L'Algérie s'est qualifiée ce soir pour le troisième et dernier tour des éliminatoires africains de la Coupe du Monde 2018. Tenus en échec 2-2 à l'aller par la Tanzanie le week-end dernier à Dar-es-Salaam, les Fennecs ont écrasé les Taifas Stars 7-0 à Blida grâce à un doublé de Faouzi Ghoulam et un but de Carl Medjani.

A l'issue de la réunion qui s'est tenue ce mardi 17 novembre au Ministère de l'Intérieur avec le président de la Ligue qu'on adule, il a été décidé de maintenir tous les matchs de la 14ème journée de L1 dont le choc ASSE-OM programmé ce dimanche soir à 21h00
 

Pour renforcer la sécurité, les mesures suivantes ont été prises :

- Très fort renforcement des fouilles et palpations à l’entrée des stades, inspections visuelles des sacs, mise en place progressive d’un système de détection corporelle des métaux.

- Dépôt des objets à l’extérieur des stades dans des consignes (sacs, casques, objets encombrants…).

- Interdiction par les pouvoirs publics de détention de tout engin pyrotechnique y compris à l’extérieur du stade (pétards, etc…).

- Recommandation au public d’arriver le plus tôt possible au stade pour fluidifier les contrôles et minimiser les files d’attente. 
 

Selon la LFP, le Ministre de l’Intérieur devrait annoncer dans les heures qui viennent une mesure d’interdiction de déplacement des supporters visiteurs. Cette mesure est justifiée par le manque de disponibilité des forces mobiles en cette période très difficile pour le pays.

Enfin, l’hymne national sera joué avant les matchs en hommage aux victimes des attentats.

Après la nouvelle de l'opération de Robert Beric hier (qui s'est bien déroulée), Galette a de quoi retrouver (un peu) le sourire. Après plus de 2 mois d'absence (fracture du ciquième métatarse), le Site Off de l'ASSE nous apprend que Kevin Théophile Catherine a retrouvé les terrains et repris la course par un léger footing. De quoi soulager notre côté droit de la défense (et l'ancien François Clerc), même si Kevin ne sera pas opérationnel immédiatement.

Comme annoncé par le site officiel, Robert Beric a été opéré hier à la Clinique Mutualiste Chirurgicale de Saint-Etienne, suite à sa rupture du ligament croisé antérieur du genou droit. 

L'opération s'étant bien déroulée, Robert va pouvoir entamer prochainement son gros travail de rééducation.

Pogum Robert! 

Seul président de L1 présent dans la corbeille de la tribune présidentielle vendredi dernier au Stade de France, Bernard Caïazzo témoigne dans France Football à paraître demain.

"Après la deuxième déflagration, quelqu'un est venu parler discrètement à l'oreille de François Hollande. Le président s'est levé et a quitté son siège. Je me suis dit : "il doit y avoir un problème urgent avec l'Allemagne, car la délégation allemande a elle aussi quitté la tribune. A la mi-temps, j'ai pu parler avec Thierry Braillard, le secrétaire d'Etat aux Sports. Il m'a informé de ce qui était arrivé autour du stade et dans Paris. Durant la pause, Noël Le Graët et le président de la République ont tenu une réunion de crise dans le salon jouxtant la corbeille.

Je pense que c'est à ce moment-là qu'ils ont pris la décision de ne pas informer le public et de laisser le match se dérouler jusqu'au bout. Au moment où la seconde mi-temps a débuté, le président de la République est venu se rasseoir. mais il s'est levé au bout de quelques secondes et il est reparti. On ne l'a plus revu. Je dois reconnaître que je n'ai pas vraiment suivi la seconde période. J'ai passé plus de temps à me tenir informé et à écouter ce qui se racontait autour de moi qu'à regarder le match. J'ai perdu le fil et je ne me sentais plus en situation de confort.

J'invite mes pairs à faire la part des choses entre ce qui est essentiel et ce qui est dérisoire. Il faut oublier les ego et mettre en retrait les ambitions personnelles. On a besoin de faire preuve d'unité nationale, c'est une question de respect pour tous ceux qui sont morts. Il faut se remettre en question, prendre conscience des vrais enjeux et se demander si notre football n'est pas en grand danger. Ne nous trompons pas de combat. Je ne suis pas dans ce milieu pour avoir un sentiment de malaise. A nosu de nous montrer plus humbles, plus bienveillants les uns envers les autres et plus solidaires aussi. Nos stades doivent être des lieux de vie. On fera quoi si les gens ne viennent plus voir les matches ? Il est temps de hiérarchiser les problèmes et de faire les états généraux de la gouvernance du football."

