Le conseil d'administration de la LFP a officialisé vendedi l'avancement à avril du calendrier de l'appel d'offres pour les droits TV. Au même titre qu'Aulas, Dassier, Martel, Sadran et Seydoux, Bernard Caïazzo fait partie du comité qui pilotera la consultation. "Nous pourrions avoir des réponses à l'appel d'offres en juin. Il est important de ne pas être pris à la gorge et d'avoir tout le temps pour négocier" a déclaré Nanard dans La Tribune. 

Comme le rappelle le quotidien économique, "depuis qu'Orange a mis en vente Orange Sport, les clubs n'ont pour l'instant qu'un acheteur potentiel, Canal Plus. En avançant de 6 mois une procédure censée se tenir à l'automne, les clubs veulent montrer qu'ils privilégient le diffuseur avant CFoot. Actuellement, Canal Plus débourse en moyenne 460 millions d'euros par an, et Orange 208 millions (dont 140 pour le match du samedi soir, le reste étant dévolu au mobile), soit 668 millions d'euros au total. Pour obtenir autant, les clubs veulent proposer plus de matchs. Canal ne diffuse plus qu'un match le dimanche soir (le reste étant accessible en paiement à la séance) et souhaiterait en avoir un ou deux de plus."

Ancien président de l'OM (comme Caïazzo), Jean-Michel Roussier a été élu président de CFoot. "Il ne faut pas que cela soit un président de club de football" avait déclaré Nanard avant l'élection.

Un attaquant en panne dans un club en panne... Catane vire à la cata pour Gonzalo Bergessio. Le 31 janvier, dernier jour du mercato, l'actuel 16ème de Série A  a eu un plantage informatique qui l'a empêché de déclarer via un serveur DNS de l'UEFA le prêt avec option d'achat de l'attaquant argentin.  Pas très malin, le clan des Siciliens n'a envoyé aucun fax à la fédération italienne dans la soirée pour signaler le problème et se justifier...

Sorti au cours de la première mi-temps, lors du dernier derby face à Lyon, Loris Néry souffre d'un claquage. Le site officiel de l'ASSE nous apprend que le jeune défenseur stéphanois passera des examens complémentaires demain dans la journée, mais sera vraisemblablement absent pendant plusieurs semaines.

Jérémie Janot est revenu aujourd'hui pour les potonautes sur sa prestation de samedi soir. "Je suis vraiment déçu car j'ai été plus que moyen lors de ce derby. Je n'ai pas été décisif. J'assume ma responsabilité sur le but de Bafé, j'aurais dû sortir sur le corner. J'ai voulu le faire mais j'ai perdu le ballon des yeux l'espace d'une demi-seconde quand des joueurs ont sauté. Par contre j'ai du mal à comprendre qu'on me mette en cause sur le deuxième but lyonnais. Personne ne sort la-dessus, même pas Superman ou James Bond." 

Dans sa rubrique "La Douche froide" (Europe 1), Guy Carlier a rendu hommage ce matin à la grande classe du président des vilains lors du derby : http://minilien.fr/a0lolm.

Passeur décisif puis buteur, Julien Perrin est le grand artisan de la victoire bisontine (2-0) sur le terrain de l'équipe réserve de l'AJA lors de la 19ème journée de CFA. Auteur de son cinquième pion de la saison, l'ancien attaquant stéphanois avait trouvé le chemin des filets le week-end dernier contre Villefranche.*

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B4620110206090307-Un-capitaine-Perrin-peut-en-cacher-un-autre.html

Le défenseur Ludovic Golliard (27 ans) a marqué ce week-end le premier but de la victoire de Créteil sur le terrain de Pacy-sur-Eure. C'est le cinquième pion mis cette saison en National par l'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE.

Les U19 de l'ASSE se sont imposés 2-1 cet après-midi à l'Etrat contre Saint-Priest.

Opposés à une équipe valeureuse, combative mais sans génie, les Verts ont eu du mal à poser leur jeu en première mi-temps, même si Zaven Bulut a tiré sur le poteau un péno qu'il avait lui-même obtenu à la 25ème minute. Les visiteurs ont profité d'une erreur d'appréciaion d'Aymeric Djeridi et d'une insuffisante protection par Germain Sanou de son premier poteau pour ouvrir le score d'une frappe des vingt mètres en angle fermé dans les ultimes secondes de la première mi-temps.

Les Stéphanois ont renversé la situation en seconde période grâce à la remarquable entrée en jeu de Kevin Mayi à la 55ème. De retour de blessure après de très longs mois d'indisponibilité et de soins, le prometteur attaquant stéphanois a égalisé à la 70ème d'une balle piquée. Cinq minutes plus tard, il a réussi à éliminer deux adversaires avant de décocher une frappe relâchée par le gardien dans les pieds de Jessim Mahaya, auteur du but victorieux.

La compo : Sanou - Djeridi, Albert (Muroni, 60'), Russier, Bencheikh - Douline, Elmoudane, Bulut (Mayi, 55'), Mahaya - Chergui (Maouche, 50'), Argaud.

Les U17 de l'ASSE se sont inclinés 1-0 à Nîmes cet après-midi. Cherchant la baston, les mistons ont fait du cinéma, donné quatre cent coups, obligeant le milieu défensif  Quentin Vandamme a céder sa place sur blessure (pommette explosée par une botte en croco à la 68ème). Comme par hasard, les Verts ont concédé l'unique but de la rencontre la minute suivante. Enfin réduits à dix dans le dernier quart d'heure, les locaux ont conservé leur avantage, non sans avoir séché Kader Nassuf qui filait au but à la 86ème minute. Les U19 goûteront à leur tour aux joies d'un déplacement dans le Gard le week-end prochain. Vivement dimanche !

