Directeur sportif du SCO d'Angers (7e de L2 avec seulement 3 points d'avance sur le 15e stéphanois), Laurent Boissier s'est confié aujourd'hui au Courrier de l'Ouest. Extraits.

"Contrairement à d'autres clubs de L2, on n’a pris que des joueurs libres. Ça a été très dur pour l’actionnaire d’assumer les budgets depuis 2020. Les ventes de cet été ont permis d’aider. Depuis que je suis là, on a beaucoup vendu, et peu acheté. On le savait. Il a fallu être inventif et intuitif. 90 % de l’effectif n’a pas envie de jouer en L2, pourtant c’est quand même eux qui nous y ont un peu emmenés. La réalité, c’est qu’aujourd’hui, ils sont presque tous là.

Dans l’effectif, on n’a recruté que 4 joueurs. On savait qu’on prendrait peu. Il fallait amener de la joie, de la bonne humeur, elle est arrivée par le staff qu’on a renouvelé à 80 %. C’était le but. La première pierre du mercato, c'était le coach. Ensuite, c'étaient les cadres. Quand tu gardes Pierrot Capelle, Abdou Bamba, Loïs Diony, tu envoies un signal. Il faut apprendre de ses erreurs. Le club en a fait une il y a un an en perdant autant de cadres, je pense.

Quand tu n’as pas trop de moyens, il faut te battre avec d’autres armes. Il faut un état d’esprit. On a la chance d’être quand même un club attractif. On a un centre d’entraînement top, un stade top et une ville magnifique. On n’a pas les moyens financiers de certains clubs de Ligue 2. Si un joueur a un projet financier, il va à Bordeaux, Saint-Etienne, Amiens, ou même au Paris FC. Mais on vient de Ligue 1. Ça compte.

Je suis critiqué depuis un an et demi, je fais un métier public, je suis payé pour ça, je l’assume. Quand il n’y a pas de résultat, c’est normal d’être critiqué, il n’y a pas de débat. Il faut comprendre qu’on n’a pas de gros moyens. On va se retrouver avec la 6e ou 7e masse salariale de Ligue 2. On n’a pas le 2e budget du championnat. Mais je ne m’en plains pas, je suis super heureux de bosser pour ce club magnifique."

Lanterne rouge de L1 avec 1 petit point pris en 4 matches, les vilains ont annoncé ce lundi le départ de Laurent Blanc, 11 mois après son arrivée en banlieue.

Sans surprise, la Pravda a choisi de diffuser sur sa chaîne le premier Concarneau-Sainté de l'histoire. Pour rappel, cette rencontre se déroulera au Moustoir et débutera le samedi 23 septembre à 19h00. Les promus thoniers sont actuellement lanterne rouge avec 2 petits points pris et 1 seul but marqué en 5 journées !

Dans un stade dont la capacité dépasse tout juste les 20 000 places, Caen s'apprête de nouveau à faire le plein contre les Verts (samedi, 15h).

Le club vient en effet d'annoncer que 17 000 places avaient déja été vendues. Rappelons que la saison dernière, lors de leur visite fin mai à D'Ornano, les Verts d'un JP Krasso éblouissant avaient attiré 19 537 spectateurs.

Cette saison, le record d'affluence à Caen date de la 4è journée avec la réception d'Ajaccio devant 16 190 spectateurs.

Sur Radio France internationale, Fousseni Diawara a rendu lundi dernier un bel hommage à Salif Keita.

"Il était plus qu’une légende ! Nous, quand on est arrivé en sélection avec la génération CAN 2002, Coupe d’Afrique au Mali, il n’y avait pas beaucoup de références. On savait qu’il avait fait une CAN finaliste en 1972 et qu’il n’avait pas joué la finale. On avait très peu d’informations mais on savait que ça avait été un grand joueur bien sûr lors de son passage extraordinaire à Saint-Etienne. Il a marqué 140 buts avec les Verts. J’en rigole car je connais ça par cœur, on me l’a tellement répété là-bas. Il a marqué ce club et les supporters par sa gentillesse, par son talent surtout ! Salif Keita était un footballeur complet. Une panthère. Un joueur très fin techniquement mais qui avait un sens du but incroyable. C’était une légende, une référence pour les gens de notre génération. Il a eu une trajectoire simplement fantastique !

Salif Keita était très populaire mais discret. C’est quelqu’un qui ne se mettait pas du tout en avant. Il a été à un moment donné président de la fédération malienne de football mais il n’était pas fait pour être dans ce milieu de « vautours », excusez-moi du terme ! Son humilité m’a marqué. J’ai eu l’occasion d'aller dans son complexe hôtelier, l’hôtel Mandé. Il avait une salle des trophées. Bien évidemment quand on est arrivé, il ne nous en a pas parlé, on ne savait même pas qu’elle existait. C’est l’un des employés de l’hôtel qui nous a dit : « Vous ne voulez pas voir les trophées de Salif, son Ballon d’Or et tous les autres trophées qu’il a gagnés ? »

Quand on avait trois jours de libre avec la sélection, on allait à l’hôtel de Salif. Il nous disait simplement bonjour sans évoquer cette fameuse salle. Quand finalement on l’a visitée, on a halluciné ! Elle est pleine de trophées individuels de meilleur joueur, avec le Ballon d’Or etc. Il est tellement humble qu’il n’avait pas osé nous la montrer. Il nous l’a fait visiter en toute discrétion, en toute humilité. C’était tout simplement incroyable ! Salif Keita était un homme incroyable.

Avec les Verts, il a remporté 3 titres de champions de France et 2 Coupes de France. Quand je dis qu’on ne me parlait que de lui à Sainté, je n’exagère pas ! Georges Bereta me parlait sans cesse de Salif Keita. Parfois, il m’appelait Salif juste parce que je suis Malien car évidemment je n’ai pas marqué autant de buts que lui. Il y avait tout le temps des supporters qui venaient me voir, les plus anciens bien sûr, pour me parler de Salif. Moi, honnêtement, j’ai eu le privilège de jouer dans ce club. Si les Maliens aujourd’hui ont une place importante dans ce club, c’est grâce à Salif Keita."

