Selon le site officiel de l'En Avant Guingamp, Victor Lobry s'est engagé cet après-midi jusqu'en fin de saison avec le club breton (6e), qui devance actuellement d'un petit point l'ASSE (11e). Le milieu de terrrain de 28 ans a résilié son contrat avec les Verts à quelques mois de son terme.

C'est contre son nouveau club que l'ancien palois aura claqué son seul pion en 53 matches officiels avec Sainté (dont 28 en tant que titulaire). Le natif de Soissons avait en effet réduit le score au Roudourou le 17 septembre 2022.

Pour se mettre dans la poche ses nouveaux supporters costarmoricains, il a choisi de garder le numéro 22 qu'il portait chez les Verts. On lui souhaite de marquer dans le même stade le 4 mai prochain lors de l'antépénultième journée sous réserve que les Stéphanois l'emportent.

L'équipe de France U16 a été tenue en échec (1-1) par le Luxembourg hier à Clairefontaine. Titulaire deux jours plus tôt lors de l'écrasant succès des protégés de Lionel Rouxel contre la même équipe, le milieu de terrain stéphanois Paul Eymard est entré en jeu à la 73e minute lors de la seconde manche de de cette confrontation amicale.

Claude Puel a encensé William Saliba hier dans The Sun. Extraits.

"Je pense que c'est actuellement l’un des meilleurs d’Europe et du monde. A Saint-Etienne, c'était un jeune joueur avec quelques gestes à corriger techniquement. Il était un peu trop lent, il ne faisait pas assez de bonnes passes. Il prenait trop de temps avec le ballon mais il avait toute la qualité, l'anticipation pour lire le jeu. C'était intéressant de le voir travailler les passes à l'entraînement pour jouer plus vite et gagner plus de temps avec le ballon. Il a fallu deux, trois mois pour le corriger, avec mon staff. C'était un très bon apprenant.

Après, il a fait une saison fantastique avec nous. Je me souviens, je l'avais mis dans l'équipe aux côtés de Wesley Fofana, désormais à Chelsea. Ils étaient parfaits ensemble. C'est dommage que nous n'ayons pas pu garder ces deux-là pendant encore quelques années. Bien entendu, ce n’était pas possible. William était un joueur d'Arsenal et nous avons dû vendre Wesley à Leicester car c'était une période financière difficile pour l'AS Saint-Etienne.

Arteta a décidé de ne pas convoquer Saliba parce qu'il était trop jeune. Mais à ce moment-là, il était en bonne position pour gagner sa place à Arsenal. Il aurait joué, pas de problème. Il était prêt. Peut-être qu’ils ne l’ont pas assez vu lors de ses matchs à Saint-Etienne. Saliba était frustré. Il sentait qu'il était à un niveau assez bon. Mais il a gardé un bon mental pour montrer toutes ses qualités à Nice puis à Marseille.

Saliba, c’est un joueur fantastique mais aussi un homme fantastique. Très, très intéressant pour un manager à gérer. C'est un homme simple. Il ne change pas. Il garde toujours une bonne attitude et a un bon esprit et de bons sentiments à l'égard de son travail en tant que joueur professionnel. Il a toujours la même mentalité, même après sa blessure au dos en fin de saison dernière.

Je suis un manager, j'aime travailler avec un joueur. Tout le temps, les joueurs peuvent se développer et s'améliorer. J'ai développé des joueurs comme Van Dijk à Southampton et Maguire à Leicester. C'était la même chose avec Fofana et Saliba. Il est important de travailler avec ces joueurs, pas seulement sur le moment, mais pour leur avenir aussi. Faute d'accord avec Arsenal, je n'ai pas pu sélectionner Saliba en juillet 2020 pour la finale de la Coupe de France contre le Paris-Saint-Germain. Nous aurions pu gagner avec Saliba dans l'équipe."

