Invité avant-hier de l'émission "Club ASSE" sur TL7, l'entraîneur des gardiens stéphanois Fabrice Grange a évidemment parlé de Stéphane Ruffier.

"Au bout de cinq minutes contre Tououse, je me suis dit : "ça fait une demi-heure qu'on joue !" Je n'en pouvais déjà plus. Stéphane a très bien fait son travail. Ce qu'il fait, c'est aussi grâce au placement de ses défenseurs et au collectif. Il a fait match exceptionnel, il a réussi tout ce qu'il a entrepris. Il a fait un match d'international. J'ai l'impression que tout le monde tombe des nues après son match. Mais moi, ça fait quatre saisons que je travaille avec lui. C'est un garçon régulier, qui fait ses saisons depuis qu'il est professionnel. Il amène sa pierre à l'édifice dans les bons résultats de l'ASSE depuis qu'il est au club.

Quand on critiquait le jeu au pied de Stéphane les années précédentes, faut regarder les situations. Moi je suis partisan. Il se fait presser, il allonge, il n'y a pas de risque à  avoir à ce poste. Aucun. C'est son avis, c'est mon avis. On ne prendra pas de risques. On dit qu'il a progressé, mais il a toujours eu un pied qui est très, très correct voire bon. Il est capable de jouer sur les excentrés, sur un avant-centre qui part dans l'axe comme on l'on vu sur le but de Nolan contre Lorient. On vante le jeu au pied de Trapp, de Neuer, mais quand ils sont sous pression, ils font comme tout le monde, ils allongent.

Depuis quatre ans, on a fait minimum 16 clean sheets par saison. Comme Stéphane le dit, il s'inscrit dans le collectif. C'est le dernier rempart donc forcément il en bénéficie. Il est capable de garder sa cage inviolée. C'était notamment le cas contre Troyes. On n'en parle pas mais il y a un arrêt à faire et il le fait. Ce sont certainement les matches les plus durs. On patiente, il faut rester concentré et sortir le ballon. C'est la 93^e et ça rapporte trois points [ndp2 : c'était en fait la 89^e et ça a rapporté deux points]. L'important c'est d'être régulier et c'est ce qu'il est. Il a cette force d'imposer quelque chose à l'attaquant. Le plus important c'est de rester debout le plus longtemps possible sans donner de solution, d'indication à l'attaquant."

Nice-Matin publie aujourd'hui une interview de Jérémie Janot. Extraits.

"Nice-Sainté, c'est une sacrée affiche. Les deux équipes sont en forme, des joueurs comme Ruffier ou Ben Arfa sont au top. Dans l'esprit des Verts, il y a aura l'envie de prendre une revanche par rapport au match aller. A Geoffroy, Nice avait brillé de mille feux, porté par un énorme Ben Arfa. Cela m'aurait plus de jouer ce match, et je pense que les Niçois auraient également bien aimé que je sois là. Avec eux, il s'est créé quelque chose de fort. Ils me chambraient, je les chambrais. Le foot, c'est une fête et je me régalais quand j'allais au Ray. Derrière ma cage, ils m'insultaient, mais je le prenais avec beaucoup de dérision. Les gens sentaient que j'adorais jouer dans ce stade.

En début de saison, je cochais trois dates : les deux derbys et le voyage au Ray. Dès l'échauffement, les mecs m'allumaient. C'était magnifique. Le foot que j'aime. Je n'ai jamais surjoué. J'étais moi-même. D'ailleurs, quand je croise des mecs de la BSN, il y a beaucoup de respect entre nous. On a passé des moments inoubliables ensemble. Récemment, Yoan Cardinale a confié qu'il comprenait ce que je ressentais à l'époque. Cela m'a touché car je l'ai trouvé très sincère. Il est très explosif, toujours à fond. Il est formé au club, joue en équipe première. J'ai connu ça avec les Verts. Si Nice en est là aujourd'hui, c'est aussi parce qu'il y a un bon gardien.

Stéphane Ruffier, c'est un immense gardien, le plus fort que j'aie côtoyé. Il a toutes les qualités requises pour le très haut niveau. Mais Loïc Perrin sera suspendu. C'est un coup dur car c'est l'homme fort, le capitaine emblématique. Il a un impact psychologique énorme quand il est sur le terrain. J'espère que Bayal sera remis car c'est un joueur important également [ndp2 : Mouss sera forfait]. La meilleure arme des Verts, c'est la défense, ça fait six matches qu'ils n'ont pas pris de but. C'est révélateur. Il y a aura toujours des esthètes du beau jeu, mais pourquoi changer une recette qui marche ? Le bilan comptable de Saint-Etienne est inattaquable.

