Avant de retrouver les Verts, Zoumana Camara se confie aujourd'hui dans Le Progrès. Extraits.

"L'ASSE n’est pas performante seulement contre le PSG. Elle vient de battre Monaco ce qui prouve qu’elle arrive à élever son niveau contre les équipes qui la devancent. On prend ce match très au sérieux, comme tous les autres d’ailleurs. L’ASSE nous a accrochés plusieurs fois lors de nos dernières confrontations mais on ne tient pas compte de cela. On sait qu’elle est difficile à jouer, qu’on a arraché difficilement le nul à l’aller mais on ne se focalise pas sur le fait que c’est notre bête noire ou autre chose.

(...)

Je suis le parcours de Saint-Etienne, forcément. C’est un peu mon club de cœur. J’ai été formé là-bas, j’y suis retourné vivre de très belles saisons. L’ASSE est une équipe séduisante qui réalise un très beau parcours. Elle est solide en défense, très bonne au milieu. Devant il y a de la qualité avec Hamouma très efficace. La ville, le club respirent le football. Les Stéphanois sont des gens chaleureux, simples, attachants. C’est quelque chose de particulier pour moi. J’aimerais voir l’ASSE en Ligue des Champions. Après notre match, j’espère qu’ils seront à la lutte encore longtemps pour la troisième place même si ce sera compliqué car Lille a une petite avance."

Alors que la troisième place ne semblait pas l'emballer plus que ça il y a un mois, Bernard Caiazzo vise ouvertement le podium dans la dernière édition du Parisien. 

"PSG - Saint-Etienne, c'est un peu David contre Goliath. Comme en Coupe de France, quand un club pro est opposé à des amateurs. Mais nous contre Cannes, on a perdu. Après, il y a les chiffres. Cette saison, on a 60 M€ de budget contre 430 au PSG. 

Avec Roland Romeyer, on ne veut pas brûler les étapes et continuer notre progression en nous appuyant dans quelques mois sur notre nouveau stade. On reste humbles, mais avec de l'ambition. L'objectif est de finir sur le podium. Ça le restera même si on se retrouve à 5 points de Lille après cette journée. On ne craint pas de disputer la Ligue des Champions. Le club a besoin d'expérience. A tous les niveaux. On veut installer durablement l'ASSE dans le top 5 français et jouer la Coupe d'Europe régulièrement.

Notre projet à dix ans est de transformer l'ASSE en un club de socios. C'est difficile en France, car il faut passer par la Bourse et on ne le souhaite pas. Au PSG, il y a le Qatar et à Saint-Etienne nos supporteurs. Dortmund est détenu majoritairement par 200 000 membres, le Bayern par 250 000. On espère en avoir 100 000 dans toute la France."

Stéphane Pédron s'est confié à So Foot avant le choc qui opposera ses anciens clubs ce soir au Parc. Extraits.

"Je me rappellerai toujours la première fois que je suis arrivé à Saint-Etienne pour signer mon contrat à Geoffroy-Guichard. C’était vraiment particulier, parce que malgré le fait que j’étais breton et que j’aurais pu supporter Rennes ou Nantes, mon club c’était Sainté. Ça a toujours été Sainté. C’était le club de mon enfance. C’est mon père qui m’a fait tomber dedans. Du coup, la première fois que j’arrive là-bas, ça reste un grand souvenir. Par contre, étonnamment, je me souviens très bien de mon premier match avec Sainté, mais pas de mon premier match à Geoffroy-Guichard. Ce qui m’a marqué, c’est la première fois que j’ai enfilé le maillot vert. C’est un sentiment particulier qui te donne la chair de poule, c’est difficilement explicable avec des mots, mais c’était un sentiment rare. Ce qui va vous faire rire, c’est que c’était à Louis-II. Mais ça reste quand même un grand souvenir. C'est marrant, je me souviens pas de mon premier match au Parc, ni à Bollaert, mais je sais que mon premier match avec les Verts, c'était à Monaco. Parce que revêtir le maillot de ton club de cœur pour la première fois, ça reste un moment unique. Tu deviens un acteur du club de ta jeunesse, c’est incroyable. Ce maillot que j’ai porté contre Monaco, je l’ai encore. Pour les joueurs de ma génération, jouer à Saint-Étienne, c’est incroyable. C’était surtout de la fierté.

