahimi en meneur, mais ça inclut des changements sur les côtés, où on n’a pas un monde fou.
Je sens un potentiel colossal chez Tidiam Gomis, mais tu as des jeunes doués, qui pour autant ne t’emmèneront pas en Ligue 1. Un joueur arrive à maturité à 28-29 ans, il comprend tout, très vite. Si ton objectif est la montée, il faut une grande maturité dans l’équipe. Alors le jeune joueur, ce n’est pas un avantage. Brahim Traoré est un joueur doté d’une maturité exceptionnelle. Un tueur à gages !"
Angers n'est pas Sainté (2)
14/09 23:38
Courtisé par Sainté l'été dernier et comptant actuellement 3 points d'avance sur les Verts et 2 sur les Girondins après 5 journées, le défenseur angevin Jordan Lefort a cité deux fois Sainté ce jeudi en conférence de presse.
"En tant que relégué, on a peut-être un peu le sentiment d’être attendu mais sans doute moins que des clubs comme Saint-Etienne ou Bordeaux. On a moins cette étiquette que Saint-Etienne et Bordeaux. Et c’est plutôt bien de ne pas avoir la pancarte. Cela peut enlever une pression pour certains, sûrement. Mais on est quand même un club qui descend de Ligue 1, on a des objectifs en tête, on veut faire un bon championnat. C’est important de rapidement se trouver dans le haut du classement, pour éviter de regarder vers le bas. Et ce n’est qu’en faisant des séries positives qu’on y arrivera."
Vada comme Aloisio et M'Vila
14/09 21:12
Quel est le point commun entre Valentin Vada, José Aloisio et Yann M'Vila ? Ils ont porté tous trois, dans leur carrière, les maillots de l'ASSE et du FK Rubin Kazan, le club russe des rives de la Volga, même si Valentin Vada ne l'a pas encore revêtu, son arrivée étant officielle depuis aujourd'hui seulement.
José Aloisio a évolué dans ce club russe du 1er juillet 2003 au 1er janvier 2005, puis au mois d'octobre 2005. Il avait été stéphanois les saisons 1999-2000 et 2000-2001.
Yann M'Vila a évolué au FK Rubin Kazan à trois reprises : du 23 janvier 2013 au 15 juillet 2014 ; du 25 janvier au 6 août 2015 ; du 30 juin 2016 au 12 janvier 2018, date à laquelle il a été prêté à l'ASSE pour une fin de saison 2017-2018 tonitruante sous la direction de Jean-Louis Gasset. Il restera en Vert jusqu'au 14 septembre 2020.
Valentin Vada est arrivé à l'ASSE, en provenance de Bordeaux, en même temps que Yann M'Vila, en janvier 2018, mais il n'est resté qu'une demi-saison jusqu'en juin 2018. Il a ensuite migré en Espagne, à l'UD Almeria, puis au CD Tenerife et enfin au Real Saragosse (saison pleine avec 37 matchs en Ligue 2) avant donc d'arriver aujourd'hui au FK Rubin Kazan. Le milieu de terrain argentin de 27 ans a signé un contrat de deux ans. A noter qu'en 2015, avec son club des Girondins de Bordeaux, il avait rencontré le FK Rubin Kazan en Ligue Europa.
Lions hors de sa cage
14/09 20:19
Même s'il ne suit plus l'ASSE au quotidien, Bernard Lions sort de sa cage de temps en temps et en profite pour ouvrir le pot de fiel. Extraits de la Pravda :
"Roland Romeyer n'est jamais apparu aussi isolé et déprimé. S'il joue de nouveau à plein son rôle de président du directoire, il ne peut plus guère s'appuyer sur Bernard Caïazzo. Le président du conseil de surveillance n'est plus venu à Saint-Étienne depuis le 5 mars 2020 et la demi-finale de Coupe de France devant Rennes (2-1). Romeyer se trouve également déconnecté du triumvirat qui a pris le pouvoir le 6 décembre 2021, au lendemain du limogeage de l'entraîneur Claude Puel. Composé de Jean-François Soucasse (président exécutif), Loïc Perrin (coordinateur sportif) et Samuel Rustem, (directeur général adjoint en charge des activités sportives), ce troisième pouvoir (après celui de Romeyer et de Caïazzo) s'oppose désormais frontalement à lui. Si Romeyer reconnaît à Soucasse ses compétences dans la gestion des dossiers, il lui reprocherait son manque d'épaisseur en tant que président.
