Dans la dernière édition du Progrès, l'Ange Vert évoque le mercato. 

"Nous réussissons une superbe saison. On peut dire même qu’elle est exceptionnelle comparée à certains clubs au budget plus élevé même si j’estime que nous avons un très bon effectif. Dans tous les pays d’Europe, tous les plus gros budgets sont devant. Si on suit ce raisonnement, nous ne sommes pas à notre place. Nous jouons pour figurer dans le Top 5 comme nous l’avons dit. Pour l’heure, nous y sommes mais il reste quatre matches importants. Nous voulons confirmer chaque saison comme nous l’avons fait cette année. Si nous voulons être compétitifs dans les années à venir, il faudra être très bons au niveau de la formation. Peut-être en investissant davantage mais surtout en allant chercher les meilleurs. On se doit de sortir des jeunes, comme nous l’avons fait. Nous en avons de très bons, je n’ai pas de doutes à ce sujet.

On travaille sur le recrutement. Christophe Galtier, Stéphane Tessier et moi-même sommes là depuis quatre ou cinq ans. Nous avons une certaine expérience du mercato d’été. Il est long. On revient de loin. Il y a quatre ou cinq ans, nous étions au bord du dépôt de bilan. Il a fallu renflouer. Nous pouvons voir l’avenir sereinement mais nous ne ferons pas de folies, nous resterons sur notre ligne de conduite. Depuis quatre saisons, nous sommes allés chercher des joueurs habitués au championnat de France. Nous allons peut-être un peu évoluer. Nous continuerons à suivre de très près les championnats de France toute en prospectant un peu plus à l’étranger. Si vous voulez jouer vraiment le très haut niveau, il y a des postes que vous ne pouvez pas forcément trouver en France. Nous visionnons beaucoup de matches."

Auteurs d'un match nul, vierge et chanceux à Toulouse, les vilains sont revenus à deux petits points des Verts. Le capitaine des banlieusards Maxime Gonalons s'est confié à l'AFP à l'issue de la rencontre. 

"J'espère que c'est un point qui va compter même si on fera les calculs à la fin. Ce n'est jamais évident de prendre des points ici. Cette journée a été assez bonne pour nous même si on aurait aimé gagner. Cela a été difficile, on a eu du mal à rentrer dans le match. Dimanche face à Bastia, à domicile, il faudra absolument l'emporter pour se mettre dans les meilleures dispositions étant donné que Saint-Etienne et Marseille joueront à l'extérieur. On a l'objectif d'aller chercher cette quatrième place et il va falloir serrer les dents."

Tenues en échec dimanche dernier par Rodez, les Vertes continuent de roder dans la zone rouge à trois journées de la fin du championnat. Sur le site Foot d'elles, Hervé Didier garde le moral et croit au maintien.

"D’un point de vue comptable, le minimum serait d’obtenir une victoire et un résultat nul sur nos trois derniers matches, soit un total de sept points .A l'entame du sprint final, l'état d'esprit du groupe est bon. Nous nous étions fixé comme objectif de l’emporter à Rodez, mais même avec ce partage des points, ce n’est pas forcément une mauvaise opération. Certaines filles étaient déçues de ne pas avoir gagné, mais elles ne sont pas abattues pour autant car elles savent que nous restons en vie et que tout reste possible. Nous avons encore notre destin en main. Le seul vrai souci reste la distance entre les matches. Un mois de trêve entre deux rencontres, c’est énorme et ce n’est pas évident à gérer. Ce n’est pas facile de garder tout le monde sous pression pendant ces longues périodes de creux. Ce n’est pas un championnat cohérent dans sa continuité ; donc, par moments, c’est compliqué. Il faut faire avec (...) J’entretiens de très bonnes relations avec mon président, nous n'avons pas encore discuté de mon avenir, mais quoi qu’il en soit, nous n’envisageons même pas de descendre en D2. Du coup, je pense que je serai encore entraîneur de Saint-Etienne l’année prochaine en D1."

Défait en toute fin de match à Paris ce soir (1-0, but de Blaise Matuidi), Evian a fini la rencontre à 10 après l'expulsion du latéral droit Abdallah à l'heure de jeu. L'ex-Marseillais, arrivé en fin de mercato d'hiver à Evian, ne sera pas de la partie samedi contre Sainté.

