home
poteaux carrés

Larqué a davantage regardé BB que Pelé

01/01 13:50

Dans le quotidien Sud-Ouest de ce 1er janvier 2023, Jean-Michel Larqué revient sur sa rencontre avec le roi Pelé et Brigitte Bardot.

"J'ai eu l'honneur de jouer contre Pelé en mars 1971, c'était un match amical pour l'inauguration de l'éclairage du stade Colombes. Le Racing avait organisé une rencontre entre Santos et une entente AS Saint-Etienne - Olympique de Marseille. Cette année-là, on se tirait la bourre pour le titre de champion. On avait été champion pour la 4e année consécutive en 1970 et l'OM allait l'être en 1971. Il y avait Pelé ce soir-là, mais ce qui avait marqué tout le monde, c'était surtout le coup d'envoi donné par Brigitte Bardot.

Georges Cravenne, qui s'occupait des César du cinéma, avait réuni tout un tas d'acteurs et de stars dans la vieille tribune officielle de Colombes. Un coup d'envoi fictif n'a jamais été aussi long, tout le monde voulait se faire prendre en photo avec Brigitte Bardot qui était magnifique. Cela a duré peut-être 20 ou 25 minutes. Ce jour-là, je dois avouer que j'ai davantage regardé Bardot que Pelé, mais je n'étais pas le seul...

La seule chose dont je me souviens sur le terrain, c'est qu'on avait terminé sur un match nul et vierge et qu'il y avait eu les tirs au but pour départager les deux équipes parce que le Racing avait mis en jeu un petit trophée. Pelé avait voulu tirer les cinq. Bon, il n'en a tiré qu'un mais il l'a réussi. A 30 ans, il était encore magistral. Il sortait de son 3e titre de champion du monde.

Les Brésiliens, pour nous, c'était un autre football et lui, c'était l'exceptionnel au niveau de cette nouveauté. On découvrait à peine le foot brésilien qu'on avait vu à la Coupe du monde en 1958 et surtout en 1970. Il n'y avait pas beaucoup d'équipes brésiliennes en Europe. Avec Saint-Etienne, les 15 août, on jouait toujours une équipe qui s'appelait Coritiba. On avait l'impression qu'ils n'étaient pas bons mais ils arrivaient toujours à gagner.

Ce qui fait de Pelé un joueur différent, ce sont surtout les gestes techniques qu'il a créés. C'est le propre de cette demi-douzaine de joueurs qui ont marqué l'histoire du football. Ils font parfois des gestes qu'on n'a jamais vus, ce sont des révolutionnaires au sens artistique du terme. Que ce soit Pelé, Maradona, Platini, Zidane, Messi... Dans certaines situations, ils font des choses que personne n'a jamais faites."

Dans cette délicieuse vidéo de l'INA ci-dessous, on voit Brigitte Bardot claquer la bise à Robert Herbin, capitaine de cette entente ASSE-OM. "C'est inespéré" réagit Roby. "Robert Herbin, vous venez d'embrasser Brigitte Bardot !" s'exclame un journaliste. "C'est moi qui l'ai embrassé !" corrige la blonde. "Jamais je n'aurais imaginé ça" se réjouit le rouquin.

Un (henri) point, c'est mieux que rien !

01/01 13:02

Présent en tribune Henri-Point avant-hier, Morgan nous propose un résumé vidéo de 6 minutes du dernier match de l'année des Verts, qui ont eu le mérite d'arracher un point dans le temps additionnel contre Caen devant un kop sud bien moins rempli que le kop nord.

Près du lac on est dans les temps

01/01 09:55

"Prendre quatre points contre Saint-Etienne et Nîmes, j’aurais signé pour. Si le classement se resserre, on est à 20 points à deux matchs de la fin de la phase aller. C’est, à mon avis, pas loin de la moitié qu’il faudra prendre pour se sauver. On est dans les temps" se réjouit Laurent Guyot dans Le Dauphiné Libéré. Malgré son budget quatre fois plus modeste que celui de Sainté, le promu haut-savoyard compte actuellement 8 points d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise.

Dans le même quotidien régional, l'entraîneur de l'antépénultième nîmois se contente d'avoir décroché le nul là ou les Verts, qui comptent 4 points de moins que les Crocodiles, sont repartis bredouilles. "Je suis satisfait d’avoir pris un point ici à Annecy contre une équipe très athlétique qui met beaucoup d’impact, répète les courses et effectue un fort pressing haut" déclare Frédéric Bompard.

 

Moukoudi devient un cador ! (3)

01/01 09:26

Plus beau symbole de la lose stéphanoise la saison dernière (0 victoire en 26 matches), Harold Moukoudi affiche un incroyable bilan depuis qu'il est allé se faire voir chez les Grecs. Remplaçant en début de saison, il est devenu le patron défensif de l'AEK Athènes. En 11 matches disputés, il en a gagné 10 et décroché un nul et vierge méritoire sur le terrain de l'Olympiakos (tenant du titre). Alors que l'ASSE se traîne à une désolante 20e place en L2, son ancien Sergent est actuellement 2e de l'élite grecque à 4 points du Panathinaikos. Des verts leaders, ça laisse rêveur...

