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poteaux carrés

Toutes les équipes veulent nous taper

04/08 08:14

"On n’est pas les seuls favoris, beaucoup d’équipes peuvent prétendre à la montée. On sait qu’on a un statut, mais on l’avait déjà l’an dernier" déclare Dennis Appiah dans la dernière édition du Progrès. "Même quand on était 20es , toutes les équipes voulaient nous taper. Il faut juste en avoir conscience et être à la hauteur."

QRM a lâché le match à Sainté

04/08 07:51

Entraîneur de QRM, attendu dans 15 jours dans le Chaudron lors de la 3e journée de L2, Olivier Echouafni s'exprime dans la dernière édition du Courrier Picard. Extraits.

"A partir du moment où on a obtenu le maintien, on a lâché les trois derniers matches à Saint-Etienne, contre Amiens et à Niort. Les Amiénois peuvent nous remercier, s'ils ne gagnent pas chez nous ils descendent car les Lavallois ont joué leur maintien lors de la dernière journée et ils ont gagné. J'ai été un peu sollicité pour revenir entraîner Amiens mais cela n'a pas été trop loin car je suis sous contrat à QRM. Mafouta a rejoint Amiens.  Je trouve ça valorisant pour un joueur arrivé sur le tard chez les pros. Il voulait aller dans un club plus ambitieux et c'est logique. Bangré et Soumaré nous ont également quittés. Il n'y a pas que les attaquants, on s'est fait piller.

On n'a pas les moyens d'acheter et on est obligé de se faire prêter des joueurs qu'on met en avant avant qu'ils repartent dans leur club. Cette Ligue 2, ce n'est pas une Ligue 1 bis, c'est une Champions League de Ligue 2. Il y a 15 clubs de L2 qui ont connu la L1. Ce sera un championnat incroyable et passionnant. La logique voudrait qu'on désigne Saint-Etienne et Bordeaux comme les favoris avec leurs budgets colossaux mais je pense qu'il y aura une surprise avec le retour des barrages d'accession. Je me projette sur les 5 premières journées durant lesquelles on va rencontrer 4 équipes qui jouent la montée : Amiens, Ajaccio, Saint-Etienne et Troyes."

 

On a bien essayé de piquer Mendy à Pickeu

04/08 07:25

Comme le rapporte le site Malherbe Inside, le président caennais Olivier Pickeu s'est exprimé hier en conférence de presse. Extraits.

"Quand on prend Jean-Marc Furlan, on prend la personnalité de Jean-Marc Furlan. Tout le monde connaît sa méthode. Il faut prendre des joueurs qu’il aime et connaissent sa manière de fonctionner. On doit être proche de ses envies sinon le projet n’a plus de sens. En faisant bien sûr attention aux finances. On a fait Alexandre Coeff et Mathias Autret et on avait déjà choisi Valentin Henry dans le projet avec Stéphane Moulin. Il y a également Yoann Court qu’il avait connu à Brest. Cela fait déjà quatre. Ce n’est pas trop mal pour qu’il puisse installer sa patte. Il ne me demande pas Gaëtan Charbonnier (rires). La feuille de route est simple : essayer de vendre un peu et faire attention à la masse salariale.

Si la question est de savoir si j’ai plus de moyens que l’année dernière, la réponse est non. Sauf vente exceptionnelle, je ne peux pas . Il faut trouver des joueurs qui arrivent libres ou en prêt, qui ont envie de porter les couleurs du club. Ça ne nous empêche pas de continuer de rester ambitieux dans le travail, mais je ne veux pas vendre de rêve. On n’a pas les mêmes moyens que les quatre clubs de Ligue 1 qui descendent, que Bordeaux ou Saint-Etienne qui a été en capacité de faire une proposition pour racheter Alex Mendy. Il faut trouver l’équilibre entre maîtrise de la masse salariale et compétitivité de l’équipe et pour l’instant ce n’est pas le cas. On doit trouver le moyen de faire des ventes d’ici la fin du mercato."

Aktas toujours tête de Turc

03/08 22:07

Kubilay Aktas (génération 1995) continue son tour de Turquie. Il vient en effet de quitter Altinordu, club de L2 de la ville d'Izmir pour s'engager avec Adanaspor (L2). Altinordu était également, jusqu'à cette saison, le club de Kenan Fakili, un autre ancien du centre de formation de l'ASSE.

Kubilay Aktas (passé auparavant à St Priest, chez les vilains et à Evian) n'est resté qu'une saison à l'ASSE, 2012-2013, en U19 sous la direction d'Abdel Bouhazama. Il avait disputé 21 rencontres. Il avait ensuite entamé un tour de Turquie qui l'a conduit successivement à Kasimpasa SK (L1), Boluspor (L2), Istambulspor (L2), Gaziantep FK (L2 puis L1), Denizlispor (L1), Manisa FK (L2) et enfin Altinordu (L2).

Annecy repêché

03/08 20:58

La Ligue qu'on adule a annoncé ce soir le repêchage du FC Annecy de Vincent Pajot et Zakaria Bengueddoudj en L2, le tribunal administratif de Paris ayant rejeté ce soir le recours du FC Sochaux-Monbéliard selon L'Est Républicain. C'est donc au Parc des Sports et non à Auguste Bonal que les Verts se rendront le lundi 28 août en match de clôture de la 4e journée.

Le TA déboute Sochaux

03/08 20:39

Selon L'Est Républicain, le tribunal administratif de Paris, saisi dans la matinée, a rejeté en début de soirée le recours du FC Sochaux. "Pendant ce temps, la LFP tient un conseil d’administration qui pourrait entériner, dans un premier temps, le report de Sochaux - Guingamp, prévu ce samedi. Mais avec la disparition de la menace juridique qui planait sur les instances, un repêchage d’Annecy pourrait aussi être effectif dès ce jeudi soir. Il acterait la disparition définitive du FCSM du calendrier de Ligue 2 pour la saison 2023-2024" ajoute le site du quotidien régional.

Sauf coup de théâtre de moins en moins probable, les Verts joueront le lundi 28 août au Parc des Sports d'Annecy et non au Stade Bonal...