Le résumé vidéo : QSG 1 -ETG 0

... Brandao aidera-t-il Sainté à endiguer le retour des Vilains ?

L'appel concernant la sanction de Brandao a été jugé ce matin par la Fédé, qui a décidé de réduire d'un match la sanction. Brandao sera donc dispao pour le déplacement à Nantes (37ème journée) et la réception d'Ajaccio (38ème journée).

Hélas, on n'a pas fini d'aduler la Ligue, ce soir doit en effet être rendue la décision concernant le derby (Cohade, Guilavogui et ... Brandao sont convoqués).

Lyonnais mais supporter des Verts depuis toujours, le potonaute panitrombiste toke32 (Sylvain Cotte) a récemment été mis à l'honneur par le groupe de médias brésilien Globo sous son nom d'artiste SLip pour son action au sein de la Ligue de Football Sans Tête. 

Graphiste d'Apple Jelly (groupe électro auteur du dansant Control), ce fan de l'ASSE travaillant principalement sur le collage a fait un clin d'oeil à son club de coeur et à notre site dans une série de posters minimalistes retraçant l"histoire du foot à découvrir ici.

Dans un entretien accordé au site roumain Ring, Banel Nicolita revient sur son but contre Valenciennes avant d'évoquer son avenir. En fin de contrat avec l'ASSE en juin prochain, le milieu de terrain n'est pas sûr de rester chez les Canaris...

"Je suis content d'avoir marqué, ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé [ndp2 : plus de 28 mois en L1 !]. J'avais presque oublié la jouissance du buteur. C'est un sentiment très agréable. Marquer le jour de Pâques, c'est quelque chose de spécial. Comme une résurrrection (...) Les dirigeants nantais m'ont proposé un contrat de deux ans mais il n'est pas conforme à mes attentes. La durée et les termes financiers ne me conviennent pas. Je souhaite que mon prochain contrat porte au moins sur trois ans. Mon agent m'a indiqué que j'avais quelques touches avec d'autres clubs en France et en Turquie. Je vais continuer de discuter avec Nantes car j'aimerais rester en France. On va sans doute négocier, tout reste ouvert. A 29 ans, je compte encore jouer cinq à six saisons. Je ne veux pas retourner en Roumanie."

C'est sur ce morceau percutant de Public Enemy qu'un supporter des Wolves a compilé les douze buts marqués cette saison par Bakary Sako. Pas si facile de claquer autant, même en D3 anglaise !

Ayant vaincu son cancer du pancréas, Olivier Baudry va prendre en charge la préformation au FC Sochaux à compter de la prochaine saison selon la dernière édition de France Football. Retour aux sources pour un ancien Vert qui a joué les neuf premières années de sa carrière pro chez les Lionceaux...

Solide leader de D2 espagnole, le Deportivo La Corogne a fait dimanche un pas de plus vers son inexorable retour en Liga grâce à sa victoire 3-0 sur le terrain de Majorque. L'ancien ailier stéphanois Ibrahim Sissoko en a profité pour marquer sur penalty son premier pion sous les couleurs du Depor à l'occasion de sa cinquième titularisation.

C'est l'affiche aquatique à laquelle Florentin Pogba a assisté ce samedi lors d'un tournoi U10-U11 qui s'est déroulé à Sassenage (Isère) au stade du Vieux Melchior sans le moindre joueur d'Arsenal. Organisateur de cet évènement, Achir Abdelmoula a expliqué au site Foot 38 qu'il avait particulièrement apprécié le comportement du défenseur stéphanois.

"Florentin Pogba, joueur pro à l'ASSE et ancien capitaine de Sedan en ligue 2, est un garçon très gentil. Il s'est investi près de deux heures avec les enfants et les parents : séance de photos, tirs au but, questions/réponses sur son parcours, autographes sur les chaussures... Je connais certains joueurs pros à titre privé. J'ai souhaité offrir un moment inoubliable aux enfants. Cela a été une grande réussite. Les gosses avaient des étoiles plein les yeux."

Pilier du groupe, le défenseur central d'Evian Cédric Mongongu (31 titularisations en championnat, 4 buts), blessé à la cheville est forfait pour le déplacement de son club à Paris demain (18h30).
Autre absent au Parc pour cause de blessure, le très intermittent Tulio De Melo. Les deux joueurs sont incertains pour la réception des Verts samedi (20h).