Quelle année pour Saliba !

31/12 22:12

Si son club formateur aura vécu une annus horribilis (9 succès en 41 matches toutes compétitions confondues), William Saliba n'est pas près d'oublier 2022 ! Il aura en effet remporté pas moins de 33 matches officiels en club, 18 avec l'OM et 15 avec Arsenal. Le dernier ce samedi (4-2) sur le terrain de Brighton permet aux leaders Gunners de compter 7 points d'avance sur leur dauphin Manchester City (accroché à domicile par Everton).

On rappellera par ailleurs que l'ancien acolyte stéphanois de Wesley Fofana aura fait ses débuts internationaux cette année : il a joué 8 fois en équipe de France en 2022 (la première au Vélodrome en mars lors d'une victoire en amical contre la Côte d'Ivoire, la dernière il y a un mois en Coupe du monde lors de la défaite contre la Tunisie de Wahbi Khazri).

Sainté aimerait faire revenir Cissé (2)

31/12 19:56

Le Progrès, qui avait indiqué il y a huit jours que l'ASSE planchait sur un retour de Pape Cissé, indique ce samedi que "le dossier semble pour l’heure délicat malgré le temps de jeu famélique de l’international sénégalais en Grèce."

S'il a pris part aux 3 matches de poule des Lions de la Teranga lors de la coupe du monde au Qatar, le défenseur central de 27 ans n'est pas réapparu dans le groupe de l'Olympiakos depuis lors.

C'est donc en son absence que Yann M'Vila a enchaîné les titularisations ces 15 derniers jours (victoire en 8e de finale de Coupe de Grèce, nul contre Giannina et victoire contre Asteras Tripolis en championnat).

Larsonneur, Gallon ou Prior en priorité ? (2)

31/12 19:40

A l'instar de la Pravda et en citant les mêmes noms, Le Progrès évoque la très probable arrivée d'un gardien au mercato hivernal.

"Le nom de Gautier Larsonneur figure en haut de la liste mais les Verts devront se mettre d’accord avec Brest, à qui le portier appartient, et Valenciennes, où il est prêté depuis cet été. Les deux clubs, qui se partageront le montant d’un éventuel transfert, se montreraient pour le moment un peu gourmands. Pour se prémunir d’un échec dans ce dossier, l’ASSE continue de suivre la situation de Gauthier Gallon et de Jérôme Prior."

S'il n'a pas été exempt de tout reproche sur l'unique but victorieux de Bastia contre Valenciennes hier soir, le protégé de Jérémie Janot est le gardien de L2 qui a sauvé le plus de ballons (60) cette saison, Matthieu Dreyer en ayant sauvé 21 et Etienne Green 12.

 

 

Posséder c'est bien, engranger c'est mieux ! (4)

31/12 18:34

Les trois équipes les mieux classées en L2 sont celles qui possèdent le plus le ballon : Le Havre (57,04 %), Bordeaux (55,56) et Sochaux (57,07). Si elle est la 4e équipe au classement de la possession, l'ASSE (54,7) est hélas lanterne rouge, à 18 points du podium et 6 points de la zone de maintien. On aura noté que QRM, qui a la plus faible possession du championnat (44,74 %), compte deux fois plus de points que les Verts (24 contre 12)...

Ouammou centenaire

31/12 16:33

Invité à quitter l'ASSE alors qu'il n'avait que 17 ans, Nassim Ouammou (29 ans) a disputé hier son 100e match de Ligue 2. Pour la première fois de la saison, il s'est imposé à domicile aux dépens de Dijon. S'il reste relégable car le DFCO a une meilleure différence de buts que le RAF, le latéral ruthénois compte désormais 6 points d'avance sur son club formateur. Lors de deux prochaines journées, il affrontera (comme Sainté) Niort et Laval...

De nombreux supporters ne boycottent pas le Chaudron

31/12 12:46

Les Magics Fans, les Green Angels, l'Union des Supporters Stéphanois et les Indépendandistes stéphanois avaient invité dès le 13 décembre tous les supporters à boycotter le match d'hier soir. Force est de constater qu'ils n'ont pas été entendus. Selon les chiffres officiels, ce match nul arraché par l'ASSE face à Caen a attiré 14 785 fans. Les kops étaient un peu moins clairsemés qu'attendu et la partie inférieure de la Tribune Henri Point était pleine à craquer. Juste avant cette dernière rencontre de l'année, les quatre groupes de supporters stéphanois susmentionnés ont décidé de reconduire leur boycott pour le premier match de l'année 2023 qui verra Sainté recevoir le 10 janvier un promu lavallois très affaibli et en chute libre.

2022, annus horribilis

31/12 10:33

Elle aura débuté par un facile succès en Coupe de France contre Jura Sud (4-1) et se sera achevée par un nul méritoire arraché dans le temps additionnel contre Caen mais ne nous y trompons pas, on peut qualifier 2022 d'annus horribilis.

Les Verts ont débuté l'année lanterne rouge de L1 avec 12 points, ils la bouclent lanterne rouge de L2 avec 12 points...

