Bafé contre Kurt (2)
19/04 19:47
Comme annoncé, Bafé Gomis et Kurt Zouma se livrent un duel par plateau télé interposé. Les deux plus gros transferts de joueurs formés à l'ASSE ont donné leur avis sur le derby.
"Le derby, c'est LE match du championnat de France, avec de l'intensité, de l'agressivité, dans le bon sens du terme, sur le terrain. En plus, aujourd'hui, ces deux équipes jouent pour des places européennes. Lyon pour le titre ; Sainté, en gagnant ce soir à Gerland, pourrait se rapprocher de la Ligue des Champions, que le club n'a pas joué depuis très longtemps. Ça va être un très gros match" a déclaré l'attaquant de Swansea à l'émission "Le Club du dimanche" sur beIN Sport.
Le défenseur des Blues a annoncé lui aussi un big match à l'émission "Le Canal Football Club" sur Canal Plus."Ce derby va être chaud bouillant ! Ce soir je suis vert, évidemment ! J'espère qu'ils vont pouvoir gagner ce soir. L'OL n'a pas voulu de moi, je ne sais pas pourquoi. Moi j'ai décidé d'aller à Saint-Etienne. C'était à côté de chez moi, proche de mes parents et c'était un bon projet. Quand j'ai commencé à jouer en pro, on a commencé à me chambrer un peu car je suis né à Lyon"
Clément veut jouer la prolongation
19/04 14:06
Sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2016, Jérémy Clément évoque son avenir dans un entretien paru cet après-midi sur le site Foot Mercato.
"Actuellement, on est en train de discuter avec Saint-Étienne. Je pense que ce sera l’un des derniers contrats que je signerai. Je me sens bien à Saint-Étienne. Donc j’espère qu’on arrivera à trouver des solutions pour que je prolonge l’aventure ici. C’est l’objectif premier. Après, on ne sait pas de quoi sera fait l’avenir. Ma priorité est de continuer l’aventure avec l’ASSE. Si je pars, je pense que ce sera pour l’étranger. Etant plus jeune, j’ai vécu une expérience en Écosse. J’avais vraiment aimé cette expérience. Donc je privilégierais plus l’aspect étranger."
En attendant d'être fixé sur son sort, le numéro 6 de l'ASSE aimerait enfin trouver le chemin des filets pour les Verts même s'il compte d'avantage sur le petit poulet d'Abidjan pour les faire trembler.
"Ça serait bien que je marque. Ça commence à être compliqué. J’ai toujours marqué dans les clubs où je suis passé. Mais pas encore à Saint-Étienne pour l’instant. Donc ce serait sympa que ça vienne dans les six matches à venir. On sait tous que Max a un grand talent. Il est sur une bonne dynamique actuellement. J’espère que ça va continuer et qu’il va encore nous apporter des buts et des passes décisives jusqu’à la fin de la saison. Il reste six matches. On aura besoin de beaucoup de monde et du talent de chacun. J’espère que tout le monde sera au rendez-vous."
Une doublure qui dure
19/04 13:47
Avant de cirer le banc de Gerland, Jessy Moulin s'est longuement confié à France Football. Extraits.
"J'ai signé mon premier contrat avec l'ASSE en 2004, il y onze ans. Mais je ne suis pas une doublure historique. Pour l’être, il faut avoir fait de grandes choses. Je n’en suis pas là. Je tiens beaucoup à ce club. On va dire que je suis un fidèle. A la fin de la saison 2010-2011, j'ai eu une énorme déception. Je venais de jouer en L1 et je me disais que j’avais mis un pied à l’étrier. J’apprends l’arrivée de Stéphane Ruffier dans les journaux. J’ai compris que c’était fini pour moi. C’était dur, très très dur. Là, tu as tout qui se mélange. Je suis très pudique donc devant tout le monde, dont ma femme, je ne voulais rien montrer. Ils ne savaient pas tout ce que je pensais. C’est très dur parce que ton rêvé éveillé se termine.
Je suis prêté à Clermont, j'y vais pour jouer. Mais le gardien devant moi se montrait performant. Je faisais les aller-retours tous les jours depuis Saint-Etienne pour continuer d’habiter avec ma famille. Là, je me dis que c’est la fin du monde pro. C’est très dur. Je me suis imaginé retourner en amateur pour être prêté en National et finir mon contrat. C’était l’enfer tous les jours parce que je savais que ça allait être quasiment impossible de revenir à Saint-Etienne. Mais le club m'a proposé un nouveau contrat et depuis je n'ai plus bougé. C’est difficile de garder la confiance, de se dire qu’on est important pour le club, qu’on compte sur vous. Mais il faut vivre avec ça, ça s’apprend.
Je me fais souvent insulter parce que je suis second gardien depuis des années, que je suis soi-disant là à rien branler. Parfois ça fait mal, surtout quand on me dit que je suis un lèche-bottes, que je ne bougerai jamais. Je ne réponds pas, parce que ça ressemblerait à une envie de me justifier. Je n’ai pas à me justifier d’être second gardien ! Je n’ai pas honte de ce que je fais ! Il faut se dire qu’on est content d’être là malgré le parcours semé d’embûches que j’ai connu. Je dis souvent à ma femme que je ne fais pas rêver. Mais elle me dit : ‘‘Tu ne te rends pas compte, c’est magnifique, il y en a plein qui rêveraient d’être où tu es’’. Mais quand on y est, on aimerait jouer et aller plus loin. Aujourd’hui, je ne peux pas me contenter de cela. C’est une frustration de tous les jours. Et le doute s’installe.
