Attendu ce mercredi soir à Geoffroy-Guichard, Dunkerque (18e) va très mal. Si le ch'ti promu avait pris 4 points sur 6 lors des 2 premières journées, il n'a pris que 2 points lors de ses 6 derniers matches. Ayant étrenné ses nouvelles fonctions d'entraîneur par une piteuse défaite concédée à la maison par une lanterne rouge (QRM) qui n'avait pas encore gagné cette saison, l'entraîneur Luis Castro s'exprime dans La Voix du Nord avant de défier les Verts. Extraits.

"C'est évident que perdre, c'est embêtant. Au foot, on ne peut pas penser qu'au résultat, il faut aussi penser à l'évolution de l'équipe et à sa progression. Nos résultats précédents nétaient pas mieux, celui de samedi non plus. On sent quand même que les gars ont envie de changer et de modifier des choses pour progresser. Ils montrent qu'ils ont envie de gagner. Comme tout ce qui se construit dans la vie, ça prend du temps. C'est normal qu'un nouvel entraîneur travaille des choses différentes. On ne peut pas modifier les êtres humains en deux jours. Mon 4-3-3 est un ssytème qui peut nous aider avec la qualité de nos milieux. C'est l'animation des espaces le plus important. Le match à Saint-Etienne ? Je veux déjà que mon équipe joue mieux, qu'elle continue à progresser. Si on continue à évoluer, le résultat viendra tout seul."

Loïs Diony a claqué avant-hier contre Concarneau son 5e pion de la saison, qui lui permet d'être sur le podium des meilleurs scoreurs de la L2 aux côtés d'Ibrahim Sissoko (Gauthier Hein et Alexandre Mendy ayant marqué un but de plus). Attendu à la fin du mois à Geoffroy, l'ancien numéro 9 des Verts se confie dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Ça fait plaisir, ça montre qui je suis vraiment, mon vrai visage. Après ces dernières années compliquées, ça ne peut que faire du bien, au mental, à tous mes proches, à l’équipe. Je rends la confiance que le coach me donne et que le club m’a donné en me prolongeant cet été.  Cette forme, c'est la conséquence de l’énorme travail que j’ai effectué l’an dernier avec les préparateurs physiques, le staff médical pour revenir de ma rupture des ligaments croisés contractée en septembre 2022.

Ça a été une année compliquée. Il y a aussi tout le travail de cet été, avec le staff, qui ne m’a pas brusqué. Le coach n’a fait que de me répéter qu’il voulait que je fasse la préparation en intégralité, sans me blesser. Ensuite, c’est mon mental : je suis quelqu’un qui ne lâche pas et ne lâchera jamais. C’est la conséquence de tout ça. Et ce qui me manquait, depuis toutes ces années, c’est la confiance presque aveugle du coach. J’ai besoin de me sentir très important dans l’équipe. Donc peut-être que cette descente en L2 me permet ça, pour me relancer.

Ici, j’ai ma maison, j’adore la région, la ville, je connais très bien le club. C’est un tout. Je me sens bien. J’adore ma place au quotidien dans ce groupe, comment les joueurs me voient, me donne de l’amour, même si parfois je les embête à l’entraînement en râlant. Mais c’est comme ça, je suis un attaquant et aujourd’hui ça paye.

J'estime que je ne suis pas encore à 100 % de mes capacités physiques. J’ai de temps en temps des vieux démons qui reviennent au niveau du genou. Il va très bien mais je n’ai pas encore ma mobilité totale. Je peux gagner encore plus en dynamisme, en vivacité. Et si j’arrive à perdre un ou deux kilos, ça se verra sur le terrain. J’arrive à faire des différences aujourd’hui et si je m’affine, ce sera encore mieux. Je vois le bout du tunnel, il faut continuer. Et je pense que d’ici deux ou trois semaines, ce sera mon pic de forme."

Sacha Poyet (photo de Thomas 99)

Belle semaine que celle des U16 de Kevin De Jesus !  Après le bon nul à St-Priest dimanche dernier (1-1), la victoire de mercredi en banlieue en amical (3-4), ils recevaient cet après-midi leurs homologues de l'Olympique de Valence. Ils se sont nettement imposés (3-0), parachevant un week-end plus que satisfaisant pour la formation stéphanoise avec les victoires des U14, U15, U17, U19 et de la N3 en amical. 

Les Verts ont fait une belle première période avec deux buts à la clé. C'est tout d'abord Sacha Poyet, dernier servi dans la surface, par Brandon Nativoha, à la suite d'une action bien construite, qui trouvait la faille dans la défense valentinoise. (ASSE-Valence : 1-0, 28ème).
Peu avant le repos, scénario devenu habituel : Lucas Mical marquait de la tête sur un corner de Noham Aïni (C'est le 4ème but de Lucas Mical en 4 matchs). (ASSE-Valence : 2-0, 41ème).
Les Verts conforteront leur victoire en fin de match par Malo Poble, du plat du pied, sur une belle attaque placée et un long jeu de passes, avec Noham Aïni, encore une fois, passeur décisif. (ASSE-Valence : 3-0, 90ème).
Au classement, les Verts occupent la 2ème place avec 7 points, à deux points du leader, FC Lyon.

La composition : Colombet - Teillol (Jolivet, 55ème), Mnemoi (Charros, 60ème), Mical, Lengue Lenou - Aït-Amer, Eymard (Verhoeven, 60ème), Poyet - Aïni, Poble, Nativoha. 

La réaction de Kevin De Jesus : "Nous avons fait un bon match dans l'ensemble, avec une première mi-temps de qualité, bien maîtrisée, où nos occasions ont été concrétisées puisque nous menions 2-0 au repos. Nous sommes maintenant sur une bonne série. Il faut continuer à être rigoureux. Rien n'est jamais acquis." 

L'ASSE, qui n'avait pas conservé Morgan Guilavogui au terme de son unique saison verte (2013-2014) ponctuée par seulement 4 apparitions en U17, a tenté en vain de faire revenir le petit frère de Josuha l'été 2020 puis l'été 2022. Jouant cette saison en L1 et en Ligue des Champions pendant que les Verts s'apprêtent à recevoir Dunkerque en L2, l'attaquant de 25 ans s'est confié aujourd'hui dans Var-Matin. Extraits.