Aïmen Moueffek s'est confié au Progrès suite au tremblement de terre qui a durement touché le Maroc.

"J'étais à Fès, à 600 km de l'épicentre, avec mes coéquipiers de la sélection U23. On a vu l’eau de la piscine de l(hôtel déborder, comme si quelqu’un venait de sauter dedans. On s’est dit que ce n’était pas normal puis certains ont senti le sol trembler. On ne comprenait pas trop puis des gens sont sortis de l’hôtel en panique. C’est à ce moment qu’on a compris que c’était un séisme. On est resté un bon moment dans le jardin de l’hôtel avant, vers 1 heure du matin, je crois, de pouvoir rentrer dormir.

On est en deuil, comme tout le pays. Nous devons jouer un match contre le Brésil, ce lundi, mais on ne sait pas s’il va se dérouler. Nous sommes dans l’attente. Mardi, je serai de retour à Saint-Étienne. Par le biais de ma fondation, Al Wahhab, j'ai créé une cagnotte dans l’urgence. Elle a été énormément relayée, également par mes coéquipiers de la sélection. En à peine deux jours, elle est déjà à plus de 12 000 euros. On n’a jamais récolté autant d’argent en si peu de temps. Il va servir aux victimes du séisme et principalement pour les dégâts corporels."

Anthony Modeste (35 ans), le fils de Guy, Vert de 1973 à 1979, continue son tour du monde. Il a en effet passé avec succès la visite médicale et est sur le point de s'engager avec Al Ahly, champion d'Égypte et tenant du titre de la Ligue des champions de la CAF. Ce club, qui sera le 10ème de sa carrière, est basé dans la capitale égyptienne, le Caire. 

Anthony Modeste avait fait un bref passage à l'ASSE, sous la direction de Claude Puel, après le mercato de janvier 2021. Prêté par le FC Cologne, il était donc resté de février à juin 2021. Handicapé par une blessure tenace, il n'avait participé qu'à 7 rencontres de L1 (294 minutes jouées), 1 match de Coupe de France lors de la défaite à Sochaux où il avait effectué la dernière demi-heure. Lui qui enfilait les buts en Bundesliga n'avait jamais trouvé le chemin des filets. 

Anthony Modeste avait débuté à l'OGC Nice (42 matchs, 3 buts de 2007 à 2009). Il était ensuite passé par :
- le SCO Angers (2009-2010, 37 matchs, 20 buts en L2),
- les Girondins de Bordeaux (2020 à 2012 : 52 matchs, 13 buts en L1),
- Blackburn Rovers (2012 : 9 matchs en premier League),
- Bastia (2012-2013 : 36 matchs, 15 buts en L1 
- Hoffenheim (2013-2015 : 55 matchs, 19 buts en Bundesliga)
- Cologne (2015-2017 : 68 matchs, 40 buts en Bundesliga)
- Quanjian (Chine : 2017-2018 : 20 matchs, 11 buts)
- Cologne (2018-2020 : 34 matchs, 4 buts en Bundesliga)
- ASSE (fevrier-juin 2021 : 7 matchs en L1, 0 but)
- Cologne (2021-2022 : 32 matchs, 20 buts en Bundesliga)
- Dortmund (2022-2023 : 19 matchs, 2 buts en Bundesliga) 

Abdoulaye Coulibaly (ex Sidibé), non conservé par l'ASSE, s'est engagé cet été avec Clermont Foot 63 qui l'a aussitôt prêté à son club partenaire, le FC Bienne, un club suisse du canton de Berne qui évolue en Promotion League, c'est à dire la D3 suisse. Ce club a été entraîné de 1959 à 1961 par un certain Jupp Derwall, qui sera plus tard le sélectionneur de la Mannschaft de 1978 à 1984.

Abdoulaye Coulibaly a égalisé, hier,  sur penalty, juste avant le repos, lors du match à l'extérieur contre le FC Paradiso, sur les bords du lac de Lugano. Le FC Bienne, vainqueur de cette rencontre (1-2) occupe la 8ème place au classement, avec un bilan équilibré : 2 victoires, 2 nuls  et défaites, 10 buts marqués et 10 buts encaissés

Dans un entretien accordé il y a un mois à la chaîne youtube Les Infos d'Alex, Grégory Coupet a rappelé l'accueil que les supporters des vilains lui avaient réservé quand il a débarqué en banlieue en provenance de Sainté en janvier 1997.

"J’ai dû quitter Saint-Etienne pour Lyon. Ça a été compliqué. Je pense qu’aujourd’hui il n’y a pas grand monde qui arriverait à subir la pression que j’ai subie. Quand je suis parti, déjà, d’une c’était mon club formateur. Comme n’importe quel joueur quand t’as été formé quelque part, c’est un club que tu reconnais. Moi j’aime Saint-Etienne. J’ai bien été formé là-bas. Après, il y a eu un vrai quiproquo. Les supporters n’ont pas compris que si je n’étais pas parti, le club aurait coulé financièrement. Avec Willy Sagnol, on était les deux joueurs bankables de l’époque. Les Verts n’avaient pas d’autres choix que de vendre leurs meilleurs éléments. J’en faisais partie.

