Rayan Boukadida, capitaine et buteur sur l'égalisation.

Rencontre importante ce dimanche à l’Etrat, où les protégés de Frédéric Dugand, leaders mais restant sur 2 matchs nuls, dont le dernier le week-end dernier face à la lanterne rouge Asptt Marseille, recevaient leur dauphin (5 points de retard), le Cavigal Nice, fort de 3 victoires consécutives et seule équipe à avoir battu les Verts cette saison (1-3, le 24 septembre 2023).

En début de rencontre, les Verts posent leur jeu et mènent les débats, sans parvenir malgré tout à se montrer dangereux, face à une équipe niçoise qui opèrent principalement en contre. C’est de cette manière qu’intervient le premier fait marquant du match, avec un pénalty concédé suite à une faute de Farès Ben Rahem. Le Cavigal ne laisse pas passer sa chance pour ouvrir le score. (ASSE-Cavigal 0-1 ; 20ème).

Les stéphanois se font cueillir une nouvelle fois en transition et encaissent un second but. (ASSE-Cavigal 0-1 ; 29ème).

En fin de période, les coéquipiers du capitaine Rayan Boukadida vont alors se créer de belles situations, sans parvenir à réduire le score avant la pause. (ASSE-Cavigal 0-2 ; Mi-temps)

Au retour des vestiaires, les joueurs de Frédéric Dugand qui a modifié son système de jeu à la pause en procédant à 2 changements dans l’entre jeu vont  rapidement marquer. Bien servi par Nadir El Jamali, Farès Ben Rahem, impliqué sur le premier but niçois, trouve pour la première fois cette saison le chemin des filets et permet aux siens de revenir à une longueur de l’adversaire. (ASSE-Cavigal 1-2 ; 47ème).

Les Verts poussent, mais à l’image de Djylian N’Guessan butent sur un excellent portier adverse, joseph Derache, futur portier vert, à partir de la saison prochaine. Nice plie mais ne cède pas et Matéo Houngbo Civier doit même s’employer sur un coup-franc adverse pour laisser son équipe dans le match. En supériorité numérique depuis la 81^ème pour un second jaune récolté par le niçois BenFradj, les Verts vont trouver la faille à la toute dernière minute, Rayan Boukadida, déjà 3 réalisations cette saison, reprenant victorieusement un ballon repoussé par le gardien niçois sur corner. (ASSE-Cavigal 1-2 ; 90ème).

Avec ce partage des points, les stéphanois maintiennent leur adversaire du jour à 5 longueurs. Ils se déplaceront dans deux semaines chez l’avant dernier Nimois, auteur d’un nul (2-2) à Valence hier, pour renouer avec la victoire et consolider la première place du groupe.

La composition : Houngbo-Civier – Grillot, Ben Rahem, Boukadida (cap), Ruiz- Tastuszka (Gadegbeku 46^ème), Eymard (Guerroudj 46^ème), Depalle (Zerga 82^ème) – El Jamali, Prud’homme, N’Guessan.

Buteurs : Ben Rahem, Boukadida

La réaction de Frédéric Dugand : « Ce qu’il faut retenir, c’est qu’un match de foot se joue sur 2 mi-temps. Nous, en première période, on n’a pas mis les ingrédients nécessaires : manque d’abnégation, pas assez d’’impact physique, pas assez présents dans les duels, sur les  deuxièmes ballons.. Le foot c’est aussi ça et là, on n’a pas répondu présents. En deuxième période, avec aussi un réajustement tactique, il a fallu remobiliser les joueurs. Le positif, c’est cette capacité à ne rien lâcher, à revenir face à un bel adversaire .Félicitations aux joueurs. C’était un bon match de haut de tableau, face à une belle équipe du Cavigal et son jeu de transition. On a pas été surpris mais est-ce la coupure avec les vacances, inconsciemment on n’a pas démarré comme il fallait le match ? Il faut retrouver notre insouciance, notre énergie, ce qui faisait notre force de début de saison. Cette deuxième période doit aussi montrer aux joueurs qu’ils peuvent le faire, qu’ils peuvent revenir au score. Il va falloir faire preuve de caractère, se servir de ces expériences pour les prochains matchs. On le voit avec les résultats dans le groupe, aucun match n’est facile, chaque équipe défend chèrement sa peau. »

Malgré le 4è but en 3 matchs de la nouvelle venue haïtienne Amandine Pierre-Louis et une belle résistance, les Amazones ont fini par encaisser un pion fatal hier à la 88ème face au QSG.

Comme au match aller en championnat, les filles de Laurent Mortel ne s'inclinent que d'un but face à Paris, 1-2, en 1/8è de finale de la Coupe de France, et le coach des Vertes, tout en soulignant la solidité de leur prestation à l'issue du match, rappelait que la priorité était ailleurs (pour dames) :

"On a été capables de maintenir le score à 1-1 jusqu'à la 88e et c'est déjà une performance en soit lorsque l'on joue face à une équipe comme celle-ci. On a été cohérentes dans ce que l'on a fait défensivement même si le PSG nous a été supérieur. Sur la première mi-temps on a manqué de jeu vers l'avant mais par la suite on a su rester en place et le but nous a libérées. Notre souhait était de jouer le football que l'on sait faire et pas seulement de défendre comme certaines équipes peuvent le faire face aux gros morceaux du championnat. Maintenant on va se concentrer sur l'objectif qui est le nôtre, celui de maintenir notre équipe à sa place, c'est-à-dire en D1."

La compo de départ des Amazones : Gignoux - Belkhiter, Bataillard, Carage, Tapia - Champagnac, Otu, Pierre-Louis - Lamontagne, Browne, Caputo. 

Le week end prochain, les Vertes (7è) iront au Havre (8è), samedi 3 février (14h30) pour tenter de poursuivre leur belle série en championnat.