Retour aux sources pour KMP ?

03/08 20:18

Kévin Monnet-Paquet, qui fêtera dans 15 jours ses 35 ans, est sans club depuis qu'il a quitté Chypre cet été. L'ancien numéro 22 des Verts n'aura joué que 20 matches avec l'Aris Limassol en 2 saisons (il s'était pété là-bas les croisés en mars 2022 pour la 3e fois de sa carrière). Selon Le Dauphiné Libéré, le Berjallien pourrait revenir dans son club pré-formateur, celui de sa ville natale. Extraits.

"Toujours proche du FC Bourgoin-Jallieu (promu en N2), Kévin Monnet-Paquet a discuté cet été avec les dirigeants berjalliens, dont le président Djemal Kolver et le directeur général, Dylan Rahis. "Ce sont surtout des relations amicales entre lui et nous, mais il a été question à un moment qu’il fasse la préparation estivale avec l’équipe première, révèle ce dernier. Je crois qu’il a préféré se préparer physiquement de son côté et qu’il est dans l’attente de propositions de clubs en Ligue 2 ou en bas de classement de Ligue 1."

S'il venait à ne pas trouver de nouveau challenge satisfaisant pour lui d’ici l’automne, il n’est pas impossible qu’il fasse son retour sur les terrains sous le maillot du FCBJ. "Sportivement, je crois savoir qu’il est en forme, explique le “DG” berjallien. Et financièrement, l’opération serait faisable pour nous. Mais pour l’instant, ce n’est pas d’actualité. En tout cas, je sais qu’il est dans un très bon état d’esprit". Mi-juillet lors du match de préparation à L’Étrat entre l’ASSE et le GF 38, il a été aperçu au bord du terrain Aimé Jacquet."

 

90 ans en vert et blanc (39)

03/08 19:51

Vous avez raté 90 ans en vert et blanc en mars dernier à l’Hôtel de Ville de Sainté ? Quatre ans après De Vert en Fils, nous vous proposons de découvrir cette nouvelle expo de Guy et Yoann Lavaut avec l’aimable autorisation de ces passionnés de longue date par la photographie et les Verts. Voici le 39e de leurs 42 clichés, accompagné de sa légende.

De Vert en fille, 2022

Supporter les Verts et aller dans le Chaudron est souvent synonyme de moments partagés en famille et de transmission de valeurs. Ainsi c’est souvent la maman ou le papa, la mamie ou le papy qui emmène pour la première fois sa progéniture au stade pour partager et transmettre sa passion verte.

Bordeaux et Sainté favoris pour monter selon Hinschberger

03/08 15:18

Entraînant désormais Dylan Durivaux et Tyrone Tormin chez les Chamois Niortais (relégués en N1), Philippe Hinschberger donne son avis sur la nouvelle saison de L2 dans La Voix du Nord. Extraits.

"En une quinzaine d’années, la Ligue 2 est devenue une Ligue 1 bis. Regardez qui composait la Ligue 2 il y a quarante ans, c’était d’ailleurs la D2 à l’époque avec la poule Nord et la poule Sud : elle était considérée comme un championnat de bourrins. Aujourd’hui, certains clubs doivent se demander ce qu’ils font là, je pense à Rodez, Pau, QRM, même Dunkerque. Ce sont des petits clubs, ils doivent ouvrir grand les yeux quand ils jouent Bordeaux, Saint-Étienne, Troyes, Angers… Ce sont des équipes qui ont passé une grande partie de leur histoire en Ligue 1.

La Ligue 2 est un championnat qui devenu très attractif en termes de spectacle. Quand on voit les affluences de la saison dernière à Saint-Étienne (plus de 22 000 de moyenne par match), Bordeaux (20 000) ou Metz (presque 16 000), même Le Havre. Le championnat est bien médiatisé aujourd’hui même si on peut parfois regretter que ce sont toujours les mêmes qui ont l’honneur des grandes affiches (samedi 15h00 ou lundi 20h45). Cette saison ce sera encore Bordeaux et Saint-Étienne...

On trouve tellement de bons joueurs dans les effectifs de Ligue 2 que fatalement, le niveau de jeu s’est élevé. Quand on prend l’effectif de Saint-Étienne, celui de Bordeaux, de Metz avec Mikautadze la saison dernière, ce sont des équipes qui ont toute leur place en Ligue 1. J’avais aussi remarqué la saison dernière les attaquants de QRM (Mafouta, Soumaré), de Pau (Begraoui), il y a dix ans c’était impossible d’avoir des joueurs de ce niveau en Ligue 2. Le niveau technique global s’est aussi largement amélioré : les trois-quarts des équipes s’appuient sur un jeu au sol, de la possession, etc.

Mais on aura toujours quelques équipes, souvent les plus petits budgets, qui vont d’abord s’attacher à bien défendre et jouer le contre. Mais je note aujourd’hui que la plupart des équipes de Ligue 2 repartent de derrière avec leur gardien. Le championnat hyper physique avec des duels incessants, je trouve que ça s’est largement estompé. Il y a aussi un paramètre important, les pelouses ! Il n’y a presque plus que des billards en Ligue 2, cela permet aux entraîneurs de pratiquement du jeu, donner du spectacle avec du jeu au sol.

La qualité première pour bien figurer, c’est la régularité. L’équipe qui a fini championne, en l’occurrence Le Havre, a certes eu une réussite insolente en gagnant beaucoup de matchs 1-0 et en ayant parfois été malmenée, mais ils ont su faire front, être réguliers dans les résultats. C’était une équipe très organisée, loin d’être la plus spectaculaire de la Ligue 2. En revanche, c’était très réaliste, avec de la réussite aussi mais elle se provoque. Le Havre, c’est l’équipe qui a pris le moins de buts, ils avaient encaissé sept buts à la mi-saison. Le Havre avait selon moi un jeu moins à risque que Bordeaux ou Saint-Étienne, toujours dans l’équilibre.

