Hier, les U19 féminines de l'ASSE ont battu 3-1 le Issy Foot Féminin, buts de Marion Blanc Gonnet, Najia Benhassine et Julie Colin. Grâce cette victoire, les Vertes distancent le 3e (Issy, à 8 points) et reviennent à 4 points des vilaines premières.

Les trois précédents tours de Coupe de France, l'ASSE avait cédé sa part de recette par solidarité avec les clubs de niveau inférieur. Cette fois, le club ne cédera rien et compte bien récupérer un max de pépettes. Selon la dernière édition de la Pravda, l'ASSE refuse que les abonnements du QSG, qui incluent les matches de Coupe, soient réduits de la recette de la demi-finale de mercredi. Celle-ci est en effet calculée sur la base du nombre de spectateurs attendus (46 400), moins les abonnés au Parc, dont le nombre a été limité à 75% de la capacité du stade, soit 32 500. S'estimant floués de 230 000 euros minimum, les dirigeants stéphanois ont envoyé un courrier de protestation à la FFF et au QSG. Sainté espère trouver une solution amiable, sachant que le QSG avait versé une compensation financière de 250 000 euros à l'OM en 8e de finale de Coupe de France il y a deux saisons. 

François Clerc évoque la demi-finale de Coupe de France dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"On sera les outsiders mais on y croit à fond. Il faudra qu’on soit à 120 % et qu’on ait le petit brin de réussite en notre faveur pour espérer passer. Quoi qu’il se passe mercredi, la saison ne s’arrêtera pas à ce moment-là. On aura encore des choses à jouer. On reste au contact des Monégasques. La fin de saison est palpitante. Pourtant, on a joué la Coupe d’Europe et eu des passages difficiles. Malgré ça, on a toujours été présent. Ce n’est pas donné à toutes les équipes. Cela montre qu’on a un groupe de qualité. Maintenant, faut bien terminer cette saison. On va tout donner mercredi pour aller au Stade de France.

Si on reste agglutiné dans nos 16 mètres, on va se faire transpercer. Il faudra s’inspirer de ce que l’on a fait à Monaco. Le PSG risque d’avoir la possession en sa faveur. L’important quand c’est comme ça, c’est de ne pas perdre le ballon lorsqu’on le récupère. On sait que les Parisiens laissent parfois des espaces. Ce sera à nous d’en profiter. A part le match aller au Parc des Princes, on les a mis en difficulté à chaque fois. En Coupe de la Ligue, cela ne s’est pas joué à grand-chose. Il n’y a pas de raison pour ça ne soit pas pareil mercredi au Parc. On n’est pas favori mais un match de Coupe, ça reste un match de Coupe."

Maître de conférences en informatique à l'Universite Lille 3 et chercheur à l'INRIA, Fabien Torre a actualisé ses probabilités à sept journées de la fin du championnat. Suite à son match nul à Monaco, l'ASSE a augmenté ses chances (29%) de terminer dans le Big Four cher à Jérôme. Mais les chances stéphanoises de finir sur le podium (8%) et dans le top 5 (66%) ont baissé. Sainté, qui compte 4 points de retard sur le 3e Marseille, n'a plus que 2 points d'avance sur le 6e Bordeaux.

S'il est gaucher, Blaise Matuidi a prouvé lors du clasico que son pied droit ne lui servait pas qu'à monter dans le bus !

Auteur d'un gros match, l'ancien milieu de terrain stéphanois a livré sa première réaction à Canal Plus à l'issue de la victoire (3-2) du QSG au Vélodrome.

"Ce soir, on a fait face à une très bonne équipe de Mareille mais la meilleure équipe a gagné. C'était important de venir gagner ici pour reprendre la première place. Mais on perd deux joueurs, c'est désolant, c'est un gros bémol surtout qu'on a de grosses échéances."

Touchés à la cuisse, David Luiz et Thiago Motta n'ont pas fini ce clasico. Le QSG, qui a deux jours de récupération de moins que l'ASSE, devra donc en outre se priver de deux de ses cadres pour la demi-finale de Coupe de France. Aux Verts d'en profiter mercredi !

Vous avez pu suivre cette rencontre en direct sur notre forum grâce au potonaute Tom34, envoyé spécial à Grammont : les U19 se sont inclinés sur le score de deux buts à un à Montpellier cet après-midi.

Les Verts ne se sont pas facilité la tâche en encaissant un but dès la troisième minute à la suite d'un centre venu du côté gauche et repris dans l'axe (1-0, 3ème). Après avoir accusé le coup les quinze minutes suivantes, ils ont néanmoins su progressivement sortir la tête de l'eau pour finalement égaliser. Sur un corner, Kouci Kara était déséquilibré dans la surface de réparation et permettait à Hugo fils de Lolo Roussey d'égaliser sur penalty (1-1, 35ème).

