Directeur commercial du Stade Malherbe de Caen, Romain Gorlier s'est confié à Ouest-France. Extraits.

"On compte plus de 8 500 abonnés pour cette nouvelle saison, un chiffre déjà supérieur à celui de l’an passé alors que la campagne d’abonnements se termine le 31 août. Les gens sont dans la continuité de la saison dernière où le club a été plutôt performant. La politique tarifaire y fait aussi pour beaucoup. À Malherbe, il y a un potentiel qu’on n’a pas ailleurs, on a une fan base largement au-dessus de la moyenne de Ligue 2 et même de certains clubs de Ligue 1.

Le stade Michel-d’Ornano a été deux fois à guichets fermés l’an passé, lors du derby contre Le Havre et pour la réception de l’AS Saint-Etienne. On a coché les matches contre Sainté, Bordeaux, Auxerre et Sainté, trois grosses équipes qui vont jouer les premiers rôles. Il ne faut vraiment pas hésiter à s’abonner avant la fin du mois, car même si les rencontres contre Pau et Ajaccio seront passées, il restera tous les gros matches à domicile.

On espère avoir une tribune Borelli constituée uniquement d’abonnés, c’est d’ailleurs déjà le cas pour sa partie basse. On aimerait faire une sorte de mur dans le même état d’esprit qu’à Dortmund. On voudrait qu’elle soit remplie à l’année pour créer une sorte de chaudron dans le stade."

Pour rappel, le choc Caen-Sainté aura lieu dès cet été. Il est fort probable que beIN Sport choisira cette affiche en ouverture de la 6e journée le samedi 16 septembre à 15h00...

L'entraîneur grenoblois Vincent Hognon est revenu aujourd'hui en conférence de presse sur son retour gagnant dans le Chaudron.

"On est ravi d’avoir très bien débuté en faisant un bon match. Il aurait pu basculer des deux côtés mais on a su l’emporter, ce qui n’est pas complètement illogique. On est satisfait, on a validé une bonne préparation mais ça n’est qu’un match, il faut évidemment confirmer demain à la maison contre une équipe du Paris FC qui sera revancharde après sa défaite contre Caen. Mais c’est bien de commencer par cette victoire à Geoffroy-Guichard. Ça montre qu’on est déjà dedans, concentrés et concernés. Et ça c’est extrêmement important. On essaye d’être très performants, on travaille pour ça, pour poser des problèmes à tous nos adversaires et essayer de nous améliorer."

Le site Milanreports dédié aux Rossoneri du Milan AC annonce que l'attaquant Darnell Bile (génération 2005) a joué, hier, avec l'équipe Primavera du Milan AC contre le Torino, dans le cadre du tournoi "Mamma e Papà Cairo". C'était un match d'essai et sa signature n'est pas encore effective. Il devrait être évalué par l'ancien joueur milanais Ignazio Abate, désormais responsable de la formation, avant d'intégrer éventuellement le club Rossoneri. Pour la petite histoire, retenons que le match s'est terminé par un score nul (1-1) et que le Torino l'a emporté 7-6 aux tab, Darnell Bile inscrivant le 6ème tir.

L'ASSE avait récemment proposé à Darnell Bile un contrat professionnel de trois saisons, mais cette proposition avait été refusée par le joueur et son entourage, pour des raisons entre autres financières. 

Repéré par les scouts franciliens de l'ASSE Hamdane Karouni et Jean-Claude Anquetil, Darnell Bile avait signé le 26 janvier 2019 un ANS avec l'ASSE. Après avoir évolué de U7à U10, dans les rangs de Colombienne Foot ES, cet avant-centre jouait à l'ACBB (Atlétic Club de Boulogne-Billancourt), là-même où évoluait un certain Allan Saint-Maximin et avait rejoint les Verts en 2021... "Au delà des qualités sportives et athlétiques, tout le monde s’accorde sur le fait que Darnell est un enfant attachant aux qualités humaines saines." précisait le compte facebook de l'ACBB. La réalité ne fut pas tout à fait celle-là, et outre ses qualités certaines et reconnues, son passage à l'ASSE a été marqué par son geste extrêmement violent envers un joueur polonais, lors d'une rencontre internationale U18.
Régulièrement surclassé dans les équipes de jeunes du club, il avait fait ses débuts en professionnel lors de la saison 2022-2023. Le 27 août 2022, à Valenciennes (nul 2-2), il avait remplacé Jean-Philippe Krasso à la 82ème minute, et, trois jours plus tard, le 30 août, à l'occasion du large succès contre Bastia (5-0), il était entré à la 81ème à la place de Sergi Palencia. Darnell Bile imiterait donc Noah Raveyre, un autre jeune de 2005, parti à l'AC Milan, il y a quelques semaines, sans avoir signé de contrat professionnel avec l'ASSE

Laurent Batlles a communiqué le groupe de 19 joueurs qui ira défier Rodez. On retrouve quasiment le même groupe que face à Grenoble. Deux changements sont à noter. Saïdou Sow, transféré à Strasbourg, est remplacé par Mickaël Nadé. Maxence Rivera disparaît au profit d'Antoine Gauthier.

Laissé libre par l'ASSE au terme de son premier contrat professionnel, le latéral gauche Lucas Calodat (21 ans) s'est engagé avec Troyes où il portera le numéro 3.

Titulaire la saison dernière lors de la victoire de Rodez dans le Chaudron et mentionné par Nassim Ouammou dans l'entretien qu'il nous a accordé cette semaine, Joris Chougrani est apte à affronter Sainté demain après-midi selon la dernière édition de Centre Presse Aveyron. Extraits.