Bordeaux et Saint-Étienne devraient obligatoirement jouer la montée. Ce sont les favoris naturels. Saint-Étienne joue ses matchs à domicile devant 40 000 spectateurs, on a vu sur la deuxième partie de la saison dernière que quand l’équipe avait trouvé la bonne carburation, cela devenait très compliqué. Bordeaux joue devant 25 000 ou 30 000, je ne les vois pas ailleurs que dans les trois ou quatre premiers.

Je n’oublie pas aussi les équipes qui descendent de Ligue 1 : Troyes, Angers qui vient de passer huit saisons en Ligue 1, comment vont-elles gérer la descente ? Il y a aura aussi Auxerre et Caen qui a pris Jean-Marc Furlan un spécialiste de la montée même si généralement il ne le fait pas en un an, les gens ont besoin de comprendre comment il travaille, c’est presque deux fois plus que les autres. Quand je regarde les effectifs que vont posséder ces quatre ou cinq équipes de tête, je ne vois pas comment elles pourraient refuser le jeu."

 

Le Comex statuera après la décision du TA

03/08 14:46

A 48 heures de la nouvelle saison L2, on ne sait toujours pas qui de Sochaux ou d'Annecy participera à ce championnat, comme le rapporte L'Est Républicain.

"Réuni jeudi matin, le Comité exécutif de la FFF a évoqué le cas du FC Sochaux, qui doit être rétrogradé en National 1 après l’avis défavorable du CNOSF mardi. Mais après de longues discussions, qui concernaient aussi le club de Sedan (qui n’a finalement pas obtenu gain de cause), aucune décision n’a été prise. La raison ? La saisine, par le FCSM, du juge des référés du tribunal administratif de Paris pour contester l’avis du CNOSF. Ayant pris connaissance de cette procédure en cours, le Comex a préféré ne pas statuer, dans l’attente d’une décision de justice à laquelle il se conformera, selon nos informations."

Amougou à nouveau à l'infirmerie

03/08 14:22

Comme le rapporte France Bleu, Laurent Batlles a annoncé ce jeudi en conférence de presse que Mathis Amougou serait absent 4 à 6 semaines à cause d'une blessure à la cheville. Pour rappel, le prometteur milieu de terrain stéphanois n'a plus joué de match officiel depuis 4 mois car il s'était blessé après avoir scoré et gagné contre Chambéry avec la réserve.

S'il avait dû faire une croix sur l'Euro U17 et sur la fin de saison de N3, le natif du Blanc-Mesnil (93) sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2025 a repris avec les pros cet été et a participé à tous les matches de préparation de l'équipe fanion. Titulaire contre l'UNFP (5-2) et Clermont (2-0), il est entré en jeu contre Grenoble (1-2) et Annecy (3-2).

 

Othman a mal

03/08 11:39

Absent lors de la reprise de la réserve et lors du tournoi de Ploufragran, Jibril Othman sera absent pour les trois prochains mois comme l'annonce le site officiel :

"Victime d’un accident domestique, Jibril Othman souffre d’une luxation de la rotule du genou gauche. L’attaquant de 19 ans, membre du groupe Réserve et international U20 tunisien, sera éloigné des terrains lors des trois prochains mois."

En fin de contrat stagiaire à la fin d'année, il ne lui restera que peu de temps afin de convaincre les dirigeants de le faire signer professionnel. Le club a toutefois, par le passé, démontré qu'il savait accompagner ses jeunes prometteurs sous blessure en leur permettant de signer un contrat pro d'une saison. A voir ce que l'ASSE décidera avec Othman dans les mois à venir.

Il s'apprête à affronter son grand ami Anthony

03/08 08:58

Gaëtan Paquiez s'exprime aujourd'hui dans Le Dauphiné Libéré à deux jours de sa venue à Geoffroy-Guichard. Extraits.

Notre défaite contre Rodez le week-end dernier au Chambon-sur-Lignon ? On a mal abordé cette rencontre, ils étaient plus en jambes que nous. On était tous fatigués, on a besoin de retrouver de l’énergie pour Saint-Étienne. Pendant la préparation, le groupe a été uni, il n’y en a pas un qui a triché, c’est positif, on s’est tous tiré vers le haut. Samedi on va arriver dans un stade bouillant, on sera motivés à faire un bon match, c’est sûr. À nous de répondre présent dès le coup d’envoi et de faire une grosse performance !"

Comme le rappelle le quotidien régional, le défenseur grenoblois retrouvera à cette occasion son meilleur ami.

"Des amis d’enfance. Presque des frères. Entre Gaëtan Paquiez et Anthony Briançon, l’amitié ne date pas d’hier. Les deux Vauclusiens se sont connus à l’âge de 12 ans. Ils étaient dans la même classe au collège Roumanille et jouaient dans la même équipe à Avignon Foot 84. Ensemble, ils ont gagné la coupe Rhône-Durance en U13. Et pendant 10 ans, ont porté les couleurs de Nîmes. Inséparables, ils partent ensemble en vacances avec femme et enfants. Anthony est le témoin de mariage de Gaëtan et le parrain de son fils. Samedi, ils seront face à face… Une première !"

22, v'là Bouanga !

03/08 08:24

Denis Bouanga a réalisé un triplé cette nuit en Leagues Cup lors de l'écrasant succès (7-1) du Los Angeles FC contre les Mexicains de Juarez. L'ancien international gabonais des Verts a claqué 22 pions toutes compétitions confondues cette saison en 30 matches disputés sous le maillot black and gold !

Crivelli craque, Achouri claque

03/08 08:10

Réduits à 10 dès la 5e minute suite à l'expulsion d'Enzo Crivelli (auteur d'une semellle qui a blessé son adversaire), le Servette de Genève s'est qualifié hier pour le 3e tour préliminaire de la Ligue des Champions en s'imposant aux tirs au but sur le terrain de Genk. David Douline, qui a joué l'intégralité de cette rencontre, affrontera donc les Glasgow Rangers le 9 août en Ecosse et le 16 août en Suisse.

