Après VA, ça va ! (2)

23/10 07:30
En s'imposant hier face à Valenciennes, L'ASSE version 2011-2012 est revenue à 2 points de sa devancière. L'an passé lors de la 11ème journée , nous nous étions inclinés à Brest et comptions 18 points. La 12ème journée nous voyait concéder une nouvelle défaite contre le Barça (Lorient) à domicile. Cela signifie donc qu'en allant nous imposer à Gerland samedi prochain, nous afficherons des temps de passage plus élevés que la saison passée à la 12ème journée.

Merci papy !

23/10 07:07

Après s'être imposée chez la plus mauvaise équipe du championnat à domicile, l'ASSE a péniblement battu la moins bonne formation de L1 à l'extérieur. Toujours vert, papy Batlles a marqué l'unique but de la rencontre à la 50ème minute sur un joli centre côté gauche de Max Gradel. En forme internationale, Stéphane Ruffier a encore été décisif à plusieurs reprises. Et maintenant, sus aux vilains !

 

Le résumé vidéo de Jour de Foot : ASSE 1 - VAFC 0

Gonza dans une bonne passe !

22/10 20:21

A la ramasse en tout de début de saison, Gonzalo Bergessio est atuellement dans une bonne passe. Comme le week-end dernier contre l'Inter, l'ancien attaquant stéphanois a été décisif aujourd'hui. C'est en effet suite à un coup de tête de Gonza que Maxi Lopez a arraché le 2-2 pour Catane en fin de match sur le terrain de la Fiorentina lors de la 8ème journée de série A.

Loïc Perrin a tiré !

22/10 13:29

S'il faudra encore patienter avant de le revoir shooter dans un ballon, Loïc Perrin a procédé mercredi au tirage au sort du sixième tour de la Coupe de France dans les locaux de France 3 Rhône-Alpes Auvergne en compagnie de la joueuse de l'ASSE Morgane Courteille sous le regard de l'ancien entraîneur stéphanois Jean Djorkaeff.

 

Un club de la Loire est assuré de participer au septième tour, Saint-Chamond (PHR) recevant Feurs (CFA2). Les autres formations ligériennes devront bousculer la hiérarchie si elles souhaitent poursuivre leur parcours. Entraîné par Patrick Moreau, Savigneux-Montbrison (PHR) recevra Montélimar (Drôme, HL). L'Etrat La Tour Sportif (PHR) se déplacera à Domtac (Rhône, HL). La Fouillouse (P. Exc.) accueillera Bourg-Peronnas (Ain, CFA). Grand-Croix Lorette (P. Exc.) recevra le GF38 (Isère, CFA2) de Mehdi Messaoudi et Fayçal Lebbihi.

Aubame, la tête dans les étoiles

22/10 09:20

Meilleur buteur stéphanois cette saison (cinq pions dont quatre en championnat), Pierre-Emerick Aubameyang est à l'honneur aujourd'hui dans la Pravda.

 

"C'est ma bonne étoile, mon porte bonheur" glisse Aubame quand on l'invite à commenter ses extravagances capillaires. "Tout se joue dans la tête. Réussir un doublé dès mon premier match de préparation m'a permis d'acquérir de la confiance. Je bénéficiais déjà de celle du staff. J'ai aussi travaillé à fond le mental pour devenir vraiment un tueur devant la cage. Je reçois les DVD de mes matches et je les regarde chez moi. Cela me permet de visualiser mes défauts. Etant axial de formation, jouer sur un côté me bloquait au début. Aujourd'hui, j'essaye d'alterner et de me montrer plus mobile. Saint-Etienne est un club qui me convient car j'adore l'histoire, son public incroyable, l'accueil très sympa des gens et le cadre de vie, à part l'hiver où il fait froid."

 

On apprend que PEA vit avec son frère Willy, sa mère, sa femme et leur enfant, né le 13 août : "Curtys me donne une grosse motivation en plus. Aujourd'hui j'ai des devoirs. Je dois assurer son avenir." Alors que l'ASSE possède une option d'achat de 1,2 M € pour racheter ses deux dernières années de contrat, l'international gabonais espère "retourner un jour au Milan" et rêve de rejoindre son club de coeur, le Real Madrid.

La "Bundesligue1" vue par Mignot

22/10 08:15

Comme le souligne 20 minutes, le championnat est particulièrement prolifique cette saison. Avec 2,66 buts de moyenne par rencontre depuis le début de saison, la L1 devance la Série A (2,37) et la Liga (2,56) mais reste encore à distance respectable de la Bundesliga (2,88).

