
Roro en Ardèche
28/05 19:10

Avant de mettre le cap sur l'Aveyron, Roland Romeyer était vendredi dernier à Saint-Martin de Valamas (Ardèche). Accompagné du responsable de la logistique commerciale de l’ASSE Xavier Pizay, il a en effet assisté dans la salle des Voûtes à l'assemblé générale des Coeurs Verts, section locale des associés supporters. "Les personnes présentes durant cette soirée ont beaucoup apprécié ses réponses franches et sa disponibilité" souligne Le Dauphiné Libéré.
Roro à Rodez
28/05 13:30

L'Edition aveyronnaise de Centre Presse nous apprend que Roland Romeyer, était samedi au Bowling du Rouergue à Rodez, accueilli par la section de supporters locale, les FOREVERts.
Malgré un emploi du temps chargé, il a affiché un dynanisme remarquable. Extraits.
"À 72 ans, l’actuel copropriétaire de l’AS Saint-Étienne aurait semble-t-il trouvé un élixir de jouvence : la passion. La sienne est évidente, elle saute aux yeux et ne porte qu’une couleur, le vert qu’il a appris à aimer et à encourager « depuis 1957 » se plaît-il à répéter. Une fidélité trimballée en bandoulière de ville en village."
"L’Ardèche, l’Aveyron, l’homme ne compte plus les kilomètres pour venir saluer les très nombreuses sections locales de supporters des Verts dans un tour de France qui n’est sans doute pas pour déplaire à ce grand amateur de petite reine. Ceux des Foreverts Rodez, créés en 2007, ont déjà été visités à deux reprises avant ce samedi au Bowling du Rouergue. Un lien entre un patron d’un des plus grands clubs de Ligue 1 - le plus titré au nombre de championnats (10) - et ses fans qui peut interpeller à l’heure où Paris (Qatar), Monaco (Russie) ou Marseille (États-Unis) battent pavillon étranger et apparaissent souvent inaccessibles. « C’est un Ovni dans ce milieu, confirme tout sourire Sylvain Bessettes, président et cofondateur de l’association ruthénoise. J’espère qu’on va le garder longtemps. »"
"Au lendemain du rachat avorté de l’ASSE par un fonds d’investissement américain, Roland Romeyer aurait tout aussi bien pu annuler purement et simplement sa visite. Il n’en a rien été. Ce serait mal connaître le personnage, dirigeant dans le Forez depuis 1996. « Je ne m’en lasse pas. Je l’entretiens parce que ça fait partie de ma personnalité, dit-il, claquant les bises et les tapes amicales avec un mot pour chacun. En plus d’être un devoir personnel, c’est aussi parce que j’aime ces gens. Je les admire. Ils viennent en bus jusqu’à Geoffroy-Guichard, rentrent chez eux à 4 h du mat’et reprennent le travail à 7 h. Alors, comme je dis aux joueurs, si je peux leur apporter du bonheur en plus, je le fais. »"
"Hier, au rayon de ces questions, Romeyer n’aura pas échappé au sujet brûlant du rachat. Là encore, il n’aura rien éludé. « Avec Bernard (Caïazzo, copropriétaire, NDLR), on cherche de l’argent, c’est vrai. Le foot a évolué et, avec l’arrivée des Qataris, la concurrence est importante. Et l’écart se creuse, reconnaissait-il après deux heures de discussion à bâtons rompus avec les fans aveyronnais. Chez les Verts, les supporters sont exigeants. Et c’est pour cela qu’il faut trouver d’autres fonds. Ça ne s’est pas fait. Mais on va continuer à chercher. »"
Roux n'est pas dans la panade
28/05 12:16

Malgré sa relégation en L2 avec le FC Metz, Nolan Roux ne manque pas de propositions. En effet, outre l'intérêt que lui porte le Stade de Reims, c'est maintenant La Paillade qui se montre intéressée par l'ancien Vert, info délivrée par le Midi Libre.
Les Montpelliérains n'ont sûrement pas oublié les 2 buts qu'il a inscrits contre eux lors de la saison 2015-2016 : le 12 septembre 2015 (victoire de l'ASSE 2-1 à Montpellier) et le 19 mars 2016 (victoire 3-0 à Geoffroy Guichard).
Match aller : 12 septembre 2015 : Montpellier-ASSE : 1-2
Match retour : 19 mars 2016 : ASSE-Montpellier : 3-0
Le coeur et les raisons d'Anto
28/05 11:14

Invité hier soir sur Canal+ à commenter son arrivée au FC Metz, Fred Antonetti a été clair :
"L’appel du terrain était plus fort, je suis tombé sur des gens qui me correspondent, sur un club qui me correspond, sur des personnes qui me voulaient vraiment. J’aurais pu partir gagner de l’argent à l’étranger (...) Metz est une vraie ville de foot. C’est un choix du coeur, un défi."
Trois surprenants dribbleurs à l'honneur
28/05 07:30

Trois joueurs stéphanois font partie des onze meilleurs joueurs de L1 dans le surprenant classement des dribbles réussis cette saison en L1 selon Opta.
1. Otavio : 94,1% (16/17)
2. Lassana Diarra : 88,9% (32/36)
3. Nicolas Pallois : 86,4% (19/22)
4. Ludovic Baal : 85,7% (18/21)
5. Habib Maiga et Presnel Kimpembe : 82,6% (19/23)
7. Kévin Théophile-Catherine : 81% (17/21)
8. Marco Verratti : 80,8% (42/52)
9. Youssef Ait Benasser : 79,6% (43/54)
10. Luiz Gustavo : 79,2% (38/48)
11. Assane Diousse : 77,8% (14/18)
Galette et Rudi parlent de Debuchy
28/05 07:06