Malgré la fermeture du Kop Sud, 18 612 spectateurs ont assisté à la nouvelle purge d'hier après-midi. Impressionné par l'ambiance mise par les Magic Fans lors de ce match d'ouverture de la 22e journée, Le Courrier Picard revient aujourd'hui sur la victoire de l'Amiens SC dans le Chaudron.

"Un monde sépare Saint-Étienne et l’Amiens SC. Sacrée 10 fois champion de France, l’ASSE n’a rien à faire en L2. C’est une anomalie et ses supporters n’ont pas manqué de le rappeler hier après-midi en déployant, pendant l’échauffement, une banderole où était écrit : "17 matches pour redorer le blason et ses valeurs." Une manière de mettre gentiment la pression sur leur équipe mais elle a été une nouvelle battue par l‘Amiens SC, sur le même score qu’au match aller..

"On laisse trop de points à domicile" a déploré hier au micro de beIN Sports le capitaine stéphanois Anthony Briançon au sortir du nouveau revers contre Amiens. En 12 matches de championnat joués à la maison cette saison, l'ASSE n'en a gagné que 4 (QRM, Dunkerque, Angers et Bastia). Dans leur antre, les Verts ont été tenus en échec 3 fois (par Valenciennes, Ajaccio et Laval).

Les Stéphanois, qui ont aussi été éliminés en Coupe de France à domicile dès le 8e tour par une piètre équipe nîmoise toujours dans la zone rouge du National 1, se sont inclinés dans leur Chaudron pour la 5e fois de la saison de L2. Les Fatals Picards ont imité le GF38, le Paris FC, le Pau FC, et l'En Avant Guingamp.

Malgré les incessants encouragements de leur supporters, les Verts ont pris seulement 1,25 point par match à la maison ! (15e ratio des équipes de L2). Seuls les deux derniers du championnat ont perdu plus de fois à domicile cette saison : le prochain adversaire des Verts Dunkerque (6) et la lanterne rouge Valenciennes (8).

Comme le rapporte Le Progrès, Dennis Appiah a commenté la 9e défaite de la saison verte (la 8e en 22 journées de L2).

"En première mi-temps, on n’avait pas le même visage qu’à Pau. On a manqué de rythme et d’intention dans l’utilisation du ballon. On a eu un jeu très stérile. Sur les prochains matchs, il faut peut-être se mettre dans le rouge quitte à prendre quelques contres. Les Amiénois ont trois occasions en deux matchs contre nous, et ils gagnent deux fois 1-0. Je pense que sur les deux matchs, on doit ramener plus de points."

Lors du match nul (2-2) entre l'OM et Monaco ce soir au Vélodrome, Pierre-Emerick Aubameyang a claqué son 14e pion de la saison en 28 matches joués toutes compétitions confondues.

Le but d'Aubameyang qui a été vérifié pour un potentiel hors-jeu #TeamOM | #OMASM pic.twitter.com/3UqBiZTmBB

— INFO.OM_13 (@infoom_13) January 27, 2024

L'ancien Vert, Jorge Fernando Barbosa Intima, dit Jorginho, continue son périple. A l'âge de 28 ans, il vient en effet de s'engager pour son 12ème club, un club géorgien, le Torpedo Kutaisi.

Jorge Intima est né en Guinée-Bissau, où il apprend le football à l'Académie Vital. Sa mère habitant au Portugal, il la rejoint en 2011 avant de partir faire des essais en Espagne, au Valence CF. Ayant échoué à impressionner les recruteurs, il s'engage avec le Sporting Lisbonne pour trois mois puis retourne dans son pays natal.

Durant l'été 2012, il participe à la pré-saison de Manchester City au Portugal avec quatre autres joueurs de son académie, mais est le seul à signer avec le club de son idole David Silva. En juillet 2014, il signe son premier contrat professionnel avec le club.

N'arrivant pas à convaincre, il revient au pays, transféré au FC Arouca le 1er février 2016. Il y reste un an, avant d'être prêté à l'ASSE (dirigée alors par Christophe Galtier) qu'il rejoint in-extremis, le 31 janvier 2017, sous forme d'un prêt avec option d'achat. Il effectue ses débuts en L1 en rentrant une demi-heure face à l'OGC Nice, puis est titulaire quelques jours plus tard face au FC Lorient. Contre le club Breton, il offre une passe décisive à son coéquipier Loïc Perrin, avant d'inscrire son premier but en Vert dans le temps additionnel portant le score à 4-0.
Le 16 février 2017, en raison de plusieurs blessures dans le secteurs offensif de l'AS Saint-Étienne et après un bon match face au FC Lorient, il est titularisé face à Manchester United dans le cadre du match aller des seizièmes de finale de la Ligue Europa à Old Trafford. Malgré un match satisfaisant de sa part ainsi que de toute l'équipe, les verts ne parviennent pas à s'imposer et s’inclinent sur le score de 3-0. L'ASSE lève l'option d'achat le 1er juillet 2017 et lui offre un contrat de 4 ans. Mais le nouvel entraîneur de l'ASSE, Oscar Garcia ne comptant pas sur lui, il est prêté au club portugais GD Chaves, pendant un an, sans option d'achat, le 31 juillet 2017.

Le 24 juin 2018, il est prêté, encore une fois, par l'ASSE, cette fois dans le club bulgare du CSKA Sofia. Il y effectue la saison 2018-2019. En juillet 2019, l'ASSE le transfère définitivement dans un autre club bulgare, le PFK Ludogorets Razgrad. Un an plus tard, il est prêté au club égyptien du Wadi Degla FC. Puis, le 30 août 2021, il est de nouveau prêté, cette fois dans le club polonais de Wisla Plock pour la saison 2021-2022. Il revient à Ludogorets qui le transfère le 16 avril 2023, au FK Ordabasy Chymkent, le leader actuel du championnat du Kazakhstan. Il n'y reste que huit mois avant donc de rejoindre le Torpedo Kutaisi. 

Le Dauphiné Libéré rapporte les propos tenus hier par Dominique Rocheteau à Davézieux (Ardèche) lors d'une séance de dédicaces de son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi. Extraits.