(...)

Saint-Étienne, je les ai rejoués une fois avec Lorient lors de ma dernière année de carrière. J’étais remplaçant, mais Chrisitan Gourcuff m’avait pris dans l’effectif. Ça m’avait fait plaisir de retourner là-bas. S’il avait fallu rejouer contre Saint-Étienne, je l’aurais fait, j’aurais même pris du plaisir, mais par contre je n’aurais pas été homme à fêter mon but. Ça doit être un moment particulier. Quand j'ai signé à Paris, j'ai retrouvé Potillon. Je l’avais connu à Saint-Étienne et quand tu connais un mec comme Lionel, c’est plus facile pour s’intégrer. C’est un des rares avec Jérôme Alonzo que je revois encore quand je repasse à Sainté. J’ai deux clubs, c’est Sainté et Paris. Je supporte complètement Paris surtout avec les joueurs qu’ils ont. C’est un plus pour le championnat. Et puis la façon dont ils jouent, c’est quand même génial. En France, on n’est peut-être pas habitués à avoir une grosse équipe qui domine, mais c’est le cas dans beaucoup de championnats et moi, ça ne me gêne pas du tout. Après, je suis aussi pour Lorient parce que j’y travaille et que c’est mon club. Mais Saint-Étienne, c’est mon club de cœur devant Paris. J’ai envie de dire que Paris est au-dessus de tout le monde, encore plus au Prac, mais bon, ils vont être champions, donc ils n’ont pas besoin de gagner absolument dimanche, tandis qu'à Sainté, ils se battent pour accrocher la Ligue des Champions. Mon prono ? On va dire 2-1 pour les Verts."

La Pravda du jour publie une interview de Brandao. Extraits.

"Vu ce qui s'est passé à Lorient, ce sera plus compliqué d'être européen. Mais je regarde toujours devant, pas derrière. J'espère qu'on va se qualifier pour la Ligue des Champions, c'est l'objectif. Il reste dix matches. Tout est possible. Notre groupe, c'est notre force, on est tous ambitieux et motivés. Même lors des entraînements ou quand je parle avec mes coéquipiers, je sens qu'ils ont tous ça en eux. On s'entend bien. Depuis que je suis arrivé, on a réalisé de belles choses, comme la victoire en Coupe de la Ligue. C'est important de laisser une trace en écrivant de belles histoires. Saint-Etienne est en train de grandir. Je suis heureux dans ce club.

Cela fait douze ans que je suis en Europe. Aujourd'hui je me sens plus européen que brésilien. Je me suis bien adapté et j'adore la France. La vie y est plus tranquille qu'au Brésil. Là-bas, les gens sont obligés de beaucoup travailler. Ici, ils ont le dimanche et les jours de repos. Mon passeport est en train d'arriver, d'ici un mois je serai français. Je dois profiter de cette opportunité. Il y a l'équipe de France aussi, on ne sait jamais. Pourquoi pas jouer en bleu ? Même s'il y a beaucoup de bons joueurs français, tout est possible. L'attaquant de l'Atletico Madrid Diego Costa jouera bien la Coupe du Monde avec l'Espagne. L'important, c'est d'être là, au bon moment, à la bonne heure. C'est bizarre, mais parfois les choses arrivent… Comme mon égalisation contre l'OM il y a un mois.

Le Journal du Dimanche publie aujourd'hui une interview de Bernard Caïazzo. Extraits.

"A l'indice UEFA, la France est passée en 20 ans de la 2ème à la 6ème place. L'objectif est de revenir dans les 4 premiers. Notre football sort énormément de joueurs, nous sommes le deuxième exportateur au monde derrière le Brésil. Nous avons aussi un championnat bien organisé, avec des présidents-entrepreneurs qui managent bien leur club, sous le contrôle de la DNCG. 

Nous avons une vraie faiblesse technique. On a pratiqué la monoculture, en formant des joueurs de même format et à des postes plus défensifs que créatifs. Par ailleurs, l'ingérence politique est trop forte : les stades appartiennent aux collectivités, ce qui explique la piètre qualité des enceintes et des pelouses. Sans parler des charges sociales, qui obligent nos clubs à courir le 100 m avec des poids de 10 kg à chaque jambe. Enfin il y a un problème de mentalité : la notion de spectacle n'est pas assez présente.