"Mon grand frère Josuha m’a en partie inspiré dans mon parcours de footballeur. Mais c’est notre papa qui est au départ de tout ça: c’est de lui que vient notre passion du foot. Il a joué à l’Usam, comme Josuha et moi, et à Saint-Cyr. Josuha m’a "guidé" : j’ai joué à l’Usam et au Sporting comme lui et je suis passé par le centre de formation de l’AS Saint-Etienne comme lui.

Je n’ai pas été conservé par les Verts. Même si ça dépend aussi de l’équipe dans laquelle vous jouez, c’est plus difficile de se faire une place en tant qu’attaquant. C’est un profil très recherché et, si vous manquez d’efficacité, vous êtes rapidement remplacé... On vous laisse plus de temps à un autre poste.

Chaque joueur est différent, mais je pense que c’était le mieux pour moi de progresser palier par palier. Je sais que je suis un privilégié d’avoir intégré l’élite et, pour bien connaître la difficulté du monde amateur, je n’ai pas envie d’y retourner !

Mon adaptation à Lens est en plutôt réussie même si je ne compte pour le moment qu’un match dans le onze de départ. Je suis content d’avoir marqué contre le PSG, mais mon but n’a pas rapporté de points... J’apprécie plus d’avoir marqué face à Toulouse car il apporte la victoire et j’espère que ce but a lancé notre saison.

Dans le jeu, ce que nous faisons est très cohérent. Par exemple, devant Metz, nous dominons mais nous commettons une erreur, nous prenons un but, nos adversaires ne font plus que défendre et nous perdons... Le foot est cruel parfois. Je n’ai pas forcément d’explication mais l’équipe a quand même perdu son capitaine et son buteur : il y a quelque chose à recréer et, des fois, ça prend un peu de temps.

En toute humilité, je savais très bien que je ne serais pas appelé en équipe de France. En venant du monde amateur, ce n’était pas dans mes projets: cela aurait été de la folie ! Je n’ai jamais été contacté par l’équipe de France alors que la sélection de Guinée a commencé à me suivre à partir du moment où j’ai joué en N2 avec le Sporting. Pour finalement m’appeler en 2021. Et je suis très content de jouer pour le pays de mon père, d’avoir découvert une autre culture.

Je n’ai pas de limite, j’espère aller le plus loin possible. Mais, en club, je ne peux pas faire mieux que la Ligue des champions ! Avec la Guinée, j’espère que nous ferons un beau parcours à la CAN qui aura lieu du 13 janvier au 11 février 2024. Nous avons un groupe de qualité et, sur un tournoi, tout peut arriver alors, pourquoi pas nous?

C’est compliqué voire impossible de revenir à Toulon en pleine saison... Je n’ai pas beaucoup de coupures et ce ne serait pas très pro de revenir sur deux-trois jours. Mais je garde toujours un oeil sur le Sporting ! J’espère que Toulon va monter : sa place est en National, a minima, et mon cœur dit même en L1. Mais, on sait que le foot est très compliqué : il y a des grands clubs comme Bordeaux ou Saint-Etienne qui sont en L2... au même niveau qu’une "petite" ville comme Concarneau !"

La semaine dernière, Jean-Philippe Primard était certes déçu par la défaite à Villefranche, mais, au-delà de la défaite, c'est l'attitude et le contenu qui indisposaient le plus le coach des U15. La réception de Valence tombait à point pour repartir d'un bon pied, d'autant plus que l'adversaire s'annonçait de qualité, restant sur une victoire face à nos vilains voisins, dont certes, la qualité de la formation n'est plus celle que l'on a connue dans le passé, mais qui est tout de même encore reconnue. La réponse des jeunes de Jean-Philippe Primard aura été celle que l'on attendait, une large victoire, 4-1, mais dont le score, toutefois, pourrait masquer le fait qu'elle n'a pas été acquise si facilement.

Les Verts ont dominé la première mi-temps, étalant une belle maîtrise collective, mais l'efficacité n'était pas au rendez-vous malgré plusieurs occasions nettes. Ils encaissaient même un but à la suite d'un exploit individuel d'un Valentinois qui partait du milieu de terrain, dribblait trois joueurs, entrait dans la surface et marquait. (ASSE-Valence : 0-1, 26ème). C'était le score au repos, score qui sanctionnait l'inefficacité dans les 30 derniers mètres.
La deuxième période repartait sur les mêmes bases, Valence gardant une organisation audacieuse avec un bloc plutôt haut. les Verts, à force d'insister, allaient trouver la faille à l'heure de jeu. Mahé Royet décalait Melvin Bijot, à l'entrée de la surface, côté gauche, et ce dernier marquait d'une frappe croisée du gauche au ras du poteau. (ASSE-Valence : 1-1, 62ème). 
Cinq minutres plus tard, Léandre Bagelli, côté droit, débordait et adressait un superbe centre au 2ème poteau que Melvin Bijot expédiait du gauche, à 5 mètres des buts, dans le petit filet. (ASSE-Valence : 2-1, 67ème).
Dix minutes plus tard, sur le côté droit, Lenny Marliac, frappait, du gauche, un coup-franc rentrant que Samuel Fuleki reprenait de la tête pour inscrire le but du braek. (ASSE-Valence : 3-1, 78ème).
Enfin, dans les dernières secondes, Mahé Royet, lançait, sur le côté droit, Samuel Fuleki qui entrait dans la surface et dont la frappe au sol faisait mouche. (ASSE-Valence : 4-1, 80ème). Au classement, les Verts pointent à la 3ème place, à égalité avec nous voisins d'outre A47, à 2 points du leader clermontois.
Quant aux U14 de Romain Marée, ils ont battu eux aussi Valence  (2-1) et, avec 4 victoires en 4 matchs, ils sont leaders. 

 La composition : Fuleki Raphaël - Akil (Bufferne, 60ème), Lengi, Bagelli, Marliac - Ngindu, Thouilleux, Royet - Castro (Guechir, 40ème),  Bijot (Fuleki Samuel, 75ème), Fuleki Samuel (Piskor, 40ème)

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons fait un bon match, tout en maîtrise collective, avec une solidité défensive affirmée, mais, en première mi-temps, il nous a manqué l'efficacité pour convertir les 5 à 6 occasions assez nettes que nous nous sommes créées. Valence n'était pas venu en victime expiatoire, avec un bloc positionné assez haut. Nous avons, malgré tout, continué à jouer notre jeu et avons trouvé la faille à vingt minutes de la fin pour égaliser et prendre rapidement l'avantage. Le score peut paraître flatteur, mais le match a été très difficile. Nous avons retrouvé en deuxième mi-temps l'efficacité qui nous avait manqué en première. la victoire est logique, mais, je le répète, Valence nous a donné du fil à retordre. C'est une équipe de qualité, ce n'est pas pour rien qu'elle avait battu Lyon la semaine dernière. Elle était bien en place, elle défendait bien, elle a dans ses rangs des joueurs qui pouvaient être décisifs. Heureusement, nous avons fait un bon match, assez complet. Nous avons su être patient et être efficaces quand c'était devenu nécessaire."

