Brocardé par de nombreux supporters parisiens depuis plusieurs années, Zoumana Camara réalise un excellent début de saison. Comme l'a souligné hier le site Canal Supporters, Papus est le seul joueur (avec un vrai temps de jeu) invaincu cette saison avec le PSG. Mieux, il a été neuf fois titulaire pour neuf victoires face à Valenciennes, Toulouse, Brest, Nice, Montpellier, Lyon, Differdange (2x) et Salzbourg. Il est entré une fois en jeu, c’était à Rennes pour un match nul. Sans l'ancien acolyte de Vincent Hognon, le PSG n’a jamais gagné en compétition officielle cette saison.

Confidence de l'inénarrable Nanard dans la dernière édition du 10Sport : "Si Saint-Etienne avait attendu l’installation des Qatariens au PSG, on aurait vendu Payet plus cher. Les gens du PSG m’en ont parlé récemment et ils auraient mis aux alentours de 12 millions d’euros. Il était n°1 devant Menez sur la liste initiale, celle d’Alain Roche." Germain, Ça nous fait une belle jambe !

Le président du conseil de surveillance de l'ASSE en profite également pour balancer le montant du transfert de Blaise Matuidi : "Le PSG nous avait demandé de rester discret sur le montant du transfert. Mais maintenant, il y a prescription. On a vendu Matuidi au PSG 11,5 millions d’euros : 9,5 millions + 2 millions de bonus. Je peux vous le certifier, j’ai eu les documents officiels entre les mains."

Laurent Batlles (36 ans depuis le 23 septembre) croisera ce soir le seul joueur de champ plus âgé que lui en L1 : Jérôme Leroy (37 ans le 4 novembre prochain). Dans la Pravda, le papy des Verts dialogue avec son frère d'armes au Bataillon de Joinville. Extraits.

"Pour moi c'était un rêve de débuter en 1993 avec Toulouse, mon club formateur. Déjà, pouvoir s'asseoir dans le vestiaire avec les pros, à notre époque, ça représentait beaucoup. Mon deuxième match, c'était au Parc, j'étais au marquage de Valdo. J'avais pris un bouillon ! Après, la vie fait qu'on a duré. C'est aussi une question d'hygiène de vie et d'entraînement.

Tu sais comment est notre milieu : assez lisse. Tu as le droit de faire passer des messages. Mais à un moment, parler t'a porté préjudice et coûté la sélection. On a baigné là-dedans, les anciens ne nous faisaient pas de cadeaux, il fallait montrer du caractère. J'ai aussi commis des erreurs. J'ai été orgueilleux. Jouer moins m'a cassé les bonbons et j'ai quitté des club. Mais je ne regrette rien, à part de ne pas avoir eu assez de talent pour porter le maillot de l'équipe de France.

Ce sont surtout les médias qui ont changé. Si tu devais être internantional, l'avis des entraîneurs suffisait. Aujourd'hui, les médias ont pris une telle importance que certains choix, certains transferts, sont guidés par ça. Les clubs recherchent aussi tous ces transferst pour rentabiliser leurs centres de formation. Payer un joueur 15 M€ était inenvisageable à l'époque, sauf pour Maradona. Maintenant, c'est banal, tu peux payer 15 M€ pour un bon petit joueur comme pour un international.

J'aurais aimé jouer en Espagne. Mais à l'époque, on n'était pas dans la même optique. Le meilleur club européen, c'était Marseille, et on se disait qu'il fallait rester en France pour toucher le top. Moi, à Toulouse, je regardais plus vers Nantes, Marseille, Bordeaux. Aujourd'hui, je ne sais pas si ces clubs représentent la même chose. Les jeunes te parlent d'Arsenal, de Manchester United, du Barça. C'est pour ça que ce que fait Paris est bien, ça va permettre à des jeunes de vouloir jouer ici plutôt qu'à l'étranger.

Gagner un trophée ? Finir le mieux possible en parvenant à passer le relais, ce serait déjà bien. Le plus important, c'est de se régaler. Je passe mes diplômes d'entraîneur. Rester dans le milieu du foot me plairait, j'y suis depuis que j'ai quinze ans." 

Contée par l'ancien défenseur des banlieusards Patrick Baldassara, l'anecdote est d'autant plus savoureuse qu'elle a été discrètement publiée sur le site officiel des vilains en début de semaine !