"Mon aventure stéphanoise restera gravée moins par les performances que par les relations humaines tissées, les entraîneurs Snella, Batteux, et surtout Herbin ont construit leurs équipes sur des valeurs collectives. Chaque année, on se revoit tous. C’était un temps où le football appartenait aux joueurs, où ils pouvaient créer, s’exprimer… Aujourd’hui les joueurs sont programmés, obéissent.

Les parents, souvent, mettent trop de pression à leurs enfants, les voyant devenir de grands joueurs. Mon père, ma famille ont toujours privilégié le jeu, le plaisir de jouer. On ne parle plus de jeu dans les médias mais de fric, de transfert, de mercato, de rendement. Le prix des places fait que le football a perdu son essence populaire. Les clubs se sont éloignés de leurs supporters."

"Les clubs ne boxent pas dans la même catégorie" avait répété Omar Daf avant le match d'ouverture de la 22e journée de L2. Las, le poids moyen Amiens a comme à l'aller mis K.O. le poids lourd Saint-Etienne cet après-midi. L'entraîneur des Fatals Picards a savouré son succès dans le Chaudron en conférence de presse.

"C’est une belle victoire car ce n’est jamais évident de prendre trois points à Saint-Etienne vu l’engouement et la pression des supporters mais aussi la qualité de l’équipe stéphanoise. C’est la confirmation de ce qu‘on fait depuis la reprise. On a fait preuve de maturité dans le jeu. Notre plan a bien fonctionné et on a eu une opportunité pour faire le break. C’est un beau succès face à un prétendant à la montée. Je ne suis pas surpris. Depuis le début, on peut être critique par rapport à ce qu’on fait mais il faut de la patience."

L'ASSE a chuté ce soir à la 10e place, à 11 points d'Auxerre et d'Angers, qui ira à Bordeaux après-demain en clôture de la 22e journée. Les Verts comptent désormais 7 points de retard sur le 3e Laval, qui continue de surperformer avec un budget 3 fois moindre : non seulement les Tango jouent la Coupe à fond  mais ils ont réussi à arracher ce samedi la victoire à Rodez quatre jours après avoir joué plus d'une mi-temps à 10 contre 11. Si le tempérament s'achetait, c'est en Mayenne que les Verts devraient faire leur marché !

Les protégés d'Olivier Dall'Oglio accusent désormais un retard de 5 points sur le 4e, le GF 38 (tenu en échec par le relégable QRM à Diochon). Grâce à sa victoire à Geoffroy-Guichard, Amiens occupe la 5e place de barragiste avec 2 longueurs d'avance sur un quatuor composé de Guingamp (qui a fait un bon nul à l'Abbé-Deschamps), Caen (tenu en échec à la maison par Troyes), Ajaccio (vainqueur 1-0 contre Concarneau)... et Sainté, qui affiche un triste 0 de différence de buts (21 pions marqués, 21 pions encaissés.)

Lorick Castro, auteur du 4ème but.

Trois jours après avoir battu Roannais Foot, les U15 ont, de nouveau, disputé cet après-midi une rencontre amicale, à l'Etrat, contre leurs homologues U15 du club suisse de Xamax Neuchâtel, un club bien connu de l'ASSE qui l'avait éliminé de la Coupe Intertoto en juillet 2005. Les jeunes de Jean-Philippe Primard, à l'instar de leurs ainés se sont imposés sur le score sans appel de 4 à 0.

Les Verts, dominateurs, menaient 3-0 au repos. A la 16ème, une frappe de Mahé Royet était repoussée par le gardien helvétique et Mathéis Piskor, à l'affut, reprenait d'un petit piqué, près du but, pour ouvrir la marque. (1-0)
Cinq minutes plus tard (21ème), Mahé Royet inscrivait le deuxième but d'une belle frappe sous la barre, de l'entrée de la surface de réparation. (2-0)
Juste avant le repos (38ème), Mahé Royet reprenait un ballon renvoyé par le gardien et de la tête, le lobait. (3-0)

Même si le second acte les a vus moins dominateurs, les Verts ajoutaient, en toute fin de rencontre (80ème), un dernier but : Kellian Bufferne lançait dans la profondeur Lorick Castro qui prenait la défense de vitesse et marquait d'un petit pointu au sol. (4-0)   

La composition : Vial (R.Fuleki, 40ème) - Akil, Lengi, Jolivet, Bufferne (Marliac, 40ème) - Shabani-Pont (Thouilleux, 40ème), NGindu, joueur à l'essai - Castro (Guechir, 40ème), Royet, Piskor.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons eu une bonne opposition de la part de Neuchâtel qui l'avait l'effectif pour faire deux équipes, une par mi-temps. Notre premier acte a été de bonne facture, nous menions 3-0 au repos en ayant raté plusieurs belles occasions. Même s'il y avait de l'opposition, nous avons été dominateurs. En deuxième mi-temps, nous avons perdu un peu le fil, nous étions moins bien collectivement, mais nous avons cependant aggravé le score en toute fin de match. Cette rencontre a été intéressante car elle m'a permis de donner du temps de jeu à tous les joueurs qui ont pu retrouver du rythme avant la reprise du championnat. "

Prochaines échéances :
- Dimanche 4 février : reprise du championnat à Bourg.
- Mercredi 7 février : match contre le Pôle Espoir d'Aix en Provence au Pouzins
- Dimanche 11 février : championnat à domicile conter Villefranche sur Saône 

Il n'avait plus marqué en L2 depuis l'été 2022 et évidemment il a attendu son premier match dans le Chaudron pour retrouver le chemin des filets : l'attaquant amiénois Maxime Do Couto a été le bourreau des Verts cet après-midi en ouverture de la 22e journée. L'ancien Lionceau a livré ses impressions à beIN Sports à l'issue de la rencontre.