Ses griefs se porteraient surtout sur le débutant Perrin, qui empile les mercatos ratés. Sauf celui de cet hiver, quand Luis de Sousa, très apprécié de Romeyer, l'épaulait. Mais l'ex-directeur sportif de Troyes (2016-2021) a claqué la porte pour devenir celui de Pau (L2), le 20 juin. Quant à Rustem, il se trouve visé par une plainte pour harcèlement moral. Si l'envie de faire passer ce triumvirat à trépas démange Romeyer, cela aurait un coût élevé. Soucasse a négocié un confortable parachute doré en cas de licenciement. Les Verts espèrent déjà, et une fois de plus, le prochain mercato pour se refaire.
Romeyer apprécie encore moins Batlles après l'avoir vu ne titulariser Saïdou Sow, son jeune protégé, qu'un match sur deux, l'an passé. Cela a poussé le défenseur central international guinéen à partir à Strasbourg. Les cadres, eux, ne se gênent plus pour critiquer ses entraînements et son staff, son manque d'ambition dans ses compositions d'équipe et sa communication minimaliste à leur égard. L'automne dernier, le triumvirat a fait plusieurs fois bloc derrière lui, quand d'autres en interne oeuvraient à le déboulonner. Cette fois, si les mauvais résultats perdurent, Laurent Batlles connaîtra le destin de Laurent Blanc, limogé de Lyon, après avoir lui aussi terminé troisième de la phase retour.
Avant tout attirés par les confortables contrats, les cadres n'ont pas pris la mesure de ce que porter le maillot des Verts et les ramener en Ligue 1 implique. Le retrait du permis de conduire de Gautier Larsonneur, au sortir d'une soirée arrosée en discothèque avec Anthony Briançon, son capitaine, et Mathieu Cafaro, la veille du match amical à Sion (D2 SUI) (0-2, le 7 septembre), dont ils étaient dispensés, l'illustre. Malgré l'image désastreuse renvoyée du club, personne n'a été sanctionné. Perrin s'est contenté d'une mise au point, lundi matin. Et pour cause : les jeunes peinant à confirmer les promesses entrevues en matches de préparation, Saint-Étienne a plus que jamais besoin de ses tauliers, donc de Larsonneur, qui a évité la défaite devant Valenciennes en détournant un penalty (0-0, le 2 septembre). L'heure reste par conséquent au laisser-faire, quitte à ce que le club continue à partir à vau-l'eau."
Sans Chambost ni Wadji
14/09 13:34
En conférence de presse à 48h du déplacement en Normandie, Laurent Batlles a donné quelques bonnes nouvelles et confirmé d'autres moins agréables. Anthony Briançon, Thomas Monconduit et Mathieu Cafaro, absents lors de la réception de Valenciennes seront disponibles pour Caen-Sainté (15h).
En revanche, Wadji, qui a repris la course, et Chambost, qui reprendra l'entraînement la semaine prochaine, ne seront pas du voyage. Quant à Batubinsika, son vol retour ayant été annulé, il n'a pas pu participer à l'entraînement du matin.
Pour sa première, PAF avait écrasé les Verts
14/09 07:24
Dans la dernière édition de L'Est Républicain, Pierre-Alain Frau revient sur le premier match de sa carrière.
"La saison 1997-1998, Faruk Hadzibegic m’avait appelé pour faire partie du groupe contre Saint-Étienne. C’était le dernier match de la saison au stade Bonal avant deux déplacements pour finir à Nice puis à Martigues. Le coach avait apprécié ce que j’avais fait en Gambardella. Mais je n’avais jamais fait d’entraînement avec les pros et je préparais mon Bac. J’étais plein d’insouciance. Et pour une première, quel souvenir ! On avait gagné 4-0. Bernard Bouger avait d’abord signé un hat-trick. Je suis entré pour une dizaine de minutes et je n’ai plus eu qu’à pousser le ballon au fond des filets pour marquer le 4e but de la soirée."
Sow avait besoin de changer d'air
14/09 06:58
Buteur avec la Guinée samedi dernier en attendant d'avoir du temps de jeu avec son son nouveau club, le défenseur central strasbourgeois Saïdou Sow s'est confié aux Dernières Nouvelles d'Alsace. Extraits.
