Sortant d'une défaite à domicile contre l'AJA donc n'ayant pris que 3 points lors des 5 derniers matches avant de se déplacer demain soir à Rodez tandis que Sainté ne jouera que le 4 octobre son match de la 8e journée contre Dunkerque, Troyes ne sera pas favori contre Sainté au Stade de l'Aube ce samedi après-midi en ouverture de la 9e journée. Nostalgique de l'époque Laurent Batlles, L'Est-Eclair défonce aujourd'hui l'actuel entraîneur des Troyens. Extraits.

"Quand la direction de City Football Group montera-t-elle au créneau pour défendre le bilan du coach qu'elle a nommé, un entraîneur qui a de loin les plus mauvais résultats des coaches ayant entraîné le club aubois (hormis ceux qui ont fait des remplacements de quelques matches) ? Samedi, dans un derby qui pour le public compte bien plus que pour un Australien, Patrick Kisnorbo a lancé des jeunes sans grande expérience face à une formation auxerroise dont la moitié des cadres jouait déjà la saison dernière en L1.

Sûr de ses choix, convaincu de bien faire, "PK" dit "assumer de jouer avec cette jeunesse" car "le projet est basé sur cette jeunesse." Il dit "ne pas regarder le classement." On a l'impression d'avoir face à nous un entraîneur de U11 qui lutterait contre la championnite, un coach qui se comporte d'ailleurs au bord du terrain avec des pros comme un éducateur le ferait avec des U9. PK harangue (en anglais), replace (en anglais), gesticule. Dans le vent.

Il n'y a qu'à Troyes, en ce début de saison, qu'on attend des plombes qu'un joueur soit prêt pour le lancer. A l'image de Florian Tardieu, à qui on n'a plus fait confiance. Ce même Tardieu qui, pas prêt pour Kisnorbo, enchaîne les matches depuis qu'il a rejoint Saint-Etienne en même temps que les bons résultats (7 points sur les 3 derniers matches). Il a retrouvé dans le Forez Laurent Batlles, l'un des entraîneurs les plus performants de l'histoire de l'Estac.

1. Patrick Rémy : 1,83 point par match (43 matches dirigés)
2. Rui Almeida : 1,82 (44)
3. Laurent Batlles : 1,63 (89)
4. Denis Troch : 1,46 (41)
5. Alain Perrin : 1,45 (263)
6. Jean-Marc Furlan : 1,35 (350)
7. Jean-Louis Garcia : 1,30 (84)
8. Faruk Hadzibegic : 1,20 (61)
9. Ludovic Batelli : 1,11 (38)
10. Bruno Irles : 1,06 (33)
11. Jacky Bonnevay : 0,76 (21)
12. Patrick Kisnorbo : 0,57 (30)

Titularisé avant-hier par Patrice Carteron, Oussama Tannane (29 ans) a marqué 2 des 3 buts victorieux d'Umm Salal contre Al Ahli lors de la 4e journée du championnat qatari.

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, le défenseur central concarnois Julien Célestine revient sur la récente défaite de son équipe au Moustoir.

"Les Verts ont été plus cliniques que convaincants ? C'est Saint-Etienne. Ils n'ont pas besoin de 10 000 occasions pour la mettre au fond. C'est sur une transition qu'on prend ce but. C'est très frustrant parce qu'en dehors de ça, ils n'ont pas eu beaucoup d'occasions franches, de tirs cadrés. Charbonnier, il est sorti à l'heure de jeu sans toucher de ballons..."

A son tour atteint par la maladie de Charcot qui a emporté Fofo (en juillet 2014) et Jojo (le 4 juillet dernier), le médecin bordelais Antoine Mesnier a révélé avant-hier dans Sud-Ouest qu'il avait mis fin aux jours de son ami Patrice Lestage (champion de France avec les Verts en 1981) le 29 novembre 2010. Extraits.

" J’ai appris que j’avais la maladie de Charcot le 23 février 2022. Le jour de mes 65 ans ! Alors que le gouvernement annonce imminent un projet de loi sur la fin de vie, j’espère contribuer à faire tomber le dernier tabou. C’est devenu le but de ma vie.  Toubib à l’ancienne pendant 40 ans, j'ai soigné les Zidane, Dugarry, Lizarazu de la bonne époque des Girondins. J’y suis entré grâce à mes grands copains Patrick Battiston et Patrice Lestage.

C’est moi qui ai annoncé à Patrice son Charcot. Il m’a fait promettre de le faire partir quand il le désirerait. Je connais ce qui m'attend, j'ai vécu le traumatisme d’accompagner Patrice jusqu’au bout du bout. J'ai dit à Serge Simon que je comptais sur lui pour m'envoyer dans les étoiles quand je ne serai même plus capable de me gratter. Je sais qu'il le fera, mais j'aimerais que ce soit dans la légalité. C'est pour ça que je me bats pour faire évoluer la loi.

J'ai eu à faire passer l'amitié avant la loi. Un jour Patrice m'a demandé de tenir sa promesse. Je ne me sentais pas capable de lui faire juste une piqûre et adieu. Je lui ai dit que j'allais continuer à venir tous les jours pour ses soins et puis un de ces jours, sans dire lequel, je mettrai une dose plus forte. Mais j'ai reçu l'appel d'un magistrat du parquet de Bordeaux. Il m'a dit : "je sais ce que vous êtes en train de faire." Il m'a dit que sa femme était morte de Charcot, qu'il aurait aimé qu'un médecin agisse comme moi, mais qu'il y avait la loi. J'étais dans la merde.

La loi Leonetti de 2005 proscrit l'obstination déraisonnable sans prescrire d'aide active à mourir. Mais le malade refuse tout traitement, ne s'alimente plus, n'a plus d'oxygène.... La réalité, c'est une agonie. La maison de mon ami sentait le pus, des mouches sortaient de ses escarres. j'étais à un match France-Irlande. Je me voyais dans un moment de plaisir et je pensais à Patrice. J'ai pris le premier train, à 6 heures. Je suis allé directement chez lui. Et j'ai tenu ma promesse...