 

Jean-Pascal Mignot commente cette tendance dans le quotidien gratuit : "J’ai l’impression d’avoir de plus en plus de boulot. Forcément, on demande aux latéraux de participer offensivement. Quand il y a des contres dans l’axe, on ne peut pas tout repousser. On doit cela à l’arrivée d’une nouvelle génération d’entraîneurs qui font jouer leur équipe. Avec Christophe Galtier ou Laurent Fournier, j’ai pu voir la différence avec Guy Roux ou Jean Fernandez. Eux, c’était: «Si on ne prend pas de but, on ne perdra pas et on pourra gagner.» Par contre, avec les jeunes coachs, c’est «On doit marquer un but de plus que les autres.»

Layec avec Le Tallec

22/10 07:51

Dans le cadre d'une démarche initiée par la Direction nationale de l'arbitrage l'entraîneur et les joueurs de l'AJA ont rencontré Benoît Millot (arbitre promu cette saison en L1) et Bertrand Layec (manager des arbitres) ce mercredi à Auxerre à l'issue d'un entraînement.

 

Laurent Fournier a apprécié l'échange : "C'était bien, ç'a permis de discuter, de voir que parfois on a raison, et que d'autres fois ce sont eux qui ont raison. Ils nous ont dit que le but d'Anthony Le Tallec à Saint-Étienne n'était pas hors-jeu. Il y a eu pas mal de discussions sur le comportement et le fait qu'on parle trop."

 

Reste à savoir si les arbitres ont été influencés par le révélateur de Canal avant de prendre position...

L'Ange vert est pour les Bleus

22/10 07:24

Dominique Rocheteau a livré pour la Pravda son sentiment quant à la finale de la coupe du monde de rugby. Une occasion pour l'ange vert de réaffirmer ses valeurs d'esthète :

Quelle image aviez-vous de l'équipe de France il y a un mois ?

Je la voyais comme une équipe qui ne pratiquait pas forcément le rugby que j'aime, mais comme une équipe efficace comme elle l'a prouvé dans le tournoi des Six nations (vainqueur en 2010, 2e en 2011, ndlr). Je ne pensais pas qu'elle irait jusqu'en finale, mais si le groupe y est c'est qu'il l'a mérité, même s'il faut toujours une part de réussite. Maintenant, cette finale ce n'est pas une finalité : il faut aller au bout.

Qui pratique le rugby que vous aimez alors ? Est-ce une faiblesse pour la France de ne pas le pratiquer ?

Les All Blacks ! Voire les Gallois sur certaines phases. C'est un rugby offensif, qui ouvre le jeu. Je pense que les Français ont les capacités de le fabriquer. Mais leur jeu est plus axé sur les valeurs des avants, de la mêlée, de la touche. Ce n'est pas une faiblesse car c'est une équipe bâtie pour ça.

Comment les Bleus pourront prendre l'ascendant sur les Néo-Zélandais pour remporter cette finale ?

Je crois que les All Blacks font un complexe dû au passé. On les a battus lors de moments importants, on leur a déjà barré la route pendant des Coupes du monde, et on les a déjà battus chez eux. Il faudra qu'on compte sur cet aspect psychologique, un aspect qui est toujours important lors d'un match. Et puis si on tient sur des phases de jeu, là on pourra marquer des essais. Mais voilà, il va falloir les tenir !

La route du Rom

21/10 20:53

Le site roumain Prosport a publié aujourd'hui un long reportage sur Banel Nicolita intitulé "la vie en vert". Le joueur explique qu'il a dû rapidement apprendre les trajets en voiture "parce qu'on n'a pas de contact avec le club hormis les entraînements. Sorti du terrain, c'est chacun pour soi ici. Même pour les matches, chaque joueur doit se rendre à l'aéroport par ses propres moyens. Vous imaginez le choc que ce fut pour moi, qui étais habitué au Steaua à ce que tout soit fait en groupe." On apprend que l'international roumain appelle le GPS de son Q7 "Marita" car c'est le prénom de sa mère. Possédant également une Golf décapotable, le milieu droit des Verts est encore en rodage. Mais il a bon espoir de passer la vitesse supérieure. "Je pense être en mesure de m'adapter au football français. Ici, l'accent est mis sur la force et la vitesse, deux de mes qualités. Une fois que je maîtriserai la langue, j'aurai davantage de temps de jeu. Je suis optimiste."

Algérie aigrie ? Faouzi réagit !

21/10 17:42

Dans une interview accordée à la Chaîne III (radio algérienne), Faouzi Ghoulam réagit à la récente polémique suscitée par ses déclarations sur les binationaux. Une salutaire mise au point à écouter ici.