Dans la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer revient sur les attentats de vendredi dernier. Extraits.

"Il faut continuer à vivre comme avant. On ne doit surtout pas avoir peur. Il faut simplement qu’on revoie notre politique. Je ne vais pas vous faire un dessin. Je pense qu’on est tous sur la même longueur d’ondes. Il y a des lois, des règles en France mais on a un problème de sécurité. Je ne vais pas faire de la politique aujourd’hui mais je tiens quand même à pointer du doigt les hommes politiques. Qu’on soit de droite, de gauche, de tout ce qu’on voudra, il faut faire tout ce qui est nécessaire pour que notre patrie ne soit pas en danger et qu’on puisse vivre sereinement.

Ma colère, mon souci aujourd’hui, c’est de dire « mais quel héritage allons-nous laisser à tous ces jeunes dans un pays où la sécurité est en jeu, où l’on manque de rigueur ? » Je crois qu’il faut tout revoir. On est encore un peu sous le choc. Mais on fera bien sûr une minute de silence dimanche soir à Geoffroy-Guichard. On honorera aussi les victimes. J’ai déjà reçu des lettres de supporters de l’ASSE qui étaient sur place, vendredi soir. Un papa de 44 ans qui était avec son fils au concert a été tué. Son fils est blessé. On leur rendra hommage, dimanche."

Soufiane, debout, troisième en partant de la droite

Faouzi, assis, premier en partant de la droite

Vous connaissez bien sûr Faouzi. Si vous lisez nos potins, vous avez entendu parler de Nabil, Sabir et Mohamed. Mais dans la famille Ghoulam, je demande Soufiane !  Buteur hier lors du 7^e tour de Coupe de France contre Saint-Dié, le joueur polyvalent des Hauts Lyonnais se présente aux potonautes.

"Je suis né en 1989. J'ai fait toutes mes classes à l'ASSE des poussins jusqu'au moins de 16 ans. Je suis de la génération des Yoann Andreu, Josuha Guilavogui, un 1990 qui était déjà surclassé. Je n'ai pas été conservé par le club mais je n'en garde aucune rancœur. J'ai  toujours pris le ballon comme du plaisir, que ce soit à Sainté ou ailleurs. Le foot c'est un jeu, l'essentiel c'est de s'amuser. Je n'ai jamais pensé devenir pro. Je n'y pensais pas trop.

Après avoir quitté les Verts, j'ai signé à L'Etrat. Avec les U18 on a fait un beau parcours en Gambardella et on avait fini champion pour l'accession en U19 nationaux. J'ai fait deux années dans ce club puis j'ai signé à Andrézieux une première fois mais ce n'était pas compatible avec mes études. Du coup j'ai coupé pendant un an et demi. J'ai obtenu mon master en maths et informatique. Je bosse à Qweeby, une société informatique basée à Sainté. J'ai joué deux ans à la Métare, on a réussi à atteindre le 7^e tour de Coupe de France.

Je suis retourné à Andrézieux la saison dernière et cette saison j'ai rejoint Hauts Lyonnais, un club de DHR où évoluait Rodolphe Douala la saison dernière. Jouer dans un club avec le nom "Lyonnais", ça m'a un peu perturbé au début. Je n'avais jamais pris de licence dans le 69, c'était la première fois. Mais bon, on est basé à Saint-Symphorien-sur-Coise, on est vraiment à la limite avec Chazelles-sur-Lyon. Dans la majorité là-bas ils sont supporters des Verts donc ça va, on arrive à se faire des amis ! (rires)

Si on arrive à passer le 8e tour, le tirage idéal serait ensuite de tomber sur l'ASSE. Comme ça on pourrait jouer à Geoffroy même si on est un club du Rhône (rires). En fait je préfèrerais tomber contre les Lyonnais pour les éliminer.  Mais je pense qu'on aura plus de mal à les battre. Autant jouer contre Sainté pour se faire plaisir ! (rires) Je ne suis pas le seul Stéphanois de l'équipe, il y en deux ou trois autres. Ce serait un retour aux sources pour nous ! Comme tout Stéphanois, je suis supporter de l'ASSE depuis que je suis tout petit. Comme Faouzi, je suis né à l'Hôpital Nord.