En 2016, la loi est devenue Claeys-Leonetti. Elle a introduit la notion de "sédation profonde et continue." On est encore dans l'hypocrisie ! On peut mourir en 8 jours comme en 24 heures. Il faut autoriser une injection létale pour les maladies incurables, dans la collégialité médicale, avec le consentement du patient. L'engagement de Serge envers moi, c'est inestimable. J'y trouve de la sérénité pour vivre. Je ne veux pas que ce soit un risque pour lui. Et chacun devrait pouvoir décider.

Le 31 juillet dernier, j'ai ressenti une douleur foudroyante. Je sais que j'ai fait un infarctus du myocarde. Je l'espère depuis le 23 février 2022, celui-là ! Je vais pouvoir partir dignement, Charcot ne m'aura pas et je n'embêterai pas Serge. L'occasion de rêve, quoi ! Je me suis allongé sur mon lit pour me laisser partir. J'ai pensé à mes fils, les gens que j'aime, Baigorri. Alors j'ai eu envie de vivre encore. Ce n'était pas le moment. Je veux décider du moment. C'est tout l'enjeu de la loi."

Prochaine équipe attendue dans le Chaudron (le 4 octobre à 18h45), l'USL Dunkerque a annoncé hier que Mathieu Chabert avait été suspendu de ses fonctions d'entraîneur. Ayant succédé en mars dernier à son ancien coéquipier stéphanois Romain Revelli, l'ex-coach biterrois d'Ibrahim Sissoko avait pourtant réussi à faire monter le club nordiste en prenant 31 points sur 36. Mais l'ex-gardien n'a gagné qu'un seul match en 7 journées de L2 cette saison. Il vient de se faire virer alors que la situation comptable de Dunkerque n'a rien de dramatique. Comptant 6 points en 7 matches, le club de Samy Baghdadi (bientôt de retour sur les terrains) est 17e, à égalité de points avec le premier non relégable (le Paris FC).

De la tête, Robert Beric (32 ans) a marqué hier l'unique but de la victoire de Tianjin Teda sur le terrain de Wuhan Three Towns hier lors de la 26e journée du championnat chinois. C'est le 8e pion claqué cette saison par l'ancien avant-centre slovène des Verts.

Le Racing Club de Lens a enfin décroché ce dimanche son premier succès de la saison grâce à ses deux anciens Verts. Alors que Ruben Aguilar a sans doute été le meilleur joueur de cette rencontre de la 6e journée de L1, Morgan Guilavogui a inscrit le but victorieux contre Toulouse à la 84e, 20 minutes après son entrée en jeu. Le petit frère de Josuha avait déjà scoré le 26 août dernier au Parc des Princes.

Deux entrées ultra positives dans la même semaine dans des matchs de grande importance. Lens libéré.

Il me plaît bien, ce Morgan Guilavogui. pic.twitter.com/0nt54FPipn

— Le Football en VOD LXXI (@FootballVo955) September 24, 2023

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur la chaîne youtube de l'ASSE : l'équipe réserve a concédé sa première défaite (0-2) de la saison cet après-midi à l'Etrat face au FC Limonest de l'ancien Vert Thomas Vogel, titulaire à l'occasion de son retour à Aimé-Jacquet.

Antoine Gauthier s'est procuré la première occase de cette rencontre de la 5e journée de N3 d'un tir sorti d'une claquette par le gardien à la 16e minute. Sur un centre d"El Hadji Dieye, Karim Cissé aurait pu bénéficier d'un penalty 10 minutes plus tard mais l'arbitre en a décidé autrement. A la 36e minute, Cheikh Fall (photo) a eu la malchance de voir son tir lointain repoussé par la barre transversale. Dans la foulée, un défenseur visiteur a détourné de la main un centre sans que l'arbitre ne bronche...

A la 48e minute, Ahmed Sidibé a failli ouvrir le score d'une tête lobée mais un défenseur limonois a suppléé son gardien sur la ligne. Les visiteurs ont ouvert le score à la 53e minute, Etienne Green ayant été abandonné par sa défense. A la 71e, ce dernier a sorti deux parades décisives avant d'être sauvé par son poteau. Six minutes plus tard, Cheikh Fall a vu rouge sur mal maîtrisé. Fort de sa supériorité numérique, Limonest a inscrit un second but à la 93e minute.

La compo : Green - Djile, Sidibé (N’Joya, 74'), Nadé, Bladi - Gauthier, Amougou (Sahraoui, 46'), Fall, Cissé - Agesilas (Kies, 71"), Dieye. 

La réserve rétrograde à la 5e place à 3 points de Hauts-Lyonnais, 2 de Limonest, 1 de La Duchère. Les Verts chuteront d'une place mercredi soir après le match qui opposera Saint-Priest et les vilains, quel que soit le résulat de cette rencontre programmée mercredi prochain. Dix jours plus tard (le samedi 7 octobre), Sainté affrontera ces derniers à Décines. Un derby très attendu qui s'annonce très chaud !

La réaction de Razik Nedder :

"On a plutôt fait une très belle première mi-temps. Dans le jeu, dans la fluidité, on a eu cette capacité à faire circuler le ballon, d'être dangereux. On a été juste techniquement. On a fait vraiment une première période de bonne qualité. On a beaucoup de situations franches, aujourd'hui c'est ce qui nous coûte le match. On doit rentrer à la mi-temps avec un ou deux buts d'avance. On ne l'a pas fait. On a été un peu moins bien en début de seconde période, la seule fois où ils viennent chez nous on concède l'ouverture du score. On manque d'agressivité et de vigilance, ça m'énerve. On lâche la prise en charge dans les 5,50. On renforce l'adversaire dans ce qu'il est venu faire faire : jouer bas, défendre, mettre des longs ballons, aboyer.. Mais les joueurs limonois ont été combatifs, ils n'ont pas volé leur résultat positif.