Les réformes passent par une augmentation forte des droits audiovisuels. Il faut revoir le format de nos championnats. Mais on n'aura jamais de L1 à 18 clubs si on ne peut pas indemniser ceux qui descendent. En Angleterre, ils touchent les mêmes droits télé pendant les deux saisons qui suivent leur relégation. Cela inciterait les équipes à jouer de façon moins défensive. Il faudrait aussi réfléchir à avoir neuf joueurs formés en France sur la feuille de match, cela bénificierait aussi à l'équipe de France."

Le week-end dernier, Boubacar Sanaogo avait mis fin à près de sept mois de disette. L'attaquant ivoirien a récidivé ce soir en marquant en renard des surfaces l'unique but de la victoire de l'Energie Cottbus contre Karlsruhe. Grâce au huitième pion claqué cette saison par l'ancien lofteur stéphanois, la lanterne rouge de D2 allemande revient à quatre points de l'avant-dernier (Dresde, club d'Anthony Losilla) et à cinq points de l'antépénultième et barragiste (Arminia Bielefeld).

Galette a retenu un groupe de 18 joueurs pour créer la surprise au Parc et revenir à deux petits points des Dogues, tenus en échec (0-0) par les Canaris aujourd'hui grâce à un convaincant Banel Nicolita.

Ruffier, Moulin - Clerc, Perrin, Sall, Zouma, Trémoulinas, Brison - Clément, Lemoine, Guilavogui, Cohade, Corgnet - Tabanou, Hamouma, Erding, Brandao, Mollo.

Vous avez pu suivre ce match au sommet de la 19ème journée de CFA2 en direct sur notre forum grâce au potonaute chaudronman, envoyé spécial à Gabriel-Montpied : l'équipe réserve de l'ASSE a fait un bon match nul et vierge cet après-midi sur le terrain du leader clermontois. Dangereux grâce aux percussions de leur ailier droit Jonathan Bamba et à la grosse activité de leur avant-centre Romain Spano, les Verts ont affiché une belle solidité défensive, à l'image d'un Jérémy Vachoux une nouvelle fois décisif. Sainté porte à douze matches sa série d'invincibilité et reste plus que jamais dans le coup pour la montée en CFA.

La compo : Vachoux - Chapuis (cap), Cabaton, Mignot, Nyemeck - Diomandé, Birkelund, Milla - Bamba, Spano (Valente, 78') , Aouacheria (Elogo, 67'). 

La réaction de Thierry Oleksiak : "J'ai trouvé que c'était un très bon match de CFA2. C'est sans doute l'un des meilleurs matches qu'on ait joué cette année en termes d'intensité, d'organisation. C'était un vrai match de haut de tableau. C'était difficile car il y avait en face une très belle équipe de Clermont, avec plusieurs joueurs ayant évolué en Ligue 2. C'était un bon test pour nous, on l'a bien traversé. On a été très sérieux, on a bien défendu. Notre seconde mi-temps a été intéressante voire très intéressante. On a subi un peu en première période mais ça s'est inversé après la pause. On a eu une ou deux situations pour l'emporter, mais je considère que le match nul est équitable. Il nous reste huit matches, nos concurrents n'en ont plus que sept. On peut se projeter un peu plus sur cette fin de saison, on est dans le coup. Il y a beaucoup de monde devant, tout le monde se tient en peu de points, ça annonce une fin de championnat intéressante. Mais beaucoup d'équipes sont concernées. Cela va nécessiter beaucoup d'efforts, il faudra gagner des matches importants."

En conférence de presse, Christophe Galtier a évoqué hier la lutte pour les places européennes. Extraits.

"On ne va pas traîner la défaite à Lorient comme un boulet, mais on avait un point à la 90ème et c'est rageant. On peut être en difficulté sur un match et on l'a été, mais on tenait le nul malgré ça. Dans la même journée, Lyon gagne à la 93ème minute. La réalité est là et je le répète souvent aux joueurs, ce sont des détails qui font mal quand on est en course pour l'Europe. On est bien obligé de regarder dans le rétro, on y voit le voisin qui arrive, c'est évident. Devant ça s'est un peu éloigné même si on les voit toujours, mais ça se rapproche derrière. On pourrait être les grands perdants de cette journée, on le dit toujours quand une équipe se déplace à Paris. Mais on verra ce que font les autres. Cette menace ne doit pas nous freiner dans nos intentions, ce serait très préjudiciable. On doit rester dans le jeu, c'est très important, indispensable. Si on ne joue pas, on prendra une fessée. Tentons des choses, prenons du plaisir et tout peut arriver."