S'ils auront décroché 9 succès, ils auront connu deux fois plus de défaites (18) et 14 nuls dont 2 soldés par des séances de tirs au but fatales : contre Auxerre lors du barrage retour et contre Rodez en Coupe de France.

En 41 matches officiels, les Verts auront marqué 55 buts mais il en auront concédé 70, dont 31 en 17 matches de L2... Vivement 2023 !

Amiens a fait valser les Tango

31/12 10:24

Déja croqué par Dijon (5-0) lundi, Laval s'est fait manger par Amiens (0-3) à domicile hier.

Les Tango, futurs adversaires des Verts (10 janvier) sont clairement dans le dur. Déja diminués, ils devront faire sans leur défenseur central congolais Marvin Baudry averti hier. Titulaire à 12 reprises cette saison, il sera suspendu dans le Chaudron comme trois autres défenseurs mayennais, Yohan Tavares, Bryan Goncalves et Rémy Duterte. Par ailleurs, le milieu Jordan Adéoti (7 titularisations) est sorti en 1ère période, blessé à la cuisse.

En conférence de presse, le coach Frapolli a rappelé qu'il faisait avec les moyens du bord : "On est trop diminués pour faire face. Il faudrait que la réussite tourne en notre faveur mais ce n'est pas le cas (...) On a vu notre impuissance mais les joueurs font le maximum avec les armes qu'on a aujourd'hui. On n'a pas l'équipe qu'on avait avant la coupure. Ce n'est pas un problème d'engagement, ou tactique. Si certains avaient des doutes sur la nécessité de recruter, c'est évident maintenant. On va couper deux jours, et un match difficile nous attendra. On va récupérer des joueurs contre Rodez, on a le mercato qui va arriver, même si notre enveloppe est limitée pour prendre deux joueurs."

Larsonneur, Gallon ou Prior en priorité ?

31/12 09:46

La Pravda du jour évoque le mercato hivernal stéphanois. Extraits.

"Laurent Batlles compte beaucoup sur le prochain marché des transferts, qui s'ouvre demain. Charbonnier, en joker, a ouvert la voie et c'est ce même état d'esprit, de guerrier, d'éléments qui n'ont pas d'état d'âme que Loïc Perrin et la cellule de recrutement vont rechercher. Dennis Appiah et Pape Abou Cissé sont déjà annoncés dans le Forez.

Le poste de gardien sera une priorité. La titularisation de Boubacar Fall (21 ans), hier soir, et la mise à l'écart de Matthieu Dreyer en disent long sur les interrogations à ce poste. Gautier Larsonneur (Valenciennes), Gauthier Gallon (Troyes) et Jérôme Prior (PAS Giannina, Grèce) sont cités.

Il faudra attirer des latéraux, surtout à droite, où ni Abdoulaye Bakayoko ni Anas Namri ne donnent satisfaction. "On a mis en place un plan d'action. Les postes et les profils sont ciblés" disait Laurent Batlles hier soir sur le sujet."

Très frustrant pour Caen

31/12 09:22

Si les Verts n'ont vraiment pas volé leur point arraché hier soir à Geoffroy-Guichard dans le temps additionnel, le Stade Malherbe de Caen regrette de ne pas avoir converti ses trois balles de break obtenues en seconde période.

"Même si Saint-Etienne a bien poussé, on arrive à bien tenir durant tout le match et on se prend ce but sur la fin… C’est très frustrant. On tenait la victoire. Ils avaient la maîtrise du ballon mais on défendait bien et on a quand même deux ou trois situations sur lesquelles on peut tuer le match. On doit travailler sur notre réalisme" déclare le milieu de terrain Quentin Daubin dans Ouest-France.

"C’est très frustrant. On n’a pas le droit de faire ça, de nouveau sur la fin d’un match. On a bien géré tout le reste de la rencontre et c’est malheureux de perdre des points comme cela. Sur ce match, comme celui à Bastia, on a eu des occasions devant le but" déplore le défenseur Ali Abdi dans le même quotidien régional. "On est trop gentils devant le but, il faut parvenir à régler cela. Il faut aussi bien défendre jusqu’au bout d’un match, jusqu’à ce que l’arbitre siffle."

En 2023, il faudra gagner tous les matches

31/12 09:08

Aïmen Moueffek a livré sa réaction au Progrès après le nul arraché hier soir contre Caen.

"Cela fait plaisir d’être revenus dans le match même si ce n’était pas le résultat attendu. On sait que maintenait il faut gagner. Les matchs nuls, ça ne suffit pas. Mais ce point va faire du bien au groupe. Il va nous permettre d’avancer. Dans l’ensemble, on a fait un bon match. On s’est réveillé une fois que l’on a pris le but. C’est un peu tard. On encaisse encore un but rapidement et bêtement. Les erreurs individuelles, c’est ce qui nous pénalise. On se met dans la merde directement. À 1-0, l’équipe adverse se met derrière et nous, on galère. Il faut tenir le match et se le rendre le plus facile possible. En 2023, il faudra gagner tous les matchs. Si chacun donne encore plus et augmente son niveau d’exigence, ça va le faire, il n’y a pas de raison."