Attendu hier pour remettre les trophées en tant que parrain de la 35ème édition du tournoi international U19 de Saint-Joseph, Brandao a fait faux bond à des organisateurs qui avaient déjà déploré le désistement de l'ASSE, remplacée par le MHSC lors d'une compétition remportée cette année par le Tours FC. Les fidèles de ce tournoi ont toutefois remarqué la présence de Galette (dimanche) et Roro (lundi).

Traité de con par Roland Romeyer dans la Pravda de vendredi dernier, le député ligérien Régis Juanico s'en était offusqué sur son site. Dans Le Progrès du jour, Roro regrette de s'être laissé emporter.

"Je regrette le mot con. Ce mot, je n'aurais pas dû le dire. Mais on fait croire que la taxe est payée par les joueurs, c’est faux. Ce sont les clubs, structurellement déficitaires qui vont s’en acquitter. Cette taxe a un effet rétroactif et nous n’avons pas pu l’intégrer dans les contrats. J’avais budgétisé 4 millions pour la mise aux normes du terrain de l’Etrat. C’est la somme que représente cette taxe sur deux ans et j’ai tout arrêté. J’en suis au troisième projet pour faire baisser mes dépenses."

L'ancien défenseur central stéphanois Paulao vit décidément une saison compliquée avec le Betis Seville, lanterne rouge de la Liga. Victime de cris racistes venant de ses propres "supporters" le 24 novembre dernier suite à son expulsion lors du derby, le Brésilien a connu hier une fin d'après-midi cauchemardesque sur le terrain du Rayo Vallecano. Servi par son coéquipier Damien Perquis, il a permis à un attaquant adverse d'ouvrir le score à la 14ème minute sur une passe en retrait téléphonée à son gardien. Il a ensuite permis aux Madrilènes de faire le break en marquant contre son camp à la 27ème. A sa demande, l'ancien joueur du Sporting Braga a été remplacé dès la 32ème minute.

La vidéo des deux actions fatales de Paulao sont à voir ici.

Tourné en 1976 à Sainté et rediffusé le 3 mars dernier sur Arte, "Le Juge Fayard dit le Shériff" a été présenté par Yves Boisset en version restaurée au Méliès le 13 avril. Le réalisateur a évoqué ses souvenirs de tournage dans Le Progrès. Extraits.

"A l’origine, nous aurions dû tourner à Lyon. Le film est inspiré de l’histoire du juge Renaud qui a été assassiné à la porte de son domicile dans les collines au-dessus de Lyon. La préfecture de Police de Lyon nous a interdit de poser nos caméras parce qu’elle ne pouvait pas garantir, avait-elle avancé, notre sécurité. A Saint-Etienne, nous avons été accueillis à bras ouverts. Si les Stéphanois semblent au départ un peu bourrus, ce sont des gens gentils et sympas. Les autorités nous ont accordé toutes les facilités pour tourner. C’est vraiment un très bon souvenir.

"Le Juge Fayard" est un documentaire sur le Saint-Etienne de cette époque marqué par la fin de l’industrie minière, métallurgique, la fin de la Manufacture d’armes et cycles. Nous étions aussi en pleine époque des Verts avec Larqué, Rocheteau... Certaines façades de magasins étaient repeintes en vert, des filles se teignaient les cheveux de la même couleur, des hommes mettaient leur moustache aux couleurs de l’équipe, c’était folklorique.

Dewaere incarnait le Juge Fayard. Patrick est un type qui n’était pas du tout facile et qui avait quelques addictions, il en est mort. Mais c’était un mec formidable, engagé dans ce qu’il faisait. Il y a les comédiens du type Michel Bouquet qui composent de manière intellectuelle et des comédiens comme Patrick Dewaere qui s’impliquaient totalement. Je me souviens un soir, on était à table dans un restaurant à Saint-Etienne. À côté de nous, trois petits cons fumaient un joint. Patrick s’est levé d’un coup et leur a demandé d’éteindre leur cigarette tout de suite en leur disant qu’il était juge d’instruction. Les mômes ont écrasé leur mégot et sont vite partis.

