

"Bernard Lions est un très bon journaliste" déclarait Bernard Caïazzo le 12 février dernier. A la lecture de la Pravda du jour, Nanard a manifestement changé d'avis, comme l'atteste sa réaction courroucée sur les ondes de France Bleu.
"Ce qui a été écrit est ridicule, sans m'avoir moi-même interrogé. Je suis consterné. Faire un article en évoquant un possible départ forcé de Roland Romeyer par je ne sais quelle bande de malfrats qui auraient réussi à déstabiliser le club, c'est de la science-fiction. Si on n'était pas à la veille d'un match important pour l'Europe, j'aimerais mieux en rire. C'est extraordinaire, c'est la deuxième fois que ce journaliste sportif de l'Équipe, Bernard Lions, fait ça. La dernière fois, toujours la veille d'un match d'ailleurs, c'était la liste noire fantôme fin janvier. Maintenant on invente une information comme quoi il y aurait un problème de stabilité juridique.
La seule personne qui peut décider d'un départ de Roland Romeyer, c'est moi. Et Dieu merci, j'espère qu'il aura la meilleure santé possible pour être le plus longtemps possible à la Présidence du Directoire de l'ASSE. C'est un homme en qui j'ai une totale confiance. Cet article serait tombé en milieu de semaine bon, mais là c'est la veille d'un match. Les chiffres qui sont donnés sont totalement faux. C'est très simple, au-dessus de l'AS Saint-Étienne, il y a une société, c'est moi qui en suis le Président. Donc c'est moi qui nomme le Président de l'ASSE. Il faudra me mettre un pistolet sur la tempe, et encore, pour que je change de Président du Directoire."

Galette a retenu 19 joueurs pour fesser le Téfécé demain à 17h00. Incertains en milieu de semaine, Franck Tabanou et Romain Hamouma en font partie. On notera par ailleurs les retours des Norvégiens et de Kévin Malcuit mais l'absence de Robert Beric.
Le groupe : Ruffier, Moulin - Théophile-Catherine, Malcuit, Perrin, Sall, Pogba, Assou-Ekotto, Tabanou - Clément, Lemoine, Cohade, Pajot, Selnaes, Eysseric - Roux, Maupay, Hamouma, Soderlund.
Après avoir recadré Bernard Lions suite à l'affaire de la pseudo liste noire, la direction de l'ASSE dénonce aujourd'hui dans un communiqué les "importantes contre-vérités et inexactitudes" de son papier paru aujourd'hui dans la Pravda.
"Contrairement à ce qui est écrit, Adao Carvalho n’a jamais été directement actionnaire du club. Le litige l’opposant à Roland Romeyer n’est que la conséquence de la condamnation pénale d’Adao Carvalho par le tribunal correctionnel de Lyon en 2014 et de la liquidation de la société de droit luxembourgeois, SETCAR INVEST, dont il était l’associé. Le tribunal de commerce de Saint-Etienne devra désormais trancher la question relative au sort des parts détenues par SETCAR INVEST dans le capital de la société CROISSANCE FOOT.
Ce conflit, né de la mise en examen d’Adao Carvalho en 2007 puis prolongé par sa condamnation à 3 ans de prison, dont un avec sursis, assortie d’une interdiction définitive de gérer ou administrer une entreprise, n’a jamais empêché le club de se développer, ni d’obtenir, ces dernières années, des résultats sportifs et financiers convaincants. Il est donc absurde d’affirmer que la stabilité du club, garante de sa progression depuis 2010, puisse être « ébranlée ».
Le pseudo projet porté par Jaques Pauly et Laurent Roussey, « voulant faire de l’ASSE un Real Madrid à l’anglaise », est apparu totalement fantaisiste pour la direction du club comme pour l’ensemble des décideurs locaux qui ont pu être approchés. L’ASSE a également pris connaissance de la condamnation pénale de Jacques Pauly et des malversations qu’il a commises. En conséquence, aucune suite n’a été donnée à cette démarche ubuesque."
Michel Drucker, qui retournera à Sainté à l'occasion des festivités du 12 mai prochain, parle évidemment des Verts sur Activ Radio.
"Je me souviens surtout du stade Geoffroy-Guichard. Je me souviens de la folie des Verts, de la chanson de Monty, "qui c'est les plus forts, évidemment les Verts." Je me souviens des copains dont Thierry Rolland qui m'avait amené à Sainté pour la première fois. Je me souviens de la folie autour de Rocheteau qui était une idole pour tout un peuple. Je me souviens de Johnny Rep, du passage de Platini, de Larqué, des frères Revelli, de Robert Herbin qui habitait Cours Fauriel et adorait la musique classique, du président Rocher, de Pierre Garonnaire, qui était le dénicheur de talents. Il faut savoir pour la génération des moins de vingt ans ce qu'a été Saint-Etienne. Paris-Saint-Germain, en émotions, c'est rien à côté !"

