A peine arrivé, déja titularisé !

Alonso est titulaire dans l'équipe appelée à affronter Montpellier à 19h.

La compo pour rêver :

Janot - Nery Sall Marchal Bocanegra - Alonso Perrin Battles Matuidi Sako - Rivière

A l'arrêt depuis huit jours suite au réveil de sa douleur aux adducteurs, Ebrima Bojang est forfait pour le match de Gambardella (demain à 14h30 à Seyssinet). Le jeune attaquant gambien consultera mardi un spécialiste.

Présidés par le subtil esthète Loulou  et entraînés par le paisible Girard, les joueurs montpelliérains sont étonnamment derniers au classement du fair-play établi par La Ligue. Alors que les Verts occupent la dixième place avec 35 cartons jaunes et 2 rouges, nos sympathique hôtes héraultais ont déjà récolté 45 biscotes et 4 expulsions (sans compter celles de René tope là). Ils tenteront ce soir de creuser l'écart avec leurs principaux rivaux (les Aiglons) lors d'une rencontre classée à hauts risques (400 forces de l'ordre pour 800 supporters stéphanois selon Le Midi Libre).

Le mardi 8 février, Loïc Perrin sera en chat vidéo de 19h00 à 20h00 sur le site d'Orange Sport : http://orange-sport.orange.fr/sport-360.

Entraîneur d'Al Masri, l'ancien défenseur stéphanois Alain Geiger (50 ans) n'a pas pu affronter Mickaël Dogbe (34 ans) et ses coéquipiers d'El Geish, le championnat égyptien ayant été suspendu. Rentré madi dans le Valais après avoir un erratique voyage de 32 heures, l'ancien international suisse s'est confié hier au quotidien Le Nouvelliste.

"Je suis en contact quotidien avec mon président pour étudier la situation et pour savoir si la possibilité existe de travailler correctement. La fédération n'a donné pour l'instant aucune information officielle quant à une suspension du championnat ou d'une éventuelle reprise. Le 29 janvier, on a pris la route du Caire pour affronter El Geish. Nous y étions pratiquement lorsqu'un responsable de la fédération nous a informés que le match était annulé. Les manifestations se multipliaient et les gens étaient de plus en plus nombreux. La police a disparu des rues où l'armée a débarqué. Voir des tanks s'installer en ville surprend. Six joueurs se sont présentés au centre. Nous ne comprenions pas ce qui se passait, nous n'avions pas d'informations. Les liaisons internet étaient interrompues, les transmissions de SMS aussi. Les communications téléphoniques fonctionnaient une fois sur quatre. Nous étions pratiquement coupés du monde pendant trois jours. Ma femme Véronique me tenait au courant de l'évolution de la situation qu'elle suivait à la télévision et dans les journaux.

La peur nous a pris un soir quand nous nous trouvions dans un café. Les commerçants ont débarrassé la marchandise de leurs boutiques, puis des groupes d'hommes armés de fusils ou de couteaux se sont présentés dans la rue. Nous nous sommes demandé ce qui allait nous arriver dessus. Il n'y a eu aucune casse. Les gens ont vidé les magasins et formé des milices pour éviter les pillages. Ce n'est pas évident à vivre quand vous découvrez les images d'un musée en feu au Caire. Personnellement, je n'ai jamais été confronté à des épisodes de violence. Je n'ai pas entendu de coups de feu. Nous avons aperçu des colonnes de fumée, elles étaient assez éloignées de notre hôtel. J'ai proposé une coupure d'une semaine et demandé la permission de rentrer. Les joueurs protègent leurs maisons et leurs familles, ils ne viennent plus aux entraînements. Des problèmes pratiques commençaient à compliquer le quotidien. Les banques étaient fermées, nous n'avions plus d'argent. Le ravitaillement ne se faisait plus. Mon recruteur est resté sur place, il mange des sandwiches depuis plusieurs jours. J'avais prévu de retourner en Egypte ce samedi mais vu les dernières nouvelles, cela me semble difficile."

Formé à l'ASSE, Mickaël Maire (33 ans) jouera aujourd'hui son 468ème match sous le maillot de Vesoul (CFA2). Le capitaine haut-saônois a confié à L'Est Républicain qu'il ne comptait pas en rester là.

