Mine de rien, la séance de pénals de jeudi valait certes son pesant d'émotion, mais aussi quelques brouzoufs : si on se réfère aux dotations de la saison dernière, une qualification pour les poules d'Europa League rapporte 1,3M€ au club.

Par la suite, notre parcours en poule pourra nous permettre de récupérer encore un peu d'oseille, selon le barême suivant :

- 200 000€ pour une victoire
- 100 000€ pour un match nul
- 400 000 pour chaque vainqueur de groupe
- 200 000€ pour les deuxièmes de chaque groupe
- 200 000€ pour toute équipe qualifiée en 1/16 de finale

Le jeudi 25 septembre, il n'y aura pas de journée d'Europa Ligue, mais la 7ème journée de Ligue 1 puisque le match ASSE - Bordeaux a été décalé à 21h ce jour là.

Il s'agit du quatrième horaire différent pour les Verts en sept journées : ne manquent plus que le vendredi soir, le samedi à 17h et le dimanche à 14h pour décrocher le bingo LFP

Alain Michel s'était engagé à la JS Saoura en décembre dernier pour 6 mois et avait réussi à maintenir le club algérien en première division. Suite à cela, le club avait décidé de le reconduire une saison supplémentaire. Après un match amical perdu face à une équipe de deuxième division, Alain Michel a finalement été limogé ce week-end.

Alors qu'il fallait remonter au 19 novembre 1995 pour voir une défaite 5-0, selon Asse-Stats, la dernière fois qu'un gardien de l'A.S. Saint-Etienne a marqué contre son camp, c'était déjà Stéphane Ruffier et c'était déjà contre le QSG. Ce jour-là, les parisiens avaient gagné 1-0 dans le chaudron grâce à une tête de Mathieu Bodmer sur corner. Le ballon avait heurté le poteau et rebondi sur la Ruff'. Le but avait été accordé par la Ligue au gardien Stéphanois.



Chose encore plus surprenante, avant Stéphane Ruffier, le dernier gardier avoit marqué contre son camp, c'était Jéremie Janot et c'était le 7 aout 2010... une nouvelle fois face aux parisiens ! Ce jour là, les Verts s'étaient inclinés 3-1 au Parc des Princes sur des buts du futur stéphanois Erding, de Néné et donc de Janot contre son camp... Dimitri Payet avait tout de même sauvé l'honneur.

Bonus : On peut également remonter au 9 septembre 2000, où les Verts avaient aussi pris 5 buts au Parc des Princes. Cette année là, le coup-franc de Laurent Robert avait heurté la barre transversale puis le dos de Maxym LEVYTSKY. Cette fois-ci le but avait été accordé au Parisien...

Bizarrement, ni Canal+, ni BeInSport n'ont montré le vilain geste de Marco Verratti sur l'attaquant néerlandais. En effet, sur l'une des contre-attaques stéphanoises, le Parisien a réalisé un beau croc-en-jambe sur Ricky l'empêchant de se projeter vers le but de Sirigu.

Bien évidemment, la ligue qu'on adule ne devrait pas convoquer l'Italien pour ce geste anti-sportif.

Le Sphinx revient sur la boulette de Stéphane Ruffier dans la dernière édition du Progrès.

"Après cette défaite, j’ai vraiment très mal dormi. Je suis encore KO. Je veux parler de la boulette de Stéphane, de ce but stupide. Je ne comprends pas ce qu’il a trafiqué. J'ai trouvé dans ce geste-là une sorte de suffisance. Le stade était plein. Il y avait le PSG en face. Peut-être a-t-il voulu trop en montrer et c’est ce qui l’a trahi. Il porte la responsabilité du scénario qui a suivi. Jusqu’à cette grosse bêtise, je trouvais, en effet, l’équipe parisienne pas très rassurée. Je me suis dit que les Verts allaient se ressaisir pour effacer cette erreur de gamin. Au contraire, tout s’est précipité. Je crois que ce grave "accident" a perturbé l’ensemble de l’équipe, son équilibre."  

Jérémie Janot a affiché son soutien à Stéphane Ruffier hier sur France Bleu.

"Comme tous les gardiens de buts de France et de Navarre on a été extrêmement malheureux, parce qu'il n'y a qu'un gardien de but qui peut comprendre ce que peut ressentir un gardien dans ces moments là. Pour l'avoir vécu, ça fait mal. On a tout le temps un dixième de seconde pour décider, et sur ce dixième de seconde, tu es soit le héros, soit le zéro.