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, le défenseur lavallois Yasser Baldé revient sur le match nul et vierge de son équipe à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"On a sorti un très bon match dans le Chaudron, on le sait. En étant un peu frustrés, car on aurait aimé l’emporter. Ça nous a redonné le goût aux clean-sheets. C’était un rappel de ce qui se passait en début de saison. On sentait de la sérénité. Mais on ne va pas en tirer de conclusion. Ce n’était qu’un match mais il peut servir de ligne directrice pour notre match de Coupe à la Beaujoire parce qu’on était à l’extérieur, dans un stade hostile. Il faudra avoir la même détermination."

Entraîneur des U19 de l'OGC Nice (5e à égalité de points avec Sainté), Cédric Varrault a évoqué ses vertes années hier dans Gym Tonic.

"Heureusement que j'ai eu l'opportunité de partir de Nice pour voir autre chose, pour voir un peu plus grand à un moment où le Gym mettait un peu de temps à se construire. Quand on est joueur, on sait très bien qu'on a une carrière courte, on essaye toujours d'aller voir au maximum jusqu'où on peut aller. C'est pour ça que j'ai fait le choix de partir à l'ASSE. Fred Antonetti, que je n'ai connu qu' Nice, a eu du mal à accepter que je parte à Sainté, il aurait aimé me garder. Je ne garde que de bons souvenirs de ce coach. Il avait du caractère et on en avait besoin. A Saint-Etienne, j'ai eu la chance de jouer la Coupe d'Europe. Avoir joué en Europa League avec Sainté, c'est une certaine fierté."

Resté sur le banc quatre jours plus tôt lors du match nul de la Guinée contre le Cameroun, Karim Cissé l'a encore ciré ce vendredi soir lors de la victoire du Syli contre la Gambie.

A l'instar de Saidou Sow, le jeune feu follet stéphanois caresse l'espoir de jouer ses premières minutes de cette CAN ivoirienne mardi prochain contre une équipe du Sénégal déjà qualifiée en 8e de finale suite à sa victoire 3-1 contre le Cameroun d'Yvan Neyou (entré en jeu à la 79e minute) et Harold Moukoudi (resté sur le banc).

Titulaire contre les Scorpions après l'avoir été conre les Lions Indomptables, l'ancien U17 de l'ASSE Morgan Guilavogui a été décisif sur l'unique pion du succès des nouveaux protégés de Fousseni Diawara.

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Prévue demain après-midi, la réception de Fleury dans le cadre de la 13è journée de D1 féminine a été repoussée à dimanche (14h30).

La faute (de nouveau) à la neige tombée sur la pelouse du Salif Keita.

"Désireux de renforcer son animation offensive, En Avant Guingamp va s’attacher les services de Victor Lobry. Le polyvalent milieu offensif de 28 ans, que le club breton avait déjà tenté de recruter au cours de l’été 2022 avant qu’il ne s’engage avec Saint-Etienne, est attendu ce vendredi dans les Côtes-d’Armor" confirme Le Télégramme. "Capable d’évoluer dans l’axe ou sur un côté, il devrait s’engager jusqu’à la fin de la saison après avoir été libéré de son contrat avec les Verts qui courait jusqu’en juin 2024."

"A côté de l’intérêt de Saint-Etienne, Nathanaël Mbuku (Augsbourg) a également Lausanne Sport qui aimerait l’attirer en prêt. Les dirigeants allemands n’ont pas encore validé un départ" a indiqué hier soir le journaliste de la Pravda Loïc Tanzi sur son compte twitter. Pour rappel, l'ailier de 21 ans n'a joué que 4 minutes cette saison en Bundesliga (47 de moins que son ancien coéquipier Irvin Cardona).

Selon France Bleu Normandie et Sport à Caen, QRM a contacté Patrice Garande après la mise à l'écart d'Olivier Echouafni, viré un gros un mois après son ami Laurent Batlles. Reste à savoir si l'ancien avant-centre stéphanois, qui rêvait d'entraîner l'ASSE, sera sur le banc de l'actuel 18e de L2 contre les Verts le 18 mai à Robert Diochon pour la dernière journée du championnat...

S’il n’a guère fait parler la poudre sous le maillot vert (1 but en 17 matchs, marqué en Europa League face au Werder), Sébastien Grax (39 ans) flambe au poker. L'ancien attaquant stéphanois parle de sa passion pour ce jeu dans la dernière édition du Télégramme. Extraits.