Vachoux (cap) - Chausse, Chapuis, Thalamy, Nyemeck - Vandamme (Touati, 69'), Peillon, Kayaci - Aouacheria, Nassuf, Lebon. Remplaçant non entré en jeu : Mathevet.

La réaction de Romain Revelli : "Le résultat est sévère vu la physionomie du match. Je pense qu'on méritait au moins  le nul. A l'image de notre saison à l'extérieur, on a du mal à mettre nos occasions au fond alors que ça nous permettrait de rendre le match plus facile. On manque d'agressivité dans des combats comme ajourd'hui où ça ne joue pas au ballon. On a eu trois ou quatre joueurs absents des débats. Des cartons, des faits de jeu, y'en a dans tous les matches, ce n'est pas une excuse, même si je pense que Nîmes aurait pu avoir non pas un mais trois joueurs expulsés. Ces équipes du sud sont plus faibles que nous dans le jeu, elles utilisent d'autres armes. Dans l'envie on y était malgré tout, on n'a pas fait un mauvais match maand on prend un but ensuite on a du mal. Nos attaquants n'étaient pas très inspirés aujourd'hui, on n'a pas su exploiter notre supériorité numérique en fin de match. Devant, certains mecs jouent un peu trop pour eux. On a du mal à trouver des choses simples dans le jeu combiné. On ne peut pas reprocher grand chose à la défense aujourd'hui. On prend un but après la sortie sur blessure de Quentin, au moment où on flotte un petit peu. On a trop de joueurs qui se cachent ou qui n'y sont pas. Ils ne le font pas méchamment mais ils ont du mal à s'activer. S'ils veulent joueur en L1, il faut qu'ils prennent conscience que le haut niveau, ce n'est pas que de la qualité dans le jeu. C'est aussi de l'engagement. On le voit aussi avec les pros : jouer à Valenciennes ou à Brest, ce n'est pas toujours une partie de plaisir. " 

Comme les pros, les vilains U15 se sont vengés de leur match aller perdu à Gerland (0-2) en s'imposant 3-1 à Geoffroy-Guichard ce dimanche après-midi lors de la treizième journée du championnat

Les banlieusards ont logiquement ouvert le score dès la sixième minute, l'ASSE ayant délibérément sacrifié ce derby "élite" pour sauver son équipe "honneur" (à la lutte pour le maintien et victorieuse 7-0 face à Cluses, son principal rival). Hugo Roussey a néanmoins égalisé d'un joli retourné à la 42ème minute. Après avoir fait trembler le Real en juin dernier*, le fils de Laurent a même été à deux doigts de réaliser un doublé. Mais la très verte équipe de Philippe Guillemet ( 6 joueurs U14 et 2 joueurs U13 !) a fini par craquer en fin de match.

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B5020100613182656-Roussey-fait-trembler-le-Real-!.html

Premier Duché de France mais dernier du groupe C de CFA, Uzès a battu l'équipe réserve de l'ASSE hier après-midi. Les Gardois ont inscrit l'unique but de la rencontre dès la cinquantième seconde du match : suite à un ballon bêtement perdu par les Stéphanois au milieu du terrain, Christian Ferreira lancé à la limite du hors-jeu a lobé Pape Coulibaly.

Malgré de timides tentatives de Faouzi Ghoulam (8') et Idriss Saadi (32'), les Verts ont été apathiques en première mi-temps. Plus convaincants en seconde période, ils n'ont pas réussi à égaliser. S'il s'est bien démené sur le front de l'attaque en se procurant trois nouvelles occasions, Idriss Saadi a pêché dans la finition (67', 72', 84'), comme avec les U19 français mercredi.*

La compo : Coulibaly - Pellet, Cros, Zouma, Balp - Garric (Mansaly, 46'), Mze M'Baba, Sagna - Salabiakou (Mahaya, 53'), Ghoulam, Saadi.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "On est tombé sur une équipe qui jouait sa survie et qui est bien entrée dans le match. Sur un terrain catastrophique, sec et bosselé, Uzès a fait preuve d'agressivité dans le bon sens du terme. Nous on a dormi en première mi-temps ! On n'était pas présents dans les duels, on était défaillants dans le jeu, absents sur les seconds ballons... On a enfin réagi en deuxième période mais en face ils ont su bétonner et nous attendre. On a eu davantage de maîtrise collective mais ça n'a pas suffi, on a manqué de réalisme devant, on n'a pas fait les bons choix dans le dernier geste. On a décidément du mal à faire des résultats à l'extérieur. En jouant qu'une mi-temps sur deux, on se crée un handicap qu'on a du mal à compenser. A nous de réagir à domicile la semaine prochaine : on reçoit Martigues mercredi en match en retard puis Béziers dimanche."

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B8720110210075444-Saadi-ne-passe-pas-a-l'orange.html

Auteur du but victorieux des vilains lors du précédent derby à Geoffroy-Guichard, Bafé Gomis a encore claqué hier dans le Chaudron  : http://minilien.fr/a0lokn. Content d'avoir marqué son neuvième pion de la saison, l'ancien attaquant stéphanois ne cachait pas son bonheur à l'issue de la rencontre. "Je suis content de porter ce maillot lyonnais et de jouer ces derbys. Quand je jouais à Saint-Etienne, j'ai franchi des paliers, j'ai pas mal grandi en jouant ces matches-là parce que j'avais une opposition de très haut niveau. Aujourd'hui, j'ai changé de camp et je suis très content. On a été dans l'adversité. Il y a un grand public qui a poussé les siens et une grande équipe, très dure à jouer, qui a su nous poser des problèmes par moments. On en a tous bavé malgré le score, mais on a eu une réponse collective. Et j'ai eu la chance de marquer ce but sur un cafouillage après un coup de pied arrêté." (AFP).