La Pravda du jour révèle qu'une bataille oppose Roland Romeyer à Adao Carvalho, troisième actionnaire du club, avec, en jeu, sa place à la tête du club et la stabilité à l'ASSE. Pour rappel, Roro s'était allié en 2004 à cet industriel de Veauche spécialisé dans la tuyauterie pour devenir l'égal de Nanard au sein du club. Mais les parts de Carvalho avaient été gelées quand ses ennuis judiciaires ont commencé en 2007. Roro en avait alors profité pour prendre seul la direction du club le 27 janvier 2010.
Toute procédure à son encontre étant aujourd'hui éteinte, Carvalho a obtenu le dégel de ses parts, achetées via la société Sectar Invest. Le tribunal d'arrondissement de Luxembourg, où elle se trouvait immatriculée, ayant clos sa liquidation le 29 octobre 2015, Carvalho estime les posséder désormais en nom propre. Il veut obliger Roro à modifier les statuts du club pouy y faire apparaître son nom, ce qui lui permettrait d'y nommer de nouveau ses propres représentants au conseil de surveillance, et par ricochet, mettrait Roro en minorité. "Romeyer se prend pour le Bon Dieu en profitant de mes parts depuis neuf ans alors qu'il ne détient que 22% du club. Mais ça, c'est fini" tonne Carvalho.
Roro ayant refusé de modifier les statuts, Carvalho a saisi le tribunal de commerce de Saint-Etienne en référé, le 4 février. Le président du tribunal a renvoyé sa décision car, entretemps, Roro a contre-attaqué en assignant à son tour Carvalho à comparaître pour que l'affaire soit jugée sur le fond, l'audience étant prévue le 28 mai. Carvalho souhaite récupérer la jouissance de ses parts pour mieux les revendre. Les deux Stéphanois qu'il a mandatés (Ferdinand Makota et Lakhdar Gacem) ont trouvé un acheteur : Laurent Roussey, épaulé par Jacques Pauly. Ce dernier avait proposé d'injecter en 2009 100 M€ en cinq ans grâce à un fonds de pension chinois. En contrepartie, Roro s'était engagé à reprendre Lolo. L'affaire avait capoté car le Crédit Agricole avait alerté Roro d'une enquête de Tracfin.
La vente des parts de Carvalho au ticket Pauly-Roussey n'a pas abouti. Un protocole avait été signé le 28 octobre 2015, et la cession devait être conclue au 31 mars. Mais la procédure judiciaire entre Roro et Carvalho a entraîné la signature d'un nouveau protocole, sans date butoir. Cela n'a pas empêché Lolo et Pauly de présenter leur projet au maire de Sainté. "Ils sont venus à la tête d'une délégation de quatre ou cinq personnes, dont un chef d'entreprise spécialisé dans le médical en Suisse, en me disant qu'il représentait un puissant fonds d'investissement" déclare Gaël Perdriau. "Comme ce que m'a expliqué M. Pauly m'a paru surréaliste, j'ai mené ma petite enquête. Elle m'a permis de ressortir des affaires dans lesquelles il a été condamné." Il a été condamné à trois ans de prison avec sursis pour une histoire de sponsoring du FC Rouen en 1999. Trop Pauly pour être honnête...
Dans son dossier du jour consacré à l'avenir des entraîneurs de l'élite, la Pravda évoque le cas de Galette. Extraits.
"Depuis qu'il a prolongé son contrat de deux ans le 30 juillet dernier, Christophe Galtier ne dispose plus de clause libératoire dans son contrat (elle s'élevait à 300 000 euros). Lié jusqu'en 2018 avec l'ASSE, il possède toutefois la promesse de ses dirigeants de le laisser partir cet été s'il le désire. Après six ans et demi de bons et loyaux services, il ne cache pas ses envies d'ailleurs. Bien que natif de la région, il ne rêve plus dans l'immédiat d'un retour à l'OM, son club formateur. Après avoir failli rejoindre Aston Villa cet automne, il ne serait pas contre l'idée d'une aventure à l'étranger. Ni contre celle de rester à Saint-Etienne, où il bénéficie d'un statut et d'un salaire confortables. En cas de départ, les dirigeants stéphanois songeraient au Lensois Antoine Kombouaré."

