Yoann Greco, auteur d'un doublé

Les U17 régionaux de Mickaël Pontal recevaient aujourd'hui sur le synthétique Georges Bereta la lanterne rouge du classement, MDA Chasselay. Ils se sont largement imposés sur le score de 6 à 2, mais, comme dans le même temps, le leader Annecy FC les a imités contre l'Olympique de Saint-Etienne, les Verts restent dauphins des Hauts-Savoyards. 

Les Stéphanois ont rapidement ouvert la marque par le U15, Yoann Greco, de la tête sur corner à la 11ème minute. Ils ne vont pas longtemps garder cet avantage puisque, 2 minutes plus tard, Chasselay égalisait sur une erreur défensive avant de prendre l'avantage sur une nouvelle approximation de la défense verte à la 20ème. A la demi-heure de jeu Stanislas Grange permettait à l'ASSE de revenir à égalité, avant que Zinedine Touati ne donne l'avantage aux siens à la 38ème. 3-2, tel était le score au repos.

Les Verts allaient s'envoler en 2ème période avec 3 nouveaux buts de Yoann Greco (75ème), Zinedine Touati (80ème) et Thibault Blanchard de la tête (90ème).

La composition : Crémillieux - Pires (cap), Aljic, Gotti-Garcia, Roudon (Bernocolo (U15) 70ème) - Touit (Kiran(U15) 55ème), Hammouche, Mersel - S.Grange (Blanchard 65ème), Greco (U15), Z.Touati.

Le potonaute thomas99 a immortalisé le but marqué cet-après-midi par Robert Beric contre Bourgoin-Jallieu en CFA2. Merci à tous les deux !

L'ASSE se déplaçait ce dimanche à La Roche-sur-Yon pour l'avant-dernière journée de championnat.

Si le maintien des Amazones était acquis, seule une victoire était synonyme d'espoir pour les Vendéennes, premières relégables.

Les Stéphanoises encaissaient deux buts juste avant la pause (44e) et juste après (47e) mais elles faisaient une fin de match fantastique en marquant 3 fois (Léonie Fleury à la 82e, Sarah Palacin et Julie Peruzzetto dans les arrêts de jeu).

Les Vertes profitent de la défaite attendue de Soyaux contre les vilaines pour remonter à la 6e place.

La compo : Chavas ; Sissoko, Viguier, Karlsson, Brevet ; Gherbi (Traoré 65), Clemaron (cap.) ; Palacin, Morel, Chaumette (Fleury 72') ; Peruzzetto. Banc : Peyraud-Magnin, Fleury, Traoré, Blanc Gonnet, Digonnet

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce aux potonautes thomas99 et yacine, envoyés spéciaux à l'Etrat : l'équipe réserve a été tenue en échec 1-1 par Bourgoin-Jallieu cet après-midi lors de la 23e journée de CFA2.

Sous les yeux de Galette et de son staff, les Berjalliens se sont procurés les meilleures occasions en première période. Alors qu'Anthony Maisonnial a sorti une parade décisive à la demi-heure de jeu, Neal Maupay a décoché le premier tir (non) cadré des Verts à la 44e minute.

Pour Robert Beric, marquer c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas ! Entré en jeu après la pause six mois jour pour jour après son dernier match en vert,  il a profité d'un débordement d'Arnaud Nordin pour ouvrir le score à la 67e.

Réduits à dix trois minutes plus tard suite à la sévère expulsion de Rayan Souici, les Verts ont concédé l'égalisation sur coup franc à la 74e. Les visiteurs ont ensuite trouvé le poteau avant d'inscrire un nouveau but refusé pour hors jeu à la 89e.

La compo : Maisonnial- Mendy (Beric, 46'), Souici, Dekoké, Boumali - Mellot, Madianga, Pinheiro (Zidane, 85')- Gattier (Karamoko, 70'), Maupay, Nordin.