Lamine Diatta, l'homme dont on se demande encore ce que les dirigeants avaient en tête lorsqu'ils ont lâché Fouss pour faire signer cet ex-vilain, Lamine Diatta, donc confie à So Foot ses pronostics sur les matchs de ce week end. L'occasion de ne pas se racheter de ses piètres prestations vertes :

« Saint-Étienne a l’habitude de faire des gros match contre Paris, mais là, franchement, j’y crois pas. En ce moment, le PSG est vraiment un rouleau compresseur. »

Sous les yeux du potonaute titigreenfan, Luzenac a pris la tête du National en s'imposant 2-1 sur le terrain de Fréjus hier soir lors de la 24ème journée. Auteur de son troisième pion de la saison, Akim Orinel avait pourtant ouvert le score pour les Varois à la 77ème minute. Sur un magnifique coup franc d'Idriss Ech Chergui, Dona N'Doh a égalisé pour les Ariégeois avant de marquer le but victorieux dans le temps additionnel. Comptant 13 points d'avance sur le 4ème, Luzenac (551 habitants !) a déjà 9 orteils sur 10 en L2 !

Avant d'affronter un club dont il porté les couleurs de 2007 à 2011, Jérémy Clément a livré ses impressions hier en conférence de presse. Extraits.

"Les Parisiens sont passés dans une autre dimension. Par rapport à l’an dernier où ils s’appuyaient d’avantage sur des individualités, ils ont vraiment progressé collectivement. Le milieu de Paris est très performant. C’est leur point fort car les trois titulaires sont très complémentaires. Cela fait partie des meilleurs milieux au monde en ce moment. Il faudra rivaliser, les empêcher d’être aussi performants que d’habitude et d’avoir la maîtrise dans l’entrejeu.

Nous sommes capables à la récupération du ballon avec nos joueurs offensifs d’aller vite devant et de leur poser des problèmes. Quand les équipes jouent, c’est un peu plus facile pour nous. Il ne faut pas arriver battus mais être décomplexés car sur un match tout est possible. Nous ne sommes pas favoris. Ils ne craignent personne et ils ont surtout envie d’être le plus rapidement champions. On va donc y aller sereinement en essayant de faire le match le plus abouti possible. Avant la rencontre, nous avons un point donc nous allons essayer de le conserver."

En conférence de presse cet après-midi, Galette a confié qu'Hamouma, Clerc et Lemoine étaient très incertains pour le match de dimanche au Parc. Une décision quant à leur participation devrait être prise samedi. Rappelons qu'Hamouma et Clerc, en cas de jaune dimanche seraient, comme Ruf', Tremoulinas et Cohade, suspendus pour le prochain derby.

Avant de retrouver le Parc des Princes, l'Ange Vert s'est confié au site Sports.fr. Extraits.

"Jouer des matches pareils, de très haut niveau, face à une grande équipe européenne, dans un stade magnifique, c’est super excitant. Voilà, il faudra prendre du plaisir avant tout et, sans vouloir entrer dans le domaine tactique, jouer ! (...) Le PSG est tellement dominateur cette saison qu’on sait pertinemment que cela va être compliqué. Notre vécu doit simplement nous aider à aborder ce match sans appréhension, sans peur. C’est avec cet état d’esprit que l’on pourra peut-être obtenir un résultat… La confiance est là, depuis un certain temps, d’ailleurs. Il y a cette sérénité parce qu’il y a un groupe qui se connaît bien, une stabilité à tous les étages du club… Sur ce plan-là, il n’y a pas de problème. Et c’est vrai que par rapport à deux-trois ans en arrière, on dispose de matches références, ce qui est essentiel avant une échéance comme celle de ce week-end.