Quand je peux je vais au stade, j'ai plein de souvenirs dans le Chaudron. L'un des plus marquants, c'est certainement le but de Damien bRidonneau Bridonneau contre Châteauroux. L'ambiance était vraiment énorme. Je suis souvent invité par Monsieur Desjoyaux donc j'ai la chance de pouvoir aller encore régulièrement à Geoffroy-Guichard. J'y allais pour encourager Faouzi. Même s'il est parti à Naples, l'ASSE reste mon club de cœur.

Je suis resté très proche de Faouzi. On fait partie d'une grande fratrie. Je suis le plus proche de Faouzi en âge, les autres sont plus grands. J'ai eu un enfant il y a huit jours qui s'appelle Faouzi. Le premier enfant de mon petit frère se prénomme Soufiane, comme moi ! Je suis proche de Faouzi car on est les deux derniers enfants. Le plus grand a 21 ans d'écart avec Faouzi.  Avec Faouzi on était tout le temps ensemble, on jouait tout le temps ensemble. Je suis fier de le carrière qu'il est en train de faire.

Dernier mot : je tiens à dédier la victoire d'hier à Victor, un jeune licencié du club atteint d'une leucémie. Toute notre équipe espère pouvoir lui donner le sourire et des émotions tout au long de la saison !

Si son expérience à Béjaïa a tourné court, Alain Geiger (55 ans) n'aura pas trop tardé à retrouver un banc. L'ancien défenseur central de l'ASSE (de 1988 à 1990) s'est engagé avant-hier jusqu'à la fin de la saison avec l'ES Sétif. Pour rappel, il avait réalisé le doublé avec ce club lors de la saison 2011-2012.

Dans la Pravda du jour, Dominique Rocheteau se félicite que le match des Bleus programmé demain soir à Wembley ait été maintenu.

"Il ne faut pas arrêter de jouer. Au contraire. Ce serait justement aller dans le sens de la barbarie, de ce que cherchent les criminels. Ils ont essayé de détruire le football et le Stade de France, un endroit de débauche selon eux, comme le sont les salles de concert, de musique, les bars et restaurants. Je ne suis pas partisan d'annuler ce match. Sinon, on arrête tout et on n'accueille pas l'Euro. Angleterre-France ne sera pas facile à jouer. Mais il faut réagir, combattre cette psychose et ne pas céder."

Dans la dernière édition du Progrès, Lubomir Moravcik commente depuis la Slovaquie les tragiques attentats de vendredi soir. Extraits.

"C’est terrible ce qui vous arrive. Franchement, c’est très, très grave. C’est presque la guerre chez nous, non ? Les chaînes d’information ici ne parlent que de ça. Paris est une grande capitale comme Londres, Madrid, Berlin et c’est une cible pour les terroristes. Ici, en Slovaquie, nous sommes un petit pays qui n’intéresse personne et on ne se sent pas en danger.

Il faudrait qu’il y ait des contrôles beaucoup plus stricts aux frontières en Europe. Je voyage pas mal, tu peux passer tranquillement d’un pays à l’autre sans qu’on te demande, ne serait-ce que ton identité. Ces événements vont sans doute faire changer les choses. Peut-être que la liberté de circulation est trop grande. L’Europe doit retrouver une unité pour se protéger.

Je soutiens la France, un pays et un peuple que j'aime beaucoup. L'Euro va bien avoir lieu, non ? Ici, on se pose la question. Quand il se passe des choses comme celles-là, tu te poses beaucoup de questions. Mais il ne faut pas s’isoler. Je dois me rendre à Agadir la semaine prochaine pour jouer au golf. Je vais y aller, même si le Maroc est visé aussi par des actes terroristes."

Sur le site de France Football, Nolan Roux réagit aux terribles tueries qui ont endeuillé Paris vendredi soir.