Après Papy, c'est au tour de Galette de commenter dans Le Progrès du jour la récente sortie de Roro sur le milieu de terrain vieillissant des Verts.
"J’ai échangé avec ces cadres qui ont permis au club de finir trois fois dans les cinq premiers et de gagner un titre. Le président les a rencontrés et il y a beaucoup de respect. Il a son franc-parler, sans tabou. Il se laisse parfois emmener vers des propos délicats mais il est le président, a le droit de juger. Et peut-être que titiller les ego, ça rend meilleurs."
Ancien entraîneur de l'ASSE et du TFC, Elie Baup s'est confié à La Dépêche du Midi avant le match qui opposera les deux clubs samedi dans le Chaudron. Extraits.
"Jouer son scalp en Ligue 1, j'ai déjà connu ça à Saint-Etienne comme à Toulouse. Entre joueur, éducateur et entraîneur, je rappelle que j'ai quand même passé 25 années dans la Ville rose. Mon cœur continue de battre la chamade pour le Téfécé. Je pense que les Violets vont rester dans l'élite. Pascal Dupraz est un spécialiste de la chose. Il répète à l'envi que ses joueurs n'ont qu'à faire le taf jusqu'à l'ultime journée et là lui entrera en scène. Il sait faire, comment s'y prendre sur le match-couperet. Sochaux s'en souvient douloureusement. Ensuite, mathématiquement, c'est encore possible. Je crois même que 2 succès combinés à 1 nul devraient satisfaire les hommes du duo Dupraz/Sadran. Le TFC affiche depuis un mois une meilleure dynamique que Reims et le Gazelec."

En conférence de presse aujourd'hui, Pascal Dupraz a annoncé, outre celle déja prévue du latéral Moubandje (21 matchs cette saison) les absences samedi (17h) du milieu Doumbia (25 matchs, passeur samedi dernier contre les vilains) et de l'attaquant Pesic (23 matchs mais la majorité en sortie de banc), blessés.
Concrètement, les deux premiers étaient des titulaires indiscutables ces derniers matchs.
Au passage, toujours sympa avec nous, Dupraz a fait un petit clin d'oeil au réflexe quasi pavlovien des médias quand il s'agit de parler de Sainté : "Ca me saoule qu'on dise que l'ASSE joue mal. J'aimerais mal jouer et gagner comme eux hein !"
Après un début de saison prometteur, Bafé Gomis n'a plus marqué le moindre pion en Premier League depuis le 12 décembre. Mais le baranne (surnom donné par Hérita Ilunga) a retrouvé la banane aujourd'hui à l'Etrat. "Difficile de ne pas passer dire bonjour au club qui m'a formé et vu grandir. Bonne chance à eux pour ce sprint final !" peut-on lire aujourd'hui sur le compte Instagram de l'ancien attaquant stéphanois, qui a posé avec Roro, l'Ange Vert et Gérard Fernandez.