Lors de la convention de Première Ligue (syndicat des clubs présidé par Nanard) deux anciens entraîneurs stéphanois, un ex-sélectionneur de l'équipe de France et le coach du Stade Rennais ont souligné l'apport offensif des latéraux, comme l'atteste cet extrait paru dans Le Progrès du jour.
Gérard Houllier : "Le latéral est devenu un joueur clé, capable de faire la différence. Avant quand l’un montait, on demandait à l’autre de fermer. Maintenant, le second est ailier."
Sabri Lamouchi : "Le danger arrive de derrière. On l’a vu à Monaco avec Sidibé et Mendy "
Christophe Galtier : "L’exemple, c’est Debuchy à Saint-Etienne avec 4 buts en 14 matches. Nous, de notre temps, on était d’abord des défenseurs."
Rudi Garcia : "D’où des reconversions. Debuchy était milieu quand je suis arrivé à Lille, Sarr attaquant à Marseille. L’autre poste important, c’est la sentinelle, un terme un peu négatif car défensif. En Italie c’est un constructeur."
Arnaud et Antho mous du genou
27/05 23:43

Sélectionnés en équipe de France U20 pour le Festival International Espoirs, Anthony Maisonnial et Arnaud Nordin, tous les deux blessés au genou, ont dû déclarer forfait pour ce tournoi que les petits Bleus ont bien démarré ce dimanche en dominant la Corée du Sud 4-1.
Gasset parti pour rester ? (12)
27/05 22:50

Sur son compte twitter, Manu Lonjon a indiqué ce soir que l'ASSE allait confirmer demain à Jean-Louis Gasset la volonté de le conserver. "Une prolongation de trois ans est évoquée. On veut aller vite du côté des Verts" commente le journaliste.
Söderlund claque, Rosenborg craque
27/05 22:29

Lors du match au sommet du championnat norvégien, Alexander Söderlund a profité d'un cafouillage pour ouvrir le score contre le leader. Malgré le 7e pion claqué cette année 2018 par l'ancien attaquant stéphanois, le SK Brann s'est finalement imposé 2-1 sur le terrain de Rosenborg, qui compte désormais six points de retard sur son adversaire du soir.
Subotic, acteur comique
27/05 21:54

Le quotidien régional allemand Iserlohner Kreisanzeiger und Zeitung a apprécié les débuts d'acteur de Neven Subotic avant-hier à Herne (dans la Ruhr). Extraits.
"L'ancien joueur du Borussia jouait dans une pièce de théâtre amusante sur le foot, "Der zerdepperte Pott", au Mondpalast. "J'ai le trac. Je n'ai jamais fait ça avant. Je suis très reconnaissant" a-t-il déclaré avant de monter sur scène. Neven Subotic a joué quatre scènes, répétées une seule fois, pendant une heure. Le footballeur a montré du talent comique, son timing était bon, il apportait ses propres idées. Il était de mieux en mieux. Il avait un rôle amusant. "Ne t'inquiète pas, je suis habitué à avoir des hommes nus autour de moi" a-t-il lancé en faisant irruption dans le vestiaire. Agacé de ne pas être reconnu, il s'est exclamé "Je suis Mats Hummels" dans une autre scène.
Sans aucun doute, l'homme a un vrai talent. Il a capté spontanément l'essence-même d'une scène et s'est beaucoup amusé. En marge de cette pièce, Neven Subotic a parlé devant l'auditoire des actions de sa fondation. "La culture est un excellent moyen de sensibiliser les gens à de tels projets" a-t-il souligné après la représentation. "Et être sur scène, c'est très amusant." Environ 25 fans de Dortmund sont venus à sa rencontre après le spectacle. Le jeune homme de 29 ans a signé des autographes pendant 25 minutes et s'est montré disponible pour les selfies. Vers minuit, la star du football est rentrée chez lui. "Je travaille à Saint-Étienne, mais j'habite à Dortmund", dit-il. Au fait, son français est plutôt bon !"
Si ce n'est lui c'est donc son frère
27/05 21:20

Maxime Spano, le frère jumeau de Romain Spano, ancien Vert (2011-2014) qui opère actuellement à Clermont Foot, vient d'accéder à la Ligue 2 avec Grenoble Foot 38, club partenaire de l'ASSE. En effet, dans le match de barrage, les Dauphinois ont fait le nul à Bourg en Bresse (0-0) après l'avoir emporté à l'aller par 2 à 1.
Maxime Spano, qui avait été victime d'une grave blessure en janvier dernier (fracture de la malléole externe avec arachement des ligaments internes) a joué l'intégralité de la rencontre. Quant à Arsène Elogo, il a suivi ses partenaires des tribunes puisqu'il était suspendu suite au carton rouge du match aller.
Grenoble retrouve donc la Ligue 2 et le statut professionnel sept ans après avoir déposé le bilan. Cela donnera-t-il des idées de prêt pour quelques Verts bientôt de retour dans le Forez.
Les U15 freinent les vilains
27/05 20:32

