
Oumar Niasse est passé par l'ASSE
07/04 09:55

Transféré pour 18 M€ cet hiver à Everton, l'attaquant Baye Oumar Niasse est revenu hier pour l'agence de presse du Sénégal sur son essai chez les Verts début 2013.
"Après mon prêt à Brann en Norvège, des clubs professionnels continuaient de toquer à la porte : Brest et Saint-Etienne. Le choix est vite fait, ce sera des tests avec l’ASSE. Ils n'ont pas donné suite après deux semaines."
Hamel se ramène
07/04 07:23
Johan Hamel (35 ans) sera au sifflet samedi soir lors du match de la 33e journée qui opposera l'ASSE à l'Estac dans le Chaudron. Le directeur de l'Institut de Formation des Travaux Publics en Languedoc-Roussillon a déjà arbitré les Verts, le 4 octobre dernier à d'Ornano. Pour rappel, le Stade Malherbe de Caen avait gagné 1-0 (but d'Andy Delort).
Hé oh Erding !
07/04 07:10

"On a une pelouse exceptionnelle et les meilleurs supporters de France, vraiment" déclare l'attaquant de Guingamp Mevlut Erding dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. "Je m’attends samedi à un public de folie, comme d’habitude. C’est un véritable 12e homme. Ça n’arrive qu’en Angleterre, où les supporters te poussent toujours, même quand tu perds et que tu es mal classé. En Angleterre, et à Guingamp." On va dire que c'est parce que l'ASSE est bien classée que l'ancien attaquant stéphanois nous a oubliés...
Ruffier vu par Ilan
06/04 23:31

Dans l'émission Club ASSE diffusée hier soir sur TL7, Ilan a évoqué le cas de Stéphane Ruffier, qui a réussi à Ajaccio sa 12e clean sheet de la saison de L1.
"Pour moi c'est un joueur qui doit à nouveau avoir sa chance en équipe de France, c'est évident ! A mon sens c'est le deuxième après Lloris. Il faut qu'il travaille peut-être son côté hors foot, qu'il soit un peu plus joyeux, un peu plus communicatif. Mais si on parle de foot et de terrain, pour moi il n'y a aucun doute sur lui, c'est aujourd'hui un joueur indispensable à l'ASSE."
Roro maître d'hôtel
06/04 13:32
Dans un entretien accordé à Radio Scoop, Roland Romeyer a annoncé que l’ASSE va louer 70 chambres du centre d'entraînement de l'Etrat pendant l'Euro pour héberger des supporters étrangers.
"J'ai vu qu'il y avait des hôteliers qui appuyaient un petit peu sur la cuillère. Donc, on pourra proposer la nuit, la nuit, le petit déjeuner, et la pension complète aussi parce qu'on va travailler en relation avec le Chaudron Vert. J'espère que des supporters d'autres nations viendront chez nous et en garderont un bon souvenir."
Férey a prié
06/04 13:15
Auteur de "Raclée de Verts", ouvrage récemment adapté au théâtre, Caryl Férey revient sur la finale de Glasgow dans le quotidien gratuit Métro.
"J'ai suivi mon frère et j'ai joué en poussins, autant dire qu'on était petits, on ne dépassait pas l'herbe. Platini et Rep, mes héros, portaient leur maillot par-dessus le short alors j'ai fait comme eux, c'était quand même important, le look. En 1976, j'ai vu Saint-Etienne jouer contre Munich. Les Verts, c'était popu, c'était l'usine, c'était nous. Et de l'autre côté il y avait ces Teutons, ce type qui s'appelait Gert Müller… J'ai vécu ma première expérience de l'injustice, quand on a perdu à cause d'une balle qui a ricoché contre un poteau carré. Et ça a été la première fois que j'ai prié Dieu, quand Rocheteau est entré sur le terrain, mais ma prière n'a servi à rien."
Nanard est Paris (2)
06/04 12:33

Nanard endosse une nouvelle fois son costume de premier supporter du QSG dans la dernière édition de la Pravda.
"Le PSG n’a pas été construit pour les joutes hexagonales. Il vise le Top 4 européen. Pour le football français, il s’agit de mettre fin à une décennie de disette en clubs ou en sélection. Il y a dix ans que la France n’a plus disputé une finale de Coupe du monde et douze qu’un club français n’a pas atteinte une finale européenne. Il faut remonter à la période 1960-1976 pour trouver pis. Notre football a besoin d’une vraie locomotive afin de casser cette spirale négative et le PSG l’est. Il fait les efforts pour y arriver mais, aujourd’hui, il lui faut un exploit pour entrer dans les cœurs, gagner ses lettres de noblesse et redorer notre football."
Chesnais chez nous
06/04 08:59

Fan de foot, le comédien Patrick Chesnais nous raconte une sympathique anecdote dans la dernière édition du quotidien gratuit 20 Minutes.
"Je n'ai jamais surpris des spectateurs au théâtre en train de se renseigner sur le score. Enfin ça m’est arrivé une fois. Mais c’était pas les portables, c’était en 1976, la demi-finale de Saint-Etienne contre Eindhoven. On avait créé un spectacle à Saint-Etienne, c’était la première pour nous… On entendait des manifestations diverses dans la salle qui n’avaient rien à voir avec notre jeu. On s’est rendu compte qu’il y avait toute une partie du public dans la salle qui avait des transistors collés à l’oreille et qui écoutait le match. Ils réagissaient aux péripéties du match et pas du tout à celles de la pièce qu’ils avaient devant eux. C’était pas simple mais c’est rigolo, la preuve je m’en souviens quarante ans après. Rooh la vache, quarante ans après…"
Notre Marocain très incertain
06/04 07:28

Selon la dernière édition du Progrès, Oussama Tannane s’est blessé aux adducteurs la semaine dernière en sélection. L’international marocain est très incertain pour samedi. Florentin Pogba et Franck Tabanou, qui ont effectué un travail physique hier matin, vont reprendre aujourd’hui avec le groupe et devraient être opérationnels pour la réception de Troyes. Le quotidien régional nous apprend que Romain Hamouma a repris la course mardi matin mais sera encore forfait pour ce match de la 33e journée.
Roro vise la 4e
06/04 07:11