Les différents contrats que j’ai signés, c’est une belle preuve de confiance. Si j’avais été une grande gueule à pleurer tous les week-ends, le club m’aurait dit ‘‘Moulin nous casse les bonbons et va aller voir ailleurs’’. Tout le monde sait ici comment je suis et ils apprécient ça. Je suis second gardien dans une équipe qui joue le Top 5, le club le plus titré en France, c’est un honneur d’être là, mais paradoxalement, on a envie de jouer. Si j’étais un branleur, je n’aurais déjà plus rien. Tous les matins, je me motive en me disant que je ne suis pas là par hasard. Je m’estime important auprès du groupe parce que je suis là dans les bons et les mauvais moments. J’ai toujours été joyeux. Je ne vais pas à la mine tout seul, je vais faire du foot, plonger sur un beau terrain. Je trouve toujours un moyen de relativiser et se dire qu’on n’est pas les plus malheureux.
Même dans les coupes, Christophe Galtier a préféré aligné Stéphane Ruffier. Je n’ai pas d’explications. Je pense que c’est un choix commun entre le coach et le gardien numéro 1 qui veut jouer. Quand on est à cette place, on subit les choix et on ne peut pas dire ‘‘C’est à moi de jouer’’. Avec Stéphane, c’est très sain entre nous. Je ne vais pas vous cacher et vous dire que oui, c’est magnifique qu’il soit gardien international. C’est dur au quotidien d’être derrière lui. Il y a eu des moments compliqués.Etre gardien numéro 1, c’est spécial. Ce sont des sensations qu’on a toute la semaine, on travaille pour quelque chose, on a la pression, on joue, on a la confiance de ses partenaires. Quand j’ai joué à Sainté il y a trois ans, c’était magnifique. En réserve, on ne retrouve pas cette adrénaline. C’est ça qui me manque le plus."
Jessy Moulin avait déjà évoqué son statut de doublure en début de semaine sur Canal Plus Sport dans l'émission J+1.
Joli est vilain !
19/04 11:58
S'il joue sous un maillot vert et blanc (celui de Wetzlar, en Allemagne), Guillaume Joli est un supporter des vilains, comme Cyril Doumoulin. Les deux champions du monde de hand donneront d'ailleurs le coup d'envoi du derby ce soir à 21h00.
Beaux joueurs que lorsqu'ils sont vainqueurs !
19/04 11:50
Toujours aussi vilain, plastronnant et mauvais perdant, Jean-Michel Aulas s'est adressé à ses joueurs et à ses supporters lors du dernier entraînement avant le derby.
Mollo le rigolo (3)
19/04 11:06
S'il ne sera pas sur la pelouse de Gerland ce soir, Yohan Mollo est omniprésent sur le terrain médiatique. Après avoir assumé son narcissisme sur beIN Sport et dans Le Parisien, il en remet une couche aujourd'hui dans Le Journal du Dimanche ! Extraits.
"Je me mets en scène sur les réseaux sociaux pour décoller l'étiquette d'introverti et hautain que l'on m'a collée plus jeune. Rien que cette semaine, j'ai eu 1 000 abonnés de plus sur Instagram. J'en aurai bientôt 18 000. Ces personnes s'identifient à moi. Ma détermination les inspire. Ainsi que mon humilité, qui est ma principale qualité. Je n'ai honte de rien. Dieu m'a façonné à sa manière. Je vais à l'église une ou deux fois par semaine et je fais une heure et demie de muscu par jour. Mes muscles, c'est comme une deuxième personne à l'intérieur de moi, je les traite bien.
Je pense que je en suis pas vilain, mes photos plaisent. J'ai des propositions de groupies sur les réseaux sociaux mais ça ne m'intéresse pas. J'ai dévoué ma vie et mon corps à mon travail. Dans mon métier, j'ai toujours eu peur de rater le bon wagon. Je me suis conditionné pour ne laisser entrer personne dans ma vie car j'ai du mal à faire deux choses à la fois. Ma plus longue relation a duré quatre mois. L'avantage, c'est que je suis libre, je n'ai pas une femme jalouse qui me réprimande. Tant que je suis footballeur, j'ai peur qu'une femme s'intéresse plus à mon argent qu'à moi. J'ai de la compassion pour ces filles qui ne me regardent que parce que je passe à la télé.
J'écris, ce n’est pas de la comédie. Je suis très sensible. J’écoute les gens, j’enregistre leur vocabulaire et ça ressort, parfois après un match. Mon inconscient est philosophe. La dernière fois, j’ai écrit que je regrettais d’avoir critiqué publiquement mes entraîneurs dans le passé. Je pensais ce que j’ai dit à l’époque mais j’aurais dû le garder pour moi car j’ai de la chance par rapport aux gens qui triment à l’usine. En fait, j’ai énormément de tristesse en moi. Je sais que la vie peut changer de direction à tout moment. J’aurais pu être serveur en discothèque.
Je suis égocentrique et je l’assume. Le plus important, c’est moi ! Parce que si je ne deviens pas meilleur, je ne pourrai pas aider mon équipe. A 14 ans, à l'OM, j'ai réclamé des garanties de temps de jeu à José Anigo. J'étais déjà surclassé mais je voulais une sécurité, donc je suis allé lui demander un contrat aspirant. A un moment, le foot devient un métier. Finalement, j'ai signé à Monaco peu après. Après mon départ, l'OM a commencé à accorder des contrats à ses jeunes talents. J'ai donc fait changer les choses.