Un Sanchez peut en cacher un autre

21/10 17:25

Attaquant (de 1983 à 1985) puis entraîneur-adjoint (de 2004 à 2006) à l'ASSE, l'entraîneur valenciennois Daniel Sanchez a confié à La Voix du Nord qu'il était ravi de retourner à Sainté demain : "Ca reste mythique. A Saint-Etienne, tout respire le foot. C'est difficile de s'imaginer. C'est une ville où tout est relié au foot. Et à l'extérieur, il reste des supporteurs des Verts partout. C'est quelque chose de se déplacer et de trouver des stades où la moitié du public vous encourage... Quand on vit là-bas, on ressent ça. Geoffroy-Guichard, c'est un stade particulier. Comme le Parc. Et bientôt, j'espère, comme le Stade du Hainaut."

 

Un autre Sanchez, Carlos de son prénom, a évoqué le match de demain sur le site officiel du VAFC. Joueur le plus averti du championnat (6 biscottes en 8 matches), le milieu de terrain colombien compte rééditer sa performance de la saison dernière : "C'est toujours difficile d'aller dans le Chaudron. Il y a l'ambiance, la qualité des joueurs... Mais il ne faut pas qu'on se pose de questions, on doit croire en notre jeu, en notre force. A l'extérieur, il faut être rigoureux comme à la maison. Il faut gagner à l'exterieur pour avancer, pour être plus haut au classement. On devra essayer de faire comme l'année dernière (1-1), on était parti à l'attaque, ils ne s'attendaient pas à ça. Que ce soit à Saint-Etienne ou ailleurs, il faut jouer avec cet état d'esprit."

18 Verts vaillants veulent vaincre VA

21/10 16:45

Galette a divulgué la liste des 18 gaillards qui affronteront Valenciennes demain (coup d'envoi à 19h00) :

 

Ruffier, Janot - Ebondo, Néry, Marchal, Paulao, Zouma, Ghoulam - Clément, Guilavogui, Lemoine, Batlles, Nicolita, Sako - Aubameyang, Gradel, Kitambala, Sinama-Pongolle.

 

Blessés : Coulibaly, Andreu, Perrin, Alonso, Mignot

CFA : Diomandé, Ravet, Cros, Saadi

Blacklistés : Bayal, Monsoreau, Sanogo

Porté disparu : Bojang

Allez Steph, ravis Raviot ! (2)

21/10 16:32

Le lundi, c'est ravioli, mais le samedi c'est Raviot ! Entraîneur des gardiens de l'équipe de France, Franck Raviot assistera demain soir au match ASSE/VAFC. Ce dernier avait déjà supervisé Stéphane Ruffier le 21 août dernier au Vélodrome. Allez Steph, ravis Raviot... et la place de 3ème gardien de l'équipe de France à Carrasso !

Guirane fait le N'Daw rond

21/10 13:19
S'il n'avait pas pris part au match nul 1-1 des Verts face au FC Bruges en Novembre 2008 (et pour cause puisqu'il n'avait pas encore été recruté), Guirane N'Daw a vaincu le club flamand hier soir avec son club de Birmingham City en phase de groupe de l'Europa League.
Peu utilisé par son entraîneur, Chris Hughton, le sénégalais a repris du plaisir sur le terrain: non seulement il était titularisé mais il a également joué les 90mn de ce match remporté à l'utime seconde, grâce à un but de Wood, le remplaçant d'une autre vieille connaissance, Nikola Zigic (essai à l'ASSE en 2002).

De son côté, Siaka Tiéné n'a pas connu pareille réussite: expulsé à la 80e, le partenaire de Matuidi (non aligné), n'a pas aidé son équipe à faire un beau résultat en terre slovaque (0-0 face au Slovan Bratislava)

Derby, j-5

21/10 12:51

Tic tac, tic tac, l'horloge tourne et nous rapproche à grands pas de l'inédite double confrontation de la semaine prochaine avec nos "chers" voisins...

La fébrilité est à son maximum, et chacun zieute l'état des troupes de l'ennemi juré.

De ce point de vue, la bonne nouvelle du jour nous a été livrée par Rémi Garde concernant Lisandro : il est forfait pour le déplacement de dimanche à Lille : "il est toujours embêté par une douleur. C'est lui qui est le premier pénalisé. Se lamenter ne sert à rien, il faut avancer par respect pour ceux qui sont là".

Lloris n'a pas suivi les conseils de son coach et s'est laissé aller : "jouer sans Lisandro est un gros manque".

Autre pensionnaire de l'infirmerie vilaine, Grenier sera forfait pour les deux derbies selon Garde. En revanche Gonalons sera dans le groupe dès ce week end.

VA est là, Varela aussi !

21/10 11:46

Le match Sainté-VA de la 11ème journée (ce samedi à 19h00) sera arbitré par Bartholomeu Varela. S'il a persécuté Cartoche, ce beau bébé (1m86, 82 kg) de la Ligue Bretagne avait réussi aux Verts la saison dernière (deux victoires, à Monaco et à Montpellier). Cette saison, il a officié lors de la défaite de l'ASSE à Sochaux, marquée par l'expulsion de Paulao. 