"A Sainté, je faisais partie de la même génération que Janot, Sablé, Sagnol, Camara. Et puis j’ai eu ce problème à une cheville... A Vesoul, franchement, je ne me vois pas m’arrêter sur un échec. Atteindre les 500 matches sous le maillot vésulien signifierait forcément quelque chose de fort. On verra ce qui se passera… Les clubs pros viennent au synthétique, on s’est montré précurseur en la matière. Mais je préfère toujours évoluer sur une vraie pelouse. L’élimination de Sochaux à Chambéry m’a surpris. Mais on voit que l’écart diminue entre les pros et des joueurs de CFA-CFA 2 de mieux en mieux préparés et souvent revanchards après un passage sans lendemain dans un centre de formation."

Lors de la 25ème journée du National, le Paris FC a tenu en échec (1-1) le FC Rouen ce soir grâce au but égalisateur de Stephen Vincent. Auteur de six passes décisives, l'ancien attaquant stéphanois a donc claqué son trosième pion de la saison à Diochon. Il nous a confié sa réaction à l'issue de la rencontre. "Cest plutôt un bon résultat même si on aurait pu espérer mieux car on a eu la mainmise sur le jeu. On s'est procuré plus d'occasions que Rouen. J'ai marqué en éliminant le gardien suite à un appel en profondeur grâce à une super passe de l'extérieur du pied gauche d'un de mes coéquipiers. Après avoir éliminé Toulouse en Coupe de France, on a eu un coup de mou en championnat en perdant contre Pacy-sur-Eure et Orléans. Ensuite, même si on s'est fait éliminer, on a fait un beau match à Sochaux en Coupe. Depuis notre élimination, ça va mieux en championnat."

Sur le site Grenews, l'ancien Vert et actuel entraîneur grenoblois Yvon Pouliquen a commenté ce soir la décision de la DNCG refusant d'homologuer le prêt par l'ASSE de Yoric Ravet au GF38*.

"On va faire appel avec un bon espoir d'avoir gain de cause dans la mesure où même Saint-Etienne va appuyer notre demande. Au vu des textes et de la sanction qui nous a été infligée, on a tout fait lors de ce mercato pour que le cas de Yoric soit dans les clous. Il n'y a pas de raison qu'on nous refuse ce prêt, j'espère que l'appel nous sera favorable. Aujourd'hui c'est un coup dur sur le plan sportif parce que Yoric était bien, content d'avoir signé à Saint-Etienne et content d'être resté à Grenoble pour terminer cette saison. J'espère que son absence ne durera qu'un seul match."

http://www.poteaux-carres.com/potin-B2920110203222043-Ravet-deja-Vert-.html

Bonne remarque de Hermach (capitaine du RC Lens) dans sa récente interview au site Chronofoot : "Là où les joueurs se régalent le plus c’est à Saint-Étienne et à Lens, ce sont deux super publics. L’ambiance transcende les joueurs. Le Parc c’était bien aussi, mais depuis les histoires avec les supporteurs, ça a perdu en intensité. Le Vélodrome c’est encore un cran en dessous."

Retenu dans le groupe montpelliérain qui affrontera Loris Néry et ses coéquipiers demain soir à la Mosson, Joris Marveaux a confié ses impressions d'avant-match au site Sport24.

"On aborde cette rencontre sereinement et avec beaucoup d’envie. C’est un gros match à domicile. Pour Montpellier, accueillir Saint-Etienne c’est toujours un plaisir, le président étant originaire de Lyon. C’est quelque chose d’un peu particulier. On sait qu’on va faire du monde à la Mosson. C’est un match de gala. On sait qu’ils sont un peu dans la tourmente avec l’affaire Payet. Mais ils se sont renforcés aussi dans le secteur offensif. Ça sera un match avec une grosse intensité. Forcément, quand arrive le match retour, on repense à la confrontation aller pour savoir ce qui n’a pas été. Il y a beaucoup de choses que l’on avait faites un peu de travers là-bas. On avait pris trois buts avec un Payet en état de grâce. Aujourd’hui, c’est une autre situation. Si on peut inverser la tendance, ce serait bien. Comme on a pu le faire contre Nancy où on avait perdu le match aller. On a remis les compteurs à zéro. Ce sera l’objectif samedi."