Apparemment, Valentin Eysseric pourrait rester. Les dirigeants songeraient à lever l'option d'achat. Cela signifie qu'ils ont confiance en lui. Il a fait de très bons matches. Sa qualité sur coup de pied arrêté est assez remarquable. Quant à Neal Maupay, il est dans le bon club pour poursuivre sa progression. Il est pétri de talent. Je n'ai que des bons échos le concernant. C'est logique. Rappelez-vous la première saison d'Aubame, elle n'avait pas été très réussie. Par contre, les deux suivantes... Je pronostique une victoire 2-1 des Verts à Nice. Je suis très neutre sur ce coup (rires). J'aurais bien aimé venir et saluer mes amis niçois."

Selon la dernière édition de Nice-Matin, 31 010 places ont été écoulées pour le match qui opposera les Ailgons aux Verts après-demain soir. Le quotidien régional souligne qu'il s'agit du record de la saison à l'Allianz Riviera, le précédant datait de la réception du QSG (31 008). Les supporters stéphanois seront privés de cette affiche de l'avant-dernière journée, le JO ayant publié aujourd'hui un nouvel oukase de Cazeneuve.

Sur le site du quotidien gratuit 20 Minutes, l'ancien défenseur des Verts et actuel commentateur sur beIN Sports Patrice Ferri commente la récente sortie de Roro sur le milieu de terrain "qui a vieilli et n’est pas à la hauteur des saisons précédentes."

Je trouve quand même Monsieur Romeyer un peu sévère. Ces trois garçons sont très attachés au club et Christophe Galtier sait qu’il peut s’appuyer sur eux. Il est possible qu’il y ait une fin de cycle à Saint-Etienne. Mais insuffler quelque chose de nouveau est différent de totalement balayer une ossature. Ça reviendrait à courir beaucoup de risques"

Dans L'Echo de l'Armor et de l'Argoat, le président guingampais Bertrand Desplat se réjouit d'avoir battu les Verts.

"On va disputer notre quatrième saison consécutive en première division. Le record du club est égalé, ça donne tout simplement envie d’aller chercher un record tout court, d'aller ller chercher ce que le club n’a jamais réalisé. Si je devais retenir un match, un événement cette saison ? J’ai bien aimé notre victoire 2-0 contre l’AS Saint-Etienne, en mars, au Roudourou. Les Verts ne nous réussissaient pas depuis notre retour en Ligue 1. C’est une victoire qui m’a fait plaisir, à un moment donné où nous en avions vraiment besoin."

Souffrant d’une lésion musculaire au niveau des adducteurs, Moustapha Bayal Sall est forfait pour lé déplacement à Nice et très incertain pour la réception de Lille selon la dernière édition du Progrès. Romain Hamouma, ménagé, ne s’est pas entraîné hier, tout comme Ole Selnaes, toujours souffrant.

Le quotidien régional nous apprend par que Kévin Monnet-Paquet va mieux. Ayant suivi hier une séance individuelle, il pourrait reprendre l’entraînement collectif en cette fin de semaine et postuler pour intégrer le groupe samedi à Nice, s’il ne ressent plus la moindre gêne.

Florentin Pogba s'est confié au Progrès avant d'affronter les Aiglons à l'Allianz Riviera samedi soir. Extraits.

"Il va falloir sortir deux grands matches pour terminer quatrième et se qualifier directement pour la phase de poules de la Ligue Europa. Nice tient bien le ballon, possède de très bons joueurs offensifs dont un très fort : Ben Arfa. Mais bien sûr on a le potentiel pour élever notre niveau de jeu. On sait comment Nice joue. C’est une équipe efficace, pas évidente à jouer avec son milieu de terrain en losange. A l'aller, on avait pris une valise. On se prépare tactiquement pour sortir le gros match.

J'ai évolué dans l'axe avec Kévin Théophile-Catherine contre Ajaccio, en Coupe de France. Cela s’était bien passé. Il a plus pour habitude de jouer sur les côtés. Mais je ne m’en fais pas. On a joué ensemble, on s’est entraîné ensemble cette semaine. Il faudra juste rapidement prendre nos repères, bien communiquer. Le travail me fait progresser, je continue à travailler malgré mon temps de jeu réduit. Je suis sous contrat avec Saint-Etienne. Je pense que je serai là la saison prochaine."