Les U15 de Jean-Philippe Primard recevaient aujourd'hui à Michon le vilain leader. Ils avaient à coeur d'oublier et de faire oublier le match aller qui les avait vus concéder une défaite imméritée dans les ultimes minutes du match. Ils ont parfaitement réussi dans leur entreprise en tenant en échec le voisin et surtout en se créant de nombreuses occasions.
Jean-Philippe Primard avait dû pallier les absences de Faël Ahmane et Mohamed Moueffek, suspendus, de Raphaël Ressicaud, blessé, et de Marie-Gaël Mukanya, appelé avec les U17 Honneur Ligue. Mais comme le précisait le coach, "la réponse a été collective et les entrants ont rempli et bien rempli leur contrat". Les Stéphanois ont réalisé une excellente première mi-temps, se créant quatre occasions nettes. Un centre de Yassimi Moyo, repris de la tête par Jibril Othman, échouait sur la barre. Jordane Morel reprenait un centre une première fois repoussé mais sa reprise ne trouvait pas le cadre. Jibril Othman s'embrouillait, un peu plus tard, au moment de conclure et Ermias Hilaire poussait trop son ballon alors qu'il se présentait devant le gardien. De l'autre côté, les vilains se montraient dangereux sur une occasion que Nabil Ouennas enrayait.
En seconde période, Yassimi Moyo centrait une nouvelle fois, mais la reprise de la tête de Jibril Othman frappait la barre, retombait sur le dos d'un défenseur adverse et était repoussée sur la ligne. Par la suite, les Verts baissaient un peu de rythme, et les vilains en profitaient, poussant dans le dernier quart d'heure pour essayer d'arracher la victoire, mais la défense verte (avec notamment Nabil Ouennas qui déviait une frappe adverse sur le poteau) veillait au grain et restait infranchissable, rendant muet Sekou Lega, ce qui ne lui était arrivé que quatre fois dans la saison. Le match se terminait donc sur ce score de parité, mais les Verts pouvaient être fiers de leur prestation.
La composition : Ouennas - Yahiaoui, Grillet, Bendriss, E.Mouton -Camara (Othman 75ème), Morel, Marwan Ouroui (Mouad Ouroui 50ème), Moyo - Hilaire, Othman (Lamrabtine 70ème)
La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons réalisé un très bon match face à une très belle équipe. Nous avons fait une grosse première mi-temps, en nous créant de nombreuses occasions et en n'en concédant que très peu. Nous étions présents dans le jeu et dans l'intensité. La deuxième période a été plus difficile, notamment en milieu de terrain face à un adversaire costaud et technique dans ce secteur. Mais nous sommes restés dans le tempo. Les Lyonnais ont poussé dans le dernier quart d'heure pour l'emporter. Malgré notre manque de vitesse et de puissance, nous avons bien défendu. Je suis très satisfait du jeu produit et de l'état d'esprit affiché. Sur l'ensemble du match, nous avons eu autant de maîtrise que notre adversaire."
Les U17R avec brio contre les San-Priods
27/05 19:41

Halkan Kiran était de retour après plusieurs mois d'absence.
Ce match contre Saint-Priest, disputé sur le terrain synthétique Georges Bereta revêtait une grande importance pour les U17 Honneur Ligue de Christophe Chaintreuil, désireux de s'extirper de la zone de relégation. Malgré une petite frayeur en seconde période, les Verts ont rempli leur contrat en s'imposant somme toute avec aisance sur le score de 5 à 2.
Le match débutait de la meilleure des façons, puisque un débordement de Samy Messili suivi d'un centre en retrait permettait à Eros Mongelli d'ouvrir la marque. (1-0, 7ème).
Quelsques minutes plus tard, c'est Mathys Saban qui, à son tour, débordait et centrait pour Samy Messili qui ne se faisait pas prier pour faire le break. (2-0, 17ème). La mi-temps survenait sur ce score, laissant toutefois quelques regrets à cause des occasions non converties.
Les Verts allaient enfoncer le clou à la reprise par Maxence Rivera, au terme d'une belle action individuelle : il s'enfonçait dans la surface de réparation adverse, et sa frappe sous la barre faisait mouche. (3-0, 55ème).
On croyait les Verts partis pour un large succès, mais un léger relâchement de leur part allait être fatal, relâchement correspondant également à la sortie de Louis Mouton, blessé au poignet. Sur une perte de balle stéphanoise, les San-Priods réduisaient l'écart. (3-1, 65ème)
Et, dix minutes plus tard, une nouvelle perte de balle en situation offensive, un retard dans le replacement permettaient à Saint-Priest d'ajouter un 2ème but d'une volée victorieuse de 25 mètres sous la barre. (3-2, 75ème).
Les Verts repartaient à l'attaque et Samy Messili débordait côté gauche avant de trouver Marie-Gaël Mukanya qui trompait le gardien visiteur. (4-2, 79ème).
Les Stéphanois enfonçaient le clou par Heealii Amaru qui servait dans la profondeur Maxence Rivera, lequel piquait son ballon au-dessus du gardien pour clôturer la marque. (5-2, 85ème)
La composition : Bourbia - Bardel, Khoutri, L.Mouton (Amaru 60ème), Calodat - Fatah, Kiran (Fakili 30ème), Saban (Kiran 76ème), Rivera - Messili, Mongelli (Mukanya 76ème).
La réaction de Christophe Chaintreuil : "Nous avons globalement maîtrisé ce match. A la mi-temps, nous menions 2-0, mais je regrettais les occasions manquées qui nous auraient mis à l'abri. On est bien reparti après le repos, ajoutant un 3ème but. Mais par la suite, les joueurs se sont un peu grisés, ont fait des dribbles inutiles et se sont mis en danger eux-mêmes. Il y a eu également un relâchement suite à la sortie de Louis Mouton. Tout ceci à permis à Saint-Priest de revenir dans le match. Mais nous avons bien réagi et retrouvé cette maîtrise que nous n'aurions pas dû perdre et qui nous aurait rendu le match beaucoup plus facile."
Peak6 trompe le monde (4)
27/05 19:06
Dans sa dernière édition, le quotidien Les Echos revient sur l'échec des négociations entre l'ASSE et Peak6. Extraits.
"La colère de Bernard Caïazzo n'est pas retombée. "Peak6 a fait preuve de mauvaise foi. On va agir en justice car cela a un impact en termes d'image et crée un vrai préjudice. Avec Roland Romeyer, nous avions monté un programme d'obligations remboursables en actions, mis en sommeil à leur demande depuis quatre semaines. Il sera réactivé."
Si la valorisation du club autour de 50 millions ne semble pas en cause, le fondateur de Peak6, Matthew Hulsizer, aurait refusé de s'engager sur un montant d'investissement conséquent pour les années à venir, contrairement à son compatriote Frank McCourt qui a promis 200 millions à l'OM sur quatre ans. Un "revirement total incompréhensible", selon un proche du dossier, "un amateurisme étrange".
"La confiance a été entachée et on a repris notre liberté. S'il s'agit de faire des investissements à la hauteur de Nice, Bordeaux ou Rennes, avec Roland nous sommes capables de le faire. D'ailleurs nous sommes reconnus comme l'un des clubs les mieux gérés d'Europe, le seul français qui dégage un résultat d'exploitation positif depuis sept ans" affirme Bernard Caïazzo. "L'objectif pour nous est de franchir un cap. On veut un investisseur qui apporte à ce club, au potentiel considérable, les moyens de rentrer dans un Big five à la française et de participer à la Champions League."
Parallèlement à l'examen d'autres offres de reprise, à ce jour toutes d'origine étrangère, Bernard Caïazzo évoque "d'autres sources de financement" pour préparer la prochaine saison. Des Obligations Remboursables en Actions, de l'endettement bancaire ou le recours à un fonds de dette privée comme l'a fait l'été dernier l'ASSE auprès de la société londonienne 23 Capital pour un prêt de 10 millions garanti sur les droits audiovisuels"
IAS, y'a de l'abus !
27/05 17:28