Licha échaudé craint l'eau froide

21/10 08:24
Blessé à la cheville depuis près de deux mois, le vilain buteur Lisandro Lopez semble en voie de guérison. L'ancien joueur du FC Porto a pris part à la partie physique et technique de la séance d'entraînement du jeudi 20 octobre mais visiblement encore fragile et surtout soucieux de ne pas rechuter, il a écourté sa séance lorsque les oppositions ont commencé.
La participation de l’attaquant argentin demeure donc incertaine pour le choc de dimanche face à Lille mais reste totalement plausible pour au moins l'un des deux derbies de la semaine prochaine.

Derby, J-6

20/10 22:01

Le huitième de finale de Coupe de la Ligue Sainté/vilains sera diffusé en direct sur France 3 le mercredi 26 octobre 2011 à 20h50 dans les régions suivantes : Ile-de-France, Rhône-Alpes, Auvergne, Alpes, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes, Poitou-Charentes, Limousin, Centre, Alsace et Corse.

Kitambala pas emballé par Le Roy ?

20/10 21:37

Sélectionneur de la République Démocratique du Congo, Claude Le Roy avait prévu de rencontrer Lynel Kitambala lundi à Paris. Mais l'avant-centre des Verts n'a pas souhaité honorer ce rendez-vous. "C’est vraiment difficile de rassembler les joueurs en ce moment, car ils sont en plein championnat et coupe dans leurs clubs respectifs"  a déclaré sur Radio Okapi le successeur de Robert Nouzaret à la tête des Léopards. Tenace, l'ancien sélectionneur du Cameroun, du Sénégal et du Ghana s'est dit prêt à aller à la rencontre de l'ancien Merlu à l'ASSE pour le convaincre de rejoindre la sélection congolaise.

Notre capitaine crochet s'est fait sonner les clochettes !

20/10 21:03

Pour son crochet sur le joueur toulousain Pavel Ninkov, le capitaine stéphanois Jean-Pascal Mignot s'est vu infliger aujourd'hui par la commisssion de discipline de la Ligue quatre matches ferme de suspension. La sanction prenant effet ce lundi 24 octobre, le défenseur central stéphanois (actuellement blessé à la cheville) ratera donc les deux derbies, la réception de Montpellier et le déplacement à Nice.

5 ans après J.C, il se souvient

20/10 19:43
Jean-Christophe Hourcade, préparateur physique de Valenciennes était, comme Daniel Sanchez dans le staff d'Elie Baup à l'ASSE période 2004-2006.
Interrogé par le site off valenciennois, il apparaît lui aussi clairement marqué au fer ... vert : "C'est très simple, ce sont mes deux plus belles années. Quand on a une ville, une région qui vit autant pour le foot, c'est un vrai rêve. On avait vécu une bonne première année, en terminant 6ème alors que le club remontait en Ligue 1. Saint-Etienne, c'est un public fabuleux, un engouement impressionnant. J'ai rencontré là-bas des gens extraordinaires. Samedi, ce sera forcément chargé d'émotion".
Bon si vous nous aimez tant, vous allez nous laisser gagner, hein dites ?

Kevin qui gagne, Guarin apoël

20/10 07:45
Après deux défaites en deux matches, l'Olympiakos le Pirée, ex-victime des Verts en C3, a enfin remporté son premier succès en Champion's League (3-1 face au Borussia Dortmund). Kevin Mirallas a joué l'intégralité de la rencontre et a d'ailleurs offert le 2e but de son équipe à Djebbour, suite à un joli raid "revelliesque".
http://videa.hu/videok/sport/o2-1d-QG1LMxCZA90zOxMJ

De son côté, le FC Porto de Freddy Guarin a été tenu en échec par l'APOEL Nicosie (1-1). L'ex-stéphanois a même été averti par Anthony Gautier (arbitre du 100ème derby) sous le regard du 4ème arbitre Cailleux.

Tong Cuong prend du galong

19/10 21:00

Chief Operating Officer à Sportfive International depuis avril 2010, Vincent Tong Cuong (40 ans) a été  nommé aujourd'hui Directeur Général de Sportfive France. Pour rappel, cette société de marketing sportif  a repris la gestion commerciale de l'ASSE en juin 2010. Cette filiale de Lagardère a consenti une avance de 7 M€ sur deux ans pour s'occuper de la commercialisation des contrats de sponsoring, des espaces publicitaires ou des places dans les loges VIP de Geoffroy-Guichard.

In Vino non veritas

19/10 19:19

Dans la dernière édition de Sud-Ouest, Elie Baup revient sur le pétrin girondin. Extraits.