La réaction de Bernard David, co-entraîneur avec Julien Sablé : "La première mi-temps a été compliquée, c'était poussif et très brouillon. L'entée en jeu de Robert Beric nous a fait beaucoup de bien. On a pris le jeu en main, on a marqué. On pensait avoir fait le plus dur mais la sèvère expulsion de Rayan Souici a changé la donne. Bourgoin a failli profiter de sa supériorité numérique pour l'emporter. On va s'efforcer de ramener un bon résultat de Besançon."

Dans ce week end morose, une nouvelle devrait réchauffer le coeur des supporters stéphanois.

A l'issue du match contre Nice, Christophe Galtier a confirmé que Robert Beric serait du match de l'équipe réserve cette après-midi à l'Etrat (15h).

Ce match face à Bourgoin Jallieu (4e) sera décisif pour le maintien en cfa 2, face à un adversaire encore en course pour la montée.

Allez Robert, refait nous le coup de tes premières à domicile en Europa League et en Ligue 1!
 

A l'issue de la défaite hier, Galette n'a pas chargé l'arbitre (alors que c'eut été tentant...) mais plutôt ses deux joueurs expulsés, et, manifestement remonté, il a rappelé que tout était encore possible :

"Y en a deux qui ont craqué, l'un c'est la deuxième fois (Monaco et Nice) et Franck, qui est un joueur expérimenté. Il n'y a rien à dire sur les cartons. La saison pour eux est finie. Pour nous, non. A 11 contre 11 ils n'avaient pas trouvé la clé. A 10 contre 11 ils ne l'avaient toujours pas trouvée. Les joueurs ont mis beaucoup de sérieux et de réflexion dans le plan de jeu. Malheureusement par un manque de jeunesse (sic) concernant Kevin et un pétage de plombs concernant Franck, ça nous a coûté le point. C'est dommage. C'est un match où nous perdons 3 joueurs car Vincent Pajot s'est claqué. Donc on va mettre tout le monde dans le frigo toute la semaine pour jouer cette fois ci une finale contre Lille. Avec tout ce qui s'est passé ce soir, on a encore la chance d'être cinquièmes. Au pire des cas, on finira sixièmes, mais on peut finir quatrièmes. Il faudra jouer le match de Lille pour le gagner sans avoir peur de le perdre."

Assez peu utilisé cette saison par les Toffees, Kevin Mirallas a inscrit hier un superbe but face au nouveau champion, Leicester. Parti seul du milieu du terrain, le Belge a résisté au retour de Kanté pour battre Schmeichel de près après un joli numéro dans la défense des Foxes.

Ce but n'a pas empêché Everton de s'incliner 3-1 dans le King Power Stadium et de laisser le club liverpuldien à la 12e place.

En panne depuis le 12 décembre en PremierLeague, Bafé Gomis a mis fin à une disette de presque 5 mois en inscrivant hier le dernier but de la démonstration des Swans sur le terrain de West Ham (4-1).
Malgré une réduction du score à 3-1 sur un corner de Dimitri Payet, les Hammers ont cédé sur un contre mené et conclu par l'ancien Vert, grâce à un relais d'André Ayew.

L'ASSE a finalement plié 2-0 à l'Allianz Riviera de Nice au terme de l'une des affiches de la 37e journée, pour la course à la 4e place.

En pointe d'une formation stéphanoise remaniée en 5-4-1, Nolan Roux a bien failli ouvrir la marque en première période mais sa tête décroisée a été sauvée sur sa ligne par Koziello.

Réduits à 10 puis 9 après les exclusions de Kevin Malcuit (deux avertissements reçus en 2 minutes !) et Franck Tabanou (geste d'humeur sur Pied), les Verts s'en sont remis à un très bon Stéphane Ruffier, qui n'a pourtant rien pu faire sur deux frappes à bout portant de Valère Germain aux 86e et 89e minutes.

Lille ayant eu le bon goût de faire match nul à domicile face à Guingamp (0-0), les Verts abandonnent leur 4e place aux Aiglons mais restent en position de force pour conserver leur 5e place lors du seul match à enjeu pour l'Europe la semaine prochaine, la réception de Lille samedi prochain à GG.