Peu avant le tournage, Miou-Miou l'avait quitté pour Julien Clerc et Dewaere était vert. Un jour j'étais dans ma chambre à l'hôtel et me vient une idée pour le tournage du lendemain. Je vais frapper à la porte de la chambre de Patrick, personne. Je descends dans le hall de l’hôtel, je demande au réceptionniste s’il a vu Patrick, il m’indique qu’il est parti à droite et, là, je le vois perché sur un échafaudage en train d’arracher une affiche qui annonçait le concert de Julien Clerc à Saint-Etienne."

Victorieux 3-1 sur le terrain de Leyton Orient, les Wolves ont été sacrés cet après-midi champions de League One (D3 anglaise) dès l'antépénultième journée. Bakary Sako en a profité pour claquer son 12ème pion  de la saison d'une frappe écrasée du gauche.

Meilleure défense de la compétition, l'ASSE a décroché la médaille de bronze aujourd'hui au prestigieux tournoi U12 de Saint-Pierre-des-Corps (Indre-et-Loire). 

Les protégés d'Aurélien Remoué ont remporté avec brio tous leurs matches de poule : 1-0 contre Saint-Symphorien (but de Nechab), 1-0 contre le Stade de Reims (Mouton), 4-0 contre Le Mans (Nechab, Khoutri, Potevin, Makhabe), 5-0 contre l'Entente Neuillé-Semblançay (Khoutri, Amia, Potevin et doublé de Fakili).

Grâce aux parades décisives de leur gardien (Chamseddine), les Verts ont battu l'AJA 2-0 en quart de finale (buts de Nechab et Khoutri). N'ayant pas su convertir leurs occasions, les Stéphanois se sont inclinés 1-0 en demi-finale contre Toulouse (battu 1-0 en finale par le FC Nantes). Au terme d'un excellent match, Sainté a remporté la petite finale 2-0 contre le QSG (buts de Khoutri et Nechab).

Sous les yeux de Bernard David, les U14 de l'ASSE participaient ce week-end à la 21ème édition du Tournoi Sans Frontière à Sens (Yonne).

Après avoir débuté la compétition par un match nul et vierge contre Lille, les protégés de Philippe Durieu ont battu dans la douleur l'équipe de l'Entente Yonne Nord grâce à un but de Zinédine Touati. Ce dernier a ensuite délivré une passe décisive à un joueur à l'essai lors du troisième match perdu 3-1 face au Bayer Leverkusen.

3ème de leur poule donc privés de quarts de finale, les Stéphanois ont été reversés dans une nouvelle poule avec le Servette de Genève, Rennes, et Marseille. Les Verts ont mangé les p'tits suisses 1-0 grâce à un nouveau but de leur joueur à l'essai, qui a récidivé face aux Bretons grâce à une passe décisive de Gérard Bangoura.

Déjà assurés de finir en tête de leur poule, les Verts ont dominé les Phocéens sans parvenir à trouver la faille (0-0). Au terme d'un nouveau match nul et vierge, Sainté a perdu aux tirs au but son match pour la 9ème place contre Anderlecht.

Le tournoi a été remporté par les Girondins, vainqueur aux tirs au but en finale face aux petits vilains. Tokyo a battu le Bayer Leverkusen (1-0) lors du match pour la 3ème place.

Entraînés par Pascal Mariez et Djamel Hallou, les U10 de l'ASSE participaient ce week-end au tournoi U11 de Mauguio (Hérault). Les (très) jeunes Verts ont terminé 12èmes sur 24 grâce aux buts d'Adam (6), Djibril (4), Allan (3), Adem (2), Kilian et Philippe (1).

Une bonne préparation avant la 36ème édition du prestigieux tournoi international U10 de Wasquehal programmé le week-end prochain. Dans le groupe D, Sainté affrontera Chelsea, Lille, Nantes, Montpellier et Armentières comme l'atteste ce tableau du tirage au sort.

Probablement influencé par la célèbre série des Nuls "Régis est un con", Roro avait insulté le député PS Régis Juanico vendredi dernier dans la Pravda. Le parlementaire ligérien a régi hier sur son site. Extraits.