 

"Si on m'avait proposé cette équipe à l'intersaison ? Je serais revenu en marchant s'il avait fallu ! Même avec cette équipe, il y a de l'espoir. J'aime les gens à Bordeaux. J'ai eu ma part de responsabilité dans la fin de mon histoire avec ce club, mais tout le reste, je ne peux pas l'enlever. Ma carrière d'entraîneur est là. Tenez, j'ai assisté à la présentation du Tour de France mardi. Des coureurs comme Evans ou Vinokourov m'ont parlé de Bordeaux, pas de Nantes, Saint-Etienne ou Toulouse."

 

Malgré son début de carrière forezien (EC Saint-Etienne Loire puis Casino), Vino ne roule pas pour les Verts... mais avec Roro !

Janot a toujours la cote !

19/10 17:38
Le site sportune nous apprend que Jérémie Janot a mis aux enchères sur ebay son maillot du match Rennes-ASSE (1-1) . Assurément une bonne affaire pour les acquéreurs potentiels qui  avaient été appâtés par l'économie de lessive... JJ a mis en vente ce maillot au profit de l'association Muco29, qui aide la recherche contre la mucoviscidose.

Après plus d'une semaine d'enchères acharnées, le maillot a trouvé preneur pour 270 € ... Une très belle somme, même si Jérémie n'a pas battu son record précédemment établi à 456 € (maillot d'ASSE-Caen , 1-1 , avec en bonus le dvd du pénal raté par Payet..).

Si le concept vous plaît, vous pouvez acheter en 3ème main le maillot d'un ancien vert ici .

Il peut pas, il a piscine ?

19/10 14:31

Interrogé hier sur l'état de ses troupes, le coach de Valenciennes, Daniel Sanchez, a évoqué le cas de Grégory Pujol souffrant des adducteurs : "il est en soin et travaille beaucoup en piscine".

Il ne devrait pas, sauf guérison miraculeuse passer du chlore à la chlorophylle d'ici samedi. 

En dehors du goléador nordiste (17 pions l'an dernier) Sanchez n'aura a priori aucune autre défection à déplorer.

Back from Hell' !

19/10 10:25
Un an et demi qu'il attendait ça ! Samedi, David Hellebuyck a marqué contre Bordeaux son premier but en L1 depuis mai 2010. C'était également la première titularisation du gaucher au cheveu ras depuis la première journée, plus qu'ennuyé depuis deux ans par son genou.

Du coup, Nice Matin lui consacre un article. L'occasion de constater que l'ancien Vert est toujours aussi discret qu'attachant : "Quand il marque, je suis au bord des larmes, raconte Rémy Garcia, le kiné de l’OGC Nice, qui a participé, avec l’ensemble du staff médical, à la remise sur pattes du joueur. Le revoir rayonnant, c’est jouissif. C’est quelqu’un qui n’a jamais lâché, malgré des périodes de doute durant sa convalescence. Il ne savait pas où il allait, l’évolution était lente. Aujourd’hui, il mesure la chance qu’il a d’être sur un terrain et ne se prend plus la tête pour rien".

Julien Sablé fait partie des joueurs qui l'ont le plus côtoyé en pro et est forcément très heureux pour lui : "Certes, mais il ne faut pas se fier uniquement à cette facette de sa personnalité. C’est quelqu’un de très cultivé, qui a beaucoup d’humour, une vraie personnalité... Pour lui, le collectif passe avant tout. Il a une belle conception de la vie, basée sur le partage. C’est un coéquipier modèle qui a besoin d’une ambiance saine pour s’épanouir.  Il a une humilité plutôt rare dans le milieu du foot et ne banalise pas cette notion".

Les uns restent, les autres partent !

19/10 08:42

22 Octobre 2011, l'ASSE recevra Valenciennes. Ce sera la 28ème confrontation dans le Chaudron entre les deux équipes. Le bilan est d'un Vert presque immaculé : 21 victoires, 3 nuls et 3 défaites.

La dernière défaite est très récente : le 24 Octobre 2009, l'ASSE recevait Valenciennes, il y a donc 2 ans à 2 jours près et Ducourtioux et Audel nous crucifiaient (0-2).

2 ans c'est rien. 2 ans c'est court. D'ailleurs sur les 11 titulaires de VA, 6 sont encore présents : Ducourtioux, Pujol, Danic, Mater, Sanchez et Cohade.

A Sainté, parmi les titulaires de l'époque, seul Janot est encore au club.

Si on élargit au banc des remplaçants, côté VA, on passe à 9 joueurs encore présents dans l'effectif. A Sainté, avec Coulibaly et Sako, on arrive à 3 joueurs. Quel exode vertigineux !