L'animosité que gènèrent le banc de touche adverse et la tribune, ça ne joue pas forcément en notre faveur. Face à des équipes de jeunes, souvent les arbitres choisissent la facilité. Aujourd'hui il oublie un penalty flagrant. Sur le rouge de Cheikh, il n'y a aucune méchanceté, juste deux mecs qui se jettent pour avoir le ballon. L'animosité du banc adverse fait que le jaune se transforme en rouge. Le second but est anecdotique car on poussait pour égaliser. Beaucoup de joueurs sont venus pour chercher du rythme. Tenir 90 minutes, quand tu ne l'as pas fait depuis longtemps, c'est dur. On a fait une bonne première période mais on a  eu du mal à garder cette intensité-là sur la durée du match. C'est le lot d'une équipe réserve, on est là pour ça. On accepte les règles du jeu. On va maintenant se projet sur le derby contre l'OL lors de la prochaine journée, le 7 octobre. Vendredi prochain on jouera à 13h00 un match de préparation contre Marseille à l'OM Campus."

Vous avez pu suivre en direct ce match au sommet des U17 nationaux sur notre forum et sur notre compte twitter : comme en mars dernier à l'Etrat (1-0) mais cette fois à Nice, le Cavigal a remporté (3-1) le Robyco sous les yeux du Sphinx, dont le portrait trône derrière l'un des deux buts du stade Bob Rémond (qui fut son père spirituel).

Si Mateo Houngbo Civier a sorti une parade décisive dès la 9e minute de jeu, il n'a rien pu faire à la 26e minute sur l'ouverture du score de l'excellent numéro 9 niçois Giani Carbone. Le gardien stéphanois a encore dû sortir le grand jeu pour maintenir son équipe dans le match à la 42e. Medhy Lutin s'est procuré la principale occasion stéphanoise juste avant la pause mais le portier niçois a détourné le tir du prometteur ailier stéphanois.

Si les locaux ont vendangé une balle de break dès le retour des vestiaires, le numéro 10 des Verts Sonny Yvars a failli égaliser au terme d'un joli slalom. Trois minutes plus tard, c'est Bradley Ruiz qui a vu son tir puissant repoussé par le gardien azuréen. Contre le cours du jeu, le numéro 10 niçois Noa Mokhtari a profité d'une hésitation coupable de la défense stéphanoise pour mettre le but du 2-0 à l'heure de jeu.

A peine entré en jeu, Maysson Méité a réduit le score dès la 62e minute suite à un bon travail de Helmi Ben Tiba. Malgré leur gros temps fort (tir de Sonny Yvars repoussé par le gardien, reprise de volée hors cadre de Maxence Tatuska, incursions de Hanny Guerroudj), les Verts n'ont pas réussi à égaliser. Pire, ce diable de Ginani Carbone a tué le match à la 88e. Sur un appel en profondeur côté gauche, il a mis dans le vent deux défenseurs stéphanois avant de surprendre Mateo Houngbo Civier d'une frappe en angle fermé.

Battus pour la première fois de la saison, les Stéphanois rétrogradent à la 3e place à la différence de buts, à égalité de points avec leurs bourreaux du jour (nouveaux leaders), de Monaco (2e suite à son carton 5-0 contre Clermont) et des vilains victorieux 2-1 sur le terrain d'Air Bel, qui avait tenu en échec l'ASSE à l'Etrat lors de la première journée. Dans une semaine, les Verts recevront la lanterne rouge nîmoise, qui n'a toujours pas pris le moindre point depuis le début de saison...

La compo : Houngbo - Camara, Boukadida, Mouton - Ben Rahem (Grillot, 65'), Tatuszdka, Depalle, Ruiz, Yvars (Zerga, 65') - Ben Tiba (Guerroudj, 80'), Lutin (Méité, 61').

La réaction de Frédéric Dugand : "On a vu la différence entre une équipe très réaliste et une équipe qui a la maîtrise du jeu. On a montré de bonnes choses mais ce n'est pas suffisant pour tuer le match. Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs. J'ai juste vu ce vers quoi il faut tendre, le réalisme et l'efficacité dans les deux surfaces. J'ai aimé les attitudes des garçons, leurs intentions de jeu. On dit toujours que la possession de balle ne sert à rien mais on a eu beaucoup, beaucoup le ballon contre une équipe bien en place, bien organisée, qui a su nous mettre des contres. A la transition, on aurait pu être plus solide. On a manqué de lucidité sur quelques situations. Il faut être plus réaliste pour gagner des matches de haut niveau. En seconde période, le Cavigal marque ses deux buts sur nos temps forts, ça fait mal. On pousse, on pousse, mais il faut toujours se dire : "que fait-on à la perte ?"

Les U15 (Photo di site officiel)

Après une belle entame de championnat qui a vu les Verts l'emporter à Andrézieux et battre Bourg Peronnas à domicile, les joueurs de Jean-Philippe Primard se déplaçaient, hier, à Villefranche sur Saône pour affronter un adversaire qu'ils avaient rencontré et battu en amical le 19 août dernier à Fraisse. Jean-Philippe Primard avait relevé une opposition de qualité et la confirmation lui a été apportée puisque les Caladois se sont imposés sur le score de 2 à 1.