" J’ai un peu le sentiment d’avoir gâché ma carrière de footballeur. J’aurais pu faire mieux. Je ne regarde presque plus de foot. Je suis les résultats de mes anciens clubs et quelques gros matchs de Ligue des champions, mais c’est tout. J’aurais aimé être dans cette ère-là. Tu as beaucoup plus d’opportunités financières. Tu es plus mis en valeur au niveau des médias. Quand je jouais, tu avais un match de Ligue 2 à la télé. Aujourd’hui, tous les matchs sont retransmis. Ça va beaucoup plus vite. 

Après avoir découvert le poker enfant, j'ai décidé de me lancer à fond dans ce jeu de stratégie qui demande des heures d’apprentissage. D’une part car j'avais des regrets après le foot et que c’était l’occasion de faire l’inverse avec le poker, mais aussi car je ne voyais pas ce que je pouvais faire d’autre. J'ai alors pris la direction de Las Vegas et ses casinos. J’ai commencé en faisant quelques allers-retours pour voir si ça me plaisait. Ça me coûtait un peu d’argent - environ 6 000 € par voyage - mais je rentabilisais vite avec les tournois et le cash game.

Je partais seul pendant trois mois - le temps du visa touriste - puis je rentrais en France. À Las Vegas, tout est ouvert 24 h/24, donc quand je revenais, c’était un peu difficile. Je ne pensais qu’à y retourner. J’ai fait ça pendant quatre ans, tout en étant entraîné par Julien Martini qui m’a appris les stratégies et les techniques de jeu. À un moment donné, je me suis dit que je ne pouvais pas faire ça toute ma vie. En Europe, c’est difficile d’en vivre. Mais ici, c’est la folie. Il y a des tournois tous les jours.

Je me suis donc installé à Las Vegas depuis deux ans après avoir obtenu mon visa. Joueur de poker à plein temps, je suis considéré comme professionnel. Ces deux années m’ont appris beaucoup de choses : mieux sélectionner mes tournois, prendre des pauses… La première année, j’ai dû disputer 170 tournois. De 13 h à minuit, je faisais du poker. Et comme certains se tiennent sur deux jours, au final, j’ai joué toute l’année. C’était beaucoup trop. En 2023, j’ai réduit. Je suis rentré deux mois en France. Mentalement, ça m’a fait du bien. 

C’est une passion quasiment aussi forte que le foot. Je suis épanoui. J’ai le sentiment d’être encore au début, comme au foot quand j’avais 16 ans. J’ai besoin de me challenger en permanence et je veux aller au bout de mon potentiel, ce que je n’ai pas su faire avec le foot. J’arrêterai quand j’en aurai marre. Mais là, je suis parti pour cinq ou dix ans."

"En Avant Guingamp est proche d’accueillir le milieu de terrain Victor Lobry. Si rien n’était acté ce jeudi en fin de journée, c’était en très bonne voie" nous apprend Ouest-France. "Rarement titulaire cette saison avec Saint-Étienne (15 matches pour 2 titularisations), le milieu de terrain de 28 ans, sous contrat dispose d’un bon de sortie" rappelle le quotidien régional.

Arrivé pourtant l'été dernier en Turquie où il nous déclarait se sentir bien, Paul Bernardoni a quitté l'Anatolie raconte la Pravda :

" Le gardien français (26 ans) n'était plus payé depuis plusieurs mois. Il avait rejoint la Turquie l'été dernier, en provenance d'Angers. L'ancien Troyen pourrait rebondir en Suisse, où plusieurs clubs le suivent."

La programmation Tv de la 25^ème journée est connue.

Les Verts, en déplacement au stade Raymond Kopa le samedi 17 février, pour y affronter le SCO Angers  de Loïs Diony, seront, sans surprise, en début de programmation de cette journée de championnat, avec un match retransmis à 15heures sur les antennes de BeIN Sports.

Espérons, que les protégés du coach Olivier Dall’Oglio sauront retrouver les ingrédients du match aller où les Verts s’étaient brillamment imposés 2 à 0, (30 octobre, buts d’Ibrahim Sissoko et Léo Petrot) prenant la 2^ème place à leur adversaire du jour, pour ce qui restera la dernière victoire verte de Laurent Batlles.