Il n'y a pas de vaccin contre la boulette. Et tu ne sais jamais quand elle va arriver. Généralement elle arrive quand tu es au top. En ce moment Stéphane est au top, il enchaîne les grosses performances. Et quand c'est comme ça il y a deux choses qui te guettent : la boulette et la blessure : Dieu merci c'est la boulette. Dans un match où de toute façon ça allait être compliqué, on peut vraiment pas lui en vouloir après toutes les bonnes performances qu'il a enchaînées.

Ce qui me dérange, c'est qu'il n'y a pas de match pendant une quinzaine de jour. J'espère qu'il jouera avec les Bleus. L'idéal, ça aurait été de rejouer tout de suite ou une semaine après. Il n'y a pas à douter, c'est vraiment la faute à pas de chance. Il a réussi ce geste 999 fois, la 1000ème elle n’est pas passée. Faut pas gamberger. L’histoire est terminée. Ce n’est pas un souci pour lui."

Trop gourmand pour le Raja Casablanca, Pascal Feindouno jouera quand même dans le championnat marocain. Féfé a signé hier un contrat d'un an avec le Hassania d'Agadir, déjà éliminé en Coupe et première lanterne rouge de cette nouvelle saison suite à sa déroute 4-0 sur le terrain du Kawkab Marrakech.

Après Porto (36 buts), Tottenham (1 but), Sainté (2 buts) le Panathinaïkos (2 buts), le Sporting Portugal (12 buts), Saragosse (23 buts), Valence (3 buts), la Lazio (0 but), Helder Postiga, véritable Xavier Gravelaine Lusitanien, va découvrir un 9ème club professionnel. Il vient en effet de signer à 32 ans au Deportivo La Corogne !

Stéphane Ruffier n'est pas le premier gardien à commettre une grosse boulette, comme nous le rappelle le quotidien gratuit 20 Minutes dans une compilation mise en ligne aujourd'hui.

Vous avez raté les propos mercatiques de Nanard ce soir sur BeIN Sport dans l'émission "Le Club du lundi" ? Pas de panique, Poteaux Carrés vous les a retranscrits ! A priori, pas de quatrième recrue estivale sauf surprise de dernière minute...

"Mevlut Erding ? On ne transfère pas un joueur qui est arrivé l’année dernière en fin de mercato sans avoir fait la préparation. Cette année il a fait la préparation, il est même venu une semaine plus tôt, ce qui est tout à son honneur. On compte beaucoup sur lui. L’année dernière il a été le troisième buteur du championnat par rapport au temps de jeu. Pour nous, c’est un garçon important qui cette année marquera beaucoup de buts. On a eu des offres de Galatasaray et d’autres clubs turcs mais soyons sérieux : on a des ambitions, on ne transfère pas un joueur au bout d’un an, il y a un minimum de temps à passer au club. Je suis sûr qu’il va faire une très belle saison cette année.

Le cas Yohan Mollo ? Je pense que c’est un très bon joueur de football, c’est un garçon qui est affectif. Il n’a aucun problème avec personne à l’intérieur du groupe. Sincèrement, c’est un garçon de qualité. Après, c’est évident que quand vous avez Monnet-Paquet, Hamouma, Gradel et le jeune Saint-Maximin – on parle de lui comme d’une pépite, je n’aime pas ce terme parce qu’il faudrait encore qu’il nous montre quelque chose, hein, mais il a beaucoup de talent ! – c’est difficile. Quand vous êtes le cinquième et que les postes sont tous doublés, ce n’est pas évident. Je suis n’importe quel club de Ligue 1 au-delà de la huitième place, je prends Yohan Mollo tout de suite ! C’est un garçon formidable qui a beaucoup de talent. Après, c’est un garçon qui quand il ne joue pas peut poser un problème. 

Il reste quelques heures avant la clôture du mercato. Il ne va pas se passer grand chose à Saint-Etienne, sauf opportunité de dernière minute. Regardons bien le groupe stéphanois : en dehors des néo-pros, tous les postes sont doublés. Pour qu’un garçon arrive il faut donc qu’un garçon parte ! Christophe Galtier ne peut pas avoir un vestiaire avec trente professionnels. On sait très bien que les vestiaires avec trop de monde sont des vestiaires qui posent problème. Le club est parfaitement équipé pour faire face aux différentes compétitions.

