Comme le relève aujourd'hui Le Figaro, l'ASSE est l'équipe de L1 qui a marqué le plus de buts depuis l'extérieur de la surface (11) devant les vilains (10) et l'OM (9). Une arme fatale que les Verts seraient bien inspirés d'utiliser derechef demain : le Stade de Reims a encaissé 10 pions sur des tirs lointains cette saison. Seul Bastia (12) a fait pire que les Champenois cette saison.

Dans la dernière édition de l'hebdomadaire Le Journal des Verts, l'ancien gardien stéphanois Jérôme Alonzo ne tarit pas d'éloges sur Stéphane Ruffier. 

"Pour mon magazine Surface, on pourrait faire un truc tourné sur la mode avec Guilavogui, Zouma ou Gradel. On peut aussi faire un magazine spécial costauds avec Bayal en couverture, ou Ruffier avec les tatouages en avant. Si je devais choisir une couverture, je prendrais Steph, ça aurait de la gueule ! C'est le meilleur gardien français cette année. Stéphane est celui qui réalise la meilleure saison et montre régularité et efficacité dans ses matches. Après, il faut savoir comment on juge un gardien, si c'est uniquement sur ses performances pendant une durée précise ou également sur l'aura qu'il dégage, sa personnalité, ce qu'il apporte à l'équipe. C'est pourquoi chez les Bleus, pour le moment, je pense que Hugo Lloris est intouchable. Attention, nous parlons de très grands gardiens ! Mais un numéro 1, tu dois le juger à la fois sur la saison mais aussi son charisme, ce qu'il inspire au plus haut niveau à ses partenaires. Et là, Stéphane souffre forcément d'absence de Coupe d'Europe, de matches de très haut niveau par rapport à Hugo. Pour ce qui est de Mandanda, c'est un phénomène qui surnage à Marseille dans une saison difficile mais sa place est dans les trois évidemment.

Stéphane doit prendre la place de Landreau ? Au-delà des relations très fraîches que j'entretiens avec Mickaël et avec une objectivité totale, je dis dix fois oui ! Pour moi ce serait une hérésie que Ruf ne soit pas au Mondial. Maintenant, je sais que Didier Deschamps estime Landreau plus fédérateur. Mais si on ne se base que sur des critères techniques et basés sur les performances, pour moi, c'est aussi évident que 2+2 font 4 : Ruffier doit aller à la Coupe du monde. Pour bousculer la hiérarchie, il faudra peut-être passer par un départ de Sainté vers un cador de la Ligue des Champions. C'est une autre histoire. Mais l'avenir lui appartient. C'est un super gardien. Il a ce côté animal qu'on ne peut pas acquérir, on l'a ou pas. Il me fait penser à Oliver Kahn. Et puis Ruf, c'est un mec qui en impose. Je pense que même Zlatan, qui pourtant n'a peur de rien, n'a pas envie de faire le malin face à lui. S'il s'en va, je verrais bien David Ospina à sa place. C'est un super gardien, terriblement efficace et habitué à la pression, du fait de sa grande expérience internationale avec la Colombie. Ila  des qualités différentes mais collerait parfaitement à Saint-Etienne. C'est un club fait pour lui et il est l'un des rares qui pourrait succéder à Stéphane et soutenir la comparaison."

Comme prévu, Cazim Suljic a fait ses débuts internationaux cette semaine avec la Bosnie-Herzégovine contre le Monténégro lors d'une double confrontation amicale. Entré en jeu à la 55ème minute mardi, le milieu défensif des U19 stéphanois a contribué à la victoire de sa sélection (2-0). Titularisé avant-hier avant de céder sa place à l'heure de jeu, il a concédé le nul lors de la seconde rencontre.