"Je ressens beaucoup de douleur et de peine pour tous ces gens, ces familles touchées. Ce sont des scènes d’horreur. Comment peut-on en arriver là ? Comment ? Ce n’est possible ! Quand on est humain, on ne peut pas faire ça, alors pour moi ce ne sont pas des humains. Ils tuent n’importe qui, n’importe quand. Aujourd’hui, il faut dire les choses : nous sommes en guerre. Et plus personne n’est en sécurité. Ils ont tué dans une salle de concert, aux abords d’un stade, dans un journal, un café, un restaurant. On risque notre vie partout. Demain, ça peut être ailleurs, ça peut être n’importe où. Et quand on voit que l’Euro 2016 arrive, on peut se poser de sérieuses questions. Comment faire pour que ça s’arrête ? C’est affreux."

Opta souligne que Loïc Perrin a le meilleur pourcentage de duels gagnés (75%) parmi les Français des cinq grands championnats européens depuis la saison 2014-2015. Ça mérite une première apparition en équipe de France après-demain contre l'Angleterre à Wembley !

Mis à l'essai par l'ASSE, le milieu offensif Mickäel Latour (20 ans) a joué lors du match amical que l'équipe réserve a perdu avant-hier contre l'ETG à Misérieux (Ain). Licencié à Levallois avant de rejoindre le centre de formation du QSG en 2009, le natif de Rueil-Malmaison a été sacré champion de France U17 en 2011 aux côtés des Rabiot & Co puis finaliste la saison suivante avec les U19 parisiens. Latour évoluait la saison passée en Italie : pas à Pise, bizarrement, mais à Chiavari, dans la province de Gênes. Il n'a joué que 3 petits bouts de matches de Série B sous le maillot de l'ACD Virtus Entella.

Auteur de prestations convaincantes avec les U19 de l'ASSE, le numéro 10 stéphanois Dovydas Virksas est à la peine dans la même catégorie d'âge en sélection comme l'attestent ses récents résultats lors des éliminatoires de l'Euro 2016. Remplacé à la 70e minute lors de la défaite 1-0 de la Lituanie contre la Grèce le 10 novembre, le protégé de Christophe Hutteau a participé à toute la déroute (0-5) de sa sélection il y a trois jours contre le Portugal.

Vaincues à l'aller au Mozambique (0-1), les Panthères du Gabon ont refait leur retard hier (1-0) au stade de l'amitié de Libreville, en match qualificatif pour la Coupe du monde 2018.

Mais les coéquipiers d'Aubame (auteur de la passe décisive sur le but gabonais depuis l'aile gauche suite à une accélération dont il a le secret) ont tremblé, le Mozambique envoyant une frappe sur le poteau d'Ovono dans les arrêts de jeu. Ils ne sont passés qu'aux pénals (4 tab à 3) après une séance finalement conclue par PEA lui-même via une frappe dans la lunette droite, qui envoyait ainsi les siens en phase de groupe.

Dans la dernière édition du Parisien, le maire de Sainté Gaël Perdriau évoque les attentats d'avant-hier soir et leurs répercussions sur l'organisation de l'Euro.

"Comme les autres villes retenues, on doit prévoir une fan-zone, un immense espace d'animations où les matches seront retransmis gratuitement sur des écrans géants. L'UEFA n'a pas prévu de venir en aide financièrement aux municipalités. C'est à elles de financer la sécurisation et nous l'avions intégrée. Depuis les attentas de janvier, les exigences dans ce domaine avaient été revues à la hausse, mais nous étions capables d'y faire face. Maintenant, au vu des évènements de vendredi soir, il n'est pas impossible que les règles de sécurité soient augmentées.

Nous allons lancer des appel d'offres pour assure la sécurité des fan-zones. Mais en France, il n'y a pas assez d'agents de sécurité suffisamment formés pour répondre à la demande. Et l'UEFA exige un ratio d'agents de sécurité par nombre de spectateurs qui correspond à celui d'une salle fermée. Or les fan-zones sont en plein air. Il faut trouver le bon compromis. On a déjà installé le système de vidéo de l'Euro à Geoffroy-Guichars concernant les extérieurs. Mais quand on voit ce qui s'est passé au Stade de France, on se dit hélas qu'il est impossible de tout sécuriser."

Présent au stade de France avant-hier soir comme Christophe Galtier, Florentin Pogba, Bernard Caïazzo ou encore Georges Bereta, Dominique Rocheteau s'exprime aujourd'hui dans Le Progrès.