"A l'occasion de la première journée de championnat, le week-end dernier à Ajaccio (1-1), Rodez a perdu Eric Vandenabeele, gravement touché à la cheville, pour "trois à six mois." Un manque important à venir en défense centrale, d'autant que le RAF n'est pas très armé à ce poste. Pour ce week-end, Didier Santini devrait tout de même être soulagé par le retour dans le groupe de Joris Chougrani, remis d'une élongation. De son côté, Kévin Boma, lui aussi complètement rétabli de son opérations aux adducteurs, sera toujours absent demain, faute à une suspension de deux matches pour ne pas avoir respecté les règles liées au paris sportifs."

La préfecture de l'Aveyron a pondu un ridicule arrêté publié le 7 août dernier. Hormis dans le parcage visiteurs qui sera plein (350 supporters stéphanois y sont attendus), il ne sera pas autorisé d'arborer la couleur verte à Paul-Lignon samedi. Nul doute que de nombeux supporters braveront ce ridicule interdit... Extraits.

"Les déplacements de l'ASSE sont fréquemment sources de troubles à l'ordre public du fait du comportement violent de certains supporters ou d'individus se prévalant de la qualité de supporters de cette équipe, manifesté de façon récurrente aux abords des stades et dans les centres-villes des lieux de rencontre, tant par des rixes entre supporters que par des violences contre les forces de l'ordre ou des jets de pétards, fumigènes ou bombes agricoles.

Il en a été notamment ainsi le 14 septembre 2018 (Paris-Saint-Germain - ASSE), le 26 octobre 2018 (Nîmes Olympique - ASSE), le 6 avril 2019 (Amiens Sporting Club - ASSE), en marge des rencontres avec l'équipe du stade Rennais Football Club les 10 mars 2018, 10 février 2019 et 1^er décembre 2019, le 9 février 2020 (Montpellier Hérault Sporting Club - ASSE), le 16 février 2020 (stade Brestois 29 - ASSE), le 12 septembre 2021 (Montpellier Hérault Sporting Club – ASSE), le 2 janvier 2022 (Jura Sud - ASSE) où près de 126 engins pyrotechniques ont été utilisés et où des dégradations graves ont été constatées au sein de la tribune hébergeant les supporters stéphanois, ainsi que le dimanche 13 février 2022 (Clermont Foot 63 – ASSE) où près de 140 supporters stéphanois réunis en centre-ville de Clermont-Ferrand dès 10h30 et sans billet d’accès au match ont rejoint les abords du stade Gabriel Montpied, où une rixe a éclaté entre les supporters et des habitants.

Des tensions et des dégradations ont également été constatées lors du match RAF-ASSE le 29 avril 2023 à Rodez. Au vu des faits énumérés, les différents groupes de supporters risquent de s’affronter physiquement. Le risque d’attroupements et de troubles à l’ordre public avant, pendant et après le match, en centre-ville et sur un périmètre élargi autour du stade, est avéré. La présence sur la voie publique, en centre-ville, aux alentours du stade Paul Lignon, de personnes se prévalant de la qualité de supporter de l’Association Sportive de Saint-Etienne ou connues comme étant supporters de ce club, à l’occasion du match qui se déroulera le samedi 12 août 2023 à 15h00, comporte des risques sérieux pour la sécurité des personnes et des biens. Il convient ainsi de limiter la liberté d’aller et venir de toute personne se prévalant de la qualité de supporters de l’Association Sportive de Saint-Etienne.

Est interdit à toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l’Association sportive de Saint-Etienne (ASSE) ou se comportant comme tel, du samedi 12 août 2023 à 10h00 au dimanche 13 août 2023 à 06h00, de circuler ou de stationner sur la voie publique dans un périmètre délimité par les rues suivantes et dont la cartographie est annexée au présent arrêté : Place d’Armes – Rue Peyrot – Rue Planard – Boulevard du 122ème RI – Giratoire de l’Agriculture – Avenue de l’Europe – Rue Jean Ferrieu – Rue Eugène Loup – Rue de la Boriette – Rue Vieussens angle rue Paraire – Avenue Amans Rodat – Rue Louis Lacombe – Boulevard de Guizard – Boulevard Gally- Boulevard Gambetta et dans un rayon de 150 mètres autour des rues citées précédemment.

A l’exception du secteur visiteurs de la tribune nord, est interdit tout comportement permettant de caractériser la qualité d’un individu en tant que supporter de l’ASSE : arborer un drapeau, une écharpe, un signe ou toute autre pièce de vêtement aux couleurs ou aux symboles de l’ASSE ou chanter les hymnes propres à ce club.

Comme le rapporte aujourd'hui Centre Presse Aveyron, Paul-Lignon a vaincu les champignons évoqués il y a 3 semaines par le coach ruthénois Didier Santini. Extraits.

"Samedi 12 août marquera le retour du Rodez Aveyron football dans leur antre, à 15 heures contre Saint-Étienne, avec un tout nouveau tapis de jeu, semé fin mai. La pelouse de la rue Vieussens sera-t-elle en bon état cette saison ? "Toutes les conditions sont réunies" pour que ce soit le cas, d’après l’adjoint aux sports de la Mairie de Rodez, Olivier Nicolas. Après une saison particulièrement compliquée en termes de qualité d’appuis, notamment, le tapis de Paul-Lignon a été entièrement scalpé puis à nouveau semé au lendemain des finales de coupe de l’Aveyron, le 29 mai.

Depuis, plus de deux mois se sont passés, et Olivier Nicolas, qui a observé le pré de ses propres yeux jeudi matin, se dit satisfait : "La pelouse a été bien entretenue. Il y a eu un léger petit champignon qui s’est développé par rapport aux amplitudes thermiques qu’il y a eues en juillet, entre les pluies et les chaleurs. Mais ça a été très bien réglé par les jardiniers." L’adjoint précisant que les conditions météo de ces dernières semaines ont tout de même été plus propices à un bon développement de la pelouse que celles de l’été passé, lorsque la canicule sévissait sur le Piton."