En match d'ouverture de la 33ème journée, Dimitri Payet a marqué à la 89ème minute d'une frappe déviée du droit le but de la victoire de l'OM à Montpellier. Grâce au 8ème pion claqué cette saison de L1 par l'ancien attaquant stéphanois, les Phocéens reviennent à hauteur des vilains, à quatre points des Verts.

Comme les deux vendredis précédents, les Idriss ont marqué ce soir !

Opposé à Lynel Kitambala (titulaire mais à nouveau mutique), Saadi a claqué le premier pion de la victoire (2-0) de Clermont à Auxerre. 10ème avec 43 points, le club partenaire de l'ASSE a quasiment assuré son maintien en L2 contrairement à l'AJA, qui ne compte plus qu'un point d'avance sur le premier relégable (Istres).

Auteur d'un doublé, Ech Chergui s'est imposé sur le même score à Luçon lors de la 28ème journée du National. Comptant 13 points d'avance sur le 4ème (le Red Star de Vincent Planté et Pierrick Cros) à 6 journées de la fin du championnat, Luzenac a neuf doigts de pied et demi en L2.

Christophe Galtier n'est, c'est logique, pas sur la même longueur d'onde que les ongulés de la grosse commission qui ont cru opportun de faire jurisprudence en mettant 4 matches de suspension à Brandao. Si le club fait (et heureusement !) appel de cette inique décision, Galette remet les pendules à l'heure :

« Je ne m’attendais pas à une telle sanction. Je pense que le déballage médiatique au sujet de Brandao a eu une influence. Je ne dis pas que Brandao ne mérite pas d’être sanctionné mais quatre matchs, ça fait beaucoup. Par rapport à Ospina ? Il n’a rien laissé traîner, pas même la semelle. J’ai revu les images. C’est un joueur qui mise tout sur sa valeur athlétique. Quand il n’est pas bien physiquement, il arrive en retard et commet des fautes. Vous allez me reparler de la faute de l’an passé sur Thiago Silva. Il me semble avoir revu la même action sur lui mardi contre Chelsea. Le joueur n’a même pas été sanctionné… »

Ceci dit, l'acharnement de la LFP, qu'on adule tellement fort, commence à devenir aussi gros que qui vous savez, vous ne pensez pas ?

L'info ne fera pas la Une de la Pravda, ni celle du Canal Football Club qui pensent certainement que Brandao est plus dangereux pour le football Français que les demeurés d'outre A47 qui ont décidé de jouer le derby à coups de barres de fer.

Dans Le Progrès du jour, on apprend en effet que quatre supporters lyonnais ont mené une "expédition punitive" destinée à casser du Stéphanois 3 jours avant le dernier derby :

"Le 27 mars dernier, trois jours avant le derby OL-ASSE, les événements ont pris une sale tournure quand une bande appartenant aux supporters ultras de l’Olympique Lyonnais sont partis en virée. Leur objectif : « casser » du Stéphanois. Sur l’autoroute A7, à Solaize, ils s’en sont pris à un automobiliste au seul motif que sa voiture était immatriculée dans la Loire. Ce qui, pour eux, en faisait automatiquement un supporter de l’ASSE. Menacés par ces fous furieux armés de barres de fer, pris en chasse par quatre voitures, percutés à plusieurs reprises, l’automobiliste et son passager sont parvenus à se débarrasser de leurs agresseurs. Lesquels ont poursuivi en direction de Givors avec les mêmes solides intentions.

Ils sont alors tombés sur un autre Stéphanois immobilisé à un feu rouge. Terrorisé, ce dernier abandonnait son véhicule, s’enfuyait à pied et trouvait son salut, au péril de sa vie, en traversant l’autoroute. Les quatre ultras s’acharnaient alors sur la voiture à coup de barres de fer et de club de golf retrouvé cassé sur les lieux. Mardi, les quatre agresseurs ont été interpellés à leur domicile et placés en garde à vue dans les locaux de la Brigade de sûreté départementale, spécialisée dans les violences urbaines. Lors des perquisitions, un morceau du club de golf cassé a été retrouvé dans le véhicule cabossé d’un des supporters. Ils ont expliqué avoir voulu se venger car le 27 mars, certains de leurs copains avaient été importunés par des supporters de l’ASSE.
Deux des agresseurs, les meneurs présumés, ont été présentés au parquet qui a ouvert une information judiciaire."