La Ligue qu'on adule vient de divulguer les arbitres pour la 21^ème journée de Ligue 2, qui verra les Verts se déplacer à Pau le mardi 23 janvier (coup d’envoi à 20h45), pour y affronter le Pau FC de Henri Saivet et de Louis Mouton (qui sera absent comme à l'aller en vertu de l'accord passé entre les deux clubs dans le cadre de son prêt).

Benjamin Lepaysant, arbitre de 34 ans, désigné pour cette rencontre n’est pas un inconnu du club, pour avoir à déjà 3 reprises cette saison croisé la route de nos joueurs.

Après avoir œuvré lors de la 2^ème journée (défaite à Rodez 1-2 le 12 Août) et lors du nul (0-0 le 17 Octobre) à domicile lors de la 10^ème journée face à l’AC Ajaccio, Lepaysant était au sifflet lors de la déroute à Auxerre le 11 Novembre dernier (14^ème Journée, défaite 2-5).

Benjamin Lepaysant est arbitre en ligue 2 depuis la saison dernière. A cette occasion, il avait débuté son histoire avec les Verts par une défaite des Verts au Roudourou en Septembre 2022 (1-2) pour ensuite, en Février 2023, validé la victoire stéphanoise à domicile face au Pau Fc (2-1)

Gageons, qu’avec ce bilan « Vert » mitigé (1 victoire, 1 nul pour 3 défaites), Benjamin Lepaysant profitera de son voyage dans le Béarn pour offrir à Olivier Dall’Oglio sa première victoire à l’exterieur comme coach des Verts ?

Le tirage des 16e de finale de la Coupe Gambardella a eu lieu. Les jeunes Verts iront défier Nancy (R1) le 4 février en Lorraine. 

Un tirage plutôt clément pour les Stéphanois qui devront tout de même être attentifs au vu de leur prestation moyenne à Toulouse en 32e, conclue par une victoire aux tirs-aux-buts. D'autres centres de formation toujours en lice vont s'affronter sur ce tour, notamment le PSG et l'OM, Reims et Nantes ou encore Rennes et Guingamp.

Les affiches des 16e :

• US Pays de Saint-Omer (2) - Le Mans FC (2)
• Mantois 78 FC (2) - Havre AC (1)
• Stade Brestois 29 (1) - Amiens SC (1)
• Stade Rennais FC (1) - En Avant Guingamp (1)
• Stade de Reims (1) - FC Nantes (1)
• RC Epernay Champagne (2) - Blois Foot 41 (2)
• Brétigny Foot CS (2) - FC Lorient (1)
• Stade Briochin (2) - Stade Malherbe Caen (1)
• FC Metz (1) - Foot Bourg-en-Bresse Péronnas (1)
• ESTAC Troyes (1) - Clermont Foot 63 (1)
• Paris FC (1) - Toulouse FC (1)
• AS Nancy Lorraine (2) - AS Saint-Étienne (1)
• Olympique de Valence (2) - AS Monaco (1)
• Ent. Saint-Clément Montferrier (2) - Andrézieux-Bouthéon FC (2)
• US Ivry Football (2) - Versailles FC 78 (2)
• Olympique de Marseille (1) - Paris Saint-Germain (1)

Sélectionneur de la Guinée de Karim Cissé, Saïdou Sow et Morgan Guilavogui, Kaba Diawara encense son nouvel adjoint malien Fousseni Diawara dans un entretien paru hier sur le site Africa Foot United.

"Ça se passe bien avec Fouss. Avant d’être ensemble à la tête du Syli, on a vécu ensemble pendant 3 ans étant consultants à Canal+, donc on se connaît bien. C’est un garçon très simple et compétent. Il amène cette sérénité, ce calme, cette expérience. Il a participé à 7 CAN, 4 comme joueur, et 3 comme coach adjoint, il a fait 3 demi-finales, il a deux médailles de bronze. Je pense qu’au niveau africain il n’est plus a présenter, et c’est cette compétence que je recherchais en le faisant venir. Il s’est déjà intégré, et ça se passe très bien."

