S'il a fêté avant-hier ses 38 ans, l'inoxydable Bafé Gomis n'a pas l'intention de raccrocher les crampons comme l'ont fait récemment les deux petits jeunes de 36 ans Fabien Lemoine et Romain Hamouma. Deux mois après avoir remporté un second titre de champion de Turquie avec Galatasaray, l'ancien avant-centre stéphanois s'est engagé aujourd'hui pour 18 mois avec les Dauphins du Kawasaki Frontale, club japonais sacré champion à 4 reprises et classé actuellement 7e de l'élite nippone.

"L'ex-international français cherchait une dernière destination où il pourra conjuguer projet sportif et familial. De retour d'une remise en forme à Merano (Italie), Bafétimbi Gomis s'est posé à Ollioules, sur les hauteurs de Toulon, pour prolonger sa préparation" souligne la Pravda. "Depuis des années, l'ancien international français a constitué un staff privé autour de lui avec un préparateur physique, un kiné, un ostéo ou encore un cuisinier. À 38 ans, l'ex-Marseillais veut rester au top. Et mieux se préparer pour son ultime challenge."  

Le quotidien Les Dernières Nouvelles d'Alsace évoque aujourd'hui l'imminent tranfert de Saïdou Sow à Strasbourg. Extraits.

"En 3 semaines, l’effectif de Patrick Vieira a été chamboulé, avec 7 arrivées qui compensent pour l’heure autant de départs. Le porte-monnaie du nouveau propriétaire BlueCo, consortium de milliardaires américains qui a pris la main fin juin, est bien garni. Le club a ainsi pu investir environ 55 M€. Soit peu ou prou 8 fois plus que lors de la dernière campagne de recrutement, quand Marc Keller et les actionnaires locaux avaient déboursé 7 M€ pour Jean-Eudes Aholou, Eduard Sobol et Lucas Perrin.

Ce lundi, le groupe de nouveaux arrivants a été rejoint par Saïdou Sow (21 ans), athlétique défenseur guinéen formé dans le Forez. L'international guinéen (16 capes) a disputé 28 matches de Ligue 1 et 26 de Ligue 2 avec les Verts. Encore sous contrat jusqu'en 2025, il avait manifesté ses envies de départ dès le mois de juin et n'entrait plus vraiment dans les plans de son entraîneur Laurent Batlles.

Au Racing, Loïc Désiré et la cellule de recrutement ont pris l'habitude ces dernières années de débusquer des jeunes talents en deuxième division française. Jean-Eudes Aholou avait ouvert la voie en janvier 2017, quand il avait rejoint l'équipe de Thierry Laurey en provenance d'Orléns contre 500 000 € avant d'être cédé un an et demi plus tard à Monaco pour 14 M€. Les exemples de Ludovic Ajorque (Clermont), Ibrahima Sissoko (Brest), Jeanricner Bellegarde (Lens) ou Ismaël Doucouré (Valenciennes) soulignent la pertinence de la démarche.

Concernant le Stéphanois, le montant du transfert, plus en adéquation avec les tarifs pratiqués jusque-là, avoisine les 3 M€. Sous réserve de satisfaire à la visite médicale ce mardi, Saïdou Sow sera bleu jusqu'en juin 2027."

Dans sa dernière édition, Le Courrier Picard fait un nouveau point sur le dossier Antoine Leautey. Extraits.

"Encore sous contrat pour deux saisons, Antoine Leautey n'intéresserait plus Saint-Etienne. Le club stéphanois avait bien entamé des négociations avec l'Amiens SC mais elles ont beaucoup trop traîné et depuis la reprise, le milieu de terrain amiénois a convaincu son entraîneur Omar Daf au point que celui-ci a affirmé qu'il comptait sur lui à 100%. Le directeur John Williams a affirmé que les discussions étaient désormais closes avec l'ASSE.

A Saint-Etienne la piste Leautey s'est refroidie, faute de moyens financiers. Mais rien ne dit que les que d'ici la fin du mercato le 1er septembre, les Verts ne reviennent pas à la charge, surtout s'ils récupèrent une coquette somme pour le départ de Nkounkou. Ne souhaitant pas aller au conflit, Leautey doit prochainement revoir ses dirigeants. Avec peut-être à la clé une revalorisation de son salaire voire une prolongation..."