Le quotidien rappelle par ailleurs qu'une centaine de supporters lyonnais, le jour du derby s'étaient dirigés pour en découdre vers l'hôtel qui abritait la mise au vert des hommes de Galette, avant d'être bloqués par les forces de l'ordre. Le soir même, doit-on rappeler que certains supporters des vilains ont pénétré sur la pelouse de Gerland pour s'expliquer avec nos joueurs, coupables de manifester leur joie au coup de sifflet final ?

Doit on rappeler comment les supporters de Tottenham s'étaient fait agresser dans un bar du vieux Lyon il y a un an la veille du match de leur équipe en Europa League ? Doit-on rappeler comment les supporters lensois ont été envoyés à l'hôpîtal par ces mêmes supporters lyonnais en marge du match de Coupe de France en février ?

Mais rassurez-vous, aucune tribune de Gerland ne sera fermée prochainement, Sainté a le monopole du huis-clos en Rhone-Alpes. N'empêche si les bouchers jouent en vert, le doute n'est plus permis : les demeurés supportent en rouge et bleu, le crâne rasé de préférence.   

Inspirée par le derby, la pièce "Non Réconciliés" sera jouée une dernière fois ce soir à la Comédie de Saint-Etienne avant d'être présentée aux banlieusards du 16 au 26 avril aux Célestins. Conscient que de nombreux potonautes ne pourront pas assister à ces représentations, François Bégaudeau nous a autorisés à publier de larges extraits de son texte. 

En attendant, l'homme qui balançait des fléchettes sur les Verts a fait son mea culpa sur le site Artefact.

"Comme je suis vendéen, à la fin des années 1970, j’étais pro Nantes et donc totalement anti Saint-Etienne. C’était l’ennemi absolu. Je me souviens qu’en 1977 quand les Verts ont rencontré Liverpool en quarts de finale de la Coupe d’Europe, j’étais même à fond pour les Anglais. C’est 15 ans après, quand je me suis défait de cette saloperie de chauvinisme à la con, que j’ai considéré ce qu’avait été l’épopée des Verts, ce club issu d’une ville communiste  ouvrière. Et là je me suis mis à l’adorer en me disant que j’avais raté quelque chose.

Pendant qu'Arnaud Meunier travaillait à la mise en scène de ma première pièce, Le Problème, il est devenu directeur de la Comédie de Saint-Etienne. Je l'ai suivi. C'est à ce titre que je me suis mis à venir une dizaine de fois par an à Sainté. Il y a une part de folklore dans la rivalité entre Lyon et Saint-Etienne. Elle est très largement surjouée comme toutes les rivalités. Elle ne repose sur rien en fait... et en même temps, si ! Elle repose sur un vieil antagonisme de classes : Lyon la bourgeoise, Saint-Etienne l'ouvrière. C'est de moins en moins vrai car Saint-Etienne se gentrifie. Lyon a des quartiers populaires. Et en même temps, il y a encore quelque chose comme une arrogance lyonnaise et il y a encore quelque chose comme une humilité stéphanoise."

Ancien entraîneur des U15 promu responsable de l'équipe réserve de l'ASSE suite à l'éviction de Christian Larièpe, l'entraîneur adjoint du Stade de Reims Michel Audrain revient aujourd'hui sur ses vertes années (1996-1998) dans le quotidien champenois L'Union.