Malheureusement pour les supporters stéphanois, je suis allé chez le voisin. Pour moi c’était l’occasion de ne pas aller très loin, de rester proche de ma famille. J’ai une femme stéphanoise donc c’était parfait. Maintenant, la pression était énorme. J’ai pris la succession de Joseph-Antoine Bell à Saint-Etienne, et à Lyon je remplaçais Pascal Olmeta, qui était adulé et aimé par les supporters lyonnais. Le gardien remplaçant était Christophe Breton qui était mon ancien coach au Puy-en-Velay. Sportivement ce n’était pas simple. Humainement, je n’ai pas été accueilli les bras ouverts à Lyon, c’est le moins que l’on puisse dire…

J’ai toujours le souvenir du tag qu’il y avait quand je suis arrivé au centre d’entraînement de l'OL : « Olmeta président, Breton titulaire, on ne veut pas d’un sale Vert ! » Bravo pour la rime, c’était déjà ça au moins. C’était compliqué. Le premier entraînement que j’ai fait, en plus il avait neigé, à l’époque les gens étaient autour du terrain, ils n’étaient pas derrière les grillages. Dès que je prenais un but, ils disaient : « ça c’est un but de Lyonnais, enculé de Stéphanois ! » Tout ça il faut le vivre, mais bon, on y est arrivé ! J’étais déterminé et comme je le dis souvent aux jeunes gardiens, la détermination doit être au-dessus de tout !"

Comme l'attestent les photos diffusées par le Variétés Club de France sur son compte twitter, Michel Platini, Christophe Galtier, Dominique Rocheteau et Claude Puel ont déjeuné ensemble à Cassis hier midi. Les deux derniers ont joué ensuite un match caritatif dont le coup d'envoi a été donné par Platoche et Serge Blanco à La Ciotat, ville natale de René Donoyan, Pierre Bastou et Jody Viviani. L'Ange Vert et le diable castrais n'ont pas marqué contrairement à Frédéric Piquionne, auteur d'un doublé victorieux (5-1).

Agesilas, auteur du premier but

Après 2 déplacements pour leur début en championnat (1défaite, 1 victoire), les joueurs de Patrick Moreau recevaient à l’Etrat une équipe montpelliéraine, vainqueur de son groupe dans cette catégorie l’an dernier, et présentant le même nombre de points cette saison que les jeunes Verts.

Le match commençait fort, avec une belle transversale de Jules Mouton, qui trouvait Meyvin Agesilas, pour l’ouverture du score stéphanoise. (Asse 1 Montpellier 0 ; 9^ème)

Inversion des rôles pour le second but, avec cette fois un pénalty obtenu par Meyvin Agesilas, pour une transformation réussie par Jules Mouton ! (Asse 2 Montpeller 0 ; 21^ème)

Menant au tableau d’affichage, les stéphanois finissaient plus difficilement la période, sans concéder pour autant de buts. (Asse 2 Montpellier 0 ; 45^ème)

Les Verts attaquaient  mieux la seconde période et se voyaient récompenser par un troisième but marqué à la réception d’un corner par Simon Cateland. (Asse 3 Montpellier 0 ; 52^ème)

Patrick Moreau procédait alors à quelques changements, sans que cela nuise à la prestation collective. Le jeune portier, Noa Delacroix, arrivé cette saison,  réalisait quelques beaux arrêts, et sur une nouvelle action stéphanoise son partenaire, Abderraouf Guechi, trompait le gardien adverse pour donner un large et définitif avantage aux Verts. (Asse 4 Montpellier 0 ; 81^ème)

Avec cette belle victoire, les Stéphanois reviennent à 1 point du duo Nice-Marseille. La semaine prochaine, c’est un nouveau déplacement en Corse qui attend les Verts, pour la passe de 3 face à Bastia (1nul, 2 défaites dont ce samedi à Ajaccio 0-3).

La composition : Delacroix - Pedro, Tenniche, Achour, Hornech - Cateland, J. Mouton, Guechi - Kies (puis 63ème N'Geleka), Agesilas (puis 63ème El Jamali), N'Guessan (puis 69ème Fernandes)

La réaction de Patrick Moreau : « On est contents du résultat, de la prestation des joueurs. On s’est créée pas mal d’occasions de buts, on a en concrétisé quelques-unes. On a réussi à ne pas prendre de buts et à rester suffisamment costauds. C’est un bon match aujourd’hui. »

Depuis la saison dernière, Cacharel Kashale, un ancien du centre de formation de l'ASSE, évolue dans les rangs de l'AS Vitré, un club de N3. La semaine dernière, il s'est illustré en marquant l'unique but, sur corner, de son équipe qui l'a emporté à Fougères. 

Né le 4 février 1997 à Londres, ce défenseur central a été initialement formé au CPB Bréquigny puis au Stade Rennais. Il était arrivé à l'ASSE en 2015, en provenance de l'AC Boulogne Billancourt, le club d'Allan Saint-Maximin, de Bryan Djile, et de l'ex pensionnaire du centre de formation, Darnell Bile. (dont l'essai au Milan AC semble avoir été infructueux).

En 2015-2016, Cacharel Kashale avait disputé trois rencontres avec les U19, et, en 2016-2017, il était entré en jeu à trois reprises (30 minutes de jeu) dans l'équipe CFA2.

Déçu par le monde du ballon rond, le natif de la capitale anglaise avait fait une pause, avant de rebondir au FC Guichen, un club de N3 d'Ile et Vilaine, où il est donc resté deux saisons. Il avait ensuite, dans l'été 2019, opté pour l'UES Montmorillon (R1) et en 2021 pour le SO Chatellerault (N3). Avant donc de rejoindre l'AS Vitré il y a un an. 

Laurent Batlles, qui retrouvera Jean-Marc Furlan le 16 septembre à d'Ornano, l'a déja battu 3 fois sur 4 en L2, quand le premier officiait à l'ESTAC et le second à l'AJA.

Lors de leur première confrontation, il y a 4 ans, Lolo s'était imposé 2-1 à l'extérieur grâce un grand Florian Tardieu (buteur puis passeur décisif). Au match retour remporté 3-1, le nouveau numéro 5 des Verts était à nouveau titulaire aux côtés de Dylan Chambost.

L'actuel entraîneur de l'ASSE a perdu la troisième manche mais il faut dire qu'il avait titularisé Lenny Pintor ce jour-là. Le nouvel attaquant de LASK (Autriche) était absent la dernière fois que Lolo a battu le compagnon de Cécile Traverse (à nouveau 3-1).