Les anciens Verts en Ligue 2 (J17)

30/12 23:22


Dylan Durivaux a conduit les Chamois à la victoire

Cette 17ème journée a, encore une fois, été marquée par la déception, celle de voir que les Verts n'y arrivent décidément pas, malgré une louable générosité et un beau sursaut qui a permis l'égalisation en toute fin de match face à des Caennais (1-1) qui n'ont guère inquiété le jeune Boubacar Fall dont c'était la première dans les cages. Des Verts qui restent donc lanterne rouge mais qui reprennent un point sur le premier non relégable dont ils sont à 6 longueurs. 
Auparavant, les Bordelais de David Guion avaient difficilement battu Sochaux (2-1), victoire qui leur permet de repasser devant les Sochaliens et de devenir ainsi les dauphins, à 5 points,  du Paris FC de Thierry Laurey. Morgan Guilavogui est resté muet et Setigui Karamoko est resté sur le banc. 
Les Grenoblois de Vincent Hognon rétrogradent à la 5ème place : ils se sont inclinés à domicile face au FC Metz (0-1) où Habib Maïga était titulaire. Ils sont dépassés par Amiens SC, auteur d'une belle victoire (0-3) à Laval, futur adversaire des Verts le 10 janvier prochain. Chez les tangos, Pierrick Cros n'est pas entré en jeu.
Vincent Pajot n'a pu mener les Anneciens à la victoire : ils ont été tenus en échec (0-0), à domicile par le Nîmes Olympique qui ne prend donc pas de point aux Verts et reste 4 points devant. Tout comme les Chamois Niortais de Dylan Durivaux (sorti à 6 minutes de la fin), vainqueurs du Pau FC de Didier Tholot qui a sorti Henri Saivet à l'heure de jeu. 
Rodez, où Nassim Ouammou est entré à la 65ème a remporté une précieuse victoire sur Dijon (2-1) : les deux formations sont à 18 points, soit six points devant les Verts. 
Nelson Sissoko et son équipe de Quevilly Rouen l'ont emporté à Guingamp (0-2) et grimpent à la 8ème place.
Mathieu Debuchy n'a pu empêcher la défaite de Valenciennes à Bastia (1-0). Les Nordistes ont craqué à un quart d'heure de la fin du match, sur une tête qui a lobé l'ancien portier du Stade brestois, Gautier Larsonneur dont on parle comme possible arrivée chez les Verts.

Plus qu'à 6 points de la zone de maintien !

30/12 23:20

Dijon s'étant incliné 2-1 ce soir contre le Rodez Aveyron Football de Nassim Ouammou (entré en jeu à la 65e et n'étant plus devancé par sa victime du soir qu'à la différence de buts), Sainté est donc revenu à 6 petits points de la zone de maintien. Mais la lanterne rouge stéphanoise compte désormais 4 longueurs de retard sur l'avant dernier-Niort, les Chamois de Dylan Durivaux photo) ayant battu les Palois de Henri Saivet.

L'ASSE a également 4 points de moins que l'antépénultième nîmois, qui a su faire ce soir ce que les Verts ont été incapables de réaliser en début de semaine : prendre un point en Haute-Savoie. Prochains adversaires des Stéphanois, les Lavallois ont lourdement chuté, cette fois à domicile contre Amiens. On espère que les Tangos, qui viennent de prendre 8 pions  en 2 matches sans en marquer un seul, seront aussi perméables et inefficaces le 10 janvier à GG !

Un point important

30/12 22:20

Soulagé d'avoir échappé de peu ce soir à sa 9e défaite de la saison de L2, Laurent Batlles a livré sa réaction sur beIN Sports.

"Je suis très fier de ce qu'ont fait les joueurs ce soir contre une belle équipe de Caen. Je pense qu'on a dominé notre match. Il y avait des petits détails, des petits gestes à régler car on a centré quand même 17 fois en première période. Sur les centres on devait s'améliorer. Je suis très heureux car ils n'ont rien lâché. Le contexte n'est pas facile quand on est dernier et là on prend un point contre une équipe qui va jouer le haut du tableau.

Ce n'est pas un soulagement car on n'est qu'au début d'une remontée. Mais pour les efforts que font les joueurs, pour les gens qui sont encore avec nous, pour les légendes du club, pour les salariés et les gens qui travaillent autour, c'est important qu'à un moment donné on puisse montrer cet état d'esprit. C'est ça qui important pour moi aujourd'hui. Après, le jeu, c'est malgré tout un petit peu plus secondaire même si je pense qu'on a fait des choses intéressantes.

J'ai fait une causerie avec les joueurs, je suis avec eux, je suis rentré avec eux sur le terrain alors que ça fait deux ans et demi que je ne rentre pas sur le terrain avant le match. je veux les accompagner, je veux les aider. Aujourd'hui ce n'est pas facile pour eux, ce n'est pas facile pour tout le monde autour du club, je le sais. Pour autant, on ne peut lâcher. Quand on vit ici, quand on est dans la région, on sait qu'on ne peut pas lâcher. On a été récompensé pour une fois.