"Lorsque je suis arrivé, je devais couvrir le directeur du centre Christian Larièpe, qui ne possédait pas le certificat de formateur. En plus, j’avais en charge les U15. On a remporté le Tournoi de Montaigu tout en étant demi-finaliste du championnat de France. À l’époque, j’ai eu sous mes ordres des joueurs comme Sablé, Janot, Camara ou Mettomo. J’ai beaucoup apprécié de travailler avec Herbin et Repellini. Si le Sphinx était autoritaire, le deuxième était un boute-en-train. Ils se complétaient bien. Il fallait vivre avec l’histoire et notamment les anciens Verts, qui avaient souvent un discours critique. Aujourd’hui, Christophe Galtier a compris qu’il fallait exercer avec eux.

L’importance du derby m’a également beaucoup marqué. Même chez les jeunes, il ne fallait absolument pas perdre contre Lyon. On cochait la date dès la publication du calendrier. Il y avait une forme d’endoctrinement. J’ai vécu deux années contrastées, mais j’ai apprécié la chaleur des gens. Je suis toujours en contacts avec des éducateurs du club comme Jean-Philippe Primard ou Gilles Rodriguez. Le centre de formation a d’ailleurs toujours été un atout à Saint-Etienne. C'est un exemple pour le Stade de Reims, parce qu’aujourd’hui, le club repart de zéro."

En réponse à la décision de la Commission de discipline de suspendre notre Brandao international pour 4 matchs ferme, le site officiel s'est fendu d'un communiqué jugeant la sanction "sévère et incompréhensible".

"Compte tenu des éléments d’appréciation présentés aux membres de cette commission, le club juge cette sanction aussi sévère qu’incompréhensible. Il déplore l’acharnement médiatique dont Brandao fait l’objet depuis plusieurs semaines et regrette que cette décision intervienne dans un climat délétère, nourri par les commentaires acerbes de certains observateurs".

Le club affirme par ailleurs qu'il va faire appel de cette décision. 

San Lorenzo s'est qualifié la nuit dernière pour les huitièmes de finale de la Coupe Libertadores en battant Botafogo 3-0. Auteur d'un doublé, l'ancien milieu de terrain stéphanois Ignacio Piatti a été le principal artisan de ce succès.

Dans la dernière édition de l'hebdomadaire Le Journal des Verts, Max Gradel revient sur le derby. L'international ivoirien en profite pour glisser un petit tacle à Nanard. 

"Au match aller, quand je tire face à Gorgelin, il fait l'arrêt, cela arrive. L'action d'avant, je dois donner le ballon à Isma mais je ne le vois pas à ce moment-là et c'est pour ça que je tire. Après, sur le but de Briand, ce que les gens oublient, c'est que je fais l'effort de suivre Gourcuff. Si je reste à ma place, je suis attaquant, je reste devant. Je viens aider. Là où il est, déjà, j'ai fait l'effort d'être là ! Ce n'est pas forcément mon rôle, moi, à la rigueur, je suis mon latéral et c'est tout. Après, ça ne se joue pas à grand chose. Le ballon tape son genou et lui offre un contre favorable. La suite, vous la connaissez...

Les gens peuvent dirent ce qu'ils veulent... mais quelqu'un qui est intelligent, qui sait comment cela se passe sur le terrain dira autre chose. Il y a eu des critiques dans les médias, des supporters, des gens du club et même du deuxième président à la radio ou a la télé (...) Le match retour, personnellement, je l'avais coché. Je savais de quoi j'étais capable, je savais que je pouvais faire la différence. Je me disais à titre personnel que s'il y avait un grand coup à faire, c'était ce dimanche-là. J'avais bien sûr le match aller en mémoire, j'avais une réponse à donner et plein de bouches à faire taire."

C'est le dénommé Varela qui arbitrera dimanche (17h) le prochain Reims-Sainté. Quand Varela, le point est là aussi car cette saison, il nous a arbitré 3 fois, à chaque fois ALEX térieur, pour 2 victoires (à Ajaccio et Montpellier, 1-0 les deux fois) et un nul (à Sochaux, 0-0, avec l'expulsion de Zouma).