Aujourd'hui, mon objectif, c'est d'être un titulaire indiscutable avec Saint-Etienne et d'améliorer mes statistiques. Je ne vis plus de rêves. Yohan Mollo est fan de Yohan Mollo mais il trouve qu'il n'en fait jamais assez. Parfois, ça me ronge. Mais de cette tristesse découle l'indispensable remise en question qui me permet de progresser. Je bosse en pensant au jour où je ferai lever le stade à chaque match, plus seulement une fois sur deux. J'ai reçu une préconvocation en équipe de Farnce l'année où j'ai fait 11 passes décisives en L1. Mais on reparlera des Bleus le jour où je serai dans les 23. La présélection de 50, c'est du vent !"
A fond, Romeu !
19/04 10:16
Après avoir assisté hier à la demi-finale remportée par son ancien club contre les Saracens dans le Chaudron, l'ex-ouvreur international Jean-Pierre Romeu supportera les Verts ce soir, comme il l'a confié au Progrès.
"À Clermont, on n’est pas très loin de Saint-Etienne et le derby nous concerne. Je suis pro-Stéphanois. Je joue une fois par an au golf avec Patrick Revelli et l’ASM et l’ASSE entretiennent de très bonnes relations. Platini s’entraînait à frapper les coups francs en plaçant des mannequins en guise de mur. Je les ai utilisés pour améliorer la précision.
Ce qui nous étonne, nous gens du rugby, c’est l’ambiance du derby. Ils se détestent complètement. Au rugby, cela ne se produit jamais. On ne comprend pas très bien pourquoi on arrive à de telles extrémités. Cela nous choque un peu. Chez nous aussi, il existe quelques rivalités mais elles n’atteignent jamais ce stade.
Le derby qui me revient à l'esprit, c'est le centième. L’ASSE s’est imposée à Lyon, il y avait si longtemps que cela n’était pas arrivé ! Les Verts, c'est des souvenirs de jeunesse, la Coupe d’Europe. Cette équipe stéphanoise était tellement tenace ! C’était leur marque de fabrique. On retrouvait complètement les valeurs du rugby. Tout le monde se réunissait autour de la télé pour passer des soirées formidables et boire une bière.
Saint-Etienne ne me paraît pas dans une passe favorable mais il est vrai qu’il vient de croiser Paris sur sa route. Grenier effectue son retour, cela va être difficile pour les Verts. Mais, bon, ils ont toujours la moelle. Ils se battent jusqu’au bout. C’est une tradition qui perdure. Si je devais faire un pronostic, je miserais sur un nul. Saint-Etienne peut monter sur le podium à condition de faire un bon résultat à Lyon."
Casta tance le Milla
19/04 09:44
Auteur de 15 buts en 32 matches lors de son unique saison en vert (1985-1986), le vendeur de voitures de luxe Tony Kurbos revient dans la Pravda du jour sur le caractère bouillant de l'attaquant qui évoluait à ses côtés à Sainté.
"Le joueur le plus fou avec qui j'ai évolué dans ma carrière, c'est Roger Milla. C'était un grand attaquant mais il s'énervait sans arrêt. Il répétait tout le temps qu'il allait frapper l'entraîneur, Henryk Kasperczak, et menaçait ses coéquipiers. Il est d'ailleurs impliqué dans la plus grosse engueulade à laquelle j'ai assisté dans un vestiaire. Un jour, Roger s'approche pour invectiver plusieurs gars. Et là, je vois le costaud Jean Castaneda, notre gardien et capitaine, excédé, s'interposer. Puis il le soulève carrément et lui crie : "Tu vas te calmer sinon tu auras affaire à moi ! " Roger a continué à gueuler, mais il s'est éloigné et a fini par se calmer. C'était vraiment impressionnant."
Bad Gonalons a bu le bouillon
19/04 09:26
Dans la dernière édition du Parisien, le capitaine des vilains revient sur la déroute de son équipe le 30 novembre dernier dans le Chaudron.
"C'était très compliqué. On est passé complètement au travers, surtout au niveau de l'engagement. Prendre 3-0 à Saint-Etienne, ça fait mal. On l'a toujours dans un coin de nos têtes. Ça a laissé quelques traces, même si on a rebondi après. Forcément, il y aura un goût de revanche. Je ne savais pas qu'on n'avait gagné qu'un derby à Gerland depuis 2007. Il y a quelque chose de plus grand aujourd'hui derrière le derby. La Ligue des Champions et pourquoi pas le titre. Tout ça fait que ce serait encore plus fort de gagner ce dimanche soir. Ça fait déjà trois ans qu'on regarde la Ligue des Champiosn à la télé et ça laisse toujours un goût amer. On va se donner les moyens de la retrouver. Ce serait très très fort de gagner le titre car j'ai l'impression qu'on gêne un peu dans ce championnat, que le PSG doit gagner le titre..."
Un Max de souffrance, de délivrance et de confiance !
19/04 09:01
Max Gradel revient sur les derniers derbys dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.