Roland Romeyer évoque la fin de saison dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Je vis au rythme des résultats de l’ASSE. Pas pour moi mais pour tous les supporters qui entourent le club. J’ai vu pleurer des mecs. Quand on perd, les gens sont malheureux. Il y en a qui ne vivent que pour l’ASSE. Ils dépensent beaucoup d’argent pour nous supporter, parcourent des kilomètres, font des efforts incroyables. Le week-end dernier, ils étaient 99 à Ajaccio. Certains ont dormi sur la plage. J’ai beaucoup d’admiration pour ce qu’ils font.
Je veux que les joueurs s'en rendent compte et qu’ils fassent les mêmes efforts sur le terrain. Mouiller le maillot, c’est l’une marques de fabrique de l’ASSE. Tu gagnes, tu perds, ce n’est pas grave à partir du moment où tu as tout donné. Je leur ai parlé le vendredi avant le déplacement à Guingamp. Après le match, je leur ai dit que j’avais perdu mon temps et qu’on ne s’était pas compris.
Il reste six matchs à jouer. Il va falloir avoir le même état d’esprit que contre Montpellier et le Gazélec. J’ai confiance en notre entraîneur, en l’ensemble du staff et en nos joueurs. On s’est fixé un objectif en début de saison : nous qualifier une 4e fois consécutive pour la Ligue Europa. On a notre destin en main pour finir 6e , la place qu’on occupe actuellement.
J’espère qu’on va faire des bons résultats et que ceux de devant feront quelques faux pas pour qu’on termine 5e ou 4e. Aujourd’hui, il n’y a que la 4e place qui est qualificative pour la Ligue Europa. Lille revient bien et peut faire quelque chose en finale de la Coupe de la Ligue. En Coupe de France, Marseille est toujours là. S’il y a un nouvel entraîneur, on ne peut pas savoir ce qu’il va se passer. Voilà pourquoi je ne me base que sur la 4e place."
Coupet redevient vilain
05/04 21:37

Sud Radio a interviewé aujourd'hui Grégory Coupet. Extraits.
"Je suis en train de passer le certificat d'entraîneur de gardien de but avec la Fédération Française de Football. Ils nous demandent de pratiquer beaucoup, donc forcément, j'ai toqué à la porte de l'Olympique Lyonnais. J'ai fait 11 ans et demi ici donc cela paraissait plus naturel de venir ici que d'aller à Saint-Etienne, même si j'ai été formé là-bas. Il y a une légitimité aussi, entraîner ici, je pense que ça intéressait aussi le club. J'ai été accueilli à bras ouverts, car c'est vrai, tous les éducateurs ici, c'est que des potes.
J'avais toujours dans la tête de me former comme entraîneur, car j'avais déjà pratiqué, notamment à Saint Étienne. J'ai toujours eu cet attrait pour le fait de pousser quelqu'un, et notamment des gardiens de but puisque j'ai cette connaissance du poste. Au bout de quatre ans dans les médias où je me suis vraiment régalé, c'était une envie. Et puis, j'ai encore un peu de gaz et de force pour pouvoir frapper dans les ballons, parce qu'entraîneur de gardien de but, c'est quand même très sollicitant aussi.
Joël Bats est toujours sous contrat. Prendre sa succession, pourquoi pas, mais ce n'est pas dans l'immédiat. Si entre-temps je pouvais continuer à venir ici pour continuer de m'aguerrir dans ma formation... J'ai bon espoir d'intégrer le club, notamment dans la configuration où ils déménagent de Gerland pour aller sur le site de Meyzieu pour les plus jeunes et sur le site de Décines pour les plus anciens. Comme le groupe se scinde en deux, il y aura certainement besoin d'un entraîneur de gardien pour les jeunes, donc j'espère être l'heureux élu."
Nolan Roux, buteur espéré
05/04 14:29
Nouveuté en vogue dans le petit monde des statistiques footballistiques, les "Expected Goals" (ou "buts attendus") permettent de mesurer combien de buts une équipe (ou un joueur) devrait marquer sur un match, en fonction du nombre et de la qualité de ses occasions.
Cette statistique, qui mesure en gros le taux d'efficacité, permet par exemple de mettre en lumière le réalisme des Stéphanois à Ajaccio et surtout le croquage des attaquants corses, comme le montre le schéma ci-dessous:
Crédits: Julien Assuncao (@birdace)
Le twittos Julien Assuncao, statisticien amateur, a également publié sur son compte Twitter le classement des attaquants de L1 les plus efficaces en fonction de cette statistique. Surprise: on y trouve Nolan Roux en 8e position, ex-aequo avec le Rémois De Preville, avec près de 0,6 ExpG par match.
Une bonne occasion de constater que Nolan a tendance à convertir ses bonnes occasions...
Crédits: Julien Assuncao (@birdace)
Pour en savoir plus sur les Expected Goals, un peu de documentation ici
Et là, c'est le tram...
05/04 14:02

Selon le quotidien allemand Hannoversche Allgemeine Zeitung, Allan Saint-Maximin a percuté au volant de sa voiture un tramway de Hanovre et a blessé à l'épaule une jeune femme dans cet accident survenu le 21 mars. Conduisant sans permis valide et en ayant présenté un faux à la police, l'ancien attaquant stéphanois fait l’objet d’une enquête du procureur pour "falsification de documents, conduite sans permis et blessures par négligence".
Europe, the final countdown (6)
05/04 13:22
Maître de conférences en informatique à l'Universite Lille 3 et chercheur à l'INRIA, Fabien Torre a actualisé ses probabilités à six journées de la fin du championnat. Suite à sa victoire à Ajaccio, l'ASSE a 9% de chances de finir sur le podium et 24% de chances de terminer dans le big Four cher à Jérôme.
Les Verts ont 46% de chances d'achever la saison dans le top 5 et deux chances sur trois de finir dans les six premiers. Mais les Stéphanois n'ont hélas plus que 15% de chances de devancer les vilains au terme de la 38e journée...
Alonzo, le romantique du football
05/04 07:33