Réuni (lui aussi) aujourd'hui, le Conseil d’Administration de la LFP a fixé les deux périodes de mutation pour la saison 2014/2015 : le mercato d’été 2014/2015 débutera le mardi 10 juin 2014 et s’achèvera le lundi 1er septembre 2014. Quant au mercato d’hiver 2014/2015, il débutera le dimanche 4 janvier 2015 et s’achèvera le lundi 2 février 2015. Mais comme d'habitude, le plus gros des transferts se fera certainement pendant les deux dernières semaines. Saletés d'habitudes !

La grosse commission de la Ligue qu'on adule (de plus en plus) a statué ce soir sur le (didier) coup au cou donné par Brandao sur Cabaye. Le Brésilien écope de 4 matches ferme de suspension prenant effet à partir de mardi prochain. Sur les 6 finales qu'il reste à jouer pour les Verts, Brandao loupera donc les matches de Rennes, ETG, Montpellier et Nantes.

Ce n'est pas la première fois que la commission s'en prend avec virulence à Brandao, puisque celui-ci s'était vu infliger une suspension de 2 matches ferme suite à une semelle involontaire sur Thiago Silva. Etrangement, il s'agissait aussi d'un fait concernant un joueur du QSG...

Le potonaute deadken nous propose une mise à jour de son classement Club par Club.

La première constatation est que les Verts cuvée 2014 ont 6 points d'avance à l'heure que leurs homologues 2013 contre les mêmes équipes. Cependant, les Verts 2013 avaient pris 14 points au total contre les 6 équipes restantes (4 victoires et nuls) : un tel parcours contre ces équipes nous mettrait cette année dans de bonnes dispositions pour aller chercher la 3ème place !

Les Verts n'ont jamais, cette saison en championnat, réussi à gagner deux matches à l'extérieur consécutifs.

Malgré le nul concédé face à Nice, le millésime Galette 2014 reste au dessus de son prédécesseur. De peu ! Avec 55pts en 32 matchs, nous devançons d'une unité les Verts de 2013.

Pour rappel, les Verts ont donc 6 matchs à jouer : Rennes, Montpellier et Ajaccio à domicile, Reims, Evian et Nantes ALEX térieur.

L'an dernier, les Verts comptaient donc 54pts après 32 journées et avaient fini la saison à 63pts en tapant Ajaccio 4-2, en chopant le nul 1-1 en banlieue, en concédant un triste 0-0 contre Bordeaux, en perdant classiquement à Lorient 1-3, en bouffant du Marseillais 2-0 puis en allant chercher un point à Lille 1-1. Soit 2 victoires, 3 nuls et 1 défaite pour finir...

Il faudra cette saison transformer les nuls en victoires...

L'amour aveugle de l'ASSE pour les partenariats ne se dément pas, et les dirigeants stéphanois ne crachent pas sur les déplacements exotiques ! Comme annoncé samedi dernier, Dominique Rocheteau et Gérard Fernandez ont signé lundi soir une convention de partenariat entre l'ASSE et la Ligue de football de Guyane, pour le plus grand plaisir de son vice-président Bernard Lama, interrogé aujourd'hui dans France Guyane.

"Avant, on n'avait pas ces avancements. Moi j'ai été poussé par des gens influents, mon père et Georges Chaumet. Maintenant depuis deux ans, avec la Base avancée et les actions de la Ligue, il y a une dynamique qui s'est instaurée, ça booste la communication et ça suscite les vocations. Quoi qu'on dise, il y a du talent mais il faut leur permettre de s'exprimer, de progresser. Et pour ça, il faut des meilleurs équipements dans leurs clubs, plus d'encadrement. C'est aussi difficile pour nos éducateurs, ils sont bons mais ils galèrent par manque d'infrastructures. Dans le cadre de ce partenariat, nous à la ligue, on va essayer d'instaurer une plus grande dynamique et valoriser ces éducateurs en leur permettant d'aller là-bas se perfectionner."