Il y a eu des discussions avec Morgan Amalfitano, mais c’est un garçon qui gagne 200 000 euros à l’OM. On ne s’est pas entendu sur le plan financier. Ce sera non. A Saint-Etienne, nous sommes dans un cadre budgétaire, nous sommes extrêmement prudents. Plus que prudents : nous dépensons tous nos moyens en joueurs de football. Tout va aux joueurs. On a une limite budgétaire. On a un buget de 60 millions d’euros. En échange du salary cap, on a un système, un modèle : les primes variables que nous recevons vont entièrement, heu, essentiellement aux joueurs. C’est comme ça que des joueurs arrivent à gagner 40 à 50% en plus. J’ai coutume de dire qu’avec ça ils payent leurs impôts. Ce mode de fonctionnement est une des raisons de la réussite du club, c’est pour ça qu’on est le troisième meilleur club depuis trois ans.

Est-ce que Sainté a besoin d’un joueur ? Messi, Ronaldo, on a toujours besoin d’un joueur. Tu n’es pas obligé de laisser Pastore quand il a 17 ans. Tout le monde fait des erreurs mais à l’époque, les gens du centre de formation ont laissé Pastore à dix-sept ans onze mois et demi. Evidemment, le travail de Saint-Etienne consiste au-delà du centre de formation à avoir la capacité de trouver de jeunes talents. Si financièrement on a un joueur dans nos cordes dans les dernières heures du mercato, on peut le faire. Stambouli on ne peut pas, Montpellier en réclame 5 millions. A Saint-Etienne, notre vision c’est que le football est un sport collectif. Les garçons qui ont fini à la quatrième place du championnat sont les premiers à qui vous devez faire confiance. Renouveler Ruffier, Perrin, il faut penser déjà aux garçons qui vous ont amenés là où vous êtes avant de commencer à imaginer qu’il faut mettre des moyens sur d’autres garçons. Nous on est dans une démarche de stabilité.

On a essayé de garder Benoît Trémoulinas, mais on ne pouvait pas lui donner 300 000 euros par mois à Saint-Etienne, ce n’est pas possible ! Trémoulinas va sur ses 29 ans, ce n’est pas le genre de garçon qui va dire « moi je vais m’asseoir sur la moitié de cette somme. » C’est normal qu’un garçon de cet âge raisonne sur quatre ans comme ça, c’est son dernier contrat. Il a  très bien fait car il a signé à Séville. Là-bas il va gagner 150 000 euros nets, ce qui est l’équivalent de 300 000 euros bruts en France. En Espagne ils ont l’avantage d’avoir des sociétés tierces. Ce sont des fonds d’investissement. L’exemple le plus frappant c’est Aboubakar qui est allé à Porto pour 10 M€ dont 3 seulement payés par Porto et 7 par le fonds d’investissements. En France c’est interdit, voilà encore un handicap supplémentaire que nous avons par rapport aux étrangers." 

Les trois futurs adversaires de l'ASSE en Europa League ont joué ce week-end pour un bilan de 3 nuls.

Le FK Qarabag a concédé le nul sur sa pelouse 2-2, face au dernier du championnat, le, FK Baku. Ils ont même échappé au pire en égalisant dans les dernières minutes du match. Le club azerbaïdjanais n'est pas au mieux en ce début de championnat puisque après 3 matchs, il ne compte aucune victoire et se retrouve avant-dernier du championnat.

Le résumé du match :



Après 5 victoires en autant de matches, le FC Dnipro a connu son premier accroc de la saison en ne faisant que match nul sur son terrain face au Vorskla Poltava. Mené au score à la mi-temps, le club ukrainien est revenu au score en début de deuxième mi-temps sans réussir à s'imposer. Dnipro est donc deuxième, à 2 points du leader Shakhtar.

Le résumé du match :




Enfin, pour la première journée du Calcio, l'Inter Milan se déplaçait au Torino. Annoncé un peu partout pendant ce mercato (Zenit, Valence, Manchester United...), Freddy Guarin ne figurait pas sur la feuille de match et n'a pas pu aider son équipe à faire mieux que 0-0 malgré une légère domination des interistes. Ils auraient même pu se faire surprendre, mais les locaux ont loupé un penalty.

Le résumé du match :

La Ligue qu'on adule a communiqué le programme de la 6ème journée de Ligue 1. C'est dimanche 21 Septembre à 17h que les Verts iront défier le Lens de l'énigmatique homme d'affaires Mammadov à Amiens au stade de la Licorne, 3 jours après un long déplacement pour affronter le champion Azerbaïdjanais (Qarabag FK). Gervais Martel pourrait en profiter pour demander à Galette de convoyer la valise contenant les tant désirés 4M€ en petites coupures ?