Helmi Ben Tiba, auteur du second but.

Troisièmes avec 13 points suite à leur défaite de dimanche dernier à Nice contre le Cavigal, les Stéphanois recevaient Nîmes, dernier (0 point) ce dimanche à l’Etrat. La logique a été respectée,  les jeunes Verts l’emportent 2 à 0 et prennent la tête juste devant les vilains, qu’ils devancent au goal-average, les banlieusards ayant gagné en Principauté et le Cavigal ayant chuté sur le terrain du Gazelec Ajaccio.

Malmenés en début de match, ce sont pourtant les protégés de Fréderic Dugand qui ouvrent le score par l’intermédiaire de Djylian N’Guessan, auteur de son second but dans la catégorie (auquel on peut ajouter une réalisation avec les U19). (ASSE – Nimes 1-0. 14^ème). Loin de baisser les bras, les Crocos vont alors pousser pour égaliser, ne parvenant cependant qu’à toucher la barre transversale. Cinq minutes avant le terme de ce premier acte, ce sont au contraire les locaux qui doublent la mise sur une frappe de Helmi Ben Tiba. (ASSE – Nimes 2-0. 40^ème). C’est sur ce score et cet avantage qu’intervient la pause.

La seconde période est moins relevée, aucune équipe ne parvenant à se procurer de franches occasions. Défaits face au Cavigal de Nice la semaine passée, les verts renouent avec la victoire et remportent leur 4^ème victoire de la saison. Ils se déplaceront la semaine prochaine sur la pelouse de Saint-Priest.

La composition : Houngbo-Civier – Ben Rahem (Grillot46ème), N.Mouton (Camara 59^ème), Boukadida, Ruiz - Tatuszdka, Depalle(Yvars 65^ème), Zerga - Meité, Ben Tiba (Lutin Zidee 59ème), N’Guessan.

La réaction de Frédéric Dugand : "On renoue avec la victoire, on est plutôt content. On voulait être plus réalistes dans les deux surfaces. C’est le côté positif de la journée, l’objectif a été rempli, on marque et on ne prend pas de buts. Ensuite, si on veut être plus exigeants avec les gars, on doit produire plus de jeu, être plus intelligents, avoir plus de réflexions et de maitrise technique. Après, les joueurs ont été concernés, mais on a manqué de fluidité dans le jeu, notamment en première mi-temps. On a corrigé en seconde et c’était plus intéressant dans ce que l’on a proposé. C’est difficile de passer d’un coup d’un match où on perd, à un match où tout va bien, on se remet petit à petit dans le bain."

Les buteurs Prince Ngeleka et Kenzo Kies

Vous avez pu suivre en direct sur notre forum et sur notre compte twitter ce match de la 6e journée du championnat U19 qui opposait deux équipes au bilan similaire (3 victoires et 2 défaites) : les Verts se sont imposés 2-0 à la mi-journée contre les Violets sur le terrain synthétique Brice Taton situé juste à côté du Stadium.

Si Abderraouf Guechi s'est procuré une belle occase dès la 5e minute de jeu, les locaux ont nettement dominé les 20 premières minutes de cette rencontre qui s'est disputée sous le soleil et sous les yeux du gardien de la réserve stphanoise Issiaka Touré (formé au TFC) et de plusieurs membres de la section de supporters Tolosa Verde. Pendant leurs temps fort, les Toulousains ont réclamé en vain deux pénos et ont été très maladroits en ne cadrant pas trois tirs décochés à moins de dix mètres du but stéphanois.

Au mitan de cette première mi-temps, Prince N’Geleka a raté une grosse occase en ouvrant trop son pied sur un caviar donné par le piston gauche Ewan Hornech. Lancé en profondeur par un Simon Cateland encore excellent ce dimanche, le numéro 9 des Verts Kenzo Kies a pris le dessus sur son défenseur avant de perdre son duel avec le gardien. Profitant d'un cafouillage, Prince Ngeleka a concrétisé à la 42e cette montée en puissance des Verts. (Toulouse – ASSE 0-1. 42^ème). Le TFC a failli égaliser dans la foulée mais Noa Delacroix puis sa barre transversale ont dévié le ballon en corner.

Le second acte a été beaucoup moins riche en occasions. Si les Toulousains ont souvent eu le ballon, ils ont été moins tranchants et dangereux que les Stéphanois, Noa Delacroix n'ayant eu qu'un arrêt à faire. Moins rassurant dans ses prises de balle que son homologue stéphanois, le portier local a failli concéder un but gag sur un coup franc de Maedine Makhloufi. Profitant d'un bon travail de Simon Cateland, Kenzo Kies, lui aussi auteur d'une prestation très convaincante, a inscrit le but du break à la 81^ème minute d'une frappe somptueuse sous la barre. (Toulouse – ASSE 0-2)

En s'imposant 2-0 contre le TFC comme avaient su le faire les protégés de Razik Nedder en finale de Coupe Gambardella il y 4 ans et demi, les jeunes hommes de Patrick Moreau profitent des défaites de Nice à l'OM Campus et de Monaco à Colomiers pour grimper à la 2^ème place du classement, à 1 petit point du nouveau leader phocéen. Lors de la 7e journée, les Verts recevront le week-end prochain une autre formation marseillaise (Air Bel).

La composition : Delacroix – Achour, Tenniche (Gallo 75^ème), Pedro, Makhloufi, Hornech – Cateland, Sissoko (Fernandes 53^ème), N’Geleka (Perard 75^ème)- Kies, Guechi (El Jamali 59^ème)

La réaction de Patrick Moreau : "On a fait un bon match où on a été costauds. C'était une rencontre équilibrée, qui aurait pu basculer des deux côtés. A la fin de la première mi-temps, il aurait pu y avoir 2-2. On a subi en début de match mais on a su garder notre cage inviolée? Par la suite on s'est bien repris, on a montré des choses intéressantes dans le jeu. Notre ouverture du score avant la mi-temps nous a fait beaucoup de bien. Après la pause on a souvent subi mais sans être trop mis en danger. Sur une récupération on marque le second but qui nous fait du bien. On enchaîne, c’est bien, il faut maintenant continuer à travailler pour se créer encore plus de situations et pour en concéder moins. J'ai apprécié la solidarité de mon équipe, les garçons se sont accrochés. Par moment on fait des erreurs mais on ne lâche rien, c'est important."