"J’ai toujours aimé chanté. Je me souviens notamment d’un derby à Geoffroy-Guichard dans les années 70 où je m’étais surpris à reprendre le fameux « Qui c’est les plus forts évidemment c’est le Verts... ». Je chantais alors que nous allions entrer sur la pelouse. C’était même communicatif, puisque Raymond Domenech avait repris en chœur. Depuis plusieurs années, je m’accompagne à la guitare et je reprends pour le plaisir quelques chansons. D’une certaine manière, la musique et le football ne sont pas très éloignés. Il y a de l’émotion et aussi cette passion qui nous habite."

Ils étaient ensemble sur le banc marseillais à GG l'inoubliable soirée du 12 décembre 1999. C'est à la maison que Bernard Casoni retrouvera ce soir son ancien adjoint Christophe Galtier. Les deux hommes s'apprécient, comme l'attestent leurs déclarations d'avant-match dans Le Dauphiné Libéré.

Galette : "Ça va me procurer beaucoup de plaisir de retrouver Bernard. C’est bien qu’on se retrouve, surtout à ce niveau. Je sais déjà que ça va pas mal parler sur les bancs (rires), ça va être animé car Bernard sait motiver et tirer 120, 130 % de ce que ses joueurs peuvent donner. On se connaît bien et je sais qu’il a dû bien analyser notre équipe toute la semaine."

Casoni : "Il était un très bon adjoint, à l’écoute, avec la bonne approche psychologique avec les joueurs. Il a beaucoup appris dans cette fonction qui lui a permis de prendre de plus en plus d’assurance. Il sait où il veut aller."

Lors d'un entretien publié jeudi dans Le Progrès, Faouzi Ghoulam a confirmé qu'il souhaitait rejoindre les Bleuets : "Ce n’est pas parce que j’ai des membres de ma famille, des oncles, des tantes, qui vivent en Algérie que je dois me laisser dicter mon choix. Mon père m’a toujours dit que je devais faire un choix sportif, pas affectif. Il ne fallait pas que je prenne en compte le fait qu’il soit né là-bas. J’aime l’Algérie comme j’aime la France. Mais je suis Français. Je veux jouer en équipe de France. Mon choix a toujours été de privilégier le pays où je suis né. D’autres ont fait le choix inverse ? C’est peut-être parce qu’il y avait trop de concurrence à leur poste, que l’opportunité ne s’est pas présentée. Mais il ne faut pas se mentir. Beaucoup auraient aimé jouer en équipe de France mais ils n’ont pas pu."

Frappée au coin du bon sens, cette déclaration a provoqué des remous en Algérie. Après l'avoir encensé dans ses précédents articles, le trihebdomadaire Le Buteur tire aujourd'hui à boulets rouges sur le latéral gauche des Verts. "Son discours est pour le moins provocateur et pas du tout décent envers ses compatriotes algériens qui ont choisi de défendre les couleurs de leurs pays d’origine, au lieu de caresser  éternellement le rêve de vêtir le maillot bleu de l’équipe de France. En s’exprimant de la sorte, Faouzi Ghoulam n’a pas mesuré l’ampleur de ses propos. Il ne sait peut-être pas que ces jeunes Algériens ont compris, mais toujours pas lui, que pour espérer une carrière internationale avec l’équipe de France, ils doivent, pour des considérations connues et déjà débattues, être trois fois meilleurs que leurs concurrents dans leurs postes respectifs. Même le grand Zidane ne s’est jamais permis d’évoquer ou plutôt de critiquer le choix des binationaux pour le pays de leurs parents. Karim  Benzema et Samir Nasri, dont le talent est nettement plus relevé que ce jeune joueur qui vient juste de signer son contrat professionnel… à Saint-Etienne, ont toujours eu un discours modéré et plus respectueux à ce sujet."

Dans sa dernière édition, France Football nous rappelle que l'ASSE va racheter d'ici la fin de l'année le centre d'entraînement de l'Etrat pour 6,2 M€. "Ça va être très chouette, même si ça ne va pas non plus devenir Milanello" dixit Dominique Rocheteau. Pour l'heure, le centre appartient encore à Saint-Etienne Métropole, qui avait avait acquis l'endroit en 2005 pour 5 M€. Elle le loue au club contre un loyer annuel de 436.000 €, soit environ un mois de loft...