Kévin Monnet-Paquet, qui n'était plus revenu dans le Chaudron depuis le funeste barrage contre Auxerre, a assisté il y a trois jours à la défaite des Verts contre Grenoble après avoir constaté au Musée des Verts que les supporters ne l'ont jamais oublié. En marge de cette rencontre, il s'est confié au Progrès. Extraits.

"J’ai toujours tout donné pour l’ASSE, dans toutes les circonstances. Je pense que les gens ont apprécié ça. Je suis content d’avoir été champion avec l'Aris Limassol et d’être revenu après une troisième blessure au genou. J’ai serré les dents, je me suis accroché. Mon nom a été récemment évoqué à Bourgoin-Jallieu ? C’est ma ville natale, mon premier club, son président est un ami.

On a parlé mais il sait ce que je veux. J’attends de voir si je peux trouver un projet professionnel et si ce n’est pas le cas on avisera. J’ai une ou deux touches mais c’est une situation pas facile cette année. J’ai des amis plus jeunes que moi qui ont eu plus de temps de jeu l’année dernière et qui n’ont toujours pas trouvé non plus. J’essaye d’être patient et on verra bien."

Benjamin Lepaysant sera au sifflet ce samedi à 15h00 pour le match d'ouverture de la 2e journée que les Verts joueront à Rodez. Celui qui avait expulsé Anthony Maisonnial en 2015 lors d'une piteuse défaite (1-3) de la réserve en N3 contre la modeste équipe de Cournon, a arbitré 2 matches de l'ASSE la saison dernière. C'est lui qui a validé le seul but inscrit à ce jour sous le maillot vert par Victor Lobry lors d'une défaite (2-1) à Guingamp, ainsi que les pions d'Ibrahima Wadji et Jean-Philippe Krasso lors d'une victoire à la maison (2-0) contre Pau.

Benjamin Lepaysant ne sera pas dépaysé au stade Paul-Lignon car il y a déjà officié 5 fois. La première, les Ruthénois évoluaient en National et s'étaient imposés contre Chambly. Mais depuis qu'ils sont montés en Ligue 2, il n'arrivent plus à gagner un match à la maison avec cet arbitre noramnd de 34 ans. Ils ont en effet concédé 3 nuls (contre Orléans, Nancy et Guingamp) et une défaite contre l'Estac entraînée à l'époque par un certain Laurent Batlles. Heureux présage ?

Au grand dam de David Guion, Pau a battu Bordeaux 3-0 ce soir en match de clôture de la première journée de L2. Sans pitié pour son ancien club, Henri Saivet a ouvert le score d'une frappe splendide à la 17e minute avant de céder sa place à l'heure de jeu. Les Girondins restent donc lanterne rouge avec -1 point...

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— Stadiumito (@StadiumitoVideo) August 7, 2023

Plus d'un an après son peu concluant passage à l'ASSE (9 cartons jaunes en 15 matches sous le maillot vert), Eliaquim Mangala (32 ans) a enfin retrouvé un club. Le défenseur central s'est officiellement engagé aujourd'hui pour un an avec Estoril, club de L1 portugaise dont trois autres anciens Verts ont déjà porté le maillot : le regretté Dominique Aulanier, Karim Fellahi (49 ans) et l'ancien réserviste Billal Sebaihi (31 ans). Sacré champion d'Angleterre en 2018 avec Manchester City, l'ancien international français (8 sélections) connaît bien le Portugal pour avoir joué 3 saisons au FC Porto (de 2011 à 2014), avec lequel il a remporté deux fois le titre de champion (en 2012 et en 2013).

On le sentait venir depuis plusieurs mois : trois semaines après son ami et ancien coéquipier Fabien Lemoine (de 16 jours son aîné), Romain Hamouma (36 ans) a sans surprise annoncé à son tour ce lundi la triste fin de sa carrière de joueur, ponctuée par deux relégations consécutives en L2 (avec Sainté puis Ajaccio). Mais celui qui a claqué 62 pions et délivré 39 passes décisives en 10 années sous le maillot vert n'a sans doute pas fini son aventure avec l'ASSE.