Le week-end dernier, Mediapart a souligné que les IAS (interdictions administratives de stade) frappant les ultras (notamment stéphanois) sont souvent abusives. Extraits.
"Malheureusement, c'est plus facile d'aller en Syrie que de chanter pour vous à Monaco", clamait en 2015 une banderole des Green Angels, un des groupes de supporteurs de Saint-Étienne, après une interdiction de déplacement en Principauté. Instaurée par la loi LOPPSI 2 en 2011, cette mesure prise par arrêté préfectoral interdit l'accès au stade aux supporteurs d'une équipe définie. Depuis, les mesures se multiplient. Barbe fournie, casquette et bermuda, Tom est l’un des responsables des Green Angels. Il raconte : "Récemment, on a été interdits à Strasbourg, Nantes, Lyon, Nice et Marseille. C’est décourageant." À ses côtés, un ami poursuit : "On est des sous citoyens. Vendredi, on se déplace à Montpellier. On est limités à 350, obligés d’y aller en bus et on va attendre des heures sur une aire d’autoroute que les flics nous escortent jusqu’au stade."
Depuis quelques années, l’interdiction administrative de stade (IAS) est venue s’ajouter à la panoplie des contraintes pesant sur les amateurs de football, qui ambiancent les tribunes populaires, virages et kops, défendant une certaine ferveur face au foot-business et ses places à des prix inaccessibles dans des gradins parfois moroses. Introduite par la loi antiterroriste de 2006, cette IAS permet au préfet d’interdire de tribune un individu qui n’a pas nécessairement commis d’infraction, mais dont le comportement laisse penser qu’il représente un risque de trouble à l'ordre public. Cette mesure est venue compléter l’arsenal répressif anti-ultra qui était jusque-là structuré autour de l'interdiction judiciaire de stade, inscrite au Code pénal en 1993 comme une peine complémentaire à une condamnation après une infraction commise dans une enceinte sportive.
"En juillet 2017, j’ai reçu une IAS de 6 mois", témoigne Tom le Stéphanois. 3 mois plus tôt, il faisait partie des 250 supporteurs foréziens ayant violé un huis clos prononcé par la LFP, en occupant les gradins du stade Geoffroy-Guichard lors d’un match face à Rennes. D’habitude, les interdictions administratives de stade sont le plus souvent prononcées pour "usage ou détention d’engins pyrotechniques ou de violences", explique Antoine Mordacq, chef de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme. À l’origine, l’IAS ne pouvait excéder 3 mois, mais avec la loi LOPPSI-2 puis la loi Larrivé de 2016, sa durée maximale est désormais de 24 mois, et 36 en cas de récidive. Début avril, 296 interdictions de stade étaient en vigueur en France, dont 166 administratives et 130 judiciaires. Antoine Mordacq tient à nuancer : "Ces chiffres évoluent. Tous les interdits de stade ne le sont pas 24 mois, mais généralement 3 ou 6."
Comme l’énonce le Code du sport, l’IAS sanctionne un comportement d’ensemble ou la commission d’un acte grave. Avant d’être actée, elle doit être soutenue par plusieurs éléments. "C’est souvent un rapport de police, le témoignage d’un stadier, une plainte du club ou la vidéosurveillance », explique l’avocat Pierre Barthélemy. Dans le dossier de Tom, la vidéosurveillance du musée de l’AS Saint-Étienne – par lequel les supporteurs ont pénétré dans l’enceinte pour rejoindre les tribunes et violer le huis clos – a été convoquée. Mais il assure : « Ce n’est pas moi sur la vidéo, mais un ancien président des Green Angels." Un autre avocat défenseur de plusieurs ultras, Thibault Pozzo di Borgo, affirme que les éléments soutenant l’IAS "sont très souvent inexploitables".
James, porte-parole de l’Association nationale des supporters (ANS), estime que les ultras sont des victimes collatérales d’un dispositif les englobant malgré eux. Il dénonce les dérives d’une mesure de prévention détournée en mesure de sanction, non pas fondée sur une infraction, mais sur l’identification d’un supporteur " potentiellement" dangereux. "C’est Minority Report : qu’est-ce qu’il a fait ? Rien, mais il pourrait faire quelque chose." L’interdiction de stade s’accompagne d’un pointage au commissariat. Pour Tom, c’était lors de chaque match de Saint-Étienne. "Cela peut aller jusqu’à 54 pointages en dix mois", compte-t-il.