"La voix du speaker de la Meinau, ça m’est tout de suite revenu quand j’ai signé ici. La dernière fois que je suis venu, j’étais resté sur le banc mais les annonces du speaker m’avaient impressionné. Il criait "Racing 5 – Saint-Etienne 0". [Jean-Luc Filser n’a jamais crié ce score car Wahbi Khazri avait réduit le score à 2-1 lors de l’écrasant succès 5-1 des Alsaciens, ndp2]. J’avais joué la saison précédente à la Meinau, notre équipe était décimée par le Covid. On devait avoir 12 joueurs sur le flanc, plus le coach Puel. On avait perdu 1-0 mais ce match nous avait été utile pour la suite.
Mon départ de Saint-Etienne ? J’avais besoin de passer un cap. J’ai passé plusieurs années chez les Verts, c’est un club incroyable avec une belle histoire mais je sentais que j’avais besoin de changer d’air pour franchir un palier. L’an dernier, on était dans une routine un peu compliquée. J’avais besoin d’autre chose. Ici, j’arrive dans un environnement différent, dans un club qui s’investit, avec un gros projet. Tu ne peux qu’être épanoui ici. Il y a une dynamique de travail qui s’est mise en place dès que je suis arrivé et franchement ça me motive encore plus.
Samedi dernier, j’ai marqué mon premier but avec le Syli national contre le Malawi lors de la dernière journée des éliminatoires de la CAN. C’est incroyable. Marquer en club c’est beau, mais pour ton pays, c’est encore différent. J’ai toute ma famille qui regardait le match et c’est comme s’ils avaient tous marqué avec moi. Ce n’était pas le but le plus compliqué à inscrire, Serhou Guirassy met une tête sur un centre et tape le poteau. Le ballon revient sur moi, je contrôle et je tire. Mais un but, c’est un but, on ne va pas se plaindre."
Ntep sur les traces de Matsui
13/09 23:00
L'attaquant camerounais, natif de Douala, Paul-Georges Ntep (31 ans), un ancien Vert, va rejoindre le Vietnam et s'engager avec Hô Chi Minh-Ville FC, un club de l'ex Saïgon. Auparavant, Daisuke Matsui, un autre ancien Vert avait joué dans cette ville, au Saïgon FC lors de la saison 2020-2021.
Paul-Georges Ntep est arrivé en France, chez sa tante, à Grigny, en 2000 alors qu'il avait 8 ans. Il va évoluer dans les équipes de jeunes de la région parisienne : US Ris-Orangis, FC Draveil, ES Viry Chatillon, ESA Linas Monthléry, CS Brétigny avant d'être enrôlé au centre de formation de l'AJ Auxerre en 2009.
Il passera pro et restera chez les Bourguignons jusqu'en 2014. De 2014 à 2017, il évoluera au Stade Rennais, puis, de 2017 à 2020 à Wolfsburg qui le prêtera à l'ASSE de janvier à juin 2018. Sous les ordres de Jean-Louis Gasset, il participera à 13 rencontres de L1 (1 but contre Caen). En 2019, il sera de nouveau prêté, à Kayserispor. On le retrouvera ensuite à Guingamp (2020-2021), puis à Boavista (2021-2022). Après un an sans club, celui dont la carrière a été très perturbée par de nombreuses blessures musculaires, va donc découvrir le championnat vietnamien.
Paul-Georges Ntep compte 2 sélections en équipe de France, chacune pour un match amical : il est entré en jeu le 7 juin 2015 contre la Belgique (défaite 3-4) puis contre l'Albanie, le 13 juin 2015 (défaite 1-0). Ces deux matchs n'étant que des matchs amicaux, il a pu également être international camerounais à deux reprises en 2018.
Les Bleus doivent beaucoup aux Verts
13/09 22:33
Selon un récap' mis à jour ce soir par le compte Stats foot, l'ASSE est le 7e club le plus représenté dans l'histoire de l'équipe de France (521 sélections cumulées) derrière l'OM (797), le PSG (639), l'AS Monaco (586), les vilains (569), les Girondins (533) et Arsenal (529) mais loin devant le 8e Chelsea (397), le 9e Reims (386) et le 10e Juventus de Turin (366).