"Je suis content de la victoire. Je suis content d’avoir marqué, mais aussi du travail des coéquipiers. Il y a eu des matches plus compliqués pour moi, je reviens de loin. J’ai vécu une période compliquée, mais je continue de travailler, d’y croire. Il ne faut jamais abandonner et c’est une preuve qu’il faut toujours continuer à bosser. Il faut continuer comme ça, on est sur une bonne lancée. On est un groupe soudé, solide. On connaît nos forces, on sait qu’on défend bien. On a beaucoup subi, on n’a pas proposé énormément de jeu, mais on sait qu’on peut faire énormément de mal sur les actions rapides."

🇫🇷 #ASSEASC
⚽ Maxime Do Couto est notre Homme du match, et remporte le Trophée Alex Dupont !#beINLIGUE2 pic.twitter.com/bBHrtOzqog

— beIN SPORTS (@beinsports_FR) January 27, 2024

Prêté à Sainté il y a un an, Kader Bamba pourrait quitter Nantes cet hiver comme le rapporte la Pravda : 

"Les dirigeants canaris ont été mis au courant de l'intérêt d'Ankaragücü (D1 turque) et espèrent qu'une solution pourra être trouvée dans les prochains jours. Le club de Ligue 1 voit d'un bon oeil un départ du Français, en fin de contrat en juin. Emre Belözoglu, ancien international turc et entraîneur d'Ankaragücü, s'est déjà entretenu avec Kader Bamba. La proposition financière faite par les dirigeants turcs est supérieure à ses émoluments nantais."

Olivier Dall'Oglio a réagi au micro de beIN Sports après sa première défaite en tant qu'entraîneur stéphanois.

"Je ne vis pas bien cette première défaite. C'est cruel. Je pensais qu'on allait faire un autre match. C'est déjà de ma responsabilité sur la première mi-temps. Je pense que je n'ai pas fait les bons choix. J'ai vu une deuxième mi-temps plus intéressante, avec plus d'envie, de détermination, de jeu. Je pense qu'on perd le match sur cette première mi-temps très moyenne, avec une entame très moyenne et un rythme très lent. On ne l'avait pas prévu comme ça mais certainement que dans mes choix je n'ai pas été judicieux aujourd'hui. J'ai remplacé Bouchouari et Moueffek à la pause, je pense que j'aurais pu remplacer d'autres joueurs aussi.

On a été très lent à ressortir de derrière, il y a eu très peu de mouvements, très peu d'appels en profondeur. Et quand il y en avait, ce n'était pas dans le tempo...  Il y a eu beaucoup de petites erreurs techniques, il y avait de quoi faire d'autres actions. J'ai trouvé beaucoup de fébrilité de la part de mon équipe alors qu'ici à Geoffroy-Guichard on devrait jouer à 12 et non pas à 10. On a fait 39 centres mais ça n'a pas été fructueux. On n'a eu que des demi-occases. On n'a pas été assez précis. Ce n'est pas une histoire de système, il a marché il y a quatre jours.

C'est d'abord une histoire de volonté et de détermination. Ce que je remets en question, c'est l'état d'esprit qu'il faut avoir dans le Chaudron pour emballer le match et faire plaisir au public. Moi j'ai ressenti de la crainte, que je n'ai pas du tout ressentie à Pau où on a joué libérés, avec beaucoup d'intensité. Aujourd'hui je n'ai pas vu les courses, les fixations, les décalages. Il va falloir que chacun se remette en question, c'est ce que j'ai dit aux joueurs. Il va falloir surtout beaucoup plus de caractère. Il faut du caractère dans les moments difficiles. C'est une question de tempérament et je mettrai les joueurs qui ont du tempérament."

Dans un match qu'ils ont plus semblé regarder que jouer, les Stéphanois se sont à nouveau inclinés à domicile (0-1) contre Amiens.

Jusqu'ici invaincu, Olivier Dall'Oglio avait choisi de reconduire l'équipe victorieuse à Pau avec un seul changement : Mathieu Cafaro retrouvait sa place sur l'aile, Benjamin Bouchouari reprenait la sienne au centre du terrain et Thomas Monconduit glissait sur le banc.

La première période fut très fade pour les Verts incapables d'emballer le match. Petit à petit, Amiens a commencé à sortir de sa zone, récupérant les ballons plus haut. Sur une récupération haute, Dennis Appiah sortait à contretemps, Maxime Do Couto était trouvé et se présentait seul face à Gautier Larsonneur qu'il trompait d'une frappe sèche au premier poteau (0-1, 36e)

En seconde période, malgré les entrées d'Ibrahima Wadji, Thomas Monconduit puis Nathanaël Mbuku, l'ASSE ne s'est pas procurée beaucoup d'occasions d'égaliser malgré plusieurs situations. Un pénalty a sans doute été oublié par l'arbitre après une charge irrégulière sur Thomas Monconduit mais le résultat reste logique. Anthony Briançon a même empêché une addition plus lourde en sauvant sur sa ligne un ballon de Mafouta qui avait dribblé Larsonneur.

Au classement, les Verts voient passer leur adversaire du jour devant eux et pointent à la 7e place et pourraient glisser en fonction des résultats du soir. Les Fatals Picards, qui s'étaient déjà imposés sur le même score à l'aller, n'avaient plus gagné dans le Chaudron depuis septembre 2003. Les Verts avaient fini champions de L2 cette saison-là. Pas sûr qu'ils y parviennent cette saison !

En conférence de presse, l’entraîneur palois Nicolas Usaï est revenu hier sur la récente victoire des Verts au Nouste Camp. Une fois n’est pas coutume, son équipe a été incapable d’inquiéter le gardien adverse.