Galette a retenu un groupe de 18 joueurs pour le déplacement à Montpellier : Janot, Moulin - Bayal, Bocanegra, Ghoulam, Marchal, Monsoreau, Néry - Batlles, Guilavogui, Landrin, Matuidi, Perrin, Alonso, Sako - Aubameyang, Rivière, Sanogo.

Soins : Andreu, Bojang, Ebondo
CFA : Coulibaly, Cros, Payet, Saadi, Sagna

Lors d'un entretien publié aujourd'hui sur le site Sports.fr, Frédéric Antonetti invoque l'esprit d'une légende verte. "Il n'y a pas de match facile. On a démarré au ralenti et on a été sanctionnés de suite. C'était trop lent dans les gestes. Parfois, il suffit d'une chevauchée pour réveiller tout le monde. Kana-Biyik l'a fait contre Reims. Souvenez-vous, Piazza le faisait avec Saint-Etienne dans les années 70. Cela ne donnait pas toujours quelque chose, mais au moins, cela avait le mérite de secouer les joueurs."

Si elle n'a pas le talent de Salif Keita, Alex Dias et Bafé Gomis, la nouvelle recrue stéphanoise Pierre-Aymeric Aubameyang fait partie des 23 Panthères du Gabon qui affronteront les Léopards congolais de Robert Nouzaret le 9 février à Mantes-la-Ville (Yvelines).

Le magazine Têtu nous informe que "le MHSC et l'ASSE, tous deux signataires de la Charte contre l'homophobie dans le sport, livreront un nouveau signe fort samedi soir". Les joueurs des deux équipes poseront en effet devant la banderole "Carton rouge à l'homophobie" tandis que le clip contre l'homophobie co-financé par la Ligue de football professionnel (LFP) sera diffusé sur les écrans géants du stade de la Mosson. Après avoir traité Benoît Pedretti de petite tarlouze, Loulou Nicollin aurait-il évolué ?

Le défenseur central du MHSC Abdelhamid El Kaoutari évoque la réception des Verts lors d'un entretien paru ce jour dans Le Midi Libre.

"L’équipe tourne bien en ce moment et on espère d’abord que ça va continuer. À Saint-Etienne, c’est vrai qu’on avait réalisé une de nos plus mauvaises prestations de la saison. Mais il nous manquait pas mal d’automatismes et beaucoup de joueurs n’étaient pas encore au top. On avait beaucoup souffert. Ça avait été un vrai cauchemar. C’est clair que, personnellement, ça reste aussi un très mauvais souvenir. Avec tous les absents qu’on avait, j’avais joué malgré une douleur à la cheville. C’était peut-être une erreur mais c’est aussi comme ça qu’on apprend. La prochaine fois, peut-être que je me préserverai (...). Notre ambition n’a pas changé. Comme l’an dernier, elle passe d’abord par le maintien. On verra après. Mais tant que cet objectif-là n’est pas atteint, il n’est pas question de parler de quoi que ce soit. Chaque chose en son temps. Gagnons déjà la prochaine rencontre. On espère faire un grand match contre Saint-Etienne."

France Football fait aujourd'hui sa une sur "Payet. Argent, gloire et trahison." Auguste, Roro, Nanard et Galette commentent ce pathétique épisode de fin de mercato.

Jacques-Olivier Auguste (agent de Payet). "En vertu de l'article 6 du contrat entre Dimitri et l'ASSE, "si le joueur participe à une rencontre internationale, les parties conviennent de se rencontrer afin de renégocier l'évolution des éléments substantiels du contrat du joueur. J'avais voulu, par cette clause, m'éviter un mal d e tête. C'était pour matérialiser la parole donnée. J'avais eu une prémonition. On a voulu discuter. Le coach avait prolongé, et on était dans cette optique pour mon joueur aussi. Mais quand Dimitri a vu que ça coinçait il a eu des doutes. Je veux le calme autour de Dimitri, qui ne va pas être le boulet de service. Il a toujours l'équipe de France en point de mire, et il est motivé à 300%."