"Il y a eu d’abord ces deux détonations bizarres en première mi-temps. On ne savait pas ce qui se passait. Puis, on a eu des infos. La seconde période s’est passée dans une atmosphère bizarre. On voyait les stadiers fermer les grilles du stade. On a pu sortir cinq minutes avant la fin. J’ai récupéré ma fille dans Paris car elle ne trouvait pas de taxi.J’ai vu des ambulances, des voitures de police. On est tous sous le choc. Christophe était très touché, abattu par ces événements et alors qu’il devait participer à Téléfoot dimanche matin, il a préféré rentrer [ndp2 : l'émission a été annulée par TF1]. Il n’avait pas le coeur à ça."

Rentré à Sainté en voiture hier soir, Galette a envoyé au quotidien régional un SMS explicite : "Je ne peux pas m’exprimer tellement je suis choqué."

Seul club amateur ligérien rescapé en Coupe de France, Andrézieux (leader de son groupe en CFA2) s'est fait éliminer ce soir par Lyon La Duchère (deuxième de son groupe en CFA derrière le GF 38). Malgré le but de l'ancien milieu offensif des Verts Nassim Ouammou, le club partenaire de l'ASSE s'est incliné 2-1 dans la banlieue. Ce 7e tour a également été fatal au finaliste de la saison dernière : l'AJA de Ruben Aguilar (titulaire) a en effet perdu 2-1 sur le terrain du FC Limoges (CFA2) de Malick Faye, entré en jeu dans le temps additionnel. Eliminé par l'ETG de Romain Revelli, David Gigliotti a été expulsé. C'est son 5e carton rouge en 19 mois sous le maillot de Marseille Consolat !

L'ASSE a battu deux buts à un son club partenaire Clermont Foot cet après-midi sur le terrain annexe du Stade Gabriel-Montpied  lors de la 11e journée du championnat des U19 natioanaux.

Les Stéphanois ont entamé la rencontre pied au plancher. Sur une ouverture par dessus la défense d'Augustin Bangoura côté droit pour Benjamin Aulagnier, l'athlétique avant-centre des Verts a effacé un adversaire avant de frapper fort au sol dans un angle très fermé (1-0, 2ème). Les troupes de Jean-Philippe Primard ont rejoint les vestiaires sur cet avantage minimal malgé trois ou quatre possibilités de faire le break.

Solides défensivement, les Verts ont maîtrisé le début de deuxième période avant de doubler la mise à la suite d'un long centre de Léo Pétrot à la retombée duquel un duel entre Benjamin Aulagnier et le gardien auvergnat, a permis à Hugo Roussey de frapper au sol du pied gauche dans le but vide (0-2, 70ème). Le plus dur était fait mais les Clermontois se redonnaient de l'espoir grâce à une frappe de vingt mètres en pleine lucarne (1-2, 84ème). Mais il était trop tard, les Stéphanois restaient sereins pendant les dernières minutes et s'offraient la possibilité de jouer un match au sommet contre l'AS Monaco le week-end prochain.

La composition: Vermot - Vogel (Rahmani, 87ème), Souici, Pétrot, Mendy - Bangoura, Camara, Pinheiro (Martin-Pichon, 80ème) - Roussey, Aulagnier, Nordin.

La réaction de Jean-Philippe Primard: "C'est une bonne victoire dans un match qu'on a très bien commencé. On a eu une bonne maîtrise collective en première période tout en étant solides défensivement. Il y a eu plus de déchet technique en deuxième période mais nous sommes restés solides. Ils ont poussé en fin de rencontre mais on a été costauds. On marque des buts et on se crée des occasions, c'est intéressant. On va bien préparer le match contre Monaco le week-end prochain, ce sera le sommet."

Vous avez pu suivre l'évolution dus core sur notre forum grâce au potoanute vince42, envoyé spécial à L'Etrat :  dans le match au sommet du groupe C des U17 nationaux, l'AJA a battu l'ASSE 5-3 sur le terrain Aimé Jacquet.

Sur une initiative de Roland Romeyer, les joueurs ont porté un brassard noir et respecté une minute de silence avant cette rencontre de la 10e journée en hommage aux victimes des terribles attentats d'hier soir. L'AJA a ouvert le score à la demi-heure de jeu avant de faire le break trois minutes plus tard. Les Stéphanois ont réduit le score à la 43e minute sur une frappe en pleine lucarne de Charles Abi mais les Icaunais ont repris le large quelques secondes avant la pause.