Passé lui aussi par le centre de formation de l'ASSE (de 2012 à 2015), Elias Achouri (24 ans) a marqué son premier but sous ses nouvelles couleurs du FC Copenhague, qui a écrasé Breidablik 6-3 au Danemark après avoir déjà battu cette équipe 2-0 au match aller en Islande. Au prochain tour, l'international tunisien affrontera le Sparta Prague.

 

Jacky a décliné l'Albanie

03/08 07:30

Jacky Bonnevay, qui a quitté l'ASSE en décembre 2021 suite au limogeage de Claude Puel, nous donne de ses nouvelles dans la dernière édition du Courrier Picard. Extraits.

"Je n'entraîne plus depuis la fin de mon expérience stéphanoise mais cela ne me manque pas car je n'en ai tout simplement plus envie. J'ai notamment décliné la sélection nationale d'Albanie. A 62 ans, j'ai besoin de tranquillité. J'ai des missions à la DTN en tant que consultant extérieur pour le DEPF, ce qui me prend 14 semaines dans l'année. Je fais aussi du bénévolat pour le club de Sannois-Saint-Gratien (N3). Cela me permet de vivre le foot différemment. Par ailleurs, je suis encore secrétaire général adjoint de l'UNECATEF, j'interviens dans les clubs."

 

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Cordonnier met une semelle au CNOSF

02/08 20:39

Ancien scout de l'ASSE (de février 2018 à mai 2021) et actuel directeur sportif du FC Sochaux, Julien Cordonnier (43 ans) s'est confié au site Ma Ligue 2 au lendemain de l'avis du CNOSF défavorable aux Lionceaux. Extraits.

"Je trouve que c’est une décision injuste pour le football sochalien, pour la Région. Romain Peugeot avait un projet qui permettait au club de repartir sur des bases saines. Romain Peugeot, ce n’est pas n’importe qui. Ce n’est pas un repreneur qui vient du fin fond de je ne sais où. Malgré cela, le CNOSF a décidé d’envoyer Sochaux au fond du trou, il faut le dire clairement. C’est une grosse colère pour l’ensemble des salariés, des joueurs, des supporters et de la Région. Sincèrement, quand on voit l’amour que les gens ont pour le FCSM, je me pose beaucoup de questions pour la suite, c’est une vraie désillusion.

Quand je suis arrivé, j’ai découvert ce club. Je connaissais un peu parce que j’avais déjà joué ici avec Orléans par le passé. On sent tout de suite que les gens sont passionnés ! Ce n’est pas une région riche, les gens sont très attachés à leur club, il représente beaucoup pour eux. Beaucoup de personnes parlent de l’histoire du club. Cela crée de l’attachement. Cette décision est un déchirement pour tout le monde. On sait que Romain a l’intention d’aller devant le Tribunal Administratif. Il y a toujours de l’espoir et il a raison d’aller au bout, on le soutient dans sa démarche. Il reste une petite chance et on fait bien de la saisir.

On avait déjà plusieurs accords avec des joueurs de nous rejoindre, on aurait eu une équipe compétitive. Les instances du football en ont décidé autrement. Le groupe Nenking a failli à ses engagements mais la Région et le club avaient la chance d’avoir regroupé autour de Romain Peugeot des investisseurs et des collectivités locales pour faire en sorte que le club ne tombe pas. Malgré tout cela, les juristes ou les avocats du CNOSF n’ont pas eu la sensibilité football et se contentent de prendre une décision qui risque de mettre beaucoup de monde sur le carreau, et une région dans la douleur. C’est gravissime.

Quand j’arrive au 1er février, je sens que c’est un club qui vit sur des moyens aisés par rapport aux joueurs, à la politique salariale adoptée, par rapport à plein de choses. Je me dis que l’actionnaire est très fort. On me confirme qu’il est très fort car il a un projet d’investissement sur un centre de performance à 20 M€, ce qui montre un certain pouvoir économique. Je me pose donc des questions par rapport à la DNCG. Quand vous voyez le train de vie du club, il aurait fallu mettre des clignotants à la mi-saison ! Quelle est la pertinence du passage de décembre pour laisser six mois après un club au fond du trou ?"

Stéphane Moulin nous prévient

02/08 20:12

Ayant décidé de faire une pause dans sa carrière d'entraîneur, Stéphane Moulin rappelle dans Ouest-France que le beau jeu ne suffit pas toujours à monter et qu'il est important d'avoir une défense solide. Extraits.

"Je ne vais pas dire que la Ligue 2 n'a rien à voir avec le Ligue 1, mais presque. C’est un championnat très dense, dans le sens où la hiérarchie, à la différence de la L1, n’est pas établie. Il y a moins de différences entre les équipes, donc ça donne un championnat avec beaucoup de surprises. On ne sait pas toujours qui va le dominer et qui sera en difficulté. L’an dernier, personne n’imaginait que Dijon descendrait. Ils étaient en L1 deux ans plus tôt et ils se retrouvent en National. Pourtant, il y avait des joueurs de qualité dans cette équipe. Mais c’est un championnat difficile, car le niveau a beaucoup augmenté par rapport à il y a 10 ans.

Sur le plan athlétique, il n’y a pas une grande différence de niveau avec la L1, dans le volume de courses, l’engagement physique. Et sur le plan technique, il y a un vrai cap qui a été franchi. Mais il y a encore peu de joueurs qui ont la capacité de faire la différence seul, de te faire gagner un match. En L2, il y a quelque chose de très important, c’est l’esprit de compétition. Chaque match est une bataille, et ce qui te permet de t’en sortir n’est pas toujours ta qualité. C’est plus ton côté compétiteur. Il faut réussir à créer cet esprit commando qui va faire qu’à un moment donné, les points, tu vas aller les chercher non pas grâce à ta qualité technique ou tactique, mais grâce à ce petit supplément d’âme.

C’est difficile d’avoir une équipe qui joue très bien au foot et qui ne cherche qu’à très bien jouer au foot. Si tu as la meilleure défense, tu es souvent en position de monter. L’an dernier, c’était Le Havre, l’année d’avant, c’était Ajaccio (19 buts concédés à chaque fois). Ajaccio, il y a deux ans, sur le plan footballistique, c’était loin de ce qui se faisait de mieux. Mais avec cet état d’esprit, cette rigueur et cet esprit commando, ils ont réussi à tirer leur épingle du jeu. Il y a aussi plus de fautes techniques. À la différence de la L1, où tu es sanctionné à chaque erreur, en L2, ce n’est pas toujours le cas. Donc si tu deviens une équipe qui ne commet pas d’erreur, pour te déstabiliser, ce n’est pas simple.