Les saisons se suivent et ne se ressemblent pas pour nos Verts. A l'issue de ses 8 premiers matches de l'exercice 2022-2023, Sainté avait la plus mauvaise défense (15 buts encaissés) et la deuxième meilleure attaque (15 pions claqués). Cette saison, l'équipe de Laurent Batlles n'a marqué qu'un but par match (8 dont 4 sur penalty) et pointe au 12e rang des attaques. Mais les Verts, qui n'ont concédé que 6 pions, sont sur le podium des meilleures défenses. Seul le GF38 (2 buts encaissés) et le Stade Lavallois (5) sont encore plus hermétiques.

L'Est-Eclair revient aujourd'hui sur le succès des Verts au Stade de l'Aube. Extraits.

"L'Estac a livré son match le plus abouti de la saison hier face à Saint-Etienne.  Mais uen fois de plus elle a perdu. Les Troyens sont à égalité de points avec le premier relégable. Que reprocher cette fois à l'Estac ? Honnêtement, pas grand chose, juste le fait de ne pas avoir converti l'une des ses nombreuses occasions de but. Assoumou, Olaitan, Dong, Baldé... Tour à tour, les Troyens ont eu la possibilité de scorer contre une équipe stéphanoise très décevante. Mais il y avait toujours un Stéphanois sur la trajectoire, tantôt Larsonneur, tantôt Briançon.

Les Verts tenaient le match nul, ce qui aurait déjà été une bonne opération au vu de la domination troyenne. Mais sur une ultime action, Cafaro trouvait Moueffek, qui crucifiait Lemaître de la tête. Un braquage... Comme face à l'AJ Auxerre il y a uen semaine, l'Estac cédait dans les arrêts de jeu. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. "C'est dur à accepter. On a dominé, obtenu de nombreuses occasions de marquer. Mais on prend ce but, sur lequel on n'empêche pas suffisamment le centre. Que faire de plus ? Honnêtement, je n'ai pas grand chose à dire" soupire Patrick Kisnorbo."

Dans la dernière édition du Progrès, le capitaine stéphanois Anthony Briançon commente le succès de son équipe à Troyes.

"Le forceps c’est le mot. On ne fait pas un super match dans l’ensemble, pas un match référence. On avance, même s’il n’y a pas la manière. C’est une semaine importante de notre début de saison, il fallait bien la démarrer. Je ne dirais pas qu’on avait le frein à main mais si on fait nul, ce n’est pas déconnant. L’état d’esprit a été irréprochable. Ça forge un groupe. Ce sont des victoires qui fédèrent, on est allé la chercher au fond des tripes. L’important c’est de gagner les matchs, récupérer les points perdus en début de saison. Si on doit gagner tous les matchs 1-0 jusqu’à la fin, je signe."

Acclamé comme Laurent Batlles et Dylan Chambost par les supporters troyens hier après-midi pour son retour au Stade de l'Aube, Florian Tardieu s'est confié à L'Est-Eclair à l'issue de la rencontre. Extraits.

"Je me devais d'aller saluer le public. Je lui souhaite beaucoup de bonnes choses parce que c'est un club qui mérite beaucoup mieux. Cela me fait plaisir d'avoir eu cet accueil-là. Je n'oublierai jamais les bons moments que j'ai passés ici. Je serai toujours derrière ce club. C'était un match particulier pour moi. Bien plus que les autres. Ici, je connais encore tout le monde. J'ai beaucoup de potes. Sur le terrain, j'étais à deux doigts de faire un une-deux avec eux. Je suis parti. J'avais besoin de jouer, d'avoir de la confiance. Aujourd'hui, j'en ai."

Titularisé 12 fois la saison dernière mais n'ayant pas encore démarré une rencontre cette saison, Aïmen Moueffek espère que son but victorieux à Troyes va changer la donne, comme il l'explique dans Le Progrès de ce dimanche.

"C’est vrai que ça fait plaisir, sur un but comme ça, il y a plus d’émotions que sur d’autres. Je pense que mon entrée, à deux 6, c’était plus pour sécuriser et ne pas prendre de buts, mais si je marque, le coach ne va pas me le reprocher quand même (rires). On joue aussi avec nos intuitions en fonction des actions. Si on sent qu’on peut marquer ou qu’on peut apporter offensivement, il faut se lancer.

Ce n’est pas facile d’être remplaçant, le coach le sait bien, il a été joueur donc il le sait mieux que personne. Mais il faut mettre les états d’âme et les émotions de côté et rentrer pour aider l’équipe. Je n’ai pas le temps de jeu que j’espérais, mais c’est comme ça. C’est le coach qui décide, c’est lui le boss. Quand on rentre avec peu de temps de jeu, il faut prouver qu’on a le niveau, donc j’espère qu’il changera d’avis (sourire)."

Amiens ayant été battu 1-0 par le Pau FC de Henri Saivet (buteur sur péno) et Louis Mouton (titularisé à ses côtés dans l'entrejeu), Caen ayant concédé sa 4e défaite consécutive (à d'Ornano contre Guingamp), l'ASSE est 7e de L2 ce soir. Devancé seulement à la différence de buts par l'EAG et le RAF et comtant présentement 8 points de retard sur Laval, 5 sur le GF38 de Vincent Hognon (qui a battu les Girondins de David Guion) et 4 sur l'AJA d'Assane Diousse (entré en jeu à la 88e), Sainté remontera à la 4e place s'il gagne mercredi soir à Geoffroy-Guichard par deux buts d'écart son match en retard contre le promu dunkerquois, battu ce samedi par la lanterne rouge QRM d'Alpha Sissoko (titulaire).

Le 4e est actuellement le SCO d'Angers, qui a battu Concarneau 2-0 grâce à Loïs Diony (buteur puis passeur décisif). Fort de son 5e pion claqué depuis le début de saison, l'ancien numéro 9 de l'ASSE rejoint l'actuel (Ibrahim Sissoko) à la 3e place du classement des meilleurs buteurs de L2 derrière l'Auxerrois Gauthier Hein et le Caennais Alexandre Mendy. Un autre ancien Vert a marqué ce soir : Vincent Pajot a en effet ouvert le score lors du match nul concédé par Annecy contre le Paris FC de Timothée Kolodziejczak (titulaire), Zakaria Bengueddoudj étant entré en jeu à la 90e minute.