Invité ce soir de l'émission de BeIN Sport "Le club du lundi" (à suivre en clair à partir de 19h00), Bernard Caïazzo s'est affiché comme en mars dernier aux côtés de Nicolas Sarkozy hier soir au Parc. Le Figaro a immortalisé la scène. 

L'entraîneur et le numéo 6 des Verts ont brièvement commenté la débacle d'hier soir au Parc des Princes.

Christophe Galtier : "L’adversaire nous a été supérieur dans tous les domaines avec le retour de son leader. J’avais dit en point presse que j’aimais voir jouer Ibra, j’avais dit aussi que je n’aimais pas voir marquer Ibra. Ce n’est pas trop mon pote. Pour faire un résultat contre Paris, encore plus ici, il faut se surpasser, se sublimer. Il faut faire un match de coupe et on a été incapable d’en faire deux dans la même semaine. Je pense qu’on a laissé beaucoup d’énergie jeudi et en plus, en étant très honnête, même sans jouer jeudi, ça aurait peut-être été la même fessée. On a pris une fessée."

Jérémy Clément : "On a pris une belle claque ! Après, perdre contre Paris n’est pas illogique. Mais perdre 5-0, ça fait mal. Maintenant, ça reste un match. Il y en aura d’autres, on en perdra d’autres. Il y avait une classe d’écart. Steph nous a tellement sauvés par le passé qu’on ne peut pas l’accabler. Je pense qu’on n’a pas été bons, tout simplement. On a fait quelques erreurs qui nous ont coûté des buts. Face à une équipe comme ça, ça ne pardonne pas. On leur a un peu facilité la tâche, mais Paris reste une très belle équipe. Ils ont la possession de balle, on court après le ballon, c’est compliqué."

Selon la dernière édition de la Pravda, l'ASSE est en contacts avancés avec le milieu de terrain marseillais Morgan Amalfitano (29 ans). L'international (une sélection en 2012), qui a claqué quatre pions en 30 matches la saison dernière avec West Bromwich Albion, avait décliné une proposition de l'ASSE en 2011.

Auteur de sa première apparition de la saison (il a remplacé Ricky van Wolfswinkel à la 74ème minute), Ismaël Diomandé est le seul joueur stéphanois à avoir mangé une biscotte hier soir comme l'atteste l'indispensable tableau du potonaute ozzy.

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension 
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune 
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match 
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Avant de chuter lourdement au Parc, les Verts restaient sur 12 matches sans défaite en L1 (8 victoires et 4 nuls), c'était la meilleure série en cours au sein de l'élite. Le dernier revers des Verts en championnat remontait au 16 mars dernier... Ce jour-là, Ibra n'avait marqué que deux buts au Parc.

Bien aidé par les boulettes de Stéphane Ruffier et Kévin Monnet-Paquet, le QSG a écrasé Sainté 5-0 ce soir en match de clôture de la quatrième journée. Rétrogradant à la 8ème place du classement (à trois points du leader girondin), les Verts n'avaient pas subi une pareille déroute depuis le 19 novembre 1995 !

La vidéo des buts : QSG 5 - ASSE 0

Le résumé vidéo de 9 minutes pour les potonautes ayant un compte facebook : QSG 5 - ASSE 0

Le potonaute thomas99 a filmé le magnifique but inscrit par Cazim Suljic contre Sarre-Union cet après-midi en CFA.

Les U19 de l'ASSE se sont inclinés un but à zéro à Monaco lors de la journée inaugurale du championnat.

Face à l'un des favoris de la poule, la jeune équipe stéphanoise a avant tout cherché à contrer la maîtrise d'adversaires plus expérimentés par une grande discipline. Bien en place, les Verts n'ont pas concédé d'occasions très franches en première période mais n'ont pas exploité au mieux les situations de contre.

Les Monégasques ont malheureusement trouvé la faille dès le retour des vestaires sur un centre en retrait venu de la gauche et repris victorieusement dans la surface de réparation (1-0, 47ème). Toujours aussi concentrés et assez peu mis en danger, les Stéphanois auraient pu revenir au score à la 75ème minute lorsque Sofien Hachani reprit un bon centre mais expédia d'une quizaine de mètres, sa frappe au ras du poteau d'une cage déserte.