Suivant le mauvais exemple d'Irvin Cardona (suspendu 4 matches en décembre 2022 dont 2 avec sursis), Maxence Rivera avait été sanctionné en novembre dernier pour avoir fait des paris sportis, ce qui l'avait privé de la récpetion du Pau FC (prochain adversaire des Verts). Philippe Lafon (DG de l'UNFP) et Christian Kalb (expert dans le domaine de l'anticorruption auprès de l'UNFP) rappellent aujourd'hui dans Corse Matin que la question du pari n'est pas à prendre à la légère. Extraits.

"Des personnes mal intentionnées peuvent être tentées de s'approcher de certains joueurs pour truquer des rencontres et empocher de gros gains. Ce sont des cas extrêmes, mais sur notre dernier croisement de fichiers en novembre 2023, nous avons 3 joueurs pros de moins de 21 ans qui ont été interdits de plateforme de paris en ligne et 2 d'entre eux sont suivis par des psychologues à la demande des parents.

La plus grande crainte réside aujourd'hui dans la confiance des sponsors et des diffuseurs. Si un joueur se fait attraper en train de parier, il peut y avoir des soupçons d'arrangement, l'image du joueur et du club en pâtissent. Il y a des cas en Estonie où les matches de football se jouent quasiment sans spectateurs, qui se sont désintéréssés du football, tant il y a eu de matches truqués par les mafias russes. Désormais, les paris sportifs rapportent plus que le trafic de drogue et sont même moins risqués."

Titulaire dimanche dernier à Toulouse lors de la qualification des U18 en Coupe Gambardella, le longiligne milieu relayeur des leaders U17 stéphanois Paul Eymard (au second plan sur la photo ci-dessus) a participé hier à l'écrasante victoire (5-1) de l'équipe de France U16 contre le Luxembourg hier à Clairefontaine. Remplacé à la 64e minute par le Marseillais Moctar Guirassy, le protégé de Fred Dugand, Patrick Moreau et Lionel Rouxel affrontera la même sélection au même endroit demain matin.

Comme le rapporte le quotidien sportif espagnol Marca, le Tribunal Arbitral du Sport a débouté aujourd'hui Joris Gnagnon (27 ans), qui avait fait appel d'une décision de la FIFA validant son licenciement par le FC Séville en septembre 2021 pour surcharge pondérale.

L'ancien défenseur central stéphanois, qui réclamait une indemnité de 4,6 M€ au club andalou, n'a plus joué depuis deux ans. S'il n'aura jamais évolué sous les ordres de Claude Puel, il a joué 2 matches de N3 à L'Etrat contre Hauts-Lyonnais (1-0) et Bourgoin-Jallieu (1-3).

Dans la dernière édition mayennaise du quotidien Ouest-France, le Tango Thibaut Vargas a osé pointer une prestation stéphanoise proche du néant samedi dernier à Geoffroy-Guichard.

"On a très bien défendu. On a été solides, on a retrouvé les valeurs du début de saison. On a senti un vrai bloc. Au fur et à mesure du match, on a senti qu’on était vraiment solide, et que Saint-Etienne n’avait presque rien. On se l’est dit dans le vestiaire à la mi-temps. On a retrouvé nos bases du début de saison."

Jean-Michel Larqué, qui portera la flamme olympique le 22 juin à Sainté, s'est confié à TL7.

"J’ai appris il y a 48 heures que j’étais retenu pour porter la flamme olympique du côté de Saint-Etienne. Sur quel parcours ? J’ai une petite idée là-dessus. Je suis l'un des rares footballeurs de Saint-Etienne à avoir disputé les Jeux Olympiques. Ce n’était pas hier ni avant-hier mais en 1968. Ça avait d’ailleurs été l’occasion d’un petit bras de fer entre Roger Rocher qui voulait que je reste à Saint-Etienne et la Fédération Française de Football. Roger Rocher voulait que je reste à Saint-Etienne car je jouais avec l’équipe pro. Elle était engagée sur plusieurs fronts dont le championnat et la Coupe d’Europe. Mais étant à l’époque élève professeur d’éducation physique, j’étais amateur. Et c’était l’équipe de France amateurs qui représentait la France aux JO.