Parmi ces trois seul Sako est titulaire aujourd'hui.

Les uns sont restés, les autres sont partis. Les Verts sont ils partis pour rester dans la première moitié du classement à l'issue de cette 28ème édition d'ASSE-VA ?

Bafé, Dim et Maestro, c'est zéro !

18/10 20:55

Nos ex ont passé une sale soirée ce soir en Ligue des Champions. Les vilains ont été écrasés 4-0 par le Real Madrid. Titulaire, Bafé Gomis a été remplacé à la 80ème par Mouhamadou Dabo. Le LOSC de Rudi Garcia s'est incliné 1-0 à domicile face à l'Inter de Milan malgré l'entrée en jeu de Dimitri Payet à la 63ème. Averti à la 42ème minute, Didier Zokora a joué l'intégralité de la rencontre perdue 3-0 par Trabzonspor sur le terrain du CSKA Moscou.

La guerre des goals n'aura pas lieu

18/10 19:13

Jérémie Janot et Stéphane Ruffier nous offrent un sympathique échange dans la dernière édition de France Football.

 

Comment définissez-vous tous les deux le poste de gardien ?

SR : C'est un poste… particulier. A part. Très ingrat. On se doit d'être irréprochable. On n'a pas le droit à l'erreur. C'est une position propice à la pression, psychique, psychologique, physique. On doit être performant pour l'équipe. Décisif.

JJ : C'est un poste tellement formidable… Tous les jours, je me régale. Oui, c'est ça, c'est un régal !

Avant de vous rencontrer, quelle image aviez-vous l'un de l'autre ?

SR : Quand on parlait de Saint-Etienne, on parlait de Jérémie Janot. Jérémie, pour moi, c'est un symbole de ce club mythique qui provoque un engouement énorme. Cela fait quinze ans qu'il est là. Même plus, puisqu'il a été formé ici ! Tout le monde sait qu'il a beaucoup d'amour pour ce club. Il l'a démontré par sa fidélité.

JJ : Je pourrais reprendre la formule d'Albert Rust, qui parle de Steph comme de l'Oliver Kahn français. Stéphane a cette carrure. Il a une gueule, une présence. Je lui souhaite de faire la même carrière !

Dans le vestiaire, à Geoffroy-Guichard, êtes-vous assis côte à côte ?

SR : "Non, je suis à côté de Florent Sinama-Pongolle. Avec Jérémie, on n'a pas besoin d'être assis côte à côte pour échanger. Lui et moi, on connaît le poste. On n'a presque pas besoin de se parler. J'arrive à savoir ce qu'il ressent, à certains moments, ce à quoi il pense pour sortir de certaines situations. On expérimente toutes ces situations, les bonnes et les mauvaises. On vit toujours ce poste pleinement : les moments où vous arrivez à être décisif et la joie que ça peut vous apporter, la confiance que cela vous donne. Ou, au contraire, l'erreur qui vous met dans un état où vous vous sentez fautif. Tout ça, on le sent et on le ressent, comme quand on regarde u match à la télé avec Jérémie.

Vous regardez des matches à la télé… ensemble ?

JJ : Oui. Et on les analyse. L'un des derniers exemples : c'était le but de la tête de Rémy contre Evian, le premier, celui venant d'un centre hypertendu passant dans les six mètres. Et les commentateurs disaient : "Le gardien n'est pas sorti." Parfois, tu ne peux pas sortir, tout simplement. On s'est regardés avec Steph et on s'est dit : "Mais comment le mec peut-il dire ça ?" Il y a un bon centre, un super timing de l'attaquant, bravo ! On parle de tout. De nos enfants… Steph aime bien les voitures et il m'explique un peu comment ça marche, car je ne suis pas très fort sur le sujet. Mais on en revient toujours au poste de gardien. Quand vous prenez deux gardiens, ça finira toujours par parler de gardiens.

Beaucoup annonçaient une cohabitation houleuse : l'a-elle été un moment ?

SR : Non. Ecoutez : à Monaco, j'ai connu Flavio Roma, grand gardien italien, international, ayant joué une finale de Ligue des Champions. Ça s'est toujours très bien passé. Avec Sébastein Chabbert également. Je n'ai jamais eu de conflit avec un gardien avec lequel j'ai travaillé. Cela montre combien ce poste est à part. On a tant de points communs, le même ressenti, le même quotidien qui amènent à l'échange. Et puis c'est toujours bien de travailler dans une atmosphère saine.