57 joueurs ont porté le maillot bleu alors qu'ils défendaient les couleurs des Verts. Les deux derniers en date sont Stéphane Ruffier et Josuha Guilavogui, qui avaient joué le 29 mars 2015 dans leur Chaudron contre le Danemark (victoire 2-0). Pas sûr hélas que leur successeur se cache dans l'effectif actuel de l'ASSE...
L'anniversaire au printemps
13/09 13:49
Annoncé depuis la fin de saison dernière, l'anniversaire des 90 ans du club devait avoir lieu lors de la réception d'Ajaccio, le 7 octobre.
Le club ayant confirmé qu'il était le plus beau paillasson que la Ligue (qu'on adule) puisse espérer, les deux kops seront hélas fermés à cette occasion.
On pouvait s'y attendre, trois groupes de supporters (Indépendantistes, USS et Green Angels) ont communiqué aujourd'hui sur un report des célébrations en fin de saison. On peut cependant déplorer l'absence au bas du communiqué des Associés et Magic Fans.
On a eu Fousseni, on aura Fousseny !
13/09 12:47
Même si le statut de l'ASSE n'est plus celui d'un club de L1, le recrutement chez les jeunes se poursuit activement. Plusieurs jeunes Franciliens, ou autres, nés en 2010 ont déjà signé un ANS et arriveront chez les Verts en 2025, tels Naoufan Mnemoi (SC Air Bel), Oswaldo Mendy (US Grigny), Lohoré Gobé (US Torcy), Paolo Freychet (AS Béziers), Howard Cuozzi (Paris Alesia), Isaac Seydi (FC Montfermeil). Ils vont être rejoints par l'attaquant excentré Fousseny Kaloga, de l'US Torcy lui aussi, après être passé par l'US Roissy.
Fousseny Kaloga a été repéré par Hamdane Karouni et Mahamadou Gory, ancien coach des U16 de l'US Torcy et nouveau scout des Verts en région parisienne, qui va succéder à Jean-Claude Anquetil.
L'US Torcy est un club formateur reconnu : Randal Kolo-Muani et Paul Pogba en sont issus ainsi que de nombreux Stéphanois, anciens, actuels ou futurs : Lamine Ghezali (1999), Josué Gago Do Oteiro (2001), Mathys Saban (2002), Lucas Gourna-Douath (2003), Marwan Nzuzi (2004), Mathys Amougou (2006), Fode Camara et Axel Dodote (2007), Tidiane Vibert (2009).
Des Caennais cannés ?
13/09 12:05
Alors que Moueffek et Bouchouari n'ont pas joué avec le Maroc et que Batubinsika est resté sur le banc de la RDC en Afrique du Sud après avoir décroché son billet pour la CAN vendredi dernier, les internationaux caennais ont beaucoup plus transpiré.
Et même brillé s'agissant d'Anthony Mandrea : le gardien normand a été titularisé pour les deux matchs de l'Algérie face à la Tanzanie (0-0) et hier au Sénégal (victoire de l'Algérie 1-0). Ayant gardé à chaque fois sa cage inviolée, il a même été désigné homme du match contre les Lions de la Teranga.
Même chose pour le défenseur Ali Abdi, titulaire à deux reprises avec la Tunisie (contre le Botswana et l'Egypte) et désigné hier homme du match lors de la victoire de son équipe chez les Pharaons (3-1).
Par ailleurs le jeune défenseur Traoré (5 matchs depuis le début de saison) a joué 2 matchs avec l'équipe de France U20, l'attaquant Gomis (3 matchs) a disputé deux matchs avec l'EDF U18 qui a remporté le Tournoi de Limoges.
Si tous les quatre ont donc fait le plein de confiance, on peut espérer qu'ils en aient plein les bottes !
William, il a joué, il n'a pas marqué ...
13/09 09:42
... de points dans l'esprit de Deschamps.
Défait hier 1-2 à Dortmund par l’Allemagne, William Saliba, aligné axe gauche (alors qu'il joue habituellement axe droit) pour sa 10è sélection n’a pas particulièrement brillé.