Les Jeux Olympiques, c’est quelque chose d’exceptionnel. J’ai eu la chance de les suivre de A à Z. Les athlètes, lorsqu’ils n’étaient pas en compétition, avaient la possibilité d’assister à d’autres rencontres, à d’autres disciplines. Comme j’aime tous les sports, je me souviens très bien de la dernière journée de l’athlétisme à ces JO de Mexico. Le carré réservé aux athlètes était pratiquement sur la ligne d’arrivée. J’ai assisté à 4 records du monde des 4 relais 4x100 et 4x400 hommes et femmes. C’était absolument magnifique.

Nous avions nous-mêmes avec le football bien qu’étant amateurs fait un bon petit parcours. On avait même battu au stade Azteca devant 90 000 spectateurs le Mexique 4-1 ou 4-2. Mais c’était le début de la préparation en altitude. Nous avions un petit peu avalé la trompette le match suivant contre le Japon. Tous ensemble, nous n’arrivions pas à mettre un pied devant l’autre et nous avions perdu 3-1 contre Japon avec un avant-centre qui s’appelait Yamamoto.

Porter la flamme, c’est une fierté énorme. Il paraît que j’ai passé quelques années à Saint-Etienne et que ces années ont été parmi celles qui ont fait ce que les Verts sont aujourd’hui, ce que le Chaudron est aujourd’hui. Ça a été une fabuleuse aventure avec mes généreux copains. Mes vrais copains, mes vrais amis. Quand je porterai la flamme, je penserai à eux. Et un peu plus peut-être à ceux qui ne sont plus là, que ce soit Gérard Farison ou Georges Bereta.

Cette flamme, c’est ce qui nous a entretenus tout au long de notre épopée. Nous n’étions pas les meilleurs mais nous avions certaines qualités, notamment de modestie et d’altruisme, qui sont peut-être oubliées aujourd’hui, j’en ai l’impression… Elles nous permettaient de compenser le manque de talent si tant est qu’on ait vraiment manqué de talent.

Je vis dans ma région d’origine mais je reviens dans la Loire, d’abord parce que les anciens Verts organisent tous les ans un petit tournoi de golf où on se retrouve tous. Quasiment 50 ans après le début de notre aventure. C’est bien la preuve qu’on était plus qu’une équipe, qu’on était des amis. J’ai de vrais amis à Saint-Etienne, notamment Bernard Champion qui est au centre d’entraînement à l’Etrat.

J’ai toujours eu un attachement particulier car j’ai même été l’entraîneur de l’Etrat Sportif à l’époque où son président actif s’appelait Jacques Didier, qui était mon ami. J’ai encore beaucoup d’attaches du côté de Saint-Etienne, les Verts étant évidemment l’attache principale. Je ne sais pas si je vais courir près de Geoffroy-Guichard et je vais demander à ce que la distance soit légèrement raccourcie. Parce que courir, je peux. Courir longtemps, ça c’est un autre problème"

Comme l'an dernier, comme toujours en fait depuis que les Verts sont descendus en Ligue 2, le parcage visiteurs affichera complet mardi prochain pour Pau-Sainté (20h45).

Le petit mais coquet Nouste Camp résonnera donc des champs des Steph', en espérant que ça aide les joueurs à faire mieux que la saison dernière (2-2).

Entraîneur des Amazones (actuellement 8èmes en D1 devant Dijon, Guingamp, Lille et Bordeaux), Laurent Mortel se confie dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Le football féminin se construit grâce, et à partir, du football masculin. Par contre, je continue de penser qu’il a 40 ans de retard. Les centres de formation sont en train de s’ouvrir et c’est une bonne chose. Mais on veut aller trop vite en copiant ce qui se fait chez les hommes avec les prépa mentaux, les diététiciens… C’est très bien mais je pense qu’il manque des étapes. Sur le développement de la joueuse, l’aspect technique, tactique… Trop de différences se font encore au niveau athlétique. Pour beaucoup d’équipes féminines, les qualités athlétiques sont prégnantes sur le jeu. Il y a un équilibre à trouver entre des joueuses aguerries et des jeunes.