"Il faut en mettre un peu plus. Je ne dis pas que mardi on a fait un mauvais match. On a fait des choses très intéressantes en première mi-temps. On a été plus efficaces et meilleurs dans nos lancements de jeu, dans les ressorties de balle. Mais c’est dans les 30 derniers mètres qu’on n’a pas eu les connexions habituelles. D’une part parce qu’on a été moins performants sur le plan offensif, et d’autre part parce que défensivement Saint-Etienne a fait un très gros match. Briançon, Nadé… les joueurs d’axe ont été très bons ! Les milieux aussi ont été très bons. Sur le contenu, le match contre Sainté n’est pas à jeter. Si on égalise à la 90e, ça reste un match intéressant. Mais il faut être pragmatique, ce match nous a apporté zéro point. Il faut garder ce qui a été positif sans occulter ce qui a été négatif. On travaille ça à la vidéo.

On n’a pas cadré un tir contre les Verts, le match défensif de Saint-Etienne nous a vraiment mis en difficulté. Notre entame de match avait pourtant été très bonne. On a l’occasion de Mehdi Chahiri qui fait le choix de la donner alors qu’il peut frapper. On a la reprise de Moussa Sylla qui passe juste à côté sur le centre d’Obiang. Ce qui a pu être frustrant sur ce match-là, c’est qu’on n’ait pas eu la capacité entre la 85^e et la 93^e – il n’y a eu que 3 minutes d’arrêt de jeu à mon grand étonnement ce jour-là – d’avoir des occasions, pas forcément pour égaliser mais simplement pour mettre un peu le feu. On a été dans l’incapacité de se créer des occasions, on a constaté qu’on n’a eu que des situations. Il faut retrouver des connexions. Henri Saivet et Khalid Boutaïb n’étaient pas titulaires mardi, ils le seront peut-être à Annecy."

Pour éviter un nouvel ascenseur, Metz voulait se renforcer au mercato d'hiver et aurait tenté d'attirer Irvin Cardona, mais aussi les anciens Verts Valentin Eysseric et Yann M'Vila comme l'indique la Pravda :

"Les dirigeants messins, en quête d'un milieu offensif polyvalent et d'un avant-centre, ont enchaîné les refus. Menant plusieurs dossiers en même temps, ce qui est évidemment monnaie courante en matière de mercato, ils ont imaginé renforcer leur attaque avec Tino Kadewere (Lyon) ou Irvin Cardona (Augsbourg), qui ont tous les deux favorisé d'autres challenges - Nantes et Saint-Étienne (L2) -, et ont envisagé la venue d'Esteban Lepaul (Épinal). Mais le meilleur buteur du National (12 buts), vu comme une solution d'avenir, a rallié Angers (L2).

Le directeur du football, Pierre Dréossi, et Bouabdellah Tahri, le coordinateur du recrutement, se heurtent aux mêmes refus pour le poste de numéro 10. Après avoir tenté Imran Louza, prêté par Watford à Lorient, et Younès Belhanda, finalement parti à Al-Shamal (Qatar), ils sondent actuellement la piste menant à Valentin Eysseric, auquel il ne reste plus que six mois de contrat au Fatih Karagümrük (D1 turque). D'autres profils ont été étudiés comme ceux de Gaël Kakuta (Amiens), Yann M'Vila (libre) ou Miralem Pjanic (Sharjah, EAU), l'ancienne coqueluche de Saint-Symphorien, sans toutefois les activer réellement."

Non convoqué par Olivier Dall'Oglio, Maxence Rivera pourrait quitter les Verts à 6 mois de la fin de son contrat comme l'indique la Pravda :

"Actuel leader du Championnat d’Israël, après avoir terminé premier du groupe B de la Ligue Europa Conférence, le Maccabi Tel-Aviv, entraîné par l’ex-international irlandais Robbie Keane depuis le 1er juillet, aimerait s’attacher les services du jeune ailier gauche, également capable de jouer à droite, formé chez les Verts (21 ans, 11 matches et un but, cette saison). L’ancien international français des moins de 18 ans hésiterait toutefois à franchir le pas en raison de la situation politique en Israël. Un autre club de L2 chercherait également à obtenir la venue de Rivera."

Dans sa chronique Si j'osais, Daniel Corsand est revenu à l'antenne de France Bleu Béarn Bigorre sur le déplacement trop encadré des supporters stéphanois à Pau.

"Tu parles d’une hospitalité ! Tu parles d’un déplacement ! Ainsi donc, les 252 supporters stéphanois sont rassemblés à l’extérieur de Pau. Et convoyés directement jusqu’au stade. Ils sont parqués dans un coin du stand. Et sitôt le coup de sifflet final escorté jusqu’à l’extérieur de la ville. Sans contact avec quiconque. 740 kilomètres aller. 740 kilomètres retour.

Et si on ne fait pas partie d’un groupe de supporters qui organise le voyage, il y a un arrêté préfectoral, qui interdit d’aller en ville à Pau avec un signe d’appartenance aux verts. Maillot, écharpe ou drapeau. Pas moyen de se faire une glace Boulevard des Pyrénées.

En tee shirt ASSE, en plus avec le temps qu’il a fait hier après-midi, se contenter de l’aire de repos de Soumoulou pour admirer les montagnes... Surtout qu’à Pau, en vert et blanc on ne risque rien. Il n’y a rien d’osé… Au pays de Jean-Michel Larqué en plus !"

En ouverture de la 22e journée ce samedi après-midi dans le Chaudron, l'Amiens SC sera privé de son maître à jouer congolais Gaël Kakuta (qui défiera l'Egypte le lendemain soir aux côtés de Dylan Batubinsika) et de la charnière centrale africaine qui avait muselé l'attaque stéphanoise au match aller. S'il est déjà rentré de Côté d'Ivoire sans avoir joué la moindre minute avec les Black Stars, le Ghanéen Nicholas Opuku n'a pas été retenu par Omar Daf.

Quant au Malien Mamadou Fofana, il jouera mardi avec Ibrahim Sissoko contre le Burkina Faso... de l'attaquant Abdoul Tapsoba, autre Amiénois titularisé contre les Verts le 2 décembre au stade de la Licorne. Les Picards arriveront quand même dans le Chaudron avec leurs deux recrues : le défenseur central Mohamed Jouab, qui a fait ses débuts en pro il y a 3 jours, et l'ailier Mounir Chouiar, passé par Lens, Dijon, Basaksehir, Kasimpasa et Ludogorets.