JJ : J'ai été surpris de lire ou d'entendre qu'on annonçait "la guerre Janot-Ruffier". C'était un peu déplacé, et c'était également mal nous connaître. Il y a des étapes dans une carrière. Au début, j'étais le p'tit jeune aux dents longues. Ensuite, je suis devenu titulaire. J'ai fait une carrière dont je suis extrêmement fier. Si je ne suis pas allé plus haut, c'est que je ne le pouvais pas. L'une de mes plus grandes fiertés est d'avoir su exploiter mes capacités à 120%. J'ai utilisé le maximum de mon potentiel. Je me suis même parfois mis dans le rouge. Quand je vois là où je suis parvenu, ce n'est que du bonheur. L'arrivée de Stéphane ne m'ennuie pas. Il est jeune, talentueux, et je souhaite lui apprendre des choses, lui apporter un plus qui le mène très haut dans sa carrière. Je pourrai alors me dire que j'ai un peu participé à ce succès. C'est le poste de gardien qui veut ça. C'est la vie. Il n'y a que les grands comme Barthez et Lama qui n'ont pas eu à laisser leur place, mais c'était d'immenses gardiens. Ulrich Ramé, Cédric Carrasso, Christophe Revault, Jérôme Alonzo, tous ont dû aussi, en leur temps, laisser leur place… Quand Stéphane réalise un bel arrêt, je suis heureux pour lui. Quand il en laisse passer un, je suis triste pour lui. C'est aussi simple que ça.

SR :Ça me fait rire quand j'entends les journalistes dire : "Untel attend la bourde de l'autre." Non, c'est faux ! C'est de la méchanceté gratuite. On attend la boulette de personne car on sait très bien, quand ça nous arrive, combien cela peut être frustrant pour nous, joueurs, et pour l'équipe. Toute cette guerre, c'est de la foutaise. C'est mal nous juger. On est un groupe. On vit ensemble. Chaque joueur a son importance. Chacun apporte ce qu'il peut. J'apporte quelque chose, Jérémie aussi, Coulibaly aussi… Le but est le résultat. Le classement. Gagner des choses ensemble. C'est le seul truc qui compte. Après… mettre des bâtons dans les roues de l'autre, attendre qu'il fasse une boulette, je ne crois absolument pas à ça.

Quels sont vos échanges avant et après le match ?

JJ : Par rapport aux matches de Steph, on discute. Même à l'entraînement. On essaie d'échanger et de débriefer, mais pas seulement sur nous. Je peux lui dire : "T'as vu, lui, il a fait un super match… Tiens, ça il le fait bien dans telle situation; il faudrait peut-être que tu arrives à faire pareil…" A l'échauffement, avant la partie, je lui glisse toujours deux ou trois mots, trois ou quatre phrases de mise en confiance : "Ce soir Steph, c'est pour toi, tu vas nous faire gagner !" Pour lui montrer qu'on est derrière lui. Je n'en fais pas trop et je m'applique au mieux sur les centres et les frappes que je lui adresse. A la fin du match, je lui donne mon ressenti.

SR : Oui, j'échange, mais pas seulement avec Jérémie. Avec Albert, avant tout, c'est lui le coach. C'est lui "l'expérimenté", celui qui a le plus de vécu. Autrement, avant les matches, à la mi-temps, on est toujours ensemble. A l'échauffement, on parle du match à venir. On échange toujours entre gardiens, mais aussi avec les joueurs de champ, qui nous donnent leur ressenti. Quand je relance, le joueur part excentré ou en profondeur et veut le ballon dans les pieds… Ce sont les paroles d'un vestiaire.

Que vous dites-vous à la mi-temps ?

JJ : "Je ne veux pas interférer sur son jugement. Lui a peut-être un ressenti que je ne veux pas brouiller. Je n'irai donc pas voir Steph pour lui dire : "Lui, l'an passé, m'a tiré un penalty comme ça", parce que je vais l'influencer. Et moi, je veux que Steph garde son instinct. Je n'aime pas intervenir à la pause, ou alors pour le féliciter pour un arrêt, pour le conforter. Lui dire : "C'est bien", plutôt que :"Tu aurais pu faire ci ou ça." Ça peut le déstabiliser.

SR. "Ça sert à ça la mi-temps : remettre en place les choses qui n'ont pas été bonnes. Mais tout dépend du match, des échanges se font, à trois ou à deux, moi seul avec Albert ou moi et Jérémie seulement. Si lui a vu un point précis, s'il sent que j'ai capté le ballon comme ci ou comme ça, qu'il faut que je relance vite sur l'un de nos joueurs, seul à l'opposé…Il peut nous arriver de revenir sur certaines situations : comment je capte, comment je peux essayer d'avancer plus vite, ou chercher un joueur à côté, etc.

Quels sont les exercices communs que vous réalisez à l'entraînement ?

On travaille toujours ensemble. Le premier entraînement spécifique de la semaine, on arrive à rester plus longtemps avec Albert. Après, les mardi et mercredi, malheureusement, les joueurs de champ ont besoin de nous aussi. Les spécifiques ont donc plus courts, plus intenses, plus rapides, c'est-à-dire une demi-heure ou quarante-cinq minutes. Après, on rejoint le groupe.