Le bon coup à jouer, ce n’est pas dimanche, c’est sur cette fin de saison. Oui, bien sûr qu’on y croit aujourd’hui, qu’on a cette ambition de décrocher une qualification en Coupe d’Europe… C’est ça le bon coup à jouer ! Ce week-end on n’est pas les favoris, c’est vrai, et certains concurrents ont a priori des matches plus simples, encore que ce ne soit pas si évident lorsqu’on voit l’OL recevoir Monaco… Mais les prochaines journées nous seront peut-être plus favorables ! Il reste dix matches, c’est trente points à prendre, c’est long encore…L’Europe, on en a toujours parlé ! Après, cette ambition, on l’a plus sentie devant Monaco qu’à Lorient, c’est sûr… Mais ce n’est pas simple d’enchaîner des bonnes prestations tous les week-ends. Voilà, ça va se jouer entre cinq équipes pour trois places et on a envie d’avoir notre mot à dire."

Avant le choc de la 29ème journée qui opposera le QSG à l'ASSE dimanche soir au Parc, Opta nous balance une flopée de stats contrastées.

Les stats qui rassurent :

- Sainté est invaincu lors de ses 3 derniers matchs de L1 face au QSG (1 victoire, 2 nuls)

- Le QSG a encaissé exactement 2 buts lors de ses 3 derniers matchs de Ligue 1 face à Saint-Etienne

- Avec le Stade Rennais, l'ASSE est la seule équipe à s’être imposée au Parc des Princes en championnat depuis 2012 (2-1 le 3 novembre 2012)

- Les Verts n'ont perdu que 2 de leurs 12 derniers matchs de Ligue 1 (contre Bordeaux et Lorient), pour 7 victoires et 3 nuls.

- Sainté n’a encaissé que 4 buts en Ligue 1 en 2014, aucune équipe ne fait aussi bien

- L'ASSE a gardé sa cage inviolée 14 fois en Ligue 1 cette saison, seul Lille fait mieux (16)

Les stats qui font flipper :

- Sainté n'a gagné que 20% de ses matchs de Ligue 1 contre le QSG (13/65), soit son ratio le plus faible face à un adversaire de l'élite

- Les Parisiens n’ont perdu que 3 de leurs 32 rencontres de Ligue 1 à domicile face à aux Verts pour 20 victoires et 9 nuls.

- Le club de Blaise Matuidi a marqué 67 buts après 28 journées, ce qui n’était plus arrivé depuis… Sainté en 1969/70 (73 buts à ce stade).

- La formation de Laurent Blanc a marqué lors de 27 de ses 28 matchs de L1 cette saison. Seule exception: sa défaite contre Evian TG le 4 décembre (0-2).

- Le club de Zoumana Camara est invaincu au Parc des Princes en L1 lors de ses 26 derniers matchs (21 victoires, 5 nuls)

- Le leader du championnat a marqué au moins 2 buts lors de chacun de ses 11 derniers matchs de L1 au Parc des Princes.

- Le QSG est la seule équipe à ne pas avoir encaissé de but à domicile en L1 en 2014. 

Ayant écopé le 30 janvier dernier de deux matchs à huis-clos partiel dont un avec sursis suite aux incidents à Nice, l'ASSE avait fait appel de cette décision de la commission de discipline de la Ligue qu'on adule. La commission supérieure d'appel de la FFF a décidé hier de faire tomber le sursis.

On notera notamment que les deux huis-clos partiels ne concernent finalement que la partie basse de la tribune Snella, soit le Kop Sud. L'OGC Nice, qui avait également fait appel pour son amende de 15000€, ne voit sa sanction que confirmée...

Geoffrey Dernis (33 ans) avait l'occasion de se dégourdir les jambes avec la réserve brestoise mardi soir à Vertou en match en retard de CFA2, lui qui n'est plus apparu en Ligue 2 depuis fin janvier. Las, Passe-partout a été expulsé au bout de 9 minutes après un tacle trop appuyé ! Dans le quotidien Ouest-France, Alex Dupont déplore ce mauvais geste de l'ancien milieu offensif stéphanois : "On avait envoyé les garçons en manque de temps de jeu. Geoffrey a fait deux heures et demi de bus pour jouer dix minutes. Ce n'est pas ce qu'on espérait. Le but, c'était qu'il dispute tout le match, car on a des rencontres rapprochées de Ligue 2 qui arrivent, et on ne sait jamais... Maintenant, il risque d'être suspendu un petit bout de temps."