Il y a 15 équipes qui ont déjà joué en L1 parmi les 20. Mais il ne faut pas se baser que sur les noms. Il faut voir les effectifs. Oui, il y a Saint-Etienne, Bordeaux, Auxerre, Angers, Caen, Troyes... Mais entre ce qui s’est passé il y a quelques années et ce qui se passe maintenant, ce n’est plus la même chose. Le nom existe, mais parfois les moyens ne sont plus les mêmes ou l’histoire a changé, comme à Angers. Ce serait une erreur de penser de la part des clubs qui descendent de L1 qu’ils seront au-dessus.

Comme l’an dernier, il y a quatre descentes. Cela change quelque chose, l’an dernier, les matches étaient encore plus serrés. Et il n’y avait plus les barrages pour la montée en L1. Cette année, comme ils sont de retour, tout le monde sera concerné par quelque chose pendant très longtemps. La 5e place qui donne droit à les jouer sera très longtemps accessible pour le 10e ou le 11e. Et le 12e sera peut-être concerné par le maintien. C’est ce qui fait que le championnat est dense. Mais aussi très intéressant."

 

Rivera au FCA ? (2)

02/08 19:38

Confirmant l'info du Dauphiné Libéré selon laquelle Annecy s'intéresse à Maxence Rivera, Le Progrès ajoute que le joueur suscite d'autres convoitises. "Des touches existent en National, en Ligue 2, mais aussi à l’étranger avec l’Espagne et l’Italie. En fin de contrat à l’issue de la saison, Rivera ne pourra pas être prêté, sauf s’il prolonge."

Sa stabilité passe avant Sainté

02/08 18:50

Courtisé par Sainté (qui s'est finalement rabattu sur Ibrahim Sissoko), Alexandre Mendy a expliqué aujourd'hui à France Bleu Normandie pourquoi il a préféré prolonger son aventure caennaise.

"Je reste en Normandie, c'est ma femme qui va être contente de ne pas faire les cartons. Il n'y a pas que l'aspect sportif qui comptait. C'était l'aspect familial avant tout et la stabilité avant l'aspect financier. J'avais eu quelques touches dans le Golfe, quelques propositions aussi en L1 et en L2 et quelques prises de contacts à l'étranger. Il y a eu Saint-Etienne mais je ne me voyais pas quitter Caen pour Saint-Etienne. C'est très important, j'ai réussi à m'installer ici. C'est que tout se passe bien pour moi côté sportif et familial.

Avec le coach Furlan, cela se passe plutôt bien pour le groupe et pour moi. On est content que cela reparte bien. On essaye de garder les bonnes choses que l'on a fait les deux saisons précédentes avec le coach Moulin parce qu'il y a des trucs très positifs. On a gagné en qualité avec l'arrivée de Mathias Autret, un joueur qui sait donner des ballons. Pour moi, ce n'est pas une Ligue 2 mais une Ligue 1 bis avec toutes les équipes qui sont encore là cette année. Cela va être un championnat disputé."

Gabriel Silva prêt à reprendre du service au Brésil

02/08 14:52

 

Gabriel Silva et l'ASSE avaient décidé, en janvier dernier,  d'une rupture de contrat selon le site officiel.  Depuis, il n'avait pas retrouvé de club.

Gabriel Silva était arrivé à l'ASSE en 2017. En cinq ans, il a disputé 82 matchs en Vert pour deux buts : contre Rennes en 2017 et contre Oleksandria en 2019. Auparavant il avait évolué au Brésil (Rio Claro, Palmeiras), en Italie (Novara, Udinese, Carpi, Genoa) et en Espagne (Granada).

Gabriel Silva va donc boucler la boucle puisque, après quasiment 12 ans passé en Europe, il revient dans son pays natal. Le journal Globo annonce en effet que l'Associação Atlética Ponte Preta, dans la fenêtre de transfert qui dure jusqu'à aujourd'hui, espère obtenir la signature de l'Ancien Vert. Ce club basé à Campinas (Etat de Sao Paulo) opère en série B et est menacé de relégation. Avec 23 points en 20 rencontres, il devance la zone rouge de seulement 5 petits points, et reste sur une série de quatre matchs sans victoire. 

Le quotidien HoraCampinas confirme cette nouvelle et annonce que la signature du latéral gauche devrait être effective dans les prochaines heures. 

Noham Abdellaoui passe pro au Genoa CFC

02/08 14:26

Noham Abdellaoui, 19 ans (il est né le 15/03/2004) n'avait pas été conservé l'an dernier au centre de formation de l'ASSE. Mais il n'avait pas tardé à trouver une porte de sortie, puisque, dès le mois de juillet, il s'était engagé avec l'US Lecce, promu en série AL'international U18 algérien avait signé pour une saison plus deux en option.

Il n'aura fait qu'une année dans l'équipe Primavera 1, soit les U19 de ce club des Pouilles, une belle année avec à la clé le titre de Champion d'Italie U19. Il annonce en effet, sur son compte Instagram son départ (et son premier contrat professionnel) pour le Genoa CFC, club dans lequel un ancien Vert, Gabriel Silva, est passé de janvier à juin 2016. Ce club vient de retrouver cette année l'élite italiennne.

"Je suis très heureux et fier de signer mon premier contrat professionnel avec ce club historique du Genoa CFC. Je tenais à remercier l'ASSE et l'US Lecce pour toute l’expérience qu’ils m’ont apportée, ainsi que mon agent Kamel bengougam pour tout le travail accompli tout au long de mon parcours . C’est une grande fierté d’être ici avec ma famille aujourd’hui, qui sont mes supporters de toujours
Merci à l’accueil chaleureux de tout les supporters
Merci à Dieu"

Noham Abdellaoui remercie au passage Faouzi Ghoulam pour tous les conseils qu'il lui a prodigués. Aïmen Moueffek, Bilal Benkhedim, Mathéo Marmorat, Mathéo Haon, Chris N'Gongar n'ont pas manqué de le féliciter.