L'ancien portier des Verts Jérôme Alonzo évoque son passage en vert et sa vision romantique du football dans un entretien paru hier sur le site Planète PSG. Extraits.
"L'ASSE et le PSG, ce sont deux clubs populaires. Il faut arrêter de dire que le PSG est bourgeois, ce n'est pas vrai. Il a une histoire, il a gagné une Coupe d'Europe. J'aime ce côté patrimoine du football français, que ce soit à Saint-Etienne ou à Paris. Après, avec l'âge, j'ai beaucoup de supporters marseillais qui me disent qu'ils ne m'ont pas oublié. Je suis lié à vie à l'OM tant que le club sera en Ligue 1, puisque j'étais dans l'équipe qui l'a remonté. Avec du recul, j'ai quand même fait Sainté, Paris et l'OM. Je suis le seul gardien à avoir enchaîné les trois.
J'ai été touché par la fin de ma période stéphanoise, surtout dans ces conditions. C'est toujours difficile de quitter un club que tu as aimé quand ça se termine bizarrement. Je suis parti à l'époque des faux-passeports, tout le monde s'en rappelle. Il y avait des problèmes d'argent, le club a été rétrogradé. On nous a fait comprendre que ce serait pas mal que les quelques cadres trouvent une porte de sortie. Au départ, c'est presque pour rendre service au club que je suis parti. Malheureusement, ce n'était pas comme ça que je voulais que se termine l'histoire.
J'étais l'un des derniers romantiques du football. Comme Grégory Coupet, je me suis beaucoup attaché aux clubs. J'ai bien cette définition de romantique du football. D'ailleurs, à chaque fois que je suis parti d'un club, c'était pour gagner moins. Je ne sais pas d'où vient cette sensibilité, je suis né comme ça. D'ailleurs, j'y crois moins depuis quelques années. J'ai un côté un peu désenchanté. Peut-être parce que je trouve qu'il y a une forme de romantisme qui a disparu. Après, je ne dirais jamais que c'était mieux avant, c'était seulement différent.
Aujourd'hui, qui change quatre fois de club pour gagner moins ? Donc oui, on peut dire que c'est une forme de romantisme. Je suis très heureux aujourd'hui. Mon seul bonheur, c'est d'avoir mon appartement avec vue sur la mer. Je ne vis pas dans un château, je n'ai pas des revenus importants mais je m'en fous (sic) parce que je suis heureux. Je n'ai pas beaucoup mais ce que j'ai, c'est à moi. J'ai assez d'argent pour aller jouer au golf et ça me va très bien. Le golf est une maîtresse très exigeante !
Que tu gagnes ou que tu perdes, quelque part, les supporters s'en branlent. Ce qu'ils veulent, c'est que tu leur ressembles, mais tu ne peux pas faire semblant. Il n'y a pas de secret, j'étais comme eux. Moi aussi j'étais supporter quand j'étais gamin, moi aussi j'insultais l'arbitre quand j'allais voir un match. Ce qui compte, c'est la proximité avec les gens. J'ai toujours eu ça, du coup, les supporters le savent. Quand tu as gagné leur amitié, leur amour, leur confiance, ça t'aide énormément."
Les anciens Verts sur les greens
05/04 07:06
Accompagné de Roland Romeyer, Jacques Santini, Patrick Revelli et Christian Synaeghel, Dominique Bathenay a annoncé hier au Glasgow que les anciens héros de l'épopée se retrouveraient sur les greens de Sainté des 6 au 8 mai pour fêter le 40e anniversaire de la finale de la Coupe d'Europe des Clubs champions.
"Bien sûr qu’on aurait préféré la gagner mais ce n’est pas important d’avoir perdu. On a généré tellement de choses derrière. L’important c’est l’amour que les gens nous ont donné et le plaisir qu’on a pu leur procurer. Comme ils ont agrandi les terrains, on a de plus en plus de mal à jouer au football. Le golf, ça nous plaît !"
Dans la dernière édition du Progrès, Roro annonce que l'ASSE va rendre à cette mythique équipe des Verts l'hommage qu'elle mérite.
"Je souhaite fêter ça avec tout le monde. On a des projets pour célébrer cet anniversaire. On travaille là-dessus avec la Mairie de Saint-Etienne et notre partenaire, le Coq Sportif. On avance mais il y a des autorisations à avoir. L’état d’urgence a été prolongé dans notre pays. On ne sait pas exactement ce qui peut se passer. Mais, en tout cas, on fait tout pour que ce soit un bel événement."
Les anciens Verts devraient être présents dans le Chaudron le samedi 14 mai lors du dernier match de la saison contre Lille. Le quotidien régional annonce qu'une grande fête populaire et gratuite pourrait également avoir lieu en centre-ville le 12, 40 ans pile-poil après la finale contre le Bayern.
Anthony rit contre les Canaris
04/04 23:56
De la tête, Anthony Le Tallec a marqué hier l'unique but de la victoire d'Atromitos contre les Canaris de Panetolikos. C'est le 6e pion claqué cette saison par l'ancien attaquant stéphanois dans le championnat grec.
U15 : 7 sur 7 pour les Interligues
04/04 22:42

Ils étaient déjà 7 pour le stage de préparation aux Interligues du 30 mars à Colombier-Saugnieu. Ils sont toujours 7 dans la sélection de la Ligue Rhône-Alpes pour ces rencontres interligues qui se dérouleront du 11 au 14 avril à Hauteville Lompnes (Ain). En effet, les 7 joueurs U15 de la formation de Philippe Guillemet, retenus sont : Stefan Bajic, Jules Bardel, Rémi Chaigneau, Clément Roubat, Axel Gueton, Aïmen Moueffek et Samy Messily. Toute la défense stéphanoise est dans cette sélection.
Dans cette liste, on trouve 1 joueur du FC Bourg-Peronnas, 1 d'Evian TG, 1 de Loire Nord, 2 de St Priest et seulement 4 petits vilains
Roux tourne
04/04 20:45