Sans avoir disputé le moindre match de cette compétition avec l'ASSE en août et septembre derniers, Faouzi Ghoulam a été titularisé pour la deuxième fois en Europa League avec le Napoli en 8ème de finale aller. Dans un match largement dominé par les Dragons du FC Porto, les napolitains repartent du Portugal avec une défaite 1 à 0.

L'unique but de la rencontre a été inscrit par Jackson Martinez sur corner, après un malheureux dégagement de la tête de Faouzi, qui envoie directement le ballon dans les pieds de l'attaquant colombien. (le résumé de la rencontre, incluant la mauvaise tête de Ghoulam, est à voir ici)

Il faudra bien quelque larmes du Christ pour faire reprendre leur tête aux coéquipiers de Faouzi pour le match retour en Campanie jeudi prochain.

Expulsé à Monaco, Jordan Ayew a écopé ce soir de deux matches ferme de suspension. L'attaquant des Lionceaux ratera donc le Sainté-Sochaux programmé le dimanche 23 mars à 14h00. 

La grosse commission a par ailleurs infligé quatre matches ferme de suspension à Fousseni Diawara suite à son altercation avec le Nancéien Jeff Louis le 10 février dernier.

Entraîneur de l'équipe réserve du Stade Rennais, qui évolue en CFA2 comme son homologue stéphanoise, l'ancien milieu de terrain des Verts Laurent Huard a accordé un intéressant entretien au site indépendant stade-rennais-online. Extraits.

"J'ai fait le choix d’apprendre avec la formation. J'en ai profité pour passer mes diplômes : après le diplôme de formateur, j’ai passé le diplôme d’entraîneur professionnel. Par expérience, certains entraîneurs, Christophe Galtier par exemple, m’avaient conseillé de passer directement les diplômes pour ne pas se retrouver dans la situation de devoir poursuivre la formation pendant la prise de poste dans un club. C’est bien car la Fédération exige une grosse charge de travail. Philippe Montanier aussi avait eu à gérer ça à Boulogne. J'ai donc validé le DEPF.

L’histoire d’une carrière de joueur ou d’entraîneur fait qu’il est difficile d’avoir des projets à long terme. L’idée c’est d’avoir les outils, de la formation. Je commence à avoir du vécu dans un club formateur avec de très bons jeunes, ce qui est encore plus valorisant. C’est encore un autre métier d’être entraîneur d’une équipe professionnelle. Ce n’est jamais trop tôt ou trop tard pour le devenir. Je ne me projette pas vraiment à long terme, plutôt à court terme sur ce qu’il y a à faire. Je m’éclate dans ce que je fais et j’ai l’impression que le club aussi est satisfait de ce que l’on fait du groupe Espoirs, donc tout le monde en ressort gagnant.

(...)

Les différences entre le niveau CFA et le niveau CFA2 pour une réserve professionnelle ? Par expérience, parce qu’on l’a subi il y a quelques années, et parce qu’il y a eu une hécatombe parmi les réserves pros l’an dernier, ce n’est plus possible de jouer avec seulement des jeunes joueurs aujourd’hui en CFA. Lyon arrive encore à le faire, car ils ont chaque fois de très bonnes générations. Il y a Paris aussi, j’ai échangé avec leur entraîneur, ils ont des joueurs de 25 ans et même un arrière gauche de 29 ans. Les clubs pros qui y arrivent ont toujours deux ou trois joueurs de 25 ans pour encadrer les jeunes, et ici on ne le fera pas.

Le niveau en CFA a augmenté. Il y a de plus en plus de centres de formation, car la Fédération a obligé tous les clubs pros à avoir un centre de formation, du coup tous les joueurs ne passent pas au niveau professionnel, donc à 22-23 ans ils sont dans des clubs de CFA et il faut bien gagner son pain, et ils ont encore espoir d’aller vers le haut niveau en passant par un autre parcours... Ce n’était pas le cas quand on était en CFA il y a encore 6-7 ans, on rencontrait plutôt des anciens pros qui à 30 ans voulaient finir leur carrière tranquillement. Là on a de "jeunes anciens pros" qui ont encore faim et qui n’ont pas envie de se faire manger par des petits jeunes de 18 ans, d’autant qu’eux aussi sont passés par là. Du coup le rapport de force s’est un peu inversé."