Noham Abdellaoui est arrivé à l'ASSE en 2015. Après les années d'école de foot, on le retrouve en 2018-2019 dans l'équipe U15 de Jean-Philippe Primard. Il dispute 17 matchs (1 but).
L'année suivante, 2019-2020, dans l'équipe U16 de Sylvain Gibert, il prend part à 11 rencontres sur 18 et insrit 1 but.
En 2020-2021, dans l'équipe U17 nationaux de Patrick Moreau, il joue 6 matchs sur 7 avant l'interruption du championnat pour cause de crise sanitaire.
Lors de sa dernière saison à l'ASSE, 2021-2022, il participe à 13 rencontres avec les U19 nationaux de Jean-Luc Dogon et à 1 rencontre avec les U18 de Kevin De Jesus.

90 ans en vert et blanc (38)

02/08 12:56

Vous avez raté 90 ans en vert et blanc en mars dernier à l’Hôtel de Ville de Sainté ? Quatre ans après De Vert en Fils, nous vous proposons de découvrir cette nouvelle expo de Guy et Yoann Lavaut avec l’aimable autorisation de ces passionnés de longue date par la photographie et les Verts. Voici le 38e de leurs 42 clichés, accompagné de sa légende.

Emotions intergénérationnelles, 2022

Que l’on soit enfant ou adulte, fille ou garçon, abonné chaque année au stade ou spectateur plus occasionnel, les émotions procurées par les Verts et le Chaudron touchent tout le monde. Joie, tristesse, colère ou encore extase, chacun a déjà pu connaître tous ces sentiments dans les gradins de GeoffroyGuichard. En voici quelques représentations prises sur le vif

Le président des Thoniers évoque la réception de Sainté

02/08 09:56

Président du promu concarnois, Jacques Piriou s'exprime dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Jusqu’au dernier moment, j'ai eu peur que le club n'évolue pas en L2 cette saison. La deadline était au 30 juin minuit. Le dernier papier, je l’ai reçu à 18 h. On doit être le seul club à évoluer sur trois terrains de repli sur une saison. C’est ce qui a rendu la chose complexe. Ils ont été obligés de tenir de cette problématique pour faire le calendrier. Mais les gens de la Ligue ont été bienfaisants sur le sujet pour nous aider à trouver des solutions à partir du moment où on a amené certaines garanties de pouvoir aller sur ces terrains-là.

Où en sont les travaux de rénovation du stade Guy-Piriou ? Je n’en ai aucune idée. Le maire avait dit qu’on commencerait la démolition au mois de juin. On est au moins d’août demain et je vois que la tribune est toujours debout. Apparemment le début des travaux sera mi-septembre. Pour la reconstruction, on entend des informations à droite et à gauche mais je n’ai aucune information en ma possession. Ça me chagrine dans le sens que ça fait trois ans qu’on titille les sommets du classement en National et il n’y a pas eu d’anticipation.

Ce qui me fait plaisir, c’est qu’on connaît Concarneau aux quatre coins de la France grâce au foot. Et je ne suis pas sûr que tout le monde soit conscient de l’impact que représente un club de Ligue 2. Le club a grandi. Je ne réalise pas encore qu'on va affronter des clubs comme l'ASSE et les Girondins de Bordeaux. Le 23 septembre, les Verts à Lorient, ça va être quelque chose ! Même si les gens ne viendront pas voir spécifiquement Concarneau mais l’AS Saint-Étienne."

Ruben bientôt à Rennes ?

02/08 08:54

Alors que le FC Nantes a officialisé hier l'arrivée de Ronaël Pierre-Gabriel, un autre latéral formé à Sainté pourrait à son tour mettre le cap à l'Ouest selon la dernière édition de la Pravda.

"À la recherche d'un latéral droit expérimenté depuis le départ de Hamari Traoré à la Real Sociedad, le Stade Rennais a sondé le marché, notamment dans l'Hexagone comme il l'a fait pour d'autres postes. S'il s'est un temps intéressé au Toulousain Mikkel Desler, le club breton a avancé ses pions sur l'international français Ruben Aguilar. Un accord serait sur le point d'aboutir pour le Monégasque (30 ans). À ce stade, le type de transaction n'a pas filtré. Sous contrat jusqu'en juin 2025, Aguilar évolue depuis quatre ans sur le Rocher et compte aujourd'hui 160 matches de Ligue 1 à son actif."

Rivera au FCA ?

02/08 08:39

Encore sous contrat pour un an avec l'ASSE, Maxence Rivera pourrait rejoindre un club contre lequel il s'est illustré il y a une semaine.

"Les huiles annéciennes continuent de s’activer sur le mercato qui devrait sérieusement s’accélérer, dans le sens des départs comme des arrivées, une fois le brouillard actuel définitivement dispersé" peut-on lire dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. "Le Stéphanois Maxence Rivera fait partie des pistes étudiées. Le milieu offensif de 21 ans, buteur mercredi dernier en amical contre Annecy (2-3) , intéresserait le club haut-savoyard dans le cadre d’un prêt."

Pour rappel, le FCA a de bonnes chances d'être repêché en L2 suite à l'avis défavorable au FC Sochaux Montbéliard rendu hier par le CNOSF. Peugeot pleure, Pajot rit...

Ajaccio n'est pas Sainté

02/08 08:08

Formé à l'Estac, l'actuel milieu offensif de l'AC Ajaccio Michaël Barreto, qui s'était battu en plein match avec son coéquipier auxerrois Pierre-Yves Polomat (prêté à l'époque par Sainté) lors d'un match entre l'AJA et QRM, évoque les Verts dans la dernière édition de L'Est-Eclair. Extraits.