Helder Postiga s'est une nouvelle fois illustré hier en marquant un joli doublé (ses quatrième et cinquième pions de la saison en championnat) lors du match du Sporting contre Olhanense (2-2).

http://videos.sapo.pt/N5vewOfSMoSYhfOTf9Ni

Historien de l'ASSE, Philippe Gastal a aidé Perrin à faire le bon choix cet été. "J'ai parlé à Loïc à ce moment là. Je lui ai expliqué que j'étais pharmacien à Monaco avant. Et puis, j'ai pris la décision de rentrer vivre à Sainté pour me raprocher des Verts. J'ai alors divisé mon salaire par deux. Et alors ? Je me tapais mille bornes à chaque fois que l'ASSE jouait à domicile. Le seul match de la saison que je voyais à Louis-II, c'était Monaco-Sainté. J'ai dit tout ça à Loïc, en finissant ainsi : "Jouer devant 3 000 ou 35 000 supporters, ce n'est pas pareil !" (France Football)

Pascal Feindouno évoque les Verts lors d'un entretien publié aujourd'hui sur So Foot.

"Je connais bien le championnat de France. Je suis parti il y a deux ans dans le Golfe. Et depuis j’ai entendu beaucoup de choses à mon sujet. Notamment sur le fait que je ne pourrais pas revenir à mon meilleur niveau, que j’étais fini, etc. Après, d’accord, question football, le niveau est moins élevé, mais je n’ai pas tout perdu en dix-huit mois. Je suis toujours là. J'étais au courant de la situation sportive de Monaco car avec Al Jazeera Sport, on suit tout. Je regardais beaucoup la Ligue 1, Saint-Étienne notamment. J’étais très heureux de leur début de saison."

A quelques heures de la confrontation entre les Verts et les vilains, Jean-Michel Larqué, Alain Perrin, Patrice Loko et Sylvain Kastendeuch évoquent le derby dans France Soir.

Jean-Michel Larqué : "Lors de la saison 1969-1970, nous nous étions imposés (7-1) à l'extérieur avant de gagner tout aussi largement (6-0) au retour. Deux grands moments. Lyon, pourtant, était une très bonne équipe. Ils avaient gagné la Coupe de France en 1964 et possédaient des joueurs comme Nestor Combin ou Fleury Di Nallo, surnommé "la Fleur". Ce soir, je vois bien lesVerts gagner 1-0. De toute façon, un nul n'arrangerait personne."

Alain Perrin : "Des deux côtés, ce match revêt une importance capitale. Jean-Michel Aulas, le président lyonnais, a toujours été très attaché au derby. Et son homologue Roland Romeyer est un Stéphanois pur souche... Une victoire se traduit par une double prime ! Un entraîneur n'a pas besoin de motiver ses joueurs. Ils le sont déjà."

Patrice Loko : "Mon but contre les Verts en Coupe de France, on m'en parle encore. J'étais mercredi au Stade de France pour France-Brésil et j'ai croisé des supporteurs lyonnais qui m'ont remercié d'avoir éliminé les Verts. Ils n'avaient que 12 ans à l'époque. Quand tu es joueur, tu as obligation de résultat lors d'un derby. Toute la semaine, on te fait bien comprendre que c'est la rencontre à ne pas louper."

Sylvain Kastendeuch :  "Je revois parfaitement l'action : Ali Bouafia centre dans la surface et j'envoie le ballon dans mes propres filets alors qu'il n'y avait aucun danger. Je jouais alors mon deuxième match à domicile avec Saint-Etienne, que je venais de rejoindre. Lyon a gagné par ma faute alors qu'on méritait de l'emporter. Comme départ, on a fait mieux..."

Pivot (mais pas Bernard) en NBA à Toronto, Alexis Ajinça est le plus grand supporter de l'ASSE (2m13). Apostrophé par So Foot, le natif de Sainté évoque sa passion des Verts.

"Depuis tout petit, je jouais un peu au foot dans le quartier (...) Saint-Étienne, c’est mon équipe. D’ailleurs, y a le derby qui arrive et voilà on attend ça. J’attends ça !  Pour moi, le derby, c’est énorme. Faut absolument qu’on gagne celui-là aussi (...) Dès que j’ai l’occasion, qu’il y a un match, j’y suis. Le dernier, c’était Saint-Étienne/Rennes à domicile. Je crois que c’était pas l’année dernière mais l’année d’avant. Ils avaient perdu. J’ai jamais fait partie d’un groupe de supporters. J’y ai été invité une fois parce que mes voisins sont aux Magic Fans donc j’y suis allé mais après ça, j’ai jamais vraiment eu l’occasion d’y retourner. Et puis bon, les dernières fois que je suis allé au stade, j’étais en tribunes présidentielles donc c’était plus cool. Et je vais pas dire qu’à Marseille, ils n’ont pas un bon public, je dis qu’à Saint-Étienne, c’est la meilleure ambiance de toute l’Europe. J’suis chauvin

Je vais sur le site du club et je prends souvent des nouvelles de mes voisins en France donc ils me disent ce qui se passe. Ce sont surtout mes amis qui me tiennent au courant. Je me suis pas abonné au site, pour ne pas avoir toutes les pubs et tout. Mais bon, j’y vais quand même pour regarder les résultats (...) Dans mon nouveau club, je porte le numéro 42, c'est pas un hasard.  Ce numéro 42, si tu veux, dans chaque équipe où je suis allé, y avait toujours un joueur qui l’avait ou le maillot avait été retiré ou des trucs comme ça. Et puis, là, j’ai demandé à jouer sous le numéro 42 quand j’ai été transféré, y avait personne qui l’avait, il n’avait pas été retiré donc c’était parfait. (...) Le transfert avorté de Payet au PSG ? On se sent un petit peu trahis, mais bon… (...) On n’est pas très loin. On peut très bien finir dans les trois premières places."