Selon le site Zone Turf, le coup d’envoi du match QSG-ASSE sera donné par Pierre Vercruysse, champion du monde des drivers 2013. Avant ce choc de la 29ème journée de L1, une course sera diffusée sur les écrans géants du Parc. Les spectateurs vivront ainsi l’émotion d’une course sur laquelle ils suivront leur cheval favori, attribué via des récépissés de jeu, distribués à leur arrivée au stade. Le PMU offrira à 5 gagnants la possibilité de vivre l’expérience des soirées « Courses Spectacle » à l’hippodrome de Vincennes pour découvrir l’émotion du milieu hippique.

Nommé directeur du développement commercial et marketing de l'ASSE il y a deux mois, Arnaud Jaouen s'est confié à l'hebdomdaire L'Essor. Extraits. 

"Il y a un et demi, j’ai rencontré Bernard Caïazzo à Paris puis aussi Roland Romeyer à Saint-Etienne. Il ne s’agissait alors que d’échanger. Le poste que j'occupe à l'ASSE est nouveau : il s’agit de coordonner et développer billetterie, sponsoring, musée, merchandising, Cœur vert, nos médias… On travaille trop de manière isolée. Le but, c’est la transversalité. Ce poste est courant dans d’autres championnats, cela tend à devenir dans le foot français : PSG, l’OM, Lille, Nice…

Nous voulons mieux répondre aux besoins, attirer plus de familles, qu’elles passent ainsi que les supporters de toujours, plus de temps au stade. Avec la popularité des Verts en France, un stade modernisé, agrandi, avec plus de loges et le musée, le potentiel est énorme. Mais j’ai bien conscience du contexte local. Ici, c’est collectif, c’est populaire. Pas question de rendre Geoffroy-Guichard cher, de calquer un modèle. Il faut l’adapter. On travaille sur des pistes. Sur la billetterie par exemple, nous songeons à des packs places adultes-enfant et/ou liés à des activités (visite du musée, de l’Etrat) ou du merchandising ; à récompenser la fidélité : en faisant gagner des expériences à vivre, avec les joueurs par exemple. Réactivons le Kid’s club, appuyons nous sur les réseaux sociaux.

Au stade, on veut plus d’activités avant et après le match, que l’on y mange mieux, que les supporters puissent se retrouver après dans un lieu annexe. La ferveur doit se prolonger ! En levée de rideau sur ces idées, le 20 avril, l’ASSE reçoit Rennes pile un an après la finale de la Coupe de la Ligue. A cette occasion, les joueurs porteront le même maillot qu’en finale aux numéros composés de photos de supporters payées 10 €. Quant au sponsoring, là aussi, il y a du potentiel : à partir de nos couleurs par exemple, essayer de séduire des entreprises nationales."

L’Asse continue de prospecter pour renforcer son effectif de post-formation. But! nous apprend qu’à ce titre, le club va mettre à l’essai Mickaël Borger qui a été recommandé par David Fanzel, le coach d’Amneville actuellement 7^ème de CFA2. Cette saison, il a déjà joué 14 matchs (11 titularisations) pour 3 buts et 2 cartons jaunes. Si ce jeune défenseur latéral droit de 18 ans (1,82m, 74kg) passe avec succès sa mise à l’épreuve, il ne devrait pas être trop perturbé par ses nouvelles couleurs puisque Amneville évolue aussi en vert.

Wolverhampton a consolidé son statut de leader de League One (D3 anglaise) après avoir gagné 4-1 hier soir lors sur le terrain de Swindon Town. Auteur de deux buts et de deux passes décisives, Bakary Sako a été le grand artisan du succès des Wolves. 

Titulaire lors du dernier match LOSC, Jonathan Delaplace évoque son parcours atypique dans 20 Minutes. Découvrant la L1 cette saison à 27 ans, le milieu de terrain formé à Lens revient sur le moment le plus douloureux de sa carrière, survenu juste après un match contre les Verts le 30 août 2008.