Le début de la deuxième période fut compliqué pour des Stéphanois qui devaient jouer contre le vent. Equilibrant progressivement les débats, ils se sont créé une très grosse occasion lorsqu'à la suite d'un centre en retrait de Glodi Malumandsoko la reprise d'Alexandre Assaf fut deviée en dehors du cadre par... Hugo Roussey. Hélas, trois fois hélas! sur l'action suivante un long ballon combiné à une mésentente entre Joris Mendy et Anthony Maisonnial, permirent à un attaquant héraultais de marquer sans opposition (2-1, 67ème). Les Verts jetaient alors leurs dernières forces dans la bataille mais ne parvenaient pas à revenir à hauteur de Montpelliérains qui n'ont rien lâché jusqu'à la fin.

L'ASSE rétrograde à la 5e place, à 11 points des leders toulousains, qui ont battu leurs vilains dauphins.

La composition: Maisonnial - Dauphin, Mendy, Nadrani, Pétrot - Jencel, Mahiddine (Assaf, 46ème), Chambost - Kara (Gattier, 70ème), Roussey, Malumandsoko.

La réaction de Jean-Philippe Primard: "C'est une défaite honorable dans l'ensemble. On avait beaucoup de blessés, le groupe était amoindri mais les garçons présents ont donné le maximum. Il y a des regrets car le match nul était possible et que les deux buts étaient vraiment évitables. On a poussé en fin de rencontre mais les Montpelliérains avaient besoin de la victoire et ont tout donné jusqu'au bout."

Les U17 ont atomisé Montferrand cinq buts à zéro cet après-midi à l'Etrat.

Appliqués et collectivement au point, les Verts se sont mis à l'abri dès la première période grâce à des réalisations de Benjamin Aulagnier, Lamine Ghezali et Arnaud Nordin.

Les Stéphanois ont su éviter de tomber dans la facilité en deuxième période et ont corsé l'addition par Adrien Fleury d'abord, puis à nouveau Benjamin Aulagnier en toute fin de rencontre.

Toujours leaders, les Verts devancent l'AJA à la différence de buts et comptent désormais deux points d'avance sur les vilains, accrochés à domicile par le DFCO.

Sainté à l'occasion de faire le trou le mercredi 15 avril à Jura Sud en match en retard de la 19e journée avant d'aborder ses deux derniers matches au sommet, contre les vilains à Sainté le 26 avril et chez les Icaunais le 3 mai. 

La composition: Bouallak - Vogel, Souici, Gomis, Pierre-Gabriel - Camara, Bon (Martin-Pichon, 70ème) - Ghezali (Fleury, 60ème), Bangoura, Nordin (Allaigre, 60ème) - Aulagnier.

La réaction de Lionel Vaillant, co-entraîneur avec Gilles Rodriguez: "On s'est rendus le match facile en menant 3-0 rapidement. On se l'est rendu facile alors qu'il ne l'était pas au départ. Les garçons ont bien fait les efforts, on a eu une bonne maîtrise collective avec de bons enchaînements dans le jeu. Un autre point positif c'est qu'on a su conserver notre concentration à 3-0. Il faut gagner deux des trois derniers matches pour être assuré d'être premiers, on a notre destin entre les mains."

Dans la dernière édition du Progrès, Jérôme Alonzo remet le surmédiatisé OM-QSG à sa place.

"Le clasico fait du bien à la Ligue 1. On est bien content d’avoir notre Real-Barça… C’est un peu le match de la capitale contre la province, des bourgeois contre les provinciaux. C’était plus important pour les gens autour de nous. On était donc un peu obligé de dire que ce n’était pas un match comme les autres, d’alimenter la légende pour les médias et les supporters. Pour nous les joueurs c’était d’abord une belle rencontre à jouer. Au niveau de l’émotion, j’ai plus ressenti le poids de l’histoire sur un Saint-Etienne Lyon. J’ai joué seulement trois derbys mais ça m’a marqué à vie. Pour moi, en France, le vrai grand frisson c’est d’abord le derby."

Kevin Monnet-Paquet évoque la demi-finale de Coupe de France dans la dernière édition du Progrès.

"C’est le match de notre saison pour l’instant. Le match de l’année. On sait que ça va être très difficile mais on va bien se préparer. Sur un match de Coupe, tout est possible. On vise la finale. Cela pourrait passer par une séance de tirs au but. On ne les travaille même pas à l’entraînement. Le secret c’est un mélange de lucidité et de confiance. Et puis, on a la chance d’avoir un gardien qui est excellent dans ce domaine. Du coup, c’est plus facile. On a perdu trois fois contre Paris cette saison mais on éprouve aucun sentiment d'infériorité. La Coupe est une compétition totalement différente du championnat. Ça va se jouer sur un match. On a nos chances. On les attend."