Le groupe de l'Amiens SC : Sauvage, Gurtner – Ring, Urhoghide, Jaouab, Corchia, Assogba – Kaïboue, Gélin, Gene, Lutin, Boya, Ouhatti – Leautey, Mafouta, Do Couto, Chouiar, Lahne, Touho, Carroll

Sans surprise, Olivier Dall'Oglio a reconduit pour la réception d'Amiens le même groupe que celui qui s'est logiquement imposé à Pau, à une exception près : Mathieu Cafaro forfait dans le Béarn car il était malade, fait son retour au détriment de Cheikh Fall, qui a porté le brassard de capitaine de la réserve cet après-midi en guise de consolation lors la victoire en amical contre Besançon.

Restant sur 5 succès consécutifs en N3, la réserve entretient sa dynamique de succès. Les protégés de Razik Nedder ont battu le Racing Besançon (N2) cet après-midi en amical au centre Robert-Herbin grâce des buts de Jibril Othman et Enzo Mayilla.

Le onze de départ : Touré - Nzuzi, Kinunga, Pedro, Bladi - Sahraoui, Fall (c), Amougou - Aiki, Othman, Rivera.

Remplaçants : Boustouler, Makhloufi, Gauthier, Ndiaye, Kies, Agesilas, Mukanya

La réaction de Razik Nedder : "Tout le monde a participé et de nombreux U19 ont été gérés pour pouvoir rejouer dimanche à Sausset-les-Pins contre Marignane-Gignac. On affrontait une équipe qui joue plutôt le haut de tableau dans sa poule en N2. On a fait une très grosse première mi-temps avec beaucoup d'impact, avec un pressing qui fonctionne nous ayant permis de récupérer des ballons haut. C'est sur une de ces actions que Jibril Othman a ouvert le score. Ce match a permis de de lui redonner du temps de jeu ainsi qu'à Jebryl Sahraoui, les deux ayant eu un début de saison un peu tronqué à cause des blessures. Ils ont fait un bon match. Il a fait un bon match On eu plutôt un bon niveau technique. On milieu du terrain, ça circule vite et bien. On est dans ce que l'on veut faire dans notre projet de jeu. On est satisfait de cette victoire."

En conférence de presse, ODO est revenu la convaincante victoire à Pau, insistant sur les progrès collectifs et expliquant ses choix en défense : 

" On a vu un vrai collectif. Il faut garder ça. C’est une base. J’ai entendu aussi beaucoup plus de paroles, la communication s’instaure, on se donne plus de renseignements, on s’encourage. On a vu une vraie équipe. On commence à être difficile à manœuvrer. Avec cet état d’esprit là on peut voyager. Il y a un 2^ème match qui arrive rapidement. La première chose c’est la récupération. C’est à nous de montrer sur un autre match, face à un autre candidat, qu’on peut basculer dans les 5 premiers. Si on reste sur l’état d’esprit développé à Pau, on aura des arguments. On a vu aussi qu’on était capable de se créer des occasions. Par rapport au match d’avant ça n’a rien à voir. L’équipe change de visage.

Les équipes qui viennent à Geoffroy Guichard viennent d’abord pour être solides. Notre boulot sera de traverser cette densité qu’il y aura en face de nous, et faire attention, ne pas prendre de contre, car ils sont capables d’aller très vite. Il faudra être vigilant, hyper concentré. Il faut garder notre base : être solide, solidaire, garder notre communication. Et aller encore chercher des choses, des marges sur le plan offensif. Micka Nadé et Léo Pétrot sont performants à l’entraînement. Ce sont deux guerriers, deux titulaires. Et ce sont deux garçons qui s’adaptent rapidement."

En conférence de presse Dieu a évoqué l'arrivée de Nathanaël Mbuku et la suite (et fin) du mercato : "Nathan, la première discussion remonte à début décembre. Je l’ai senti tout de suite sensible au projet. Ce qui nous a intéressé, c’est sa faculté à déséquilibrer un adversaire dans les petits périmètres et à être décisif. C’est vraiment cette aisance technique dont on avait besoin pour faire des différences, et de sa polyvalence aussi. 

On reste à l’affut, mais on ne va pas prendre quelqu’un pour prendre quelqu’un, parce qu’on a quand même un effectif assez important, si on prend quelqu’un ce sera pour renforcer l’équipe. Ce ne sera pas un échec si on trouve pas ce joueur dont on a besoin, un joueur offensif. Pour l’instant il n’y a pas de discussions en cours, mais ça va s’accélérer comme d’habitude dans les derniers jours."

Dominique Rocheteau, qui participera ce week-end au Festival de la Biographie à Nîmes, dédicacera à cette occasion son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi. L'Ange Vert, qui aura certainement l'occasion de reparler des poteaux carrés devant la Maison Carrée, s'est confié ce vendredi au Réveil du Midi. Extraits.

"J’ai toujours dit les choses quand j’avais envie de les dire. En 1978, lors de la Coupe du monde en Argentine, j’avais dénoncé la dictature de ce pays. Politiquement, je me suis toujours engagé. Après ma carrière, j’admets que je n’avais plus trop envie de parler. Là, j’avais envie de me dévoiler et le livre est finalement un mode de communication qui m’allait bien. C’est aussi le livre d’un citoyen engagé dont le coeur bat à gauche ? Oui, depuis toujours. Mais gauche, droite ne sont que des mots. Disons que je me sens plutôt humaniste.

Je me déplace beaucoup pour dédicacer mon livre. L'accueil que l'on me réserve est très bon partout où je vais. Je suis même un peu surpris. Il y a beaucoup de monde, même des jeunes. La période de ma vie dont on me parle le plus quand on vient à ma rencontre ? Les Verts, évidemment. J’ai pourtant marqué plus de buts quand je jouais à Paris. Mais pour les gens, l’image, c’est celle des Verts, celle de l’Ange vert. Cette époque-là a marqué des générations. Saint-Etienne était un club populaire auquel on s’identifiait. Et puis la passion pour ce club se transmet de génération en génération.