Dès le retour des vestiaires, les Verts ont repris espoir grâce à un but d'Alexandre Valbon, qui a ajusté le portier adverse d'une belle frappe du pied droit suite à un gros travail de Lamine Ghezali. Mais les visiteurs ont refait le break dès la 48e avant d'enfoncer le clou à la 65e. Entré en jeu à la place du malade Antoine Baumel, Naïs Djouarha a profité d'un cadeau bourguignon pour claquer le troisième pion stéphanois à la 86e.

Relégués à cinq points de leurs bourreaux du jour, les Verts ne comptent plus que trois points d'avance sur le troisième Montferrand, vainqueur 2-1 contre le Stade Auxerrois.

La compo : Bouallak - Allaigre, Nadé, Halaimia, Etchebar - Baumel (Valbon, 46'), Fleury - Rocha - Ghezali, Abi (Djouarha, 75') - Bangoura (Diomandé, 68')

La réaction de Gilles Rodriguez, co-entraîneur avec Gilles Rodriguez : "Le résultat est très décevant, on leur a offert le match. Quand tu prends 5 buts, c'est difficile de prétendre faire un résultat, marquer 6 fois ce n'est pas évident. On a eu trop d'erreurs individuelles, trop de garçons qui n'étaient pas au niveau, surtout les cadres car des 1ère année ont donné satisfaction. On a fait Noël avant l'heure. A chaque fois qu'on est revenu au score, ils ont refait le break derrière, du coup on n'a jamais pu les faire douter. D'un point de vue comptable on a désormais 5 points de retard sur l'AJA, ce sera dur de les rattraper. Cela revient dur derrière, on a déjà grillé tous nos jokers. Le championnat est encore long mais il faudra vite réagir, dès le prochain match à Annecy, où ça ne va pas être une partie de plaisir. On ne peut pas se plaindre d'un manque d'effectif, on était au complet. On ne peut s'en prendre qu'à nous-mêmes. Cette défaite est très décevante mais avec ce qui s'est passé hier, on peut relativiser. Il y avait beaucoup d'émotion au coup d'envoi. Ce soir on est triste mais ça ne reste que du foot..."

La Ligue de Bretagne de Football nous informe que la préfecture des Côtes d'Armor a décidé ce matin d'annuler la rencontre des U20 France/Angleterre qui devait se dérouler cet après-midi à Ploufragan. Pour rappel, Jonathan Bamba avait bon espoir d'être titulaire lors de ce match amical trois jours après être entré en jeu contre la même équipe à Saint-Brieuc.

En ce week-end de Coupe de France, le CFA2 fait relâche. Mais Bernard David et Julien Sablé avaient programmé hier un match amical contre la réserve de l'ETG pour donner du temps de jeu à ceux qui jouent peu ou pas avec beaucoup de U19 et un joueur à l'essai. A Misérieux, les Hauts-Savoyards ont fait des misères aux jeunes Verts, étrillés 4-0.

Patron du "Bar à Quai" à Méze (Hérault), l'ancien attaquant stéphanois Loïc Chavériat est revenu sur ses vertes années dans un entretien paru avant-hier sur la page Le FC Sète, plus qu'un club, un mythe.

"C'est à Louhans-Cuiseaux, en National, que Saint-Etienne m'a remarqué. J'ai signé quatre ans à Sainté. Robert Nouzaret est le meilleur coach que j'aie eu dans ma carrière, avec Fred Antonetti que j'ai connu également chez les Verts. Ces deux coaches m'ont marqué. Chacun avait son style, mais ils m'ont beaucoup appris au niveau tactique. C'était vraiment une grosse et belle expérience. J'ai connu une belle épopée à l'ASSE. La première année, on venait de remonter et on finit à la sixième place. J'ai joué mon premier match à Monaco contre les Barthez, Trezeguet, etc. On avait fait 2-2 grâce à Stéohane Pédron et José, qui avait mis une pichenette à Barthez. On avait une très belle équipe.