Deux anciens joueurs de Nice et de l'ASSE pronostiquent dans Nice-Matin une victoire des Aiglons contre les Verts ce soir à l'Allianz Riviera.

Jérôme Alonzo : "Mon prono ? 2-1 pour Nice, buts de Ben Arfa et Germain contre un pointu de Roux. Cette saison, Nice a fait des progrès constants. Il ya un contexte hyper positif autour du Gym, une identification très forte des supporters aux couleurs rouge et noir. Je n'avais pas vu ça depuis longtemps. Ce sera un match super ouvert mais plus crispé qu'à l'aller en raison de l'enjeu. Il n'y aura pas une avalanche de buts. C'est une finale pour la Ligue Europa. Les Niçois vont avoir un problème qui s'appelle Stéphane Ruffier. Il est très chaud en ce moment ! Les Verts sont moins flamboyants que Nice mais plus costauds. Il faudra faire confiance au talent de Ben Arfa et Germain devant. Les Aiglons sont attendus et c'est nouveau pour eux. Ils ne peuvent pas se cacher. Reste maintenant à savoir comment ils vont gérer ça."

Tony Kurbos : "Mon prono ? Victoire de Nice 1-0 ou 2-1. Pour le Gym, c'est le match de l'année ! Je serai à l'Allianz Riviera et j'espère que le public viendra très nombreux. Avec ses supporters qui vont pousser, Nice a toutes les chances de réaliser une belle performance. Cette équipe possède aussi les joueurs pour. On ne sait pas trop quoi penser de Saint-Etienne, surtout cette saison. Les Verts alternent les hauts et les bas, même s'ils reviennent très fort en cette fin de championnat. Mais je ne les vois pas venir chercher un résultat à Nice. Les Aiglons sont devenus très performants à la maison."

Ancien milieu de terrain des Aiglons et des Verts, Fabrice Mège évoque le choc de ce soir dans Nice-Matin.

"C'est un match très excitant, le stade sera plein, la Populaire Sud va sortir le grand jeu. Rien que l'ambiance vaudra le détour. Nice est une équipe qui joue, qui met du rythme. Si elle marque assez tôt, le match sera débridé. mais le Gym est obligé de gagner alors qu'un nul peut suffire à Saint-Etienne. Les Niçois devront savoir gérer la pression et leurs émotions. C'est nouveau pour eux, même s'ils peuvent compter sur Ben Arfa, qui, lui, sera relâché. Les Verts, en revanche, ont l'habitude de ce genre de rendez-vous pour la lutte à l'Europe, ils vivent ça depuis quatre ou cinq ans, c'est un avantage. Ils ne vont pas se livrer. Nice aura peu d'occasions pour marquer. Ce sera ue  oppsition de styles, comme la demi-finale de Ligue des Champions Bayern-Atletico. Mon prono ? 1-1 ou 3-1 pour Nice."

Victime d'une rupture du ménisque externe du genou gauche avant-hier soir lors de sa demi-finale d'Europe League remportée contre le Shakhtar Donetsk, le défenseur du FC Séville Benoît Témoulinas, manquera la finale contre Liverpool. Alors qu'il était redevenu un candidat crédible au poste de doublure de Patrice Evra, l'ancien latéral stéphanois a aussi perdu ses dernières chances de disputer l'Euro.

En conférence de presse relayée aujourd'hui par Le Progrès, Jérémy Clément a évoqué le déplacement à Nice. Extraits.

"On y va pour disputer une finale. Les enjeux sont importants. Le groupe est prêt à en découdre avec cette belle équipe. Si on ne perd pas à Nice, on aura notre destin en main. C’est important. Je ne me pose pas de question sur notre jeu. Ce qui a fait le fonds de commerce de l’ASSE depuis que je suis là, c’est sa solidité défensive, son état d’esprit. Après, les gens peuvent dire ce qu’ils veulent. Si on est en course pour une quatrième qualification européenne, c’est qu’on a montré des valeurs de courage, d’abnégation, de solidarité. Peut-être que notre jeu n’est pas flamboyant mais les saisons précédentes, on n’était pas le Real Madrid non plus. Il faut qu’on garde cette envie de bien défendre même si ça ne plaît pas à certains. On va à Nice en guerriers."