Notre gai Luron, dont le fils fait partie de l'effectif des U12 stéphanois cette saison, nous avait déclaré en décembre dernier : "J’ai un projet de reconversion à l’ASSE, ça a été écrit dans mon contrat, à la fin de ma carrière sportive. La mission qui était inscrite était de pouvoir entraîner les attaquants stéphanois. Que ce soit avec la réserve ou avec les pros, pour moi ça n’a pas d’importance. Ce que je veux, c’est partager ce que j’ai connu dans le haut niveau."

Il y a deux semaines, Jean-François Soucasse a laissé entendre que l'ancien numéro 21 des Verts pourrait devenir le responsable des attaquants du centre de formation et des U15.

Pas exempt de tout reproche sur l'unique but de la victoire de Grenoble et averti pour avoir fait une faute sur Lenny Joseph, Saïdou Sow (21 ans) a très probablement joué avant-hier son dernier match (le 57e officiel en pro) sous le maillot vert. Alors qu'il était encore sous contrat jusqu'en 2025, l'international guinéen de 21 ans "va être acheté entre 3 et 4 M€ par Strasbourg et va signer un contrat de quatre ans" d'après la Pravda.

Recruté dès mars 2015 grâce à l'ancien scout francilien de l'ASSE Ludovic Paradinas et à Kévin Théophile-Catherine, le compatriote de Karim Cissé a marqué 2 buts pour l'ASSE en équipe première en 2021, tous les deux inscrits dans le money time dans le Chaudron. Le premier avait permis d'arracher un nul contre le LOSC et le second avait donné la victoire renversante contre Clermont. Toujours à Geoffroy, il avait également délivré une passe décisive sur le but égalisateur marqué par Mickaël Nadé contre Angers.

Pierre-Olivier Murat, POM pour les supporters du Rodez Aveyron Football, nourrit de légitimes ambitions dans une interview parue dans La Dépêche du Midi. Rodez ne fait plus figure d'un petit promu !

"L’an passé, on a fini 14e. Donc je serais heureux si on fait mieux, il faut progresser, qu’on assume, qu’on ait des ambitions."

Il balaie d'un revers de main les réserves émises sur le choix de Didier Santini pour suucéder à Laurent Peyrelade qui était resté 7 ans sur le piton : 
"Sur la 2e partie de saison, on termine 7e. Lui, il veut aller chercher, faire des contre-pressings, des courses, aller marquer des buts. C’est sa filière. Et ça nous plaît. Du coup, il y a un engouement qui s’est créé chez les joueurs déjà, le public aussi, car on ne marquait pas beaucoup de buts les années précédentes et on en marque beaucoup plus."
"C’est ma 20e année comme président : quand j’ai choisi Franck Rizzetto, à l’époque, on m’a dit : "Il a zéro expérience". Au moment où je prends Laurent Peyrelade, on me disait : "Tu fais n’importe quoi". Et là, il n’a pas d’expérience… On a fini 14e de Ligue 2, notre meilleur classement. C’est quelqu’un qui est très pro. Après Laurent, je cherchais quelqu’un de très frais. Les entraîneurs que l’on voit tout le temps tourner, on n’en voulait pas ! On voulait quelqu’un qui ait du gaz, qui soit positif. Et dans le discours aussi, on n’est plus un club promu. Maintenant, ça fait cinq ans qu’on est en L2. Il est très positif, il a peur de personne et c’est très intéressant."

Le recrutement effectué cet été annonce un RAF très au point physiquement. Les Verts sont prévenus !
"Enfin, la force de l’équipe aujourd’hui, c’est d’avoir des joueurs qui courent très longtemps. On est l’équipe en L2 qui court quasiment le plus. C’est notre marque de fabrique. Donc, le vrai marqueur, c’est celui-là."
"Certes, c’est jeune et ça court. Mais techniquement, c’est au-dessus de ce qu’on a eu lors des dernières années. Taïbi, ça cavale de partout et techniquement c’est un joueur de haut niveau. Comme Haag, Verdier, Hountondji… Ce ne sont pas des gens qui font de l’athlétisme, hein… On le voit à l’entraînement. On se dit : "Waouh, là, il y a un truc", il y a eu une bascule. De l’intensité et pas de déchet. L’âge, on s’en fout."