Geoffroy-Guichard fera honneur au rugby demain soir à 21h05 à l'occasion du test-match France-Ecosse qui sera diffusé en direct sur TF1. Vice-président de Saint-Etienne Métropole, Hervé Reynaud s'est confié au Progrès avant cet évènement.

"C’est aussi un test-match pour le stade. L’aire de jeu a été étendue. On a ajouté de la pelouse en largeur et les éclairages ont été adaptés pour prendre toute la surface du terrain. La hauteur de la pelouse a également été modifiée, elle sera de 28 millimètres.  Les poteaux de rugby ont coûté 12 000 € chacun. On les achète mais l’organisation nous rembourse ensuite les frais affectés.

400 sièges ont été démontés pour agrandir la tribune de presse, qui accueillera plus de journalistes que d’habitude pendant le Mondial. Le parcage réservé aux supporters visiteurs est disposé de la même manière que les autres tribunes, tandis que les filets anti-projectiles devant les kops ont été enlevés. Les supporters sont plus disciplinés au rugby donc tous ces dispositifs ne sont pas nécessaires."

"Il fut l’entraîneur qui acta le début d’une nouvelle ère. Une ère composée de jeu et de performances qui resteront à jamais gravées. Personne n’oubliera la marque que Claude Puel imprima sur le club.  Sur l’équipe première et, derrière l’équipe, sur son centre de formation et sur l’ensemble de l'institution. "Bâtisseur" doté d’un fort tempérament, il lança de nombreux jeunes dans le grand bain. Le Tarnais sera mis à l’honneur sur le terrain, avant le coup d’envoi."

Claude Puel sera-t-il fêté par l'ASSE ce samedi à Paul-Lignon pour avoir réussi l'exploit de rester invaincu contre Rodez lors de son inoubliable passage dans le Forez ? Que nenni ! Ce communiqué a été pondu par l'OGCN avant le Nice-Lille qui lancera la nouvelle saison de Ligue 1 ce vendredi soir...

Hier s'est déroulé le 3ème tour de qualification de la Ligue des Champions. Cinq anciens Verts étaient concernés et le moins que l'on puisse dire c'est que leurs clubs respectifs n'ont guère brillé. 

Elias Achouri, avec le FC Copenhague, a concédé le nul à domicile (0-0) contre le Sparta Prague. L'ancien Vert était remplaçant et a fait son entrée à la 57ème minute.
Le Servette de Genève s'est incliné 2-1 chez les Glasgow Rangers. Enzo Crivelli était absent pour cause de suspension. Les Suisses ont joué la dernière demi-heure à dix, David Douline s'étant fait exclure après avoir reçu un deuxième carton jaune. 
Enfin, malmenés en seconde période et réduits à dix après l'exclusion de Kondogbia, l'Olympique de Marseille, en déplacement à Athènes, face aux Verts du Panathinaïkos,  a longtemps tenu le match nul avant de craquer suite à une bonne combinaison athénienne en fin de rencontre et donc de s'incliner sur le score de 1 à 0. Les anciens Verts, Jordan Veretout  et Pierre-Emerick Aubameyang (tous deux remplacés à la 86ème) n'ont pas été à leur avantage, le second errant comme une âme en peine à la pointe de l'attaque olympienne.

La Provence n'est guère tendre avec eux : 
Veretout s'est vu attribuer un 5/10 avec le commentaire suivant : "Bien en place à côté de Kondogbia, l'ancien Romanista a colmaté les brèches et a proposé des solutions pour animer, un peu, le jeu marseillais. Mais il a souffert d'un point de vue physique sur des contacts avec les joueurs du "Pana". Sorti au profit de Matteo Guendouzi (86)."
Quant à Aubameyang, il écope d'un cinglant 3/10 : "Trop peu en vue dans l'attaque marseillaise, le Gabonais aurait pu ouvrir le score s'il avait cadré sa tête à la réception d'un centre de Lodi (22). Même s'il a peu été servi sur ses appels, son implication a été toute relative alors qu'il est attendu comme un des leaders. Remplacé par Chancel Mbemba (86)."

Passé par l'ASSE pendant 5 longues années - entrecoupées de prêts au Chievo Vérone et Ankaragücü - Assane Dioussé fait son retour en France à l'approche de ses 26 ans (il les fêtera à la fin de l'été). Le Sénégalais, qui jouait la saison passée à l'OFI Crète, va même retrouver l'ASSE dès le 11 novembre à l'Abbé Deschamps lors de la 14e journée  puisqu'il vient de s'engager officiellement avec l'AJ Auxerre pour trois saisons (plus une en option).

En conférence de presse, Laurent Batlles a insisté sur le besoin de trouver de l'efficacité offensive dès samedi à Rodez : "Rodez est une équipe difficile à jouer, qui défend très bien et se projette énormément vers l'avant avec des joueurs en nombre. On sait ce qu'on a vécu là-bas la saison dernière. On a envie de lancer notre championnat, de prendre des points. On a fait les retours vidéo. On a eu les occasions, on sait où l'on doit s'améliorer."

Il a également fait le point sur l'état de forme de ses troupes, précisant que 8 à 10 joueurs avaient été touchés par la gastro, dont Briançon (6kgs de perdus, 2 de retouvés) , Mouton et Rivera qui restaient les plus marqués ce début de semaine. Par ailleurs, Mathieu Cafaro ne s'est pas entraîné aujourd'hui suite à un souci au cou.

Enfin concernant le feuilleton Nkounkou, il a apporté une réponse de normand : "Nous avons énormément échangé tous les deux. Sera-t-il présent ce samedi ? Je ne sais pas, je n'ai pas de réponse à vous donner."