Dans une interview à France Bleu, Nolan Roux revient sur la victoire à Ajaccio, et évoque ses performances et son avenir. Extraits.
"On savait que cette équipe jouait beaucoup de ballons longs. On l'a vu tout de suite sur le sauvetage de Loïc. On a su marquer au bon moment et on a été très costauds au bon moment. C'est un très bon résultat. C'est le sprint final qui est lancé.Au bout de trois minutes de jeu j'ai vu qu'Ajaccio évoluait assez haut. J'ai dit aux milieux de me donner des ballons dans la profondeur. J'ai eu trois occasions. En terme de prestation générale c'était bien.
Je fais primer le groupe plutôt que ma petite personne. Est-ce qu'on attend trop de moi ? Non, on n'attend jamais trop d'un joueur. Quand on fait venir un attaquant, on attend qu'il soit tout de suite efficace. Mentalement je suis prêt à tout entendre, c'est ce qui fait évoluer. J'ai eu des discussions avec le coach qui voulait que je joue à droite et qui me demandait si ça me dérangeait... Mais pas du tout ! Si on me dit de jouer arrière droit, je vais jouer ! Mais c'est au poste d'avant centre que je me sens le mieux.
J'ai signé 3 ans ici et je ne suis jamais parti au bout d'un an d'un club. J'ai toujours fait minimum 3 ans. Je vois pas pourquoi je dirais que je m'en vais parce que je ne suis pas assez titulaire. J'ai pas cette mentalité là. En plus j'ai découvert ici une ambiance que je n'avais jamais connu avant, j'ai trouvé un club familial et des supers joueurs avec un comportement exemplaire donc aujourd'hui ce qui va me manquer c'est de ne pas avoir été autant titulaire que les saisons d'avant."
Instable défense
04/04 15:01
Les commentateurs glosent beaucoup (pour ne pas dire exagérément...) sur la pauvreté du jeu offensif stéphanois en accumulant le plus souvent des poncifs pour le moins éculés. Or si l'on part du principe maintes fois affirmé qu'une équipe se bâtit d'abord autour d'un bloc défensif (ce que Galette ne renierait probablement pas...), il ne serait pas inintéressant de creuser cette piste : et si le bât ne blessait pas d'abord vers l'arrière ? Et justement, quand on regarde...
Cantonnons-nous aux statistiques concernant la Ligue 1 sur le site whoscored.com, en convertissant le temps en minutes brut en "équivalent-match-plein" (EMP)*. On note que pour l'instant 11 joueurs ont joué au moins 10% du temps de jeu possible, depuis RPG (3,7 EMP) jusqu’à Bayal Sall (22,9 EMP) – quasiment 3 joueurs par poste. L’année passée, ils n’étaient que 8 – soit 2 par postes.
Quand on va dans le détail, le comparatif interloque encore plus : la saison passée, une défense-type apparaît clairement (KTC-Perrin-Sall-Tabanou, tous entre 23 et 30 EMP) devant un remplaçant principal à chaque poste (Clerc-Pogba-Brison, entre 10 et 15 EMP). Le 8è, Baysse, ayant clairement bouché les trous à un moment de pénurie en défense centrale.
Or cette saison, aucun 4 majeur ne se détache. Dans l’axe, Perrin Sall et Pogba se tiennent (entre 18 et 23 EMP). Quant aux latéraux, c’est à peu près n’importe quoi : on recense 4 joueurs de chaque côté, et aucun qui ait joué ne serait-ce que la moitié du temps de jeu disponible sur un côté (16 EMP) !
On sait l’importance des automatismes et de la bonne entente au sein d’une défense : cette saison est clairement celle du bricolage. Avec des fondations aussi peu stables, difficile de lâcher les chevaux et de briller offensivement…
* Equivalent match plein = nombre de minutes disputées / 90.
Moussilou, y es-tu ?
04/04 12:21
"Le retour gagnant de Matt Moussilou est une belle satisfaction" : en voilà une affirmation qui laisse rêveur, de ce côté-ci du Lac Léman. Et pourtant, 24heures.ch n'hésite pas à l'écrire après la dernière journée de Challenge League, la deuxième division suisse.
Victime d'une déchirure au tendon d'Achille juste après son arrivée au FC Le Mont, l'ancienne terreur Verte n'a pu faire ses débuts que très récemment, et a trouvé le chemin des filets dès sa deuxième apparition ce samedi. Son coach Gross l'encense : « Son envie et son abnégation sont un signal fort pour le groupe. Ce n’est jamais facile de revenir après une blessure. Matt démontre qu’avec de l’envie et de l’abnégation, on peut réussir. »
En l'occurrence, les Montains réussiront s'ils décrochent le maintien : actuellement bons derniers, ils accusent 5 points de retard sur l'avant-dernier et premier non-relégable.
Roux de secours ?
04/04 10:43
Après son entrée remarquée contre Montpellier, Roux a confirmé sa bonne forme du moment en ouvrant le score samedi à Ajaccio. Soit deux matchs consécutifs où il a su débloquer la partie...
Son but, le 6ème en championnat, lui permet de devenir co-meilleur buteur du club avec Eysseric.
Il se rapproche désormais à 3 unités de ses meilleures saisons, en 2012, 2014 et 2015, trois saisons qu'il a conclues avec 9 pions au compteur.
Il lui reste 6 matchs pour enfin atteindre un total de buts à deux chiffres. Au delà, on remarquera que son ratio but/temps de jeu cette saison est un des meilleurs (moins mauvais ?) de sa carrière puisqu'avec 1 but toutes les 239 minutes passées sur le terrain il se situe juste derrière sa saison 2013 (8 buts, 1 but toutes les 237 minutes) mais devant ses saisons 2014 (1/260 min), 2015 (1/261), 2012 (1/278) et 2011 (1/390).
On est certes loin des stats canon d'un Gradel l'an dernier ou Aubame en 2013, mais, malgré une saison compliquée, Roux pourrait bien, s'il maintient sa cadence, afficher un bilan respectable en mai prochain, et au delà de son cas personnel, contibuer à qualifier pour la 4eme fois de suite les Verts pour l'Europe.
Ruffier premier
04/04 07:16