"Nous attaquons une saison qui sera assez difficile, dans un championnat très relevé par rapport à ce que nous connaissions ces dernières années en Ligue 2. Cette L2 ressemble à une mini-Ligue 1, avec des clubs structurés, historiques, qui s'appuient sur des budgets importants. Dès le début, il faudra attraper le bon wagon et enchaîner car avec les joueurs qu'il y a dans cette division, ça peut être très chaud.

De mon expérience à ce niveau, ce n'est pas parce que tu es très bien placé après 10 journées de L2 que tu viseras forcément la montée. C'est vers le mois de février que tu connais vraiment les équipes susceptibles d'aller au bout. La Ligue 2, c'est très long, très exigeant. Des clubs partent bien et coincent en automne au au coeur de l'hiver.

Mais si, en revanche, tu ne prends pas le bon wagon, tu peux vite te faire peur, à l'image de Saint-Etienne. La différence entre Sainté et un club comme le nôtre, c'est qu'ils ont les moyens, eux, de se renforcer à la trêve, d'embaucher quatre ou cinq éléments qui te permettent de te sauver... Nous on sera un outsider. On a une belle équipe, avec de très bons joueurs, mais on n'est pas un club qui peut clamer haut et fort qu'il joue la montée.

Il faudra d'abord assurer ses arrières, se maintenir le plus vite possible pour, éventuellement, plus tard, viser un peu plus haut. Si tu mets la barre trop haute, tu peux tomber de très haut. Ce constat ne vaut pas que pour Ajaccio mais pour beaucoup de clubs, qui devraient éviter d'afficher leurs ambitions. Si tu dis que tu joues la montée et que tu n'y arrives pas, tout le monde est déçu.

Selon moi, les objectifs, il faut les garder dans le vestiaire. Un exemple ? Sochaux n'a cessé de dire l'an dernier qu'il voulait remonter. Le club était dans les temps une bonne partie de la saison, avant de se prendre les pieds dans le tapis en janvier et de chuter au classement. Pareil pour Guingamp, qui a bien démarré et qui dans la saison, a enchaîné 8 ou 9 matches sans victoire. Son championnat était fichu.

La L2 c'est un combat permanent, tous les weekends.Tu peux très bien t'appuyer sur un super effectif mais ne pas y arriver. A contrario, tu peux avoir un effectif quelconque mais un groupe d'enfer, avec une vraie osmose... Et là, à force de travail, quelque chose se passe et tu vas au bout. Pour exister dans cette division, il faut être costaud et réaliste.

Les équipes favorites ? Je mets Saint-Etienne en tête parce que Laurent Batlles en est l'entraîneur. J'ai vu ce qu'il a mis en place à Troyes, je sais ce qu'il veut mettre en place à Saint-Etienne. Il prône du jeu, a un bel effectif à sa disposition, des moyens que d'autres n'ont pas. Après, Bordeaux devrait avoir son mot à dire. A Caen, l'effectif n'est pas encore rodé, c'est un entraîneur qui a besoin de temps pour avoir une équipe à son image."

Sainté, sérénité

01/08 23:16

Le capitaine des Verts s'est confié à France Bleu à l'aube de cette nouvelle saison. Extraits.

"A mes yeux, le gros changement est que nous avons un groupe. En début de saison dernière, nous n'en avions pas. Nous connaissons tous les difficultés que nous avons rencontrées à cette époque, une construction d'équipe compliquée avec une cohésion de groupe difficile à trouver. Nous n'étions pas dans une atmosphère sereine. Tout le contraire d'aujourd'hui.

L'atmosphère est sereine, tout le monde bosse bien, tout le monde est bienveillant, personne ne rechigne au travail, tout le monde a envie d'être là. Pour moi, c'est le plus important. Aujourd'hui, tout le monde est impliqué, tout le monde a la même ligne de conduite et le même objectif. Au niveau du travail et de la vie de groupe, c'est complètement différent.

Aujourd'hui, nous avons pour objectif de monter, c'est clair et net. Il faut un groupe soudé, comme celui des six derniers mois. Il a fallu aller chercher des ressources pour se sortir des difficultés et permettre au club de se sauver. Nous nous sommes maintenus et à nous désormais de rester sur cette dynamique. Le club le mérite.

Aujourd'hui, je suis un capitaine serein. Je m'entends bien avec tout le monde, le groupe vit très bien. C'est plutôt facile.  J'aime bien que le groupe soit joyeux, dans une bonne ambiance, que tout le monde rigole ensemble. Nous n'avons pas de clans, chacun va vers l'autre avec bienveillance. Tout part de là.

Aujourd'hui, nous jouons clairement la montée. Nous voulions la jouer la saison dernière mais nous avons mal démarré. Retenons ce que nous avons fait en fin de saison et l'état d'esprit affiché lors des six derniers mois. C'est grâce à cela que nous y arriverons. Avec aussi beaucoup d'humilité.

Nous serons attendus sur toutes les pelouses. Il va falloir répondre présent à chaque match et ce dès la première journée, face à Grenoble. Les premiers rendez-vous seront très importants et conditionneront la suite de notre saison. Nous devons parvenir à garder notre fougue, notre insouciance offensive tout en essayant d'être plus solides.

La défense, c'est un état d'esprit. En rentrant sur le terrain, nous devons nous dire que nous ne prendrons pas de but et que nous ferons le maximum pour y arriver. Pour un attaquant, ne pas prendre de but peut aussi s'apparenter à une récompense. Mettre 3 buts par match, c'est bien, mais il faut également savoir gagner 1-0, 2-0. Il s'agit d'un véritable axe de progression."

 

Pas de plafond de verre pour Chabert

01/08 21:21

Trois semaines après nous avoir présenté le nouvel avant-centre stéphanois Ibrahim Sissoko qu'il a entraîné à Béziers, l'ancien gardien stéphanois (au centre de formation de 1993 à 1998) et actuel entraîneur de Dunkerque (promu en L2) Mathieu Chabert a accordé une intéressante interview à La Voix du Nord. Extraits.

