Malgré sa récente élimination par Porto en Europa League, Faouzi Ghoulam se régale à Naples. 3ème de Série A, qualifié pour la finale de la Coupe d'Italie (le 3 mai prochain contre la Fiorentina), l'ancien latéral gauche des Verts s'est confié chez lui dans un reportage diffusé hier par France 24. Extraits.

"On a tous aimé Maradona, on a tous vibré derrière l'équipe d'Argentine. C'est une fierté pour moi d'évoluer dans son club aujourd'hui. Ma famille aussi est très contente de ça. Il faut dire que ça a été une surprise, ça s'est fait au dernier moment. Ici je côtoie des personnes qui ont remporté beaucoup de titres, à l'image de Pepe Reina et Pandev qui ont tout gagné. Moi je n'ai qu'une Coupe de la Ligue à mon actif. Quand je vois que certains ont des coupes du Monde, des coupes d'Europe, c'est intimidant ! J'ai vécu trois stades dans ma vie : Geoffroy-Guichard, qui est exceptionnel. Blida, qui est gigantesque. San Paolo, qui m'a beaucoup surpris. Naples est une jolie ville, qui ressemble un peu à l'Algérie. C'est un peu la même mentalité. Je me sens chez moi.

Je me suis retrouvé dans le quartier arabe de Naples, qu'avec des Algériens. Déjà quand on se retrouve à Naples, avec tous les tifosi du Napoli, on se retrouve avec beaucoup de photos. Là, avec les tifosi de Naples et de l'Algérie, je n'arrivais plus à sortir de la boucherie. Je suis resté plus d'une heure à acheter de la viande. La Coupe du monde, on en parle un peu avec mon coéquipier belge Dries Mertens car on joue contre la Belgique le match d'ouverture. C'est l'équipe favorite du groupe, ils ont peut-être peur de perdre ce premier match. Nous on n'a rien à perdre, on a tout à gagner. On va essayer de se qualifier et de rendre le peuple vert fier de nous. Mes pronos ? Algérie 1 - Belgique 0. Algérie 1 - Russie 1. Algérie 2 - Corée du Sud 1." 

Avant d'éliminer aux tirs au but le Betis Séville de Damien Perquis (sorti sur blessure et indisponible cinq semaines à cause d'une nouvelle déchirure à la cuisse) en huitième de finale de l'Europa League, l'attaquant du FC Séville Kevin Gameiro a livré à Ouest-France ses impressions sur le derby.

"Le derby, ici, cest franchement énorme. Dans les rues, il y a des fumigènes partout. Les supporters viennent chanter trois heures avant le match devant l’hôtel. Même un Saint-Étienne - Lyon n’intéresse qu’une partie des deux villes. Ici, c’est toute la ville."

C'est vil de mettre dans le même sac Sainté et la banlieue du football ! Nul doute que l'ancien Merlu reverrait son jugement s'il endossait le maillot vert. Convoité par l'ASSE avant de signer à Lorient suite à la relégation de Strasbourg en 2008, l'international est hélas devenu inabordable financièrement comme l'avait constaté l'Ange Vert en décembre 2010.

"Si on veut être européen, il faudra vraiment faire le plein à domicile" affirme Fabien Lemoine dans la Pravda du jour. "Quinze points supplémentaires nous amèneraient au total de l'an passé (63), où nous avions fini à la cinquième place. Si on parvient en plus à grapiller à l'extérieur..."

Selon la dernière édition du Bien Public, Dominique Rocheteau a assisté vendredi soir au match Troyes-Dijon (2-0). L'Ange Vert en a profité  pour observer la pelouse mi-naturelle, mi-synthétique du Stade de l'Aube.

"J'ai prévenu Lionel qu'il allait prendre une valise chez nous et rentrer. Il m'a répondu qu'ils allaient gagner. Je lui ai dit de se lever tôt" s'amuse Kurt Zouma dans Aujourd'hui en France. Le futur joueur de Chelsea fait l'admiration de son grand frère. "A Vaulx-en-Velin, je jouais attaquant et Kurt défendait souvent sur moi à l'entraînement. C'était déjà difficile de le passer. Je suis fier de lui, il n'y a pas de concurrence entre nous. Il vit quelque chose de fantastique. C'est aussi une source de motivation, parce que, dans ma tête, je veux faire mieux que lui."