Comme le rapporte Jean-Marc Schaer dans livre de Jean-Michel Larqué Nos années en vert paru le 13 avril dernier aux éditions de l'Artilleur, Ivan Curkovic n'était pas là pour rigoler.
"J'avais tellement de respect pour les anciens que je n'ai sans doute pas ouvert ma bouche quand j'aurais dû... Curkovic, qui avait près de dix ans de plus que moi, ne me ménageait pas aux entraînements. Il m'engueulait littéralement ! Son attitude devait permettre aux jeunes de progresser, mais elle était parfois pesante. Après un match, lorsqu'il récupérait dans un bain bouillonnant, il n'a jamais voulu me laisser entrer. C'est encore lui qui a décidé de la place que j'occuperais dans les vestiaires. Mais le fait le plus marquant fut sans doute sa réaction à l'issue du match retour des huitièmes de finale contre les Rangers, à Glasgow. Après le match, j'ai pris un ballon restant, que j'ai dégonflé et embarqué avec moi. De retour à Sainté, je l'ai fait signer par tous les joueurs. Ivan m'a passé un savon, me disant que je ne devais pas piquer des balles. Heureusement que je ne l'ai pas toujours écouté, car aujourd'hui, j'ai offert ce souvenir au Musée des Verts, où il trône en bonne place. Quand j'en reparle avec lui, Ivan tombe des nues."
Si Robert Beric postule à une place dans le groupe qui recevra Toulouse après-demain, plusieurs de ses coéquipiers ne seront pas en état de disputer ce match de l'antépénultième journée.
"Oussame Tannane et Kévin Monnet-Paquet sont forfaits pour les deux prochains matches" a déclaré Galette en conférence de presse. "Un point sera fait avec eux après le match de Nice. Il y a une incertitude sur la participation de Romain Hamouma et Franck Tabanou contre Toulouse."


Pascal Feindouno, qui n'avait plus joué en compétition officielle depuis sa défaite du 18 mai 2014 sur ce maudit terrain du FC Bâle, est entré en jeu hier à vingt minutes de la fin du match de sa nouvelle équipe Atlantas contre Suduva lors de la 9e journée du championnat lituanien.
"En rentrant sur le terrain, j'avais des frissons car même moi, j'ai douté de pouvoir rejouer un jour. Jusqu'à la veille du match en fait, quand j'ai appris que j'avais tous les papiers" déclare Féfé dans la Pravda. "Malgré la défaite, je suis trop content. En plus, je me suis bien senti, en numéro 10, juste derrière l'attaquant, qui est mon beau-fils. Je rejoue enfin, et c'est avec la famille. C'est la classe !"

Dans la dernière édition du Progrès, Fabien Lemoine répond aux critiques de Roro avant d'évoquer un retour au Stade Rennais. Extraits.
"Avec Jérémy et Renaud, on a rencontré le président. On était trois à être visés par sa déclaration. Cela n’arrive pas forcément au bon moment puisqu’il reste trois matchs mais c’est bien d’en discuter. J’aurais préféré que cela se passe en interne et qu’on en discute tous les deux si le président avait des choses à me dire. Je suis lucide sur ma saison. On est tous conscients que le milieu de terrain a été moins bon que les années précédentes. Mais est-ce que c’est seulement le milieu de terrain ? C’est aussi une question d’équilibre d’équipe.
Est-ce que c’est seulement purement footballistique ? Est-ce que je suis fracassé, je n’ai plus le niveau et je suis fini pour le football ? Je n’ai pas eu de préparation pour la deuxième année consécutive. À un moment donné, j’ai trouvé que je revenais bien et je me suis blessé à nouveau. Dans ma vie, j’ai aussi connu des passages compliqués. C’est difficile de faire la part des choses. Ce qui se passe au boulot rejaillit dans ma vie personnelle et vice-versa. Mais je ne me cache pas derrière cela. Je me suis toujours battu pour l’équipe.
Il y a deux ans, j'ai failli retourner à Rennes. Parfois, le train passe une fois, pas deux. Je ne cache pas que cela me ferait plaisir de retourner là-bas. J’ai été très bien accueilli à Saint-Etienne, j’ai passé de super moments. Ma carrière est montée en intensité. Mais là-haut, ça me manque. Même si je suis un peu "vieillissant", je n’ai que 29 ans, il me reste encore quelques années. J’ai deux ans de contrat. On verra. Il y a d’abord une belle fin de saison à vivre. Après, il sera intéressant de faire le point pendant les vacances."
Ancien latéral gauche de l'épopée des Verts, Gérard Farison glisse un petit tacle à la direction de l'ASSE dans Nos années en vert, bouquin de Jean-Michel Larqué paru le 13 avril aux éditions de l'Artilleur.
"Le club ne fait pas grand cas des anciens. Depuis quatre décennies, nous n'avons jamais été invités tous ensemble à l'ASSE à suivre un match important. Nous n'avons jamais été présentés au public. Seuls quelques sponsors ont tenu à nous rassembler. Nous avons été invités à la dernière minute à assister à la finale de la Coupe de la Ligue en 2013, au Stade de France, ce qui a démotivé une bonne moitié de l'équipe... "
Le message de Tachan a été bien entendu par Nanard et Roro, qui ont décidé de rendre hommage aux glorieux anciens le 14 mai lors de la réception de Lille.