Décisif avant-hier soir à Ajaccio, Stéphane Ruffier est désormais en tête au classement des gardiens de L1 établi cette saison par la Pravda, ex aequo avec le gardien Vincent Enyeama (5,97/10). Ils devancent le vilain Anthony Lopes (5,84), le phocéen Steve Mandanda (5,70) et le monégasque Danijel Subasic (5,62).
Malcuit a coupé le Gaz (2)
04/04 06:59

Félicité par Galette pour sa bonne prestation à Mezzavia, Kévin Malcuit revient sur sa prestation et évoque la fin de saison dans la dernière édition du Progrès.
"Quand Nolan a marqué, j’étais content. Je me suis senti à l’aise. Je connais mes qualités. Le coach sait qu’il peut compter sur moi à tout moment. J’ai envie d’être important dans le sprint final. On se fiche un peu de ce que font les autres équipes en course pour l’Europe. On doit gagner un maximum de matches. J'ai toujours envie de jouer, d’être dans le groupe."
U17 R : sans tracas contre Oyonnax
03/04 19:37
Zizou Touati, de retour sur les terrains
Les U17 Promotion Ligue de Mickaël Pontal recevaient aujourd'hui Oyonnax PVFC, à Michon, un terrain qui ne leur sourit guère. Ils ont conjuré le mauvais sort en s'imposant sans coup férir sur le score de 3 à 0.
Les Stéphanois entraient rapidement dans le vif du sujet, puisque, dès la 7ème minute, Kellian Mersel, bien servi dans la profondeur, gagnait son face à face avec le gardien pour ouvrir le score.
A la 32ème, Marwane Hammouche transformait un pénalty qu'il avait lui-même obtenu.
Les Verts avaient du mal à se trouver et ce n'est qu'en fin de match, à la 80ème, qu'ils enfonçaient le clou par Thibault Blanchard, reprenant un centre de la tête.
A noter le retour après blessure, de Zinedine Touati dont le dernier match remontait au 18 octobre dernier ....contre Oyonnax.
La composition : Sevestre (cap) - Blanchard (B.Grange 60ème), Roudon, Aljic (Héritier 50ème), Mezaber - Fofana, Gabard, Hammouche - S.Grange, Mersel, Z.Touati (Touit 65ème).
Samedi prochain, les Verts se déplacent chez le dauphin Annecy FC.
U15 : Bourg n'a pas pesé lourd
03/04 19:12

Les U15 Elite de Philippe Guillemet, leaders depuis le 6 mars et leur victoire sur les vilains, savent ce qu'il leur reste à faire pour arriver au titre de Champion de Ligue : ne pas se relâcher et effectuer quasiment un sans-faute. C'est ce qu'ils ont réalisé cet après-midi, sur le synthétique Georges Bereta face à Bourg en Bresse qu'ils ont dominé sur le score de 3 à 1, sans toutefois fournir une grosse prestation.
La mise en jambes a été assez longue et ce n'est qu'à partir de la demi-heure, que les Stéphanois ont pris l'ascendant sur leurs adversaires. Certes, à la 23ème, un corner tiré de la droite par le gaucher Victor Petit, était repris au 2ème poteau par la tête de Samy Messili, mais le ballon passait à côté des cages. Quelques minutes plus tard, une diagonale d'Aïmen Moueffek trouvait Samy Messili à la réception, lequel centrait en retrait pour Adam Zerrou, un U13, qui ouvrait le pied et marquait. (1-0, 31ème). Les Verts se trouvaient désormais beaucoup mieux, portaient moins le ballon. A la 40ème, un coup-franc de Victor Petit passait légèrement au-dessus de la barre et la mi-temps survenait donc sur ce score étriqué de 1 à 0.
A la reprise, les Verts retombaient un peu dans leurs approximations et les Bressans allaient parvenir à égaliser à la suite d'un long ballon par-dessus la défense. Le gardien, Clément Moulineau (U13), n'appréciait pas correctement la trajectoire et se faisait lober, l'attaquant adverse récupérait le ballon et marquait dans le but déserté. (1-1, 55ème)
Les Verts n'en menaient pas large, mais allaient réussir à se remobiliser. Ils réagissaient immédiatement : sur une attaque adverse, ils récupéraient le ballon, et, après une belle transition, Ermias Hilaire (U13) prenait tout le monde de vitesse, centrait devant le but. Samy Messili, du talon, déviait en retrait et Yoann Grecco,qui avait suivi, marquait. (2-1, 59ème).
Sur leur lancée les Verts manquaient de peu le break : un lob de Yoann Grecco trouvait le poteau (63ème) et un coup-franc de Victor Petit s'écrasait sur la barre (68ème). C'est Alexis Ledoux qui allait délivrer les siens, en reprenant d'une frappe croisée un coup-franc de Victor Petit, tiré en force et repoussé par le gardien. (3-1, 73ème)
La composition : Moulineau - Bardel, Boutheyrand, Roubat (cap), Gueton - Petit, Moueffek, Messili - Hilaire, Grecco, Zerrou (Ledoux 69ème).
Au classement les Verts restent donc leaders, devançant les vilains au goal average particulier et général. Prochain match : le 24 avril contre Oullins CASCOL toujours sur le terrain Georges Bereta.
Anto en chasse
03/04 17:35