Gaëtan connaît très bien les joutes de la Ligue 2, c'est un joueur qui se bat, c'est un joueur qui est toujours bien placé. C'est un leader. Quand vous avez un joueur comme ça devant le but, ben il y a but ! J'espère que ça va continuer. On va essayer de passer à l'année 2023 en essayant de continuer d'avancer avec ce groupe en l'améliorant si on peut. Dennis Appiah arrive, ce ne sera sûrement pas le seul.

Vous avez vu l'intensité que les joueurs ont mis ce soir, il faudra compter sur tout le monde pour pouvoir atteindre notre objectif de se maintenir.Cette joie sur l'égalisation est symbolique, on en a besoin. C'est dur. On sort d'un match à Annecy où on tire 17 fois, on a 21 corners. On n'a pas de réussite et le match d'après sur une touche on prend un penalty. Mais je leur ai dit : "Quoi qu'il arrive, on est tous ensemble, on arrivera à obtenir quelque chose."

On a obtenu quelque chose. ce n'est pas ce que je voulais, on aurait préféré gagner, mais prendre un point ce soir, ça permet de couper cette spirale de défaites. Ce n'est pas suffisant, bien sûr, mais ça va nous permettre de passer deux ou trois jours un peu tranquilles avant de reprendre le championnat avec deux matches très importants, Laval et Niort, deux concurrents directs avec nous au maintien."

On a le mérite de ne rien lâcher

30/12 21:49

Menés au score par Caen dès la 17e minute ce soir à Geoffroy-Guichard sur un penalty concédé par Abdoulaye Bakayoko et que le débutant Boubacar Fall, préféré à Etienne Green, n'a pas pu arrêter, les Verts ont arraché l'égalisation à la 92e grâce à leur joker Gaëtan Charbonnier sur une passe de Victor Lobry. L'ASSE finira donc l'année lanterne rouge avec 12 petits points à l'iissue de cette 17e journée.

Le buteur stéphanois  a livré sa réaction à l'issue de la rencontre sur la chaîne du diffuseur beIN Sports.

"On fait un match assez cohérent. On prend encore un but sur une erreur un peu bête. On a un groupe quand même assez jeune, qui apprend mais il faut apprendre vite. On a le mérite de ne pas lâcher. La spirale était assez négative, avec la Coupe de France on en était à 4 défaites de suite. Il fallait stopper l'hémorragie. On prend un point. Le compteur tourne, c'est important dans ces moments-là. J'essaye de faire au mieux pour insuffler quelque chose de positif. On est récompensé par ce but.

C'est moi qui marque, ça aurait pu être un autre parce qu'on a tous fait de gros efforts ce soir. C'est bien il faut continuer sur cette lancée et avoir un peu plus de maîtrise dans les 30 derniers mètres. On a deux matches importants à la reprise contre Laval et Niort, il faudra les prendre de la bonne des manières. Il faut montrer de la positivité, il faut montrer qu'on ne va pas lâcher. Il faut montrer qu'on est ensemble, qu'on est uni, qu'il faut aller chercher ce maintien pour le club car c'est un grand club, sa place n'est pas où elle est."

Appiah our (4) ?

30/12 19:07

La journaliste Margo Dumont a annoncé dans l'avant match Sainté-Caen sur beIN Sports que Denis Appiah a passé aujourd'hui sa visite médicale à l'ASSE. L'officialisation du transfert de l'ancien Canari devrait intervenir dès l'ouverture du mercato hivernal, le 1er janvier.

Deminguet forfait

30/12 18:01

"Incertains, Ali Abdi et Jessy Deminguet seront bien là" assurait aujourd'hui Le Progrès, qui les annonçait même titulaires à Geoffroy-Guichard. En réalité, le second "n’a pas fait le voyage jusqu’à Saint-Etienne et est forfait" comme le souligne Ouest-France. D'ailleurs le milieu de terrain caennais ne figure pas dans le groupe des 18 joueurs retenus par Patrice Sauvaget pour ce dernier match de l'année des Verts.

Vogt au bras de fer avec Epinal

30/12 17:41

Ancien défenseur central de l'équipe réserve stéphanoise entraînée à l'époque par Laurent Batlles, Quentin Vogt (23 ans) a engagé un bras de fer avec Epinal (N2) comme le rapporte la dernière édition de Vosges-Matin. Extraits.

"Plusieurs formations de la région parisienne qui sont à la lutte avec Epinal dans le groupe B de N2 sont intéressées pour s’attacher les services du joueur passé par le centre de formation de l’AS Saint-Etienne durant deux ans. Avec en prime pour le natif d’Aulnay-sous-Bois des conditions plus avantageuses que dans les Vosges. Le FC Fleury 91, qui ambitionne de rejoindre le National, figure par exemple en tête de liste.