"Le derby aller de la saison passée, j'ai perdu un ballon dans le temps additionnel et sur le contre Briand a marqué le but de la victoire des Lyonnais. A partir de là, ma souffrance a vraiment commencé. J'ai lu plein de méchancetés sur moi sur les réseaux sociaux. J'ai refusé de signer à West Ham le dernier jour du mercato d'hiver, mais ça aurait été facile de m'échapper là-bas. Je n'étais plus le bienvenu à Saint-Etienne, où j'étais même devenu une cible dans le club. Mais je n'avais pas fini ce que j'avais débuté ici en 2011. Et puis, j'avais coché la date du retour à Lyon.
Le retour, ça a été un déclic. Soudain, j'étais en mission. Je devais recréer une histoire. J'ai débuté la rencontre sur le banc, mais comme si j'étais déjà dans le jeu. Comme on évoluait en 3-5-2, j'étais sûr que si je rentrais ce serait dans l'axe. En me fixant sur les centraux, j'ai vu que Koné et Gonalons lâchaient le marquage sur les centres. Quend je suis entré et que j'ai reçu le ballon, je l'ai donné à Cohade et je suis allé dans l'axe. C'est donc tout sauf un hasard si le gardien a repoussé le centre sur mon pied gauche. Ce but a gommé tout le reste.
Lors du dernier derby, j'ai réalisé des passes décisives sur les deux premiers buts et on a gagné 3-0. Mais on aurait gagné 1-0, les Lyonnais auraient la même rage et l'envie de se venger ce dimanche soir. La pression sera donc de leur côté. Nous, il nous suffira de marquer les premiers. On a déjà bien joué chez eux et monté qu'on y est à l'aise. Ça va être pareil ! A choisir, ce serait bien de gagner le derby et d'aller en Ligue Europa. Surtout pour le président. Parce qu'avec les primes pour la Ligue des champions il va pleurer !"
Trop de haine selon le capitaine
19/04 08:38
Dans la Pravda du jour, Loïc Perrin déplore le climat parfois malsain du derby. Extraits.
"Le derby est quelque chose d'ancré dans mon esprit. J'ai toujours vécu avec cette rivalité depuis que j'ai découvert le derby comme joueur à douze ans. Mais mon père, supporter des Verts, ne m'a pas élevé dans la haine de Lyon. Je comprends la passion débordante qui entoure un derby, car c'est une question de suprématie régionale et ce qui représente le plus la ville de Saint-Etienne, ce que sont les Verts et Geoffroy-Guichard. Mais je trouve que ça va trop loin. Un derby doit rester du sport. Comme dans le rugby. Les joueurs ne se font pas de cadeaux et s'envoient des pains sur le terrain. Mais dans les tribunes, c'est la fête. Aujourd'hui il y a beaucoup de haine dans un derby. Trop.
Je garde de très mauvais souvenirs de mes premiers derbies. On avait beau mettre toute la meilleure volonté du monde, on n'exerçait pas le même métier que les Lyonnais, ils possédaient une très grosse équipe à l'époque. On nourissait un complexe et on se mettait trop de pression dans la préparation. Mais Galette a été bon pour préparer les derbys. On a arrêté de se prenfdre la tête et de jouer avec le frein à main. Et on a fini par gagner le 100e, celui quue l'on méritait le moins de gagner. On a eu une réussite pas possible ce jour-là. Un scandale. Ça nous a fait du bien. On avait tellement souffert pendant des années...
Aujourd'hui, nous avons une équipe plus régulière et expérimentée. Et s'il est quand même leader et qu'il sera revanchard par rapport au match aller, Lyon est moins fort. Du coup, le derby redevient un match à enjeux sportifs. Avant, notre objectif se limitait à se maintenir en L1 et à le gagner. On réussissait ou on ratait notre saison sur le derby. Là, on peut de nouveau aller chercher la troisième place. Elle est à deux points, ce n'est pas grand chose. Elle est donc devenue notre objectif prioritaire. Ça fait du bien d'être là et de se dire qu'on peut gagner aussi."
Juju a agoni Juni d'injures
19/04 08:15
Julien Sablé est intarissable sur le derby. Après s'être confié au Progrès, l'actuel entraîneur des U15 stéphanois évoque la rivalité avec les vilains sur Eurosport. Extraits.
"Chez les jeunes, j’avais gagné tous mes derbies et aucun chez les professionnels. Le pire derby c'est quand les Lyonnais étaient était déjà champions et qu'ils étaient maquillés durant tout le match. On était vexés car complètement impuissants. C’était un moment très difficile à vivre pour nos supporters, on peut vraiment parler d’humiliation. Nous voulions faire payer à Lyon d'avoir fait la fête avant de nous affronter mais on en a été incapables. Il faut dire que le Lyon de l’époque ressemble au PSG d’aujourd’hui. C’était une machine de guerre.
Avec Juninho, c’était chaud. On s’est mis des taquets et les noms d’oiseaux volaient. Il était d’une classe au-dessus de moi et il fallait que je lui oppose mes valeurs. On savait qu’il avait tendance à aller très vite au sol mais il pouvait aussi te faire sortir du match par des coups ou des mots. Mais je l’ai toujours respecté et j’étais fier de lui serrer la main à la fin des matches. C'était un grand joueur.
Trois jours après que je sois arrivé à 15 ans des quartiers de Marseille, j’ai joué mon premier derby. Il y avait 500 spectateurs pour un match de U15 ! Au début, on est très excité, je jouais le derby avant et j’arrivais épuisé. La clé, c’est qu’il faut passer une semaine normale pour arriver frais et dispo. Mais bon, tu n’as pas le choix : pendant une semaine c’est dodo et entraînement. Tu ne peux pas sortir de chez toi, il y a une trop grosse pression en ville.