Galette a retenu un groupe de 19 joueurs pour le 101ème derby : Janot, Moulin - Bayal, Bocanegra, Ebondo, Marchal, Monsoreau, Néry - Alonso, Batlles, Guilavogui, Landrin, Matuidi, Perrin, Payet, Sako - Aubameyang, Rivière, Sanogo.


Soins : Andreu, Bojang

CFA : Coulibaly, Cros, Ghoulam, Saadi, Sagna

L'ancien international du PSG Bernard Mendy (29 ans) s'est engagé au mercato avec Odense (Danemark) alors qu'il aurait pu signer à l'ASSE à l'intersaison : "Le président était tombé d'accord avec mon agent, mais j'ai préféré attendre, en espérant avoir mieux, sans dénigrer ce club. Mais il venait de faire une saison très difficile et s'était maintenu de justesse. C'est de ma faute." (France Football).

Plusieurs grandes figures de l'ASSE évoquent "l'esprit vert" aujourd'hui dans France Football.

Robert Herbin : "L'essentiel, c'est la solidarité, la générosité dans l'effort. A Saint-Étienne, plus qu'ailleurs, une équipe ne vaut que par ses qualités collectives. Je suis heureux de voir que les gars ont enfin compris que le foot, ça se joue surtout avec ses partenaires. Il faut donc d'abord être exigeant avec soi même, tout en essayant de transmettre [cette qualité] à ses équipiers. Christophe Galtier ne me paraît pas étranger au développement de ces vertus-là depuis son arrivée."

Jean-Michel Larqué : "On était bien dans la ville, bien dans le club, bien avec ce public, bien entre nous et, ce qui est sans doute la conséquence de tout ça, bien sur le plan des résultats. On était tous persuadés qu'ailleurs, ça ne pouvait être mieux. Et si Hervé Revelli est parti à Nice, il est revenu un an après. Nous étions si bien que nous sommes tous restés dans ce club dix ou douze ans." 

Jean Castaneda : "Longtemps, Saint-Étienne a été la banlieue de Lyon. Mais, avec le foot, la cité s'est émancipée. C'est une ville ouvrière, où tout le monde bosse dur pour s'en sortir, aujourd'hui encore. Alors, quand tu joues pour les Verts, tu dois travailler dur, mouiller le maillot. Tu dois être une sorte d'exemple. Si tu le fais, tu seras forcément soutenu par le public. Ici, les gens sont chaleureux et sympathiques, d'ailleurs tous les joueurs qui sont passés à Saint-Étienne en gardent en souvenir indélébile. A la fin, on veut même y rester."

Patrick Guillou : "Ici, il faut respecter le club, l'institution, son histoire et ses supporters. L'ASSE, c'est le poumon de la ville. Quand tu signes ici, tu dois comprendre ce passé, ce contexte. Le maillot vert, c'est comme le maillot bleu, il appartient à tout le monde. Les valeurs locales, c'est le don de soi, le travail, le dynamisme et le partage. Moi, j'étais un besogneux, c'était mon fonds de commerce, j'allais au mastic. Et comme à Saint-Étienne, il ne faut jamais tricher... C'est aujourd'hui encore ma terre d'adoption. Ce club marque au fer vert."

Jérémie Janot : "Pour moi, être vert, c'est la combinaison de trois choses : l'humilité, le travail et le talent. Et comme on ne peut pas être tous talentueux, je dis aussi : humilité, travail, combat. Ces trois facteurs verts font une bonne équipe." 

Après avoir donné le coup d'envoi de l'inoubliable centième derby de l'histoire, Aimé Jacquet ouvrira les débats demain du choc... Evian/Châteauroux ! "Il sera accompagné de la triple médaillée olympique Florence Masnada pour un match aux couleurs d’Annecy 2018" précise le club haut-savoyard sur son site.

Souhaitant infliger une double peine aux vilains, Loïc Perrin est en couverrture de France Football aujourd'hui. Dans la Bible du football, il parle de sa foi verte.


"Je n'ai jamais connu que cette ville. J'ai toujours vécu ici, sauf pendant les vacances. J'aimerais bien jouer jusqu'à 40 ans, mais ça va être dur. J'ai déjà fait 13 ans à l'ASSE. Mais si ça passe bien ici, pourquoi partir ailleurs ? Quand je jouais à Saint-Charles la Vigilante, Geoffroy-Guichard me paraissait énorme. En revanche, je ne me suis jamais dit : "Voilà, je jouerai là." Car je ne me projetais pas dans le futur, je jouais pour me faire plaisir, c'était ma passion. Je ne voulais pas absolument devenir professionnel. C'est en franchissant les étapes que je me suis rendu compte que j'avais ma chance.

Mon premier match en pro, c'était contre Lorient en août 2003, en D2. J'avais remplacé Stéphane Hernandez, maintenant à Chambéry, et je marquais Baky Koné. C'était le début de l'aboutissement de toutes ces années de formation. Mon premier but, contre Le Mans, c'était encore plus fort car f'était à Geoffroy-Guichard. Une joie exceptionnelle de marquer devant ma famille et les amis qui étaient au stade.