Impressionnants hier contre Northampton, les Jaunards ont gagné le droit de jouer leur demi-finale de Coupe d'Europe le 18 ou le 19 avril prochain dans le Chaudron contre le vainqueur du match Racing Metro / Saracens. 

"Geoffroy Guichard, c'est un bon souvenir, même si cela remonte à cinq ans. La proximité va nous permettre d'amener du monde. Je ne connais pas le stade dans cette configuration là. Il me tarde d'y être !" a déclaré l'entraîneur clermontois Franck Azéma sur France Bleu.

Troisième ligne intrenational et capitaine de l'ASM, Damien Chouly se réjouit aussi de jouer dans une telle enceinte. "Le fameux Chaudron... Ça va être une belle ambiance, on a hate d'y être. J'ai l'impression que c'est une sacrée caisse de résonnance. Ca sera toujours un plus pour nous."

Reste à savoir alors dans quel état sera la pelouse le (sur)lendemain pour le match contre la pauvreté et surtout le 25 avril, date de Sainté-Montpellier...

Recordman des victoires en coupe de France avec Alain Roche et Marceau Sommerlinck, Dominique Bathenay a été invité par la FFF à donner le coup d'envoi de la demi-finale qui opposera ses anciens clubs mercredi prochain au Parc des Princes. Pour rappel, "Babatte" a remporté la compétition à trois reprises avec les Verts (1974, 1975, 1977) avant de soulever le trophée avec le PSG (en 1982 et 1983.)

Vous avez encore pu suivre cette rencontre en direct sur notre forum grâce au potonaute thomas99, envoyé spécial à l'Etrat : faisant tristement honneur à son statut de lanterne rouge, la réserve stéphanoise s'est lourdement inclinée (1-4) face à son homologue sochalienne ce samedi après-midi lors de la 24e journée de CFA.

Suite à une boulette de Clément Cabaton, es Lionceaux ont ouvert le score à la 16e minute avant de doubler la mise de la tête sur corner à la demi-heure de jeu. Lancé en profondeur à la 63e minute, Dylan Saint-Louis a buté sur le gardien sochalien mais Allan Saint-Maximin en a profité pour réduire le score. Dans la foulée, Ebrima Bojang a eu une balle d'égalisation mais la tête de l'attaquant gambien est passée au-dessus du but. Sur un contre rondement mené, les visiteurs ont refait le break à la 74e. Les Doubistes ont corsé l'addition dans le temps additionnel sur une frappe repoussée par la barre et détournée par l'infortuné Maxence Chapuis dans les filets de Baptiste Valette.

La compo : Valette - Chapuis, Karamoko, Cabaton, Massimi - Suljic, Madianga, Mellot (Bojang, 46') - Bamba, Saint-Louis, Saint-Maximin.

Fredy Guarin, d'une frappe contrée de 25 mètres, a marqué le seul but de l'Inter Milan contre Parme cet après-midi. Le milieu de terrain colombien n'a pas pu empêcher une nouvelle déception pour les Nerazzurri qui ont fait match nul à domicile contre la lanterne rouge, pourtant en cessation de paiement et sous le coup d'une liquidation judiciaire. Les Interistes stagnent donc en milieu de tableau, bien loin des places européennes. De quoi rager sur l'élimination des Verts en Europa League...

En conférence de presse d'après-match, Galette a annoncé hier soir le retour de son meilleur passeur pour la demi-finale de Coupe de France.

"Diomandé a été bon. Peut-être que sans la réorganisation il aurait pu couper le centre de Kurzawa. On a montré le visage d’une équipe qui veut avoir des résultats. On y croit, on est là. Il y a cette demi-finale qui approche. On n’est pas favori. Si on est éliminé, et bien on sera éliminé. Si on gagne, ce ne sera que du bonheur. Il est toujours bien de ne pas perdre. Nous avons six jours afin de bien préparer ce rendez-vous important pour le club. Nous pourrons apporter de la fraîcheur avec les retours de Clément et Gradel ainsi que d’Hamouma." 

Selon la dernière édition de la Pravda, les recruteurs de l'ASSE ont ciblé Sehrou Guirassy, coéquipier de Pierre-Yves Polomat au Stade Lavallois. Auteur de 2 buts en 20 apparitions (dont 9 titularisations) cette saison en L2, cet attaquant d'1m80 vient de briller avec l'équipe de France U19, lors du tour élite de l'Euro, où il a claqué trois pions. Un contact a été enclenché entre les deux clubs pour ce joueur, sous contrat avec les Tangos jusqu'en 2016.