A l'occasion de la signature jusqu'en 2028 de Saïdou Sow à Strasbourg Marc Keller, le président du club alsacien a dit tout le bien qu'il pensait du joueur et de l'homme : "Nous sommes heureux d’accueillir Saïdou au Racing. C’est un défenseur solide et puissant, qui possède par ailleurs une marge de progression intéressante. C’est de plus un garçon très bien éduqué, avec de belles valeurs et j’ai notamment été très impressionné par les échanges que j’ai eus avec sa maman et sa famille."

Quant à Saïdou, qui dans ses adieux à Sainté a lancé un vibrant "vert un jour, vert toujours", il a fait part de son enthousiasme de passer au bleu : "C’est un honneur pour moi de signer ici, a poursuivi Saïdou Sow. Le projet qui m’a été présenté m’a séduit. Le Racing est un grand club, Strasbourg est une ville magnifique et la Meinau est un stade très chaud ! Je vais continuer ma progression et tout donner pour mes nouvelles couleurs, afin de rendre fiers tous ceux qui me font confiance."

Avant le match qui opposera le XV de France à l'Ecosse ce samedi soir dans le Chaudron, l'hedomadaire roannais Le Pays nous rappelle que Geoffroy-Guichard a déjà accueilli de nombreux matches de rugby. Extraits.

"Ce stade voulu par le cofondateur du groupe de distribution Casino a été inauguré le 13 septembre 1931 avec une rencontre de ballon rond entre Cannes et l’AS stéphanoise (ASS, largement battue) suivie d’un match de ballon ovale ayant opposé l’AS Montferrand à l’ASS-Stade forézien universitaire (SFU, également battue 32 à 11). À l’époque, la volonté de Geoffroy Guichard était de doter les adhérents de l’Association sportive de Casino, ancêtre de l’actuelle Association sportive de Saint-Étienne (ASSE), d’un stade à vocation omnisports.

Le stade Geoffroy-Guichard a renoué avec le rugby en 1999, en abritant la finale du Challenge Yves-du-Manoir, ancienne Coupe de France de la discipline, remportée par le Stade français Paris face au Club sportif Bourgoin-Jallieu (27 à 19) devant quelque 22.000 spectateurs. Le club isérois y a ensuite joué deux autres matches de Top 14 face à l’USA Perpignan et l’ASM Clermont-Auvergne (deux défaites), en 2006, deux rendez-vous qui ont servi de préparation à l’accueil de trois rencontres de la coupe du monde de rugby en 2007. De cet événement date l’installation des deux écrans géants qui occupent les angles, à l’époque ouverts, de l’enceinte surnommée Le  Chaudron . L’Écosse, déjà, face au Portugal puis face à l’Italie et les Samoa face aux États-Unis avaient évolué sur le gazon stéphanois.

Depuis, le gestionnaire des lieux, Saint-Étienne Métropole, a été candidat à une demi-finale de Top 14 entre l’ASM Clermont et le Rugby club de Toulon, en 2010, et a accepté de recevoir quatre rencontres de l’ex-Club athlétique de Saint-Étienne (Case) Loire sud rugby (dont trois de Pro D2), en 2010 et 2011. Mais l’histoire a surtout retenu que l’une des plus fortes affluences du stade Geoffroy-Guichard a été enregistrée pour un choc de rugby, une demi-finale de Coupe d’Europe entre l’ASM Clermont et les Anglais des Saracens.

Ce 18 avril 2015, 41.500 spectateurs (dont une majorité de supporters des Jaunards auvergnats) avaient assisté au succès des Clermontois (13 à 9). C’est encore aujourd’hui la deuxième meilleure affluence du Chaudron dans sa nouvelle configuration après les aménagements réalisés pour l’Euro 2016, le record datant de la réception de Manchester United en 16 ^e  de finale de Ligue Europa de football, en 2017 (41.492 spectateurs).

L’enceinte stéphanoise va abriter quatre matches de la prochaine coupe du monde de rugby qui se déroulera en France du 8 septembre au 28 octobre. L’Italie, la Namibie, l’Australie, les Fidji, l’Argentine, les Samoa ainsi que le Portugal vont évoluer dans le Forez."

Romain Revelli, qui fêtera dans deux semaines ses 46 ans, va disputer demain à Nancy son premier match officiel sur le banc du FC Villefranche-Beaujolais. Avant cette première journée de National 1, l'ancien coach des U17 stéphanois et ex-adjoint de Christophe Galtier s'est confié au Dauphiné Libéré. Extraits.

"Entraîneur principal et adjoint, ce n’est presque pas le même métier. Ma saison à Evian Thonon-Gaillard a forgé mon caractère. Là-bas, j’ai mangé mon pain noir. Disons que cela a accéléré mon apprentissage. Avec le budget dont dispose lVillefranche, il ne serait pas humble de penser à autre chose que le maintien en National. C’est catastrophique d’avoir pondu des refontes comme cela. En 2 ans, vous avez 12 descentes ! Pour mener à bien la mission qui m'a été confiée, je compte m’appuyer sur mes valeurs. À mes yeux, la générosité est primordiale."

Laurent Batlles a accordé une longue et intéressante interview au site Ma Ligue 2. Extraits.

"En fait, notre dernier "match amical", c’était peut-être contre le GF38. Même si c’était un match de championnat, on aurait dû préparer des choses en amont contre le MHSC que nous n’avons pas pu faire. On a essayé de mettre en place les choses lors d’une opposition interne qui était cohérente, mais cela ne peut représenter ce qu’on voit contre une équipe adverse. Il nous a manqué ce match-là à cause du virus et des maladies.

Dylan Batubinsika disputait son premier match. Il y a aussi eu des associations alignées au milieu de terrain… Il y a beaucoup de choses, on essaie de travailler par paires et par trios. On sait qu’on a des repères avec certains, et d’autres moins. Bien sûr, il y a l’aspect offensif avec Wadji et Sissoko. Aujourd’hui, au bout d’un match ensemble, on ne peut pas tirer d’enseignements sur la relation qu’ils auront. Quand Ibra Wadji est arrivé fin août, il a eu un laps de temps avant de performer avec JP car il faut apprendre à se connaître. 