Ici, les gens vivent pour le foot. Ça joue sur leur humeur ! Il y a même des fans qui font partie de mes amis, de ma famille. J'ai aussi des cousins qui vont au stade. La mine, je ne peux pas en parler. Je n'y suis jamais descendu. Mais quand on parle de Saint-Etienne, il y a toujours un rapport aux mineurs. Ce sont les valeurs qui sont restées. Sur le terrain, cela veut dire tout donner, même quand il n'y a pas la victoire au bout.

C'est Jérémie Janot qui m'a pris sous son aile quand je suis montré dans le groupe pro. Maintenant, il n'arrête pas de déconner en disant qu'avant je le vouvoyais. Pendant les stages, je suis en chambre avec lui… et son ventilateur ! Je crois qu'il n' a que moi qui le supporte ! Monaco ? On sortait de deux saisons compliquées, j'avais subi des blessures, je me posais des questions et me disais qu'il était peut-être temps de repartir de zéro ailleurs qu'ici, où j'étais trop bien. Mais j'ai aussi toujours dit que je voulais partir si tout le monde trouvait un accord, que je ne voulais pas aller au bras de fer. Quand ça se passe bien, peu de clubs en France font plus rêver que Sainté.

Même s'ils sont allés perdre à Valenciennes et qu'ils ont fait match nul chez eux contre Bordeaux, les Lyonnais restent redoutables. Ça va être chaud. Ça fait un bon moment que la position des deux équipes n'a pas été aussi serrée… Déjà, à l'aller, on a peu marqué l'histoire du club. C'était le centième derby. On ne méritait pas de gagner celui-là, mais il y en a eu d'autres qu'on aurait mérité de remporter. Et bien voilà, c'est tombé sur nous et c'était extraordinaire ! Les deux années précédentes, il y avait eu une cassure entre les joueurs et le public. Là on a réussi à regagner le cœur des supporters. Pour la première fois, après notre victoire, j'ai vu des fans à la grille de l'Etrat la nuit de notre retour de Lyon. Et dans la ville, c'était festif. On a forcément envie de revivre ces moments là."

Mis en cause par l'ASSE*, le président du conseil d’administration d'Yeggo contre-attaque, comme l'annonce ce soir l'agence de presse sénégalaise :

"L’AS Saint-Etienne sera attraite devant la barre du tribunal correctionnel de Dakar le 19 avril prochain, pour "différentes fraudes" qui seraient commises à l’encontre d’Abdoulaye Guèye Touré, président du conseil d’administration de Yeggo Foot Pro SA, une structure dont le club français est actionnaire.

L’audience permettra de demander "réparation et paiement de dommages et intérêts" estimés à 2,5 milliards de francs, a dit Me Doudou Ndoye. Yegoo Foot Pro et son PCA reprochent à l’AS Saint-Etienne pris solidairement avec quelques-uns de ses dirigeants dont le président Roland Romeyer d’avoir procédé à "des fraudes caractérisées par du faux et usage de faux en écriture, d’abus de bien sociaux et fausse déclaration de capital’’, a dit Me Ndoye.

Les avocats d’Abdoulaye Touré, Doudou Ndoye et Youssoupha Camara, ont souligné que Saint-Etienne, qui est détenteur à 51% de la structure de formation mise en place avec l’ASC Yegoo, ‘’a procédé au retrait frauduleux du capital de la société d’un montant de 10 millions de francs juste après la constitution de celle-ci chez les notaires’’.

Les différentes assemblées du conseil d’administration de Yegoo Foot Pro visant à débarquer Touré de son poste de PCA, le "forcing"’ de Saint-Etienne pour enrôler deux joueurs de leurs partenaires de Dakar, ainsi que d’autres actes que les avocats jugent "délictuels" sont cités comme éléments du dossier.

Les avocats d'Abdoulaye Touré ont servi par exploit d’huissier depuis le 26 janvier dernier, une citation à comparaître à Vincent Tuong Cuong, directeur général de Yegoo Foot Pro, Didier Lacombe, conseiller juridique de Saint-Etienne, et Roland Romeyer, président des Verts.

* http://www.poteaux-carres.com/potin-B4620110107073218-Les-degats-d'Yeggo-4.html

Version anglaise du site de la LFP, ligue1.com a publié aujourd'hui une interview d'un Carlos Bocanegra excité par le derby. Voci une petite traduction pour les potonautes non anglophones.

"Quelle qu'en soit la raison, lorsque nous marquons tôt dans le match, nous avons tendance à bien jouer. Mais nous avons également eu à revenir en fin de match à quelques reprises cette saison quand on a été en mesure de le faire. Peu importe qui vous êtes en France, quand vous gagnez deux matches d'affilée et que vous grimpez au classement, quand vous affrontez des équipes qui sont proches de vous au classement, des concurrents directs, alors c'est encore mieux parce que ce sont des matches à six points. Mais c'est vrai que c'est super pour la confiance de mener dans un grand derby, quand les deux camps sont gonflés à bloc et que les supporters attendent désespérément la victoire. Quelle que soit notre façon de faire, que l'on marque tôt et qu'on s'accroche ou que l'on marque en fin de match comme l'a fait Dimitri au match aller, ce sera très bien. La seule chose qui compte dans le derby, c'est la victoire.