Interviewé dans la dernière édition de L'Est Républicain, le milieu de terrain franco-bosnien de Sochaux Sanjin Prcic a hâte de découvrir le Chaudron. 

"Je sais que Saint-Étienne a été plusieurs fois champion de France, qu’il y a eu de grands joueurs. Après je ne connais pas trop. J’aime beaucoup le foot, j’ai suivi beaucoup de choses mais, je suis jeune, Saint-Étienne, je ne connais pas trop. Mais j'ai déjà entendu parler de Geoffroy-Guichard, ça oui ! Jérôme Roussillon m'a confié qu'il n'avait jamais vu une si grosse ambiance. J'aime ça ! Moi ce sera la première fois que j’y jouerai.. En plus, là, ils ont agrandi leur stade avec l’un des meilleurs publics de France. J’adore ça, les stades pleins, qui vibrent. Si on parvient à réussir quelque chose dans le Chaudron, on va emmagasiner une vraie confiance pour la suite.

A l’approche de ce rendez-vous, on n'a pas du tout d'appréhension car nous sommes bien dans nos têtes. C’est un bon match à jouer, nous n’avons rien à perdre, la motivation est là. Nous savons que pour nous maintenir nous avons besoin d’exploits à l’extérieur. Il ne faut donc pas se poser de questions et y aller à 200 %. On ne fait pas un résultat à Saint-Étienne sans se dépasser. On sait qu'on va se procurer, deux ou trois occasions. Après, le truc, c’est de réussir à marquer dès que l’occasion se présente. C’est une nécessité que d’être réaliste. Si on parvient à réussir quelque chose dans le Chaudron, on va emmagasiner une vraie confiance pour la suite."

Comme le rappelle aujourd'hui l'agence de statistiques sportives Opta, Sochaux reste sur 16 déplacements sans succès dans l’élite (4 nuls, 12 défaites), pire série en cours. Sa dernière victoire à l’extérieur remonte au 11 mai 2013 à Brest (2-0). Seule équipe à n’avoir jamais gardé sa cage inviolée en déplacement en L1 cette saison, le club doubien a encaissé au moins 2 buts lors de 10 de ses 12 derniers déplacements dans l’élite. Les Lionceaux ont encaissé 37 buts lors de leur 15 matches à l’extérieur cette saison, une première pour une équipe après autant de déplacements sur une saison de L1 depuis Montpellier en 2003/04 (39).

Déterminé à se battre pour maintenir les Lionceaux en L1, Sébastien Corchia s'est confié au Progrès avant de défier les Verts cet après-midi dans le Chaudron. Extraits.

"J’admire cette équipe stéphanoise, ce club historique. Il y a aussi le stade, les supporters. L’ASSE possède une très bonne équipe, avec un très bon coach. J’aime bien. Et puis c’est toujours spécial d’aller à Geoffroy-Guichard. Ce sont des matchs qu’on aime jouer. La saison dernière, on s’était imposé à la fin mais cela avait été compliqué. On sait, de toute façon, que pour obtenir un résultat à Saint-Etienne, il faut être très solide. On s’attend à souffrir. Ce ne sera pas facile, on en est conscient. Mais on est confiant. On va à Geoffroy-Guichard pour les faire douter et ramener des points.

(...)

Ce que je redoute le plus chez les Verts, c’est leur collectif qui est bon. L’équipe est bien équilibrée. C’est ce qui fait leur force. Avec un coach qui les fait avancer. Ce sera un beau match. On n’a pas l’habitude de jouer à cet horaire-là. Il faudra déjà ne pas prendre de but car on sait que nous, on peut en marquer à tout moment (...) Revêtir un jour le maillot vert ? Dans le foot, on ne sait pas ce qui peut se passer. Pourquoi pas. C’est un très bon club. Mais pour l’instant, ce n’est pas d’actualité. Il n’y a rien. Le mercato n’est pas encore là. Je me concentre sur mon match, dimanche, et, principalement, sur le maintien."

Vous avec pu suivre en direct ce match en retard de la 11ème journée de CFA2 en direct sur notre forum grâce au potonaute chaudronman, envoyé spécial en Savoie : les Verts ont fait un bon match nul 1-1 en début de soirée à Chambéry. 