Revenant sur sa carrière de joueur pour la Pravda, l'ancien capitaine stéphanois Sylvain Kastendeuch évoque à plusieurs reprises ses vertes années. Extraits.

"Le joueur le plus fort avec lequel j'ai évolué ? Le premier qui m'a vraiment impressionné c'est Carmelo Micciche. J'ai démarré avec lui au centre de formation de Metz. Une technique et une capacité d'éliminer, de virevolter assez exceptionnelles. En forme, il était inarrêtable. Avec en plus un bagage physique important, un gros coffre. Il avait un talent qui aurait dû lui permettre d'être titulaire en équipe de France. Ensuite il y a eu Lubomir Moravcik à Saint-Étienne, numéro 10, un joueur différent de nous qui faisait jouer l'équipe. Et puis, bien sûr, Robert Pires. Je l'ai connu en 1995 quand je suis revenu de Toulouse. Lui, mieux encore que Carmelo ou Lubo, faisait la différence tous les jours, tout le temps, des petits jeux d'entraînement aux grands matches. C'est pour ça qu'il m'a plus marqué que les deux autres. Et comme eux, c'était la joie de vivre, l'enthousiasme, l'esprit super positif.

La bagarre à laquelle j'ai participé ? Quand j'étais capitaine de Saint-Étienne, on a joué à Nîmes, on n'était pas terribles et aux abois. J'étais capitaine et en face c'était Éric Cantona. On avait fait chambre commune au bataillon de Joinville, on avait passé une année ensemble, on avait des liens. Mais sur ce match, on s'est asticotés, et Éric a disjoncté. Il a jeté le ballon sur l'arbitre qui venait de siffler une faute contre lui. Il était excédé et il s'est fait expulser. Et à la fin du match, il m'attendait dans le couloir. Il voulait me frapper, il m'a raté. En voulant l'éviter, je suis tombé. Grosse mêlée, échauffourée. L'armée était oubliée ! On pourrait presque dire que j'ai favorisé sa carrière en Angleterre parce que dans la foulée, il a décidé de ne plus jouer en France avant de partir à Leeds. Je me sens assez fier d'avoir contribué à ce qu'il marque le football anglais. Mais quel talent !

Le moment où je me suis senti le plus seul ? J'arrive à Saint-Étienne en 1990. Pour mon premier derby contre Lyon, on domine, on mérite de gagner largement dans un Geoffroy-Guichard plein. Et je marque contre mon camp à la 81e. On perd 1-0... Quand j'allais ensuite avec l'UNFP dans le vestiaire lyonnais, Joël Bats me chambrait. Pendant des années, avant les derbys, il se servait de mon but pour motiver ses joueurs : "Regardez ce jour-là on avait été dominés tout le match et on avait gagné". Je leur ai servi de motivation. C'est un comble !"

Cela faisait 5 ans et demi que les Verts n'avaient pas réussi à enchaîner 3 succès d'affilée à l'extérieur. La dernière équipe stéphanoise à avoir réussi une telle performance étaient entraînée par Gasset. En avril 2018, Sainté avait successivement gagné à Nantes (3-0, but de Debuchy et doublé de Cabella), à Strasbourg (1-0, but de Debuchy) et à Montpellier (1-0, but d'Hamouma).

Durant son septennat, Christophe Galtier a réussi à faire une telle série à deux reprises... les deux fois en gagnant le troisième match à Troyes ! C'était lors de la saison 2015-2016, quand Lolo était l'adjoint de Galette. A la fin de l'été, les Verts avaient enchaîné des victoires à Lorient (1-0, but d'Hamouma), à Montpellier (but de Bayal et de Roux) et sur le terrain de l'Estac (csc de Thomas Ayasse). Ils avaient remis ça en hiver en s'imposant successivement à Rennes (1-0, but de Bayal), à Bordeaux (4-1, buts de Pajot, Tannane, Soderlund et Roux) et dans l'Aube en Coupe de France (2-1 après prolongation en Coupe de France, buts de Tannane et Maupay).

Ni Galtier ni Gasset n'ont réussi à enchaîner un 4e succès d'affilée à l'extéieur. On souhaite à Batlles d'y parvenir le 23 octobre prochain sur le terrain de l'actuel leader lavallois !

Grâce à Franck Honorat, titulaire et avant-dernier passeur sur les deux derniers buts de son équipe, le Borussia Mönchengladbach s'est imposé 3-1 cet après-midi sur le terrain de Bochum. En bon capitaine, l'inoxydable Anthony Losilla (37 ans et demi) a sauvé l'honneur à la 68e minute. L'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE a inscrit un second but dans le temps additionnel mais l'arbitre n'a pas pas validé ce doublé.

Cette 6e journée de Bundesliga a été marquée par la défaite (2-0) de l'Eintracht Francfort malgré l'entrée en jeu de Niels Nkounkou à la 68e minute sur le terrain de Wolfsbourg. Ancien capitaine des Loups, Josuha Guilavogui est resté sur le banc lors de la nouvelle défaite de sa nouvelle équipe (Mayence), lanterne rouge battue 3-0 à domicile par le Bayer Leverkusen...

Brave Margot ne s'est pas pris que des vents cet après-midi. La journaliste de beIN Sports a recueilli les propos de Lolo, qui a décroché son 19e succès à la tête de l'équipe première des Verts (le 4e de la saison).

"L’année dernière, on avait un autre projet, peut-être un peu plus ambitieux dans le jeu. Désormais on est peut-être plus pragmatique. Faire trois matches à l'extérieur et malgré tout gagner trois fois, ce n’est pas courant. Je leur ai dit avant le match que c’était l’état d’esprit d’un groupe qui faisait que dans des moments comme ça, notamment dans des fins de match, ça pouvait peut-être nous réussir. Au vu des rentrants, de la joie aussi de mes joueurs dans le vestiaire, on est très, très fier pour notre club aujourd’hui de prendre trois points à Troyes.

On est à la neuvième journée, on veut avancer tranquillement, on veut remonter au classement. On a eu un départ malgré tout un peu compliqué, on rattrape des points que l’on a perdus. Le but bien sûr c’est de continuer à avoir autant de valeurs mais essayer aussi offensivement d’être un petit peu plus juste. Notamment quand on a eu certains ballons de transition qui étaient un petit peu mal joués, on aurait dû être un peu plus cohérent dans la dernière passe. Mais malgré tout on est content de prendre trois points ce soir.