Roland Romeyer : "J'ai vu, en octobre dernier, les représentants non officiels du joueur. Ils souhaitaient en fait régler un problème administratif. TSM, la société avec laquelle nous avons signé le contrat de Dimitri Payet, a, depuis, révoqué Auguste. Des discussions ont été entamées pour tenter de trouver une solution à ce problème. J'étais alité lors de la réunion de janvier, qui s'est déroulée en présence des membres de l'ASSE et de mon avocat, Me Martin. Très vite, la discussion a dérapé, car les demandes salariales étaient inappropriées. Ils nous demandaient de doubler son salaire, pourtant le quatrième du club. Ce même salaire qui, aujourd'hui, est déjà cinq fois supérieur à ce qu'il était l'an dernier ! Je suis fier d'avoir tenu la ligne de conduite que nous avions fixée l'été dernier, c'est-à-dire garder nos meilleurs joueurs tout au long du championnat. On a passé outre l'aspect financier. Le sportif avant tout ! Au niveau de l'éthique, ce n'est pas facile de tenir dans ce milieu mais on y est arrivé. Pour nous, la parole donnée est essentielle. Nous ne cherchons pas à servir d'exemple au foot français. Mais nous ne cèderons ni au chantage ni au menaces."

Bernard Caïazzo : "Nous contacter à trois jours de la fin du mercato, c'est une faute professionnelle. Nous aussi on a des ambitions. C'était un manque d respect envers l'institution. Ni Roland ni moi ne somme achetables. Nos valeurs, à Saint-Etienne, ne peuvent être celles de l'argents, c'est impossible ! Nous ne serons jamais les plus riches. Si l'on construit sur l'aregent, on est perdu. Il y a d'autres valeurs, exemplaires, pour un club comme l'ASSE. Demian, tout joueur de Saint-Etienne sait que, s'il se met en grève, il n'obtiendra pas ce qu'il veut. Ce n'est pas la bonne méthode. Si Payet ne s'était pas mis en grève, il aurait eu des chances de partir. J'imagine qu'un joueur du PSG, aujourd'hui, se dit que s'il fait comme Sessegnon, il va obtenir gain de cause. C'est un préalable qui peut coûter cher à un club qi ne se fait plus respecter. Celui qui conseille à un joueur de faire grève après ce qui s'est passé en Afrique du Sud, je ne trouve pas de mots mais sur le plan de l'idiotie, c'est un sommet. Je ne l'admets ni ne le comprends. Le garçon est un bon gars, j'ai beaucoup d'affection pour lui. Mais il a vingt-trois ans, et il est placé dans un environnement… Si, à l'âge de Dimitri, on m'avait dit que j'allais jouer France-Brésil, j'aurais traversé la Manche à la nage. Dimitri avait toutes les chances d'y être."

Christophe Galtier : "En refusant de me séparer de l'un de mes meilleurs joueurs en cours de saison, je ne pensais pas du tout à l'image qu'on allait renvoyer au foot français. En revanche, je sais qu'en prenant cette position, on disait à nos jeunes talentueux du club où à ceux du vestiaire pro qui envisageraient de partir ainsi : ici, ça ne se passe pas comme ça. On verra l'attitude que Dimitri va avoir vis-à-vis du groupe? Il y a eu, à un certain moment, un manque de respect par rapport à ses partenaires car cela s'est passé la veille et le jour d'un match. Il a eu une mauvaise attitude envers le groupe, qui l'apprécie. Il ne faut pas inverser les rôles. C'est à Dimitri de refaire le pas pour revenir dans le groupe. Les portes lui sont ouvertes. Quand on veut du changement dans sa vie, il y a des règles à suivre, une démarche à avoir : passer par son employeur, respecter la hiérarchie. Oh, gamin, tu ne joues pas au poker ici. Ce n'est pas une nouvelle main et hop, on oublie tout ! Tu te rends compte de l'incidence que ta prise de position a eue vis-à-vis du groupe ? Ça ne se passera pas comme un coup d'éponge. Ce n'est pas lundi dernier, à minuit, que les choses se sont effacées par magie. Il faudra que tout le monde digère, lui y compris, et le plus rapidement possible. Mais je n'ai pas l'attitude de l'entraîneur qui veut sanctionner sévèrement en montrant qu'il est plus fort que lui. L'intérêt du groupe passe avant tout. Si Dimitri redevient le joueur qu'il est, il sera de nouveau important pour nous."

Sur Infosport, le responsable du recrutement du PSG Alain Roche a tenu à réagir aux récents propos de Roro.