Expulsé contre Toulouse, Loïc Perrin a écopé de deux matches de suspension... dont un avec sursis ! S'il ratera le match d'après-demain à Nice, le capitaine stéphanois pourra donc museler les Dogues le 14 mai. Comme nous le rappelle ozzy dans son incontournable tableau des cartons, Dieu fait partie des six joueurs sous la menace d'une suspension lors de la première journée de la prochaine saison.

.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Lors de la cérémonie organisée par les clubs du championnat d'Angleterre, Dimitri Payet a obtenu le titre de Meilleur joueur de la saison de son club West Ham. C'est la seconde récompense pour l'ancien stéphanois, après celle du meilleur joueur londonien de l'année, déjà obtenue il y a quelques semaines.

Dans la Pravda du jour, Bernard Caïazzo parle se son acolyte Roland Romeyer. Extraits.

"Avec Roland, nous avons acheté des joueurs pour plus de 22 M€ depuis un an, dont 10 M€ cet hiver. On est un club ambitieux dans la durée. Sinon, on n'investit pas 7 M€ sur deux Norvégiens en sachant qu'ils ne seront pas opérationnels de suite. Si on se trouvait dans une politique de court terme, on aurait pris deux supers joueurs en prêt d'Angleterre pour jouer la deuxième place. Mais si tu ne la décroches pas et que tu subis des pertes, tu fais comment l'année d'après ? Notre marque de fabrique, c'est la stabilité et de ne jamais privilégier le court terme au moyen terme. Le plus important, c'est d'être européen pour la quatrième fois de suite. Si ça nous fait perdre quatre ou cinq points en L1, la Ligue Europa est uen source de progression.

Roland est un mec franc et clean. Tant qu'il le souhaitera, il restera président du directoire. On s'est construit une sacrée relation de couple tous les deux depuis douze ans. Tous les éléments extérieurs venant perturber le club ne font que solidifier notre relation. Après, on n'est pas éternels. Même s'il est très en forme, Roland a 70 ans. Le club, c'est sa passion. Comme à Boca Juniors, Liverpool et l'Ajax, il y a un côté religieux chez les Verts. Roland va mourir à Geoffroy-Guichard et il sera content que ça se passe comme ça. Car le stress qu'il subit au quotidien, c'est des années de vie en moins. Il a d'ailleurs fait un burn-out après l'éimination à Bâle. Il est resté quatre jours enfermé chez lui à dormir. Un truc de fou. S'il lui arrive malheur, Michel Saez a le profil parfait pour gérer le club."

Dans la Pravda du jour, Nanard explique que Christophe Galtier chapeautera le centre de formation actuellement dirigé par Bernard David.

"Je n’ai aucun doute : Christophe Galtier il va rester. Il ne possède plus de clause de départ dans son contrat. Une réunion est d’ailleurs prévue avec lui le 15 mai au matin. Il n’arrive pas en fin de cycle chez nous. Les coachs français à l’étranger ne font pas tellement recette. Christophe l’a compris. Il est également conscient que l’ASSE possède encore des sources d’amélioration, comme dans le recrutement et la formation. Le grand patron du recrutement, c’est lui. Mais il faut élargir ses compétences et lui donner la responsabilité du centre. Si Saint-Étienne veut jouer la Ligue des champions, il doit être capable de former un tiers de ses joueurs et de les garder. Le parfait exemple, c’est Lyon."

Malade, Ole Selnaes n'a fait que passer au centre d'entraînement de l'Etrat hier matin. Après avoir consulté le staff médical, il est immédiatement rentré chez lui selon Le Progrès. Pour rappel, le milieu de terrain norvégien n'a joué que trois matches de L1, le dernier à Guingamp, le 12 mars dernier.