L'entame des Verts a été très laborieuse puisqu'ils encaissaient un but dès la 6ème minute  : à la suite d'un duel perdu pas les Stéphanois, un attaquant adverse entrait dans la surface pour placer une frappe croisée au sol qui faisait mouche. (Villefranche - ASSE : 1-0, 6ème).
Un quart d'heure plus tard, une attaque plein axe des Caladois profitait de l'attentisme stéphanois pour leur permettre de faire le break. (Villefranche - ASSE : 2-0, 19ème).
Jean-Philippe Primard réalisait alors deux changements et les Verts retrouvaient un peu leurs esprits. Ils récupéraient mieux le ballon, en faisaient une meilleure utilisation et réalisaient quinze bonnes minutes avant le repos, arrivant même à réduire l'écart : côté gauche, Shadaï Lengi centrait au 2ème poteau et Mahé Royet plaçait une belle volée du droit sous la barre. (Villefranche - ASSE : 2-1, 35ème).
On pouvait espérer une deuxième mi-temps dans la continuité de ce bon quart d'heure, mais les Verts tombaient dans le faux rythme imposé par un adversaire qui ne prenait aucun risque et usait de longs ballons. Les Verts se créaient bien quelques belles situations mais n'arrivaient pas à les concrétiser et s'inclinaient donc pour la première fois de la saison sur le score de 2 à 1. Au classement, avec 6 unités, ils pointent à la 3ème place ex-aequo avec les vilains, battus à valence. Valence est 2ème avec 7 points derrière le leader Clermont (9 points). La semaine prochaine, les Verts recevront Valence  

La composition : Vial - Akil (Marliac, 46ème), Jolivet, Bagelli, Lengi (Akil, 70ème) - Lebrun (Thouilleux, 25ème), Shabani-Pont (Guechir, 60ème), Guechir (Castro, 25ème puis Lebrun, 70ème)- Piskor, Royet, Fuleki Samuel. 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous sommes complètement passés à côté des 25 premières minutes. Lorsque nous étions en possession du ballon, cela allait, mais dès que nous le perdions nous étions en danger, n'étant pas suffisamment présents dans les duels. La sanction est vite arrivée puisque nous avons encaissé deux buts dans la première demi-heure. J'ai alors procédé à des changements qui ont permis à l'équipe de retrouver un meilleur équilibre. Nous avons réduit l'écart sur une belle attaque et avons bien terminé cette première mi-temps. C'était de bon augure pour la deuxième, mais nous sommes retombés dans le faux rythme imposé par notre adversaire qui jouait par de longs ballons. Nous n'avons pas pu poser notre jeu, nous nous sommes créés des situations mais pas réellement des occasions. Nous n'avons pas joué, nous n'avons pas été à la hauteur de ce match que ce soit au niveau individuel ou collectif. Face à une bonne équipe comme Villefranche, nous n'avons pas fait ce qu'il fallait, tout simplement. A l'avenir, il faudra être capable de jouer plus de 15 minutes. Pendant ces 15 minutes, nous avons prouvé que nous avions les capacités pour prendre le match en main, il faut le faire sur l'intégralité d'un match." 

Dans sa série "Paroles d'Ex", la Pravda a recueilli les souvenirs de Francis Gillot. Il se souvient notamment de Roger Milla :

"Le plus fort ? Roger Milla, à Valenciennes. Quand il arrive du Cameroun, en 1978, je débutais. Lors du premier entraînement, je me souviens d'un 7 contre 7, sur un demi-terrain. Il dribblait tout le monde, jusqu'au poteau de corner. C'était un phénomène ! Mais Milla était spécial aussi. Un jour, j'arrive dans le vestiaire, il pointait une lame de rasoir devant un coéquipier !"

L'ancien entraîneur bordelais se rappelle aussi de son ami Sénac comme le joueur le plus méchant :

"Avec Didier Sénac, en charnière, personne ne nous faisait peur (rires) ! Le plus méchant, je crois que c'est Didier. "La Rouille" était super gentil dans la vie, mais il était infernal sur un terrain. Il mettait des coups quand le ballon était loin. À la fin de notre carrière, on jouait avec les anciens Lensois contre des DH (R1), il se battait tout le temps et ne finissait pas souvent les matches."

On rappelle que l'ancien bordelais avait délibérément cassé le nez à Piotr Swierczewski lors d'un ASSE - Bordeaux 

Dans la dernière édition du Télégramme, l'entraîneur concarnois Stéphane Le Mignan revient sur la défaite de ses protégés contre Saint-Etienne hier soir au Moustoir.

"On perd sur un ballon perdu dans les 30 mètres adverses, conclu par un contre laser des Stéphanois. C’est le genre de situation qu’on voulait éviter car on sait qu’en face, il y a des qualités techniques et de vitesse. Plus globalement, on a perdu trop de ballons sur des erreurs techniques avec un niveau collectif insuffisant, alors qu’on n’était pas sous pression.

Mes joueurs ont-ils trop respecté un adversaire au CV prestigieux ? Malgré sa victoire à Caen, Saint-Etienne n’était pas dans un état de confiance optimal. Cette équipe était prenable. Je suis peut-être exigeant, mais même face à des candidats à la L1, on peut se montrer meilleurs. Or, là, on n’a pas produit notre meilleur match. On n’a pas exploité nos possibilités."

L'ancien milieu offensif Robert Szczepaniak (81 ans), qui a commencé sa carrière professionnelle à l'ASSE (la saison 1960-1961), évoque son expérience stéphanoise aujourd'hui dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace. Extraits.

"Je suis arrivé à Strasbourg dans l'anonymat le plus complet sur le porte-bagage de Georges Peyroche, que le Racing venait de débaucher à Saint-Etienne. A l'ASSE, Pierre Garonnaire ne m'aderessait pas la parole. Il n'a rien fait non plus pour que j'aille au Bataillon de Joinville. J'ai passé 18 mois en garnison à Sarrebourg, à proximité d'une Alsace que je ne savais pas situer sur une carte avant d'y être transféré. J'ai pu compter sur mes anciens coéquipiers stéphanois Pierre Sbaiz, Gines Gonzales et Gérard Coinçon pour glissser mon nom à l'oreille des dirigeants strasbourgeois et ainsi réorienter ma carrière. J'ai mis 4 passes décisives et 2 buts lors de la campagne qui a consacré le Racing en Coupe de France en 1966.