Depuis le match aller, les Lyonnais ont regagné du terrain en enchaînant une belle série jusqu'à Noël. On n'est repassé devant eux que depuis ce week-end. Quel que soit leur classement, qu'ils soient leaders ou quinzièmes, le fait est qu'ils ont une bonne équipe. Nous sommes à égalité de points mais peu importe le classement, c'est le derby. Je me souviens avoir joué des derbys contre Chelsea. Même si Fulham n'était jamais favori, on allait là-bas avec une attitude tout à fait différente, un jeu tout à fait différent. C'est ça qui est fantastique avec les derbys. Tout le reste n'a plus d'importance. Deux grands rivaux s'affrontent dans une ambiance surchauffée. C'est tout ça qui fait que ces matches sont spéciaux.

Le match aller est un super souvenir. A l'approche du match, tout le monde en ville en parlait, il y a eu de plus en plus de médias à l'entraînement chaque jour ... C'est une semaine vraiment fun à vivre. Nous avons expérimenté ce que ça pourrait donner ce week-end quand nous avons joué Marseille à la maison à guichets fermés dans une ambiance absolument électrique. Quand vous jouer le derby à l'extérieur, ce n'est jamais la même atmosphère que lorsque vous jouez à la maison devant vos supporters qui vous acclament. Je suis vraiment impatient d'y être car même si l'atmosphère à Lyon a été grande, le Chaudron ce sera autre chose. Tout le monde a parlé de l'ambiance qui va y avoir samedi soir. Honnêtement, je pense que cela pourrait être l'une des meilleures atmosphères, une des plus passionnantes et des plus électrisantes que je n'ai jamais connues, c'est pour ça que je suis aussi impatient !

Beaucoup de gens ici et dans toute la France parlent de l'importance d'obtenir les 42 points, qui normalement garantissent le maintien en Ligue 1, mais ça ne m'intéresse pas. Je pense que ce serait se sous-estimer. Je pense que nous devons essayer d'obtenir autant de points que nous pouvons et finir aussi haut que possible au classement. Ce serait formidable si nous pouvions obtenir une place européenne à la fin de la saison, ça couronnerait une saison fantastique pour l'équipe, les supporters et tout le monde au club. Les choses n'ont pas tourné aussi bien pour le club ces dernières années, renverser la situation serait donc fantastique. En ce qui concerne mes attentes, je veux simplement terminer aussi haut que nous le pouvons. Nous savons que nous avons une bonne équipe et si nous pouvons continuer à jouer comme ça alors je pense que nous pouvons faire quelque chose de spécial, mais je ne vise pas un objectif précis. C'est d'ailleurs agréable de ne pas avoir cette pression.

Je pense que nous avons ajouté un peu plus de profondeur à l'équipe. Avant le démarrage du mercato, on craignait qu'en cas de perte d'un ou plusieurs de nos attaquants ou de nos ailiers, personne ne puisse les remplacer, en tout cas personne avec l'expérience requise en Ligue 1 pour être en mesure de jouer des gros matches comme le derby de ce week-end par exemple. Or c'est ce que peut apporter un joueur comme Alex Alonso ... Il l'a déjà fait, il a de l'expérience, et qu'il soit titularisé ou non, ça crée une émulation, ça pousse chacun à donner le meilleur de lui-même pour l'équipe. C'est pour ça que je pense vraiment que nous avons renforcé notre équipe et c'est très bien parce que la saison étant longue, on a besoin d'une équipe fournie dans laquelle chacun peut jouer un rôle. C'est comme ça que ça se passe en ce moment, tout le monde s'entend bien avec le staff il y a un super état d'esprit dans le club. Si ça continue, on pourra faire un long chemin…"

Suite et fin de la retranscription du chat vidéo (à forte coloration potonaute) auquel Loïc Perrin et Christophe Galtier ont participé avant-hier soir sur Orange Sport.*

Bayal n'est-il pas le joueur qui a le plus progressé depuis un an, sinon, quel autre joueur ?

CG : Il a beaucoup progressé. Il a aussi fait beaucoup d'efforts. Le gros problème de Mouss, ça a été son hygiène alimentaire et sa difficulté à rester au poids. Là au jour d'aujourd'hui il est bien sur le plan physique. Il est en train d'emmagasiner de l'expérience, il a des joueurs autour de lui qui le conseillent bien. C'est un joueur qui me donne satisfaction. Je suis content pour lui.

Loïc, en tant que joueur, est-tu attentif aux chants des supporters pendant le match ?

LP : A force je pense que je les connais à peu près tous même s'ils en font un peu des nouveaux. Pendant le match, c'est compliqué car on est concentré. C'est plus pendant les arrêts de jeu qu'on se rencontre de l'ambiance.

Christophe, gardes-tu des contacts avec Alain Perrin, que devient-il ?

CG : Oui ! Il est Qatar, dans un club où il évolue bien. Il est heureux. Je suis en contacts avec lui. On s'envoie des textos, on échange.

Quelle part donnes-tu à la vidéo dans la préparation de tes matches ? Décortiques-tu le jeu de l'adversaire, visionnes-tu beaucoup de matches ? Es-tu assisté ? (l'un des tes potes au carrés)

CG : Je visionne au moins trois matches de l'adversaire. Je dois voir six ou sept matches par semaine, dont deux fois notre match. Je ne travaille pas à la maison, c'est pour ça que je passe beaucoup de temps au camp d'entraînement. Les montages vidéos sont faits avec Alain Blachon. Il y a à la fois montage fait de ma part sur notre match et montage fait sur l'adversaire qui est montré aux joueurs dans la semaine. C'est important car je pense qu'à travers l'image on peut corriger beaucoup de choses. L'adversaire est décortiqué : sa façon de défendre, sa façon d'attaquer, ses points forts, ses points faibles, les coups de pied arrêté. Il y a aussi un retour sur notre match fait en milieu de semaine. Le jeudi ils ont retour, je sais que des fois ça les agace. Des fois je mets des dessins animés, ça les amuse. Ils aime les contes de fées. En gagnant le derby on sera peut-être dans un conte de fées.