Les souvenirs de mes matchs à Nîmes ? Je me souviens forcément des matchs à Jean-Bouin. C’était un stade mythique. Les supporters étaient très proches. Les vestiaires donnaient dans une petite cour et puis on rentrait dans l’arène. Pour l’un de mes premiers matchs, je devais avoir 18 ans. Mon adversaire direct était André Kabyle. Je m’en souviens encore.. Et puis il y a ce match de 1976 à Geoffroy-Guichard avant la finale de la Coupe d’Europe dont on nous parle souvent. Mais j’étais déjà blessé et on ne va pas reparler de ça. Je suis aussi venu aux Costières, mais en tant que dirigeant et pour un match avec le Variété. 

La ville de Nîmes est magnifique. Quand on est joueur, on vient, on joue et on repart. Après ma carrière, je suis venu à Nîmes plusieurs fois. Vraiment une belle ville que j’espère visiter un peu. Je ne suis qu’un sportif qui a écrit un livre. Et je ne me compare pas aux écrivains. C’est flatteur d’être en leur compagnie. Mais c’est surtout l’occasion d’aller à la rencontre des gens, de faire des dédicaces, certes, mais de prendre le temps de discuter. C’est très important parce que les visiteurs viennent pour ça."

Ayant trouvé le chemin des filets il y a 3 jours dès sa première apparition sous le maillot de l'EAG au Roudourou où il avait claqué son seul pion en vert, le nouveau numéro 22 guingampais s'est livré au Télégramme. Extraits.

"Quand je suis rentré en jeu contre Rodez ce mardi, je me suis dit : "Il y a un truc à faire !". Le scénario a été presque parfait. Mon but annulé, c'est frustrant, je ne pense pas qu’il y ait hors-jeu de deux mètres. C’est sûr que ça aurait été beau. Mais, même si le but n’a pas été accordé, ça m’a donné de la confiance. J’étais dans la bonne zone.

A Sainté, la première année s’est bien passée. L’été dernier, le club m’a redit que j’étais un joueur important, qu’il n’y avait pas de raison de partir. Au final, ça ne s’est pas déroulé comme prévu. Pour moi, le foot, ça se joue, ça ne se regarde pas. Très vite, j’ai eu le coach (Stéphane Dumont), il m’a tenu un discours de jeu qui me plaisait beaucoup. Le choix a été vite fait.

J'aurais déjà pu signer à Guingamp il y a un an et demi. Venir ici était ma priorité. Saint-Étienne est arrivé plus tard dans les négociations. Après, on ne va pas se mentir : Saint-Étienne, ça ne se refuse pas, c’est un mythe. Mais quand Guingamp est revenu sur la table, je me suis dit que c’était un rendez-vous manqué. Je suis venu ici pour prendre du plaisir.

Pourquoi je n'ai signé que six mois ? Au début, ça devait être un prêt, sachant que j’étais en fin de contrat avec Saint-Étienne cet été. Mais six mois, ça me va. Il n’y a même pas d’année en option en cas de montée. Je suis là pour aider le club à accrocher son objectif, les barrages. On aura le temps de discuter plus tard. Je vais prendre les choses semaine après semaine."

Dans le staff de l'OGCN (2e de L1 actuellement) depuis un an après avoir été successivement l'adjoint stéphanois de Jean-Louis Gasset, Ghislain Printant, Claude Puel et Pascal Dupraz, Julien Sablé souhaite toujours devenir à terme un vrai numéro 1 (et pas juste un intérimaire comme il l'a été à Sainté un mois en 2017 avant l'intronisation du nouvel ex-sélectionneur ivoirien et 8 jours en 2021 avant l'arrivée du gueulard haut-savoyard). Capitaine de la dernière équipe stéphanoise à avoir réussi à monter en L1, Juju a réitéré son ambition hier dans Gym Tonic. Extraits.

"Je ne connaissais pas du tout Francesco Farioli avant de devenir son adjoint. Notre première rencontre a duré cinq minutes, il m’a gentiment accueilli dans son staff qui était déjà bien fourni. On a une très bonne relation, j’ai appris de nouvelles choses avec lui. On échange en anglais. Je suis parti au niveau moins 12 en anglais donc je remercie Flo Ghisolfi de m’avoir lancé là-dedans ! (rires) Au début on n’avait pas de traducteur mais j’avais quelques notions. Les deux premiers mois, ça a été très difficile pour comprendre et pour s’exprimer. Maintenant, on arrive à communiquer de manière claire et limpide mais c’est en anglais.

Je suis quelqu’un qui veut redonner la confiance qu’on lui donne. J’avais un peu d’appréhension de rejoindre un staff complètement étranger. Mais je suis quelqu’un de curieux de base et après je voulais aussi lui apporter. Je ne voulais pas être juste l’adjoint qui représente le club, qui va lui amener la connaissance de la Ligue 1 et des joueurs, et qui ne va pas être reconnu pour une compétence. Je suis plutôt à vocation des joueurs offensifs, avec un développement individuel des joueurs, notamment via des vidéos. J’ai aussi la relation avec le centre de formation. A la base j’étais revenu à Nice pour entraîner la réserve, aujourd’hui je fais la relation avec Didier Digard, qui est exceptionnel et dont j’ai été l’adjoint avant que Francesco ne lui succède.

Francesco Farioli partage beaucoup de choses avec son staff, par contre lorsqu’il a décidé sur des choses, il ne faut pas aller le polluer. J’ai appris à le connaître en observant les autres. Il dirige, il a une idée très claire de ce qu’il veut, et par moment il donne la parole à chaque membre du staff. Moi je trouve ça très bien. Ce qui m’impressionne le plus chez lui, c’est que son projet et son modèle de jeu sont hyper précis. Il garde sa ligne directrice quoi qu’il arrive, on ne changera pas notre façon de jouer quelle que soit la dynamique de résultats. Je n’avais jamais rencontré dans mon parcours quelqu’un d’aussi dogmatique.