Pourtant privé de nombreux joueurs de valeur (Bauthéac, Boufal, Souamoro, Basa, Béria, Martin), le LOSC est revenu à deux points de Sainté cet après-midi grâce à sa large victoire à la Beaujoire (3-0). A l'issue de la rencontre, Frédéric Antonetti n'a pas caché ses ambitions.
"J'avais dit avant le match que le premier objectif était d'assurer le maintien, le deuxième était de se rapprocher de la sixième place. C'est encore possible. Je crois qu'on a basculé du bon côté. On revient de très très loin. Ce soir on passe nos adversaires directs au classement. On est 7e, on est content, mais il faut continuer. On a un coup à jouer en championnat. Il reste six matches. On n'a rien à perdre !"
Les Dogues qui joueront dans le Chaudron lors de la dernière journée, auront auparavant affronté Monaco, Angers et Guingamp à domicile, le Gazelec et Lorient à l'extérieur.
Paris trop fort pour les Amazones
03/04 16:52
Ce dimanche, les Amazones "recevaient" à Chasse-sur-Rhône (Isère) l'ogre parisien et ses stars.
Il n'y eut pas de surprise lors de ce match qui se termina par un sévère 0-4, 2 buts par mi-temps dont un sur pénalty et un sur coup-franc.
Les Vertes restent 8e avec 1 point d'avance sur Guingamp qui a perdu à La Roche sur Yon et 4 sur justement les Yonnaises. Heureusement, les Stéphanoises semblent avoir une fin de championnat plus aisée.
Les prochains matches :
ASSE (8e, 39 points):
- va à Saint Maur (12e, dernier).
- va à La Roche sur Yon (10e, 1er relégable).
- reçoit Albi (7e, quasi sauvé).
Guingamp (9e, 38 points) :
- reçoit Albi (7e, quasi sauvé).
- va à Juvisy (4e).
- reçoit Rodez (5e).
La Roche sur Yon (10e, 35 points) :
- va à Paris (2e).
- reçoit l'ASSE (8e).
- va à Saint Maur (12e, dernier).
La compo : Peyraud-Magnin ; Sissoko, Viguier, Karlsson, Cirri ; Gherbi, Clemaron (cap.), Morel, Chaumette, Peruzzetto, Palacin.
Banc : Suchère, Titraoui, Traoré, Gauvin, Blanc Gonnet
CFA2 : Un Thiers consolidé neutralise Sainté
03/04 16:50

Vous avez pu suivre cette médiocre rencontre de CFA2 en direct sur notre forum gâce aux potonautes Yacine et Zimako, envoyés spéciaux à l'Etrat : malgré le renfort de plusieurs pros (Moulin, Polomat, Corgnet, Maupay), l'équipe réserve a concédé un match nul et vierge face Thiers.
Sous les yeux de Christophe Galtier et Dominique Rocheteau, les Verts ont rarement réussi à mettre en danger la lanterne rouge. Capitaine, Benjamin Corgnet a raté une occase à la demi-heure de jeu sur un coup-franc de Cazim Suljic. Pierre-Yves Polomat s'est également essayé en vain d'une frappe puissante.
Très peu en vue, Neal Maupay a logiquement cédé sa place à Hugo Roussey à l'heure de jeu. Suite à grossière erreur de relance de Rayan Souici, Jessy Moulin a évité le pire à l'entame d'un dernier quart d'heure marqué également par la parade décisive du gardien visiteur sur un tir du remuant Arnaud Nordin.
La compo : Moulin - Pierre-Gabriel, Cabaton (Souici, 70'), Dekoké, Polomat - Suljic, Pinheiro - Ghezali (Traoré, 70'), Corgnet, Nordin - Maupay (Roussey, 59').
La réaction de Bernard David, co-entraîneur avec Julien Sablé : "On est déçu du résultat mais il faut reconnaître qu'il est conforme à la prestation qu'on a livrée aujourd'hui. On n'a pas été très bon. On espérait beaucoup mieux mais ce résultat reflète la physionomie du match. A défaut d'avoir gagné, on a quand même su ne pas perdre. C'était important de ne pas perdre. On a manqué de dynamisme, de fraîcheur, de jeu vers l'avant de percussion. Ce n'est pas le fait d'avoir été accroché par la lanterne rouge qui me dérange, car la lanterne rouge change souvent en CFA2. C'est plutôt le fait de n'avoir pas réussi à produire du jeu. On a quand même pu préserver le match nul grâce à la maturité apportée par les pros."
Merci au potonaute thomas99 pour son résumé vidéo de ce match d'anthologie !
Janot sent de la parano
03/04 09:08