"Être traité de "con" n’est jamais agréable : les élus sont devenus le "paillasson" commode de toutes les frustrations… La charge ne me surprend pas de la part d’un dirigeant du foot "militant" qui -sortant de son rôle- a ouvertement fait campagne pour le candidat UMP aux élections municipales à Saint-Etienne. Pourtant, j’avais plutôt du respect pour l’engagement de Roland Romeyer, très impliqué dans la vie de l’ASSE et dans son environnement local. Plutôt un bon gestionnaire des deniers du club si l’on se réfère au dernier rapport de la DNCG pour la saison 2012-2013 qui place l’ASSE parmi les clubs bénéficiaires avec un résultat positif d’un million d’euros. Je l’ai toujours respecté dans ses fonctions y compris quand il venait plaider auprès de moi l’indéfendable : l’exemption de taxe à 75% pour les plus hauts salaires du football professionnel.

Rapporteur spécial du budget des Sports à la commission des Finances de l’Assemblée Nationale, j’ai voté, comme la majorité de mes collègues, la taxe à 75%, tout en contribuant fortement à la rendre « supportable » pour les clubs de Ligue 1. (...) Sans le plafonnement à 5% du chiffre d’affaires, la contribution aurait été environ du double (plus de 80 millions d’euros). Le plafonnement bénéficie, c’est un fait, au PSG (23 millions), mais aussi, et Roland Romeyer se garde bien de le dire, à cinq autres clubs : Marseille pour 8 millions d’euros, Lyon pour 6,6 millions d’euros, Lille pour 3 millions d’euros, Rennes pour 1,3 millions d’euros et Bordeaux pour 700 000 euros.

Loin d’être privilégié, le PSG sera même le seul club à être soumis à une autre disposition fiscale votée à notre initiative : la surtaxe de 10,7% à l’impôt sur les sociétés pour les entreprises réalisant plus de 250 millions d’euros de chiffre d’affaires. Cette surtaxe a été « durcie » dans la mesure où la taxe exceptionnelle de 75% ne sera pas déductible et ne pourra pas faire l’objet d’un abattement sur cette surtaxe. Les autres clubs continueront à déduire la taxe exceptionnelle de leur IR ou IS… Mais cela semble avoir échappé à Roland Romeyer.

En juillet 2013, j’ai été le premier, dans un rapport parlementaire sur la solidarité entre le sport professionnel et amateur à pointer un problème de distorsion de concurrence évident concernant l’AS Monaco. J’ai écrit à cette époque que la préservation de l’équité sur le terrain sportif devait se traduire par une compensation financière du club monégasque. Cette compensation financière a été négociée par la Ligue de Football Professionnel : il ne m’appartient pas d’en commenter le résultat -un forfait de 50 millions d’euros sur deux ans (...)  Roland Romeyer omet bien évidemment d’évoquer cette ressource exceptionnelle pour le football professionnel comme il oublie de parler de l’augmentation de 20% des droits télés (de 607 à 726,5 millions d’euros) entre 2016 et 2020 dont tous les clubs de Ligue 1 - si dépendants de cette manne il est vrai -, ne manqueront pas de profiter, y compris l’ASSE.

Il oublie également d’évoquer les baisses de cotisations sociales et de coût du travail (CICE) dont le club bénéficiera comme toutes les entreprises dans le cadre des mesures du Pacte de Responsabilité. Je n’aurai pas la cruauté de rappeler que Roland Romeyer soutenait en juin 2009 un projet de construction d’un nouveau stade à proximité de Geoffroy Guichard, sur une zone… inondable, pour un montant estimé entre 200 et 300 millions d’euros. Il est vrai que ses propos sont moins virulents dès qu’il s’agit de bénéficier de l’argent public : dans le cadre de l’Euro 2016, le coût de la rénovation du stade de Geoffroy Guichard, qui va permettre de moderniser l’outil de travail de l’ASSE, pour un montant de 70 millions d’euros, sera intégralement à la charge des collectivités locales et de l’Etat. Mais que pèse cet investissement « 100% public » à la charge des contribuables aux yeux d’un dirigeant qui semble uniquement préoccupé par les 1,9 millions d’euros que la taxe à 75% va lui coûter ?