S'il n'a plus joué sous le maillot vert depuis le 20 septembre dernier, Sofien Hachani a retrouvé du temps de jeu avec la sélection de la Tunisie. Vainqueur et passeur décisif le 1er avril contre le Niger en tour préliminaire aller de la CAN U20, le milieu offensif stéphanois a joué une gosse demi-heure samedi dernier au match retour, qui s'est achevé par un nul (1-1) synonyme de qualification. Revenu à Sainté, il repartira en sélection dans trois semaines pour le deuxième tour qui verra les Aiglons de Carthage affronter les Lionceaux de la Teranga (match aller le 20 mai, match retour le 10 juin).

Comme le rapporte le site du quotidien Ouest-France, le nouveau sélectionneur de l'équipe de Bretagne Raymond Domenech souhaite faire appel à Fabien Lemoine pour affronter le Togo (le 22 mai), le Ghana (le 25 mai) et le Burkina Faso (le 28 mai). Evoluant cette saison à Atromitos (Grèce), Anthony Le Tallec a déjà donné son accord à l'ancien boucher des vilains pour participer à cette tournée africaine.

La liste de l'ensemble des nommés pour les trophées UNFP a été divulguée à la mi-journée. On notera l'absence de Stéphanois mais la présence de deux anciens Verts dans la catégorie meilleur entraîneur de L1 (Laurent Blanc et Thierry Laurey).
Alors qu'il domine le classement des gardiens de l'élite concocté par la Pravda avec une note moyenne de 5,97 sur 10, Stéphane Ruffier est le grand oublié de cette cérémonie qui se déroulera le 8 mai prochain. Trapp, Enyeama, le vilain Lopes et le tenant du titre Mandanda lui ont été préférés.
La Ligue (qu'on adule) a publié aujourd'hui dans le détail les comptes des clubs au 30 juin 2015 dont la Pravda avait divulgué le classement le 30 mars dernier.
On apprend que l'ASSE a presque 42 M€ de masse salariale, bien loin des 255 M€ du QSG, des 96 M€ de l'OM, des 84 M€ de Monaco et des 75 M€ des vilains.
On aura noté que le budget de l'ASSE (73 M€) reste inférieur à ceux de Lille (100 M€ dont 48 M€ de masse salariale) et Bordeaux (77 M€ dont 50 M€ de masse salariale).
Comme l'a relevé le potonaute old side, tous les chiffres de l'ASSE sont en hausse par rapport aux comptes de la saison 2013-2014: +2,5 M€ pour les droits TV, +1 M€ pour le sponsoring, + 2,6 M€ pour la billetterie (merci la Ligue Europa) et +1,6 M€ sur le poste "autres recettes".
Le 12 mai prochain, cela fera 40 ans que la légende des poteaux carrés est née. Le club et son équipementier, Le Coq Sportif, célébreront cet anniversaire de la mythique finale de 1976 et cette fin de saison lors d'une soirée en forme de remerciement pour les supporters qui ont parcouru l'Europe entière encore cette saison.
C’est sur la place Jean-Jaurès que se déroulera cette fête gratuite et ouverte à tous à partir de 18h jusqu'à minuit. Cette soirée sera présentée par Michel Drucker, Hervé Mathoux et Yannick Noah avec les Verts de 1976.
Ce sera également l’occasion de découvrir en exclusivité les nouvelles tenues de la saison 2016-2017, dont le maillot domicile.
La soirée sera terminera par un concert d'un groupe local, Doorsfall puis avec le DJ français The Avener.
Les festivités se poursuivront le samedi 14 mai au stade Geoffroy-Guichard avec un hommage bien mérité aux finalistes de Glasgow juste avant le coup d’envoi du dernier match de la saison face à Lille. Espérons que nos anciens Verts portent bonheur aux nouveaux avec une belle qualification européenne !
Sur le plateau de TL7, Moustapha Bayal Sall a rendu hier soir un nouvel hommage à son capitaine Loïc Perrin.
"Finir à la deuxième place, c'est possible. On fait le maximum pour gagner les trois matches qui restent. C'est important car rien n'est fait, à part Paris. On va tout faire pour être le plus haut possible. Avoir plus de vacances, c'est motivant. Si on finit à la quatrième place, on est qualifié directement pour l'Europa League donc on aura plus de vacances que les saisons précédentes. Le match aller à Toulouse est un mauvais souvenir pour nous mais on va l'effacer, je pense que samedi on va gagner ce match.
Loïc Perrin à l'Euro ? Pour moi oui, pourquoi pas ? C'est un bon défenseur, il n'a pas encore joué en équipe nationale mais il est souvent appelé. Il a beaucoup de qualités, et j'estime que les joueurs évoluant actuellement à son poste en équipe de France ne sont pas meilleurs que lui. Pour moi il a sa place. Loïc mérite une statue devant le stade Geoffroy-Guichard. Il a tout fait ici. J'ai du respect pour lui. J'ai progressé à son contact. C'est en le regardant, en le copiant, que je me suis amélioré. Il a un bon timing. C'est en l'imitant que j'arrive à marquer des buts.