"Je n’ai jamais rappelé vendredi après-midi Dominique Rocheteau pour refaire une offre pour Payet. C’est de la démagogie totale de la part de M.Romeyer. Nous avons fait une proposition jeudi, qui a été refusée, et nous n’avons pas reformulé d’offre le vendredi. Il dit ça peut-être pour se faire bien voir des supporters, je ne sais pas. En tout cas, ce n’est pas élégant de sa part. Nous sommes très propres dans cette affaire. C’est sa parole contre la nôtre.

On n'a pas demandé à Dimitri Payet de venir. Non, l’initiative qu’il a prise de ne pas aller au match est la sienne. Venir à Paris aussi. On n’a pas supporté l’attitude de Sessegnon pendant trois semaines, alors on ne va pas dire à un joueur de faire la même chose. Mais je n’ai jamais rencontré Dimitri Payet, jamais. On a essayé de le faire venir cet hiver, on verra au mois de juin ce qu’il se passera. On n’en est pas encore là…"

Merci au site Planète PSG pour la retranscription.

Après le transfert de Yoric Ravet de Grenoble vers Sainté, les deux clubs avaient annoncé leur volonté de voir le joueur terminer la saison en prêt au GF38. La DNCG ayant refusé ce jeudi 3 février cette demande, le GF38 annonce sur son site officiel faire appel de cette décision. Par précaution le jeune attaquant isérois ne sera pas aligné contre le Nîmes Olympique de David Gigliotti.  

Invité ce soir sur RTL, Dominique Rocheteau a évoqué le mercato stéphanois ponctué par le vrai faux départ de Dimitri Payet.

"Ce mercato d'hiver, je voudrais qu'il soit remis en question parce qu'il est vraiment là pour déstabiliser les clubs. Surtout dans notre cas, où Paris fait une offre à Dimitri à trois jours de la fin du mercato parce que Sessegnon part en Angleterre. Nous on a été très clairs, même en début de saison. On a de l'ambition et on a décidé de ne pas transférer nos joueurs phares, nos meilleurs joueurs. On est à l'affût, on n'est pas trop mal placés. Le club a été pas mal critiqué ces dernières années, il y a eu pas mal de polémiques autour des deux présidents Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. Mais là le club a fait preuve d'une très grande solidarité, il n'a pas cédé à la pression. Dimitri a entendu le chant des sirènes, il y a avait ses agents, il y avait le club parisien qui lui faisait des propositions. Le club parisien n'a pas été très clair : jeudi on avait décidé de ne pas transférer Dimitri, ça avait été dit clairement au président Leproux mais ils ont continué, c'est un peu regrettable. On a tenu, c'est une bonne chose pour Saint-Etienne bien sûr. On a réussi à garder Dimitri qui fait partie de nos meilleurs joueurs.

Il est marqué. Je l'ai vu aujourd'hui, le président aussi et Christophe Galtier également. Christophe a toujours un super discours et de très bonnes relations avec tous les joueurs. Il protège toujours le groupe et je suis sûr que ça s'est bien passé. Avec Dimitri Payet, j'ai eu une discussion d'ancien international à nouvel international. Une discussion entre joueurs. J'ai voulu lui parler de mon vécu, de mon expérience sans lui faire la morale. Le groupe a été contrarié. Je ne veux pas enfoncer Dimitri, mais quelque part je regrette qu'il ait refusé de venir s'entraîner, qu'il ait refusé de venir le jour du match. Ce n'est pas une manière de faire, surtout vis-à-vis des autres joueurs. Le groupe lui a sûrement reproché d'avoir lâché un petit peu.

C'est un grand garçon, c'est comme ça le football maintenant. Il est revenu à la réalité. Il a été sanctionné aujourd'hui, ne serait-ce que par le fait qu'il n'a pas été sélectionné en équipe de France. Il est marqué mais il va vite revenir. Il était à l'entraînement aujourd'hui. Je sais que Dimitri a parlé aussi avec les joueurs, avec le groupe. On essaye de le remettre sur pied. Nous on a besoin de lui, lui a besoin du club bien sûr, j'en suis persuadé. Tout va rentrer dans l'ordre très rapidement. Il faut toujours prendre du recul par rapport à tous ces problèmes, garder la tête froide.