Stéphane Ruffier évoque son avenir dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Cela fait cinq ans que je suis ici, je ne sais pas encore combien de temps je vais y jouer. Peu importe. Le principal, quand arrive la fin de carrière, c’est d’avoir laissé une bonne image dans les clubs où tu es passé. Je peux finir ma carrière à Saint-Etienne comme je peux partir avant. Dans le football, tout peut aller très vite. On peut avoir une belle offre et devoir partir. Mais n’allez pas dire que je vais signer dans un autre club. Il n’y a rien. Aujourd’hui, je suis à Saint-Etienne, j’ai une belle saison à finir. Après, je partirai en vacances. J’ai besoin de me reposer un peu. Cela fait longtemps que je n’ai pas eu de grandes vacances. La saison prochaine ? J’espère que ce sera avec Saint-Etienne. Normalement, je devrais être là. Après, comme je l’ai dit, les propositions, on n’est jamais à l’abri."

La Pravda a recueilli les propos de Stéphane Ruffier, élu meilleur joueur stéphanois de la saison. Extraits.

"Je ne boude pas. C’est la presse qui a dit ça. Mais ni moi, ni le sélectionneur n’avons dit que je ne voulais pas aller en équipe de France. J’ai parlé avec Didier Deschamps mais personne ne sait ce qu’on s’est dit. Les médias ont dit que je ne me sentais pas forcément dans la peau d’un numéro trois. Mais vous ne savez rien et vous ne saurez jamais rien. Didier Deschamps n’a pas pour habitude de dire ce qu’il dit à ses joueurs. Je suis pareil. Je n’ai pas pour habitude de répéter ce dont je peux discuter avec mes entraîneurs. Tous les joueurs ont envie de jouer l'Euro.

Mais après, il y a des choix. Est-ce que vous m’avez entendu dire que j’arrêtais l’équipe de France ? Je ne crois pas avoir dit que j’arrêtais ma carrière internationale. Donc en fait, tout ce qu’on entend depuis six mois, c’est n’importe quoi ! Je suis toujours parti du principe que pour réussir, on n’avait pas forcément besoin des médias. J’ai peut-être tort. En tout cas, je le pense et je le penserai jusqu’à la fin de ma carrière. Quand le buzz est fait, il est fait. Vous pouvez parler tant que vous voulez, le buzz a fait le tour. Mais moi, il n’y a rien qui me touche."

Rappeur d'origine guinéenne MHD s'est confié sur RMC. Extraits.

"Je suis souvent avec Florentin Pogba. Quand il vient à Paris, on sort ensemble. Le meilleur joueur de l'histoire de la Guinée, c'est Titi Camara. Il n’y a pas photo. Si tu poses la question à tous les Guinéens, tout le monde te répondra pareil. Feindouno, je le respecte beaucoup, c’est un grand joueur guinéen. Mais Titi Camara, il est au-dessus. C’est comme si tu comparais Zidane et Makelele. Titi Camara, c’est le Zidane de la Guinée. Même en dehors du terrain, il est respecté."

Mais c'est un autre ancien attaquant stéphanois qui a donné son nom à l'un des derniers tubes du chanteur :

"Augusto Fernandez a réalisé quelques prestations intéressantes. Seulement quelques-unes. Ce n'est pas suffisant. Quand il a fallu se faire violence au plus profond de soi-même pour sauver le club, je n'ai vu personne" nous avait confié Christophe Galtier au Grau-du-Roi en janvier 2011.

Le milieu de terrain argentin, qui va tenter ce soir à Munich de décrocher avec l'Atlético Madrid son ticket pour la finale de la Ligue des champions, reçoit les éloges de son entraîneur Diego Simeone sur le site d'Eurosport. "L'arrivée d'Augusto a été importante, il a apporté de la variation au milieu de terrain. En plus d'évoluer comme milieu de terrain central en position basse, il peut jouer à différents postes dans l'entrejeu. Il a une bonne sortie de balle, il interprète très bien le jeu, il donne de l'intensité et sutout il s'est très bien adapté. Il a accroché le bon wagon et il a rapidement répondu aux besoins de l'équipe."

L'ancien compère de Gonzalo Bergessio évoque son repositionnement dans un entretien accordé à El Pais : "J'ai commencé à jouer bas avec Daniel Passarella, à River. Il m'a utilisé à plusieurs reprises en double pivot, où j'étais celui qui sortait le plus du milieu, dans une ligne de quatre. Au Celta, j'ai joué ma première saison sur un côté, près de la ligne, comme je le faisais avec Vélez. Et lors de la saison suivante, Luis Enrique est arrivé et il a commencé à m'utiliser comme milieu relayeur. Le changement a commencé comme ça. Luis Enrique et Berizzo se rejoignaient sur une chose : au moment où l'équipe avait le ballon, ils voulaient beaucoup d'agressivité et de rythme. Couvrir plus de terrain, cela s'accorde parfaitement au moment que je traverse dans ma carrière. J'ai de l'expérience. C'est un poste qui demande beaucoup de responsabilités sans ballon. L'équilibre tout entier de l'équipe dépend du milieu de terrain. Jouer au milieu ce sont des efforts plus courts mais plus dynamiques."