Cela fait dix ans que je suis au club, je me sens bien ici. L'ASSE est un peu ma deuxième maison. Ce club m'a tout donné, est venu jusqu'au Sénégal pour me récupérer. C'est cette saison que j'ai le plus marqué. Le but qui m'a le plus marqué, c'est celui que j'ai mis à Bâle. Pendant le match, j'ai dit à Jérémy que j'allais marquer. Je marque en fin de match, je me dis: "Voilà, c'est fini". J'étais dans une autre planète. C'était le plus beau… et le pire vu ce qui s'est passé après. C'était pourtant le but le plus important… Je me suis dit que c'était fini, que Bâle ne pouvait plus marquer. C'était triste à la fin et très difficile de rentrer à la maison."
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Analyste vidéo et de la performance, César Arghirudis a expliqué ses missions hier sur TL7 lors de l'émission "Club ASSE".
"J'ai passé rapidement mes diplômes d'entraîneur, à 19 ans j'ai commencé à entraîner. Je jouais, j'avais un bon niveau jusqu'à 18 ans mais je n'ai pas percé au niveau des séniors. Je suis tombé sur mon homologue bordelais, l'un des pionniers de ce nouveau poste dans le football apparu dans les années 2000. Ça m'a vachement intéressé, tout ce qui est analyse technico-tactique donc je me suis lancé là-dedans. Maintenant il existe des formations, des diplômes universitaires dans des STAPS. Il y en a un de recionnu à Montpellier, un dans le Nord. Il y a aussi des diplômes privés. Le jour où je me suis lancé, j'en ai passé deux en une seule année. Ce métier est venu du sport US, là-bas ils ont depuis longtemps des cellules de performances, des cellules de recherche. Ils ont parfois cinq à six personnes comme moi au sein de leur club. En France on est maintenant bien équipé, quasiment tous les clubs de L1 ont au moins un analyste voire plus.
Je suis arrivé par hasard à l'ASSE. Christophe Galtier cherchait un analyste, jusqu'alors ses adjoints s'en occupaient un petit peu au détriment du travail de management et sur le terrain. Du coup je suis venu, j'ai proposé ma fonction. Ça s'est bien passé, il y a eu un bon feeling, je finis ma troisième saison au sein du staff. La veille au soir ou le matin d'un match, il y a une séance vidéo collective sur les points forts et les points faibles de l'adversaire et sur ce que nous on doit faire contre cette équipe-là. Une heure avant le match, dès qu'on a la feuille de match, on a un vidéo-projecteur interactif, on diffuse du contenu essentiellement sur les coups de pied arrêtés. Ça nous permet d'être dans le détail sur le marquage individuel sur les coups de pied arrêtés. Qui va au premier, qui va au deuxième…
Pendant le match je regarde des images grâce à un logiciel spécifique, un outil d'analyse en sport collectif avec une fenêtre de codification. Je vois le match en direct sur la gauche de l'écran et sur la droite je peux avoir un retour statistique immédiat et un retour vidéo sur des litiges. Je descends à la mi-temps donner les derniers réglages au coach. Je regarde le match en tribune avec Lolo Batlles qui a son œil tactique très aiguisé. On fait un petit debrief rapide au coach de ce qu'on a vu en tribune. S'il a besoin de stats, on lui en donne. S'il a besoin de vidéos, il va regarder les deux ou trois séances importantes de la première mi-temps. Ça nous arrive aussi de faire un debrief à la mi-temps avec nos joueurs. C'est quasiment unique en France. Le coach peut utiliser l'écran interactif avec les stylets pour remettre en place son équipe.
L'analyse vidéo est un domaine qui évolue très vite. Avec l'expérience, on essaye d'évoluer. On a comme ressource Prozone, le logiciel officiel de la Ligue 1. On a aussi des stats qui permettent de récupérer tous les matches du monde entier dès qu'ils sont télévisés. En Coupe d'Europe, quand on va aller jouer des équipes en Azerbaïdjan ou en Moldavie, il n'y a aucun problème pour avoir les vidéos du championnat concerné. Il y a aussi Opta, un fournisseur médias, qui permet de trouver des bonnes séries, individuelles ou par rapport au club. C'est vachement intéressant. Les lendemains de match, Mouss me met la pression pour que je lui sorte ses séquences. Il est très assidu et professionnel à ce niveau-là."