Le RAF, qui accueille l'ASSE ce samedi à 15h00 en ouverture de la 2e journée de L2, se demande comment il va se remettre de la blessure de son défenseur Eric Vandenabelle, victime d'une fracture du péroné et d'une luxation de la cheville avec rupture du ligament latéral interne avant-hier juste avant la mi-temps à Ajaccio. Dans sa dernière édition, Centre Presse Aveyron rappelle en effet que ce joueur était devenu un pilier de la défense ruthénoise. Extraits.

"Depuis qu'il est arrivé en 2022, Eric Vandenabeele a gagné sa place de titulaire indiscutable dans une défense à trois ruthénoise. Et Didier Santini n'avait pas dans la tête de chambouler la hiérarchie cette saison, lui qui l'a aligné dans huit de ses neuf derniers onze de départ en Ligue 2. D'autant que derrière lui, il n'y a pas foule pour lui succéder, surtout si le coach du Piton entend rester avec une défense à trois, comme il en faisait part en conférence de presse vendredi. Le RAF risque de ne pas avoir d'autre choix que de recruter à ce poste.

Serge-Philippe Raux-Yao et Bradley Danger, nouveau capitaine depuis le départ de Rémy Boissier, sont aujourd'hui les seuls titulaires en puissance, et aptes à 100% physiquement à ce poste, Kévin Boma se remettant de son opération des adducteurs et Joris Chougrani d'une élongation à l'entraînement, il y a deux semaines. Samedi, Santini a été contraint de faire rentrer Lucas Buadès à droite et replacer le piston Ahmad Ngouyamsa, puis Giovanni Haag, plutôt milieu défensif à la base, dans l'axe. Du bricolage en somme..."

Sans surprise, c'est le match des Verts (contre QRM dans le Chaudron) que la Pravda a décidé de diffuser en direct et en clair lors de la 3e journée le samedi 19 août à 19h00. Pour rappel, les Verts s'étaient imposés 4-2 à Geoffroy contre les protégés d'Olivier Echouafni en mai dernier lors de l'antépénultième journée. On remet ça ?

"On sait qu’on peut être en difficulté dans les transitions et on se fait punir sur çà" à déploré Denis Appiah après la défaite des Verts contre Grenoble. Sainté devra vite rectifier le tir car l'ASSE s'apprête à affronter une équipe ruthénoise très à l'aise dans ce domaine, comme le souligne aujourd'hui Centre Presse Aveyron.

"L’arrivée de Didier Santini sur le Piton en novembre avait eu pour effet de dynamiser le jeu ruthénois à la récupération du ballon, avec des percées rapides de la part des pistons ou de longues passes en profondeur vers Killian Corredor depuis le milieu. Eh bien, la première journée du nouvel exercice semble confirmer que cette tendance est amenée à perdurer. Car, si un temps le retour de prêt de Marvin Senaya à Strasbourg avait pu mettre à mal cette manière de jouer, le recrutement d’un autre piston droit, lui aussi rapide et puissant, en la personne d’Ahmad Ngouyamsa, laisse entrevoir de belles perspectives.

Samedi, ce type de situation n’a fait mouche qu’une seule fois. Mais les hommes de Santini n’ont eu de cesse de tenter de trouver la faille grâce à cette filière de jeu. La preuve d’une véritable stratégie établie et travaillée à l’entraînement, et non d’une simple opportunité occasionnelle. Andreas Hountondji a donné des sueurs froides à la défense acéiste grâce à son activité folle et sa capacité d’accélération. Une chose importante, alors que Saint-Etienne, lui aussi supposé plus fort que le Raf malgré sa défaite contre Grenoble (0-1), se dressera sur sa route samedi, à 15 heures, pour la rentrée des classes de Paul-Lignon."

Nouveau gardien de Konyaspor, l'ancien portier stéphanois Paul Bernardoni s'est confié au Courrier de l'Ouest. Extraits.