L'ASSE recevra le FC Nantes le 22 mai à 15h00 en quart de finale du championnat des U17 nationaux. En cas de victoire, ils afffronteront en demi-finale le 28 mai à Feyzin le vainqueur du match Rennes-Epinal.

"Les Canaris ont fini devant la super génération 99 des Girondins de Bordeaux, autant dire que Nantes est avec le QSG l'un des deux favoris pour le titre" estime le potonaute Sylvain92. "Elie Youan devant est très intéressant, tout comme Moustache, Basila, Mendy, Tsague et Mohamed Djouhary." Le potonaute Yacine souligne quant à lui que "Nantes est l'équipe qui a eu le plus de points sur l'ensemble des groupes U17 avec 98 points au total et la meilleure attaque avec 102 buts."

Le 11 type des Canaris :  Robin (U16)-Coco-Moustache-Sylla (U16)-Basila (EDF U17)-Mendy (EDF U16)-Tsague (U16 né au cameroun)-Louzat-Youan-Djouhary-Luvambo

Remplaçants : Thevenin-Moke (U16)-Bourin-Chateneau-Lopez Phinheiro

Ancien milieu de terrain de l'épopée des Verts, Christian Synaeghel ne se sent plus en phase avec l'époque actuelle, comme l'atteste cet extrait du livre de Jean-Michel Larqué Nos années en vert paru le 13 avril dernier aux éditions de l'Artilleur.

"Depuis 1996, je vis dans la campagne profonde, au-dessus de Saint-Bonnet-le-Château. Je vais rarement à Sainté et très rarement à Geoffroy-Guichard. Le public a évolué. Je suis étonné de voir que certains supporters ne regardent pas le match, préférant diriger les chants des kops. C'est leur problème... Les joueurs aussi ont évolué. Ils gagnent des sommes folles sans commune mesure avec leur talent et le spectacle qu'ils proposent. J'ai le sentiment que les anciens ne sont pas toujours les bienvenus au stade et rien ne sert d'insister si on n'est pas désiré."

"Le Ch'ti" sera pourtant le bienvenu le 14 mai prochain, où il sera fêté comme ses anciens coéquipiers lors de la réception de Lille.

Après la Pravda du 22 avril dernier, c'est au tour de France Football d'évoquer aujourd'hui les contacts entre l'ASSE et le défenseur niçois Jérémy Pied.

"Brillant avec Nice, il s'est affirmé comme une valeur sûre de la L1 à son nouveau poste de latéral droit. Cet ancien milieu offensif a été reconverti à cette place en début de saison par Claude Puel avec beaucoup de résussite. Et dire que Nice songeait à s'en séparer lors du dernier mercato, à un an de la fin de son bail, après l'avoir prêté à Guingamp ! Aujourd'hui, l'ex-Lyonnais veut profiter de sa liberté contractuelle malgré des tentatives de prolongation, pour l'instant repoussées, auprès de l'OGCN. Caen est à l'affût, le FC Nantes le piste également. Mais ce Grenoblois d'origine, passé par le centre de formation de l'OL, suscite surtout l'intérêt de Saint-Etienne. L'ASSE aurait déjà bien avancé sur le coup. C'est le genre de profil qui intéresse particulièrement les Verts, toujours prompts à boucler bien avant l'heure des joeuurs libres sur le marché. Un départ à l'étranger n'est pas à écarter non plus. Sunderland aurait aussi un oeil bienveillant sur l'Aiglon."

"Il y a de l’usure chez les joueurs, mais on croit à une place européenne et on fait confiance à leur entraîneur, Christophe Galtier" déclare Dominique Rocheteau dans la dernière édition du Progrès. "De plus, on est premiers en U17 et U19 en National, ce qui veut dire qu’on a de petites pépites qui ne demandent qu’à éclore dans les prochaines années."

Dans la dernière édition du Progrès, Roro parle du plus célèbre de ses prédécesseurs. Extraits.