C’est facile à dire aujourd’hui mais je n’aurais jamais signé à Lyon si l’occasion s’était présentée. Même pour un gros chèque. Dans ma carrière, je n’ai joué que dans des clubs populaires. J’ai toujours été du côté du peuple. J’ai beaucoup de respect pour Lyon mais je me serais trahi si j’avais signé à Lyon. Ce ne sont pas mes valeurs. Je n’ai jamais joué de PSG-OM mais j’ai joué un paquet de derbies : Lens-Lille Nice-Monaco, Nice-Bastia et Bastia-Ajaccio. Mais Saint-Etienne - Lyon n’a pas d’équivalent. C’est définitivement à part."
Paga voit Galette à l'OM.. et se verrait bien à l'ASSE !
19/04 00:14
Laurent Paganelli, qui jouera ce lundi à Geoffroy-Guichard contre Zizou et Ronaldo aux côtés des Lubo, Féfé, Alex, Aubame, Brandao and co (match à suivre en direct sur beIN Sports 2), s'est confié au site WebFootballClub. Extraits.
"Je trouve dommage que les caméras de Canal n’entrent plus dans les vestiaires. Néanmoins, avant et après les matches, j’entre dans les vestiaires. Bien sûr, tout cela n’est pas diffusé à l’antenne. Cette saison, lors d’un Bordeaux-Sainté, je me suis permis d’entrer puis de parler à Willy Sagnol de la tactique, de son plan de jeu, etc. Les joueurs étaient assis tout autour et me chambraient. C’est formidable comme moments mais ça se perd de plus en plus et c’est regrettable.
Marcelo Bielsa, c’est un personnage. Sincèrement, je pense qu’il ne restera pas à l’OM la saison prochaine. Son système s’essouffle et son groupe n’a pas la capacité de jouer deux saisons de la même manière. Ou alors s’il reste, il faudrait qu’il change 8 joueurs sur les 11. Deux entraîneurs sont sous le coude. Claudio Ranieri et Christophe Galtier. Ce dernier a très envie de venir à Marseille. Il connaît le contexte marseillais.
J’ai un contrat à durée indéterminée sur Canal + et je suis très heureux. Je suis très heureux dans mon métier et c’est une vraie chance de faire ce qu’on aime dans la vie. J’aimerais, pourquoi pas, travailler dans un club ou adjoint sur un banc de touche. Ce serait par exemple un très grand honneur de travailler avec les Verts de Saint-Etienne. J’aime beaucoup les personnalités de Messieurs Romeyer et Caïazzo."
U12 : heureusement y'a Moulineau !
18/04 23:51
Vainqueurs du tournoi de Saint-Pierre-des-Corps lors du dernier week-end pascal, les U12 de l'ASSE ont encore brillé aujourd'hui lors de la deuxième étape régionale de la Danone Nations Cup qui se déroulait à Blonay au centre de formation de l'ETG. Alors que les petits vilains n'ont même pas franchi le stade des poules, les protégés d'Aurélien Remoué ont décroché la deuxième place synonyme de qualification pour la finale nationale qui se déroulera à l'Allianz Riviera de Nice le 7 juin prochain !
Les petits Verts ont démarré leur tournoi par une large victoire 3-0 contre l'Isle d'Abeau (sans Mouhamadou) avant de faire un match nul et vierge contre l'équipe ultra-défensive et très étanche de Sallanches. Les Stéphanois ont ensuite pris l'assaut de Laissaud (3-0), mis en souffrance Valence (1-0), descendu Mos 3 Rivières (3-0) avant de finir en trombe contre Bresse-Dombes (3-0).
Classés 3èmes sur 43 à l'issue de cette première phase du tournoi, les Verts ont battu Dijon 2-0 en quart de finale. En demi-finale, Clément Moulineau a sorti le grand jeu contre Strasbourg : après avoir garder sa cage inviolée dans le temps réglementaire en arrêtant un pénalty, il a été encore décisif lors des tirs au but. Le gardien stéphanois a d'ailleurs été élu meilleur joueur du tournoi. Il ne s'est incliné qu'une seule fois, en finale, sur une frappe à bout portant du FC Metz suite à un cafouillage dans la surface de réparation.
Les Grenats et les Verts rejoignent Vannes et Colomiers (finalistes de l'étape bordelaise). Les six autres finalistes seront connus à l'issue des trois dernières étapes qui se dérouleront à Créteil, à Marseille et à Nice. L'équipe qui remportera la finale nationale représentera la France lors de la finale mondiale qui se déroulera à Marrakech en juillet prochain.
Les Jaunards kiffent Geoffroy-Guichard !
18/04 20:26
Comme lors de leur précédent passage à Sainté en 2010, les Jaunards ont gagné leur demi-finale cet après-midi dans un Chaudron plein à craquer (41 500 spectateurs, nouveau record du stade depuis sa rénovation). Celui qui avait déclaré sa flamme à Saint-Etienne hier en conférence de presse a marqué l'unique essai de cette rencontre de Coupe d'Europe remportée 13-9 contre les Saracens.
Bodmer le renard
18/04 19:46
En renard des surfaces, Mathieu Bodmer a marqué aujourd'hui le but égalisateur des Aiglons face au QSG. Heureusement, les hommes de Laurent Blanc se sont imposés 3-1 à l'Allianz Riviera et délogent ainsi les vilains de la première place.