Président du club de handball de Cherbourg (Pro D2), André Baude a annoncé cette semaine qu'il ne briguerait pas un second mandat. Fervent supporter des Verts, il a eu droit ce soir à un hommage sympathique dans son antre de Chantereyne. Comme le rapporte le site du quotidien Ouest-France, la chanson de Monty a été jouée en son honneur juste avant la victoire de ses protégés contre Mulhouse.

Après le modeste Jean-Michaël Seri, c'est au tour de l'humble éditorialiste nissart Stephen Piris d'évoquer sur le site actufoot06 le match qui opposera demain soir les Aiglons aux Verts.

Un match équilibré, vraiment ?

Pour les néophytes, les subjectifs ou ceux qui ne se basent que sur la vue d'un classement tronqué, tout porte à croire que cette rencontre au sommet sera équilibrée. En revanche, pour les réalistes, les connaisseurs, ceux pour qui le football n'a pas de secret, le déroulement du match est tout tracé. Unanimement reconnu comme étant le plus agréable à admirer, le jeu niçois, fait de passes courtes et d'accélérations ravageuses, n'a d'égal que celui pratiqué par la dream team parisienne. Et encore. Avec à sa tête le meilleur tacticien de l'hexagone, ce Gym est intouchable, injouable, quasi infaillible. Avec à ses côtés le meilleur public de France, ce Gym est imbattable. Ces deux atouts mis en corrélation mettent immédiatement fin aux doutes quant à l'issue de cette partie. Laissons tout de même le plaisir aux Stéphanois de venir humer le si délicieux air niçois, ils aiment tant ça, notre microclimat.

Sacrés champions du monde le 27 mars dernier, les U11 ont encore fait honneur au maillot vert hier au stade Marcel Jacquin de Nassandres (Eure). L'ASSE a en effet terminé 3e sur 24 équipes à la Risle Cup, l'un des tournois les plus relevés de cette catégorie d'âge.

Lors de la première phase de la compétition, les petits Verts ont battu Audemer (4-1),  Chambly (1-0), Serquigny (1-0), Auxerre (1-0) et concédé une courte défaite face à Guingamp (0-1).

Après avoir éliminé le Servette de Genève en quart de finale, les Stéphanois ont perdu (0-1) leur demi-finale contre le Stade Rennais, qui s'est lui-même incliné en finale face au LOSC.

Mais les protégés de Stéphane Pena ont gagné la petite finale 1-0 grâce à un but de l'inévitable Robin Borgne aux dépens du PSG, le tenant du titre !

Sous le soleil de la Normandie, chaque matru s'est vu offrir en guise de médaille de bronze une paire de Rayban !

Le site officiel, qui annonçait hier le forfait de Renaud Cohade, nous apprend aujourd'hui sa présence dans le groupe des 19 joueurs retenus pour voler dans les plumes des Aiglons demain soir à l'Allianz Riviera.

Le groupe : Ruffier, Moulin - Malcuit, Théophile-Catherine, Pogba, Assou-Ekotto, Tabanou, Pierre-Gabriel, Polomat - Clément, Lemoine, Cohade, Pajot, Corgnet, Eysseric - Hamouma, Monnet-Paquet, Roux, Maupay.

Dans la Pravda Mag à paraître demain, Franz Roth revient sur son but victorieux contre les Verts en finale de Coupe d'Europe des clubs champions.

"Les entraîneurs m’ont souvent demandé de charger les meneurs de jeu. Je me suis coltiné Eusebio, Cruyff, Pelé. J’ai leurs maillots dans une armoire. Je les ai tous éteints, étouffés. Ils étaient supérieurs techniquement, mais j’avais le cœur, je les dégoûtais, je leur enlevais le plaisir. C'est ce qui s'est passé aussi avec Larqué. À l’entraînement, j’avais longtemps essayé de passer par-dessus les murs. Maier m’avait prié de trouver autre chose, estimant que ma frappe perdait trop de puissance. Il plaisantait, prétendait qu’il pouvait arrêter mes tirs avec sa casquette. Alors j’ai appris à éviter le mur… Notre victoire à Glasgow ? Ne parlons pas de chance. Ce match était très équilibré, très offensif. Si Saint-Étienne avait marqué le premier, on aurait eu beaucoup de mal à revenir. On dira ce qu’on veut sur les poteaux carrés ou je ne sais quoi, mais on nous a aussi refusé un but qui était valable."