Instigateur de ce partenariat, le délégué aux Sports de la Région Guyane Jen-Claude Labrador ne cache pas sa satisfaction : "La chance à saisir pour les jeunes footballeurs guyanais, c'est que Saint-Étienne a fixé la détection à partir des U13 et jusqu'aux U20. Dans cette grande palette, puisque tout le monde consent à dire qu'il y a du talent, une dizaine de joueurs devraient sortir du lot. Je souhaite que la relation se fortifie avec Saint-Étienne. C'est un club très familial avec le respect de l'autre. C'est une chance d'avoir un tel partenaire. Je suis très optimiste. Maintenant la balle est dans le camp des éducateurs et des jeunes, à eux de la saisir au bond."

Parti se relancer cet automne sous les couleurs du Lokomotiv Sofia, le "boulet"(dixit Roro) Helton Dos Reis (25 ans) revient sur ses vertes années dans un entretien paru aujourd'hui sur le site Foot Africa. Extraits.

"J’ai été formé à Gueugnon à la base, comme attaquant. Quand je suis arrivé à Saint-Etienne, il y avait sept attaquants pour une place. C’était un peu bouché pour moi, mais on m’a demandé d’être patient. Alain Perrin et Christophe Galtier m’avaient vu jouer arrière droit à l’entraînement. Ils m’ont testé à ce poste, et ça m’a plu. J’ai fait une dizaine de matchs en Ligue 1 sur ce côté de la défense, cela ne s’est pas mal passé, mais en fin d’année, avec mon agent, on a décidé d’aller voir ailleurs. Mon agent pensait que mon avenir se situait en attaque.

Bazdarevic me suivait depuis longtemps, et j’ai signé à Grenoble. Mais il n’est resté que trois mois en poste. Il m’était déjà arrivé la même chose à Saint-Etienne, où Laurent Roussey m’avait fait venir. Lui aussi avait été viré au bout de trois mois. Je n’ai jamais eu les cartes en main à ce niveau-là. Bon, avec Yvon Pouliquen, j’ai continué mon évolution (...) Je suis bien au Lokomotiv pour le moment, j’ai marqué un but et délivré trois passes décisives et je suis le seul défenseur du Championnat bulgare à ne pas encore avoir pris de carton jaune. Je préfère être un cadre en Bulgarie, qu’être collé au banc ailleurs. Comme dit Jérémie Janot, mieux vaut être un grand chez les petits qu’un petit chez les grands."

Où ? A l'entraînement pardi !

Le site off nous apprend en effet que Benjamin Corgnet a participé normalement à l'entraînement collectif de ce matin. Une excellente nouvelle pour l'excitante dernière ligne droite du championnat qui s'offre à nous.

La Coupe de la Ligue avait été remportée le 20 avril 2013 face à Rennes. Hasard du calendrier, les Verts recevront les galette-saucisses le même week-end, 1 an après. Mais ce ne sera pas exactement jour pour jour puisque le match a été avancé au vendredi 18 avril à 20h30 (diffusé sur BeIN Sports).

Si l'histoire se répète, Brandao (si la grosse commission est clémente) devrait logiquement nous offrir une nouvelle victoire face aux Rennais.

Restant sur 2 points pris lors des 5 dernières journées, Reims, qui affichait il y a encore très peu des envies d'Europe, s'est soudainement effondré. Défaits lourdement à Paris (0-3) samedi dernier, ils avaient auparavant concédé le nul (1-1) contre Lorient. C'est sur ce même score qu'ils avaient quitté les Marseillais à Delaune 15 jours auparavant.
Les Rémois vivent leur pire série de la saison ce qui fait dire à leur latéral Franck Signorino : «En ce moment, on est dans le dur. On n’a pas l’impression de souffrir physiquement, mais on est usé psychologiquement.»
Désormais 9èmes à 11pts des Verts, on a envie de croire qu'ils ont le profil parfait de l'équipe qui finit le championnat en roue libre. 