Pour Me Pozzo di Borgo, l’IAS « est une atteinte à la liberté d’aller et venir. Mais elle n’est pas considérée comme telle par le Conseil d’État qui estime qu’elle n’est pas une atteinte excessive au regard de l'intérêt protégé ». Initialement, l’interdiction de stade était prononcée en attendant la tenue d’un procès judiciaire. Pour l’avocat Pierre Barthélemy, elle est de plus en plus "dévoyée de cet objet". "Dans certains cas, cette mesure administrative intervient après que le juge judiciaire a relaxé le supporteur ou que le Parquet a classé sans suite."
Avant d’être interdit de stade, un supporteur reçoit une note d’intention de la préfecture. Il a ensuite 6 à 10 jours pour présenter ses observations orales ou écrites à cette dernière. "C’est la procédure contradictoire. Elle permet à l'intéressé de se défendre lors d’une audition", expose le policier Antoine Mordacq. Maître Pozzo di Borgo ne partage pas cet avis : "Les personnes ne sont jamais réellement écoutées. Quand le préfet a décidé de prendre la mesure, il le fait." S’il juge son interdiction illégale, le supporteur peut ensuite saisir le juge administratif pour un recours, non suspensif, une procédure qui prend entre un et deux ans. Un rapport sénatorial de 2016 révélait que deux tiers des interdictions administratives de stade contestées étaient annulées, ce que confirment les avocats spécialistes interrogés. Avec un effet pervers contesté : ces annulations ont lieu alors que le supporteur a déjà effectué son IAS.
Pour suspendre immédiatement son interdiction, le supporteur a une autre option : le référé suspension. Pour qu’il soit accepté, il faut qu’il y ait urgence à statuer et des moyens sérieux de contestation. « Or, dans la majorité des cas, le juge estime qu’il n’y a pas d’urgence concernant une personne privée de stade et obligée de se rendre au commissariat à chaque rencontre », regrette Pierre Barthélemy. Récemment, des supporteurs de Saint-Étienne se sont plaints d’une autre restriction de leurs libertés. Après une demande de passeport, un membre des Green Angels s’est vu refuser sa délivrance en septembre 2015. Dans le cadre d’une IAS, rien n’autorise pourtant la préfecture à ne pas remettre son passeport à un individu. "C’est totalement illégal", commente Pierre Barthélemy.
Après la violation du huis clos stéphanois, Tom s’est senti victime d’une sanction injustifiée : "Nous n’avons violé aucune loi de la République, mais une décision de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel. Elle s’est saisie de l’affaire et n’a poursuivi personne, son règlement ne prévoyant rien en cas de violation d’un huis clos." Trois mois plus tard, une vingtaine de responsables des groupes ultras Magic Fans et Green Angels sont frappés d’interdictions administratives de stade. Aujourd’hui, cet événement cristallise encore les tensions. "Pourquoi punir les leaders, qui dialoguent avec les différents services du club ?, s’interroge Tom. Même un ancien leader qui n’était pas au stade ce jour-là a été visé."
Mahamadou Diarra, qui occupait le poste de directeur de cabinet du préfet de la Loire au moment des faits, est de son côté formel : "Il n’y a pas eu de ciblage. Ils ont été identifiés par les policiers et les référents hooliganisme sur les lieux." Pourtant, dans le dossier d’un Green Angel, un des éléments produits par le préfet devant le tribunal administratif après la violation du huis clos est le procès-verbal d’une assemblée générale du groupe ultra, contenant le nom des membres du conseil d'administration – donc des leaders. Trois des cinq personnes inscrites sur ce document ont écopé d’une IAS. Interrogé, M. Diarra élude : "Je ne peux pas revenir sur les cas individuels."
Baptiste Lafleuriel prend du galon
27/05 10:30