Yves Bailly, le président spinalien, n’a pas l’intention de céder de terrain : « Avant la trêve, son agent ou plutôt son conseiller m’a contacté pour me dire que Quentin avait une proposition financière très intéressante qui ne pouvait pas se refuser. Je suis très en colère contre le joueur car on n’a pas abandonné l’idée d’être devant. On ne vient pas à Epinal juste pour se montrer. Que je sache, on ne lui a pas mis un pistolet sur la tempe pour qu’il resigne chez nous en fin d’année dernière. On a même revu son contrat à la hausse. »

Quentin Vogt n’était pas présent ce jeudi à la reprise de l’entraînement, ce qui n’a fait qu’aviver le courroux d’Yves Bailly : « Il a pris la décision de ne pas venir s’entraîner. C’est une absence qui n’est pas justifiée. Quand on signe un contrat cela se respecte jusqu’au bout. Il est en contrat d’apprentissage chez nous et cela ne se casse pas comme ça malgré ce que son conseiller peut en penser. On va voir ce que l’on peut faire légalement. Des joueurs sont partis mais chaque personne est un cas particulier. Le club n’acceptera pas le départ de Quentin. »"

Les Gardois y croient

30/12 15:26

Premier relégable (avec 4 points de plus que la lanterne rouge stéphanoise) et plus mauvaise équipe à l'extérieur (seulement 2 points pris chez les deux derniers, Sainté et Niort), le Nîmes Olympique caresse malgre tout l'espoir de s'imposer ce soir là où les Verts ont concédé en début de semaine leur 8e défaite de la saison, comme l'attestent ces propos tenus par l'entraîneur gardois Frédéric Bompard dans la dernière édition de Midi Libre.

"Annecy est une équipe qui presse haut, qui presse bien, pas facile à jouer. Elle a gardé l'enthousiasme de sa montée, elle a déjà battu du beau monde. Après, c'est peut-être une bonne nouvelle pour nous qu'Annecy ait gagné contre Saint-Etienne, car c'est toujours difficile de gagner deux matches d'affilée à domicile. On a certes concédé six revers et deux nuls en huit déplacements, mais je suis certain qu'à un moment on va inverser cette tendance.

Il faut que l'on soit beaucoup plus défenseur dans l'âme quand on perd le ballon. Quand je suis arrivé, les joueurs m'ont dit qu'ils avaient du mal à revenir quand ils prenaient un but. On a réussi à le faire contre Guingamp, c'est bien, même si l'on a pris ce deuxième penalty sur la fin. Ce qui est fait est fait, on doit tout de suite se remettre en selle et aller chercher un résultat à Annecy pour bien terminer l'année."

Le stade devrait sonner creux

30/12 14:35

Le Parisien dramatise le match qui se déroulera ce soir à Geoffroy-Guichard dans le cadre de la 17e journée de L2. Extraits.

"Sous la menace d’une deuxième relégation en deux ans, l’ASSE reçoit Caen ce vendredi (19h05) dans ce qui s’apparente déjà comme le match de la dernière chance pour le maintien en L2. C’est de la capacité de Laurent Batlles à réveiller un groupe amorphe que doit venir le salut des Verts. Or, certaines de ses déclarations isolées sèment le doute : « Ce n’est pas moi sur le terrain », « Je fais avec l’effectif que j’ai », « Les joueurs ont de bonnes explications mais elles ne sont pas appliquées sur le terrain » et même un « Vous voulez qu’on fasse quoi ? » lancé à un petit parterre de journalistes interloqués.

Les principaux groupes de supporters ont appelé depuis mi-décembre au boycott de la rencontre pour protester contre la politique du club. Priver l’équipe de soutien pour l’un des matchs les plus importants de la saison n’est probablement pas l’idée du siècle. Léo Pétrot prend des gants : "Cela les regarde. On peut aussi les comprendre. Geoffroy-Guichard est un stade mythique avec des supporters incroyables, leur présence aurait pu nous aider mais c’est leur choix et on le respecte. » Le stade devrait sonner creux. Quelque 8 000 places seulement ont été vendues et une bonne partie des 10 000 abonnés devraient suivre le mouvement de boycott."

 

Charbo associé à Krasso ?

30/12 09:51

Le Progrès, qui annonçait la titularisation de Gaëtan Charbonnier contre Annecy alors qu'il est entré en jeu en Haute-Savoie, le met remplaçant ce soir contre Caen. Est-ce à dire qu'il sera aligné d'entrée ? C'est ce que croit savoir la Pravda, qui rappelle son gros salaire mensuel ("il dépasse les 100 000 €") et l'associe au meilleur buteur des Verts et de la L2 dans un 4-4-2 : Green - Namri, Briançon, Nadé, Pétrot - Cafaro, Bouchouari, Mouton, Lobry - Krasso, Charbonnier. Selon le quotidien régional, Bakayoyo sera préféré à Namri au poste de latéral droit, Moueffek à Bouchouari dans l'entrejeu, et Pintor sera aussi dans le onze de départ. On aura noté que le distrait Dauphiné Libéré reconduit Dreyer dans les cages alors qu'il n'a pas été convoqué pour ce dernier match de cette horrible année verte.