"J'ai toujours admiré Roger Rocher. Il a fait de l’ASSE le club que l’on connaît. Même si c’est lui qui prenait les décisions, il a su s’entourer. Il y avait Pierre Garonnaire qui a recruté des joueurs incroyables, Charles Paret… Avant d’être président, Roger Rocher était passé partout. Il était même descendu dans la mine. Il avait appris la vie. Après, tu peux diriger, tu sais de quoi tu parles. C’est un exemple. Un vrai meneur d’hommes, rigoureux. L'ASSE était pionnière dans l’observation des matchs, la préparation, les déplacements en avion, le recrutement…

Bien sûr, je ne pense pas laisser la même trace que lui. Depuis que je suis président, qu’est-ce qu’on a fait ? On a gagné la Coupe de la Ligue. On a participé à la Ligue Europa mais ce n’est pas la Ligue des Champions. Sinon, on est aussi le seul club pro en France à avoir un musée. Ce n’est pas un trophée, d’accord, mais on a créé quelque chose d’important. Gagner dix titres de champions, ce ne serait plus possible. Le contexte a changé. Mais on essaie de donner la meilleure image possible pour la ville, le territoire, pour la France."

En finale aller du championnat du Mato Grosso (Brésil), l'ancien attaquant stéphanois José Aloisio (41 ans) a marqué hier de la tête le but de Comercial-MS, battu 2-1 sur le terrain du Sete de Setembro. Le match retour est programmé le dimanche 8 mai à 21h00.

Leicester a été sacré ce soir champion d'Angleterre suite au match nul de Tottenham à Chelsea. Auteur de quatre apparitions avec les Foxes en Premier League (trois en août et une en octobre), l'ancien défenseur stéphanois Yohan Benalouane inscrit une première ligne à son palmarès. Il lui reste maintenant à retrouver du temps de jeu (Little Big Ben n'a pas joué la moindre minute avec la Fiorentina depuis qu'il a rejoint en prêt l'autre club au maillot Coq Sportif).

Benoît Millot sera au sifflet ce samedi soir lors du match de l'avant-dernière journée qui opposera Nice à l'ASSE à l'Allianz Riviera. Le premier match de Sainté dirigé par le natif de Châtenay-Malabry s'était soldé par une défaite 3-0 à Lorient le 18 septembre 2011. Mais depuis, l'arbitre de 34 ans porte vraiment chance à Sainté ! C'est en sa présence que l'ASSE avait lancé au Moustoir son parcours triomphal en Coupe de la Ligue lors de la saison 2012-2013. Et en L1, c'est de Millot en mieux ! Les Verts ont enchaîné les succès à Toulouse (1-0) le 12 février 2012, contre Bordeaux (2-1) le 13 septembre 2013, et face à Sochaux (3-1) le 23 mars 2014. Cette saison, il a officié quand les Verts ont volé dans les plumes des Canaris le 20 septembre (2-0), gagné 1-0 à Rennes le 4 février et sur le même score à Bastia le 16 avril.

Le LOSC a annoncé cet après-midi que Sofiane Boufal, sorti sur blessure avant-hier à Lorient, souffre d'une lésion méniscale qui nécessite une intervention chirurgicale. Les Dogues seront donc privés de leur meilleur atout offensif le 14 mai prochain dans le Chaudron. Le coéquipier d'Oussama Tananne en sélection marocaine, qui a claqué 11 pions et délivré 5 passes décisives en L1 cette saison, avait déjà raté le match aller à cause d'une suspension.

Galette vient de terminer son septième mois d'avril en tant qu'entraîneur principal de l'ASSE. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il a trouvé la recette pour engranger des points au début du printemps.

La stat avait été rappelée par le commentateur du match contre Troyes le 9 avril et elle s'est vérifiée pour avril 2016 : les Verts sont en effet invaincus lors de ce mois ô combien important dans le sprint final du championnat depuis 2011, soit 22 matchs de championnat sur cinq saisons ! 

Depuis la prise de fonction de Galtier, les Verts prennent systématiquement des couleurs lors de ce mois. Le bilan global est parlant : 30 matchs joués, 16 victoires, 12 nuls et seulement 2 défaites à Bordeaux (2-0) en 2011 et à Marseille (1-0 en 2010). 60 points pris sur 90 possibles, une moyenne de précisément 2 points par match, donc. Les Verts sont en outre invaincus à domicile en avril depuis la déroute face à l'OM de Brandao (3-0) du 5 avril 2009.