Le défenseur central niçois aime s'illuster contre ses anciens clubs car il avait marqué son unique pion de la saison contre les Dogues le 24 septembre dernier. Les Verts devront donc faire très attention à lui le 9 mai prochain, d'autant plus qu'il avait trompé Stéphane Ruffier la saison dernière dans le Chaudron.
Mollo n'ira pas en banlieue
18/04 19:18
Comme prévu, Romain Hamouma absent dimanche dernier fait son retour dans le groupe convoqué par Galette pour le jamais deux sans trois prévu demain à Gerbeland. C'est Yohann Mollo qui fait les frais du retour du meilleur passeur stéphanois dans les 18 :
Ruffier, Moulin
Clerc, Théophile-Catherine, Perrin, Baysse, Tabanou, Brison
Clément, Nguemo, Diomandé, Lemoine, Corgnet
Hamouma, Monnet-Paquet, Erding, Van Wolfswinkel, Gradel.
Chez les vilains, on notera l'absence de Mouhamadou Dabo (touché au dos mercredi dernier contre Bastia) mais la présence de Steed Malbranque :
Lopes, Gorgelin
Bedimo, Zeffane, Rose, Umtiti, Koné, Jallet
Tolisso, Ferri, Gonalons, Grenier, Malbranque, Ghezzal
Lacazette, Njie, Fekir, Yattara
Mirallas refait surface
18/04 19:04
Kevin Mirallas, qui n'avait pas claqué le moindre pion en 2015, a enfin retrouvé le chemin des filets cet après-midi lors de la 33e journée de Premier League. L'ancien attaquant stéphanois a marqué l'unique but de la victoire d'Everton contre Burnley.
PEA plastronne contre Paderborn
18/04 18:31
Passeur décisif sur l'ouverture du score, Aubame a marqué cet après-midi le deuxième but de la victoire (3-0) de Dortmund contre Paderborn.
PEA a déjà égalé son nombre de pions claqués la saison passée en Bundesliga (13). Il lui reste six journées pour s'approcher de son record stéphanois (19 buts).
Bafé contre Kurt
18/04 17:34
Produits du centre de formation ayant rapporté le plus d'argent à l'ASSE (près de 30 M€ à eux deux), Bafé Gomis et Kurt Zouma vont se défier à l'audimat ce dimanche peu après 19h00. Indisponible trois semaines suite à sa sortie sur blessure le week-end dernier contre Everton, l'attaquant de Swansea sera dans le Club du dimanche sur beIN Sport. Solide leader de Premier League, le défenseur de Chelsea est l'invité du Canal Football Club sur Canal Plus. Il participera le lendemain au match contre la pauvreté à Geoffroy-Guichard aux cotés de Lubo, Alex, Féfé mais aussi Aubame, Brandao, derniers invités à ce match caritatif.
Un sacré défi pour Ruffier
18/04 17:06
Depuis le début de saison, Stéphane Ruffier a réussi à garder sa cage inviolée un match de L1 sur deux (16 clean sheets en 32 matches). Mais un sacré défi l'attend demain dans la banlieue à la lecture des stats dévoilées aujourd'hui par Opta. En effet, les vilains ont marqué lors de 10 de leurs 11 dernières réceptions des Verts. Les banlieusards ont scoré lors de chacun de leurs 14 derniers matchs à domicile en L1, meilleure série en cours. L’OL n’est plus resté muet chez lui depuis le 24 août dernier contre Lens (0-1).
Hansen a aimé le spectacle
18/04 15:07
On l'a encore vu dimanche dernier : à Geoffroy-Guichard, le spectacle est parfois davantage dans les tribunes que sur le terrain. Dans le quotidien Ouest-France, le Canari Kian Hansen revient sur l'inégalable ferveur du public stéphanois.
"J'avais déjà joué contre Saint-Etienne il y a deux ans avec Esbjerg en barrage de l'Europe League et l'ambiance était déjà incroyable. J'attendais ce match avec impatience. Je ne connais pas l'ambiance des stades anglais mais je pense que les fans de Saint-Etienne sont les meilleurs. Ils chantent en permanence."
Une branlée pour Fournier
18/04 10:56
Laurent Fournier, qui portait à l'époque le vilain maillot, évoque le fameux derby remporté par les Verts à Gerland en 1985.
"C’était un dimanche après-midi, sous un ciel bleu et un soleil d’hiver…On avait pris une grosse branlée, vraiment une belle gifle, 5-1 à Gerland, c’était choquant. Et même si j’ai encore pris des tôles après, celle-là est forcément marquante."
On souhaite le même sort à un autre Fournier demain soir...
Galtier, faut pas pousser !
18/04 10:31
"Au match aller, les Lyonnais ont connu une défaite et ils ont enchaîné sur une série… D’ailleurs, ce serait bien s’ils pouvaient faire la même chose. Gagner le titre après une défaite dans le derby" a déclaré Galette hier en conférence de presse.
Taper les vilains, c'est bien, mais souhaiter leur sacre, faut pas pousser !
Fofana est un vrai fana !
18/04 10:12
En conférence de presse, les rugbymen clermontois n'ont pas caché leur joie de jouer leur demi-finale de coupe d'Europe dans le Chaudron (cet après-midi à 16h15 contre Saracens).