"Cette location pesait lourd dans le budget d'un club comme Saint-Etienne, et ce n'était pas nécessairement un bon calcul" constate Roland Romeyer. "Cela va nous coûter une dizaine de millions d'euros car il y a des travaux de réaménagement. Pour le confort des différentes équipes, mais aussi celui des fans, avec un restaurant bio qui surplombera les terrains d'entraînement et une boutique de merchandising. Il faut comprendre que ça va être un actif du club, qui va donc gagner en solvabilité. Dans l'idéal, outre l'Etrat, on aurait même voulu devenir propriétaire de notre stade en faisant construire une nouvelle enceinte juste à côté de Geoffroy-Guichard avec un partenariat public-privé, mais ça n'a pas été possible. Mais concernant la politique sportive, ce rachat de l'Etrat s'inscrit parfaitement dans notre projet, qui est de miser sur la formation, laquelle va bénéficier d'un outil haut de gamme. L'ASSE va être encore plus attractive et donc plus performante. Par rapport aux dizaines de millions investis dans les joueurs au PSG, nous nous inscrivons dans une toute autre philosophie. Preuve que l'on doit être dans le vrai, l'OL est revenu à un projet bâti sur les jeunes."

Battu 1-0 par l'Equateur mardi soir pour son 98ème match avec la sélection américaine, Carlos Bocanegra (Glasgow Rangers) s'est confié hier au quotidien Daily Report : "J'adore l'ambiance à l'Ibrox Park. Le stade est plein à chaque match et c'est une nouvelle pression pour moi. On se doit de gagner tous les matches, c'est un défi intéressant pour moi. Je n'avais jamais eu à gérer une telle situation depuis le début de ma carrière mais j'aime ça. J'appécie le football physique pratiqué ici en Ecosse."

Galette a divulgué la liste des 18 gaillards qui affronteront Evian demain à Annecy (coup d'envoi à 19h00) :

Ruffier, Janot - Ebondo, Néry, Marchal, Zouma, Cros, Ghoulam - Clément, Guilavogui, Lemoine, Batlles, Nicolita, Sako - Aubameyang, Gradel, Kitambala, Saadi.

Suspendu : Paulao

Blessés : Coulibaly, Andreu, Perrin, Alonso, Mignot

CFA : Diomandé, Ravet, Sinama-Pongolle

Blacklistés : Bayal, Monsoreau, Sanogo

Porté disparu : Bojang

Galette l'a dit, sauf pépin de dernière minute (on croise les doigts), c'est l'inédite charnière Zouma-Marchal qui sera alignée demain à Annecy pour ETG-ASSE.

Ca sera la 5ème charnière différente alignée en 10 journées après Marchal-Mignot (alignés de la 1ère à la 3ème journée), Marchal-Paulao (alignés à la J4), Mignot-Paulao (alignés de la J5 à la J8) et Paulao-Zouma (alignés en J9).

Avec 7 titularisations, Mignot est le joueur le plus aligné, devant Paulao (6), Marchal (4 avant Evian) et Zouma (1 avant Evian).

Déja rentré en jeu (notamment à Lorient), Cros n'a pas encore été titularisé.

Préparant actuellement un master "marketing sportif international" à l'Essec (ancienne école Nanard), l'ancien joueur lavallois Mickaël Buzaré évoque le moment le plus fort de sa carrière dans le quotidien Ouest-France : "Je me souviendrai toujours du match à Saint-Étienne. Cela devait être en 1998 [ndp2 : le 11 novembre, égalisation d'Adrien Ponsard]. Le stade était plein à craquer, il devait y avoir 40 000 personnes. On avait fait match nul : 1-1. J'avais marqué le but."

La Pravda du jour a publié le classement des tirs cadrés par club : bon dernier, Sainté (31,2%) est loin non seulement de son "modèle lillois" (1er avec 50%) mais encore de la moyenne du championnat (43,6%).

Avec deux cartons jaunes au compteur, Sako est le seul joueur stéphanois en sursis. En cas de biscotte demain à Annecy, il serait suspendu pour le premier derby le 26 octobre en Coupe de la Ligue.

Avec les absences déja certaines de Perrin, Mignot, Andreu et Alonso pour les prochaines semaines, il serait bien d'éviter de s'ajouter de nouveaux handicaps.