La composition: Maisonnial - Dauphin, Souici, Dieng, Boumali - Jencel, Mahiddine, Chambost (Rahmani, 75ème) - Hachani, Dutreive (Roussey, 65ème), Kara (Lubino, 85ème) 

La réaction de Jean-Philippe Primard: "C'est une défaite avec les honneurs. On avait une équipe très jeune, on savait que Monaco aurait le ballon donc on avait décidé de joueur avec un bloc assez bas. On a une occasion en or d'égaliser, c'est dommage. Monaco n'a pas volé sa victoire mais si on considère le courage, le respect des consignes, l'abnégation, on méritait le nul. Il aurait fallu encore mieux défendre puisqu'on prend un but et mieux négocier les situations de contre. Mais le contenu est rassurant dans l'ensemble."

Vous avez été nombreux à suivre cette rencontre de la troisième journée de CFA en direct sur notre forum grâce au potonaute zimako, envoyé spécial à l'Etrat : fortement diminuée par les absences, l'équipe réserve de l'ASSE s'est inclinée 3-1 cet après-midi face à Sarre-Union.

Alors que le score était nul et vierge à la pause, les Alsaciens ont ouvert le score suite à un débordement côté droit à la 65ème minute. Les visiteurs ont fait le break sur un tir en angle fermé à la 83ème avant d'enfoncer le clou à la 89ème minute. D'une magnifique frappe du gauche, l'international bosnien Cazim Suljic a sauvé l'honneur dans le temps additionnel.

Cette rencontre a été marquée par l'entrée en jeu à la 55ème minute de l'énigmatique Ebrima Bojang, qui n'avait plus joué en match officiel depuis un derby perdu le 12 janvier 2013. Poissard, l'attaquant gambien ne sera resté que huit petites minutes sur le terrain, le temps de contracter sa 42ème blessure depuis qu'il a rejoint l'ASSE en juillet 2010. Reste à savoir si sa 12ème apparition sous le maillot vert sera la dernière. La 13ème risquerait de lui porter malheur...

La compo : Kacou - Vandamme, Chapuis, Dekoké, Mendy -  Suljic, Elogo, Bangoura (Bojang, 55' puis Xiang, 63') - Valente, Macalou, Saint-Louis.

La réaction de Thierry Oleksiak : "On a fait un match insuffisant. Certes, on avait une équipe remaniée, certains garçons découvraient le CFA, mais on a été trop laxistes derrière. On aurait pu faire mieux si on avait monté plus de sérieux défensivement.  Je suis déçu des trois buts qu'on a encaissés car on a manqué de rigueur. On avait pourtant fait une première période correcte, même si elle était assez fermée. Je trouve qu'on a été peu imaginatifs dans nos possessions. On a eu des occasions mais on a eu des manques dans la finition. On a joué par à-coups."

So Foot a publié aujourd'hui sur son site une amusante interview de Pascal Feindouno. Extraits. 

Après son retour au Parc, Mevlut Erding ne rentrera pas à Sainté. L'avant-centre stéphanois retrouvera en effet Ahmet Özek (Karabükspor) en sélection turque pour affronter le Danemark à Odense le mercredi 3 septembre avant de démarrer les éliminatoires de l'Euro 2016 par un déplacement en Islande le mardi 9 septembre. 

Expulsé avec son fils par Saïd Ennjimi hier après-midi à Louis-II, l'insupportable René Girard a encore manifesté en conférence de presse une certaine parano mâtinée de verte jalousie.

"Vous me dites qu'on a baissé de pied en deuxième période ? C’est marrant car on plaint Saint-Etienne, on plaint Paris, on plaint tout le monde. Mais nous, on vient de faire un match difficile en barrages de la Ligue des Champions à Porto. Si nous, on a baissé de pied en faisant un match de Coupe d’Europe qui a marqué les esprits d’une façon ou d’une autre, je trouve qu’on a bien réagi, qu’on a été performants."

La Pravda du jour, qui annonce l'imminente prolongation des contrats de Stéphane Ruffier et Max Gradel, publie par ailleurs des propos de Bayal Sall sur Ibra.

"Le plus important face à lui, c'est justement de ne pas penser que tu vas affronter Ibrahimovic. Sinon, tu te retrouves dans une situation difficile. Tu oublies de jouer et tu pètes les plombs. Il faut rester concentré à 100%. Il parle beaucoup et râle tout le temps pour pousser ses partenaires. Et quand il parle à un adversaire, ce n'est pas gentiment. La première fois que je l'ai affronté, il m'a insulté en anglais. Alors je lui ai répété la même chose : "I fuck you toi aussi !"

Deux anciens Verts encensent Christophe Galtier dans la Pravda du jour.