Wesley Fofana : "Moi, j’aime beaucoup Saint-Etienne. Ce stade, je l’adore aussi. Et j’ai été plusieurs fois voir des matches là-bas. C’est un plus pour l’équipe, avec un grand stade et beaucoup de gens derrière nous. Forcément, c’est très excitant."
Benjamin Kayser : "Je sens une certaine sensibilité et un rapprochement culturel, émotionnel, passionnel, entre Clermont et Sainté. Du coup, le fait de ne pas jouer à Clermont, ce n’est jamais un avantage, mais aller là-bas, ça peut être une donnée particulièrement précieuse."
Julien Bonnaire : "L’apport du public sera indéniable. Et je pense qu’on en aura besoin. Mais c’est à nous de faire ce qu’il faut pour que l’ambiance et que la fête soient belles."
Mollo le rigolo (2)
18/04 09:55
Après s'être confié à beIN Sports, le rigolo Mollo fait dans le tout à l'ego dans le Parigot du jour. Extraits.
"Je suis égocentrique. Je prends du plaisir à prendre soin de moi, à m'acheter des habits. Ma mère m'a fait comme je suis. Je m'accepte de cette manière. J'ai toujours été extraverti. J'aime beaucoup parler de moi à la troisième personne. C'est ma manière de m'amuser, parce que je ne me prends pas au sérieux. Mes coéquipiers le savent, je leur demande de me faire des photos, des vidéos. Je vais les regarder et dire : "Je suis trop beau aujourd'hui !" Je suis dans la déconne. Je sais que je ne peux pas plaire à tout le monde. Moi je m'aime, c'est le plus important. Je suis un fou de travail, je me sers de la muscu pour le football.
Quand j'ai commencé à Monaco, je voulais mettre le gars au sol sur un dribble, l'attendre et le remettre au sol. Je voulais humilier pour prouver ma supériorité. Mon envie de provoquer est restée. mon envie d'humilier, moins. Maintenant, je préfère éliminer un joueur et qu'il ne me revoie plus. Mon rêve et mon objectif, c'est d'être un sportif de premier plan. Je suis capable d'être un grand joueur. J'ai des qualités et je donne ma vie pour ce métier. Je n'ai pas de femme parce que le foot occupe tout mon esprit. Je mange sainement et je ne bois pas d'alcool, je vis foot 24 heures sur 24. Parce qu'un jour j'ai l'ambition de finir une saison et de me dire : j'ai été grand."
Le derby vu par Juju
18/04 09:22
Ancien capitaine de l'équipe première et actuel entraîneur des U15 , Julien Sablé parle avec passion du derby dans Le Progrès du jour, qui propose une vidéo de son échange avec Cris. Extraits.
"J’étais dans la zone de Juninho. On s’est souvent chauffé mais toujours avec beaucoup de respect. Avec le recul, j’estime que c’est une chance d’avoir joué contre de tels joueurs. Il y avait aussi Kallstrom, Essien, Tiago, Mamadou Diarra, Toulalan. Bref, du lourd. Cela nous galvanisait. Il ne fallait rien lâcher. Avec tout le respect que j’ai pour les clubs où je suis passé, j’avais une motivation très particulière à chaque fois que je rencontrais Lyon. Un jour, j’ai battu Cris à Nice. Et pour l’anecdote, il m’avait fracturé une côte à cette occasion. J’avais dû l’insulter. Je le méritais donc à 50%.
Le derby reste un match à part. Tu es galvanisé. Encore plus à Saint-Etienne. C’est un village. Ce match, c’est celui des gens. La semaine qui le précède, tu ne peux pas faire un pas dans la rue sans que quelqu’un t’en parle. Le jour du derby, tu es remonté à bloc. Les joueurs qui sont en face, ce sont tes ennemis. Des ennemis sportifs. Ce qui fait plaisir c’est qu’entre nous, cette rivalité est toujours restée sur le terrain. Je tairai les noms des joueurs de Lyon que j’ai croisés et qui m’ont dit que les derbys à Geoffroy-Guichard, c’était quelque chose, plus chaud qu'à Gerland. Le Chaudron est un stade à l’anglaise. Maintenant qu’il est fermé, ça résonne encore plus. On dirait une petit Bombonera.
Capitaine, j’étais représentant des valeurs stéphanoises. Je suis un Stéphanois d’adoption. J’ai vécu 12 ans ici, été formé là, c’était le club qui me correspondait. Alors c’est sûr que la préparation en tant que capitaine avait une valeur supplémentaire pour moi, comme ça peut l’être pour « Lolo » Perrin. Ca avait une valeur spéciale, c’était un discours spécial. Aujourd’hui, avec mes jeunes, j’ai le recul du match aller. Je les avais chauffés débilement. Je n’avais pas le recul ni de la formation, ni du rôle d’un éducateur. Au retour, ça a été plus canalisé. On a essayé de le prendre comme un match normal, même s’il ne l’est pas. Ils étaient déjà dans l’excitation alors si tu appuies un peu… Ils sont du coup dans la surémotion.
Les jeunes comprennent vite l'importance du derby. Tu signes au club, t’entends tout de suite parler du derby. Après, peut être qu’il faut quelques années pour l’appréhender. Naitre ici ça donne une valeur supplémentaire. On sait l’importance pour les gens, pour les supporters de des deux camps. A Saint-Etienne, l’ASSE est la vitrine de la ville ce qui n’est pas le cas à Lyon. Lyon n’a pas besoin de l’OL pour exister alors que je pense que Saint-Etienne a besoin de l’ASSE. C’est un poumon économique. Donc ça rajoute une pression supplémentaire chez les joueurs. Et nous on le prenait comme ça. On savait qu’on pouvait donner le sourire si on faisait une bonne performance.