Confirmant la blessure à la cheville d'Oussama Tannane, l'ASSE a précisé que l'international marocain avait été plâtré hier sans préciser la durée de son indisponibilité estimée à quatre semaines par les sites Mountakhab et Voetbal International.
Selon la dernière édition du Progrès, Kévin Monnet-Paquet a été remplacé à la mi-temps contre Lorient en raison d'une lésion musculaire. Il est d'ores et déjà forfait pour la réception de Toulouse. Le quotidien régional ajoute que Jean-Christophe Bahebeck a sans doute mis un terme à sa saison suite à son claquage contre Troyes.

Né à Toulouse et formé au TFC, Alain Merchadier reste avant tout un joueur de l'épopée. Dans Nos années en vert, bouquin de Jean-Michel Larqué paru le 13 avril aux éditions de l'Artilleur, l'ancien défenseur stéphanois réitère son attachement à l'ASSE.
"Mais pourquoi les gens se souviennent-ils à peine du vainqueur de la Ligue des champions en 1993 alors qu'il savent quel club français fut finaliste de la compétition en 1976 ? Les décennies passant, ça devrait s'arrêter, mais le phénomène continue. Le public stéphanois de l'époque a transmis cet héritage aux jeunes générations. Et la réussite du Musée des Verts est vraiment très significative de la vivacité de ce souvenir. Je vis à Toulouse. En qualité d'ancien international français, je suis récemment intervenu au Capitole pour évoquer la tenue de matches de l'Euro au Stadium. Des gens sont venus me trouver pour me parler... de Saint-Etienne ! Ma fille habite à Singapour et il y a peu, le commerçant a réagi en voyant le nom de Merchadier, il lui a demandé si elle était de la famille du joueur de Saint-Etienne. Ces petits évènements émaillent ma vie quotidienne, ça fait toujours plaisir !
Je n'ai jamais rencontré de supporters aussi fervents qu'à Saint-Etienne. Notre réussite est indissociable de l'apport et du soutien de ces gens-là. Ils ont vu que même si nous perdions, nous nous battions comme dans les combats de la vie quotidienne que menaient ces hommes et ces femmes. Une union profonde s'est formée entre nous. Le football professionnel n'était pas à des années-lumière des péoccupations de la population. J'éprouve toujours le sentiment particulier de revenir à la maison quand je vais à Geoffroy-Guichard, sans nostalgie. Si je me sens stéphanois et que le public me considère comme un des siens, moi le Toulousain, c'est qu'il m'a adopté quand je jouais à l'ASSE. Quand le club est descendu en D2 en 1996 et en 2001, j'ai pleuré comme une madeleine. Mon passage au club, de 1969 à 1978, a marqué ma vie et cette ville elle-même m'a marqué à jamais."