Pascal Despeyroux : "Le joueur était classé dans la catégorie viril et méchant, mais c'était un coéquipier formidable, drôle et bon vivant. Paille, Cantona et Blanc connaissaient son importance dans le vestiaire. Au moment d'entrer sur le terrain pour affronter 40 000 supporters et les adversaires, il y a des joueurs qui comptent. Galette en faisait partie. C'était un baroudeur, un guerrier, un leader de vestiaire plus respecté qu'on ne le croit. Aujourd'hui il a gardé ça, les joueurs ont envie d'être sous ses ordres et de se transcender pour lui. Encore plus même que pour les Verts et leur public. Christophe Galtier est très fort dans le recrutement. Galette est l'entraîneur le plus plaisant à écouter en conférence de presse. Tu as l'impression d'être au décrassage ou avec ses joueurs dans le vestiaire."

Jérémie Janot : "Il dure car il dit les choses, il a le courage de trancher. J'en sais quelque chose. Son truc c'est d'être caméléon. Il a compris qu'il devait s'adapter. Depuis sa prise de fonctions, il passe 18 heures par jour à l'Etrat. C'est sans doute ce qui explique qu'il a atteint ce niveau, alors que je pensais plutôt qu'il ferait juste un bon coach de L1. C'est quand même rare de prendre un club 17ème, surtout comme l'ASSE, et de l'amener dans le top 5 en trois ans."

Si le QSG a progressé sportivement depuis quelques années, l'ambiance a baissé au Parc. Après Lolo Fournier (mardi dernier sur France Bleu Ile-de-France), c'est au tour de Jérémy Clément de faire ce constat dans Le Parisien du jour. 

"Je trouve toujours les Parisiens impressionnants. On ne peut pas comparer le PSG de mon époque et celui d'aujourd'hui. Ce n'est plus le même club. Paris est entré dans une autre dimension. Il n'a rien à envier aux très grands d'Europe comme Manchester ou Barcelone.

L'architecture d'un stade m'importe peu, c'est plus l'atmosphère qui compte pour moi. J'ai aimé la période durant laquelle j'ai évolué à Paris. L'ambiance était supérieure à celle d'aujourd'hui. Je préfère Geoffroy-Guichard, pour les matchs comme celui de jeudi. Le Parc fait partie des beaux stades mais, au niveau de l'ambiance, Sainté, c'est fort."

"Non aux matches le lundi" pouvait-on lire sur les banderoles des ultras stéphanois quand Eurosport diffusait les matches des Verts, à l'époque en D2. Maintenant que Sainté est en Europa League, jouer ce jour-là serait une bonne solution selon Galette, qui a évoqué la problématique du calendrier hier en conférence de presse relayée par Le Progrès.

"Les gens ne se rendent pas compte de tout ce qu’il faut aujourd’hui pour faire des matchs de Coupe d’Europe. On a dit qu’on affrontait le 7e du dernier championnat turc. Mettons les équipes françaises dans le championnat turc... A force de tout banaliser, on va en arriver au stade où l’on n’aura plus que deux qualifiés en Champion’s League, voire un seul. Dans le sport de haut-niveau, quand on n’avance pas, on recule car, à côté, les autres progressent.

Malheureusement, c’est ce qui se passe. Les championnats, qu’on appelait de seconde zone, ont évolué. Ils sont là en Europa League. Nous, on nous dit qu’on ne la joue pas. Ce n’est pas vrai. Ce n’est pas qu’on ne la joue pas. C’est qu’elle est dénigrée par tout le monde. Elle peut même être à un certain moment délaissée par un entraîneur parce que son équipe n’est pas protégée.

Je me souviens de la remarque de Rémi Garde qui se demandait pourquoi on ne jouait pas le lundi. En Italie, en Angleterre, au Portugal, dans les pays scandinaves, on joue ce jour-là. En France ? On m’a précisé que c’était à cause des diffuseurs. Ces derniers nous disent qu’on ne leur a jamais posé la question. L’accumulation des matchs engendre de la fatigue, des pertes de points et des blessures. Je ne me plains pas. D’ailleurs, vous n’allez plus m’entendre sur ce sujet. Je veux qu’on joue cette compétition. On y mettra toute notre énergie."

L'Impact de Montréal a battu Columbus Crew 2-0 la nuit dernière en Major League Soccer grâce à un doublé de sa recrue Ignacio Piatti. 

L'ancien milieu offensif stéphanois a ouvert le score du pied gauche à la 40ème minute.

Nacho a mis le second but du pied droit dans le temps additionnel.