Dans le même hebdomadaire, Jean-Michel Larqué évoque le cas Roth avec amertume.

"J’ai vite eu l’impression de bénéficier d’un traitement particulier, leur entraîneur m’avait sollicité la saison d’avant et j’imagine qu’il me trouvait quelques qualités. J’ai subi un marquage serré qui ne se faisait plus trop de la part de Franz Roth. Viril, sans aucun doute, correct, je ne sais pas, en tout cas, oui, selon les critères de monsieur Palotaï, l’arbitre hongrois. Bien sûr qu’on savait le danger que représentait Roth. Mais, avant le match, l’arbitre nous avait convoqués, Beckenbauer et moi, pour nous dire notamment que les coups francs offensifs se feraient au sifflet. Si on écoute bien la bande, on a confirmation qu’il n’a jamais sifflé. Nous, on était encore en train de reculer avec le mur quand Roth a frappé."

Daniel Sanlaville était le capitaine des Crocodiles qui ont privé Gérard Farison et Christian Synaegel finale de Coupe d'Europe en les blessant lors d'un match de championnat viril mais pas très correct remporté 5-2 par les Verts. Dans la Pravda Mag à paraître demain, l'ancien défenseur à l'ASSE (de 1971 à 1973) refuse qu'on diabolise le Nîmes Olympique.

"Huit jours avant Glasgow, ce match pouvait entraîner des blessures, même involontaires. On redoutait ce scénario, on avait préparé ce match avec crainte. Mais les Stéphanois ont voulu faire un match de préparation avant la finale. Sur le penalty qui a permis aux Verts de prendre l'avantage 2-1, Patrick Revelli a plongé. C'est ce qui a envenimé les choses. Après, ça a commencé à mettre des coups dans tous les sens. A la mi-temps, notre président et notre  entraîneur Kader Firoud nous ont dit : "Les gars, laissez tomber." C'était plus un match. La fête avait été gâchée par l'imbécilité de certains joueurs...

On était une équipe rugueuse. Mais vous pensez que Piazza, Janvion, Synaeghel ou Patrick Revelli étaient des agneaux et nous des loups ? Rocheteau n'était pas un loup, mais il profitait de l'agressivité des autres. C'était un peu : "Le petit, faut pas le toucher, autrement, c'est pas bon pour vous...'' Kader Firoud n'aimait pas qu'on se dégonfle. Il fallait qu'on coure pour pouvoir nourrir notre famille. Mais bon... Ça n'excuse pas le geste sur Farison. On n'a jamais accepté ce genre de truc et, du jour au lendemain, on est devenus "les voyous du football français", alors qu'on n'était pas des voyous."

Sur le plateau de W9, François Clerc est revenu hier soir sur l'élimination des Verts en Europa League à Bâle.

"Dans les vestiaires, il y avait de l'énervement contre nous et de la déception. Il y a tellement d'euphorie après un but qu'ensuite il y a un peu de déconcentration. Cinq minutes après un but, il y a des statistiques qui le prouvent, il y a un relâchement et souvent l'adversaire en remarque un. Je pense qu'il y avait aussi un peu de fatigue. C'est rageant de perdre comme ça car on a fait un bon match, une belle campagne européenne. On se fait éliminer en 16e, le bilan est bon sans être top. On a essayé, on a joué. Cette élimination, on en a beaucoup parlé entre nous. Ça a mis un petit coup derrière la tête à tout le monde. On a mis du temps à s'en remettre. Après ça on a fait des matches moyens, on a continué à prendre des buts en fin de match. C'est des trucs, on en reparle toute la vie. C'est comme les poteaux carrés. C'est rageant, c'est frustrant. Tu perds un peu de confiance, peut-être 10%. Les cinq dernières minutes, tu paniques un peu. Il a fallu du temps pour encaisser cette élimination.