De la tête, Anthony Le Tallec a marqué hier soir contre Ajaccio son neuvième pion de la saison en L2 lors de la 30e journée. Mais le VAFC, tenu en échec à domicile, ne compte plus que trois points d'avance sur le premier relégable (Tours, vainqueur 1-0 contre Châteauroux). 

Le Paris FC, qui restait sur une série de quatre matches sans succès, s'est imposé 1-0 hier soir sur le terrain de Colomiers grâce à un pénalty d'Idriss Ech Chergui, qui n'avait plus marqué depuis le 19 décembre dernier.

Sur le site footpy, ce dernier commente le carton jaune qu'il a reçu pour manque de fair-play lors de cette rencontre de la 27e journée de National. "Je ne regrette pas mon geste. Oui, j'ai voulu marquer sur le ballon qu'il fallait rendre aux Columérins mais si c'était à refaire je le referai. L'affaire avec Luzenac m'a vraiment dégoûté du milieu du football. Désormais, je suis prêt à tout pour faire gagner mon équipe."

Le 8e pion claqué cette saison par l'ancien attaquant stéphanois permet au club parisien de revenir à hauteur du leader Red Star, tenu en échec à domicile par Le Poiré-sur-Vie.

Auteurs d'un bon match, les Verts ont tenu en échec les Monégasques ce soir à Louis-II en ouverture de la 31e journée de L1. Sur un joli centre de Franck Tabanou, Mevlut Erding a ouvert le score à la 62e d'un superbe coup de tête. Aidé par une poussette de Berbatov sur Loïc Perrin, l'ancien vilain Anthony Martial a égalisé à la 68e d'une frappe imparable pour Stéphane Ruffier.

Basée à Montreux (Suisse), la holding Airesis a annoncé fièrement dans un rapport de gestion paru avant-hier sur son site que sa société le Coq Sportif ferait son retour sur le maillot vert dès la saison prochaine.

"En 2015, le Coq Sportif sera de retour sur les terrains de football, au plus haut niveau, en devenant l'équipementier de l'AS Saint-Etienne et l'ACF Fiorentina. De cette façon, la marque française entend bien redevenir un acteur majeur dans le sport et dans le foot en particulier. Et qui mieux que l'AS Saint-Etienne, partenaire tarditionnel de la marque et qui a  écrit ses plus belles pages de son histoire avec le coq frappé sur son emblématique maillot vert, pour symboliser ce renouveau. Le football fait partie de l'ADN de la marque."

Président d'Airesis, Philippe Erard a commenté la nouvelle dans le quotidien suisse Le Temps.

"Ce ne sont certes pas les plus grands clubs d’Europe, mais ce sont deux équipes iconiques, historiques et avec une base de supporters fidèles, qui plus est dans nos marchés principaux. Lorsque nous l’avons racheté, Le Coq Sportif ne faisait plus que de la chaussure. Le seul modèle Deauville a pesé jusqu’à 40% de nos revenus. Idem pour le cuir. Notre développement a été rapide mais nous étions vulnérables aux changements de mode. En dix ans, les revenus de la marque ont été multipliés par quatre, de 25 millions en 2006 à 100 millions l’an dernier. Le Coq Sportif perd de l’argent depuis deux ans mais en 2014, la perte a presque été réduite de moitié, à 3,7 millions de francs. L’effet des contrats foot est la question centrale. Nous en saurons davantage au deuxième semestre."

Présent à Hampden Park le 12 mai 1976 et resté supporter des Verts, Bruno Solo espère que les banlieusards seront sacrés champions ! Le comédien a émis ce vilain souhait hier sur les ondes de Sud Radio.

"Même si j’aime Saint-Etienne, je reste objectif. Pour moi, Lyon est en ce moment l’équipe la plus agréable à voir jouer. S’il y a match nul entre Paris et Marseille, c’est bon pour Lyon et j’ai quand même envie que ce soit Lyon qui soit champion de France. C’est bizarre de la part de quelqu’un qui soutient Saint-Etienne mais pendant des années je ne soutenais que les clubs qui me faisaient rêver. Je me souviens de Nottingham Forest, de Liverpool, de l’Ajax quand j’étais tout petit, de Barcelone évidemment. J’ai adoré Arsenal. En ce moment, je trouve que Lyon joue bien donc c’est eux que j’ai envie de voir. Si Saint-Etienne était encore dans la course, j’aurais un petit pincement au cœur. Ils ont failli l’être jusqu’à la moitié du championnat et là ils ont un peu baissé de pied."