Resté sur le banc de l'équipe du Maroc U23 il y a 3 jours lors du succès des Lionceaux de l'Atlas à Agadir contre la Selaçao, Aïmen Moueffek était assuré d'avoir du temps de jeu demain dans le même stade contre la même sélection brésilienne. Mais le twitto Sofiane 7rizi, indique que la Fédération Marocaine de Football a décidé d'annuler cette seconde manche suite au deuil national de 3 jours décrété par le Roi Mohamed VI après le terrible tremblement de terre qui a frappé le pays natal de Mahmoud Bentayg (plus de 2 000 morts et de 2 000 blessés dont 1 400 dans un état très grave selon le dernier bilan officiel).

J-6 pour nos Amazones qui disputaient hier leur dernier match de préparation avant d'entamer le championnat par un déplacement à Reims, samedi 16 septembre à 15h.

A Noves, dans les Bouches-du-Rhône, elles ont été tenues en échec 1-1 par Nice (5è de leur poule de d2 la saison dernière). Menées au score à la pause, elles ont égalisé grâce à un but de leur internationale nigériane Régina Otu à un quart d'heure de la fin. Un résultat pas vraiment rassurant pour le coach Laurent Mortel après deux lourdes défaites contre des cadors du championnat (2-6 contre le Paris FC et 1-5 contre Montpellier) :

" Il y a beaucoup de frustration sur le résultat obtenu et sur le contenu de ce match. Je pense que c'est le match le moins abouti que l'on ait fait sur les six rencontres jouées pendant notre préparation et celui où l'on a posé le moins de problèmes à l'adversaire. Ce match est un enseignement sur ce que l'on ne doit pas répéter, et l'on va s'en servir pour aller chercher un résultat à Reims la semaine prochaine. On sait que l'on devra mettre les bons ingrédients, chose que l’on n’a pas su faire aujourd'hui. On peut tout de même retenir que l'on fait une belle entame de match avant de s'effacer petit à petit et finir par prendre ce but, que l'on doit encore une fois éviter. Puis, on parvient à revenir dans ce match en égalisant et on livre une prestation intéressante en fin de rencontre. Cependant, dans le fond de jeu, dans les problèmes posés à l'adversaire et dans nos combinaisons, on a été en dessous aujourd'hui et quelque part c'est peut-être mieux qu'il arrive maintenant puisque ça va nous obliger à rebondir parce qu'on ne peut pas se permettre de ne pas élever notre niveau de jeu. "

Auparavant, durant cet été, les Vertes avaient battu le Servette de Genève (d1 Suisse, 1-0), été tenues en échec par Strasbourg (d2, 1-1), battu Metz (d2, 3-0).

Les buteuses vertes de la préparation ont été Ben Rabah (2), Elmore (2), Otu (1), Caputo (1), Champagnac (1), Lamontagne (1), Browne (1).

Les compos alignées par Mortel hier étaient les suivantes :

1ère période : Gignoux - Tapia - Carage - Kazakevich - Klotz - Otu - Legrout - Champagnac - Jésus - Lamontagne - Browne.

2ème période : Gignoux (puis Balogun, 70e) - Tapia - Carage (puis Blanchard, 80e) - Anglais - Hurni - Otu - Legrout (puis Ben Rabah, 70e) - Champagnac (puis Mbadi, 70e) - Archier - Lamontagne - Browne.

A l'instar de son homologue stéphanois Razik Nedder, l'entraîneur espaviot Lionel Vaillant reconnaît que le gardien stéphanois Issiaka Touré a été l'un des grands artisans du succès de la réserve hier au stade du Viouzou.

"On est déçu et frustré. C’est un match qu’on doit gagner 100 fois ! On a 5 ou 6 occases franches, on ne les convertit pas. On rate un penalty et quelques minutes plus tard on se fait punir sur la seule occase qu’ils ont. C’est le foot. On a joué en équipe, je n’ai rien à reprocher à mes gars hormis leur manque d’efficacité devant le but. Les Verts ont joué avec une très jeune équipe. C’est positif pour eux, ils s’aguerrissent dans une poule de N3 qui est sans doute la plus relevée de France. On voit qu’on est dans un groupe très serré, avec des petits scores. Razik Nedder essaye de faire jouer son équipe, ça repart de derrière. On les a contrariés là-dessus, on a empêché leurs relations à l’intérieur du jeu. Leur gardien Issiaka Touré a été très bon, il a fait plusieurs parades décisives, des sauvetages... C’est lui qui a maintenu les Verts dans le match. Au-delà de son but, Antoine Gauthier a également fait un bon match. C'est un garçon intéressant, il joue juste. Ces deux garçons nous ont fait mal hier soir !"

Selon la dernière édition du quotidien Ouest-France, l'ancien milieu offensif stéphanois Stéphane Pédron s'apprête à quitter Lorient, où les Verts affronteront Concarneau le samedi 23 septembre à 19h00 lors de la 7e journée de L2.

"Le Breton de 52 ans, qui a porté le maillot des Merlus durant sa carrière (1997-1999 puis 2003-2007), avait intégré la cellule de recrutement en 2007, après avoir raccroché les crampons. Fidèle lieutenant de Christophe Le Roux (ancien directeur sportif du FC Lorient, jusqu’en juillet 2022), Pédron était en charge du recrutement des pros, mais aussi des jeunes ces dernières années. Avec la restructuration de la cellule de recrutement, c’est donc un autre ancien de la maison FCL qui va quitter le navire."

En début de semaine, Le Parisien a taclé le twitto Jérémie Janot. Extraits.

"« Un gros cœur, un gros travailleur mais aussi une grande gueule qu’il ouvre d’ailleurs un peu trop facilement. » Cette phrase sans méchanceté lancée par un proche semble résumer l’avis général autour de Jérémie Janot, 45 ans, le nouvel entraîneur des gardiens de l’équipe de France Espoirs, choisi par Thierry Henry après le refus de Lyon de libérer Rémy Vercoutre, le premier choix du néo sélectionneur des Bleuets.