C’est difficile de commencer un match contre l’OL ou le PSG en sachant que les 3 points sont quasiment inatteignables. Dans le foot masculin, jamais je n’ai commencé un match en me disant que ça allait être impossible. Dans le foot féminin, c’est compliqué et c’est une réelle frustration. C’est dur à accepter (...) Les 3 premières places sont compliquées à atteindre mais si on regarde le Paris FC, c’est l’aboutissement d’un projet de 10 ans. On sait qu’avec mon staff, on est de passage. On a apporté depuis un an et demi de nombreux changements. J’espère qu’après nous, d’autres personnes feront encore grandir le club."

Le Mali a battu l'Afrique du Sud 2-0 ce soir à Korogho (Côte d'Ivoire) dans le groupe E de la CAN. Alors que Falaye Sacko a joué l'intégralité de la rencontre, Ibrahim Sissoko n'est entré en jeu qu'à la 87e à la place de l'Auxerrois Lassine Sinayoko (qui a inscrit le but du break 20 minutes plus tôt).

Absent contre Laval samedi dernier car blessé au genou, Stéphane Diarra souffre en réalité d'une rupture des ligaments croisés comme il l'annonce sur son compte Instagram :

"Comme vous avez pu le voir, lors du match dernier face à Laval, je n’étais pas présent. Je suis malheureusement sortie sur blessure 1 semaine avant lors d’un match amical et, après plusieurs examens médicaux, le verdict est tombé. Je souffre d’une rupture du ligament croisé, et je vais donc devoir me faire opérer dans les jours à venir. Malheureusement je ne vais pas pouvoir aider mes coéquipiers pour les prochaines échéances, mais je les supporterai d’ici"

Il est donc peu probable de revoir le joueur prêté par Lorient sous le maillot Vert.

Convoqué mais finalement blessé et forfait pour représenter la France au célèbre tournoi de Montaigu au Printemps, Luan Gadegbeku, international U16 l'an dernier fait cette fois partie des 26 joueurs retenus dans  la liste U17 communiquée par le sélectionneur de la catégorie, José Alcocer.

Notre jeune mileu de terrain évoluant à Sainté en U17 Nationaux sous les ordres du coach Frédéric Dugand, était titulaire lors des 2 tours victorieux en Gambardella et même buteur pour les 64èmes face à Nivolet.

Avec les bleuets il affrontera les U19 du Stade Rennais et de l'En Avant Guingamp, lors du stage à Ploufragan fin janvier.

Suiveur pour France Bleu Picardie du SC Amiens, le journaliste Mathieu Dubrulle ne cache pas son inquiétude au sujet du prochain hôte du Chaudron (samedi 27 janvier, 15h) qui talonne pourtant les Verts au classement après sa victoire à Valenciennes (1-0) ce week-end :

"Cela reste une victoire très pénible, avec très peu d’occasions. Cela reste très laborieux, ce n’était pas un grand match. Sur l’incidence au classement, un peu plus. On parle beaucoup des trois points de retard sur le top 5, mais ce sont surtout les neuf points d’avance sur la zone rouge qui sont importants. A cet instant de la saison, il sera présomptueux de penser qu’Amiens peut rivaliser avec les équipes qui jouent le haut de tableau. Cette victoire est avant tout un bon bol d’air, cela enlève un peu de pression et ça doit libérer un peu l’équipe pour les prochains matches. Avec les absences et un mercato au point mort, il a fallu compenser les manquements par un état d’esprit. Dans ce contexte, seule la victoire est belle. J’aurais quand même aimé qu’Amiens soit un peu plus conquérant, histoire d’aller marquer le deuxième but. Au final, il n’y a que deux occasions contre la lanterne rouge. Amiens subit même jusqu’à la dernière minute, au point d’accueillir la victoire comme une vraie libération au coup de sifflet final. A cet instant de la saison, avec ce niveau de jeu et cet effectif, on ne peut pas être totalement rassuré. Cela reste une victoire dans la souffrance contre un dernier du championnat à l’agonie. Maintenant, cela reste trois précieux points pour le reste de la saison. Pour cela, il va falloir enchaîner car il y a cruel manque de régularité dans les résultats. Amiens a besoin d’un temps fort dans sa saison, d’une série pour être dans une position moins fragile.