Les Verts vont gagner contre Evian annonce le milieu de terrain du LOSC Benoît Pedretti sur le site Sport 24 : "Saint-Etienne parce que c'est une équipe qui défend bien et qui a des attaquants rapides en contre. Je pense que ça peut faire mal à Evian. Evian va devoir faire le jeu et automatiquement va laisser des espaces. Et Saint-Etienne, avec des joueurs comme Aubameyang, Sako et Kitambala qui vont très vite, est capable d'aller gagner là-bas. Même si Evian joue bien, je pense que Sainté va gagner. Quand ils sont au complet, c'est une équipe très compétitive."

La chaîne du FC Sion online a diffusé la semaine dernière un reportage vidéo sur Pascal Feindouno. Féfé y évoque notamment ses fonctions méconnues de président.

Si Evian-Thonon-Gaillard est à une peu étonnante (mais honorable) place de 15e au classement de L1, ses supporters ne sont pas vraiment à la fête en ce début de saison.

En effet, ETG est dernier du classement à domicile avec 4 petits points en 4 matches (égalité parfaite avec Ajaccio)

Pour éviter de se noyer à nouveau dans un verre d'eau samedi, Casoni a convoqué un groupe restreint par de nombreuses absences:
Govou, Mongongu, Mensah,  Lacour et Bérigaud sont blessés. Cambon, Barbosa et Sorlin sont suspendus.

Le groupe haut-savoyard
Andersen, Laquait - Angoula, Saad, Ehret, Rippert, B.Dja Djé Djé, Wass – Rabiu, Tié Bi, Poulsen, J.Leroy, - Bugnet, M’Madi, Khelifa, Adnane, Sagbo, Farina

Le site roumain Click n'a pas vraiment apprécié l'heure de jeu de Banel Nicolita mardi soir à Tirana : "Il a couru comme il le pouvait, mais sans aucune réussite. Tous ses centres ont été ratés, ne parlons pas de ses ballons aux attaquants... Ça se voit qu'il ne joue pas à Saint-Etienne." 

Besançon a gagné son deuxième match de la saison ce soir contre Créteil lors de la treizème journée de national. L'ancien attaquant stéphanois Julien Perrin a été le grand artisan de ce succès : après avoir réalisé un doublé le capitaine bisontin a délivré une passe décisive.

Sports Illustrated a publié hier un papier sur Damien Comolli, "leader de la révolution statistique à Liverpool." Le magazine sportif le plus lu et le plus influent de la planète en profite pour évoquer la dyarchie au sommet de l'Etrat.

"Comolli connaît tout des luttes de pouvoir. Dans son emploi précédent, à Saint-Etienne, les co-propriétaires du club étaient constamment en guerre. Comolli était coincé au milieu. Bernard Cäïazzo est un homme d'affaires qui aime les grands noms de joueurs et apprécie l'attention qu'on lui porte en tant qu'actionnaire du club, tandis que Roland Romeyer préfère les joueurs travailleurs, parle comme un supporter et est plus heureux en arrière-plan. La paire se chamaillait sans arrêt et le club a frôlé la relégation. Après le départ de Comolli, Saint-Etienne a modifié son organigramme et les résultats se sont immédiatement améliorés. Cela explique aussi pourquoi Comolli a peu de crédit et une piètre image en France."

Présentateur de Culture Foot, émission diffusée chaque dimanche sur CFoot entre 18h45 et 19h45, le journaliste Thomas Hugues explique sur le blog En pleine lucarne d'où vient sa passion pour le ballon rond.

"Mon premier grand souvenir de foot n’est pas au stade mais télévisuel. Comme des millions de gens, c’était la fameuse finale de coupe d’Europe 1976 perdue par les Verts de Saint-Etienne. J’avais dix ans à l’époque. Ce match représente même mon tout premier grand souvenir télévisuel tout court. Quand on me demande ce qui m’a marqué à la télé quand j’étais jeune, ce ne sont pas des dessins animés ou des émissions pour gamin, c’est ce match !"

Jean-Charles Cailleux sera au sifflet lors du match Evian-Sainté de la 10ème journée du championnat. Interviewé en juillet 2009 par pitchdobrasil et Greenwood, ce Picard de 40 ans a déjà arbitré les Verts à sept reprises. Bilan : un nul (à Sedan) et six victoires, dont quatre à l'extérieur : au Mans en février 2006 (1-0, Postiga), à Caen en février 2008 (3-1, Dernis x 2 + Gomis), à Nancy en novembre 2008 (2-1, Machado et Gigliotti) et à Toulouse la saison dernière (1-0, Batlles). On r'met ça ce 15 octobre ?