La Pravda qui lui a octroyé la note de 4 (son compère bizuth de charnière centrale ayant chopé un encore moins glorieux 3) commente ainsi sa prestation : les Bleus se sont inclinés pour la première fois en 2023 avec une défense centrale trop fragile. On attendait surtout plus de maîtrise du défenseur d’Arsenal, qui a squatté l’équipe type de Premier League la saison passée. Mais la marche des Bleus (10 sélections) est encore plus haute que celle du championnat anglais. L’ancien Stéphanois a enchaîné cette cinquième titularisation comme il avait connu la dernière, au Danemark, en septembre 2022, avec une autre défaite tricolore (0-2). Saliba n’a pas rassuré son voisin de palier. Leur détresse a principalement été symbolisée par le second but allemand (…) L’idée d’une solution de rechange, surtout pour Saliba derrière Upamecano et Konaté, s’est encore délitée à Dortmund. L’écart semble important par rapport aux prestations des deux concurrents du Gunner depuis la Coupe du monde. L’ex-Marseillais a cependant évolué dans l’axe gauche (…) Avec ses deux buts pris alors que la défense tricolore était hermétique depuis cinq rencontres, le sélectionneur sait à quoi s’en tenir, même s’il ne faut jamais être définitif (…) Saliba va devoir faire d’avantage ses preuves s’il veut voir l’Euro 2024 dans ce secteur ultra-concurrentiel.
Leautey à Sainté, c'était presque fait
13/09 07:15
Buteur et passeur lors du dernier match d'Amiens (2e de L2 après 5 journées avec 7 points d'avance sur Sainté), Antoine Leautey est revenu avant-hier soir à l'antenne de France Bleu Picardie sur ses contacts avec Sainté, comme l'a rapporté hier le site Le 11 Amiénois. Extraits.
"Il y avait deux options : rester à Amiens ou partir à Saint-Etienne. J’avais d’autres propositions, mais je ne voulais pas aller ailleurs. A un moment donné, c’était presque fait avec Saint-Etienne, mais je me sentais bien aussi à Amiens. Je joue au football, parce que j’aime bien les ambiances comme à Saint-Etienne, Lens ou Marseille. Et c’est vrai que quand je suis allé à Saint-Etienne j’avais les yeux grands ouverts. Je ne voulais pas partir pour partir, pour aller n’importe où. Un club comme Saint-Etienne pourquoi pas. Si ça ne s’est pas fait, c’est que ça ne devait pas se faire. C’est encore trop tôt pour le dire, mais on est sur quatre victoires en cinq matches. En aucun cas, je ne regrette pas mon choix. Si je n’y suis pas allé, c’est que ça ne devait pas se faire.
J’ai dit aux dirigeants que je me sentais bien à Amiens, mais que j’avais aussi une offre de Saint-Etienne. C’est très flatteur que Saint-Etienne s’intéresse à moi, mais ça l’est aussi qu’un club comme Amiens me prouve qu’il m’apprécie beaucoup. Je me sens très bien à Amiens, ce n’est pas de la langue de bois. En plus, avec la naissance de mon petit, avec ma femme on connaît l’environnement et on est content d’être resté. Sportivement, je me sens bien au sein du vestiaire, il y a aussi eu de bonnes recrues et ça matche bien avec le coach. Si ça n’avait pas été le cas, je ne pense pas que je serais resté. C’est un ensemble qui a fait que je suis resté."
Guy Roux défend Laurent Blanc
13/09 07:01
Dans sa chronique hebdomadaire pour L'Yonne Républicaine, Guy Roux a évoqué hier le cas de son ancien joueur Laurent Blanc. Extraits.
"En août 1995, Monsieur Migliaccio, l’un des meilleurs agents français, m’appelle un matin à 8 h30. "Veux-tu Laurent Blanc de Saint-Étienne ?" "Bien sûr, mais ce n’est pas possible sur le plan financier" fut ma première réponse. "Voyons cela avec tes dirigeants Jean-Claude Hamel et Gérard Bourgoin." Pendant les négociations, à 13 heures, j’organise un entretien avec Laurent et un seul sujet : le jeu ! Nous tombons d’accord sur le poste de libéro où il était devenu un des meilleurs d’Europe.
À 17h30, le Falcon de Gérard Bourgoin est sur le tarmac à Avignon. Avignon-Saint-Etienne, 15 minutes. 1h30 avec le président de Saint-Étienne. 1 heure chez Laurent Blanc pour le pyjama et un bisou familial. À 23 heures, nous sommes à Auxerre-Branches. Le lendemain à 8h30, Laurent Blanc participe à l’entraînement. En juin 1996, l’AJA réalise le doublé. En août, Laurent Blanc joue au Barça. Il fut champion du monde en 1998.