Payet à la fête

29/12 23:10

A bientôt 36 ans (il les fêtera dans 3 mois pile-poil), Dimitri Payet reste un des meilleurs techniciens de l'élite française. Quelques jours après avoir baptisé le premier stade portant son nom à Salon-de-Provence, l'inoubliable buteur du mythique 100e derby de l'histoire a claqué ce soir d'un tranquille plat du pied droit en pleine lucarne le 4e pion de l'écrasante victoire (6-1) de l'OM contre le TFC sous les yeux émerveillés d'un Jordan Vereterout entré en jeu un quart d'heure plus tard.

 

Platoche rend hommage à Pelé

29/12 22:46

L'ancien meneur de jeu des Verts et des Bleus rend un bel hommage au roi Pelé, décédé aujourd'hui à l'âge de 82 ans.

"Il était Monsieur Football, l'histoire du football, la découverte du football, tout le football. En 1970, j'ai 15 ans, et j'avais grandi avec sa figure dans mon imaginaire. Mon père me parlait de Pelé, et à l'école, d'ailleurs, je signais « Peléatini » (sourires). Même si on ne le voyait pas toujours jouer, on ne parlait que de lui. Ce n'était plus un homme, ce n'était plus un footballeur, c'était le Dieu du football.

Je suis très, très ému. C'est ma vie. C'est mon histoire. C'est Pelé. C'est mes rêves. J'ai vu ses buts, ses exploits, et je n'ai jamais oublié sa Coupe du monde 1970. J'ai souvent regardé les films le montrant, et j'aimais au moins autant les images de ses buts au Brésil, avec Santos, quand il échappait à des massacres à la tronçonneuse pour traverser tout le terrain et aller marquer. Cela me faisait rêver.

C'est celui qui nous a donné le plus d'émotions. Avec les statistiques, dans le football, on compare parfois des choses qui ne sont pas comparables. En matière de jeu comme en matière d'émotion, il n'y a pas grand-chose que l'on puisse comparer, dans l'histoire de la Coupe du monde, à ce que Pelé a fait en 1970, ni, d'ailleurs, à ce qu'a réalisé Johan Cruyff en 1974.

Pour moi, Pelé est le plus grand, et avec Cruyff, ils sont les deux plus grands. En 1970, il y a les buts qu'il n'a pas marqués, comme face à Mazurkiewicz, et son premier but en finale, et sa passe décisive sur le quatrième but contre l'Italie (4-1). Jamais personne n'a dominé une Coupe du monde comme l'a fait Pelé en 1970. Il a été l'idole des idoles. Le Roi, oui."

Larsonneur in, Green out ?

29/12 22:32

Le Progrès évoque la problématique des gardiens à l'ASSE. Extraits.

"Malgré une situation contractuelle nébuleuse et un transfert qui pourrait être onéreux, Gautier Larsonneur, prêté par Brest à Valenciennes, est la priorité des dirigeants stéphanois. Ces derniers ont ouvert la porte à Étienne Green, suivi depuis l’été dernier par Lorient qui pourrait être intéressé pour un prêt avec option d’achat afin de pallier la grave blessure d’Yvon Mvogo. Le départ du natif de Colchester reste conditionné au recrutement d’un dernier rempart. Car la fiabilité de Boubacar Fall, capable du meilleur comme du pire, ne fait pas l’unanimité en interne."

Deminguet viendrait demain pour gagner

29/12 22:13

S'il reste incertain suite au tampon qu'il a pris ce lundi à Bastia, le milieu de terrain caennais Jessy Deminguet a évoqué aujourd'hui en conférence de presse le match programmé demain à 19h05 dans le Chaudron.

"On est tous avec le coach et on espère lui ramener des victoires très rapidement. Les Verts, je me mets à leur place car on a connu cette situation. Ce n’est pas simple quand les supporters ne sont pas forcément avec vous, que les résultats ne sont pas là. C’est un gros club, comme Caen. Ça ne change rien à la préparation de ce match pour nous, on veut gagner là-bas et éviter de les remettre en confiance. C’est une bonne équipe, avec de bons joueurs. Ils vont vouloir attaquer fort le match, il va falloir être costauds, profiter des espaces qu’ils vont laisser."

Ces Verts qui ont joué contre le roi Pelé

29/12 21:51

Alors que le roi Pelé vient de nous quitter, le potonaute ange vert (Thierry Clémenceau) nous avait rappelé sur son excellent blog Sur la route des Verts qu'une sélection composée de joueurs de l'ASSE et de l'OM avait affronté en mars 1971 à Colombes le Santos FC du génial triple vainqueur de la Coupe du Monde. Extraits.

"Pour Pelé, c'est son grand retour à Colombes, huit ans après un France-Brésil (2-3) qui l’avait vu inscrire trois buts à Georges Carnus, le gardien tricolore. Dans L’Equipe du 30 mars 1971, il raconte : « Si je me souviens de ce match que j’ai joué en 1963, contre Pelé ? Je ne l’oublierai jamais. Tout d’abord parce que c’était mon premier avec l’équipe de France. Il m’a marqué les trois buts de l’équipe du Brésil, deux sur des tirs croisés au deuxième poteau et le troisième sur penalty. »

Albert Batteux pour les Verts et Lucien Leduc pour l’OM, sont chargés de mettre sur pied une équipe homogène pour tenir tête à Santos. Carnus se présentera comme le dernier rempart de cette entente, tandis que Durkovic, Bosquier, Novi et Farison seront chargés de contenir les assauts brésiliens. 