Dominique Rocheteau commente le début de saison des Verts dans la dernière édition du Parisien. Extraits.

"Quand on reste sur des résultats moyens, la trêve est plus bénéfique que quand on est dans une très bonne série. Mais il ne faut pas non plus dramatiser notre situation. Lors des derniers matches, j'ai vu des choses positives. Je ne suis pas inquiet. On ne va pas pleurer, mais nous avons eu beaucoup de blessures, un nombre de cartons très important et huit poteaux, il ne faut pas l'oublier. Avec les longues absences d'Alonso et Perrin, nous avons vécu une fin de mercato assez active. C'est pour ces raisons que je demande de la patience. Il faut arriver à trouver cette efficacité qui nous fuit. L'objectif est toujours de terminer entre la 5ème et la 10ème place et de jouer les coupes à fond.

On était dans l'obligation de faire des changements dans l'effectif cet été, par rapport à l'équilibre financier. Ensuite, nous avons dû aller chercher plus de joueurs que prévu. Il ne faut pas oublier que nous avons des jeunes de qualité qui arrivent du centre de formation, comme Guilavogui et Zouma. Quatre ou cinq d'entre eux jouent à chaque match.

Concernant la décision de ne pas réintégrer les joueurs mis à l'écart pendant le mercato, je suis en accord complet avec Christophe Galtier et le staff. Nous avons fait un choix à propos de joueurs qui n'entraient pas dans notre projet pour cette saison. Nous voulions qu'ils puissent partir rapidement. Ensuite, il est toujours délicat de revenir sur une décision… Et nous travaillons sur l'avenir, avec l'intégration de jeunes. Je ne pense pas que Sanogo et Monsoreau représentent l'avenir du club.

A partir du moment où il y a une grande solidarité entre les dirigeants et le sportif, je pense qu'il n'y aura pas de problème. Je le répète, je ne suis pas inquiet. Nous avons un bon groupe, avec des joueurs de talent. Il n'ya pas de raison que ça ne prenne pas. Nous sommes dans un projet sur trois ans, avec une politique de formation, la rénovation du stade, etc. Bien sûr, il faut obtenir des points, mais nos difficultés peuvent s'expliquer. Il faut que les supporters le comprennent."

Au stade le plus haut du monde (Hernando Siles à La Paz, 3 637 m), la Colombie de Freddy Guarin s'est imposée (2-1) dans les arrêts de jeu hier soir contre la Bolivie dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde 2014. Titulaire, l'ancien milieu de terrain stéphanois a été remplacé à la 71ème minute alors que son équipe menait 1-0.

Alors qu'il n'était pas sur la feuille de match de Roumanie-Bélarus (2-2)vendredi, Banel Nicolita a été titularisé au poste de milieu offensif droit ce soir en Albanie (match nul 1-1). Auteur d'un match moyen, il a été averti à la 56ème minute avant de céder sa place à la 63ème alors que son équipe était menée 1-0.

"Dans un courrier du 27 septembre, le syndicat des joueurs (UNFP) prend la défense du Parisien Peguy Luyindula", a révélé Le Parisien ce jeudi. "Cette lettre, adressée à maître Didier Lacombe [ndp2 : avocat du PSG et ancien directeur juridique de l'ASSE] sonne pour le club comme un rappel à la charte du football et reproche aux dirigeants leur interprétation des textes. “Les clubs doivent donner à leurs joueurs pros sous contrat les moyens […] de participer à des compétitions de football pro”, peut-on lire. Or, depuis août, Luyindula s’entraîne et joue avec la réserve, en CFA.

La Pravda rapporte également le contenu de la lettre, et cite Philippe Piat, le président de l’UNFP : "Comme tous les textes, il y a ceux qui veulent les appliquer et ceux qui veulent trouver la faille pour les détourner. Les clubs ont détourné l’esprit de l’article 507 pour sanctionner les joueurs. […] Si [Luyindula] fait constater sa mise à l’écart, il est sûr de gagner et d’être réintégré dans le groupe 1."