Nous on prend des points. Il est vrai que moi aussi j’attends de temps en temps un peu plus de choses. Pour autant prendre neuf points sur neuf à l’extérieur, ce n’est pas évident. On est tombé contre une équipe de Troyes qui a joué avec ses valeurs, sa vitesse, sa jeunesse. On a su faire le dos rond et marquer à la dernière minute. Dans une saison où il faut atteindre certains objectifs, tous les matchs ne se jouent pas qu'avec la fleur au fusil, et en se disant qu’on va dominer toute la saison. Je pense qu’à certains moments, il faut être humble et ce championnat est difficile et avec de belles équipes partout.

Pour l’instant, on va essayer de continuer à avancer comme ça. Si on gagne tous nos matchs, ce qui est peu probable… Malgré tout, non... Il est vrai que quand on a un matelas de points, ça enlève une certaine pression peut-être à l’équipe. Mais aujourd’hui on veut avancer tranquillement, prendre le temps d’avancer dans ce championnat difficile avec de très bons joueurs, de très bons entraineurs. Nous, on fait notre bonhomme de chemin et aujourd'hui on rattrape à l'extérieur des points qu’on a perdus.

C’était un petit peu émouvant de revenir à Troyes parce que j’ai vécu des choses extraordinaires ici. Un titre, c’est extraordinaire dans une carrière, notamment pour un jeune entraîneur. Donc oui c’était émouvant, j’ai revu des personnes à qui j’étais très attaché. Après, le club a changé un petit peu. Mais revenir dans ce stade avec les supporters, c’est toujours émouvant aussi."

A l'issue du nul 1-1 décroché contre Montpellier, Laurent Mortel le coach a regretté l'égalisation entachée d'une faute sur sa joueuse, et s'est félicité des valeurs affichées par les Vertes :

"Quand on voit les résultats d'aujourd'hui, je pense que c'est un bon point. Dans un projet de maintien, ce point est important. Il va nous permettre de construire. Dans le contenu on a été très rigoureux, très exigeants. Notre but a été marqué sur une jolie action collective. On va pouvoir s'appuyer sur les éléments de ce match pour construire. J'ai pas l'impression que ce point soit un hold up, loin de là. Les trois points n'auraient pas été immérités. Ce qui me dérange un peu, c'est le but encaissé, et l'action qui mène au but, je pense qu'il y a faute sur ma défenseure centrale. Oui, on est le promu, oui on est le petit, mais Il faut qu'il y ait une équité dans ce championnat.

A 1-1, quand on n'est pas capable de gagner, faut savoir ne pas perdre. Avec un contenu pareil, si on ne prend pas un point la déception aurait été grande ce soir. J'ai envie de saluer les valeurs de solidarité affichées ce soir. On va jouer le PSG vendredi, on sait que ça va être très compliqué mais c'est plus facile de partir sur une semaine de travail quand vous avez des éléments positifs sur un match"

Vainqueurs à Lorient puis à Caen, les Verts ont réussi la passe de Troyes en ouverture de la 9e journée de L2.

Comme face aux Thoniers et face aux Malherbistes, les Verts ont moins eu le ballon que leurs adversaires ce samedi après-midi. Dominé quasiment tout le match mais sauvé à plusieurs reprises par la maladresse des locaux et les interventions décisives de Gautier Larsonneur et se sa charnière centrale, Sainté a marqué l'unique but de la rencontre à la 93e grâce à une tête d'Aimen Moueffek sur un centre parfait de Mathieu Cafaro, pour le plus grand bonheur des nombreux supporters stéphanois (plus de 900) présents dans le parcage.

Qu'importe si le service communication de l'ASSE a petitement refusé que beIN Sport recueille la réaction du buteur marocain. Peu nous chaut que Gautier Larsonneur ait refusé le trophée de meilleur joueur du match que le diffuseur souhaitait lui décerner. L'essentiel est ailleurs : les Verts comptent désormais 14 points en 8 matches et remontent provisoirement à la 6e place. Ils tenteront d'enchaîner un quatrième succès consécutif mercredi soir en match en retard de la 8e journée dans le Chaudron contre Dunkerque.

Pour cette 2ème journée de D1, après leur défaite inaugurale à Reims (0-2), les filles de Laurent Mortel avaient une première réception compliquée à l'Etrat face aux Poubelles Girls de Montpellier.

A l'issue d'un match accroché elles ont décroché un joli nul 1-1. Les Amazones avaient ouvert le score à la 14ème minute sur une belle frappe du droit de Régina Otu à l'entrée de la surface

A la vilaine 69ème, Montpellier a égalisé suite à un cafouillage dans la surface verte.

Plus rien n'étant marqué les Vertes ouvrent leur compteur point. Aucune équipe n'ayant perdu cet après-midi, Sainté est à égalité avec Dijon, Guingamp, Bordeaux, Lille et Le Havre.

Pour la 3e journée, elles recevront le QSG vendredi (18h).

Pressenti il y a deux ans pour prendre la présidence de l'ASSE avec Mathieu Bodmer à ses côtés, c'est finalement sur le HAC que Jean-Michel Roussier s'est rabattu et réussit grâce à l'ancien milieu de terrain stéphanois depuis 15 mois que les deux hommes ont débarqué en Normandie. Pas mécontent de déjouer les pronostics, le boss du club doyen rend hommage à son directeur sportif dans Paris-Normandie. Extraits.

"On n'a perdu qu'un match cette saison et on est 7e de L1 après 6 journées [à 2 points du podium et avec 7 longueurs d'avance sur le vilain premier relégable, ndp2]. Je suis satisfait. Surpris ? Ce serait présomptueux de ne pas l'être un peu, mais tout a été fait pour construire une équipe qui existe en Ligue 1. Et on existe en Ligue 1.... C'est le talent de Mathieu Bodmer et de son équipe que de faire confiance à des joueurs qui avaient très peu joué la saison d'avant. Il y a un vrai savoir-faire en termes de recrutement.

L'an passé, certains nous voyaient descendre en National après les matches de préparation. On est dans le coup en Ligue 1, ce serait incroyable de pouvoir faire un pied de nez aux pronostics de début de saison. C'est quand même génial d'être enterré avant même d'avoir commencé. Je suis émerveillé des grands sachants du football, des immenses consultants, des stratèges du football, des "footballologues" comme on appelle l'autre sur Canal [Geoffroy Garétier, ndp2]. Ils vivent dans des certitudes. Alors oui ce serait luxueux de leur faire un pied de nez.