La toile n’a pas toujours réussi au Nordiste de naissance. Après sa carrière de joueur, au moment de l’épidémie du Covid, Janot s’est découvert une passion pour les tweets antivax. Et on l’a souvent vu soutenir avec de nombreux likes plusieurs thèses complotistes sur le Web, notamment concernant les passes sanitaires. Il a ainsi relayé les messages antivax de François Asselineau, Nicolas Dupont-Aignan, Fabrice Di Vizio, Laurent Muchielli, Martine Wonner, ou encore Éric Charbière, ancien bras droit du controversé professeur Didier Raoult.

Sur les réseaux sociaux, Janot s’est aussi révélé un défenseur de l’Ivermectine, médicament faussement miracle contre le Covid. Il a par ailleurs liké de nombreux messages stigmatisant la « manipulation » du gouvernement sur les chiffres d’occupation des lits à l’hôpital. Le tout dans une ambiance qui flirte régulièrement avec le complotisme. Quand il a tweeté lui-même sur le sujet, la pensée de Janot était du même acabit.

Au hasard, ce message se voulant ironique : « Et si on enfermait les non-vaccinés en prison ? On vaccine les pédophiles, les meurtriers, les violeurs, on les remet en liberté et à la place on met les non-vaccinés et hop, on vivra dans une société sans risque… » Dans son ancien club de Valenciennes, cette activité numérique antivax avait d’ailleurs suscité une certaine gêne en interne."

L'ancien gardien des Verts répond aux critiques dans la Pravda du jour.

"Les gens qui me connaissent savent que je suis très souvent dans la provoc', la chambre, et que je plaisante beaucoup. Cela fait partie de ma personnalité. J'assume tous mes tweets, qui parfois peuvent être borderline, mais cela ne va jamais plus loin. Malheureusement, aujourd'hui, on ne peut plus rien dire sur les réseaux sociaux, où le second degré n'existe plus, où le moindre propos peut être mal interprété et devenir sujet à polémique. Avec mes nouvelles fonctions en Espoirs, j'ai bien conscience que je dois désormais faire attention à tout ce que je pourrais écrire, et que je dois prendre du recul. Et cela ne me pose absolument aucun problème."

Cinq semaines après son dernier match (perdu avec les Verts dans le Chaudron contre Grenoble lors de la première journée de L2), Saïdou Sow a rejoué hier lors du match nul (2-2) de la Guinée (déjà qualifiée) au Malawi lors de la dernière journée des éliminatoires de la CAN. Toujours pas utilisé par Patrick Vieira, le défenseur central strasbourgeois est entré en jeu après la pause.

Ayant bien suivi une tête sur le poteau de l'ancien Amiénois et ex-Rennais Serhou Guirassy (pisté en vain par Sainté l'été 2015 et en janvier 2022 cet attaquant de Stuttgart est actuellement le meilleur buteur de Bundesliga avec 5 pions claqués en 3 matches), Saïdou Sow a marqué le second but d'un Syli National privé du Lensois Morgan Guilavogui.

S'il n'avait jamais scoré en sélection, l'ancien protégé de Claude Puel avait déjà trouvé deux fois le chemin des filets avec Sainté, pour arracher un match nul contre Lille et une victoire contre Clermont.

Valentin Depalle (6) et Luan Gadegbeku (8)

Après le nul de la semaine dernière contre Air Bel, les U17 de Frédéric Dugand se déplaçaient cet après-midi en Corse, à Mezzavia,  pour affronter le GFC Ajaccio, un adversaire qui restait sur une courte défaite à Valence, mais qui, lors de la 1ère journée avait battu ses voisins acéistes par 2 à 0. Les Verts, après une rencontre engagée l'ont logiquement emporté par 2 à 1, une semaine après la victoire des U19 sur ce même terrain. 

La première mi-temps, très maîtrisée, s'est terminée sur un avantage d'un but pour les Verts, qui s'en sont étonnament vu refuser un autre qui paraissait pourtant valable. C'est à la 18ème qu'ils ont ouvert le score sur une belle attaque placée conclue par Medhi Lutin Zidee qui reprenait du droit une passe de Maysson Méité lancé dans la profondeur. (GFC Ajaccio-ASSE : 0-1, 18ème). 
Après le repos, alors que la tribune commençait à s'animer, le Gazelec ne s'en laissait pas conter et produisait du jeu, avec de l'impact, de l'agressivité, ce qui donnait une deuxième période rythmée et intense. Malgré cette opposition de qualité, les Verts allaient faire le break, mais ce but était une nouvelle fois refusé pour une raison inconnue. Les Corses bénéficiaient quelques minutes plus tard d'un penalty accordé pour une raison ...inconnue. C'était donc l'égalisation de Harry Moore (GFC Ajaccio-ASSE : 1-1, 75ème). Tout était à refaire !
Les joueurs de Frédéric Dugand ne se laissaient pas abattre par ce coup du sort et trouvaient la force d'arracher la victoire en fin de match : sur un ballon repoussé par la défense, Hani Guerroudj, entré quelques minutes auparavant, plaçait une belle frappe instantanée, en pleine lucarne. (GFC Ajaccio-ASSE : 1-3, 85ème).
Les Verts allaient même ajouter un 3ème but qui n'était pas validé pour une raison encore inconnue !! Mais la victoire était néanmoins acquise et préservée jusqu'au coup de sifflet final, victoire de la solidarité certes, mais aussi de la qualité technique proposée par les Stéphanois

La composition : Houngbo-Civier - Ben Rahem, Dodote, N.Mouton, Boukadida, Ruiz (Grillot, 75ème) - Gadegbeku (Tatuszka, 45ème), Depalle, Yvars (F.Camara, 75ème) - Lutin Zidee, Méité (Guerroudj, 60ème)