La concurrence est très présente au milieu de terrain. C’est un bon problème même s’il faut à un moment donné que des joueurs se détachent. L’année passée, la rotation des milieux a pas mal changé parce que c’est un poste où il y a beaucoup de courses, d’intensité et de volume. Il faut mettre par moments de la fraîcheur. Encore une fois, c’est également une question d’associations, et il faudra réussir à trouver la meilleure formule, même s’il n’y a pas eu de changements radicaux dans ce secteur de jeu.

Tout le monde essaie de nous mettre l'étiquette de favoris sur le dos. Certaines équipes s’enlèvent de la pression en la mettant sur d’autres comme Bordeaux ou nous-mêmes. Ce n’est pas péjoratif ce que je vais dire, mais aujourd’hui il y a beaucoup de Guy Roux... Tout le monde veut atteindre le même objectif au final. Certains se cachent un peu, ne parlent pas trop, mais ont beaucoup d’ambitions. Nous, on veut avancer avec beaucoup d’humilité.

Pour gagner, il faut obligatoirement marquer plus de buts que l’adversaire. On a énormément travaillé défensivement pendant toute la préparation. De toute façon, il y a des matchs où on aura un peu moins le ballon et notre façon de défendre sera peut-être différente. Le fait de jouer comme on le fait ne nous permet pas, aujourd’hui, d’avoir l’équilibre. On le travaille, on essaie de mettre les choses en place. Il y a des rencontres où tout vous réussit, et des matchs où l’équipe adverse a aussi le droit de faire des choses intéressantes.

Mais je ne suis pas un entraîneur qui a envie de bétonner. J’essaie d’être le plus rationnel possible, et on travaille énormément notre équilibre défensif, tout en ayant la volonté de garder nos valeurs offensives, la possession et notre technicité pour aborder les matchs. Maintenant, il est clair qu’on ne peut pas prendre autant de buts que l’année dernière.

On s’est posé énormément de questions pour savoir ce qui serait le mieux en l'absence de Nkounkou contre Grenoble. En gros, soit on remplaçait un joueur poste pour poste afin de ne pas tout chambouler, soit le changement de système impliquait de changer le fonctionnement de deux ou trois joueurs. C’est une bonne question car on se la pose encore. Est-ce que ce sera évolutif, je ne sais pas, mais c’est une possibilité.

Pour le rôle de piston, vu ce qu’il se passe avec Niels Nkounkou, on sera obligé de prendre quelqu’un si on veut garder ce système-là. Tous les postes sont scrutés, analysés, en fonction de ce qu’il peut se passer. Dans 15 jours, peut-être que beaucoup de dossiers vont bouger, ou pas. Et ce sera le cas dans d’autres clubs. Aujourd’hui, la seule chose que je sais, c’est que le poste de piston, pouvant aussi être latéral, doit être pourvu. Maintenant, pour le reste, on a doublé les postes dans tous les secteurs donc il n’y a pas lieu de s’inquiéter sur le recrutement d’autres joueurs, même si on travaille toujours à renforcer l’équipe.

On sait comment ça va se passer samedi. Rodez est une équipe à valeur athlétique, qui défend très bien et se projette très vite dans les transitions. Ils ont des attaquants devant avec Corredor ou Hountondji qui ont de la vitesse. On ira là-bas, ce sera un petit terrain, il n’y aura pas beaucoup d’espaces. Il faudra être performant et costaud pour essayer de battre cette équipe. Tous les matchs sont difficiles ! On le répète toujours, il ne faut pas croire que ce championnat est facile. Il n’y a pas d’équipes faibles, les clubs sont de plus en plus structurés avec de bons entraîneurs. C’est très homogène. Il y a quelques années, il y avait plus de disparités entre les équipes du haut de tableau et les autres. Désormais, je trouve que cela se nivelle."

L'ASSE et le Racing Club de Strasbourg ont officialisé ce soir le transfert de Saïdou Sow, désormais lié jusqu'en 2028 avec l'actuel employeur de Jean-Eudes Aholou (sous contrat jusqu'en juin 2024). "Le club strasbourgeois a racheté les deux dernières années du contrat à Saint-Etienne (L2) contre 3 millions d’euros, hors bonus" précise le quotidien Les Dernières Nouvelles d'Alsace.

le groupe U16 et son encadrement (Photo  : site officiel de l'ASSE)

Après la trêve estivale, les U16 (nés en 2008) ont repris, depuis le 19 juillet,  le chemin de l'entraînement toujours sous la houlette de Kevin De Jesus. Cette nouvelle génération opérait l'an dernier en U15 sous la direction de Jean-Philippe Primard, mais, comme chaque année, des joueurs extérieurs sont venus la renforcer, venus surtout de l'énorme vivier francilien. 

Il s'agit tout d'abord de deux jeunes arrivés du FC Montfermeil, club partenaire particulièrement prolifique pour l'ASSE, repérés par les très actifs scouts franciliens Hamdane Karouni et Jean-Claude Anquetil : le gardien Sacha Nedic et le défenseur Maxime Lengue Lenou. Autre défenseur, El Fayed Mnemoi, venu, lui, de l'Olympique Rovenain (Bouches du Rhône). Les Verts ont réussi à souffler le joueur au nez et à la barbe de l'OM, pourtant partenaire du club de Rove.  Deux milieux arrivent également, Rayan Aït-Amer, un gaucher venu de l'US Torcy, passé par le Pôle Espoir de Clairefontaine, et Ismaël Verhoeven, de l'US Villejuif. Enfin, l'attaquant Medhy Lutin Zidee, passé par l'UF Clichois et le FC Montfermeil, lui aussi. Ce joueur véloce, excellent dribbleur et bon finisseur a été élu récemment "Paname Best Player 2023".