Un président américain, Monsieur Textor qui vient de racheter l’Olympique Lyonnais, licencie l’ex-Stéphanois. Il venait de vendre les deux meilleurs jeunes joueurs du club : l’arrière central Lukeba à Leipzig pour 34 millions et l’attaquant Barcola au PSG pour 50 millions. Dimanche 10 septembre, Laurent Blanc est donc licencié du poste d’entraîneur de l’Olympique Lyonnais. Il lui reste l’admiration et l’amitié des Auxerrois."
Galette n'a pas voulu redevenir vilain
13/09 06:24
Selon la dernière édition de la Pravda, Christophe Galtier "a reçu un coup de fil mardi dernier pour qu'une rencontre avec John Textor soit organisée le lendemain mais il a décliné après une demi-heure de réflexion." Pour rappel, l'ancien entraîneur des Verts avait bossé avec les banlieusards en tant qu'adjoint d'Alain Perrin la saison 2007-2008.
Bouchouari sera frais samedi
12/09 21:18
Resté sur le banc des Lions de l'Atlas en mars dernier contre le Pérou et contre le Brésil, Benjamin Bouchouari espérait faire ses grands débuts avec l'équipe A du Maroc ce mois de septembre. Mais après avoir vu son match contre le Libéria annulé à cause du tremblement de terre qui a durement touché ses compatriotes, le milieu de terrain stéphanois ne figure même pas sur la feuille de match que sa sélection joue ce soir à Bollaert contre le Burkina Faso. Le numéro 6 de l'ASSE fait partie des 2 joueurs (sur 28) dont s'est privé Walid Regragui pour cette rencontre amicale contre les Etalons. 'Bouchou' sera donc frais et dispo pour étriper Caen ce samedi !
Batubinsika n'a pas joué contre les Bafana Bafana
12/09 20:06
L'Afrique du Sud a battu la République Démocratique du Congo 1-0 ce mardi en amical à Johannesburg. Titulaire il y a 3 jours à Kinshasa lors de la victoire des Léopards contre le Soudan synonyme de qualification pour la CAN, Dylan Batubinsika est resté sur le banc.
Aiki est resté sur le banc, pas Raveyre
12/09 19:50
Titulaire jeudi dernier lors de la défaite contre le Monténégro et ayant joué la dernière demi-heure de la victoire contre la Hongrie il y a trois jours, Ayman Aiki est resté sur le banc ce mardi lors du 3e et dernier match de l'équipe de France U19 au Tournoi Stevan Cele Vilotic (Serbie). Entré en jeu juste après la mi-temps, son ancien coéquipier stéphanois Noah Raveyre (Milan AC) a battu le pays hôte 1-0.
Au sifflet samedi, ce sera Kherradji
12/09 19:09
Abdelatif Kherradji sera au sifflet ce samedi dès 15h00 à d'Ornano pour le match d'ouverture de la 6e journée de L2 qui opposera le leader caennais à Sainté. Cet arbitre de 37 ans a déjà dirigé 3 matches des Verts la saison dernière. C'est lui qui avait arbitré le plus mauvais match de 2023 des Stéphanois le 31 janvier à Bastia (défaite 2-0).
C'est lui aussi qui avait sifflé à tort le 13 mai un penalty pour Laval, qui avait battu les Verts 2-1. Le 2 juin dernier, il a eu la chance d'officier devant 39 873 spectateurs dans le Chaudron à l'occasion du dernier match de la carrière de Mathieu Debuchy, acclamé par les supporters stéphanois et battu 2-0 (buts de Jean-Philippe Krasso et Kader Bamba).
Saliba numéro 10
12/09 19:04
William Saliba devrait honorer ce soir, lors du match amical contre l'Allemagne, à Dormund, sa dixième sélection en équipe de France A.