La réaction de Frédéric Dugand : "C'est une victoire qui a été construite et je tiens d'emblée à féliciter les joueurs. Ils ont mis les ingrédients qu'il fallait pour aller chercher cette victoire en Corse, où, je tiens à le souligner, nous avons été très bien accueillis, mais où le contexte est toujours particulier et électrique. Les joueurs ont été patients, calmes, dans l'impact. Ils ont produit du jeu. C'est une vraie belle victoire de groupe et c'est très important, à mon avis. J'avais axé la causerie sur la solidarité de l'équipe et elle s'est pleinement exercée puisque ce sont les remplaçants qui nous font gagner le match. En rentrant aux vestiaires, j'ai vraiment ressenti que c'était la victoire d'un groupe. C'est très formateur pour un groupe de vivre de tels moments. Ils ont tous des attentes individuelles mais ils ont tous besoin d'un collectif, et ce collectif, ils sont en train de le forger. Ce sera la clé de la réussite. Une telle victoire formate un groupe, crée un état d'esprit, une belle dynamique, donne une authenticité et du caractère à un groupe. J'aime beaucoup cela."  

Mathéis Piskor, auteur du 3ème but (Photo de Thomas 99)

C'était, cet après-midi, l'ouverture de la saison pour les U15 de Jean-Philippe Primard qui savait bien que le court déplacement à Andrézieux ne serait pas une promenade de santé pour ses joueurs. Effectivement, ce n'en fut pas une mais les jeunes Verts ont su trouver les ressources pour remporter ce derby sur le score de 3 à 1.

Les Verts entraient parfaitement dans cette rencontre, étalant d'emblée un bon jeu collectif, en y alliant l'efficacité puisqu'ils ouvraient le score dès la 6ème minute : Kellian Bufferne, sur le côté droit, lançait en profondeur Lorick Castro qui mettait un extérieur dans l'axe pour Melvin Bijot qui contrôlait et marquait. (Andrézieux-ASSE : 0-1, 6ème).
Le jeu s'équilibrait à partir de la 20ème minute et des erreurs techniques stéphanoises ne permettaient pas le break salvateur.

Après le repos, les Verts ne réussissaient pas à imposer leur maîtrise et s'exposaient aux contres adverses tels à la 55ème minute où sur une attaque plein axe, un attaquant se trouvait face à Lorick Vial et égalisait. (Andrézieux-ASSE : 1-1, 55ème).
Les Andréziens continuaient et se créaient des occasions et alors que l'on s'acheminait vers un nul lorsque Ilyes Mansouri s'extirpait du mileu de terrain, dribblait plusieurs joueurs, entrait dans la surface et obtenait un penalty qu'il transformait lui-même. (Andrézieux-ASSE : 1-2, 79ème).

Dans le bout du temps additionnel, Kellian Bufferne, se trouvait décalé côté gauche et, alors que tout le monde attendait la frappe, il centrait au 2ème poteau pour Mathéis Piskor qui contrôlait, crochetait, feintait la frappe et marquait dans le but vide. (Andrézieux-ASSE : 1-3, 80ème +2).

La composition : Vial - Lengi, Joilivet, Bagelli, Bufferne - Shabani-Pont (Thouilleux, 40ème),   Ngindu (Shabani-Pont, 72ème), Mansouri (Royet, 25ème) - Piskor (Akil, 40ème), Bijot (Piskor, 63ème), Castro (Mansouri, 50ème).

La réaction de Jean-Philippe Primard :  "Nous avons fait une bonne entame, avec un bon jeu collectif, des occasions et nous avons ouvert rapidement le score. Il manquait ce 2ème but que nous n'avons pas réussi à mettre, et, au contraire, nous avons connu une fin de 1ère mi-temps plus difficile. A cause d'erreurs techniques, nous avons trop rendu le ballon à nos adversaires. Idem après le repos où nous avons eu du mal à ressortir les ballons face à Andrézieux qui poussait et plaçait des contres dangereux au point de parvenir à égaliser. On s'acheminait vers le nul, mais les joueurs ont su trouver l'énergie nécessaire pour l'emporter en toute fin de match. Il faudra s'appuyer sur ce que nous avons fait en début de match, et le tenir le plus longtemps possible, tout en corrigeant ce qui n'a pas fonctionné. Un point également positif, c'est notre solidarité. Il a fallu tenir le choc, ne pas encaisser de but à la fin et arriver, malgré tout, à marquer pour gagner ce match."  

Battue 2-0 avant-hier par le Montenegro à Senta (Serbie), l'équipe de France U19 s'est rachetée aujourd'hui en s'imposant sur le même score et dans le même stade face à la Hongrie. Titulaire jeudi, Ayman Aiki a joué la dernière demi-heure, cette fois-ci sur l'aile droite. L'attaquant stéphanois jouera à Subotica le 3e et dernier match ce tournoi Stevan Cele Vilotic contre le pays hôte mardi prochain à 17h00.

Dylan Batubinsika a pris part intégralement à la victoire de la République Démocratique du Congo contre le Soudan ce soir à Kinshasa. Le défenseur central stéphanois s'est donc qualifié pour la CAN qui se déroulera du 13 janvier au 11 février 2024 en Côte d'Ivoire. Piteusement défaits dsn le même groupe par la Mauritanie, les Panthères du Gabon Pierre-Emerick Aubameyang et Denis Bouanga suivront cette compétition à la maison. Pour rappel, les Verts joueront 5 matches de L2 cette période-là : réceptions de Laval, Amiens et Troyes, déplacements à Pau et à Dunkerque. 

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce à notre fidèle valie, envoyée très spéciale au stade du Viouzou : la réserve s'est imposée dans la douleur et dans la touffeur ce samedi soir sur le terrain du promu Espaly lors de la 3e journée de N3.

Si les protégés de l'ancien formateur stéphanois Lionel Vaillant se sont procurés la première occasion, Enzo Mayilla a marqué à la 14e un but hélas refusé pour hors jeu. Cinq minutes plus tard, Issiaka Touré a été sauvé par sa barre transversale sur un coup franc espaviot. Sans doute impressionné par l'envergure du portier franco-ivoirien auteur de plusieurs claquettes en première période, un attaquant rouge a tiré au dessus un penalty obtenu cinq minutes après le retour des vestiaires. Le tournant du match !