Le groupe de cette année comprend 17 joueurs de champ et 3 gardiens. 

Le groupe : 
Gardiens : Alexis Colombet, Maël Masse, Sacha Nedic
Défenseurs : Tom Teillol, Alexis Ploton, Hugo Maisonneuve, Lucas Mical, Nathan Mouton, Maxime Lengue Lenou, El Fayed Mnemoi
Milieux : Noham Aïni, Loevan Charros, Paul Eymard Noah Moulin, Sacha Poyet, Rayan Aït-Amer, Ismaël Verhoeven
Attaquants : Brandon Nativoha, Sonny Yvars, Medhy Lutin Zidee

Outre les joueurs arrivés cette année des ligues extérieures, d'autres ont été recrutés à l'intérieur du territoire de la Ligue Auvergne Rhône Alpes et sont donc à l'ASSE depuis plus d'un an. Citons Alexis Colombet (FC Roche St Genest), Nathan Mouton (FC Lyon), Loevan Charros (Seyssinet, Eybens), Paul Eymard (Velay FC, Le Puy Foot 43), Sacha Poyet (Roannais Foot 42), Sonny Yvars (Ain Sud). 

La préparation : 
Le groupe a donc repris l'entraînement depuis le mercredi 19 juillet. Le samedi matin 22 juillet, Kevin De Jésus et son staff avaient préparé pour leurs U16 une course d'orientation, une sorte de trail. Ils sont partis, par groupes de quatre, dans les rues de Saint-Étienne à la découverte de la ville mais également à la rencontre de quelques salariés de l'ASSE positionnés à différents endroits du parcours. Une matinée sportive et ludique laquelle a permis aux nouveaux de découvrir une partie du centre ville de Saint-Étienne et à tout le groupe de rencontrer des salariés, des partenaires qu'ils seront amenés à croiser dans les locaux du Centre sportif Robert-Herbin. Une façon originale pour faciliter l'intégration dans la ville et le club.
D'ores et déjà, des rencontres amicales sont prévues : 
- Mercredi 16 août à Fraisse contre Air Bel SC
- Mercredi 23 août, contre Andrézieux
- Samedi 26 août, contre la JA Drancy à Talant, près de Dijon
- Mercredi 30 août contre les U18 de l'AS Montferrand
- Samedi 2 ou Dimanche 3 septembre contre La Duchère. 

Quant au championnat, appelé championnat U16 Régional 1 Avenir il reprendra le 10 septembre par un déplacement à Clermont. Dans leur poule, les Verts retrouveront les équipes de la Ligue qui ont une équipe U17 au niveau national, à savoir le FC Annecy, Andrézieux-Bouthéon FC, F Bourg en Bresse Péronnas, Clermont Foot 63, Grenoble Foot 38, Lyon Duchère, AS Villefranche Beaujolais, FC Lyon, AS Saint-Priest, Olympique Valence. Les vilains, quant à eux, ont fait le choix de ne pas participer à ce championnat pour la première fois de l'histoire du club. Ils disputeront uniquement des matchs amicaux.

Pour Kevin De Jesus, « L’objectif de cette saison sera de permettre aux jeunes de se développer, de les accompagner dans l'apprentissage de ce qui sera peut-être leur métier, de grandir individuellement, socialement et évidemment sportivement, que ce soit sur le plan technique ou tactique. La semaine, j'ai uniquement le groupe des U16, mais en fin de semaine, certains iront jouer en U17 nationaux, d'autres joueront en U16, sachant que, dans l'équipe U16, j'ai la possibilité de faire jouer trois joueurs U17. »

Dans un entretien accordé au Progrès, Idriss Saadi (31 ans) explique pourquoi il a signé à Andrézieux (N2) avant d'évoquer ses vertes années. Extraits.

"À la base, je cherchais la L2 ou le haut de tableau National, mais le mercato est compliqué et je n’ai pas envie d’arriver dans un club comme 4e choix pour passer encore une année où je subis. Là, c’est ma région, je sais que plus tard je vais m’installer par-là. Tout coïncidait, c’est le destin (...) Je n’ai pas connu de groupe pendant près de six mois, même si j’ai pu m’entraîner en fin d’hiver avec la réserve de Saint-Etienne où Razik Nedder a été très sympa avec moi.

Je n'ai pas de regret de n'avoir pas réussi à m'imposer à l'ASSE car je pars du principe que tout est écrit et qu’on suit notre destin. Ma formation j’en garde de très bons souvenirs, c’est en pro que ça a bloqué mais il y avait des grands joueurs, des Aubameyang, Brandao, Gradel, Sinama-Pongolle… J’ai pu faire mon bout de chemin à Clermont avec un coach qui m’a fait confiance et lancé ma carrière. J’ai de très bons souvenirs à l’ASSE."

La nuit dernière, Denis Bouanga a marqué les deux premiers buts de l'écrasante victoire (4-0) du Los Angeles FC contre le Real Salt Lake. L'ancien international gabonais des Verts a claqué 24 pions toutes compétitions confondues cette saison en 31 matches disputés sous le maillot black and gold !

Noam Fajr en 2018

Comme tous les ans, ils sont plusieurs (non conservés), à quitter le centre de formation de l'ASSE. Nous vous annoncions, il y a quelques jours le départ du gardien Kelyan Ricignuolo (2007) pour La Duchère. D'autres sont dans le même cas tels  Ylan Solvery (2006) parti à Andrézieux, Tom Meyer (2005) que l'on retrouve à Hauts-Lyonnais. De même pour Oissim Ali Ahamada (2006). fortement pressenti à l'AS Saint-Priest. 
Quant à Noam Fajr (2006), arrivé en 2021 de l'AS Sainte-Maxime (après un ANS signé en 2018), il continue son périple vers le Nord, puisqu'il serait en partance vers Quevilly Rouen Métropole. 