"A Angers, il y a eu du bon et du moins bon.  À l’automne 2021, durant la deuxième saison, je suis sorti de l’équipe car je suis tombé malade (pneumopathie). C’est un épisode que j’ai eu du mal à digérer. Mais je n’ai jamais lâché, j’ai rejoué et j’ai tout donné. On ne pourra pas me l’enlever. Quand je suis revenu de ma maladie, j’ai sûrement été impatient. Après deux mois et demi d’arrêt, je pensais que ça irait alors qu’il aurait fallu une prépa. Il y a vite eu l’opportunité de Saint-Etienne, en prêt, à la reprise en janvier. À ce moment-là, il fallait que je parte. 

Au SCO j’ai vraiment beaucoup appris. Est-ce que le statut de recrue la plus chère de l’histoire du club (7,5 M€) a pu peser ? Sincèrement non. Mais aux yeux des gens, peut-être qu’il y a eu une incompréhension. C’est ce que je ressentais au départ. Mais la saison dernière a changé notre rapport, je trouve. C’est paradoxal, mais j’ai pris énormément de plaisir en fin de saison à être sur le terrain et échanger avec eux. Ça m’aurait embêté de partir d’ici sans ça, c’est certain. Donc au bout du compte, ce n’était pas l’histoire prévue, mais elle n’est pas ratée. 

Le club a été clair avec moi. Il voulait que je parte pour des raisons financières. Le temps était venu de partir, je le sentais au fond de moi. Je voulais vraiment connaître une expérience à l’étranger dans ma carrière. J’ai discuté avec les dirigeants de Konyaspor, j’ai vu les infrastructures. J’ai eu un petit coup de cœur, et je ne voulais pas attendre trop longtemps dans ce mercato. Je viens pour être numéro 1, je veux jouer. J’ai hâte de découvrir le championnat turc, les ambiances… C’est un pays fou de foot, ça va être fabuleux !"

Les Verts n'ont gagné que 43,2% de leurs duels avant-hier contre Grenoble et ont été particulièrement dominés dans les airs (seulement 34,1% de duels aériens remportés). On aura noté que l'ASSE n'a intercepté que 9 ballons, soit 10 de moins que le GF38. Les protégés de Laurent Batlles ont hélas été très brouillons et imprécis lors de ce match d'ouverture de la saison. Ils n'ont réussi en effet que 1/3 de leurs centres et n'ont cadré que 4 tirs sur 17 (soit 23,5%)...

Après avoir successivement entraîné les U16 (de 2020 à 2022) et les U17 (la saison 2022-2023), Yoann Andreu (34 ans) est désormais à la tête des U19 angevins, qui ont fini avant-derniers ce week-end au Tournoi Carisport que les Verts ont bouclé à la 4e place.  L'ancien latéral stéphanois, qui avait entraîné la réserve du SCO en N2 pendant quelques semaines pour dépanner lorsqu'Abdel Bouhazama avait repris l'équipe première, se confie aujourd'hui à Ouest-France. Extraits.

"Les playoffs ne sont pas un objectif. C’est vrai que les U17 et les U19 de l’an passé ont eu une belle saison, mais le plus important reste la formation. Si on est dans le bon wagon, oui, on va continuer à vouloir obtenir des résultats mais il n’y a pas l’objectif d’être 1^er ou 2^e. Il faut permettre à ces jeunes de vivre des adversités fortes pour les faire éclore au sein d’un collectif. En U17, on apprend à s’entraîner, alors qu’en U19, on apprend à concrétiser le travail de la semaine.

Tout l’enjeu, c’est de trouver un équilibre entre la formation et les résultats. L'idée finale, c’est tout simplement les préparer au monde sénior. C’est hyper motivant. Quand on voit des 2005, 2006, qui signent pros et qui aujourd’hui font partie de l’équipe première, c’est hyper gratifiant pour notre travail. Malheureusement, il y a eu la descente en Ligue 2, mais cela se transforme en chance pour nos jeunes puisqu’on s’appuie davantage sur la formation. C’est un signal positif."

Dans sa dernière édition, Le Courrier Picard évoque le cas d'Antoine Leautey, titulaire mais auteur d'un match moyen avant-hier lors de la victoire arrachée par Amiens contre QRM dans le temps additionnel.

"Courtisé par Saint-Etienne et sous contrat jusqu'en 2025, le joueur entretient le doute sur son avenir. Samedi, lorsqu'on lui a demandé de nouveau de nous confirmer qu'il allait rester, il a répondu : "On ne sait jamais, on verra. Je ne me prends pas la tête. Je pense que le club ne me laissera pas partir mais on va voir..."