Dimitri a encore deux ans et demi de contrat. On en a bien parlé avec lui aujourd'hui, il faut qu'il fasse un plan de carrière, c'est important. Il est aux portes de l'équipe de France, il n'est pas encore titulaire. Il a montré quand même pas mal de qualités. Il va y avoir l'euro donc pas mal d'échéances. Ce que je souhaite bien sûr c'est qu'il reste à Saint-Etienne. Quand on a un joueur comme ça… Je peux citer pas mal de joueurs : Loïc Perrin, qu'on a prolongé, un garçon comme Matuidi qui est un joueur fabuleux appelé en équipe de France. Ce sont des joueurs qu'on a envie de garder bien sûr.

Le mercato nous a déstabilisé mais on en a quand même profité en recrutant des joueurs. On avait un effectif relativement réduit par rapport au début de saison, on s'en est aperçus à une période où on a eu deux ou trois blessés importants. Dans notre effectif on a 22 ou 23 dont pas mal de jeunes joueurs qui n'ont pas beaucoup de matches en Ligue 1. On avait décidé de recruter un ou deux joueurs pendant ce mercato, on avait décidé ça avant l'affaire Dimitri. On n'a pas pris des joueurs comme Alonso et Aubameyang pour remplacer Dimitri. C'était complètement indépendant. Notre priorité, c'était Alonso, on l'avait déjà contacté depuis un certain temps. Pour certaines équipes, c'est un nouveau championnat qui commence avec le mercato. A l'étranger aussi, quand tu vois Chelsea et Liverpool. On se renforce un peu à la va vite, ça se passe un peu comme ça alors qu'en fin de saison, pour renforcer une équipe, ça se prépare bien avant.

Les départs de Bergessio et N'Daw ont été faits d'un commun accord avec les joueurs. Il était question de les transférer, bien sûr, parce qu'ils n'étaient pas titulaires dans notre équipe et que c'était de gros salaires aussi. Ça a été un accord commun, ça s'est très bien passé. S'ils les joueurs avaient dit qu'ils préféraient rester à, Saint-Etienne, ils seraient restés à Saint-Etienne."

Expulsé, estourbi* puis éliminé hier soir de la coupe de Grèce par le PAOK de Nabil El Zhar, Kevin Mirallas (Olympiakos) est toujours sonné : le sélectionneur Georges Leekens n'a pas jugé bon de le rappeler en sélection belge. C'est donc sans Kevinou que les Diables Rouges se mesureront aux Finlandais le 9 février à Gand. 

* https://www.youtube.com/watch?v=S-WEJcjKUr8

En pleine bourre actuellement avec le Chievo Vérone, Gelson fait partie des joueurs de la Nati qui affronteront Malte à La Valette en amical le 9 février.

Paulo Machado a été retenu avec le Portugal pour affronter l'Argentine en amical le mercredi 9 février à Geneve (21h00). Rappelons que l'ancien milieu de terrain stéphanois avait honoré sa première sélection par une probante victoire contre l'Espagne (4-0).

Contrairement à Payet, qui paye sans doute sa récente foucade, Matuidi a été retenu en équipe de France pour affronter le Brésil en amical le 9 février au stade de France.

Loris Néry, Josuha Guilavogui et Emmanuel Rivière ont quant à eux été appelés en équipe de France Espoirs pour défier la Slovaquie en amical le 8 février à Châteauroux.

Recruté par Brest au mercato hivernal, l'ancien Croco Jonathan Ayité évoque ses contacts avec Sainté lors d'un entretien publié hier dans Le Midi Libre. "Je pense que c'était le bon moment pour quitter Nîmes. Quand le train de la L1 passe, il faut monter dedans. Je ne l'avais pas pris l'an passé quand j'aurais pu aller à Grenoble ni en septembre dernier quand Saint-Étienne m'a approché, je ne pouvais donc pas laisser filer cette nouvelle opportunité. Je sais que ça ne va pas être facile mais je me sens d'attaque pour la Ligue 1."

Loïc Chavériat (FC Mèze) est en pleine bourre ! Après avoir brillé contre Bessan*, Chavegoal a réalisé un doublé ce week-end contre l'Ile de Thau (victoire 7-0). L'ancien attaquant stéphanois nous a confié qu'il sera à la Mosson samedi soir pour encourager les Verts. "Je suis toujours en contact avec Frédéric Emile et Jérémie Janot. Y'a un truc à faire, même si Montpellier est une équipe très difficile à manoeuvrer à domicile. On verra si l'affaire Payet a été digérée. Il est mal conseillé, c'est une évidence. Je n'aime vraiment pas ce mercato d'hiver. Les agents se régalent mais il faudrait le supprimer."