Malheureusement, l'année d'après, il y a eu ce gâchis avec l'histoire des faux passeports. On nous a retiré 7 points, on a eu 3 entraîneurs dans la saison, ça a été très compliqué. Tout ça a fait redescendre le club en deuxième division. C'est un gâchis monumental, des histoires rocambolesques avec des agents, avec une personne du club aussi à l'époque qui avait un peu magouillé... Voilà, tout le monde a plongé, on a subi un peu les bêtises des uns et des autres. On s'est retrouvé en D2 avec un gros bazar. J'ai quand même vécu une super première saison à Sainté. J'ai marqué contre l'Inter de Milan, j'ai joué au Vélodrome où on fait 3-3 et au match retour on écrase l'OM 5-1. J'ai pu jouer 20 minutes ce jour-là. C'était un match référence, 15 ans après on en parle encore. C'est une fierté et un plaisir de faire partie des 14 Verts qui ont joué ce soir-là."

Comme Roro, Nanard revient sur le derby dans Le Progrès du jour.

"Deux cartons d’entrée, un but hors jeu, la claque sur Loïc Perrin qui aurait dû valoir penalty et expulsion, la blessure de Beric sur le tacle de Ferri, les violences contre Bereta : si cela arrive à l’OL et Lacazette, Jean-Michel Aulas va voir Obama. Quand je suis arrivé en taxi, heureusement aux vitres teintées, je me suis retrouvé au milieu des affrontements entre police et ultras lyonnais. Il faut être toqué. Fournier refusant de parler à Laurent Paganelli parce qu’il est un ancien Stéphanois, cela traduit la haine. Et on va faire comment en janvier ?"

Comme le rapporte LCI, Florentin Pogba était hier soir au Stade de France, où il a donné le bon prono ("victoire 2-0"). Venu encourager son frère Paul, le défenseur central stéphanois a heureusement échappé aux attentats qui ont ensanglanté les abords de l'enceinte dyonisienne.

Dans la dernière édition du Progrès, Roland Romeyer revient sur le dernier derby de l'histoire. Extraits.

"J'en ai marre. Avant, on se lançait des piques et on en rigolait. Ce n’est pas ça que j’ai vu dimanche. Même dans la tribune présidentielle, l’ambiance était délétère. Ce n’est pas possible. Il n’y a pas de respect mais de la haine dans les yeux. Ils ne sont pas comme nous, on n’a pas la même culture. Il y a bien culture ouvrière d’un côté, bourgeoise de l’autre. À Sainté, on a le respect des gens. On n’a pas été élevé pareil.

Jean-Michel Aulas était suspendu et il circulait dans le couloir des vestiaires comme si de rien n’était. Qu’est-ce que sa suspension a donc changé ? On est en compétition, bien sûr, on veut gagner mais Jean-Michel Aulas veut abaisser les autres. Et quand on gagne, on doit le faire avec respect. Il y a eu des insultes, des gestes, ce n’est pas normal. Il y a de la violence verbale mais aussi physique. À l’échauffement, Ruffier prend un pétard, puis c’est une bouteille d’eau qui est lancée avant les lasers.

Le geste de Yanga-Mbiwa, ce n’est pas normal. Dès le début du match, on a vu qu’il y avait d’un côté les agneaux et de l’autre les loups. Sur la première faute, de Lemoine, ils sont tous autour de l’arbitre. Nous, il y a une faute grave sur Beric et on n’est pas allé vers M. Chapron. Et Lopes, il se prend pour qui ? Le premier but est entaché d’un hors-jeu et il doit y avoir penalty et rouge pour la faute sur Perrin. On est trop gentil. Bon et bête, ça commence par la même lettre.

Qu’est-ce qu’on se dit aujourd’hui ? Vivement le retour pour qu’on se venge ? Moi je ne suis pas dans cet esprit. J’ai réuni les groupes de supporters mardi. On vit avec la peur de ce qu’il va se passer. Je ne veux pas être le président responsable d’une mort d’homme. J’appréhende ce match retour. Tu te croirais à la guerre. Cette haine, je ne la cautionne pas."

Comme Cazim Suljic, resté sur le banc hier à Sarajevo lors du match nul (0-0) de l'équipe de Bosnie Espoirs contre l'Angleterre, Loïc Perrin n'est pas entré en jeu ce soir au Stade de France, où les Bleus ont battu l'Allemagne 2-0 grâce à une jolie passe décisive de Blaise Matuidi.