On fait partie des petits clubs, on est traité comme un petit club. On le voit avec la répartition des sommes de la société commerciale CVC. Dans les prochains jours, nous allons assigner la Ligue. Sa politique consiste à servir les gros clubs, avec, bien sûr, des résultats extrêmement brillants en Coupe d'Europe. A un moment... C'est bien de parler de l'Angleterre, mais ce serait bien aussi de s'en inspirer. Là-bas, les clubs de milieu et de bas de tableau sont très bien servis économiquement. Et c'est pour ça que ce championnt existe. Sinon, il n'aurait aucun intérêt. Si ici, on passe notre temps à se répandre aux propos qui sont tenus dans les stades, si ça devient ça notre championnat, il perdra tout son intérêt."

"Je verrais bien cette saison se finir par un barrage entre Lyon et Saint-Etienne. Je mets dix euros là-dessus" a déclaré Raymond Domenech sur la chaîne de la Pravda. Nul doute que les forces de l'ordre espèrent échapper à ce derby explosif !

L'Est-Eclair souligne que le Stade de l'Aube sera très vert cet après-midi. Extraits.

"Déjà en temps normal, les supporters stéphanois se font entendre, y compris hors de leur Chaudron. Le parcage du Stade de l'Aube sera rempli (928 places) pour la deuxième fois d'affilée, après la réception d'Auxerre. Le public troyen n'est pas vraiment enclin à encourager son équipe. La colère, surtout dirigée contre l'entraîneur Patrick Kisnorbo, risque de monter d'un cran cet après-midi après la nouvelle défaite à Rodez mardi et les discours qui ont suivi.

Il ne faudrait pas que cette vindicte déborde, personne n'aurait à y gagner. Et il est possible que le départ annoncé de l'Australien la semaine prochaine vienne apaiser en partie la rancoeur des supporters de l'Estac. Le public troyen devrait saluer le retour de Laurent Batlles, qui revient pour la première fois au Stade de l'Aube en tant qu'entraîneur adverse, ainsi que Florian Tardieu, qui a rejoint les Verts fin août. Batlles-Tardieu, le binôme symbolique du titre de L2 en 2021...."

Le FC Lorient, qui avait déjà profité de ses plus gros moyens financiers que Sainté pour recruter Terrem Moffi au nez et à la barbe des Verts il y a 3 ans, pèse aujourd'hui trois fois plus que l'ASSE en termes de budget, comme l'attestent ces extraits d'une interview de Loïc Féry parue aujourd'hui dans Ouest-France. Extraits.

"Notre budget est supérieur à 80 M€ cette saison [celui de l'ASSE est de 27 M€, ndp2]. L’argent ne fait pas les résultats, mais il y a une corrélation sur le long terme entre la présence dans le haut de tableau et le budget des clubs. On a placé un curseur pour essayer d’être compétitif sur ce cycle qui doit nous amener au centenaire du club (2026). 

Depuis un an, le FC Lorient a vendu pour plus de 100 M€*. Et quand on fait 100 M€ de ventes, ce n’est pas 100 M€ de profit. Parce qu’en face, on a acheté des joueurs, et certains, on ne les revend jamais. Il faut aussi absorber ces pertes-là. L’argent a aussi permis de rembourser la dette Covid-19, plus de 20 M€ contractés pour sauver le club. On a réinvesti massivement dans les transferts afin d’être ambitieux : 55 M€ entre janvier (2023) et cet été.

Sur une année civile, c’est le plus gros investissement du club, avant c’était plutôt 20-25 M€ par an. Il y a eu aussi une augmentation de la masse salariale. Il faut savoir également que tous les clubs de L1 ont un déficit d’exploitation à financer, c’est-à-dire que les charges du club (la masse salariale, l’amortissement des transferts, etc) sont plus importantes que les revenus, d’environ 20 M€."

(*) Moffi (30 M€), Ouattara (25 M€), Le Fée (20 M€), Laurienté (13,1 M€), Koné (9 M€), Jenz (7,5 M€) Bozok (2 M€)

Dans la dernière édition de L'Est-Eclair, Jessy Moulin évoque le match qui opposera ses deux anciens clubs cet après-midi au Stade de l'Aube en ouverture de la 9e journée de L2. Extraits.

"D'un point de vue neutre, je pense que les Verts sont très favoris. Pourquoi ? Au vu de leur équipe... Troyes est en difficulté, avec beaucoup de jeunes. On sait bien que c'est dur de se sortir de moments comme ça avec autant de jeunes. C'était le cas à l'ASSE il y a quelques années. En plus, à l'Estac, il y a beaucoup de nouveaux, c'est une très mauvaise période. J'ai lu que ça pouvait être la dernière du coach Kisnorbo. Je ne sais pas ce qu'il en est mais ça a l'air d'être la crise.

Cela me fait mal au coeur de le dire mais je ne suis pas du tout surpris par la tournure des évènements. Tous les joueurs qui étaient là la saison dernière savaient qu'il y avait de fortes chances qu'on en arrive à ce point. Les joueurs ne sont pas écoutés. Cela n'allait déjà pas en fin de saison dernière, je ne voyais pas comment ça aurait pu changer du jour au lendemain. Je suis très triste car j'ai apprécié ce club et j'y ai toujours des amis, ça me fait mal au coeur.

Les Verts sont sur une belle période, avec cinq matches sans défaite, ils viennent à Troyes pour gagner. Après, ça reste du foot : l'Estac peut sortir un gros match, se réveiller, se révéler. Car c'est dos au mur que l'on voit le caractère des hommes."

Groupe classique et attendu que celui annoncé par Laurent Batlles pour le déplacement à Troyes, demain samedi à 15 heures. 

Mathieu Cafaro et Stéphane Diarra étaient présents à l'entraînement de ce matin et seront du déplacement. C'était annoncé : Ibrahima Wadji n'est pas remis de sa blessure à la cheville survenu lors du match à Rodez, le 12 août dernier. Comme la semaine dernière Mickaël Nadé et Thomas Monconduit sont absents du groupe stéphanois.