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B3420110127220156-Chavegoal-rabaisse-Bessan.html

Le site zoomdici nous apprend aujourd'hui que le conseil des Prud'hommes de Saint-Etienne a confirmé son premier jugement et condamné l'ASSE à verser 1,1 million d'euros d'indemnités à son ancien entraîneur Laurent Roussey.

Auteur d'un doublé contre Toulouse, Bakary Sako fait partie des onze types de la 21ème journée de l'excellent site Les 3 points : "La Ligue 1 est en train de succomber à la Sakomania. Car derrière les performances taille patron de Black God au cœur de la défense parisienne, un autre Sako est en train de se faire un prénom. Alors qu’on l’imaginait plus volontiers en Govou du pauvre, encore plus brouillon que l’ancien grand animateur des nuits lyonnaises, Bakary est parvenu en une mi-temps à se montrer plus décisif sur son côté gauche que Fodé Mansaré en une carrière. Comme un prélude à la Sako dance qui promet d'agiter bien plus le plus beau championnat du monde que l'annonce en mode fake de la présence d'un émissaire de l'Inter dans les tribunes de Geoffroy-Guichard pour suivre Franck Tabanou."

Après avoir résilié son contrat avec Beauvais*, Mickaël Citony (30 ans) vient de s'engager avec Gueugnon, lanterne rouge du National. Amer, "Cito" se livre aujourd'hui dans Le Parisien.

"Sur le fond, qu’un club se débarrasse d’un joueur…Je ne suis pas le premier, je ne suis pas le dernier. Je savais que ça se passait comme ça en haut, je ne savais pas que ça se passait comme ça en bas… Je comprends que ce ne soit pas évident d’avoir engagé un joueur qui n’est pas encore revenu… Mais je me sentais de mieux en mieux. J’ai travaillé et je n’ai jamais rien lâché pour revenir, parfois avec des douleurs. J’ai le sentiment qu’on me coupe les ailes en plein envol.

L’entraîneur a invoqué un rendement insuffisant depuis mon retour ?On m’avait déjà dit dans le passé que j’avais un salaire trop élevé, mais on ne m’avait encore jamais sorti ce genre de truc. Là, j’ai entendu des paroles très blessantes qui font mal. Pour moi, c’est seulement un prétexte. Je pense qu’il ne voulait tout simplement pas me faire jouer. Quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage. Je suis un peu frustré car je quitte un groupe de mecs bien, avec qui je n’avais pas de problèmes. J’avais commencé quelque chose avec Beauvais, j’aurais bien voulu sortir de cette épreuve (sa blessure) avec l’ASBO. J’aurais voulu terminer avec eux, montrer aux gens, et aux collègues qui m’ont vu galérer, que j’étais revenu. C’est ça qui me rend amer…

Je n’ai jamais imaginé arrêter. Je sais ce que je vaux. La situation à Gueugnon n’est pas évidente car l’équipe est mal classée, je pars un peu à l’aventure mais il fallait que je rejoue. Ça me fait plaisir d’aller là-bas. Je vais revoir un coach que je connais. On a vécu une aventure en commun. Quand il a su que ça n’allait pas à Beauvais, il m’a pris les yeux fermés, même quand je lui ai dit ne pas être encore à 100 % avec ma cheville. On a besoin de ces mecs-là pour exister encore dans ce foot où on vous ferme les portes et où on ne vous respecte plus. J’ai galéré mais j’ai encore faim. Je n’ai pas envie de lâcher. Ce n’est pas une blessure qui va me laisser sur le carreau."

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B0020110131222703-C'est-fini-pour-Citony-!.html

Evoluant dans le même groupe de CFA que l'équipe réserve de l'ASSE, le FC Martigues de Franck Priou a résisté une mi-temps avant de s'incliner 4-1 face au PSG en huitième de finale de Coupe de France. Alors qu'il craignait d'avoir disputé le dernier match de sa carrière à la Mosson en demi-finale de la Coupe de la Ligue, Grégory Coupet a été titularisé (comme Zoumana Camara) à Francis Turcan. Le site du Parisien a mis en ligne la réaction vidéo de l'ancien gardien stéphanois à l'issue de la rencontre : http://minilien.fr/a0lnr5.