Un minimum de décence ! Les mots peuvent parfois dépasser la pensée : cela peut arriver à tous. Je pense qu’un certain nombre d’acteurs du monde du football professionnel devrait revenir à la réalité sociale et économique de notre pays, avant de s’exprimer de façon outrancière et grossière. L’intérêt général ne peut se résumer à la somme des intérêts particuliers : le Législateur en est le garant. Les Français, eux, favorables dans leur grande majorité à la taxe à 75%, n’aiment pas qu’on les prenne pour des… cons.

Entraînés par Georges Mariez et Vincent Paccalet, les U11 de l'ASSE participaient ce week-end au Mondial d'Orvault (Loire-Atlantique).

Les petits Verts ont fini à la première place de leur poule en remportant tous leurs matches : 3-0 contre Sillon, 8-0 contre Orvault, 2-0 contre SC Metalo, 4-0 contre Vineuil et 1-0 contre le Stade Malherbe de Caen.

En phase finale, les Stéphanois ont été tenus en échec par Trélissac avant de se faire éliminer aux tirs au but par le SCO d'Angers. Sainté finit à la 14ème place (sur 60 équipes) d'un tournoi remporté par la Juventus de Turin, qui s'est imposée en finale contre Liverpool.

Jean-Luc Mélenchon a fait une allusion à l'ASSE dans une interview à So Foot.

"Même quelqu’un comme moi sait ce que c’est que « les Verts » ! Pourquoi ? Parce que c’étaient les prolos de Saint-Étienne et qu’ils avaient triomphé de tout le monde. Ce qu’on aimait chez les Verts, c’était leur côté prolos héroïques. Mais là, aujourd’hui, c’est quoi ? L’argent ? Le brio ? Il n’y a pas plus de mérite à admirer une équipe de milliardaires courir derrière un ballon qu’à tirer le bon alignement au bandit manchot. Le PSG a mis sept ou huit stars qui poussent bien le ballon et c’est tout !"

Comme prévu, Benoît Trémoulinas s'est exprimé hier sur le plateau du Canal Football Club. 

"Je pense qu'après notre derby gagné à Lyon, inconsciemment on s'est peut-être relâché. Il y a eu beaucoup d'euphorie après ce match. C'est vrai qu'ensuite on a été catastrophique quand on a reçu Nice le week-end suivant. On égalise à la fin, c'était inespéré. Contre Reims on ne joue que le deuxième mi-temps, la première mi-temps on était absent. Contre Rennes, on fait quand même un bon match dans l'ensemble mais on n'a pas assez de présence devant le but, on a du mal à marquer. Le fait que Christophe Galtier ait déclaré qu'on jouait la troisième place, je ne pense pas que ça ait mis de pression. De toutes façons maintenant il ne reste plus que quatre matches, il n'ya plus à calculer.

Partir à Kiev, ce n'était pas une erreur, j'assume entièrement ce choix. J'avais besoin de tourner la page avec Bordeaux car ça faisait très longtemps que j'étais chez les Girondins. Je commençais à ronronner là-bas, j'avais besoin de me mettre en danger. Si j'avais joué à Kiev les six premiers mois, je serais resté là-bas, comme Younès Belhanda. Quand je suis arrivé en Ukraine, je sortais d'un petit mois de vacances, j'ai enchaîné dix jours de préparation et ils m'ont fait jouer direct. Il a fallu que je me mette dans le rythme. Fin septembre, j'ai eu un gros creux physique. Le coach a choisi de me faire souffler et de mettre un jeune à ma place. L'équipe a commencé à gagner, ensuite on sait comment ça se passe. Quand l'équipe gagne, le coach ne veut plus changer l'équipe.

Si l'ASSE ne paye pas l'option d'achat de 4 M€, je retourne à Kiev. Il va y avoir sans doute des discussions en fin de saison. Il y a un transfert à payer mais aussi un salaire à payer. Je suis prêt à faire des efforts mais il faut aussi que le club fasse des efforts. C'est donnant-donnant. On verra en fin de saison comment ça se passe mais je ne suis pas inquiet. Ça ne me gêrait pas de retourner à Kiev. Le coach Blokhine s'est fait limoger la semaine dernière. Peut-être qu'il v a y avoir un nouvel entraîneur, un nouveau projet de jeu. Ma priorité est-elle de rester en France ? Honnêtement, pour l'instant, je ne sais pas. J'essaye de bien terminer la saison et ensuite on verra ce qui se passe.