Lors de l'intéressante conférence "Supportérisme et intégration économique" qui s'est déroulée mercredi dernier à Saint-Chamond, Jérémie Janot s'est exprimé sans langue de bois. En réponse à une question de l'animateur Polo Breitner, il s'est même permis de glisser un petit tacle à Nanard...
"Quand je suis arrivé au Mans, la première chose qui m'a surpris, c'est qu'il n'y avait jamais personne aux entraînements. Je me suis dit : "tiens, c'est bizarre." A Saint-Etienne, quand tu fais la reprise, il y a 2 000 personnes. Tu vas à l'entraînement, tous les gens, j'en vois même encore ce soir dans la salle, ça fait 19 ans que je les connais. Je regarde les matches aujourd'hui à la télé, je vois des mecs derrière le but que je voyais déjà moi quand je jouais. Il y a cette tradition de supportérisme à Saint-Etienne. Mais c'était aussi une pression. Quand tu jouais et que tu n'avais pas de résultat, tu le sentais. T'as les bons et les mauvais moments. Y'a des gens, on joue à Lorient, t'as le dernier entraînement vendredi après-midi, ils viennent te dire au revoir à l'aéroport. T'arrives à Lorient à l'échauffement, ils sont derrière ton but. Et le dimanche matin, au décrassage à l'Etrat, ils sont là. Toi, en tant que joueur, tu respectes ça. T'es professionnel, tu joues, tu défends un maillot, tu défends une couleur, mais tu défends aussi ces gens-là.
Il y a aussi des moments où c'était tendu, ils sont venus par exemple après des derbies perdus. Une fois on avait perdu 4-0 à Gerland, ils sont venus à 200 à l'Etrat pour nous exprimer leur mécontentement. Ce que j'ai senti chez les supporters stéphanois, pas seulement chez les ultras, c'est ce côté "le club nous appartient." C'est leur club. Nous, les joueurs, on n'est que de passage. Pour eux, ils sont beaucoup plus légitimes que nous, parce que nous, on va jouer deux, trois, quatre ou cinq ans avant de partir. C'est le club d'une région, c'est le club d'une ville. C'est ce qui ressort quand on en parle entre nous. Je suppose que ça dépasse le cadre de Saint-Etienne et de l'ASSE. Dans toutes les grandes villes, dans tous les clubs où il y a une histoire, il y a une relation très forte entre les joueurs et les supporters : Marseille, Lens, Paris… Je ne parle pas de supporters à Lyon parce qu'il n'y en a pas. Mais dans tous les autres clubs il y a cette relation.
Sans langue de bois, à l'intérieur d'un club, il y a tout le temps un peu cette référence : les dirigeants sont là pour diriger, l'entraîneur est là pour entraîner, les joueurs pour jouer et les supporters pour supporter. On me dit que les supporters devraient être associés au choix des maillots, mais dans le foot, il y a du marketing. Aujourd'hui, on connaît tous le maillot n°3. Le maillot third va servir d'expérimentation à un club qui a l'habitude de jouer en bleu, on va essayer de faire un maillot gris ou un maillot rose. Si jamais il se vend en maillot 3, il va passer numéro 2 l'année prochaine avec peut-être, pourquoi pas, s'il y a des ventes... Aujourd'hui, les supporters voient leur club comme un sport ou la représentation de la ville. Mais les gens qui sont à l'intérieur du club voient souvent ça comme une entreprise avec comme seul but le résultat financier à la fin.
Aujourd'hui, les supporters ne représentant que 5% des revenus suite à la billetterie, ils ne sont pas intéressants. C'est malheureux mais c'est comme ça. Si les supporters représentaient 25, 30 ou 40% des revenus, ce ne serait pas pareil. Si les supporters représentaient autant de poids que les droits télé, ce ne serait pas pareil, on les écouterait. Les supporters qui crient "coach démission", ça a rarement d'effet. Par contre une grosse banderole qui passe quatre fois à la télé "coach démission" comme c'est en train de se faire dans un club, l'actionnaire a convoqué aujourd'hui le président délégué pour savoir ce qu'on fait. Alors que ça fait des mois qu'ils le crient dans les tribunes. A partir du moment où ça passe un stade supérieur, il y a atteinte à l'image du club, il y a atteinte à la gestion. On se dit : "il faut couper".
Même nous les joueurs, quand on a quelque chose à dire, on nous remet à notre place. "T'es pas là pour diriger." Alors imaginez quelque chose à l'extérieur du club… Dans un club, il y a une certaine paranoïa, il vit en autarcie. Quand il y a un mauvais résultat, il va dire : "t'as vu, lui, il était content qu'on ait perdu, tu vas voir à la prochaine réunion…" Alors que quand t'as gagné… Ce sont des interprétations complètement paranoïaques mais je l'ai vécu pendant 19 ans dans les clubs ou dans ce que des collègues me racontent dans les clubs. Dans le football, le supporter est dénigré parce qu'on estime qu'il n'a pas de poids financier, tout simplement. Il y a des présidents honnêtes qui dialoguent avec les supporters, qui vont les voir pour des futilités, mais pas pour les questions essentielles.
Quand je vous entends, les supporters seraient pourtant tout à fait aptes à participer. Pourquoi pas avoir un centre de formation ? Moi je suis né à Valenciennes et au moment de rentrer au centre de formation, on préférait prendre des gens de Cannes. Bon, ça a fait mon bonheur car j'ai atterri à Saint-Etienne mais il n'y avait pas cet ancrage local. Résultat, les trois seuls qui sont sortis dans ma génération, c'est Laurent Leroy, qui a été au PSG, Daniel Moreira et moi qui était gardien à Saint-Etienne. A Nantes, je suis sûr que vous militez pour qu'il y ait 75% de la région nantaise au centre de formation et qui peut-être plus tard feront partie du groupe pro. Mais aujourd'hui, c'est malheureux mais c'est ce que je vois, un club c'est une entreprise gérée par des entrepreneurs qui n'ont qu'un souci : la rentabilité. Aujourd'hui, les supporters ne représentent que 5¨% de leur chiffre d'affaires donc ils ont d'autres chats à fouetter. Aujourd'hui, s'ils doivent faire un choix entre les supporters et le marketing qui représente 20%, ils vont toujours choisir le marketing.