"La première chose, c’est d’avoir une majorité de joueurs qui va débuter le championnat. Les avoir le plus tôt possible. C’est le cas. Voyant au vert. Deuxième voyant : le recrutement, ce sont tous mes choix nº1. C’est pour ça que je suis content. Les choix qu’on avait tous validés ensemble. Ce n’est pas moi qui fais le recrutement. Je suis concerté, on établit des listes de joueurs. Quand je suis arrivé, en mars, si on m’avait dit qu’on serait en L2 et qu’on aurait Rémy Boissier comme joueur, je vous aurais dit : " Vous êtes un malade ! "

C’est un groupe qui ne va pas jouer petits bras. Si on est là, c’est qu’on le mérite, au même titre que les 19 autres de L2. J’ai envie qu’on soit conquérant, que les gens se reconnaissent dans ce qu’on fait. Des matchs, on va certainement en perdre, mais qu’on perde, dans le pire des cas, avec les armes à la main. Il y a des matchs où on sera amenés à subir. Parfois, on ne veut pas subir, mais on subit quand même… On se prépare à ça. Mais il ne faut pas que ça soit récurrent.

A 24 ans, j'ai été touché par une tumeur à la moelle épinière, qui affecte ma mobilité. Le chirurgien, quand il me dit ça et qu’il faut l’enlever, ma première question, c’est : " Quand je reprends l’entraînement ? " Il ne m’a pas répondu : " Non, tu ne pourras plus rejouer. " Je pense que s’il me dit ça, je suis capable de lui dire de ne pas me l’enlever. Il a été très bon. Il m’a laissé m’en rendre compte tout seul. À la visite des 6 mois post-opératoire, quand je rentre dans le bureau, il me dit : " Je suis content de te voir rentrer debout, déjà." Comme je me suis rendu compte seul que je ne pourrais plus rejouer, ça a été plus facile à accepter. 

Sans ça, je ne serais pas l’entraîneur que je suis. J’ai 44 ans. J’étais gardien, j’aurais arrêté à 37, 38. Si j’avais enchaîné derrière, j’aurais six ans de coaching, aujourd’hui. Là, c’est ma 19e année d’entraîneur. J’ai commencé à 25 ans... En termes d’expérience, dans ma tête, je suis un entraîneur de 56 ou 57 ans. Ne serait-ce que l’expérience du National et de la L2, cela va être ma 9e saison.

Je suis rentré à Pôle emploi, comme conseiller, en novembre 2007. Et mon dernier jour, c’était le 30 juin 2016. J’entraînais en DH au début. Les 6 premiers mois à Béziers, en National, je travaille à mi-temps à Pôle emploi. On est face à la difficulté des gens. On a des gens qui sont dans une mauvaise période de leur vie. Mais ce qui est bien, c’est quand on voit la réussite des accompagnements vers le retour à l’emploi. Cette expérience m'a servi pour ma carrière d’entraîneur, dans la gestion humaine, le management.

On fait un beau métier, franchement. Bon, il y a de la pression, de la tension, plein de choses. Mais bon, ça va, on ne monte pas des carreaux toute la journée en plein cagnard. Et on ne le fait pas pour rien. Quand je vois des mecs qui sont sur des chantiers toute la journée, dans le sud, il fait 45 degrés, tu gagnes 1500-2000 euros… Nous, ça va, on n’a pas à se plaindre. Toute la pénibilité de ces emplois-là, je l’ai connue à Pôle emploi. On est spécialisés dans des secteurs d’activité. J’étais spécialisé bâtiment et industrie.

Il faut gagner transposer ce qu’on a fait en National à la L2 avec une équipe très forte dans le contre-pressing, capable sur des moments faibles d’être bien en bloc et de piquer quand on le peut. On a cette qualité-là avec la vitesse. La saison dernière, on a été premier du championnat sur le pressing, contre-pressing, récupération dans le camp adverse. Notre objectif, c’est d’être dans les meilleurs de L2 sur ces aspects-là. Et offensivement : améliorer nos sorties de balle, être capable d’avoir plus de temps de possession.

Je viens de connaître avec Dunkerque ma 3e accession en L2 après Béziers et Bastia. Les gens qui me parlent du plafond de verre L2 ? Il n’y a pas de plafond de verre. Si j’ai fait monter 3 équipes différentes, pas que des favoris, c’est que j’ai le niveau pour entraîner en L2. Point. À Béziers, c’était très particulier. C’était ma première expérience. J’étais chez moi. C’est arrivé vite. J’étais jeune, pour un entraîneur. Je n’ai pas fait tout ce qu’il fallait. Je passais le BEPF en même temps. Tous les voyants n’étaient pas au vert. À Bastia, on ne m’a pas laissé faire."

Djo aux JO ?

01/08 20:50

Membre du trio de préparateurs physiques en charge du groupe pro de l'ASSE (avec Benjamin Guy et Alessandro Zambelli), Philippe Djo Petitjean espère disputer les 110 mètres haies aux JO de Paris sous les couleurs du Togo, comme il l'explique au Progrès.

"Je me rapproche de la barre mythique des 14 secondes. J’espère rapidement y arriver et tomber ensuite à 13’’80 voire 13’’70. Les JO de 2024, c'est un réel objectif.  Je ne suis pas encore au niveau international. Je peux me qualifier en réalisant les minima ou en obtenant une invitation. Depuis deux ans, j’améliore mon record chaque année et je vise plus haut."

Ne faisant pas mention de son activité à l'ASSE (qu'il exerce depuis plus de deux ans) sur sa page linkedin et sur son compte instagram où il met plutôt en avant son poste de préparateur physique des Falcons de Villeurbanne (foot américain), cet athlète de 26 ans créateur de l'entreprise Training Djo et titulaire d'un Master 2 obtenu dans une fac banlieusarde évoque la prépa des Verts dans le quotidien régional. Extraits.

"On a tablé sur 5 semaines de préparation, un délai assez court. On a choisi de partir sur un système pyramidal : l’objectif est d’arriver à une charge de travail maximale en termes de volume à la 3e semaine, avant de la diminuer en augmentant l’intensité. On ne cible pas de pic de forme : on souhaite maintenir, via des programmes individualisés, tous les joueurs à un niveau le plus élevé possible pour qu’ils soient performants et surtout en bonne santé."

 

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