Patrick Guillou revient sur la défaite des Verts contre Grenoble dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Un problème de mentalité et de suffisance. Ce maillot Vert, il faut en être digne… surtout dans le comportement ! Au moindre contact, ça pleure. Ça chouine, ça surjoue et ça amplifie les pseudos douleurs (...) Les Grenoblois ont démontré l’état d’esprit qu’il faut avoir en Ligue 2. Solidaires, organisés, combatifs et solides. C’est un échec cuisant pour les Verts ! La question de l’organisation tactique se posera bien évidemment. Les joueurs semblaient perdus sur le terrain. Sans instruction, le manque de cohérence était évident. Lignes trop espacées, bloc perméable et travail d’associations à parfaire. C’est flagrant !"

Quentin Prud'homme

Les U17 Nationaux de Frédéric Dugand jouaient hier leur deuxième rencontre de préparation. Sur le terrain de Montbrison, ils affrontaient leurs homologues de Clermont Foot (qu'ils retrouveront en championnat le 22 octobre à Clermont et le 17 mars 2024 à l'Etrat). A l'issue d'un match renversant, ils se sont largement imposés par 6 à 3 après avoir mené 3-1 et s'être fait rejoindre 3-3 avant le repos. 

Les Verts se détachaient rapidement grâce à un doublé de Maysson Méité. Clermont réduisait le score à la suite d'une action litigieuse et à la mansuétude arbitrale qui oubliait de siffler une faute sur Hani Guerroudj. Quentin Prud'homme, opportuniste, ne tardait pas à redonner un avantage plus conséquent aux Verts. Mais, sur deux erreurs stéphanoises, tout d'abord une glissade d'un défenseur, puis une erreur du gardien, les Auvergnats recollaient au score juste avant le repos. (3-3).
Les changements effectués par Frédéric Dugand vont galvaniser les Verts après le repos avec des réalisations des deux entrants Fares Ben Rahem et Sonny Yvars, alors que Quentin Prud'homme ajoutait son deuxième but personnel. Les Stéphanois l'emportaient donc 6 à 3 à l'issue d'une rencontre à laquelle ont participé trois nouveaux arrivés au Centre de formation : Sacha Nedic (FC Montfermeil), Ryan Aït-Amer (US Torcy) et Medhi Lutin Zidee (FC Montfermeil) 

Composition : Nedic - Ruiz, Ben Rahem, N.Mouton, Grillot - Depalle, Tatuszka, Zerga - Prud'homme, Guerroudj, Méité

Sont entrés en jeu : Ait-Amer, Lutin, Yvars, Teillol, Mical, Nativoha, Poble

"Sur le pénalty, tu es parti tôt et je n’ai pas levé la tête" a glissé Charbo à Maubleu hier en zone mixte. Jean-Philippe Krasso, dont le talent sur péno comme dans le jeu a cruellement manqué aux Verts hier, avait mis deux buts dont un sur péno lors de la première journée de L1 serbe contre Vojvodina, laminé 5-0. L'ancien international ivoirien des Verts en a refait de même aujourd'hui aux dépens de Napredak, écrasé 4-0. Il a encore été élu homme du match...

Vous avez raté 90 ans en vert et blanc en mars dernier à l’Hôtel de Ville de Sainté ? Quatre ans après De Vert en Fils, nous vous proposons de découvrir cette nouvelle expo de Guy et Yoann Lavaut avec l’aimable autorisation de ces passionnés de longue date par la photographie et les Verts. Voici leur 42e et dernier cliché, accompagné de sa légende.

Salle des trophées, 2017

L’Histoire d’un club se mesure avec différents indicateurs mais le principal reste le palmarès et les trophées glanés au fil des années. La salle des trophées, où se côtoient les championnats de France, coupes de France ou encore coupe de la Ligue, demeure donc la vitrine du club et rappelle notamment pourquoi le logo de l’ASSE est surmonté d’une symbolique étoile bleu-blanc-rouge.

Un Vert nommé Sissoko a marqué ce week-end ! Pas Ibrahim hélas mais Moussa, c'est déjà ça...