En 32e de finale, on a battu l'ASSE 3-1. Ma motivation était toute naturelle quand j'affrontais Saint-Etienne. C'est vrai que ça restait toujours particulier d'affronter les Verts. J'avais toujours ce sentiment de revanche. En face de moi se dressait Rachid Mekhloufi. Un journaliste du Progrès m'avait comparé à lui à l'époque. C'était flatteur, on avait le même gabarit. C'est lui qui avait réduit le score. En demi-finale, on a battu Toulouse après prolongation. On a égalisé à une minute de la fin. Au départ de l'action j'ai contrôle le ballon de la main mais l'arbitre a laissé jouer. C'est le charme du foot, il y a un facteur de réussite. C'était notre destin. En finale, on a battu Nantes 1-0 grâce à un coup franc de Pierre Sbaiz."

"Saint-Etienne avait la stratégie de nous attendre et sortir une fois les milieux touchés et on est tombé dans le panneau" déplore le milieu de terrain concarnois Alexandre Phliponeau dans la dernière édition du Télégramme. "On n’a pas mis assez de rythme dans notre jeu et il y a eu pas mal de déchet et de pertes de balle."

Comme le rapporte Le Progrès dans sa dernière édition, Laurent Batlles a évoqué le cas de ses avants-centres hier en conférence de presse après la victoire au Moustoir.

"C’était un choix de laisser Charbo jouer deux matchs titulaires, il faut être juste avec tout le monde.  Ibra a eu beaucoup de temps de jeu en début de saison. On a essayé comme ça, et au vu de ce qu’il s’est passé, c’était peut-être une bonne chose. On sait très bien qu’on ne revient pas du jour au lendemain d’une deuxième blessure aux croisés. On en a parlé tranquillement. Plus il aura de temps de jeu, plus ça reviendra.

Charbo, c’est quelqu’un de très important pour le groupe, à la foi par son identité et sa légitimité, c’est un joueur qui a été et qui sera toujours très important en Ligue 2. Je suis très heureux pour Ibra, il continue de marquer et d’avancer à ce niveau. Mais je suis content avant tout pour l’équipe, quand ces joueurs-là entrent et sont performants, c’est important pour tout le monde."

Fort de son 5e pion, Ibrahim Sissoko est deuxième ex aequo (avec l'Auxerrois Gauthier Hein) au classement des meilleurs buteurs de L2 derrière le Caennais Alexandre Mendy (6 buts), qui jouera mardi soir à Bordeaux en match de clôture de la 7e journée.

Le Stade Brestois a pris la tête du championnat de L1 après avoir battu les vilains 1-0 hier soir à Francis Le Blé. Le score aurait pu être bien plus lourd tant Mahdi Camara et ses coéquipiers ont dominé Tolisso and co : 27 tirs à 6, 49 ballons touchés dans la surface adverse contre 5, 32 centres à 6, 10 corners à 1 ! Les journaux bretons mettent à nouveau en exergue la performance de l'ancien capitaine des Verts.

"Une prestation XXL ! À la récupération pour commencer, comme sur l’occasion de Satriano. Le milieu de terrain était en mode dragster ce samedi soir : il a avalé les espaces côté droit, et s’est créé une grosse situation côté gauche en percutant" s'enthousiasme Ouest-France. "Solide au duel, l'ancien Stéphanois a couvert une grande partie du terrain. Bien inspiré offensivement, il a été essentiel dans la conquête du milieu de terrain" ajoute Le Télégramme.

Lucas Mical, 3 buts en 3 matchs (Photo de 2019)

Les U16 de Kevin De Jesus se déplaçaient cet après-midi à Saint-Priest avec une équipe dans laquelle Paul Eymard faisait son retour et Melvin Bijot, un U15, était intégré. Face à ce bon club formateur, les matchs se révèlent toujours très disputés. Le 1er avril dernier, alors qu'ils étaient U15 sous la direction de Jean-Philippe Primard, ces mêmes joueurs, désormais U16, avaient obtenu le nul (2-2) grâce à deux buts de Brandon Nativoha, dont le dernier sur penalty à la dernière minute. Le scenario s'est quasiment répété : les jeunes de Kevin De Jesus ont ramené un méritoire match nul avec une égalisation en fin de rencontre. 

Après une première mi-temps équilibrée, même si les Verts se créaient plusieurs situations intéressants, le score était nul.
Dès la reprise, ils se faisaient surprendre sur un contre san-priod qui se terminait par un centre en retrait conclu de belle façon. (AS St-Priest - ASSE : 1-0, 46ème).
Mais ils ne s'en laissaient pas conter, et après plusieurs situations intéressantes, ils égalisaient par Lucas Mical, son 3ème but en 3 matchs, de la tête sur corner. (AS St-Priest - ASSE : 1-1, 81ème). 

La composition : Nedic - Teillol, Mnemoi, Mical, Lengue-Lenou - Charros (Poyet, 70ème), Aït-Amer, Aïni - Ploton (Eymard, 54ème), Bijot, Nativoha

La réaction de Kevin De Jesus : "C'était un bon match de jeunes, plein d'engagement, face à une équipe qui nous a posé des problèmes dans le jeu. Nous avons su répondre. Je pense que les deux équipes ont aujourd'hui appris beaucoup de choses. La première mi-temps a été assez équilibrée, nous nous sommes créés plusieurs situations dangereuses, notamment sur les côtés. Nous aurions mérité de mener à la mi-temps. Dès la reprise, nous nous faisons prendre en défaut sur un beau contre de Saint-Priest. Mais nous n'avons pas baissé les bras, nous nous sommes accrochés, c'est un point positif. Nous pêchons un peu dans la finition pour concrétiser plusieurs occasions. L'égalisation à dix minutes de la fin est méritée. "  

Laurent Batlles a fêté ce samedi ses 48 ans par un 18e succès (le 3e de la saison) à la tête de l'équipe première des Verts. Comme le rapporte France Bleu, le natif de Nantes a commenté sa victoire décrochée au Moustoir aux dépens du promu concarnois.