C'est sans doute à Wembley, dans le temple du football, que Dieu fera enfin ses grands débuts en bleu contre l'Angleterre le mardi 17 novembre à 21h00.

Depuis cet été, Loïc Perrin n'est plus le seul Dieu de l'ASSE. Même s'il restera pour toujours le Zeus de l'ASSE, notre emblématique défenseur central a, en effet, été rejoint par Eros Mongelli. Né en 2002, ce jeune joueur passé par Grenoble Foot 38, l'AS Seyssinet et l'OC Eybens a déclaré sa flamme à l'ASSE en intégrant cet été, le groupe des U14, coaché par Philippe Durieu. Il avait, au mois de mai dernier, participé avec les poulains de Razik Nedder, au mondial pupilles de Plomelin. 

La Côte d'Ivoire a battu le Liberia 1-0 ce soir à Monrovia dans le cadre des éliminatoires africains de la Coupe du Monde 2018. Le buteur Gohi Cyriac (Ostende) et Jean-Daniel Akpa-Akpro (Toulouse) sont sortis sur blessure, ce dernier ayant été remplacé à la 52e minute par Ismäel Diomandé. Auteur d'une prestation correcte dans l'entrejeu, le milieu de terrain stéphanois est sorti indemne de cette rencontre heurtée disputée sur la mauvaise pelouse de l'Antoinette Tubman Stadium. Galette peut pousser un grand ouf de soulagement... en attendant le match retour qui se disputera dès mardi prochain à Abidjan !

Fredy Fautrel sera au sifflet lors du match de clôture de la 14e journée de L1 qui opposera l'ASSE à l'OM à Geoffroy-Guichard le dimanche 22 novembre à 21h00. Encore un arbitre qui ne réussit pas aux Verts, comme l'attestent les stats toujours aussi pointues du potonaute sam42 !

Arbitres en activité (pt/match)

1- Chapron => 0,00 (5 matchs)
2- Jaffredo => 0,90 (21 matchs)
3- Fautrel => 0,91 (23 matchs)
4- Bien => 1,00 (1 match)
5- Gautier => 1,21 (19 matchs)
6- Lannoy => 1,30 (27 matchs)
7- Ennjimi => 1,33 (21 matchs)
8- Rainville => 1,38 (13 matchs)
9- Turpin => 1,56 (18 matchs)
10- Varela => 1,89 (18 matchs)
11- Bastien => 1,89 (9 matchs)
12- Buquet => 1,94 (16 matchs)
13- Moreira => 2,00 (11 matchs)
14- Lesage => 2,33 (6 matchs)
15- Millot => 2,40 (5 matchs)
16- Delerue => 2,60 (5 matchs)

Hamel => 0,00 (1 match)
Jochem => 2,00 (2 matchs)
Schneider => 2,00 (2 matchs)



Bilan de Fautrel avec l'ASSE

L1 : 5 victoires, 6 nuls et 12 défaites (23 matchs)
L2 : 1 nul et 3 défaites (4 matchs)
CDF : 1 victoire et 2 défaites (3 matchs)
CDL : 1 défaite (1 match)

Total : 6 victoires, 7 nuls et 18 défaites (31 matchs)


Bilan de Fautrel lors des matchs entre l'ASSE et Marseille

1 nul (à GG) et 2 défaites (au Vélodrome)


Bilan de Fautrel avec Marseille

22 matchs => 10 victoires, 5 nuls et 7 défaites soit 1,59 pt/match


Fautrel avec les clubs de L1

Monaco => 2,00 (19 matchs)
Bordeaux => 1,83 (18 matchs)
Rennes => 1,81 (31 matchs)
Lyon => 1,76 (25 matchs)
Marseille => 1,59 (22 matchs)
PSG => 1,56 (27 matchs)
Toulouse => 1,54 (26 matchs)
Bastia et Montpellier => 1,50 (12 matchs)
Lille => 1,38 (29 matchs)
Reims => 1,33 (6 matchs)
Guingamp => 1,29 (7 matchs)
Nantes => 1,20 (15 matchs)
Troyes => 1,17 (6 matchs)
Lorient => 1,08 (13 matchs)
Nice => 1,00 (16 matchs)
ASSE => 0,91 (23 matchs)


Gazelec => 1,00 (1 match)
Angers, Caen => 0 match