Benoît Millot (à Bastia) puis Amaury Delerue (contre Lorient) viennent de confirmer qu'ils portaient chance aux Verts. Mais les Stéphanois vont retrouver samedi dans le Chaudron un arbitre qui leur réussit beaucoup moins : Lionel Jaffredo. En L1, l'ASSE a en effet concédé 11 défaites, 7 nuls et remporté seulement 4 matches quand le poids-plumes vannetais était au sifflet. Le seul match qu'il ait dirigé entre Sainté et le Téfécé s'est achevé par une victoire des Violets à GG il y a deux saisons.
Son doublé dimanche contre Lorient (2-0) et sa performance parfaite permettent à Nolan Roux d'afficher la meilleure feuille de stat de son histoire.
En effet, il atteint ainsi la symbolique barre de 50 buts en Ligue 1, mais également la plus habituelle barre des 9 buts sur une saison. Comme en 2015, 2014 et 2012 !
Roux ultra régulier, surtout si on y ajoute les 8 buts de sa saison 2013.
Mais si on y regarde de plus près, en terme d'efficacité il accomplit sa meilleure saison. Ses 1706 minutes de jeu cette année représentent son plus faible temps de jeu depuis ses premiers pas en Ligue 1.
Au point qu'il en est à 1 but toutes les 190 minutes.
L'an dernier il affichait un ratio d'un but toutes les 261 minutes, et ne présentait pour meilleur ratio jusqu'à présent qu'un pion toutes les 237 minutes en 2013 avec Lille.
Même en ne claquant pas un pion sur les 3 dernières journées, et en disputant les 3 matchs dans leur intégralité, il afficherait en fin de saison son meilleur rapport but / temps de jeu.
On ne lui en voudra néanmoins pas d'arriver d'ici fin mai à enfin présenter un bilan de buts à deux chiffres.

Comme le relève France Football dans sa dernière édition, l'ASSE a marqué 42 buts - tout un symbole - depuis le début de saison de L1 dont 31 marqués en seconde période, soit 73% de pions claqués après la pause.

Jonathan Brison a retrouvé Pape Diakhaté
Tout juste déplâtré, Jonathan Brison a assisté hier aux côtés de Landry N'Guémo à la victoire de Nancy contre Sochaux synonyme de montée en L1 pour la formation de Vincent Hognon et Julien Cétout. L'Est Républicain en a profité pour recueillir la réaction de Paprika.
"J’ai manqué deux jours de soins. Mais le club de Saint-Etienne savait que c’était un rendez-vous particulier pour moi. Il n’y a pas eu de souci. J’aurais tout fait pour être là. Je suis arrivé deux jours avant le match à Nancy pour fêter les quarante ans de mon copain Gaston Curbelo. J'ai retrouvé les joueurs avec lesquels j'ai remporté la coupe de la Ligue il y a dix ans. On s’est rappelé les moments rigolos. En fait, on s’est surtout chambré. C’est comme si on ne s’était jamais quittés. L’ambiance était super. L’ASNL était clairement au-dessus. J’étais sûr qu’on allait gagner. Enfin que Nancy allait gagner… On a vraiment eu de la chance que cette soirée anniversaire tombe en même temps que le match de la montée."

Avertis contre Lorient, Nolan Roux et Valentin Eysseric devront se tenir à pascal carreau contre Toulouse faute de quoi ils seront suspendus pour la réception de Lille lors de la dernière journée programmée le samedi 14 mai. Merci encore au potonaute ozzy pour son incontournable tableau des cartons mis à jour suite à la victoire des Verts contre Lorient.

.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici
quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Télénantes a diffusé avant-hier soir un sympathique reportage sur le Mini-Mondial U11 remporté par Sainté le 27 mars dernier. On y voit les protégés de Vincent Paccallet en action en finale contre Bordeaux. L'occasion de voir le but victorieux marqué sur un pénalty obtenu par l'ailier Robin Borgne (sacré meilleur joueur du tournoi) et transformé par Jules Mouton.