"Cette décision ferait alors jurisprudence et plongerait les autres clubs qui ont créé des lofts de joueurs — Saint-Étienne, notamment — dans l’embarras", estime la Pravda, qui recense dix lofteurs en L1 : Mickaël Isabey et Alexis Zywiecki à Dijon, Julien Rodriguez à Marseille, Jean Calvé à Nancy, Jonathan Quartey à Nice, Loris Arnaud et Peguy Luyindula au PSG, Moustapha Bayal Sall, Sylvain Monsoreau et Boubacar Sanogo à Saint-Étienne.

L'équipe de France Espoirs s'est imposée 2-0 ce soir en Roumanie grâce à un doublé d'Emmanuel Rivière réalisé en première mi-temps. Si cette fois il n'a pas marqué, Josuha Guilavogui a encore été très actif dans l'entrejeu avant de céder sa place à l'entame du dernier quart d'heure. Auteur d'une bonne prestation au poste de latéral droit, Loris Néry a joué l'intégralité de la rencontre.

Opéré du ménisque et absent depuis un mois, Dimitri Payet s'est confié aujourd'hui dans La Voix du Nord. Extraits.

"Je vais bien. J'ai repris l'entraînement normalement en fin de semaine dernière. Je veux repartir sur de nouvelles bases. Le fait d'avoir réglé ce souci-là m'a libéré. Être resté un mois sans jouer, ça m'a donné envie de revenir et de regoûter à la compétition.  La concurrence fait partie du métier. Que ce soir avec Joe, Eden, Ludovic ou les autres, je sais depuis que je suis arrivé que la concurrence existe. Elle est saine et on sait que c'est le meilleur qui jouera. En arrivant ici, je ne me suis pas dit que je serai titulaire indiscutable. Ce n'est que sur le terrain que l'on gagne sa place.

Je pense que tout le monde peut jouer avec tout le monde. Un système à quatre devant, c'est possible.  Il y a certaines choses que le coach me demande ici qu'on ne me demandait pas à Saint-Etienne. On me demande d'être beaucoup plus dans l'axe, pour soutenir davantage Moussa Sow. Mais vu le travail qu'on fait et le nombre de séances d'entraînement, ça vient vite. C'est un autre registre qui ne peut que m'apporter pour l'avenir." 

Dans la dernière édition de France Football, Bernard Caïazzo commente le début de saison de L1.

"Le championnat a progressé par rapport aux autres saisons. Cela tient en grande partie à Paris, qui a eu les moyens de faire venir de grands joueurs. Il y a aussi un jeu plus offensif avec des joueurs plus techniques. Je trouve qu'il y a un rééquilibrage par rapport aux joueurs plus physiques. Il y a de plus en plus de locomotivs, grâce au PSG, avec son attaquant Javier Pastore. Mais il y a aussi Joe Cole à Lille. Je crois qu'il y a plus de stars en L1 qu'on en a jamais connu depuis l'arrêt Bosman. Plus il y a de bons joueurs, et plus la compétition est de qualité.

Paris tire le championnat vers le haut, c'est évident. Un peu comme Manchester City en Angleterre. Le fait qu'une puissance financière débarque en France va tirer notre championnat. Mais il n'y a pas que Paris qui a de gros moyens, il y a aussi Lyon et Marseille. Et Lille est entré dans une autre dimension...

Ces quatre clubs sont les plus endettés ? Le vrai souci n'est pas de perdre de l'argent. Le plus important reste d'avoir des actionnaires qui ont les moyens financiers de compenser. Nous avons en France des passionnés et des grandes fortunes qui soutiennent les clubs. La motivation des Qataris à Paris n'est pas un retour sur investissement, mais un bnéfice lié à l'image.

Il faut faire attention avec les affluences, car Geoffroy-Guichard est amputé du quart de sa capacité et le Vélodrome du tiers. Et puis, il y a la descente d'un club comme Lens, qui n'a pas été compensée par l'arrivée des promus. Mais regardez les audiences, elles sont en hausse. Ça veut dire qu'il y a un déplacement du spectateur vers le téléspectateur.

L'arbitrage ? La DNA travaille beaucoup pour essayer de l'améliorer. Chaque année, on demande aux arbitres une performance supérieure car la vitesse des joueurs progresse. Je crois qu'il faut aider l'arbitrage plus que le critiquer. Certes, il y a des axes de progression, mais comment y arriver si l'on n'a pas confiance en nos arbitres ?