Après avoir été capé 7 fois en U16, 6 fois en U17, 5 fois en U18, 3 fois en U19 et une fois en U20, il compte déjà, à 22 ans, 9 sélections en équipe A :
- 25 mars 2022 : France-Côte d'Ivoire : 2-1 (Amical) : entré en jeu
- 29 mars 2022 : France-Afrique du Sud : 5-0 (amical) : titulaire
- 3 juin 2022 : France-Danemark : 1-2 (Ligue des nations) : entré en jeu
- 6 juin 2022 : Croatie-France : 1-1 (Ligue des nations) : titulaire
- 10 juin 2022 : Autriche-France : 1-1 (Ligue des nations) : titulaire
- 22 septembre 2022 : France-Autriche : 2-0 (Ligue des nations) : entré en jeu
- 25 septembre 2022 : Danemarck-France : 2-0 (Ligue des nations) : titulaire
- 30 novembre 2022 : Tunisie-France : 1-0 (Coupe du monde) : titulaire
- 7 septembre 2023 : France-Irlande : 2-0 (Eliminatoire Euro) : entré en jeu.
Non aux matchs le lundi !
12/09 18:04
Les Ultras ont enfin eu gain de cause ! La LFP a publié son appel d'offres TV 2024-2029 et une nouvelle répartition des matchs est enterinée. Désormais, les matchs du lundi soir à 20h45 sont supprimés, et remplacés par un match le dimanche à 13h. Pour le reste, on conserve le match de samedi 15h et les 7 rencontres de samedi 19h (9 matchs pour 18 équipes à partir de l'an prochain).
Pas sûr que ce changement satisfasse les Ultras comme la plupart des supporters !
D'Ornano aime toujours les Verts (2)
12/09 15:44
Après avoir annoncé hier matin que 17 000 places avaient été vendues, le SM Caen vient de confirmer que le match de samedi à 15h se jouerait à guichets fermés.
La saison dernière, Sainté avait été le seul club, avec Le Havre, à faire stade plein à D'Ornano.
Trail et les Verts ! (2)
12/09 07:34
Sacré champion de France de trail long il y a un mois à Millau en ayant bouclé 68 km (dont 2 700 m de dénivelé positif) en 5h33, Baptiste Chassagne a fini il y 10 jours 10e de l'Utra Trail du Mont-Blanc en 21 heures, 38 minutes et 11 secondes cette course mythique de 172 kilomètres (dont plus de 10 000 m de dénivelé positif).
"À certains endroits, on se serait cru dans le virage Pinot sur le Tour de France. Et moi qui suis stéphanois de cœur, j’avais l’impression d’avoir un Chaudron autour de moi, d’être en bas du kop Nord à chaque ravitaillement" déclare dans la dernière édition du Progrès celui qui avait longuement parlé de sa passion pour les Verts en avril dernier sur le site de So Foot.
L'ASSE ne fera pas appel
12/09 07:20
Comme le rapporte aujourd'hui Le Progrès, l'ASSE ne fera pas appel de la décision rendue mercredi dernier par la commission de discipline (fermeture des deux kops lors des deux prochains matches contre Dunkerque et Ajaccio + un point de retrait avec sursis suite à la bagarre entre supporters stéphanois le 12 août à Rodez).
"La Commission supérieure d’appel est connue pour avoir une appréciation beaucoup plus sévère", glisse Me Olivier Martin, avocat de l’ASSE. Elle a en effet la possibilité de frapper plus fort et aurait pu, par exemple, transformer le point de retrait avec sursis dont a également écopé l’ASSE en ferme. Les dirigeants stéphanois n’ont pas voulu s’y risquer.
"On constate que, pour certains clubs, les fermetures de parcage et interdictions de déplacement sont difficiles à mettre en œuvre", justifie Sébastien Deneux, le président de la commission de discipline de la LFP. "On se retrouve avec des sanctions qui ne sont pas respectées car les supporters bravent les arrêtés des préfectures ou le huis clos qu’on impose. Quand on sanctionne un club, ce n’est pas pour mettre en difficulté celui qui reçoit."
L'appel "n’aurait néanmoins pas été suspensif et il y a fort à parier que les deux rencontres à huis clos partiel auraient été purgées avant l’audition", assure Me Martin. Le Chaudron ne célébrera donc pas les 90 ans du club le 7 octobre. À la suite de la bagarre entre des membres des Magic Fans et des Green Angels dans le parcage du stade Paul-Lignon, le parquet de Rodez a ouvert une enquête préliminaire. Des images de la vidéo-surveillance de l’enceinte ont été saisies afin de procéder à des identifications. La procédure, toujours en cours dans l’Aveyron, sera une fois terminée transmise au procureur de la République de Saint-Etienne."