Ce qui me fait peur quand j'écoute les projets d'ouverture du capital du club aux supporters, c'est l'instabilité que ça pourrait créer. Imaginons que des supporters entrent au capital d'un club et que vous êtes 18e au bout de trois mois de compétition. Une partie des supporters réclame la tête de l'entraîneur alors qu'il peut y avoir des blessés et que l'on sait que neuf fois sur dix un changement d'entraîneur n'apporte quasiment rien. Comment on gère ? Je redoute une confusion des genres. A partir du moment où on intègre économiquement un supporter dans le club, il ne sera plus effectivement un supporter à part entière mais il ne sera pas non plus un dirigeant qui pourra prendre des décisions. A un moment donné, on va par exemple valoriser à 75% un centre de formation mais il peut y avoir l'exception à l'exception. On peut faire venir un très bon jeune de Croatie qui peut être un futur Espoir. Si à ce moment-là il prend la place d'un jeune stéphanois, ça ne sera pas possible. A un moment donné, il va y avoir des confusions.
Ce qui est très français, c'est qu'à un moment donné les personnes ne restent plus à leur place. Un président ne saura jamais faire un tifo. Un supporter, aussi compétent qu'il est, ne pourra pas présider un club ou être gardien de but. Moi, en tant que gardien, je respectais les supporters, je mouillais le maillot, mais je ne pouvais pas faire ce qu'ils font comme eux ne pouvaient pas faire ce que je fais. On peut être idéaliste en disant qu'on forme tous une famille. Mais à un moment donné, même s'il n'y a pas d'ambiance, on va regarder le match. Les Verts vont à Ajaccio, les supporters stéphanois regardent le match. Pourtant il n'y a pas d'ambiance à Ajaccio. En France, déjà, y'a un problème, c'est les stades. Tant qu'ils ne seront pas rénovés. Bon, c'est vrai qu'avec l'Euro, on va se doter d'outils, même à 50 km d'ici. Mais il y a des stades où il n'y aura jamais d'ambiance. A Laval par exemple.
Pour moi ce n'est pas une honte qu'un supporter ne soit que supporter. Même dans le modèle économique de l'association A la Nantaise. : OK, tu vas lever 1,7 M€. Mais aujourd'hui tu sais très bien que tu peux vendre un joueur qui n'a que dix matches en L1 3M. Au niveau économique, le dirigeant va vite faire la différence. Sachant que tu vas demander de la transparence, tu vas demander des contreparties sur les 1,7 M€. Le dirigeant va se dire : peut-être que je vais avoir une manne financière mais les contreparties sont tellement contraignantes que je préfère mettre un voile là-dessus et le concentrer sur d'autres choses. Si demain il y avait un actionnaire du type Qatar à Saint-Etienne et on gagne tous les titres, ça vous conviendrait oui ou non ? Ceux qui disent oui, levez la main ! Même s'il y a une majorité de non, on n'est pas tous d'accord. Vous voyez, rien que sur une question comme ça, ce n'est pas simple. Imaginez qu'on ait 30% du capital du club, pour définir la politique sportive du club la saison prochaine ce sera compliqué parce qu'on n'est déjà pas d'accord.
J'ai été pendant 19 ans professionnel au poste de gardien de but, et pourtant aujourd'hui je me forme pour être entraîneur de gardien. Je pourrais dire "j'ai joué 19 ans, j'ai plus de 25 000 spécifiques…" Aujourd'hui je vais à Clairefontaine, c'est un mec qui n'a jamais été pro. Je suis arrivé avec Grégory Coupet, on s'est dit : "Il va nous apprendre quoi, lui ?" Première session, on a fait "Oh". J''ai dit "putain, Greg !" On s'est fait tout petit. Pour les supporters, c'est pareil. Je sais qu'il y a beaucoup de supporters qui ont BAC+5, j'en connais. Je connais des Magic que tu vois au match et que tu retrouves en semaine car ils bossent à la banque. De là à devenir quelqu'un avec une vision dans un club... Le sport de haut niveau a une vision à court terme. Il y a deux choses dans une saison : obtenir le maintien le plus vite possible. Les 42 points, c'est la première des préoccupations. Et après, tu te dis, je vais essayer de gratter des places pour avoir des droits télé. La plus grosse hantise d'un club, c'est de descendre, parce que 50% de son budget va être amputé suite à sa relégation. En France, les droits télé ont pris une telle importance que les dirigeants ne réfléchissent même pas aux supporters. Y'a des clubs aujourd'hui qui sont obligés de se couper les bijoux de famille pour vendre leurs meilleurs joueurs chaque année afin d'équilibrer les comptes. Ils savent qu'ils s'affaiblissent.
Polo, tu me dis que le week-end dernier sur Canal Plus, mon ancien président a parlé d'actionnariat populaire, du modèle socios, du modèle allemand sur les 50+1 ? Ce sont des réflexions qui existent. Mais tout ça moi je le croirais le jour où un président viendra après un match où son équipe aura été catastrophique et dira : "Messieurs je m'excuse mais la semaine prochaine, c'est gratuit !" Tu peux le faire ça si tu prends vraiment en considération les supporters. Là, je pourrais le croire. Mais arriver sur un plateau télé et sortir les violons, tout le monde peut le faire… Chaque club à un moment donné se troue. Le PSG qui fête le titre en perdant 2-0 contre Monaco. Pourquoi les actionnaires ne disent pas : "le prochain match, c'est gratuit !" Pourquoi ? Parce que cette réflexion de prise en compte du supporter arrive bien après d'autres considérations économiques. Peut-être que ça pourrait arriver en Allemagne. Mais moi j'y crois pas.
Tu me demandes si ce qu'on impose au mouvement ultra aujourd'hui, ce n'est pas un laboratoire géant de ce qui va se passer pour le reste de la population par la suite. Avant d'intégrer l'organisation de l'Euro 2016, j'étais pareil, je disais : "c'est n'importe quoi !" Sauf qu'aujourd'hui, je suis de l'autre côté de la barrière. Faut bien comprendre qu'aujourd'hui, on ne vit plus dans le même monde avec ce qui s'est passé le 13 novembre et en Belgique. Aujourd'hui, en tant qu'organisateur, on a des responsabilités. Si demain, que ce soit dans une fan zone ou dans un stade, on fait preuve de légèreté, et qu'il se passe quelque chose. Quand il y a 0,1% de chance que ça se passe, de ton côté tu vas te dire : "mais il y a à 99,9% de chance qu'il ne se passe rien", qu'est ce qu'il me casse les pieds pour rester poli. Mais quand t'es de l'autre côté, tu penses au 0,1%. Demain, moi je vais peut-être devoir répondre à ta maman, à ton papa, à ton fils que je n'ai sans doute pas pris la bonne décision. Mets-toi à la place de ces gens-là. Si aujourd'hui il se passe un truc, moi, je vais mettre dix ans à m'endormir. C'est peut-être une solution de facilité quand on dit à un groupe de supporters de ne pas se déplacer, on s'enlève peut-être un problème, je suis d'accord. Mais si on accepte un déplacement et qu'un débile se met au milieu de vous et se fait sauter. Il faut l'intégrer ça, les gars !"