Didier Deschamps a dit qu'il fera des malheureux quand il divulguera la liste des joueurs retenus pour la Coupe du monde. Est-ce que je ferai partie des malheureux ? On verra bien. C'est vrai que tout joueur français rêve de participer à une coupe du monde, qui plus est au Brésil. Evra et Digne tiennent la corde à mon poste ? Tout peut changer, il faut prouver chaque week-end qu'on mérite d'y aller. C'est mon ambition, bien sûr !

Nantes a écrasé Valenciennes 6-2 au stade du Hainaut en fin d'après-midi. Après que Carl Medjani s'est illustré en marquant un but pour chaque équipe, Banel Nicolita a planté sur un coup franc excentré le dernier but de la rencontre. Pour rappel, l'international roumain avait déjà trouvé le chemin des filets cette saison, le 8 août dernier contre Milsami en Europa League. Son dernier but en L1 remontait au 10 décembre 2011, quand il avait marqué le premier but de la victoire (2-0) des Verts contre Caen.

Le résumé vidéo : VAFC 2 - FCNA 6

Auteur de son huitième pion de la saison en championnat, Kevin Mirallas a marqué cet après-midi d'une frappe croisée du droit le second but de la victoire d'Everton contre Manchester United.  

Schadenfreude ! Malgré les titularisations de leurs trois anciens Verts (Mouhamadou Dabo, Steed Malbranque et Bafé Gomis), les vilains ne succèderont pas à l'ASSE au palmarès de la Coupe de la Ligue. Battu 2-1 par le QSG de Laurent Blanc, Blaise Matuidi et Zoumana Camara (remplaçant), le capitaine des pleurnichards banlieusards Maxime Gonalons a fustigé hier soir l'arbitrage avant de se projeter sur la fin de championnat.

Dans la dernière édition du Progrès, deux tauliers de l'équipe évoquent les manques de l'ASSE.

Loïc Perrin : "On a manqué de présence dans la surface. Parce que les ballons, on les y a amenés. Les occasions, on s’en est procuré mais on n’a pas assez fait douter le gardien adverse. Il y a eu un nombre énorme de ballons devant le but, un nombre incalculable de coups de pied arrêtés.  Il aurait fallu être un peu plus tueur. On ne manque pas de jus mais on manque de détermination. Si on est inquiet pour la quatrième place, il faut qu’on arrête. Ce sont des bonnes inquiétudes à avoir. Les matches nuls ne font pas trop avancer. Mais on est toujours devant. On ne va pas s’affoler. Quoi qu’il arrive, il n’y aura rien de dramatique. Il y a eu un bon état d’esprit ce soir mais il faut être plus décisif. Quand tu fais toute la saison dans les cinq premiers, ça ferait chier de finir plus bas. Mais j’espère bien qu’on va arriver à conserver cette quatrième place."

Fabien Lemoine : "Dans le jeu, on défend très bien, dans la préparation des actions, on est bon, voire très bon. On fait de très bonnes choses mais on n’arrive pas à se créer d’occasions et ça, c’est inquiétant. Je ne sais pas si c’est dans les jambes, mais on n’a pas ce qu’il faut pour accélérer. Pour mettre le pied, avoir les occasions et marquer des buts. Le coach nous a annoncé qu’on avait fait plus de 50 centres et je ne sais pas si on touche la balle trois fois. C’est qu’il manque quelque chose. Il va falloir bosser parce que si on continue comme ça, on va finir sixième et ce sera la saison de l’AS Saint-Etienne… Marseille et Lyon sont dans une autre dynamique que nous. Et ça peut faire la différence lors des quatre derniers matches. Nous, on est une bonne équipe de Ligue 1. Mais il nous manque quelque chose pour passer le cap. Je ne sais pas quoi. Mais il nous manque quelque chose pour aller plus haut, c’est sûr."

Alors qu'elle avait perdu ses six précédents matches, la lanterne rouge de Série A Catane a enfin renoué avec le succès samedi après-midi contre la Sampdoria de Gênes. Auteur de son septième pion de la saison, Gonzalo Bergessio a en effet donné la victoire à son équipe d'une frappe croisée du droit.