Alors que Moustapha Bayal Sall parrraine ce week-end pascal le tournoi international U19 de Saint-Joseph, Fabien Lemoine explique dans La Chronique Républicaine pourquoi il sera le parrain des stages organisés par "Fougères football academy" cet été du 13 juillet au 7 août. Le milieu de terrain des Verts en profite pour évoquer la passionnante fin de saison de l'ASSE.

"Je connais Guillaume, l'organisateur, depuis quelque temps puisque nous travaillions déjà ensemble sur d’autres projets. Lorsqu’il m’a proposé et présenté le contenu et les valeurs portées par le projet, l’idée de m’y associer est apparue comme une évidence. Originaire du pays de Fougères, c’est même un honneur d’en être le parrain et de voir ces stages prendre place dans la ville où je suis né. L’accent sera porté à la fois sur la politesse, le respect, la discipline, l’esprit d’équipe et le fair-play. Le football est un jeu mais c’est d’abord vivre avec la passion. Côté encadrement, il sera aussi important d’être à l’écoute et de répondre aux attentes des jeunes.

Actuellement je me concentre sur mes objectifs de fin de saison avec mon club de Saint-Etienne. Comme chaque année, on va connaître une fin de saison intéressante à jouer avec un double objectif. Tout d’abord en championnat, où on va tout faire pour aller chercher les trois premiers même si cela apparaît difficile. On attaque fort la reprise avec une semaine en mode ’’Ligue des Champions’’, déplacement ce vendredi 3 avril à Monaco, puis la demi-finale de Coupe de France mercredi à Paris. On regrette juste d’avoir à nous déplacer au Parc des Princes et de priver notre public de cette demi-finale à domicile."

La grosse commission a sévi : le caniche Rony Lopes et la violette Dragos Grigore ont hier écopé de deux matches fermes pour leurs interventions dangereuses sur d'innocents Verts qui passaient par là. Effet boomerang indésirable : le défenseur toulousain (25 titularisations) manquera aux siens contre la bande à Loulou le 12 avril prochain.

Dans la dernière édition de Nice-Matin, l'ancien esclave stéphanois Frédéric Piquionne évoque le choc qui opposera ce soir deux de ses anciens clubs qu'il affectionne. 

"Je suis l'un des rares joueurs à avoir marqué à Louis-II avec Monaco et l'ASSE. Avec les Verts, j'ai marqué le but de la victoire en 2006. Il ne restait pas très longtemps à jouer, je m'en souviens. Je ne garde que de très souvenirs de mon passage à Sainté, c'était mes meilleures années. J'ai vraiment aimé tout ce qu'il y avait autour du club : la ferveur, l'institution, l'entraîneur, le groupe de qualité, c'était vraiment les années où j'ai le plus progressé.

Quand j'ai quitté Saint-Etienne, à la base, je voulais aller à Lyon pour franchir un pallier. Mais j'ai atterri à Monaco. Je n'ai pas tellement perdu au change car l'ASM est un grand club français même si je suis arrivé fin janvier 2007 sur le Rocher, le club était en position de relégable. Mais je ne vais pas me plaindre car j'ai été appelé en équipe de France trois mois plus tard.

Passer de Sainté à Monaco, c'est un fossé ! On connaît Saint-Etienne, énormément de supporters, de la ferveur. Et à l'inverse, Monaco où il y a peu de gens à domicile, moins de folie autour du club. Mais avec l'ASM, quand on se déplaçait, il y avait des supporters monégasques et ça, on s'en rendait compte. Lors des matches face à Saint-Etienne au stade Louis-II, le parcage visiteur fait souvent plus de bruits que le stade entier. Mais on est tellement dans notre match que l'on n'y fait pas attention. On est dans une bulle.

Saint-Etienne est très porté vers l'avant, avec un jeu offensif. Monaco, à l'inverse, défend très bien, prend peu de buts, mais j'espère voir des buts quand même. Les deux équipes ont besoin de gagner pour mettre la pression sur le trio de tête. Léger avantage pour Monaco qui joue à domicile. Les Monégasques ont mis du temps à se régler mais maintenant ils sont incroyables. Leur remontée en championnat est fantastique."

C'est l'expression employée hier en conférence de presse par Christophe Galtier, convaincu que les Verts feront un exploit au Parc en demi-finale de Coupe de France.

"Si on avait le bonheur de l’emporter à Monaco, ce serait une façon de bien démarrer notre sprint. C’est pour ça qu’il faut y aller avec l’envie de vouloir gagner. Cela nous permettrait de regarder les autres matchs du week-end avec beaucoup de plaisir et sans pression. La trêve internationale a permis de récupérer et de préparer au mieux les dix matchs qui nous attendent. On est programmé pour ça. On a bien fini les deux dernières saisons. Il faut se servir de ce qui a été fait dans le passé pour être le plus performant possible.