Porté par leurs très nombreux supporters, les locaux ont ouvert le score sur corner à la 65ème minute. Les Verts ont logiquement égalisé à la 81ème sur un coup franc de Quentin Vandamme repris au deuxième poteau de la tête par son capitaine Maxence Chapuis.

Portant leur série d'invincibilité à 13 matches, les Stéphanois reviennent à hauteur de Bourges et Clermont, à deux petits points du leader Andrézieux.

La compo : Valette - Chapuis, Cabaton, Mignot, Nyemeck - Elogo (Valente, 70'), Birkelund (Injaï, 80'), Milla - Bamba, Spano, Aouacheria (Vandamme, 65'). 

La réaction de Thierry Oleksiak : "On a été secoué par une bonne équipe de Chambéry. On a eu trois ou quatre bonnes situations en première période. On a fait un match nul au courage. On afourni beaucoup d'efforts défensifs. Je trouve qu'on a été trop moyen sur nos possessions de balle pour rendre une copie plus intéressante. On a fait un match courageux mais plutôt moyen. Ceci étant, je suis relativement satisfait du résultat. On poursuit notre série. On a pris des points qui ne sont pas facile à prendre contre une équipe de qualité. Cela fait partie du jeu de savoir prendre des points quand on est un peu mojs bien, c'est ce que l'on a su faire aujourd'hui."

Hamouma (douleur au genou) et Guilavogui (dont Galette a expliqué qu'il s'était "étiré le ligament latéral interne du genou" à Lorient) ne sont pas convoqués pour chasser le doute (après deux défaites) face aux hommes du Doubs demain à 14h.

Le groupe

Stéphane Ruffier; Jessy Moulin.
Loïc Perrin; Moustapha Bayal Sall; Jonathan Brison; Kurt Zouma; Benoit Trémoulinas; François Clerc.
Renaud Cohade; Fabien Lemoine; Jérémy Clément; Benjamin Corgnet; Ismaël Diomandé.
Franck Tabanou, Mevlut Erding, Brandao, Yohan Mollo, Max-Alain Gradel

Sous les yeux de Dominique Rocheteau, les U17 de l'ASSE affrontaient Sochaux cet après-midi à 16 heures à Michon. Au terme d'un très bon match joué sur un terrain difficile, les deux équipes n'ont pu se départager (0-0). Les Verts ont eu les meilleures occasions, ayant touché la barre transversale en début de seconde période sur une tête de Léo Pétrot.

Avec une équipe plus jeune que son homologue sochalienne (4 U16 titulaires côté vert), les Stéphanois ont livré une partition tres encourageante tant dans le jeu proposé que dans la combativité. Conservant leur deuxième place, les Verts se déplaceront à Auxerre samedi prochain pour y affronter l'AJA défaite à Annecy cet après-midi (1-3).

Compo : Maisonnial - Camara, Barthélémy, Nadrani, Pétrot - Mahiddine, Souici - Hachani, Chambost, Nordin (Djorkaeff, 80') - Dutreive (Vogel, 88')

La réaction de Lionel Vaillant (co-entraineur avec Gilles Rodriguez) : "C'était un très bon match de U17 sur un terrain difficile. Les deux équipes ont proposé du jeu, ont mis beaucoup d'impact et de combativité. On a manqué un peu d'efficacité pour pouvoir l'emporter notamment en début de seconde période où on s'est procuré 2-3 grosses occases... Au niveau de la possession c'était du 50-50. Sochaux a été aussi dangereux mais on s'est procuré plus d'occasions franches. On a félicité les garçons pour leur match et la combativité affichée."

La chaîne Onzeo a diffusé hier une longue interview de Bernard Caïazzo. Extraits.

"Moi je continue à jouer au football, chaque fois que l'occasion se présente, surtout que j'ai un petit garçon qui a six ans. Il est devenu vert jusqu'au bout des ongles, pire que moi. Il est capable de revoir deux matches en différé à la suite de l'ASSE de l'année dernière. Je suis heureux car cette transmission très importante du football aux enfants, c'est quelque chose d'unique. Quand on fait quelque chose, posons-nous la question "comment les enfants voient ce que nous faisons ?" Quand des supporters envoient des fumigènes partout, s'ils font peur aux enfants… Moi je dis toujours un truc, je dis à Roland : "moi, les supporters, tout me va, je suis à fond avec eux sauf dans les actions qui font peur aux enfants". L'objectif, c'est qu'ils viennent au stade. Il ne faut pas les détourner du stade (…) Mon fils est passionné, c'est extraordinaire. Il fait l'album Panini, il me parle de football toute la journée. "Et si on achetait Messi, et si on achetait si…" Les enfants sont dans le merveilleux, dans le rêve, c'est ça qui est beau.