On est tombé sur l’ogre lyonnais. Le grand Lyon. A l’époque, l’OL était une machine de guerre. Mais aujourd'hui, les Verts restent sur deux derbys gagnés. Jamais deux sans trois... Je crois que ce qui fait la différence, c’est le coach qu’on a actuellement. Christophe Galtier a trouvé une faille et il lui faut lui tirer un grand coup de chapeau. Que ce soit tactiquement ou dans la gestion des émotions. Moi, je n’ai pas connu d’entraîneur qui ait trouvé le bon truc, le bon dosage pour qu’on soit prêt au bon moment. On est passé près de l’exploit mais on n’a pas réussi."
Tolisso, jamais deux sans trois ?
18/04 08:51
Dans la dernière édition de la Pravda, le banlieusard Corentin Tolisso revient sur la cuisante défaite des vilains à Geoffroy-Guichard avant de se projeter sur le derby de demain. Extraits.
"J'ai célébré mon but contre Reims en allant présenter mes excuses devant le virage sud de Gerland. J'ai pris en grande partie la défaite pour moi. Par rapport au premier but, où je suis au marquage, et au troisième, où je fais une faute. J'ai déçu tous ces supporters. Après, on ne se rachète pas d'avoir failli dans un derby. A Geoffroy-Guichard j'ai éprouvé de la tristesse, de la déception. J'étais déçu de mon match, triste d'avoir fait perdre mon équipe. Cela m'a vraiment touché car j'aime l'OL, c'est mon club de coeur auquel je suis attaché depuis que je suis tout petit. J'ai été pris par l'émotion. C'était un match très important et je me suis peut-être mis trop de pression.
J'ai sans doute mal géré mon avant-match et c'est ça qui a débouché sur mon mauvais match. La dernière fois que j'avais pleuré à cause du football, c'était en Coupe Gambardella après avoir raté mon tir au but contre Bordeaux, il y a deux ans. Après quand j'étais petit, quand je perdais, je pleurais souvent. Le soir du derby, je ne suis pas parvenu à trouver le sommeil. J'ai regardé les messages sur twitter, ça m'a aidé à me renforcer car je voulais montrer aux personnes qui me critiquaient que j'étais capable de faire de meilleures choses. C'était peut-être un mal pour un bien, cela m'a peut-être libéré inconsciemment et permis de prendre confiance en moi.
L'OL n'a battu Saint-Etienne qu'une seule fois à Gerland depuis 2007 ? Une seule fois depuis 8 ans ? Je ne savais pas. Je suis supporter de l'OL depuis tout petit et je ne m'étais pas rendu compte. Espérons que ça change. Pour l'instant j'ai disputé deux derbys en pros, deux défaites. Je ne veux pas entendre parler de jamais deux sans trois. Au-delà du derby, le match de ce dimanche est un enjeu énorme pour l'OL. Une victoire signifierait que l'on aurait au moins six points d'avance, plus la différence de buts, sur le trosième, à cinq journées de la fin. Et là, avec quinze points à prendre, notre motivation serait très, très, très élevée. On est confronté en ce moment à une pression qu'on ne connaît pas forcément : jouer le titre ou la deuxième place. Je ne connais pas ça et la plupart des autres non plus."
Le Tallec, numéro 10 !
17/04 22:17
Le VAFC a battu Arles-Avignon 3-0 grâce au dixième pion claqué cette saison par son numéro 10 Anthony Le Tallec. C'est sur le même score que le Gazélec Ajaccio de Yoann Andreu et Kevin Mayi a dompté les Lionceaux de Jean-Pascal Mignot. Deuxième de L2 à 6 journées de la fin, la surprenante formation corse entraînée par Thierry Laurey compte ce soir 7 points d'avance sur le 4ème (Brest) !
Nanard réagit à la goal line technology (2)
17/04 18:07
Après avoir réagi hier soir sur RTL, Bernard Caïazzo commente aujourd'hui l'adoption de la goal line technology sur le site de l'hebdomadaire Le Point.
"Heureusement, toute technologie est appelée, au fil du temps, à coûter moins cher. La goal line technology n'échappe pas à cette règle et cette baisse de coût - qui passerait de 300 000 à 100 000 euros par stade et par saison - a pesé dans la balance. En revanche, ce n'est pas vraiment la LFP qui finance ce système. Ce seront bien les clubs, sachant que la Ligue est dépendante de ces derniers sur le plan financier. Une petite minorité de présidents s'en prennent à l'arbitrage, mais quand il a fallu adopter cette technologie, aucune voix discordante n'est survenue.
Il y a un décalage entre des spectateurs équipés de smartphones et qui savent tout sur l'action de jeu litigieuse après l'avoir visionnée au ralenti depuis trois minutes, et l'arbitre qui n'a que son oeil humain et quelques secondes seulement pour prendre une décision. À un moment donné, ce n'est plus possible. Les injustices sont de plus en plus voyantes et de mieux en mieux perçues, notamment par les enfants qui assistent au match. Or, ce ne sont pas vraiment les valeurs de l'injustice que l'on veut promouvoir."