Mais je retiens qu'on a malgré tout progressé en Europa League. Notamment en poule, on a montré du jeu, on a marqué des buts, on a gagné à l'extérieur, on n'a perdu qu'une fois à Rome en ayant inquiété la Lazio et en ayant fini à neuf. C'est dommage qu'on ne se soit pas qualifié pour les huitièmes. on aurait eu deux gros matches car il ne restait que des belles équipes. Notre précédente campagne européenne, ça faisait longtemps que le club n'avait pas été en Coupe d'Europe. Le groupe ne connaissait pas trop cette compétition. Quand tu la découvres, tu y vas un peu sur la pointe des pieds, tu ne te lâches pas trop. Cette saison, on s'est lâché. On n'a pas pris cette compétition à la légère. Marseille aussi l'a jouée à fond. ce sont des clubs qui ont la culture de la Coupe d'Europe. Nous, à Saint-Etienne, même si ça ne s'est pas trop bien passé l'année d'avant car on avait marqué très peu de buts, on voulait tous aller loin. Tous les supporters, tout l'environnement du club voulaient qu'on termine."

Parti du RC Lens à 18 ans vers la Premier League chez les Citizens de Manchester City, Davis Faupala envisage un retour dans l'hexagone pour s'aguerrir et avoir du temps de jeu... Le jeune attaquant de 19 ans, qui avait déjà révélé son attirance pour Sainté le 25 février dernier à Métro, en remet une couche avant-hier sur le site Madeinfoot.

"J’aimerais bien revenir en France, dans un club de L1 ou L2. Ça me permettrait de prendre de l’expérience. Depuis que je suis petit, j’ai toujours aimé Saint-Etienne, mais il y a beaucoup de bons clubs en France pour des jeunes comme moi : Bordeaux, Guingamp, Caen, Nice..."

Jonathan Bamba s'est confié au Parisien avant d'affronter ce soir le VAFC de Loris Néry lors de l'avant-dernière journée de L2. Extraits.

"Ce passage au PFC m'a rendu plus fort. J'espère retourner à Saint-Etienne pour m'imposer. J'étais venu pour sauver le PFC donc c'est une grosse déception. Mes stats ne sont pas non plus brillantes [ndp2 : 0 but et 2 passes décisives en 12 matches]. Mais ici, j'ai gagné en maturité. Je suis moins fou-fou. Avant je courais partout mais j'ai appris à me canaliser. Comme j'ai eu du temps de jeu, j'ai beaucoup progressé."

Eric Bauthéac nous a confié qu'il ne sera pas en état de jouer à GG lors de la dernière journée. L'ailier gauche des Dogues ne s'est pas remis de sa déchirure au psoas survenue le 19 mars dernier contre Toulouse.

La Pravda nous rapellle aujourd'hui que Stéphane Ruffier n'a plus encaissé de buts depuis 606 minutes en L1. Le dernier date du 12 mars, au Roudourou. C'est sa deuxième meilleure série dans l'élite après ses 703 minutes d'invincibilité entre le 9 novembre 2014 (1-1 contre Monaco) et le 10 janvier 2015 (victoire 2-1 à Reims). Pour réussir une telle série, il avait notamment été impérial à l'Allianz Riviera le 14 décembre 2014 (0-0).

Le milieu de terrain niçois Jean-Michaël Seri vit mal le fait de voir les Aiglons derrière les Verts, comme l'attestent ses déclarations d'hier en conférence de presse.

"Quand tu compares les deux façons de jouer, il n'y a vraiment pas photo. Quand tu vois que Saint-Etienne est devant nous un point d'avance et que tu vois les deux équipes jouer, pfff ! Après, c'est ça aussi le football. On a  toujours imposé notre façon de jouer à l'adversaire, à qui que ce soit. Ce sera pareil samedi soir. Moi je me souviens qu'à l'aller Ruffier en a pris quatre. C'est bien ça ? Quand on sera sur le terrain, on va voir de quoi il est capable face à nos attaques... Il a été décisif contre Toulouse mais ça ne veut pas dire qu'il fera le même match contre nous."