"Je suis très heureux de prendre les trois points ce soir ici. Il y a eu une première mi-temps que je n’ai pas trop appréciée. On aurait dû imposer plus de choses à l’adversaire. On a joué plus haut en deuxième mi-temps et c’est sur une transition qu’on marque. Je suis content de valider le match de la semaine dernière. On prend trois points ici et je suis très heureux de continuer notre série. Je leur ai dit juste juste avant que par moment il faut parfois savoir faire le dos rond quelques minutes pour tenir un résultat. On a montré des choses très intéressantes et on a su faire mal sur un contre.

Il y a eu énormément de solidarité, notamment avec ceux qui sont rentrés qui nous ont beaucoup apporté. Pour autant on aurait peut-être pu faire une première mi-temps d’un autre acabit. On a laissé ces joueurs prendre confiance sur la première mi-temps, sur la seconde mi-temps c’était mieux. Dans ce 4-3-3 on est assez costaud. On ne concède pas beaucoup d’occasions mais on doit s’améliorer dans le jeu, dans les mouvements, les triangles. Je vois des joueurs qui font des efforts. C’est bien de ne pas prendre de but et de prendre des points et d’avancer au classement. Il faudra perdurer dans la dynamique qu’on a aujourd’hui. 

Entré en jeu à l'entame du dernier quart d'heure, Dylan Saint-Louis a marqué ce soir lors de la 6e journée de l'élite portugaise son premier but sous ses nouvelles couleurs. Sur le terrain d'Estoril, privé d'Eliaquim Mangala (blessé) depuis 3 semaines, l'ancien attquant stéphanois a claqué le pion égalisateur de Vizela à la 101e minute !

☑ RESUMO
I Liga (#6) | Estoril Praia 2-2 FC Vizela#LigaPortugalBetclic #GDEPFCV https://t.co/SQaYc1uEMk pic.twitter.com/B8tTxM3faj

— VSPORTS (@vsports_pt) September 23, 2023

Au terme d'une rencontre difficile, l'ASSE s'impose pour la 2e fois consécutive à l'extérieur sur la pelouse de Lorient face à Concarneau (0-1).

Ce match a vu Laurent Batlles repartir sur un 4-3-3 avec Charbonnier seul en pointe. Mais l'attaquant stéphanois s'est montré une nouvelle peu à son aise face à une équipe de Concarneau qui a joué crânement sa chance. En première période, seule une frappe bretonne claquée par Larsonneur a pu faire sortir le spectateur de sa torpeur.

Le deuxième acte fut plus emballé. D'abord par les Verts qui ont multiplié les situations sans toutefois se procurer d'immense occasion. Seule une frappe de Fomba, contrée par un défenseur breton, a failli lober le gardien. Il a fallu attendre l'entrée de Sissoko à la place de Charbonnier pour voir une belle conclusion d'action.  A la 73e minute, Bouchouari récupérait la balle et remontait le terrain. Il décalait Cafaro à droite qui servait parfaitement Sissoko qui n'avait plus qu'à conclure du plat du pied (0-1).

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— Vids ASSE (@asse_vids) September 23, 2023

Les Verts avaient encore 20 minutes à tenir face à des Bretons qui ne s'étaient procuré jusqu'ici aucune occasion. Sans explication, les hommes de Batlles ont reculé laissant espérer Concarneau prendre 1 point. Heureusement, il n'en fut rien.

Au classement, en attendant le match entre Caen et Bordeaux mardi, les Stéphanois sont 8e de L2 avec 11 points, à 5 longueurs du leader Laval et seulement à 2 points de la 2e place occupée par Grenoble.

Abderraouf Guechi, auteur d'un doublé aujourd'hui.

Les U19 (6 points), défaits le week-end dernier lors de leur déplacement à Bastia (0-1) recevaient Marignane (4points) cet après-midi à l’Etrat pour retrouver le goût de la victoire.

Un doublé de leur attaquant Abderraouf Guechi leur permet d’obtenir ce troisième succès de la saison.

L’entame de match est parfaite pour les Verts, avec un but d’Abderraouf Guechi dès la 7^ème minute, bien servi par Simon Cateland. (ASSE-Marignane 1-0 ; 7^ème)

Les protégés de Patrick Moreau accentuent leur domination et doublent la mise à la demi -heure par le même Abderraouf Guechi, à la réception d’un corner. (ASSE-Marignane 2-0 ; 30^ème)

Malheureusement, les Verts vont encaisser un but à la toute fin de mi-temps et regagner les vestiaires avec un seul but d’écart. (ASSE-Marignane 2-1 ; 45^ème).

La seconde période est délicate pour les jeunes stéphanois, qui voient l’adversaire trouver la transversale à la 62^ème. 5 minutes plus tard, Jules Mouton, pour un excès d’engagement se voit attribuer un second carton jaune et doit laisser ses coéquipiers évoluer à 10. La fin de match est tendue, avec une expulsion à la 88^ème d’un joueur adverse pour un deuxième jaune également, mais le score n’évolue plus. Les Verts tiennent leur 3^ème succès !

Pour faire une série, il faudra bien négocier le déplacement à Toulouse (6 points avant son match du week-end), dimanche prochain.

La composition : Delacroix - Tenniche, Achour, Hornech (Gallo 45^ème), Makhloufi – Cateland, N’Geleka, J. Mouton, Guechi (Perard 78ème) – El Jamali (Fernandes 70^ème), N’Guessan

La réaction de Patrick Moreau : "On fait une bonne première demi-heure qui nous permet d’ouvrir le score et de doubler la mise, après, on prend un but à la toute fin de mi-temps qui nous complique la suite. En deuxième, on a fait preuve de courage et d’abnégation pour conserver notre but d’avance et remporter le match. On est satisfaits, on a encore beaucoup de choses à améliorer dans le jeu mais l’état d’esprit est là. Il faut maintenant qu’on soit performant 90 minutes et pas seulement 30."

Auteur d'un excellent début de saison qui demande confirmation ce soir contre les vilains à Francis Le Blé, l'ancien capitaine stéphanois Mahdi Camara est mis à l'honneur par son capitaine Brendan Chardonnet dans la dernière édition du Télégramme. Extraits.