Rendez-vous fin avril prochain !

Bilan des Verts en L1 en avril (ère Galtier):

2016 : 4 V - 1 N
2015 : 2 V - 2 N
2014 : 1 V - 3 N
2013 : 3 V - 2 N
2012 : 3 V - 1 N
2011 : 1 V - 2 N - 1 D
2010 : 2 V - 1 N - 1 D

Ravi d'avoir rejoué en compétition officielle sous ses nouvelles couleurs lituaniennes, Pascal Feindouno a livré ses impressions à France Football. Extraits.

"En France, certains ne voulaient pas prendre le risque de me donner le feu vert pour jouer et prendre les assurances qu’il fallait. Je n’avais pas d’autres choix que de me tourner vers l’étranger. C’est mon agent, Christian Larièpe, qui avait des contacts avec le coach ici. Je suis venu faire un essai pour voir si j’avais encore des jambes. Je suis resté une semaine, tout s’est bien déroulé. Les dirigeants m’ont ensuite dit que c’était à moi de décider. Ils m’ont dit que ce n’est pas un Championnat à mon niveau, que je suis au-dessus. Mais j’ai décidé de signer un an. Je voulais jouer. Les salaires sont également bas, mais je n’ai pas voulu trop calculer.

Je voulais absolument rejouer. Dans ma tête, je ne voulais pas finir comme ça. Je me suis dit que j’avais les capacités pour continuer. Les gens en Lituanie étaient très surpris quand j'ai débarqué. Quand je suis arrivé, on m’a dit : ‘‘Mais qu’est-ce que tu es venu faire là avec les titres que tu as ?’’ Je leur ai dit que c’était le football, que c’était comme ça. Dans le jeu, ça les a changés ! Ça joue physique, ça joue en l’air, donc ils ont eu besoin de quelqu’un qui organise le jeu, qui met le pied sur le ballon. Chose qu’il n’y a pas ici. Dans un an, je ne sais pas si j’arrêterai. Ce sera en fonction de mon corps, on verra."

Maître de conférences en informatique à l'Universite Lille 3 et chercheur à l'INRIA, Fabien Torre a actualisé ses probabilités à deux journées de la fin du championnat. Suite aux résultats de ce week-end, les Verts voient diminuer leurs chances de finir sur le podium (8%) dans le big four cher à Jérôme (47%) et dans le top 5 (77%).

Mais l'Association Sportive de Saint-Etienne a désormais 99% de chances de finir dans les 6 premiers, sachant que la sixième place sera qualificative en cas de victoire du QSG contre l'OM en finale de Coupe de France. A noter que les Stéphanois n'ont hélas plus que 3% de chances de terminer la saison devant les vilains...

Dans la dernière édition de La Dépêche du Midi, le milieu de terrain toulousain Etienne Didot revient sur le match nul et vierge de son équipe dans le Chaudron.

"Livrer des matches de ce niveau-là ne peut être qu'encourageant. Je suis dans cet état d'esprit. Nous avons fait valoir une très bonne qualité. On s'est créé énormément d'occasions et a contrario on a été rarement mis en danger. Rageants, ces deux points perdus ? Non, je ne vais pas commencer à me sentir frustré. On a plein de situations, on aurait pu, dû, marquer, certes mais on est tombé sur un grand Stéphane Ruffier. Je crois qu'en première mi-temps on s'est rarement procuré autant d'opportunités en si peu de temps. Et j'estime qu'on était carrément costauds. on ne peut pas non plus se procurer une demi-douzaine d'occasions par mi-temps ! En L1, c'est rare. Nous en avons une ou deux belles en seconde."

Le défenseur des Dogues Djibril Sidibé montre les crocs dans la Pravda.

"On n'a pas totalement digéré la finale de la Coupe de la Ligue perdue contre Paris mais on s'est tous donné les moyens d'avoir la bonne attitude. On a franchi un palier. On est revenu à un point de Nice et à deux points des Verts. La réception de Guingamp est donc un tournant. On espère pouvoir disputer une finale pour l'Europe à Saint-Etienne lors de la dernière journée".

Reste à savoir si le talentueux latéral lillois, touché à la cheville au Moustoir, sera remis pour jouer dans le Chaudron. Son coéquipier Sofiane Boufal, blessé au genou, est lui aussi incertain (il sera fixé aujourd'hui après avoir passé une IRM).