Pour le défenseur latéral stéphanois, ce sera la deuxième fois qu’il jouera au stade de Colombes. La première, a eu lieu en 1963 en demi-finale de la Coupe Gambardella avec Saint-Etienne. Le hasard faisant bien les choses, c’était le 28 avril 1963, en lever de rideau d’un certain… France-Brésil « le jour où Pelé marqua trois buts« , se souvient Farison. Au milieu, Gress et Herbin ont été retenus. Le Stéphanois aura l’honneur du capitanat de cette entente. Enfin, la ligne d’attaque sera emmenée par le quatuor Magnusson, Skoblar, Revelli, Keita.

S’il y en a un qui se fait une joie de retrouver Pelé, c’est bien Robert Herbin. Pour la troisième fois, il va se retrouver face au Brésilien. La première, c’était lors du tournoi de Paris le 9 juin 1960. L’arrière central stéphanois disputait alors cette compétition avec le… Racing Club de Paris qu’il renforçait pour l’occasion. La seconde, déjà à Colombes, lors du France-Brésil de 1963. Dans France Football du 30 mars 1971, il se souvient de sa confrontation avec Pelé : « J’ai été particulièrement émerveillé du tandem de Santos : Pelé-Coutinho. Ces deux gaillards avaient réussi des « trucs » que j’ai rarement vu faire sur un terrain de football et que je n’aurai sans doute plus l’occasion de revoir jusqu’à la fin de ma carrière.»

La seconde, c’était avec les Bleus, au stade de Colombes. Le 28 avril 1963, lors du France-Brésil (2-3). Dans L’Equipe du 29 mars 1971, il se remémore ce match : « J’ai joué demi gauche, et fort heureusement, je ne fus pas chargé de « le » marquer ! J’aurais sans doute attrapé un torticolis. Pelé fut, bien entendu, sensationnel, puisqu’il inscrivit les trois buts du Brésil, mais, déjà, on avait pu déceler une certaine évolution. : le buteur Pelé devenait de plus en plus le stratège Pelé. Incomparable meneur de jeu ! Je vais vous avouer une chose : jouer contre Pelé, c’est le rêve de tous les footballeurs du monde entier. Je ne manquerais pas ce match pour un empire !« En 1971, Pelé n’a sans doute plus cette fantastique vivacité de 1960, mais il a compensé cette « perte » par une clairvoyance exceptionnelle. J’avoue que je me régale, à l’avance, d’avoir l’occasion de me mesurer avec lui. C’est une chose que je ne veux absolument pas manquer: en France, on ne rencontre pas Pelé tous les jours. Hélas! »

S’il y a un joueur qui est tout heureux de faire partie de cette fête du football, c’est bien Salif Keita. Le numéro 10 malien est fier de pouvoir se comparer à un autre numéro 10 de classe mondiale : le roi Pelé. Mais avant le match, son maillot flanqué du 1 et du 0 dans le dos ne compte plus qu’un seul chiffre le 0. Rocher voyant cela, dit alors à son joueur : « Tu ne vas pas jouer avec le numéro 0 sur le dos. Enlève-le« . Ce qui n’est pas dans les intentions du Malien qui, à grands coups de sparadrap, réussit à recoller le chiffre défectueux. Il n’est pas le seul à connaître des petits soucis avec le numéro: Revelli, à son tour, abandonne son numéro 9 suivi par Bosquier et enfin d’Herbin !

Au fil des minutes, Salif Keita éclipse le « Roi » Pelé, son idole. Sur le terrain, le grand numéro 10 n’est pas celui que l’on croyait. Malgré le festival offert par les joueurs de la sélection stéphano-marseillaise, à l’heure de jeu, aucun but n’est marqué. Batteux et Leduc opèrent de nombreux changements dont le remplacement de Magnusson par Bereta. Sans plus de succès. A sept minutes de la fin, Revelli puis Skoblar ratent d’un rien l’ouverture du score. 0-0 : on en reste là, enfin le croit-on. Les joueurs regagnent les vestiaires, Francis Camérini, en tête, tout heureux d’avoir récupéré, en guise de trophée, le maillot du célèbre numéro 10 brésilien au grand dam de Salif Keita.

Le règlement de cette soirée veut qu’il y ait un vainqueur. On procède donc à une série de tirs au but. Pelé se propose même de tirer les cinq pour Santos, ce qui lui est naturellement refusé. Finalement, la sélection française s’impose 3 à 1 et remporte la Coupe Télé 7 Jours. Après ce match exhibition, Pelé est l’objet de toutes les conversations. Pour Salif Keita : « Il n’a pas eu son rayonnement de la Coupe du monde, mais ses inspirations géniales en font encore le numéro un mondial« . Gérard Farison est plus modéré : « Visiblement, il est resté en dedans de son action« . Enfin, pour Magnusson : « Pelé ? Parlez-moi plutôt de Keita ! »"

 

Partager