Loïc, avez-vous fêtez dignement les vingt ans de Loris Néry ? On veut des détails ! (Poteau droit)

LP : On attend qu'il nous invite justement !
CG : Il a fêté ses 20 ans par une victoire lors du match à Montpellier, mais derrière il est parti en équipe de France Espoirs. C'est sa première sélection. J'espère qu'au retour, les joueurs pourront tout fêter.

Christophe, penses-tu que Guilavogui a le potentiel pour remplacer Matuidi quand il partira ? (Julien)

CG : Oui. Pas dans le même registre, mais Josuha a un gros potentiel.

A quand un retour de Feindouno à Saint-Etienne ? (Giuseppe)

LP et CG : Pour le match de Monaco.

Ces derniers matches, on ressent grandement l'influence de Battles dans le jeu. Manque-t-on d'un autre très bon organisateur au milieu de terrain pour pallier les éventuelles absences ou coups de fatigue de ce dernier ? (Guillaume)

CG : Je pense que l'arrivée d'Alonso est dans cette optique là aussi. Il est capable de jouer sur les côtés mais aussi derrière l'attaquant.

Janot est-il indétrônable à son poste de gardien ? On a le sentiment que oui même en cas de baisse de régime ? (Clément)

CG : Il a de la concurrence cette année mais Jérémie mérite de jouer. Personne n'est indétrônable. Il faudra préparer l'après Janot à un certain moment, mais au jour d'aujourd'hui ce n'est pas d'actualité. Depuis janvier de l'année dernière, il a fait une bonne deuxième partie de championnat. Cette année il fait une bonne première partie de championnat. Je suis satisfait de ce que fait Jérémie.

Loïc, quelle prime le président a-t-il promis aux joueurs en cas de victoire samedi ? (punky)

LP : On ne sait pas encore. Faut déjà gagner et on verra après.

Christophe, pourquoi les joueurs ne jettent-ils pas leur maillot dans le public à la fin des matches à Geoffroy-Guichard, ce serait une belle communion, non ? (david 42)

CG : Il faut savoir que les joueurs paient les maillots. Les maillots sont facturés. A Saint-Etienne, c'est comme ça. En début de saison, on leur donne zéro maillot. Ils en ont un lors du match mais s'ils veulent le garder, ils le paient. Généralement ils le gardent et ils l'échangent.

As-tu la volonté et penses-tu garder Blaise Matuidi à la fin de la saison (Alexandre)

CG : Oui ! J'espère qu'on arrivera à garder Blaise.

Christophe Landrin arrive en fin de contrat en 2011. Quels sont les projets et les intentions des deux parties ? (Sobrage)

CG : Heu, je n'ai pas rencontré Christophe encore. Il est encore trop tôt pour en parler parce qu'on reste concentrés sur les objectifs qu'on s'est défini.

Loïc, pour le derby, les joueurs ont-ils préparé une célébration en cas de but ? (Keazou)

LP : Non, pas du tout.
CG : Si on a le bonheur de marquer le premier but, vous savez ce qu'on fait ? On rentre vite aux vestiaires et on s'en va ! (rires)

Jérémie Janot aurait-il mérité de jouer en équipe de France (seb)

CG : Il est tombé dans une période où il y avait de grands gardiens.
LP : Jérémie est là depuis des années, il nous apporte son expérience et il est performant sur le terrain. C'est bien le principal.

En jouant à domicile face à Lyon, vous tentez une tactique offensive grâce à votre victoire du match aller ou vous aller rester à l'arrière et tenter un contre ? (Marie-Caroline)

CG : On va les presser très haut, on va les priver de ballon, on va essayer de faire 500/550 passes. C'est un peu nos caractéristiques depuis le début de saison. J'ai beaucoup de respect pour Marie-Caroline mais je ne vais pas dévoiler le plan de jeu. On va rester fidèles à ce qu'on sait faire.

Dominique Rocheteau a-t-il apporté de la stabilité dans ce club ?

CG : Il apporte de la sérénité, du calme, le fait de ne pas prendre de décisions trop rapidement et de tout bien analyser. C'est une des qualités de Dominique.

Loïc, avez-vous des regrets de na pas avoir signé à Monaco ? (Pascal)

(Rires de Galette)
LP : Aujourd'hui, non !

Loïc, penses-tu que l'ASSE va finir dans les cinq premiers ? (Jean-Michel)

LP : La saison est encore un peu longue, c'est difficile à dire. Pour l'instant on est dans la première partie de tableau. On n'est pas très loin. Il peut se passer beaucoup de choses. Il faut déjà atteindre les 42 points parce que c'était l'objectif qu'on s'est fixé en début de saison. Après, ce sera que du bonus.

Christophe, c'est pas trop dangereux les sauts périlleux de Manu Rivière quand il marque ? (Romain)

CG : Romain, envoyez du courrier à Manu pour lui dire d'arrêter ça, c'est trop dangereux. Il le fait bien, jusqu'au jour où il va se faire une élongation ou un claquage.

Christophe, es-tu toujours aussi habile pour tirer dans la cabane du terrain d'entraînement ?

LP : La cabane à Galette (rires)
CG : J'ai réussi avec un ballon blanc et noir, j'ai réussi avec un ballon jaune et noir. On a un ballon fuchsia et noir, je vais essayer de défier encore Jessy Moulin et Dimitri pour gagner ce pari.