"Les Bretons, les Finistériens, les Brestois ont du caractère. Les valeurs de combativité qu’attendent les supporters et notre entourage, on les met en pratique sur le terrain. On veut être une équipe très dure à battre. On veut que les adversaires, quand ils préparent leur match, se disent, « fais chier, on va jouer à Brest, pendant une heure et demie, on va cravacher !"

C’est bien d'entretenir cet esprit brestois. On essaye de ne pas prendre de but et on rajoute de la dangerosité offensive. Qui incarne le mieux cet état d'esprit ? Moi je dirais Hugo Magnetti, qui est là depuis un bon bout de temps, et Mahdi Camara, qui s’est très rapidement imprégné de ça, sans doute aussi parce qu’il arrivait de Saint-Étienne, un club avec une ferveur et une identité."

Dans son dossier consacré au sexisme dans les stades et sur les réseaux, Ouest-France a recueilli les propos d'Angèle (22 ans). Comme la célèbre chanteuse, cette fidèle supportrice des Verts "depuis toujours" dénonce les propos et comportements déplacés de certains garçons.

"Je vais au stade avec mon papa ou mon cousin, juste pour avoir une présence et essayer que personne ne me fasse de remarque. Car même s’il y a eu du progrès, nous, les filles, ne sommes malheureusement toujours pas légitimes à supporter une équipe, à parler de football ou à avoir une opinion."

A l'instar de ses anciens coéquipiers lorientais Léo Pétrot et Stéphane Diarra,  Baptiste Mouazan va rejouer ce soir dans un stade qu'il connaît bien. Dans la dernière édition du Télégramme, le milieu de terrain concarnois livre ses impression avant de défier les Verts.

"Je peux jouer à tous les postes du milieu de terrain. J'aime particulièrement jouer dans le cœur du jeu, où je peux toucher beaucoup de ballons. J'essaie de m'inspirer de joueurs comme  Antoine Griezmann ou Kevin De Bruyne. C'est avec grand plaisir que je vais retrouver le Moustoir. J'y ai fait mes premiers pas en pro.

J’ai des copains qui vont venir m'encourager pour ce match contre les Verts. Comme Bordeaux, Saint-Etienne est un grand club du football français. Ça va être un bon match à jouer devant nos supporters contre une grosse équipe qui veut monter. Le fait d’avoir pris les trois points contre QRM nous a fait du bien. Notre saison est lancée."

Selon la Pravda et Le Progrès, Laurent Batlles va reconduire ce soir au Moustoir le 4-3-3 victorieux à Caen, avec le même 11 de départ qu'à d'Ornano à une exception près (Sissoko à la place de Charbo en pointe) :

Larsonneur - Appiah, Briançon, Batubinsika, Pétrot - Fomba, Tardieu, Bouchouari - Cafaro, Sissoko, Diarra.

Auteur du premier des deux buts victorieux de l'ASSE samedi dernier à d'Ornano, le nouveau numéro 5 des Verts s'est confié au Progrès avant d'affronter demain soir le promu concarnois au Moustoir. Extraits.

"Je suis très fier d'avoir rejoint un top club. J’avais aussi envie de jouer devant un stade en feu. J’ai aussi fait la fierté de mon grand-père qui est né à Saint-Étienne. C’était le plus heureux ! Il était très ému quand j’ai signé ici car il a grandi avec les épopées des Verts.

Les victoires comme à Caen, dans la souffrance, sont belles car elles font ressortir l’état d’esprit. C’était important dans notre situation. C’était long, on a beaucoup couru derrière la balle mais j’ai kiffé ! À la fin, on était tous sur les rotules. Tout le monde s’est arraché."

Laurent Batlles a annoncé son groupe de 18 joueurs pour affronter Concarneau. On observe les absences de Mickaël Nadé en défense, de Thomas Monconduit et Karim Cissé au milieu. Ibrahima Wadji, blessé, est forfait.

Le groupe enregistre le retour de Dylan Chambost.

👥 Le groupe des 𝟏𝟖 Verts pour #USCASSE ! 💚 pic.twitter.com/7TC4pbFsxO

— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) September 22, 2023

Makhtar Gueye, qui avait claqué 10 pions lors de ses vertes années (9 en réserve sous la houlette de Laurent Batlles et 1 en L1 sous les ordres de Jean-Louis Gasset), se confie dans la dernière édition du quotidien belge La Dernière Heure - Les Sports. Extraits.

"L’US Gorée restera toujours le club de cœur. J’y ai joué la Coupe d’Afrique des clubs en 2015. Ce passage m’a apporté beaucoup de choses dans ma vie. C’est là-bas que tout a commencé pour moi. C’est à l’âge de 20 ans que j’ai fait le grand saut vers l’Europe. Dans un premier temps, j’ai passé des tests au Havre avant de retourner au Sénégal. Le Havre m’a convoqué pour un second test mais c’est Saint-Etienne que j’ai finalement rejoint. Ce club m’a directement fait confiance en me faisant signer un contrat pro de trois ans en 2018. Y jouer a toujours été mon rêve de gamin. J’ai toujours travaillé dur pour espérer un jour décrocher une telle opportunité.

Il y avait déjà d’autres joueurs sénégalais à Saint-Etienne, ce qui a facilité mon intégration. Ils m’ont permis de facilement vivre la transition de l’Afrique à l’Europe, de trouver ma place dans le groupe. J’ai commencé avec la réserve et puis j’ai pu intégrer le noyau pro avec un premier match contre Strasbourg au cours duquel j’ai marqué. Saint-Etienne était qualifié pour l’Europa League en 2019 et le coach ne comptait plus sur moi. J’ai compris dès notre préparation effectuée aux États-Unis que si je voulais jouer, je devais quitter Saint-Etienne. J’ai donc été prêté à l’ASNL. À Nancy, j’étais titulaire et enchaînais les buts. Malheureusement, le Covid est passé par là et a mis un terme prématuré à ma saison.