L'agenda de la 1ère journée de D1 Arkéma est sorti.

Pour leur retour dans l'élite du foot féminin, les Amazones iront défier le Stade de Reims, le samedi 16 septembre à 15h.

Un rendez-vous qui s'annonce déjà compliqué chez le dernier 6ème du championnat.

Avant cela, les joueuses de Laurent Mortel auront le temps de peaufiner leur préparation avec notamment un 2ème match amical le 18 août prochain face à Strasbourg.

Ancien Vert et nouveau Canarari après avoir joué successivement à Monaco, Mayence, Brest, Strasbourg et à l'Espanyol de Barcelone, Ronaël Pierre-Gabriel (25 ans) s'est confié à Presse-Océan. Extraits.

"Après mon dernier prêt en Espagne, l’année dernière, j’avais cette envie de revenir en France. J’ai eu l’opportunité de rejoindre le FC Nantes, j’ai sauté sur l’occasion. C’est un grand club. Chaque fois que je venais à la Beaujoire avec mes clubs précédents, il y avait une ambiance de fou. Il y a une grosse ferveur autour du club. Quand j’étais petit, je venais souvent car j’ai de la famille d’ici.

En Allemagne, je n’étais pas assez patient. J’arrivais d’une saison difficile à Monaco, je voulais directement jouer. Avec le temps, j’aurais pu gratter des matchs là-bas, mais ça ne s’est pas fait. J’ai enchaîné plusieurs prêts. J’avais fait un bon choix d’aller à Brest en 2020. J’ai été stabilisé pendant deux ans. Quand on est un joueur de foot, ce n’est pas facile de changer de club ou de pays. Mais ça fait partie du sport.

J’ai connu pluseiurs blessures, j'espère que ces problèmes sont derrière moi. J’ai fait beaucoup de travail personnel sur mon corps. Ça fait deux ans que je me blesse de moins en moins et que je fais de plus en plus de travail en salle. Je pense que je suis bien. Ce qu’il me manque, c’est enchaîner les entraînements et avoir un peu de temps de jeu sur les matchs."

S'il fait profil bas avec l'ACA, l'ancien milieu de terrain stéphanois Olivier Pantaloni met Sainté dans les favoris dans un entretien paru avant-hier sur le site Ma Ligue 2. Extraits.

"On revient de L1 mais on était un tout petit club de L1. C’était un club de L2 en L1. Par rapport à ces écuries qui descendent de Ligue 1 et qui avaient déjà le double de notre budget, voire plus, la saison passée et des équipes comme Bordeaux, Saint-Étienne et d’autres, on se situe éventuellement comme un outsider, une équipe de milieu de tableau. On a eu un gros renouvellement au niveau de l’effectif, 12 à 13 départs et 7 arrivées. Cela fait du bien au groupe car on a toujours le sentiment que les relégations laissent des traces dans les têtes. 

On compte beaucoup sur les jeunes ils ont été formés chez nous et ont travaillé de la même manière que le groupe professionnel depuis quelques années et ont très vite compris les principes qui sont mis en place chez nous, ils y sont déjà formés. On a démarré la saison à la maison par un match nul contre à une équipe de Rodez assez regroupée qui laissait peu d’espaces, mais on s’y attendait. Ce résultat est quand même assez frustrant par rapport à la physionomie et aux occasions de but qu’on a eues."

Comme le 29 avril dernier, le stade Paul-Lignon fera le plein ce samedi dès 15h00 pour la réception des Verts. Dans sa dernière édition, Centre Presse Aveyron évoque ce match d'ouverture de la 2e journée de L2. Extraits.

"Qui c'est les plus forts, évidemment c'est les Verts ! " Comme en fin de saison dernière, la rencontre Rodez - Saint-Etienne se jouera dans un stade archi comble, samedi. Le Rodez Aveyron football l'a fait savoir sur ses réseaux sociaux ce mardi.

Pour rappel, l'enceinte ruthénoise, en cours de rénovation, présente une capacité administrative de 3263 places maximum, réparties en deux tribunes. Pour ce choc, et comme en avril dernier, le parcage visiteurs a été agrandi par le club local. Ce sont ainsi quelque 350 aficionados des Verts - en plus de ceux qui auraient pris leur place sans précision - qui sont attendus. De quoi chauffer l'ambiance.

La dernière fois que les Green Angels ou encore les Magic fans, groupes de supporters, s'étaient déplacés en Aveyron, la sécurité avait été renforcée aux abords du stade. Avec la présence ce soir-là de 12 fourgons de CRS. Une soirée qui s'était relativement bien passée, avec "seulement" un siège arraché et un toilette mis HS. Le dispositif sécuritaire ce samedi devrait être similaire."

Sur sa chaîne youtube, le Centre Technique Bretagne Henri Guérin a publié il y a 5 jours un résumé vidéo de 6 minutes de la finale du tournoi européen U21 de Ploufragan remportée aux tirs au but par le Paris FC le 30 juillet dernier aux dépens de l'ASSE.

Retourné à Nantes après avoir marqué 4 buts en 14 matches (5 comme titulaire) lors de son prêt de 6 mois à l'ASSE, Kader Bamba s'est confié à Presse-Océan. Extraits.