Il faut gagner vendredi pour se qualifier mercredi. On va affronter deux quart-de- finalistes de Champion’s League, c’est magnifique. Vous avez peut-être du mal à me croire mais il ne peut pas y avoir de choix. Si on était décroché en dixième position, avec aucune chance d’être européen, il est évident qu’il y aurait eu une priorité, claire, nette et précise. De ma part, de la part de la direction et même des joueurs. Cela aurait été naturel. Mais là, on est cinquième, à un point de Monaco." 

Les dix derniers matches de la saison :

03/04/2015 : Monaco-ASSE 

08/04/2015 : QSG-ASSE

12/04/2015 : ASSE-FCNA

19/04/2015 : OL-ASSE

25/04/2015 : ASSE-MHSC

02/05/2015 : Bastia-ASSE

09/05/2015 : ASSE-Nice

16/05/2015 : ETG-ASSE

24/05/2015 : ASSE-EAG

31/05/2015 : finale de Coupe de France 

Dans un long entretien à paraître après-demain dans La Pravda Mag, Christophe Galtier évoque son métier d'entraîneur, son avenir et sa haine de la défaite. Extraits.

"S’il y a quelque chose qui me bouffe la vie dans ce métier-là, c’est que même quand tu dors, tu travailles ! On a le sommeil léger. L’entraîneur est un hyperactif. Il doit toujours essayer d’avoir un ou deux coups d’avance. Les meilleurs ont deux, trois coups d’avance. Toujours dans l’anticipation, toujours en éveil ! Et on en oublie tout ce qu’il y a autour. De manière incroyable. Ça fait même mal quand on y pense. On en oublie la famille, on ne voit pas vieillir ses parents, on ne voit pas grandir ses enfants. C’est une passion, on est complètement intoxiqué. 

Souvent, tu as tendance à broyer du noir : « Je suis pas terrible, je n’y arrive pas... » Et puis tu te compares. Quand je me regarde, je m’inquiète, mais quand je me compare, je me rassure. Ce n’est pas être prétentieux. Tu constates que les autres, quand ils ont tes problèmes, ne font pas forcément aussi bien. Dimanche dernier, à Geoffroy-Guichard, il y avait cinq joueurs qui ont été internationaux pour la première fois sous le maillot vert ! Là, je ne sais pas si c’est de la fierté, mais je me dis : « On a bien bossé, on est dans le vrai. »

On m’a que cette saison, au niveau du jeu, c'est moins clinquant que les deux dernières saisons et je me suis vachement inquiété. Puis j’ai comparé. Est-ce qu’on peut être comme en 2013, où on gagne la Coupe de la Ligue, ou bien l’an passé, où on gagne vingt matches de Championnat en jouant une fois par semaine ? Est-ce que nous, à l’ASSE, on peut être flamboyant, pétillant, en jouant 53, 54 matches dans la saison ? La réponse est non. Cette saison, c’est non. Quand tu joues tous les trois jours, la place n’est pas au travail mais à la récupération, et Saint-Étienne ne peut pas être pétillant et flamboyant comme il a pu l’être les saisons précédentes. C’est comme ça.

Maintenant, on doit réfléchir à comment on peut être mieux encore dans la constance, dans le jeu. Ce qui est sûr, c’est que la dernière fois que Saint-Étienne a disputé autant de matches, on a joué le maintien lors de la dernière journée de Championnat ! Là, avec nos moyens, vingt joueurs de champ dont un gamin de 18 ans, on est la deuxième défense du Championnat, on est à la lutte pour les places européennes et on a une demi-finale de Coupe de France à jouer ! Je suis convaincu qu’on a les moyens d’éliminer Paris, d’autant plus que personne ne nous voit gagner 

Notre parcours en Coupe d'Europe, ce n’est pas un échec. Moi je regrette surtout qu’il n’y ait pas eu de victoire. Quand on se qualifie pour la phase de poules, je sais qu’on va grandir encore. Et cette expérience nous a servi à aborder certains matches ensuite. Oui, au détriment du pétillant. En se disant : « Il faut gagner sans brûler toutes les cartouches. D'où un coching moins audacieux cette saison, d’où aussi la modification fréquente de mon onze de départ. C’est peut-être aussi pour ça qu’on est arrivés à 36 points à la trêve. J’ose espérer qu’on aura le bonheur de revivre l’Europe pour se servir de tout ça. Tout n’est pas à jeter et il y a d’autres choses à amener.