Gardiens : Gautier Larsonneur, Etienne Green
Défenseurs : Dennis Appiah, Dylan Batubinsika, Anthony Briançon, Léo Pétrot, Mahmoud Bentayg
Milieux : Lamine Fomba, Florian Tardieu, Aïmen Moueffeck, Victor Lobry, Benjamin Bouchouari, Dylan Chambost, Mathieu Cafaro
Attaquants :  Maxence Rivera, Gaëtan Charbonnier, Ibrahim Sissoko, Stéphane Diarra

👥 Nos 18 Verts pour #ESTACASSE ! 💚👋 pic.twitter.com/uLPnJqFt9w

— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) September 29, 2023

Dans la dernière édition de La Voix du Nord, le latéral lensois Ruben Aguilar (30 ans), impressionnant athlétiquement le week-end dernier contre Toulouse (13 km parcourus, 31 sprints !) rappelle qu'il a su rebondir après avoir été bouté hors de Sainté il y a 10 ans. Extraits.

"Au bout de mes deux années de stagiaire au centre de formation de l'ASSE, je n'ai pas été conservé. Retour à la case départ, à Grenoble, en réserve, en DHR. Il y a eu beaucoup de pleurs mais je ne regrette à aucun moment ces passages qui m’ont forgé. Je vais essayer d’inculquer ça à mes enfants, ne jamais lâcher, toujours y croire. J’étais au chômage. Un moment, on se demande quand même ce qu’on va faire. J’ai un BEP vente, vendeur ? Retourner dans la vie "normale" ? 

Bosser comme un acharné surtout, se rendre incontournable, monter en équipe première, en CFA, provoquer la chance. Le coup de pouce prendra la forme d’un coach, Jean-Luc Vannuchi, qui m'offre mon premier contrat pro à Auxerre, alors en Ligue 2, en 2014-2015. Au début, je n’y croyais même pas… C’est beaucoup de travail, beaucoup s’accrocher. Mais quand on a connu la galère, on ne veut pas y retourner, on sait ce que ça coûte et ce qu’il faut faire aussi.

A Lens, ça a matché d’emblée. Jouer avec des mecs qui courent et demandent le ballon sans arrêt, c’est facile. Je me sens super bien dans l’équipe, le club. Après une fin délicate à Monaco, où j’ai aussi vécu des choses extraordinaires, je commence à retrouver de la joie de vivre, du plaisir et un gros vestiaire avec des mecs qui me ressemblent. Je suis quelqu’un de très simple, avec des valeurs qui m’ont été données, discret, et je marche à l’affection. Si vous me donnez, je vais vous rendre à 300 %.

Mon parcours pas linéaire, je le partage avec mes nouveaux coéquipiers Florian Sotoca et Jonathan Gradit. J’ai l’impression de jouer avec eux deux depuis un moment. Ils ont aussi vécu des choses délicates et ont fait preuve de caractère pour rebondir, avec, comme pour moi, un entourage prépondérant qui pousse à ne pas lâcher."

Dans le même article du ch'ti quotidien, l'ancien finaliste malheureux de la Coupe Gambardella 2012 est encensé par son nouvel entraîneur et par un de ses anciens coéquipiers auxerrois.

Franck Haise : "On croirait que ça fait trois ans que Ruben est là, qu’il est avec nous pratiquement depuis la remontée en Ligue 1. Je ne peux pas l’expliquer au-delà du fait qu’il y a des valeurs communes, qu’il a de l’appétit, maîtrise le poste, qu’il mette énormément d’énergie. Je pense que c’est d’abord lié à ce qu’il est. Dans les principes de jeu, il a intégré beaucoup de choses. Il amène aussi cette bonne grinta à l’entraînement. Il a trouvé une belle place. Et il est à sa place."

Ludovic Obraniak : "Avec Mathieu Debuchy à Lille, c’est une des deux personnes avec qui j’ai pris le plus de plaisir en tant que gaucher sur le côté droit. Je l’ai poussé dans ses retranchements pour qu’il prenne beaucoup plus le couloir car il a le volume de jeu, la capacité à répéter les efforts. A 3 M€, c’est un des plus beaux coups du mercato. Ruben est à la fois très bon sur les premières relances et hyper concentré sur le plan offensif. Quand j’ai su que Lens était intéressé, je lui ai dit : "c’est exactement l’entraîneur et le système qu’il te faut pour que tu sois épanoui". Il colle sportivement mais aussi humainement. Son éducation joue beaucoup. Il mouille le maillot et est dans l’humilité la plus profonde, pas dans l’ego."

Avant de défier l'Olympique Lyonnais dans 8 jours en banlieue lors la 5e journée de N3, la réserve stéphanoise a battu 3-1 l'Olympique de Marseille ce vendredi après-midi en amical à l'OM Campus grâce à un but de Darling Bladi et à un doublé de Meïvyn Agesilas (photo).

La compo : Touré - Djile (Nzuzi, 46'), Kinunga, Elana, Bladi - Sahraoui (Njoya, 73'), Amougou (Aiki, 60'), Cissé - Ndiaye (Mouton, 60'), Agesilas, Dieye (Ngongolo, 73').

La réaction de Razik Nedder : "On a fait preuve de maîtrise, on a eu cette capacité à tenir le jeu et le ballon. On a vite ouvert le score suite à un bon pressing. On a loupé des balles de break, Marseille a égalisé juste avant la pause, on a un peu manqué d'impact et d'agressivité sur cette action. On a concédé très peu d'occasions et on a été plus solide en seconde période. C'est un match encourageant. Nos adversaires ont du mal à suivre l'intensité qu'on est capable d'imposer."

Acheté en fin de mercato par Strasbourg, Saïdou Sow avait déclaré lors de sa signature le 9 août vouloir y continuer sa progression.

Las, depuis Saïdou n’a été convoqué que deux fois avec le groupe fin août et début septembre, mais est resté les deux fois scotché tout le match sur le banc.

Depuis Patrick Vieira, qui s’appuie sur une charnière Perrin-Nyamsi, ne l’a plus appelé, et c’est encore le cas pour la réception de Lens ce soir.

Demain (15h) les filles de Laurent Mortel joueront leur premier match à domicile de la saison, avec au menu un adversaire redoutable puisque elles affronteront les Poubelles Girls de Montpellier.

5^èmes du dernier championnat les Montpelliéraines ont bien débuté avec une victoire 2-0 contre Dijon, grâce à un doublé de leur attaquante, Faustine Robert.

Robert (8 buts la saison dernière) forme avec Mondésir (9 buts) une redoutable doublette dont les Vertes, défaites 0-2 à Reims lors de la première journée devront se méfier.

Après ce premier choc, les Vertes enchaîneront avec un autre « gros » puisqu’elles recevront le QSG, vendredi 6 octobre à 18h.