"À force de ne pas jouer, il y a des repères que tu n’as plus et tu fais beaucoup plus d’erreurs que lorsque tu enchaînes. J’ai eu deux ans compliqués à Nantes mais cette année, ça ne va pas se passer comme ça ! Moi, mon foot, c’est le plaisir. Si je n’en prends pas, je ne suis pas heureux. Sur un terrain, j’ai besoin de dribbler, de faire des talonnades… Et pendant ces deux ans, c’était quelque chose que je ne pouvais pas trop faire, j’étais sous pression. Je n’aime pas être comme ça. Et je savais qu’à la moindre erreur…

Depuis que je suis sous contrat avec Nantes, j’ai été prêté à deux reprises, à Amiens puis à Saint-Etienne. Ce n’est pas la meilleure chose. A Sainté ça a été, avec quelques blessures. Je n’ai pas été à 100 % mais j’ai donné ce que j’avais pour aider le club à se maintenir. Si je n’en ai pas marre d’être trimballé à droite et à gauche ? Désolé pour l’expression mais c’est chiant. Car je ne suis pas tout seul, il y a la famille avec. Et encore j’ai de la chance car le petit n’est pas encore à l’école. Même pour moi, ce n’est pas facile. C’est comme ça…

Pierre Aristiuy, c’était mon premier entraîneur quand je suis arrivé à Nantes. Je le connais bien. Avec lui, j'ai terminé meilleur buteur de la réserve lors de l’année du titre en N2 en 2019 avec 10 pions Même les années qui ont suivi, j’ai toujours été proche de lui. Je suis plutôt un joueur dans l’affect. C’est beaucoup plus facile pour moi. S’il me touche plus qu’un autre vu son côté humain ? Oui, largement. Il n’y a pas photo et puis, il t’encourage, te pousse à travailler. C’est quelque chose qu’il me fallait. Si tout est réuni pour que je performe cette saison ? On verra bien…

Que les gens pensent des mauvaises choses sur moi, c’est comme ça, c’est le foot. De toute façon, on ne peut pas être d’accord avec tout le monde. J’ai l’intention de faire taire un peu tout le monde. Lorsque je suis dans la rue, les gens m’apprécient. Je m’arrête, ça ne me dérange pas, je rigole. Je ne vis pas pour les gens, ça me passe par-dessus la tête, mais on fait un sport où tu es vu, forcément. Il y a des choses à rectifier. Si j’ai une personnalité attachante ? Oui car je rigole avec tout le monde, je ne suis pas compliqué. 

j’ai envie de m’imposer cette saison. Dans mon esprit, je sais ce que je veux faire et je sais où ça va me mener. Des objectifs en nombre de buts et de passes ? Je le faisais auparavant mais, là, non. Je vais le garder pour moi mais j’ai juste cette idée-là de modifier ce que les gens ont pensé de moi durant deux ans. C’est juste un nouveau Kader on va dire… Que peut-on me souhaiter ? Juste une bonne santé, pas de pépin physique. Avec la santé, quoi qu’il arrive, on fait tout. Si j’ai la bonne santé, je suis bien."

Désormais joueur du championnat japonnais après sa signature au Kawasaki Frontale, Bafé Gomis s'explique sur le championnat saoudien qui récupère des stars à la pelle cet été. Dans la Pravda, il réfute le terme de championnat exotique :

"J'ai eu la chance d'arriver dans un club parfaitement organisé en août 2018. Al-Hilal était le plus grand club du pays mais n'avait plus gagné la Ligue des champions asiatique depuis 2000. Il ne lui manquait pas grand-chose pour aller au bout. J'ai été ce joueur d'expérience. On a remporté cette C1 en 2019 puis en 2021. J'ai été meilleur buteur de cette campagne continentale avec onze buts en 2018-2019.

C'est vrai que là-bas, mes conditions étaient très confortables mais je ne me suis pas arrêté à ça dans mon choix. Tous les dirigeants m'ont comblé d'amour. J'ai été reçu deux fois par le Prince héritier Mohammed ben Salmane. C'est lui qui impulse toute cette dynamique. Depuis son arrivée au pouvoir, "MBS" a montré qu'il voulait une autre vision de son pays, notamment à travers le sport avec un Grand Prix de Formule 1 à Djeddah, le Paris-Dakar, des grands combats mondiaux de boxe ou les Supercoupes d'Espagne et d'Italie. Il veut désormais développer un Championnat local de haut niveau. J'ai joué beaucoup de matches devant 50 000 personnes à guichets fermés. Il y a une vraie passion. Les stades étaient pleins avant l'arrivée de Cristiano Ronaldo, de Karim Benzema, de (Sadio) Mané ou de N'Golo Kanté.

L'Arabie saoudite a des moyens démentiels mais c'est un vrai pays de football. Il l'a démontré avec sa victoire face à l'Argentine à la Coupe du monde. Ils font aussi venir de grands entraîneurs et directeurs techniques. Leur ambition, c'est aussi de bâtir des équipes capables de rivaliser dans la future Coupe du monde des clubs de la FIFA. Cette année, Al-Hilal a perdu en finale face au Real Madrid (3-5). Aujourd'hui, on ne peut plus parler de Championnat "exotique" pour l'Arabie saoudite ! Les dirigeants saoudiens maîtrisent leur stratégie.

L'ASSE a compté dans ses rangs 3 Bangoura, tous guinéens et nés à Conakry : Pathé, qui a marqué 2 buts (contre Beauvais et Nancy) en 14 matches avec les pros à l'époque d'Anto. Mais aussi Augustin - qui a joué en équipe réserve sous les ordres de Laurent Batlles - et son petit frère Gérard, qui a joué en U19.

Comme le rapporte la Pravda, l'ASSE piste désormais (pour pallier le probable départ de Niels Nkounkou) un Bangura, prénommé Alex. Formé au poste d'ailier gauche au Feyenoord Rotterdam et repositionné arrière gauche dès son arrivée au SC Cambuur en 2019, cet international sierroléonais de 24 ans est actuellement sous contrat jusqu'en juin 2024 avec ce club relégué en D2 néerlandaise, là ou s'est révélé un certain Benjamin Bouchouari (sous le maillot de Roda JC).