Ce match confirme les limites de l’équipe ! Malgré la victoire, on voit bien qu’Amiens souffre terriblement, que ça ne peut pas marcher à tous les coups. Cette équipe pèse toujours aussi peu offensivement, le côté gauche est plus que jamais une urgence, que ce soit défensivement ou offensivement. Si on veut rééquilibrer cette équipe, il faut deux joueurs dans ce couloir. Si Amiens veut vraiment viser le top 5, rivaliser avec les équipes du haut de tableau, il faut absolument un joueur par ligne, voire plus. Aujourd’hui, il y a certes des absences, mais même en temps normal le groupe n’est pas assez qualitatif. Certains joueurs comme Sebastian Ring ne manquent pas d’envie, mais ils sont tout simplement trop limités.

Je comprends l’idée qu’on fait attention à qui on recrute, qu’il ne faut pas recruter pour recruter. A un moment donné, tout le monde est conscient des limites actuelles de cet effectif. L’an passé, tout le monde a eu peur de la relégation, y compris les dirigeants. Il y avait la volonté de ne pas revivre ça et je ne comprends pas qu’il n’y ait pas eu d’anticipation sur le départ à la CAN d’Opoku et Fofana. Je ne comprends pas l’absence de recrutement après le départ au mois de novembre de Kassoum Ouattara, il y a pourtant eu le temps pour préparer le mercato à ce poste. Résultats des courses, Amiens débute 2024 avec une défense en chantier, en miettes, ce qui est déjà une anomalie, un risque invraisemblable. Je ne parle même pas du secteur offensif, où le constat est le même depuis de longues semaines.

Auteur d'un bon match dans l'entrejeu auxerrois à l'occasion de sa 12e titularisation de la saison (la 10e en championnat), Assane Diousse a battu Bordeaux 3-1 hier en clôture de la 20e journée de L2. Nouveau leader du championnat, l'ancien milieu de terrain stéphanois compte 12 points d'avance sur l'ASSE. Si les Verts ont pris un but de moins que les Icaunais depuis le début du championnat, les hommes de Christophe Pélissier ont claqué 23 pions de plus que les Stéphanois !

En conférence de presse, Gaëtan Charbonnier a prononcé ses premiers mots bastiais. Extraits.

"J'arrive de Saint-Etienne, j'ai 35 ans et j'ai signé 1 an et demi. Je me sens mieux quand je suis en soutien d'un attaquant. Mon poste de prédilection, c'est 9 et demi ou 10, ou jouer à 2 devant pour pouvoir combiner et ne pas être trop seul. Quand je vois les buts de ce week-end, je n'ai aucun souci. Il y a des mecs qui marquent. A moi de m'adapter à tout ça.

J'avais quelques sollicitations. Bastia est venu très tôt, bien avant le mercato. Ça a fait pencher la balance assez rapidement. Le discours du président et du coach font qu'aujourd'hui je suis là. Je suis très content d'être ici. Bastia avait déjà essayé de me recruter à l’époque où il était entraîné par Frédéric Hantz.

C'est important d'être dans un club avec une histoire. Ça nous rappelle au quotidien qu'on travaille pour un grand club, malgré les passages difficiles qu'il a connus. On est là pour redorer le blason du club, on va tout mettre en œuvre pour que ça se passe comme ça. J'aime avoir des responsabilités, il n'y a aucun problème là-dessus.

J’ai 35 ans mais ça ne veut pas dire que je suis bon à mettre à la retraite. Moi, je suis là, je suis en pleine possession de mes moyens. Maintenant, il n’y a plus qu’à ! J'aime bien quand ça bouge autour de moi, ça me permet de distribuer le jeu. Tant qu'on est pas trop esseulé devant et qu'on peut combiner pour trouver des solutions offensives, ça me va."