Dans la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer évoque l'avenir de Stéphane Ruffier. 

"On s’est vu la semaine dernière avec son agent, Patrick Glanz, avec lequel d’ailleurs nous avons de bonnes relations. Même si chacun défend ses intérêts, ce fut un entretien cordial. Stéphane nous a beaucoup apporté depuis qu’il est là. Il fait l’unanimité dans le vestiaire et auprès des supporters. On a tous envie de continuer. Si je suis optimiste ? Quand je fais quelque chose, je le suis toujours. Mais on ne fera pas de folie, On ne modifiera pas ce qui a été mis en place. L’ASSE est gérée comme une famille. On ne peut pas donner ce que l’on n’a pas. La rumeur Napoli ? Personne ne m’a appelé."

L'ancien attaquant des Verts Lasse Nilsson (Elfsborg) a marqué ce week-end sur penalty dans le temps additionnel contre Häcken lors de la 2ème journée du championnat suédois.

France Bleu Saint-Etienne nous annonce ce soir sur son compte twitter que seuls 500 supporters stéphanois seraient autorisés à assister au match de dimanche en Champagne. De plus, les déplacements individuels seraient prohibés selon la même source.

Ex-international U16 de l'ASSE, Thomas Luminet (21 ans) joue cette saison en DH à Ornans. Dans un entretien accordé à Foot National, l'ancien réserviste stéphanois revient sur ses vertes années.

"On avait gagné le tournoi de Montaigu avec les 92 et les 93. C'était une très bonne génération avec les Cros, Saadi... Je m’en rappelle comme si c’était hier, c'est un super bon souvenir. C’est pour moi une expérience inoubliable. On a joué notre jeu à fond je m’en rappelle on avait les plus petits gabarits du tournoi et pourtant notre jeu est passé devant tout ça. Avec surtout une bonne équipe solidaire et une bonne ambiance générale.

L’équipe de France, j’ai eu la chance d’y avoir goûté deux fois contre le Pays de Galles. Ce n’est que du bonheur. Cela restera gravé en moi. Une victoire et un nul, une première titularisation, une première Marseillaise. J’étais en train de rêver, j’ai toujours l’équipement chez moi. C’était en plus lors de ma première année à Sainté. Je venais d’arriver, tout est allé vite pour moi puisque j’étais surclassé en U16 Nationaux et même avec les 18 ans nationaux en fin de saison avec un match contre Bastia et un banc contre Monaco. J’ai beaucoup appris lors de ces années là. Je suis devenu mature rapidement à force de jouer avec plus âgé mais j’ai eu quelques pépins physiques ensuite… dommage.

France 3 Auvergne a mis aujourd'hui à l'honneur Philippe Gastal, originaire d'Arpajon-sur-Cère dans le Cantal. Le conservateur du musée des Verts montre qu'il est incollable sur l'ASSE dans un reportage vidéo de quatre minutes à voir ici.

Pour avoir bien connu les deux clubs, Frédéric Antonetti a regardé avec une attention le Sainté-Nice de dimanche après midi. L'ancien entraîneur des Verts et des Aiglons a tenu à mettre en exergue sur le plateau de J+1 la grosse performance de l'ancien Stéphanois Mathieu Bodmer.