(...)

Luis Fernandez, je l'aime énormément. Je l'ai aimé comme joueur. Et je me permets de le dire, Francis Borelli me pose une question un jour alors qu'il était président de Cannes et que Luis était encore joueur. Je me souviendrai toujours, on déjeune ensemble à la Boule Rouge à Paris et Francis me dit "pourquoi tu ne viens avec moi votre notre match à Nancy." Il me dit que Luis ne joue pas et met le bordel dans l'équipe. Je lui dis "Tu sais, Luis, c'est le meilleur des braconniers. Mais tu sais que très souvent les meilleurs braconniers sont les meilleurs gardes-chasse. Tu devrais réfléchir à le mettre comme entraîneur." Cannes perd à Nancy, une semaine après Francis m'appelle et me dit "tu as raison, on n'a plus rien à perdre, on est 15^ème." Luis reprend l'équipe, la fait monter en Ligue 1 puis la qualifie en Coupe d'Europe. A ce moment-là, le PSG vient le chercher. Luis était un entraîneur fantastique. C'est quand même le seul entraîneur français qui ait gagné une Coupe d'Europe. Luis est un passionné, il aime ce sport. Je ne l'ai pas mis en poste à Saint-Etienne, il a failli l'être à un moment donné mais on est plusieurs à décider. Il se trouve que ça ne s'est pas fait sur des détails. Je l'ai un peu regretté car j'aurais voulu vivre ça. Aujourd'hui c'est trop tard, Luis est devenu un personnage plus médiatique. Mais le Français qui connaît le mieux la D2 espagnole, par exemple, c'est Luis ! Il suit tout, il regarde tout, il a une connaissance des joueurs extraordinaire ! On ne sait pas de quoi l'avenir est fait mais il nous aurait été  très utile à un moment donné.

(...)

Ça fait plus de dix ans que je suis entré dans le capital de l'ASSE. Le club était en Ligue 2. Je n'ai pas fait de coup financier en le rachetant, j'ai toujours dit que je laisserais à l'intérieur l'argent que j'avais mis au début contrairement à plein de présidents de club qui ont récupéré leur compte courant, ce qui est une stupidité, car au fond le club me doit de l'argent mais peu importe, ce n'est pas le sujet. En décembre 2003, on me dit que le club a de gros problèmes de trésorerie et n'est pas en situation de faire les payes du mois de janvier. Il faut intervenir sans réfléchir, on a quinze jours. Et là je fais un truc qu'aucun chef d'entreprise ne ferait. Sans analyse sérieuse comptable, sans garantie de passif. Si on était resté en L2, ça aurait coûté 7 à 8 M€ par an de pertes. Vous pouvez vous ruiner. La chance, bien évidemment, c'est que le club monte. Je me souviendrai toujours d'un truc. Antonetti voulait absolument un avant-centre et on n'avait pas pu l'avoir à cause de la DNCG. Donc c'est Gomis, 18 ans, qui joue. Et Gomis marque un certain nombre de buts importants, tout se passe très bien. Un jour je dis à Antonetti : "Vous voyez, ce garçon, Gomis, on aurait dit aux gens que c'était un attaquant brésilien qui venait d'arriver et qu'on avait payé cinq millions d'euros, tout le monde aurait dit qu'on avait fait une bonne affaire." Gomis sortait du centre de formation. Ça m'a toujours fait penser que parfois il faut faire confiance aux jeunes et pas obligatoirement aux joueurs de l'extérieur."

Hervé Renard a décidé de retenir vingt Lionceaux pour le déplacement à Geoffroy-Guichard : Pelé, Pouplin - Faussurier, Carlão, Zouma, Marange, Corchia, Kanté, Sunzu - Contout, Doubaï, Prcic, Ilaimaharitra, Sinkala, Boukari, Roudet - Bakambu, Butin, Mayuka, Frau.