Le site actufoot nous apprend que l'USJA Carquefou aura un nouvel entraîneur à la tête de son équipe fanion qui opère en R2, en la personne de l'ancien Vert (1995-2001), Baptiste Lafleuriel (36 ans). Il avait en charge jusqu'à maintenant l'équipe réserve. « On veut mettre de la stabilité mais ce n’est pas simple à Carquefou. Il y a deux ans, il était avec les U19. Il fait du bon travail et connaît bien les garçons. Il avait toute la légitimité pour ce poste », déclare le président Anthony Retière.
Breitner à vif
27/05 10:18

Spécialiste du foot allemand, le potonaute Polo Breitner parle de l'échec des négociations sur la vente de l'ASSE dans un entretien paru aujourd'hui sur le blog du Figaro L'Observatoire du Sport Business. Extraits.
"Je suis atterré par l’absence de connaissance et de compréhension des modèles économiques et des contraintes nouvelles liées à la globalisation du ballon rond. Et effrayé relativement par des commentaires populistes, une manière de s'adresser au fans et amateurs comme à des abonnés qui n'ont pas à réfléchir par eux-mêmes, auxquels on délivre des messages assez grotesques. Dans cette histoire comme toujours, il y a un acheteur et un vendeur. Médiatiquement, je n’ai entendu que le vendeur par l'intermédiaire des deux têtes dirigeantes de l’ASSE, chacun nous racontant le pourquoi du comment, nous délivrant ses émotions, nous faisant part de ses états d'âme. C'est un vrai cauchemar, là. Il ne manque plus qu’un rhéteur ou un crieur public de la Rome antique pour expliquer, au jour le jour, l'avancée des tractations ! Lorsqu’on négocie, que je sache, on communique peu, c’est ce que j’ai appris dans les grosses boites françaises pour lesquelles j’ai travaillé. De ce point de vue, les « pros » c’est Peak6, pas les joueurs de tam tam et speakers dans la presse. Cette façon de vouloir se justifier devant la Plèbe et de jouer les indignés permanents...
Quant à l'argumentaire déployé : « on veut sauver les valeurs » -lesquelles ?- « celle d’un club populaire et ouvrier » ? Quelle est la sociologie actuelle des habitants de Saint-Etienne ? Si je me réfère à l’Insee, la part des ouvriers est en nette diminution remplacée par les étudiants, employés, cadres et professions intellectuelles supérieures. Sinon, on peut ressortir le drapeau rouge et monter des barricades, si vous voulez. Autre valeur : « l’image d’un football vertueux qui n'est pas pourri par l’argent » ? On sort les dossiers à quel moment ? On parle des joueurs qui ont mis le bazar à l’ASSE et qu’on a laissé faire car ils avaient une valeur marchande en fin de saison ? Mais de qui se moque-t-on ? Pourquoi s'autoriser à de tels discours surannés et paternalistes ? Avec une part de populisme induit que je trouve assez pitoyable... Saint-Étienne n'est pas une image d'Epinal et le stade ne s'est pas arrêté en 76 ou en 82. C'est un organisme vivant en lien avec une population en mutation. Je veux bien que l'on fasse de la com. mais l'argumentaire a aussi sa place.
En second lieu, je constate l’invraisemblable : les diktats du vendeur. Garder Gasset, la surface financière pour rester dans le Top 5... C’est comme si vous vendiez votre maison puis vous annoncez que « finalement, je reste installé au premier et puis si vous pouviez aussi garder la broderie, ce serait sympa, c’est un souvenir de ma grand-mère ». En face, évidemment, les Américains ne connaissent pas le « business » et sont des peintres ; je rajoute que L’Equipe, sur son site a fait un sondage et qu’il est loin d’être favorable aux propriétaires actuels. Cette « vente manquée » va irrémédiablement laisser des traces car elle a des allures de petit boutiquier beurre œuf fromage. « Felix Potin, on y revient... ou pas ! » Elle n'a pas tenu son rang celui d'un grand club avec des ambitions, un passé, un présent et un avenir.
Enfin, je remarque que beaucoup d’élus se sont exprimés sur le sujet, dans les médias locaux. Idem, on « s’approprie » l’ASSE et on fixe déjà les limites à ne pas dépasser, le « naming », les « valeurs », le « projet Red Bull » ... Ce n’est pas le choc des civilisations mais le choc des cultures qu’on nous ressort. On n’y comprend rien mais ce n’est pas grave, tant qu’on peut flatter l’électorat. C’est de la posture. De mon point de vue, le seul habilité à parler de l’ASSE, c’est le Maire de cette ville, aussi Président de Saint-Etienne Métropole, puisque cette structure administrative est propriétaire de l’enceinte. Mais bon, les politiciens qui courent après le ballon rond pour être sur la photo... C’est monnaie courante : de l'argent des médias et allons-y pour s'exprimer sur un dossier peu ou pas renseigné. Et tant pis si cela crée des malentendus.
Les gens doivent comprendre que le transfert de Neymar, c’est trois ans de chiffre d’affaires réalisé par l’ASSE. Dans ce monde-là, Bordeaux, Lille, Saint-Etienne, Nice, Strasbourg, Rennes, Nantes ne comptent plus comme le football de l’Est où les petites nations n’existent plus. Le FC Cologne a déjà annoncé 80 millions d’euros de budget prévisionnel en 2Liga suite à sa relégation, autant que l’ASSE. Le plus petit chiffre d’affaires de « Büli » se classerait directement derrière le « gros 4 » français. Pire, à périmètre constant, dans deux-trois ans, la moyenne du CA généré par un club de 2Liga sera l’égal de celui d’un club de L1 si vous enlevez le PSG, l’ASM, l’OL et l’OM. Je me suis égosillé à l’expliquer à certaines personnes du football français, sur le moment, ils sont interloqués mais derrière il ne se passe jamais rien.
J’ai eu le privilège de rencontrer plusieurs fois le Président Bernard Caïazzo, ou d’échanger avec lui, et même si je suis toujours méfiant avec un homme d’affaires, je comprends ses doutes lorsqu’il ne sait pas comment passer de 70 à 100 millions d’euros de recettes. Le Président d’Hanovre 96, Martin Kind, a la même problématique. Donc si la surface financière des propriétaires ne permet pas un développement, il vaut mieux vendre, ou s’endetter ou alors renoncer à être compétitif."
Jean-Guy va bosser en Beauce
27/05 10:07

Jeudi dernier, Jean-Guy Wallemme était à Chartres pour prendre le pouls de son futur club le C'Chartres Football. En effet, l'ancien Vert (1999-2001) quitte Dieppe qu'il a maintenu en N3 pour rejoindre le club chartrain issu de la fusion entre le FC Chartres et Chartres Horizon. Il y retrouvera un autre ancien Stéphanois, Gérard Soler, nouveau président de ce club.
Jean-Guy Wallemme précise, dans L'Echo Républicain du 24 mai, que rien n'est encore officiel : "Jusqu'à récemment, rien n'était sûr, j'ai eu d'autres offres. Maintenant, c'est quand même bien engagé…"
Le quotidien ajoute qu'il n'oublie pas les Verts :".....En revanche, sans oublier de poser pour la photo avec deux supporters de Saint-Étienne, un de ses anciens clubs."
Compan fier à Hyères
27/05 09:42