Cari c'est fini ! Sortie première de son groupe hier après son nul contre Le Havre et sa victoire contre Metz, l’ASSE a terminé à la 4^e place (sur 12 équipes) au tournoi U19 Carisport qui se déroulait ce week-end comme chaque année dans le Maine-et-Loire. En demi-finale, les protégés de Patrick Moreau ont fait un bon match ce matin contre le Paris FC mais ils se sont inclinés 1-0 à la dernière minute sur un penalty dû à une perte de balle de Kévin Pedro.

Cet après-midi, les Verts jouaient la petite finale contre Caen. Après avoir concédé l’ouverture du score sur un coup de pied arrêté alors qu’il y avait sans doute une faute sur le gardien Lubin Gonnet Leard (blessé sur cette action et obligé de sortir), Moussa Sissoko a égalisé sur un centre d’Ewan Hornech repoussé. Mais la séance de tirs au but a été fatale à Sainté, Luan Gadegbeku ayant échoué. Pour le plus grand bonheur de l'ancien scout stéphanois Ludovic Paradinas, qui bosse désormais pour les Phocéens, l'OM a remporté la finale contre le Paris FC.

Finaliste et convaincante le week-end dernier lors du prestigieux tournoi européen U21 à Ploufragan (Côtes d'Armor), la réserve de l'ASSE (N3) n'a pas pesé lourd hier à l'Envol Stadium contre Andrézieux (N2).

Malgré les titularisations de plusieurs joueurs ayant fait toute la préparation avec les pros (Antoine Gauthier, Louis Mouton, Cheikh Fall et Ayman Aiki), les protégés de Razik Nedder se sont inclinés 4-0 chez les Faucons, score acquis dès la pause !

Delacroix - Djile (Nzuzi, 46'), Sidibe (Kinunga, 46'), Elana - Gauthier (Guechi, 82'), L. Mouton, Fall (Njoya, 69'), Aiki (Agesilas, 69'), Bladi (Mukanya, 46', puis Mahloufi, 75') - Lhery (Cateland, 46'), Joueur à l'essai. 

Dans Corse-Matin, l'ancien milieu de terrain stéphanois et actuel entraîneur ajaccien Olivier Pantaloni revient sur le match nul (1-1) concédé hier à domicile par ses protégés face aux Ruthénois, prochains adversaises des Verts (le samedi 12 août à 15h00 à Paul Lignon).

"En Ligue 2, c'est toujours difficile d'être mené au score par une équipe comme Rodez qui est très regroupée et qui ne joue qu'en contre. Il faut savoir garder un certain équilibre et demeurer attentif à ne surtout pas prendre le second but..."

Après avoir longtemps vendangé, les Grenoblois ont fini par punir les Verts hier à Geoffroy-Guichard. Le Dauphiné Libéré rapporte les propos tenus par le capitaine du GF 38 Brice Maubleu à l'issue de cette rencontre où il s'est notamment illustré en arrêtant un penalty de Gaëtan Charbonnier.

"On espérait peut-être pas prendre 3 points ici. Après, on n’a jamais vraiment douté de nous, non plus. Mais sur le match, qui a été très bon de notre part, on aurait pu marquer plus tôt, je pense. Et c’est une très bonne chose d’avoir pris 3 points ici. Dans les matchs comme ça, contre des équipes favorites du championnat, en général on ne marquait pas de but et on s’en prenait un. C’était le cas la saison passée et on revenait avec zéro point dans la valise. Et là, finalement, ça a tourné en notre faveur. On a eu des occasions, il y a eu ce penalty pour eux et au final, on marque. Tant mieux ! La chance était de notre côté. Pour être un peu plus serein, il va falloir essayer de marquer des buts la prochaine fois. C’est une bonne première, après une bonne préparation. On entame bien le championnat."

25 412 spectateurs ont assisté au premier match de la saison de L2 hier après-midi. Une affluence d'autant plus remarquable que le Kop Sud était suspendu et que seuls 250 supporters grenoblois avaient été autorisés à se rendre dans le parcage du Chaudron.