Sur le terrain, Stéphane, êtes-vous plus à l'écoute des conseils que vous donne Jérémie ?

SR : Non. Quand je suis dans la cage, je ne regarde pas trop sur le banc. Sauf si on m'appelle, bien sûr. Si le coach à un message à me faire passer concernant le plan de jeu ou la relance, je tends l'oreille. Mais autrement, non. On se doit d'être concentré pendant tout le match. L'erreur est si vite arrivée ! Et ça va de plus en plus vite !

Que représente à vos yeux la notion de gardien numéro 1 et de numéro 2, et comment la vivez-vous ?

SR : Le poste de gardien de but, c'est simple : il y a le numéro 1, le numéro 2 et le numéro 3. Dans toutes les équipes c'est comme ça : la hiérarchie.

JJ : Je ne me suis jamais senti en concurrence avec untel ou untel. J'ai toujours vu leur présence comme une aide. Je me disais que Jody, Ronan, Vincent Planté, Dominique Casagrande pouvaient m'apporter quelque chose, qu'ils pouvaient m'aider. On apprend tous les jours. J'ai toujours eu cette soif et je n'ai jamais eu la prétention de penser que ce que je faisais était parfait et que le numéro 2 restait numéro 2. Non. Parfois, entre le 1 et le 2, il y a l'épaisseur d'une feuille de cigarette, mais le numéro 1 a besoin de confiance. J'ai toujours pensé qu'un numéro 3 était là pour apprendre et pour nous passer devant, aussi ! A lui de bousculer la hiérarchie. Il aura sa chance un jour. A lui de la saisir. Pour en revenir aux numéros 1 et 2, aujourd'hui, je n'ai pas le rôle d'une baby-sitter. Mais je suis là pour pousser Steph à ne pas s'endormir sur ses lauriers, même s'il ne le fait pas. Il faut quand même qu'il sente qu'au moindre relâchement, je suis là, et c'est bien pour lui et pour l'équipe !

Que prenez-vous et qu'utilisez-vous chez votre coéquipier ?

SR : Sa vision, grâce à son expérience. Jérémie, je m'en nourris, comme de Flavio Roma, qui avait vécu des rencontres avec la sélection italienne. Il m'a appris beaucoup de choses, de même que Sébastien Chabbert l'an passé, Yohann Thuram étant, lui, plus jeune. Mais ils m'ont également apporté leur vision.

JJ : Stéphane m'a apporté sa vision du poste, mais aussi celle de ceux avec lesquels il a travaillé. De ses années avec Jean-Luc Ettori et André Amitrano… C'est enrichissant pour mon présent et pour mon avenir. Cela me paraît un peu prétentieux de dire cela car Stéphane est international, mais, en partie, je me reconnais en lui. Quand j'étais jeune, j'étais un peu tête brûlée et brut de décoffrage, comme il l'est. C'est sûr que lui, c'est une montagne comparé à moi, mais j'ai l'impression de me voir. Je ne sais pas si c'est le crâne rasé… De me revoir dix ans en arrière : le mec qui ne doute de rien, qui dit : "Je suis le meilleur !" C'est ça que j'aime chez lui. On se ressemble dans le sens où on a été éduqués de la même façon. Là, je parle d'éducation familiale et footballistique.

Votre passage de témoin ressemble-t-il finalement à celui entre Ivan Curkovic et Jean Castaneda ?

SR : "Au début des années 80, je n'étais même pas né ! Mais je suppose que l'un est le vieux et l'autre est le jeune ! (rires) Eh bien voilà, Jérémie a trente-quatre ans, j'en ai dix de moins. On va dire qu'il est davantage vers la fin de sa carrière. Moi, j'en suis un peu au début. Lui a connu une période quinze ou vingt ans. Moi, je vais en connaître vingt autres. Un jour, je serai à la place de "Jé". Je crois qu'il ne regrette rien. Quand Flavio est parti de Monaco à trente-cinq ans, il m'a dit que ce n'était plus que du plaisir, que sa carrière était derrière lui. Pour "Jé" aussi, c'est du plaisir. Il y a toujours un vieux et un jeune qui arrive. Et moi, ensuite, je serai vieux et un jeune arrivera. Mais lui a encore les cannes, il va continuer et donner… tout ce qu'il peut.

JJ : "C'est ça, le cycle de la vie. C'est ça, le plaisir. J'essaie de récolter toutes les données pour devenir un jour un bon entraîneur de gardiens. Mais avant, nous tous ici, avec moi, on va l'emmener en équipe de France, Stéphane !

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