En effet, à l'heure de jeu, Antoine Gauthier a ouvert le score sur une action qu'il a lui-même initiée en récupérant un ballon plein axe à 40 mètres des buts : après avoir donné le ballon à Enzo Mayilla, le milieu de terrain a profité du tir de l'avant-centre stéphanois repoussé par le gardien altiligérien pour mettre la balle au fond d'une demi-volée. Infranchissable, Issiaka Touré a empêché les locaux d'égaliser d'une superbe parade à la 65e. Suppléé dix minutes plus tard sur sa ligne par Bryan Dijle, il a encore sorti deux parades décisives dans le temps additionnel.

La compo : Touré - Djile, Elana (Kinunga, 56'), Sidibé, Bladi - Sahraoui, Gauthier (Kies, 84'), Fall - Dieye, Mayilla, Njoya (Agesilas, 56').

L'ASSE remonte à la 2e place du classement, à égalité de points avec le leader Hauts Lyonnais, avec une longueur d'avance sur Limonest et Saint-Priest et deux sur La Duchère et la vilaine réserve, tenue en échec à domicile par Vaulx-en-Velin.

La réaction de Razik Nedder : "Il y avait des tribunes pleines, un bon esprit, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Il y avait de l'envie, de l'engagement mais on a joué dans un très bon climat avec un terrain d'une qualité incroyable pour ce niveau. On a fait face à un bloc très compact, en rectangle. Ils ne sortaient pas trop, ne nous laissaient pas grand chose à manger dans le coeur du jeu. Il a fallu faire des réglages à la mi-temps. On aime bien jouer à l'intérieur, combiner. En seconde période, on a fait un football avec un peu plus de contournement et de verticalité. On a notre projet de jeu, on a du mal à en sortir parce que le coach veut qu'on sorte bien, proprement. Le football par moment c'est simple : la solution que nous offre l'adversaire, il faut la prendre et la saisir. On a eu du réalisme. Ils loupent le penalty, on a été efficaces. Issiaka Touré fait une belle partie. C'est un jeune gardien qui grandit, on est vraiment satisfait de ce qu'il fait. Il prend de la place et dégage de la force. La semaine dernière on était un peu en dedans dans le domaine de la solidarité. A la perte de balle, il faut être solide, solidaire et envoyer un peu. On a été plutôt intéressante dans ce domaine-là."

S'étant fracturé la malléole hier lors du match amical perdu par les Malherbistes au Havre, Bilal Brahimi sera absent au moins 8 semaines comme le rapporte le site Sport à Caen. Titularisé systématiquement par Jean-Marc Furlan depuis le début de saison, le meneur de jeu de 23 ans ratera donc la réception des Verts programmée samedi prochain à 15h00.

En raison d'un tremblement de terre ayant fait de plus de 1 000 morts au Maroc, la rencontre des éliminatoires de la CAN qui devait opposer ce soir à Agadir les Lions de l'Atlas au Liberia a été reportée. S'il ne jouera donc pas ce soir, Benjamin Bouchouari espère s'étalonner face aux Etalons du Burkina Faso mardi soir lors d'un match amical programmé à Bollaert.

Champion de France U17 avec l’ASSE en 2013 (il avait réalisé un triplé en finale contre Guingamp), Eliott Gattier a arrêté le football sept ans plus tard, après une saison 2016-2017 à Bastia (où il avait retrouvé Allan Saint-Maximin) et trois saisons en N3 à Montluçon. Il s'était, à l'époque, confié à Poteaux Carrés.
Né à Clermont, il a grandi en Haute-Loire, mais c'est à Saint-Etienne qu'il s'est installé. Si le confinement est passé par là, c’est surtout son envie de se consacrer à son autre passion, la musique, qui a pris le dessus.

Dans un intéressant podcast de Franck Talluto sur le site "Dessous de Verts" à écouter ici, (podcast inspiré par un article de Poteaux Carrés), Heero, c'est le nom d’artiste d'Eliott Gattier, nous raconte ce changement de vie, fruit d’un processus d’une dizaine d’années. 
Il revient aussi longuement, avec beaucoup de détails, sur cette année 2012-2013, son parcours dans le monde du ballon rond, les joies, les déceptions et les rencontres. 

A la droite de Jean-Michel Larqué sur la photo, Daniel Sanlaville a rendu hommage à son ancien coéquipier et ami Georges Bereta il y a une semaine à Geoffroy-Guichard avant d'asssister au soporifique ASSE-VA (0-0). L'ancien défenseur des Verts et ex-capitaine des Crocos revient pour nous sur cette journée émouvante puis affligeante.

"Georges Bereta, c’était la gentillesse et le dévouement incarnés. C’est un joueur qui a énormément progressé à Sainté au point de devenir l’un des meilleurs joueurs français. Il a su devenir un titulaire indiscutable, un cadre indiscutable de cette équipe de l’ASSE. J’ai bien sûr connu Jojo à Saint-Etienne et depuis on se retrouvait régulièrement car on avait des attaches au Grau-du-Roi. On se voyait tout le temps pendant les vacances. On était proches, on jouait au tarot ensemble. Jojo il avait le cœur sur la main et c’était un boute-en-train. J’ai le souvenir aussi d’un joueur de caractère. Quand ça n’allait pas bien, il était capable de taper du poing sur la table. Ce n’était pas le cas de tout le monde mais Georges avait ça en lui. Il était très écouté dans le vestiaire et c’est logiquement lui qui a récupéré le brassard quand Roby est devenu l’entraîneur de l’équipe.