Mon rôle d’adjoint a toujours été très clair : me mettre au service du numéro un et répondre à sa demande. Quand vous avez un boulot dans votre passion, vous ne pouvez pas cracher dans la soupe. Avant que Flo Ghisolfi me tende la main à Nice, j’ai connu 6 mois de chômage après mon départ de Saint-Etienne. Quand vous coachez sur votre canapé tous les samedis soirs, ça fait long. Vous ne boudez pas votre plaisir d’être adjoint. Je prends beaucoup de plaisir d’être au service de l’entraîneur et de ces joueurs-là. Le groupe de l’OGC Nice, c’est du très haut niveau.

Devenir numéro 1 un jour, ce n’est pas pour tout de suite mais c’est l’objectif de ma carrière. Maintenant, ma carrière durera 30 ans dans le football, je l’espère. Il y aura des hauts et des bas. Mais mon objectif n’a jamais été caché, c’est de devenir numéro un. Je veux construire ma carrière. Aujourd’hui, je suis très content des étapes qui ont été les miennes, notamment depuis que je suis à l’OGC Nice. J’apprends au quotidien, et tant que j’apprends, quelle que soit ma position, ça m’amène vers mon rêve."

Malade lors de la victoire des Verts à Pau, Mathieu Cafaro devrait faire son retour dans le groupe comme l'a déclaré Olivier Dall'Oglio en conférence de presse. Irvin Cardona, touché au mollet, devrait également y être. Mahmoud Bentayg a fait son retour à l'entraînement mais sera trop court. Etienne Green est touché (sans gravité) au genou. Quant aux Canables (Dylan Batubinsika, Ibrahim Sissoko et Karim Cissé), il faudra attendre pour les revoir.

Demain commenceront les 1/8è de finale de la CAN pour lesquels Sissoko (Mali), Cissé (Guinée) et Batubinsika (RD Congo) sont qualifiés. En cas d'élimination à ce stade, le (ou les) concerné(s) pourraient être de retour pour aller jouer à Dunkerque (3 février).

Cissé et Batu seront les premiers à jouer, ce dimanche, contre la Guinée Equatoriale et l’Egypte. Si les deux passaient, ils s’affronteraient en ¼ de finale le 2 février.

On a donc la garantie que l’un ou l’autre sera éliminé à cette date. Trop court pour aller jouer à Dunkerque mais pas pour défier Troyes (12 février).

Pour Sissoko, le 1/8^e contre le Burkina Faso est prévu mardi, avant en cas de qualification, un choc en quarts de finale contre le vainqueur de Sénégal-Côte d’Ivoire.

Si le Mali franchit l’obstacle, il pourrait, en ½ finale le 7 février, affronter la Guinée de Cissé ou le Congo de Batubinsika.

Dès lors que l’un de nos joueurs serait qualifié pour les ½ finales, il sera compliqué quelle qu’en soit l’issue de le voir revenir pour Troyes car le match pour la 3è place a lieu le 10 février, et la finale le 11, soit l’avant-veille et la veille de Sainté-Troyes.

Viré le 7 novembre dernier du Stade Malherbe de Caen (qui devance actuellement l'ASSE à la différence de buts alors qu'il accusait 9 points de retard sur les Verts à l'époque), Jean-Marc Furlan se confie aujourd'hui dans L'Est-Eclair. Extraits.

"J'ai réussi à faire monter Brest et Auxerre au bout de ma 3e année. Il n'y a que Troyes que j'ai fait monter la 1ère année en 2004-2005 parce que nous avions une superbe équipe. Mais en principe, on ne monte pas un groupe capable de jouer l'accession en claquant des doigts. Il faut du temps que les dirigeants du XXIe siècle n'ont plus. Il faut le temps, la patience de bâtir, de faire passer un message, de construire un projet.

Mes débuts à Caen étaient parfaits, on avait gagné nos 4 premiers matches. Mais après, il ne faut pas oublier que Caen n'avait pas forcément les moyens de nombreux autres clubs. Caen, c'est le 12e budget de Ligue 2, bien loin des budgets de l'AS Saint-Etienne, de Bordeaux ou d'Angers. Caen a le budget d'un club moyen de L2. Ce que certains joueurs m'ont rappelé. On n'était qu'à 12 M€ [à titre de comparaison, l'ASSE a un budget de 27 M€, ndp2].

Je suis en procès avec Auxerre et Caen donc je ne peux pas tout dire. Partout où je suis passé, j'ai toujours été en phase avec les joueurs. Nombreux sont ceux qui m'appellent très régulièrement. Par contre avec les dirigeants... c'est particulier. Je m'entends toujours très bien avec les employés du club. Mais si certains dirigeants se montrent intrusifs, s'ils s'immiscent dans la vie de mon groupe, ça me dérange et on peut vite arriver à une phase de non retour !

Je me sens frais, je suis prêt à repartir. Contrairement à de jeunes entraîneurs, j'ai plus d'expérience, de recul, de connaissances des plans de jeu. Je contacte des agents pours qu'ils me mettent en contact avec des clubs. Un agent voulait me placer aux Girondins mais le club n'a semble-t-il pas l'intention de se débarrasser de son entraîneur. Bien sûr que ça m'intéresserait de m'occuper de Bordeaux.

Pourquoi pas reprendre un club en cours de saison ? Même si ce n'est pas idéal. Je préfère débuter une aventure à l'intersaison, avoir le temps de mettre en place un projet, comme j'ai pu le faire à Brest et Auxerre. J'ai vécu de belles aventures là-bas. Avoir fait remonter Brest et Auxerre, c'est extraordinaire. L'AJA n'avait plus mis un pied en L1 depuis 10 ans. Je suis fier de ce que j'ai réussi."