Quel est le point commun entre Grenier, Umtiti et Fofana ?

Ils sont vilains. Oui. Mais encore ? Ils étaient sur le balcon de l'hôtel de ville et avaient poussé la honteuse chansonnette qui leur avait valu un blâme et 5000€ d'amende en 2012. Oui mais encore ?

Ils ne seront pas du prochain derby le 30 mars à Gerbeland. Aux absences connues pour blessure de Fofana et Umtiti devrait s'ajouter celle de Grenier. Selon la Pravda du jour, il ne devrait pas reprendre la con-pétition avant plusieurs semaines suite à un staphylocoque (que nous remercions au passage).

Expulsé samedi dernier avec l'équipe réserve de Reims, Antoine Conte s'est vu infliger quatre matches de suspension par la commission de discipline de la FFF. Le défenseur central ratera donc la réception des Verts le 12 avril prochain.

Titulaire depuis son arrivée à Sochaux en janvier dernier, le défenseur Stoppila Sunzu a déjà marqué trois buts, tous de la tête, dans un domaine ou excellait l'ancien attaquant des Lionceaux Yannick Stopyra. Auteur du tir au but décisif lors de la victoire de la Zambie contre la Côte d'Ivoire en finale de la CAN 2012, le protégé de Hervé Renard s'est confié à L'Est Républicain avant d'affronter les Verts dans le Chaudron demain à 14h00. Extraits.

"Ma priorité, c’est être défenseur, un bon défenseur de Ligue 1. Après si j’ai la chance d’aller marquer un but, je la prends. Je ne sais pas si j’ai le but dans le sang. Je suis surtout quelqu’un qui marche à la confiance, qui croit aux possibilités qu’on m’a données. Avoir été milieu de terrain avant me sert aussi sur certaines actions ! Le Chaudron, on m'en a parlé. C'est bien mais je n'ai peur de personne. Il faudra être bien réveillé. C’est le principal. Dans les semaines normales vous vous entraînez le matin et à 14 h, c’est plutôt le moment de la sieste. Dimanche, cela ne sera pas la sieste ! Il faudra changer sa mentalité, être un combattant dès le coup d’envoi…"

"Je dis toujours que le match le plus important est le prochain" a déclaré Galette hier en conférence de presse. "C’est encore plus le cas contre Sochaux car nous restons sur deux défaites. Si nous gagnons, il sera temps de regarder les autres résultats. Si nous arrivons au derby avec des points d’avance, il est sûr qu’un nul serait alors un bon résultat. Mais, bon, nous en parlerons la semaine prochaine."

L'entraîneur des Verts a commenté le côté Janus (Kupcewicz ?) de son équipe, qui présente un visage nettement moins souriant à l'extérieur qu'à domicile. "Nous irons peut-être chercher l’Europe à domicile alors que l’an dernier nous avions fait un bon parcours à l’extérieur. Le profil de l’équipe est différent. Cette saison, nous avons moins de profondeur, moins d’explosivité, moins de percussion offensive lorsque nous sommes à l’extérieur. Nous pouvions créer le danger en une ou deux passes, pas cette saison. Nous ne marquons pas assez de but. Nous allons essayer de faire le plein à domicile, ce qui n’est pas évident, et essayer d’en grappiller d’autres en déplacement."

Au grand dam de Vincent Hognon, Idriss Saadi a marqué ce soir l'unique but de la victoire de Clermont contre Nancy lors de la 29ème journée de L2. Dans le même temps, Idriss Ech Chergui a claqué le premier pion du succès (2-1) de Luzenac contre Strasbourg lors de la 25ème journée du National.

"Comme je dis souvent, j'ai appris la géographie dans France Football" se félicite Bernard Caïazzo dans une longue interview diffusée aujourd'hui sur Onzeo. "Où est Kilmarnok ? Tous ceux qui nous écoutent ne le savent pas, moi je savais à huit ans que c'était en Ecosse. Je savais où est Plovdiv grâce au championnat de Bulgarie. Je savais où était le fameux Dniepropetrovsk cher aux Stéphanois, je savais où c'était en Ukraine car je regardais aussi le championnat de Russie."