J’ai alors rebondi en Belgique. Quand je suis arrivé à Ostende, tout était en place ; il ne manquait plus que moi pour marquer les buts. Tout a très bien fonctionné pour moi dans ce club, c’est là que j’ai commencé à me faire un nom. A la fin du mercato estival 2022, j’ai signé au Real Saragosse, en Espagne, dans l’espoir de franchir un nouveau cap. Quand je suis arrivé là-bas, j’étais la seule personne à parler français, personne ne pouvait me traduire. Aux entraînements, je ne comprenais pas ce que demandait le coach. Le staff ne prenait jamais le temps de m’expliquer les choses, et je me suis retrouvé esseulé.

Ça m’a fait très mal de passer une saison entière sans trouver le chemin des filets. Après, c’est compliqué de marquer quand vous ne jouez que 2-3 minutes par match. Le club ne m’a jamais donné la confiance dont j’avais besoin en tant qu’attaquant. Marquer un but, c’est la chose la plus difficile à réaliser dans le monde du football. La sensation que vous procure un but est juste fantastique. C’est un moment de bonheur incroyable que j’avais hâte de retrouver.

J’ai retrouvé ce plaisir le week-end dernier. Ironie du sort, j’aurais très bien pu me retrouver dans l’autre camp puisque j’avais été proposé au Standard. J’ai failli aussi aller dans un club de Lettonie. Je ne connaissais même pas ce pays. J’ai eu également l’opportunité d’aller aux Etats-Unis. Saragosse et l’Inter Miami font partie de la même entité. J’aurais pu aller à Miami jouer avec Lionel Messi. Ça aurait été assez incroyable mais à 25 ans, j’estimais que c’était trop tôt pour aller jouer en MLS.

Quand le RWDM s’est présenté, je me suis dit que c’était une bonne idée de retourner en Belgique. Ça m’a rappelé les buts que j’avais marqués avec Ostende, le plaisir que j’avais de jouer aussi à l’époque. Au travers de ce choix, je veux prouver que j’ai le potentiel pour réussir. À 25 ans, il est temps pour moi de percer. J’ai tout simplement envie d’aider mon équipe en marquant le plus de buts possible. Après une année très difficile, j’ai besoin de retrouver la confiance, mes sensations et je travaille dur pour y parvenir."

L'impression est tenace et résiste peu à l'épreuve des statistiques. Les Verts sont peu en réussite au Moustoir.

Ils s'y sont déplacés pour la première fois en 1996, en D2, pour une défaite 0-2 de Ceccarelli, Cuervo, Sagnol et Thimothée. L'année suivante, toujours en D2, avec notamment un but de Pédron, Lorient nous infligeait une terrible fessée (0-4). 4 nuls et 4 défaites plus tard nous en étions à 10 matchs sans aucune victoire avant un nul (1-1) qui avait tout d'une victoire, lors de ce premier tour de Coupe de la Ligue qui avait vu Ruff écoeurer les tireurs de pénal Merlus (0 penal marqué). Nous étions en septembre 2012.

Après deux nouvelles défaites, il faudra donc attendre notre 14è déplacement au Moustoir pour en revenir avec les 3 points. Nous étions en octobre 2014 et c'est Papy Lemoine qui avait marqué le but victorieux à la 87ème.

Après cette grande première, les Verts ramenaient encore deux fois la victoire en Coupe de la Ligue fin 2014 et en championnat en août 2015 sur le même score de 1-0. Les deux fois grâce à notre Gai Luron, Romain Hamouma, la seconde fois, à la ... 87ème aussi (https://www.youtube.com/watch?v=Ad-4kPBVxdU).

Las, après ces 3 victoires consécutives, Sainté a repris ses mauvaises habitudes, avec 3 défaites (la dernière sur un score de tennis...) qui expliquent cette impression tenace (3 victoires en 19 déplacements...).

Papy et Romain ne sont plus là, mais on compte sur Lolo pour rappeler à ces joueurs que ce sera Concarneau en face et pas Lorient demain afin de (re)faire enfin du Moustoir une terre hospitalière pour nos Verts.

Comme l'a indiqué hier la Pravda, Roland Romeyer va racheter les parts sociales que l'Etat a confisquées à Adao Carvalho, l'homme d'affaires avec lequel il s'était associé en 2004 pour devenir co-actionnaires majoritaire des Verts. Economiste du sport, Pierre Rondeau a analysé aujourd'hui pour France Bleu les enjeux de cette transaction.

"Cette opération arrive comme un effet d’aubaine pour Roland Romeyer. Il va pouvoir bénéficier d’un intéressement si une vente de l’ASSE a lieu, et si cette vente se produit à un prix supérieur à 22 millions d’euros. Il va récupérer 25% des parts pour « seulement » 2,2 millions d’euros. En cas de revente du club, le dirigeant stéphanois devra rétrocéder à l'Etat 30% de la part que touchera sa société. Un calcul rapide nous montre qu’à partir d’une vente du club à 22 millions d’euros, Roland Romeyer sera gagnant et gagnera de l’argent.

Quand on parle de pari sur l’avenir, de pari risqué ou non, quand on sait que les actifs de l’ASSE sont aujourd’hui valorisés autour des 68 millions d’euros, quand on considère que les droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2 pourraient être prochainement revalorisés, on peut alors imaginer que des investisseurs soient prêts à acheter l’ASSE et soient prêts à le racheter à plus de 22 millions d’euros. Roland Romeyer obtient désormais autant de pouvoir que Bernard Caiazzo, et ce pour "seulement" 2,2 millions d’euros.

Cela va au-delà de l'histoire de la vente, il s'agit là d'une question de gouvernance sportive et extrasportive d'un club de football. L'effet d'aubaine de l'investissement se note aussi à cela. La contrepartie pour Roland Romeyer sera de rétrocéder à l'État 30% des fruits de la vente, mais si le club n'est pas vendu, rien n'oblige Roland Romeyer à verser quelque chose à l'État et il pourra conserver le pouvoir acquis. Tout ça pour un investissement de "seulement" 2,2 millions d'euros."