Galette, merci de nous interpréter a capella avec Céline ta chanson culte "Derrière l'amour" de Johnny avec Céline ! (Poteaux carrés)

(CG chante en marmonnant) "Derrière l'amour, il y a, toute une chaine de pourquoi…" Vous ne la connaissez pas ?

Loïc, quelle est ta chanson culte ? (Poteaux Carrés)

Je n'en ai pas mais j'ai un groupe stéphanois que j'aime bien, qui s'appelle la Dub Inc. Je suis allé les voir en concert il n'y a pas longtemps. J'aime bien tout écouter : la chanson française. Pour aller au match, un peu les chansons du moment qui bougent un peu comme Black Eyed Peas.

Christophe, Jérémie Janot pourrait-il mettre sa tenue de Spiderman samedi ? (Villiers)


CG : Moi je suis plutôt Caliméro. Il est gentil.

Loïc, comme tu seras le prochain capitaine stéphanois champion de France, connais-tu le nom du dernier capitaine champion de France ? (Anouchka)

LP : Je ne sais pas.
CG : C'est peut-être Michel Platini.

Arsenal te fait-il rêver Loïc ? (Melkyor)

LP : Tous les grands clubs européens font rêver, notamment anglais.
CG : T'as pas envie de rester ?!
LP : Si, je suis bien !

Qui est le plus blagueur de l'effectif (Bernard Romeyer)

LP : Jessy Moulin est pas mal !
CG : Jessy, Dimitri.

Christophe, quel est le meilleur entraîneur entre vous et votre ami Didier Deschamps (Marco)

CG : Didier. Didier est un très bon entraîneur. Il a beaucoup de vécu. Sa carrière de grand joueur lui sert énormément. Il a démarré beaucoup plus tôt, il a beaucoup plus d'expérience. C'est un entraîneur qui gagne des titres et des trophées. L'an dernier il a gagné deux titres, cette année il est encore en finale de la coupe de la Ligue. Et ce n'est pas fini pour le championnat…

Christophe, pourquoi Loulou Nicollin en veut tellement aux Verts ? Merci de l'avoir battu deux fois !

CG : Il est Lyonnais et je garde mes commentaires pour moi.

Loïc, ta relation avec Blaise est-elle aussi bonne en dehors que sur le terrain ? (Bubuchy)

LP : On s'entend très bien, que ce soit avec Blaise ou avec les autres joueurs. Il y a une très bonne ambiance dans cette équipe et je pense que c'est très important.

Christophe, Dimitri s'entraîne-t-il aux coups francs pour samedi ?

CG : Il a marqué un beau but avec la réserve. Jeudi lors de la séance spécifique il va mettre les mannequins devant le but et il va travailler les coups de pied, oui !

A quand un seul président ? Ce n'est pas handicapant d'en avoir deux ? (Jojo 63)

CG : Heu… Ce sont les deux actionnaires, les deux propriétaires du club. Au jour d'aujourd'hui, comme les choses se déroulent, les choses se passent simplement, en harmonie. Je suis quelqu'un qui partage beaucoup, qui échange beaucoup. Je n'ai pas de problème avec ce mode de fonctionnement.

Loïc, est-ce que tu commences à rêver du derby la nuit ? (Ginette 24)

LP : Non, la nuit, non ! J'y pense quand je suis à l'entraînement, quand on le prépare. Plus le match va approcher, plus ça va être palpitant !
CG : Ce qui est très important, c'est de préparer ça le mieux possible, c'est ce qui se passe en ce moment à l'entraînement. On fait des séances pour l'entraîneur que je suis d'une qualité exceptionnelle en termes d'investissement. Il faut préparer ça sans pression mais avec beaucoup de concentration. Il faut arriver le jour du match – et c'est ce que j'ai dit à Montpellier – avec de la motivation mais sans excès pour ne pas tomber dans de la nervosité. Motivés mais pas hyper motivés pour ne pas trembler.

Salut Galette ! Tu as embrassé sur la bouche Blachon lors du dernier derby, que fais-tu cette fois si on gagne samedi (punky)

CG : C'est lui qui m'a embrassé. Il y aura quelque chose.

*http://orange-sport.orange.fr/sport-360/videos/chat-vip-perrin-galtier.html

Avant de bouffer du Lyon samedi, la nouvelle panthère de l'ASSE* a dévoré (2-0) les Léopards de Robert Nouzaret hier soir à Mantes-la-Ville. S'il n'a pas marqué, le nouvel attaquant stéphanois été l'un des meilleurs Gabonais selon son sélectionneur Gernot Rohr, interrogé par Afrik-Foot : "Je suis content de la performance de Lloyd Palun qui jouait pour la première fois avec les Panthères mais aussi de Pierre-Emerik Aubameyang et Alexander Ndoumbou."

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B8420110204140116-Aubameyang,-nouvelle-panthere-de-l'ASSE.html

Transféré à l'ASSE, au cours du dernier mercato hivernal, Yoric Ravet saura en début de semaine prochaine, s'il peut ou non rejoindre le club de Grenoble jusqu'à la fin de la saison. Selon la Pravda, les deux clubs doivent en effet être entendus dans la journée de mardi par la commission supérieure d'appel de la FFF.

L'équipe de France U19 a été tenue en échec (1-1) par les Pays-Bas hier après-midi lors d'un match amical disputé à Talence (Gironde). "Saadi et les Bleus ont eu du mal à contourner la défense néerlandaise" résume Sud-Ouest dans sa dernière édition. "Il nous manque un vrai tueur devant le but" a déclaré le sélectionneur Philippe Bergeroo à l'issue de la rencontre.