Rappelons à Nanard que Sainté n'a affronté qu'un seul club ukrainien dans sa riche histoire européenne : le Dinamo Kiev. Battus 2-0 à l'aller à Simferopol, les Verts avaient renversé la situation dans le Chaudron au terme d'un match retour de légende. Eliminé par les Girondins en quart de finale de la Coupe d'Europe des clubs champions  (en 1985) puis en 32ème de finale de Coupe de l'UEFA (en 1988), Dniepropetrovsk est plutôt cher aux Bordelais !

Pour combler ses lacunes historiques, le président du conseil de surveillance de l'ASSE a gagné le droit de visiter plus attentivement le Musée des Verts, l'une des ses plus grandes fiertés. "C'est peut-être être sur les dix années la chose la plus importante que nous ayons faite avec Roland. Ce musée, c'est honorer nos supporters, nos anciens, notre histoire, quelque chose qui est plus précieux que le simple résultat d'un match."

Décidément, les Verts enchaînent les réceptions dominicales. Accueillant les Lionceaux après-demain dans le cadre de la 30ème journée, les Stéphanois recevront les Aiglons le dimanche 6 avril à 14h00 lors de la 32ème. Pour rappel, les deux matches suivants à Geoffroy-Guichard sont également prévus le jour du Seigneur : le 20 avril contre Rennes (34ème journée) et le 4 mai contre Montpellier (36 journée).

Julien Chaumet aura du boulot mardi soir à Gueugnon avec Moulins (CFA) contre Angers (3ème de L2). Avant ce quart de finale de Coupe de France, le gardien stéphanois s'est confié au Progrès. Extraits.

"Si on avait affronté Sainté, j’aurais pu mourir tranquille ! (rires) Peut-être pas à ce point-là mais cela aurait été extraordinaire de jouer contre l’ASSE. On aurait peut-être joué à Geoffroy-Guichard, cela aurait été la cerise sur le gâteau. J'ai débuté dans la cage à Fraisses-Unieux avant de rejoindre l’Olympique de Saint-Etienne. Bien sûr qu’il m’aurait plu d’intégrer le centre de formation de l’ASSE. 

(...) 

C’est vraiment la fête ici. Tout le monde est derrière nous, tout le monde parle de notre prochain match. Le pont, à l’entrée de la ville, est décoré aux couleurs du club. Je vis cette aventure en Coupe comme un apprentissage. Il faut toujours rêver. Je sais que la Ligue 1 c’est impossible mais pourquoi pas évoluer dans un effectif de National ou de L2. Je n’ai que 23 ans. Aucun club ne m’a contacté mais quelques agents l’ont fait."

Alors que le site officiel nous annonce que François Clerc sera apte pour dimanche (ce qui devrait permettre à Sainté de jouer avec un vrai latéral droit), il nous informe aussi, hélas, que Romain Hamouma a toujours mal au genou et est incertain...

Luttant actuellement pour se maintenir en L2, Geoffrey Dernis se confie aujourd'hui sur le site Sportmag. Extraits.

"Je m’attendais à vivre autre chose avec Brest. C’est hyper compliqué pour le club. Après, cela fait partie du sport. Je n’ai pas le choix. Il faut que je fasse avec. Ma plus grosse déception est certainement d’être parti de Montpellier. Comme Montpellier ne m'a pas gardé, j'ai choisi d’aller à Brest lorsque les dirigeants m’ont fait comprendre qu’ils ne me conserveraient pas. Je ne pensais cependant pas vivre des saisons aussi délicates. Mais c’est dans ces moments là que l’on voit les vrais visages. Dans la difficulté, il faut savoir lever la tête. Moi qui suis plutôt sur la fin, j’aurais préféré vivre mes dernières années en Ligue 1. 

Mais je reste très fier de ma carrière. A Lille, j’ai tout d’abord réalisé de très bonnes saisons en jeunes avant d’être prêté à Wasquehal en Ligue 2. Le vrai début de ma carrière. Avec ce club, j’ai pu enchaîner des saisons avec le monde professionnel. Un véritable tremplin pour moi avant de connaître par la suite la Ligue des Champions avec Lille, des années fantastiques à Saint-Etienne puis le titre de champion de France avec Montpellier en 2012. Mon but était de réaliser de belles choses avec Lille mon club formateur. Avec l’argent de la Ligue des Champions et la vente des joueurs, le LOSC a monté un super truc. C’est un peu notre contribution personnelle. Lille fait aujourd’hui partie des cinq plus grands clubs français. Je suis fier de voir où ils en sont aujourd’hui."