Avec ce groupe, on n’aura pas plus ! On est au maximum de ce que l’on peut faire sur le plan financier. Mais ça, je l’intègre et je le respecte. Mais on a d’autres atouts ! C’est ce que représente ce club, Geoffroy-Guichard, les supporters. L’atout, c’est aussi de dire à un joueur : « Tiens, en venant chez nous, tu as peut-être plus de chances de porter le maillot tricolore. » Ce sont des arguments que nous avons le droit de faire valoir. En restant à Saint-Étienne, je sais vers quoi on va aller. La saison dernière, après la quatrième place, j’avais la crainte de faire la saison de trop. Et puis, je me suis dit : « Si on pouvait vivre l’aventure européenne, c’est bien dans le Chaudron qu’il faut la vivre ! » Il manquait aussi un derby gagné à domicile et il n’y a pas eu de projets intéressants dans ce que l’on a pu me proposer l’an dernier.

J’ai rendez-vous avec mes dirigeants au mois de mai. Je leur ai demandé qu’on ne parle pas d’avenir jusqu’au mois de mai. Mais ce qui est sûr, c’est que je travaille sur la saison prochaine. A Saint-Etienne. Parce que c’est comme ça. Je ne sais pas ce que va être mon avenir. Mais si je ne fais pas cela, ma saison est finie ! On fera le point en mai.Je sais que je suis un privilégié. Un, parce que j’ai des dirigeants qui veulent me conserver et deux, je suis dans un club qui donne envie à tout le monde. Ça, je l’intègre. Sans rêver, où puis-je trouver mieux qu’à l’AS Saint-Étienne ? Le tour est vite fait sur le plan national. Après, j’ai toujours dit que le Championnat anglais, que j’ai côtoyé sept mois, était celui qui m’interpellait le plus.

On m'envoie à Marseille ? C’est le raccourci classique mais dans le football, il n’y a rien de logique. Cela dit, quand tu as connu ce que j’ai connu avec ce club, dire que « non ça ne me plairait pas de revenir à Marseille en tant qu’entraîneur principal », ce serait mentir. Mais ce n’est ni un objectif ni une fin en soi. Je peux aussi rester à Saint-Étienne et prendre autant de plaisir avec moins de moyens, en sachant qu’on ne sera pas champion de France mais en me disant : « Et si on allait un peu plus loin en Europa League, si un jour on pouvait être dans les trois premiers et entendre la musique magique ? » Je suis capable de dire ça parce que ce n’est pas rêver. Ça, ça peut être accessible !

Ce qui a beaucoup changé chez moi, c’est que je mets de plus en plus de temps à digérer les défaites. Oui, elles font mal aujourd’hui. Et je sais pourquoi. Je me suis imposé, j’ai imposé aux gens avec qui je travaille, mois après mois, une exigence incroyable pour atteindre des objectifs. Rien n’a été laissé au hasard. Je pleure après certaines défaites, je vomis ! Quatre minutes après la finale de la Coupe de la Ligue il y a deux ans, une personne m’a dit : « Maintenant, tu es un entraîneur qui a gagné. » Je n’ai pas mesuré sur le moment, mais maintenant si. La victoire change tout. Et ce premier grand rendez-vous de ma petite carrière, c’était important de le gagner."

En l'absence de Max Gradel (suspendu) et Romain Hamouma (blessé), Galette a retenu Allan Saint-Maximin et Jonathan Bamba dans le groupe stéphanois qui défiera Monaco demain soir à Louis-II en match d'ouverture de la 31e journée de L1.

Ruffier, Moulin - Théophile-Catherine, Clerc, Perrin, Baysse, Tabanou, Brison - N'Guemo, Lemoine, Diomandé, Corgnet - Monnet-Paquet, Bamba, Erding, Van Wolfswinkel, Mollo, Saint-Maximin.

S'ils ont le plus grand nombre de clean sheets à l'extérieur depuis le début de saison (7), les Verts n'auront pas la partie facile demain soir sur le Rocher si l'on se fie aux stats dévoilées aujourd'hui par Opta.

- Malgré son match en retard (contre Montpellier le 7 avril prochain), Monaco a récolté plus de points que n’importe quelle autre équipe en L1 depuis le mois de décembre (33 points en 14 matches).

- L'ASM a remporté 10 de ses 14 derniers matches de L1, pour 3 nuls et 1 défaite. Il n’a encaissé que 3 buts lors de ces 14 matches.

- Monaco est invaincu lors de ses 10 derniers matches à domicile en Ligue 1 (5 victoires, 5 nuls), seul le QSG est sur une meilleure série (16). Il faut remonter au 27 septembre dernier pour voir les Monégasques s’incliner sur leurs terres (0-1 contre Nice).

- Le club de la Principauté n’a perdu que 3 de ses 33 matches de L1 à domicile depuis son retour en L1 la saison dernière: contre Valenciennes en 2013/14, contre Lorient et Nice cette saison.