Alors que l'ASSE n'a toujours pas officialisé son départ, le nouveau entraîneur du Hyères FC Lilian Compan s'est confié sur le site officiel de son "nouveau" club. Extraits.
"C'est une grande fierté de revenir dans ma ville natale et dans ce club qui m'est cher. Je sais que cela va être un challenge compliqué et que je serai attendu. Je suis parti assez jeune mais j'ai toute ma famille ainsi que tous mes amis à Hyères. Lorsque les dirigeants m'ont contacté j'avais le sourire, la banane. C'est donc tous ces éléments qui m'ont incité à revenir au Hyères FC dans l'idée de faire progresser ce club. Il faudra que je sois très clair dans mes idées et mes objectifs.
A court terme, l'objectif c'est le maintien en National 2. Maintenant, c'est un championnat qui est difficile. Si nous arrivons à être dans la première partie de tableau et à pouvoir jouer les trouble-fêtes, nous les jouerons. Chaque année dans ce championnat une équipe ne joue pas forcément la montée alors pourquoi pas nous ? Je suis un coach plus basé sur l'aspect offensif, tout en étant concentré sur l'aspect défensif. Dans mon style de jeu, l'objectif est de marquer un but de plus que l'adversaire quitte à en prendre."
Le Dieu des duels
27/05 08:52

Loïc Perrin, qui aura l'âge du Christ le 7 août prochain, est déjà le dieu du duel. Si son apport offensif a été quasi nul cette saison (0 but, une passe décisive), le capitaine stéphanois est le meilleur joueur de l'élite en un contre un selon Opta. Avec 69,5% de duels remportés, il devance Marquinhos (67,5%), Yuri Berchiche (67,2%) complétant le podium. Deuxième joueur stéphanois, Neven Subotic est 27e à ce classement (61,8 %). Kevin Monnet-Paquet (32,4%) fait quant à lui partie des joueurs ayant remporté le moins de duels cette saison de L1...
Mettre le Paquet pour garder Gasset
27/05 08:25
"La volonté des dirigeants actuels est de conserver leur coach miracle. À cet effet une rencontre entre Jean-Louis Gasset et Frédéric Paquet est programmée lundi" nous rappelle la dernière édition du Progrès. "Reste à convaincre l’ancien adjoint de Laurent Blanc qu’il aura des moyens à sa disposition. En clair un effectif semblable à celui qu’il a dirigé pendant cinq mois, plus de vrais renforts dont au moins un grand attaquant."
Romeyer revigoré
27/05 08:04
"Jusqu’à ces derniers jours, Roland Romeyer semblait plus décidé que Bernard Caïazzo à tourner la page. Mais les marques de sympathie qui lui ont été témoignées après l’annonce de la vente l’ont fait chavirer. Et depuis vendredi et la fin des négociations, il paraît revigoré aux yeux de ses proches" souligne aujourd'hui Le Progrès. "En restant aux affaires, le président du directoire, même s’il a nommé un directeur général, Frédéric Paquet, protège aussi des hommes dont il est proche au club, Dominique Rocheteau, Thierry Cotte, Gérard Fernandez entre autres. Leur avenir en vert était menacé par la réorganisation promise par les Américains."
Lazard fait bien les choses ? (11)
27/05 07:55

Selon la dernière édition du Progrès, "deux nouveaux dossiers ont été déposés auprès de la banque Lazard qui analyse les propositions des repreneurs. Ceux qui avaient été écartés par le choix de Peak6 ne se sont pas remanifestés après cet échec et il faudra bien au moins un mois pour que les choses avancent à nouveau. Donc pas de vente avant la fin de l’été… Ou de la saison."
Peak6 trompe le monde (3)
27/05 07:49
Le Progrès du jour revient sur l'affaire Peak6. Extraits.
"Si la société n’est pas à proprement parler un fonds d’investissement, elle fonctionne comme telle et à ce titre regroupe des capitaux de gens n’ayant souvent aucun rapport entre eux, mais décidés à partager les coûts et bénéficier des avantages de placements. Peak6 est ainsi centré sur les services financiers, la gestion des risques et d’actifs sur les marchés boursiers. Ce sont les actionnaires qui auraient bloqué le processus du rachat du club.
C’est le raisonnement tenu par Stéphane Tessier, ancien directeur du club stéphanois. "Dans le monde des fonds d’investissement, il y a des intermédiaires qui vont trouver un deal avec un vendeur. C’est ce qu’a fait Jérôme de Bontin. L’affaire est ensuite présentée aux actionnaires". Ce serait donc ces derniers qui devant l’incertitude du placement auraient revu leur investissement à la baisse.
Une autre source, du côté de Monaco, rapporte que les avocats du fonds ont, dès le début de la semaine conseillé de ne pas acheter. Des partenaires du groupe auraient reculé après avoir compris que l’ASSE ne terminerait pas 5e ce qui lui aurait ouvert les portes de la Ligue Europa avec une vingtaine de millions à la clé. On évoque cette position pour un groupe russe, déjà présent à Bournemouth avec Matt Hulsizer, mais Bernard Caïazzo affirme n’en avoir jamais entendu parler.
Bernard Caïazzo prônait une autre solution qu’une reprise du club, l’emprunt comme nombre d’entreprises pour s’agrandir ou investir. Les actionnaires s’étaient rapprochés de Sports Value, la société dirigée par Nicolas Blanc. Dans le cas de l’ASSE, on s’orienterait vers un recours à des obligations. Cette option avait été mise de côté, selon l’exigence de Peak6 et cette condition du deal est jugée aujourd’hui pénalisante, d’où un recours en justice annoncé."
Petkovic fait une croix sur Lacroix
26/05 21:33