Le jour où on lui a rendu hommage à Geoffroy-Guichard, on a appris le décès de Salif Keita. Salif, je le prenais quasiment tous les matins à l’hôtel pour aller à l’entraînement. Quel joueur ! C’était un phénomène. Félin, adroit, technique, déroutant. Un joueur offensif de très grande classe ! Ce n’est pas un hasard si on l’a appelé la panthère noire ! Si Salif jouait maintenant, il serait du niveau de Lionel Messi et Kylian Mbappé, pas de la même façon mais avec ses qualités à lui. Salif serait un joueur adulé. Salif était d’une grande gentillesse. Il était presque timide en fait. C’est une chance pour moi d’avoir joué avec un garçon d’une telle qualité. C’était un immense joueur. Dans une équipe il faut des déménageurs de pianos et des pianistes. Salif était un virtuose du piano.

Hélas je n’ai pas vu de virtuoses chez les Verts contre Valenciennes. C'est le moins qu'on puisse dire... J’ai trouvé une équipe de l’ASSE au bord du gouffre. C’est l’une des équipes les plus faibles que j’aie connues de l’AS Saint-Etienne. Avec Christian Lopez, on est parti à la mi-temps. Jean-Michel Larqué et Ivan Curkovic sont restés jusqu’à la fin. Le lendemain j’ai joué au golf avec Jean-Michel, il a pensé comme moi. On est tous consternés par le niveau actuel de l’équipe. On a l’impression qu’on est incapable de marquer un but. T’as pas de dribleur, t’as pas de frappeur. Je ne sais pas si on a tiré une seule fois au but en première période.

Ce match contre Valenciennes était d’un ennui… Toujours des passes latérales ou des passes en retrait. Dès qu’on fait le décalage, on ne peut pas dribbler donc on revient derrière. Heureusement qu’il y a un bon gardien à l’ASSE. Ça fait mal de voir le club jouer de tels matches en Ligue 2 alors qu’il a longtemps été un club phare du football français. Je ne vois pas comment on va faire pour remonter en première division en jouant de la sorte. Je souhaite bien sûr que les Verts retrouvent l’élite car le football a besoin d’un club comme ça avec un grand standing. Mais ce que j’ai vu contre Valenciennes, ça fait peur !

La situation à l’ASSE n’est pas bonne mais alors que dire du Nîmes Olympique ! On n’est pas sur le point de revoir ce club au niveau professionnel. C’est incroyable et consternant ce qui se passe chez les Crocos ! Le club est complétement à la dérive. Je me fais plus de souci pour Nîmes que pour Sainté. L’ASSE a de la chance d’avoir encore 25 000 spectateurs qui viennent à Geoffroy-Guichard malgré les mauvais résultats et le piètre niveau de l’équipe. Au stade des Antonins, les Nîmois jouent dans l’anonymat."

La Coupe du Monde de rugby 2023 a débuté hier soir à Saint-Denis. Aujourd'hui le match Italie-Namibie (52-8) vient de se dérouler à Geoffroy-Guichard qui accueillera quatre matchs de la compétition.
Quel a été l’impact du rugby à Saint-Etienne, ville footeuse par excellence. Aurait-il pu supplanter le ballon rond ? Ex-pratiquant de l’ovalie, ex-président du comité Loire de rugby et dirigeant du CASE, Christian Sigel est la mémoire du rugby stéphanois, voire ligérien. Cet enseignant à la retraite en Histoire, qui participe toujours à la revue de l’association Histoire et patrimoine de Saint-Etienne, est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont un justement consacré au sujet. Dans IF, le media local qui met les points sur les "if" à Saint-Etienne, il affirme que Geoffroy-Guichard est un stade de rugby.

« Il faut savoir déjà que Roger Rocher avait fait réduire, je crois au début des années 1970, les dimensions du terrain justement pour empêcher la tenue de matchs de rugby à Geoffroy-Guichard. Il a fallu attendre la rénovation de 1984, je crois pour que cela soit à nouveau possible. Après, ça a mis du temps mais chaque rendez-vous a été réussi. Il y avait 22 000 personnes pour nous voir contre Bourg-en-Bresse en 2010 en demi de F1. Puis 8 000/10 000 aux matchs de Pro D2. Il y a eu les matchs de Bourgoin en TOP 14, la Coupe du Monde 2007, la demi-finale de Coupe d’Europe entre l’ASM Clermont et les Anglais des Saracens ou encore la demi-finale de Top 14 entre l’ASM Clermont et le Rugby club de Toulon, pour laquelle les Stéphanois râlaient car ils n’avaient pas assez de places pour eux (signalons aussi un France / Fidji en 2001 avant le France / Ecosse en août dernier, Ndlr). Tout le monde loue la belle ambiance du Chaudron, comme au foot. Mais après, le choix de Geoffroy-Guichard pour les Coupes du Monde de rugby ou de grandes rencontres, c’est aussi une logique comptable : Clermont-Ferrand n’a pas un stade de 42 000 places. En termes de capacité, Geoffroy est dans les plus grands de France (le 7^e Ndlr). Cependant, moi, je dis que Geoffroy-Guichard, c’est un stade de rugby avec son ambiance ses tribunes pentues qui permettent de très bien voir. »

Téo Rolland, un ancien du centre de formation de l'ASSE, quitte le FC Annecy et change donc de Savoie puisqu'il vient de s'engager avec Chambéry Savoie Football  qui opère en N3, dans la même poule que la réserve de l'ASSE.  Il y retrouvera un autre ancien Vert, Théo Braillon, mais pas Théo Blachon, qui vient de quitter le club savoyard pour l'US Monistrol. 

Téo Rolland (génération 2002) était arrivé à l'ASSE en 2015, en provenance de l'US Feurs.
En 2016-2017, il a joué 21 matchs en U15, sous la direction de Gilles Rodriguez, en compagnie entre autres de Louis Mouton, Maxence Rivera, Yvan Bonnemain.
La saison suivante, 2016-2017, on le retrouve avec les U17 régionaux de Christophe Chaintreuil (12 matchs). A l'issue de cette saison, il n'est pas conservé et signe au FC Annecy, grimpant les échelons des U19 à la réserve et s'entraînant régulièrement avec les pros de Ligue 2.