En conférence de presse, Christophe Galtier a non seulement annoncé les forfaits de Moustapha Bayal Sall et Renaud Cohade, mais aussi évoqué le probable retour de Robert Beric.

"Il n'est vraiment pas loin de revenir dans le groupe. La semaine dernière, il m'avait dit non, alors qu'il avait envie de jouer. Cette semaine, il est en train de se libérer sur le paln mental, et je ne m'interdis rien. On aborde ce match à Nice comme une finale. Seront sur le terrain des joueurs forts mentalement."

Dans la dernière édition de La Dépêche du Midi, l'ancien défenseur stéphanois Alain Merchadier affiche son soutien au TFC dans la lutte pour le maintien.

"Toulouse a été mon premier club, celui où j'ai appris à jouer au football, celui où mon père était entraîneur. Avec Saint-Étienne, c'est l'autre club qui compte pour moi. D'ailleurs, lors du dernier Saint-étienne -TFC, les Toulousains auraient dû gagner. Il me semblait que les Toulousains jouaient comme une équipe du premier tiers et les Stéphanois comme une équipe du ventre mou. Franchement, je crois que le club va se maintenir. Nous avons besoin dans la région du TFC en Ligue 1. C'est le seul club en Midi-Pyrénées qui peut fidéliser des gens au Stadium, donner aux passionnés de football et à nos jeunes l'opportunité de voir de la L1 et des grandes équipes comme le PSG et Lyon."

En conférence de presse, Pascal Dupraz est revenu aujourd'hui sur le match de ses protégés à Sainté.

"J’ai vu une équipe toulousaine qui a littéralement mangé son adversaire, en appliquant à la lettre les consignes. Une équipe qui récupérait très haut les ballons, avec une justesse technique incroyable. A la mi-temps de la rencontre, mes joueurs s’attendaient à ce que je les sermonne. Mais loin de moi cette pensée ! J’ai préféré leur dire que leur première période avait été parfaite. Il fallait seulement finir par battre Stéphane Ruffier, en reproduisant 45 nouvelles minutes avec la même application. Malheureusement, au retour des vestiaires, nous avons dû faire face à notre traditionnel coup de mou.

Les Stéphanois se sont réveillés aussi un peu, quand même… Nous avons manqué d’efficacité, c’est un fait. Mes attaquants ont contribué au retour du débat autour de Stéphane Ruffier en équipe de France pour l’Euro. Le match est passé, nous ne pouvons désormais rien y changer. Je dispose de deux attaquants de top qualité qui marquent neuf fois sur dix. Il se trouve que ce match à Saint-Etienne était le match sans. Nous avons manqué de chance, mais c’est bon signe, cela veut dire que Wissam Ben Yedder et Martin Braithwaite vont retrouver le chemin des filets dès samedi face à Troyes."

Vingt ans après la victoire du PSG en Coupe des Coupes, l'ancien milieu de terrain stéphanois Laurent Fournier explique à France Football pourquoi les Parisiens avaient les cheveux verts à leur retour dans la capitale.

"Après le match, la fête a été courte parce qu'on est rentré en avion à Paris dans la nuit. Mais elle a été longue le lendemain… L'idée des cheveux colorés, elle vient de moi ! Il fallait marquer le coup. Avec Alain Roche, on est allé au magasin pour acheter des bombes de couleurs, mais il n'y avait plus de rouge, que du vert… On s'est pris pour Saint-Etienne, on a descendu les Champs… Sauf que nous on avait gagné ! Cette victoire en Coupe des Coupes, c'est le plus grand moment que j'ai vécu au PSG, parce que c'était historique."

Pour avoir mangé trop de biscottes, le milieu de terrain lillois Mounir Obaddi (29 matches de L1 cette saison dont 24 titularisations) sera suspendu à GG lors de la dernière journée.