Dans la Pravda du jour, le sympathique entraîneur sochalien Hervé Renard évoque ses vertes amours. 

"J'ai été un fou de l'ASSE. Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point ! J'avais le maillot avec le numéro 6 de Dominique Bathenay. C'était mon idole. J'ai eu la chance de le côtoyer en Afrique, dans un tournoi où il était l'adjoint de Bruno Metsu aux Emirats arabes Unis. Mon premier match à Geoffroy-Guichard, c'était contre les Finlandais de Kuoplo. J'étais derrière les buts. Dans le jeu, ce qui m'est resté, c'est leur enthousiasme, qui leur a permis de renverser tant de situations. Quand j'ai joué contre Saint-Etienne ici, il y a eu quelque chose de fort qui se passait en moi. C'était comme un rêve d'enfant. Rien n'est plus beau qu'un rêve qui devient réalité."

Dans la dernière édition de L'Est Républicain, Christophe Galtier dévoile enfin sans circonlocutions l'objectif de fin de saison. 

"Contre Sochaux, c’est victoire impérative. Il faudra ensuite qu’on se plonge dans ce derby contre Lyon. Ce sera une fois de plus le grand tournant de notre saison. C'est une période cruciale. On a un effectif constitué de grands professionnels qui savent où ils veulent aller. Cette troisième place, c’est l’objectif. Je vois chaque jour que c’est notre préoccupation numéro 1."

Dès la troisième minute de jeu, Allan Saint-Maximin a marqué aujourd'hui le premier but de la victoire (3-0) de la France contre la Suède dans le cadre du Tour Elite de l'Euro U17 qui se déroule actuellement aux Pays-Bas.

Contrairement au Napoli de Faouzi Ghoulam (éliminé par Porto), les vilains se sont qualifiés ce soir pour les quarts de finale de l'Europa League. D'un tir du gauche, Bafé Gomis a mis un terme aux derniers espoirs des Tchèques en ouvrant le score juste avant la mi-temps. Malgré ce 17ème pion claqué cette saison par l'ancien attaquant stéphanois toutes compétitions confondues, les joueurs de Viktoria quittent la compétition sur une victoire 2-1, qui met une nouvelle fois en exergue les lacunes défensives des banlieusards. 

La commission de discipline de la Ligue qu'on adule a décidé de convoquer Brandao le 10 avril prochain, à la suite de son coup de coude sur Cabaye au Parc du Prince dimanche dernier. Cette décision fait suite à un rapport complémentaire de Lionel Jaffredo, qui n'avait sorti qu'une biscotte sur le moment. Le Brésilien, s'il risque de manquer plusieurs matches en fin de championnat, ne sera donc pas suspendu (sauf expulsion contre Sochaux) pour le derby.

La défaite ramenée de Paname est la 50ème en championnat sous l'ère Galtier en 164 matchs, pour 64 victoires et 50 nuls.
Depuis sa prise de fonction en décembre 2009, Galette présente un bilan de 1,48 point par match, loin devant ses prédécesseurs depuis la remontée (Roussey : 1,33 Baup : 1,32 Hasek : 1,29 Perrin : 1,07).
Cette saison, après 29 journées, la moyenne s'établit à 1,66pt, soit exactement la même que sur l'ensemble de la saison dernière. Les deux saisons d'apparence identique se distinguent néanmoins par la répartition des performances. L'année dernière fut exceptionnelle par son faible nombre de défaites (7 en 38 matchs contre déja 9 cette saison). En revanche, le millésime actuel pourrait bien nous permettre de battre notre record "contemporain" de victoires en une saison. Avec 14 victoires, le Sainté de Galette n'est qu'à deux longueurs des records établis en 2008, 2012 et 2013 (16 victoires), et quatre longueurs du dernier joli millésime d'Herbin (18 victoires en 1988).  

Sponsor short de l'ASSE depuis bientôt deux saisons, l'entreprise ligérienne d'alimentation et d'accessoires pour animaux de compagnie Rapid Croq' est actuellement en négociation pour prolonger son contrat avec le club comme l'a confié son dirigeant Eddy Cathaud à l'hebdomadaire L'Essor.