"Après un match disputé avec Fréjus contre la réserve de Saint-Etienne, Guy David est sorti des vestiaires et on l’a vu s’effondrer dans le couloir, victime d’une crise cardiaque. Ça m’a bouleversé car Guy David est celui qui m’a fait comprendre que j’avais les qualités pour être pro."

Dans la dernière édition du Progrès, Lionel Potillon replonge dans ses souvenirs parisiens avant de donner son avis sur le QSG. Extraits.

"J’étais en fin de contrat à Saint-Etienne où j’avais fait le tour de la question. J’avais envie et besoin de changer de cadre de vie, de franchir un palier supplémentaire. Même si l’ASSE n’était pas descendue en Ligue 2, je serais parti. A Paris on avait un groupe exceptionnel. On passait des heures ensemble entre joueurs à discuter. J’ai jamais connu une telle ambiance dans un autre club. Là-bas j'ai retrouvé Alex, Aloisio, Alonzo, et Pédron mais il n’y avait pas de clans d’anciens Verts.  Le Parc, c'est un stade magnifique. Y jouer, c’était jouissif. Le fait que ce soit un stade fermé contribue à l’ambiance extraordinaire. Quand ce sera le cas à Geoffroy-Guichard, les joueurs vont se régaler.

Le PSG version qatari, c’est incomparable avec mon époque. Nous on luttait avec Lyon, Lens ou Monaco. Eux, c’est avec les plus grands clubs d’Europe. C’est une équipe agréable à voir jouer. Je pense notamment à leur milieu de terrain avec Motta, Verratti et Matuidi. Je ne suis pas surpris de voir Laurent Blanc réussir sur le banc parisien. C'était un joueur qui n’était pas dans le star-system malgré son statut. J’ai progressé à ses côtés, il donnait déjà beaucoup de conseils. Son association avec Jean-Louis Gasset, que j’ai connu quand il était l’adjoint de Luis Fernandez, c’est l’alliance parfaite."

Forfait hier lors du 8ème de finale retour de la Ligue des Champions remporté par le QSG contre le Bayer Leverkusen, Marco Verratti sera-t-il rétabli pour affronter les Verts dimanche soir ? C'est très probable selon Laurent Blanc. "Il était absent sur blessure. Il s'est blessé à l'adducteur jeudi. On est optimiste pour l'avoir contre Saint-Etienne" a déclaré l'ancien libéro stéphanois.

"On ne se focalise pas sur cette troisième place. L’ASSE est programmée pour terminer à priori devant nous. Alors on va continuer notre bonhomme de chemin, sans se soucier des Stéphanois. Ça va être serré jusqu’au bout. On ne se met pas de pression inutile. Simplement, nous occupons le podium depuis septembre et nous espérons y figurer à la fin. On sait qu’on a un groupe composé de bons professionnels qui ne vont rien lâcher" a déclaré René Girard dimanche sur le site officiel du LOSC.

Son latéral droit Djibril Sidibé lui emboite le pas aujourd'hui dans 20 Minutes :  "On ne regarde pas les autres mais Saint-Etienne se déplace à Paris ce week-end et de notre côté, on reçoit une équipe de Nantes qui n'est pas au mieux. À nous d'en profiter. On veut montrer qu'on est là et que le Losc est une grande équipe. On croit en nous, on a des valeurs et on veut le démontrer sur le terrain."

La charte du football français prévoit qu'un entraîneur ayant passé quatre ans dans un club perçoive, après son départ, quatre mois de son dernier salaire si son employeur ne lui a pas proposé de prolongation. N'ayant pas touché son dû, Frédéric Antonetti réclame aux dirigeants du Stade Rennais 480 000 € (4 x 120 000 €) selon la dernière édition du Parisien. Le quotidien précise que le litige a été étudié par la commission juridique de la LFP sans qu'une solution amiable ait été trouvée. L'ancien entraîneur des Verts a donc décidé de saisir les prud'hommes.

Le site officiel nous apprend que René Llense, doyen des anciens Verts, vient de décéder à l'âge canonique de 100 ans.

Le plus vieil international français encore vivant, gardien de but des Verts dès 1938, projetait notamment de visiter le Musée des Verts sous peu et avait reçu un maillot commémoratif des mains de Geaorges Bereta le 14 Juillet dernier.

Poteaux-Carrés lui avait également consacré un éphéméride, celui du 14 Juillet...