- Sainté n'a gagné qu'un seul de ses 6 matches face à l'actuel Top 5 de Ligue 1 cette saison (2 nuls, 3 défaites), c'était contre les vilains (3-0) le 30 novembre dernier.

- Monaco a gardé sa cage inviolée lors de ses 7 derniers matches à domicile en Ligue 1, meilleure série en cours et plus longue invincibilité de l’ASM à Louis-II depuis 1996/97. 

Invité dans l'édition Junior de So Foot à évoquer ses premières fois, notre latéral gauche prêté à Laval Pierre Yves Polomat (8 titularisations sur les 8 dernières journées) évoque ses errements de jeunesse, précisant ainsi que son premier maillot était "celui de l'OM".

"J'étais ramasseur de balle au stade Vélodrome, et à la fin du match, Stéphane M'Bia m'avait offert son maillot. Je me suis ensuite dit que je rêverais de jouer dans un tel stade".

Viré du centre de formation de l'OM à cause de son comportement, Polo a pu revenir dans le droit chemin ("j'ai eu la chance de rebondir à l'AS Saint-Etienne") où il a connu ce qui reste son plus grand souvenir de footballeur ("avoir disputé la finale de la Coupe Gambardella avec l'AS Saint-Etienne et y avoir marqué") et sa plus grande fierté ("mon premier contrat professionnel avec l'AS Saint-Etienne").

Premières difficultés à Marseille avant de rebondir à Sainté, premières difficultés en pro avant de rebondir en cette fin de saison en Mayenne, le parcours de Polomat n'est pas linéaire, mais l'homme semble avoir l'art du sursaut.

Et s'il revenait à Geoffroy pour enfin s'y imposer cet été ?

Dans un entretien accordé à RFI, Gervinho espère que le petit poulet d'Abidjan obtiendra l'une des récompenses individuelles les plus prisées du football africain.

"Je ne suis jamais surpris par les performances d’un joueur que je connais. Max Gradel est performant en championnat de France et il apporte aussi ses qualités à la sélection. Quand j’ai été suspendu, il a su apporter offensivement et défensivement à l’équipe. Je suis content pour lui. Il a connu quelques difficultés à Saint-Etienne. Mais il revient bien maintenant. J’espère qu’il aura le Prix Marc-Vivien Foé. Même s’il a un concurrent avec André Ayew qui fait une bonne saison."

Pour rappel, le protégé de Rudi Garcia au LOSC puis à la Roma a remporté à deux reprises ce prix du meilleur joueur africain de L1. Troisième en 2012, Aubame avait soulevé ce trophée l'année suivante. 

Ravis d'avoir refoulé la pelouse du Chaudron dimanche dernier avec l'équipe de France, Josuha Guilavogui et Kurt Zouma ont confié leurs impressions au Progrès à l'issue de leur victoire contre le Danemark. 

"J’avais quitté l'ASSE sur une blessure. Dimanche, il y avait beaucoup d’émotions et même un peu de nostalgie. C’était quelque chose d’assez fort. C’est d’abord une fierté pour Saint-Etienne. On est une bande de potes même en dehors du terrain. On a toujours gardé le contact. J’ai vu le dernier match des Verts. Je suis content pour Max. Il a mis un doublé. C’est mon ami" déclare le milieu de terrain de Wolfsbourg. "Sainté, ce sont d’abord des valeurs. Que ce soit Roland Romeyer ou Bernard Caïazzo, ils ont toujours mis l’accent là-dessus. Peut-être qu’à la base, on avait un peu moins de qualités que les Lyonnais. Mais, c’est normal. La ville de Lyon est plus grande. Ils ont plus de joueurs. Mais cela ne nous a pas empêchés de percer en équipe de France. L’école stéphanoise est une belle école. Je suis fier d’en être issu."

"Je suis très heureux d’avoir pu ma première sélection là où tout a commencé pour moi. Quand je suis rentré en jeu, j’ai pensé avant tout à prendre du plaisir. J’étais à la maison. Ce stade, ça reste spécial. Il est vraiment très beau. Cela ressemble à l’Angleterre. On les connaît les fans ici. Ils sont très chauds et mettent beaucoup d’ambiance. Je leur dois beaucoup. Je pense qu’ils sont fiers de moi aujourd’hui" déclare le défenseur et milieu de terrain des Blues, qui garde un oeil sur les Verts. "Je les suis un peu. Je sais qu’ils sont cinquièmes. J’espère qu’ils vont titiller encore les trois premiers. Ils peuvent finir sur le podium. Je l’espère vraiment. Le 19 avril, je supporterai les Verts obligatoirement. Un derby, ça se gagne !"