Comme l'attestent les jolis clichés publiés par le potonaute clements sur son site Furania Photos, les Magic Fans ont déployé un joli tifo. Reste à savoir si le craquage de nombreux fumis dans le Kop Nord en début de seconde période va être sanctionné par la Ligue qu'on adule...

Perso et maladroit, Ibrahim Sissoko, premier joueur stéphanois à avoir mangé une biscotte cette saison, a raté ses débuts en vert hier, au point d'avoir été sifflé par une partie du public stéphanois lorsqu'il a été remplacé par Gaëtan Charbonnier. En conférence de presse, Laurent Batlles a pris la défense de son nouveau numéro 9. "Je n'ai pas trop compris ces sifflets. Il vient d'arriver et essaye de se positionner dans le groupe. On sait qu'il a la faculté de marquer, il faut lui laisser du temps. Il doit trouver des automatismes avec les autres, notamment dans les déplacements. Mais il a montré sa valeur athlétique, sa capacité à peser sur les défenses."

"Il faut bien débuter le championnat et faire de Geoffroy-Guichard une forteresse imprenable" avait déclaré en début de semaine Anthony Briançon. Dennis Appiah  en avait remis une couche avant le match contre Grenoble. "Geoffroy-Guichard doit être une forteresse, où on doit se montrer impitoyables."  Las, la forteresse est tombé d'entrée... Peu à son aise en piston gauche et remplacé par Victor Lobry à la 74e, le numéro 8 de l'ASSE a commenté le revers des Verts comme le rapporte Le Progrès. Extraits.

"Ce n’est pas la première rêvée. Ça a été un match équilibré dans l’ensemble. On a bien démarré avant de s’essouffler un peu. Grenoble a pris confiance et s’est procuré quelques situations. On a su bien repartir après la pause, jusqu’à ce quart d’heure de folie un peu bizarre avec ce penalty qu’on ne marque pas et un but refusé qu’on pense valable. C’est dommage. On sait qu’on peut être en difficulté dans les transitions et on se fait punir sur ça… Le match nul était déjà frustrant, mais ne pas prendre de point est difficile. On a raté notre première à domicile, on va tout faire pour commencer à engranger des points à Rodez la semaine prochaine."

Kenzo Uneau et Imrane Fiadh

Même si l'AS Saint-Priest est partenaire de nos voisins d'outre A47, rien n'empêche les jeunes de la formation de cet excellent club de choisir leur destination. Dans l'effectif actuel du Centre de formation, Kenzo Kies et Ilyes Mansouri en sont issus.
Ils vont être rejoints la saison prochaine par Kenzo Uneau (milieu de terrain né le 14/09/2012) qui opérera avec les U12 et Imrane Fiadh (milieu de terrain) qui fera partie de l'effectif U13. 

Au terme d'un match fort en rebondissements même s'il a été décevant au niveau de l'efficacité et de la finition, Grenoble l'a emporté en toute fin de rencontre à Geoffroy-Guichard. Après un penalty de Charbonnier arrêté par Maubleu et un but injustement refusé à Ibrahima Wadji dans la foulée, pour un  hors-jeu sifflé à tort, c’est Abdoulie Bamba Sanyang qui a marqué à la 91e minute le but de la victoire pour les Isérois. Vincent Hognon est le premier coach a s’être exprimé suite à cette rencontre à l'issue longtemps incertaine : 

"L’équipe la moins inefficace a gagné, parce que les deux équipes ont eu pas mal de situations ! Cela aurait pu se jouer sur le penalty, je ne sais pas s’il y a penalty ou pas je n’ai pas revu les images… En tout cas Brice nous sauve et ensuite on a réussi enfin à frapper, puisqu’on ne le faisait pas avant. Un peu d’efficacité, ça aurait été mieux avant. 

Ce n’est pas moi qui vais m’enflammer, je vous le dis ! Mais je suis content du comportement de mon équipe, surtout en première période. En deuxième on a été un peu moins présents pour aller les chercher, on était un peu moins haut et j’ai moins aimé ça. Par contre on a toujours eu une bonne capacité à se projeter devant. La première mi-temps m’a beaucoup plu. On attend la confirmation, on a encore deux matchs difficiles à domicile à venir (Paris et Troyes) mais c’est bien. Je suis très, très heureux de démarrer comme ça la saison. "