Degrange jette l'éponge
12/09 07:04
Ex-entraîneur des U15 de l'ASSE (de 1998 à 2002), Sébastien Degrange avait remplacé l'ex-coach des U19 stéphanois Abdel Bouhazama en février dernier à la tête du centre de formation du SCO. Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, celui qui a notamment eu sous ses ordres Loïc Perrin, Bafé Gomis et Jessy Moulin explique pourquoi il a démissionné la semaine dernière. Extraits.
"Soit je restais et, psychologiquement, j’explosais, soit je prenais l’option de dire stop, car familialement, ça ne va plus. J’ai perdu l’équilibre familial et j’étais aussi en train de me perdre. Donc il fallait dire stop. Je suis désolé et déçu pour le club, car je n’ai pas l’habitude de lâcher un projet en cours. Mais au retour des quatre semaines de vacances, cet été, je suis tombé de haut. La santé et la famille doivent passer avant tout. Je suis content que le club ait compris ça car j’aurais pu me mettre à leur place : quelqu’un qui se réengage au mois de mai (pour un CDI) et qui, début septembre, vient te dire que ça doit s’arrêter, ça peut être compliqué à entendre.
Je me disais qu’Angers, ça faisait loin par rapport à Dijon. Mais je pensais que le projet allait me booster. Mais après quatre semaines de vacances avec ma famille, je suis revenu ici, tout seul dans mon appartement… Le soir, je cherchais de la présence. Tu allumes Netflix, tu vas te coucher et tu repars au boulot. Tu passes ta journée, tu rentres, tu es encore tout seul, tu te fais ta petite assiette à bouffer et voilà… La solitude a fait qu’au bout d’un moment, ce besoin de repartir l’a emporté. Je me renfermais sur moi-même. Sur le mois d’août, tout s’est vite dégradé.
J’ai fait 21 ans à Dijon (2002-2023). Après quatre ans à Saint-Etienne (1998-2002), je suis revenu dans cette ville où je suis né, où j’ai joué, où j’ai fait mes études… Mes filles y sont nées, ma femme y a son boulot. On était donc devenus sédentaire. Je ne pouvais pas faire déménager ma famille au risque que ça se passe mal ici. Rester m’aurait mené droit au divorce. J’ai vu passer un chiffre, une fois : dans ce milieu, 60 ou 70 % des coaches sont divorcés. Ce n’est pas ma vision des choses.
C’est dur car j’ai l’impression de laisser tomber les gens. Et je n’aime pas ça. Mais aujourd’hui, mon équilibre psychologique l’emporte sur tout le reste. Je sais où je dois aller. Dans la vie, selon moi, il y a trois équilibres : familial, personnel, professionnel. Là, j’étais en train de perdre mon équilibre familial. Donc je suis en train de me perdre. Et si je me perds, je n’apporte plus professionnellement, je vais devenir moyen, voire pas bon dans les prises de décision. Il faut insuffler une énergie au quotidien. Je ne pouvais plus le faire.
Ce qui m’arrive me sensibilise sur quelque chose dont je n’avais pas pris la mesure à Dijon. C’est l’accueil des jeunes qu’on héberge. Ici à Angers, on en a 28. On a pris une décision : on n’a plus aucun recruteur sur le réseau parisien. L’idée est de se concentrer sur le département, la région, et travailler avec notre association. Aujourd’hui, au club, on a la chance d’avoir du futsal, c’est-à-dire qu’on peut avoir des jeunes dès l’âge de 3 ans, jusqu’aux pros. Le brassage est large. Et le Maine-et-Loire, c’est environ 37 000 licenciés.
Le petit Marius Courcoul, on va le chercher aux portes du département (Château-Gontier). Jean-Mattéo Bahoya, il est d’Angers, Chérif Sidiki, c’est Saumur. Si on se concentre sur ce qui se fait dans le Maine-et-Loire et les départements limitrophes, ce centre de formation peut vivre grâce à ce qui se passe autour. Et, pour faire le lien avec le sujet de départ, tu ne déracines pas les jeunes tant que ça. Ils peuvent rentrer après leur match du samedi. Ou, à l’inverse, s’ils ne peuvent pas rentrer, leur famille peut venir les voir jouer."