"C'était le meilleur joueur sur le terrain. Je l'aime beaucoup. C'est un ancien milieu de terrain reconverti défenseur central depuis cette année. Il avait déjà joué un petit peu à Lille et à Lyon à ce poste-là. A Nice, il s'y est installé. Il ressort proprement les ballons, il est très propre techniquement. Il sait faire des décalages. J'aime beaucoup quand les défenseurs centraux arrivent à mettre milieu de terrain face au jeu. Bodemer relance souvent à une touche, il donne toujours l'impulsion au jeu. Il s'applique toujours. Il profite de son physique, c'est un joueur qui est assez grand. Il s'impose, il a le sens du jeu. C'est un défenseur très propre. Parfois il n'a pas le gène de la rigueur, il exagère un petit peu. Il a jonglé dans sa propre surface contre Saint-Etienne. Il a pris des risques. Il a un très bon jeu de tête, un bon timing, ce qui lui permet de marquer quelques buts. Je pense qu'il a un exemple, c'est Laurent Blanc. Il s'était révélé sur le tard quand il avait reculé défenseur central à 29 ans. Il avait eu du mal au début à accepter cette mission-là car c'est un joueur qui aime toucher le ballon. Son association avec Desailly a été très importante pour l'équipe de France. J'aime beaucoup Bodmer et je lui vois encore de belles années devant lui." 

Imitant France 24, la Pravda s'est rendu à Naples chez Faouzi Ghoulam pour recueillir les propos de l'ancien latéral gauche des Verts. Extraits. 

"En entendant pour la première fois résonner à San Paolo "Live is life", le tube d'Opus, j'ai revu Maradona dans son short trop court danser et jongler sur le terrain au rythme de cette chanson. Et là, c'était moi qui m'échauffais à sa place. Cela m'a fait drôle parce que Maradona était l'idole de toute ma famille. J'étais obligé de l'aimer chez moi. J'ai beau être né en 1991, je connais par coeur le parcours de l'Argentine au Mundial 1986. Mes grands frères n'arrêtaient pas de me montrer des cassettes de ses matches quand j'étais petit. On collait ses posters au mur. On achetait ses maillots du Coq Sportif. Et aujourd'hui je porte le même que lui au Napoli. C'est exceptionnel et d'autant plus surprenant que mon transfert s'est conclu au dernier moment.

(...) 

En juin, j'avais acheté une maison à Saint-Just-Saint-Rambert, à quelques kilomètres de Sainté. J'avais déclaré que je me voyais bien imiter Loïc Perrin et réaliser toute ma carrière dans mon club formateur. Mais j'avais ajouté qu'on ne peut préjuger de rien dans le football. Jérémie Janot est bien parti... Et puis, quand un grand club te veut, si tu ne viens pas, il en prend un autre et c'est fini pour toi. Partir au milieu d'une saison de Coupe du monde était risqué. mais j'ai fait un choix sur le long terme. Je ne pouvais pas refuser l'offre de Naples. A Saint-Etienne, quand les gens me voyaient, ils se demandaient si c'était bien moi. A Naples il me reconnaissent déjà tous. Au supermarché, au cinéma, etc. C'est impressionnant. Je n'ai plus de vie privée normale. Il y a un parc d'attractions pas loin. Je ne pourrai jamais y emmener mes enfants.

(...)

Je n'avais connu que le vestiaire des Verts et j'avais peur de me retrouver au milieu de stars et d'ego. Je me suis dit : "Faouzi, c'est à toi de t'adapter à eux !" Mais ça a été l'inverse ! Pepe Reina, qui a tout gagné, est venu me souhaiter la bienvenue en me tapant dans la main. Le fait d'avoir appris l'espagnol à l'école et de jouer tous les trois jours a accéléré mon intégration. Les entraînements sont beaucoup plus courts et intensifs. J'en sors lessivé. je compredns aujourd'hui pourquoi Zidane disait que la période où il a le plus souffert, c'est à la Juve. Ici, on joue pour gagner, jamais pour le nul. Chaque match à venir est le plus important de la saison. L'intensité est énorme. Je joue toujours avec les protège-tibias des Verts. Qu'il soit en Ligue des Champions ou en National, je resterai toujours supporter de mon club de coeur. Grâce au câble, je continue de suivre Sainté. C'est là que mon rêve d'enfant a commencé."