Sans surprise vu sa médiocre saison à l'ASSE puis au FC Bâle, Léo Lacroix ne fait pas partie des 26 joueurs suisses présélectionnés hier par Vladimir Petkovic pour la Coupe du Monde alors que l'expérimenté Gelson Fernandes (31 ans) est sur la liste. Convoité par le Stade de Reims de David Guion selon la Pravda, le milieu de terrain de l'Eintracht Francfort espère faire partie des 23 qui s'envoleront pour la Russie.
Adrian Adam redevient occitan
26/05 18:52

Adrian Adam, qui avait quitté Montauban malgré le conseil de Lino Ventura, vient de revenir dans sa région natale. Celui qui avait un bref passage à l'ASSE durant la saison 2016-2017 (11 matchs en CFA2, 1 but) quitte Bergerac pour rejoindre Balma (N3). Un club de plus pour ce jeune joueur né en 1995, qui a déjà porté les couleurs de Toulouse, Valenciennes, Nice, et des clubs belges de Charleroi, Patro Eisden et Seraing.
Avant les planches, Neven s'épanche
26/05 18:42

Neven Subotic a joué hier au théâtre Mond Palast de Herne (entre Gelsenkirchen et Dortmund) dans la pièce "Des zerdepperte Pott" et présenté dans la foulée les futures actions de sa fondation. Juste avant de monter sur les planches, le défenseur central stéphanois s'est confié au magazine allemand Revier Sport. Extraits.
"Je prépare mon entrée en scène comme je le fais toujours avant les grands matches. Une nervosité saine en fait partie intégrante, peut-être qu'elle est encore plus forte maintenant. C'est une nervosité différente de celle d'avant la finale de la Ligue des Champions. Je n'ai jamais fait ça à l'école par exemple. Lorsque la demande est arrivée, j'étais sceptique au début. Mais c'est une bonne cause, alors je suis toujours prêt pour cela. Je suis impatient d'y être. C'est une opportunité que tout le monde n'a pas dans sa vie.
C'est l'occasion ensuite de parler de ma fondation. Nous donnons aux enfants d'Ethiopie un accès à l'eau potable pour éviter qu'ils prennent beaucoup de temps et d'énergie pour aller la chercher. Comme ça ils pourront se consacrer à l'école et à leur avenir.Nous avons prévu de construire 58 puits pour cette année. Cependant, nous dépendons des dons pour financer nos actions. Mais maintenant que la saison est terminée en France, j'ai plus de temps à consacrer à ce projet.
Est-ce que je suis satisfait de ma première saison en France ? Pour nous ça reste une bonne saison vu la situation dans laquelle était le club à la trêve hivernale. Saint-Etienne occupait la 16ème place mais on est bien remonté. C'est difficile car le championnat de France est très équilibré sauf pour la première place. Nous étions encore en course pour la sixième place en fin de saison. C'est agaçant que notre mauvaise différence de buts héritée de la phase aller nous ait coûté une qualification européenne. J'aurais aimé jouer la Coupe d'Europe.
Je suis toujours aussi proche qu'avant de Dortmund, sauf que je ne suis plus dans les vestiaires.Le Borussia est toujours mon club et cela ne changera pas. En tant que fan, c'était une saison éprouvante. C'était difficile à regarder, surtout parce que Schalke est devant nous. Je ne sais pas quand ce fut le cas la dernière fois, mais en tant que supporter de Dortmund ça m'a fait beaucoup de mal. Cela ne devrait tout simplement pas arriver !Nous avons maintenant un quatrième entraîneur en 13 mois. Quand la stabilité fait défaut, c'est difficile de former une équipe.
À l'époque, Jürgen Klopp s'est très bien débrouillé. Il a eu le temps, la confiance et a pu mener à bien son projet. Cela n'était pas le cas ces derniers mais heureusement la venue de Lucien Favre va être bénéfique, le club souhaite se réinscrire dans la durée. J'espère que Lucien Favre pourra refaire du Borussia le chasseur du Bayern. Je l'apprécie en tant qu'entraîneur. Il ne vient pas seulement à Dortmund, il vient pour s'investir dans le club."
Revelli et Blachon montent en National 1 (2)
26/05 15:37

En conférence de presse, les deux anciens adjoints de Galette ont commenté leur arrivée à Cholet (National 1).
Romain Revelli :
"Au départ je suis un formateur, un adjoint. Mais avec ma personnalité, mon envie, j’ai décidé d’être entraîneur numéro un. Je l’ai été à Evian puis à Andrézieux. J’avais énormément de sollicitations pour retourner dans des centres de formation mais je garde mon cap. J’aime diriger, j’aime avoir mes joueurs, j’aime m’entraîner. C’est mon métier, c’est ma vie, c’est ma passion. Je veux entraîner une équipe une. Cholet, c’est une bonne étape. Le National 1 est un championnat vraiment intéressant pour moi. C’est bien mon niveau, j’ai envie de diriger à ce niveau-là. Je me suis bougé pour passer tous mes diplômes dont le plus important permettant de diriger des professionnels.
J’ai forcément beaucoup appris à Saint-Etienne sur le terrain. Mais en étant formateur, c’est presque nous au départ qui avons la meilleure connaissance des méthodes d’entraînement. J’ai franchi encore un pallier. Ça n’a pas trop mal marché car je suis resté quatre ans entraîneur adjoint de l’équipe une. J’ai appris des détails sur le terrain, tous les codes du football professionnel. J’ai côtoyé des joueurs de haut niveau et j’ai appris à les manager. Tout va plus vite. Il y a plein de détails dans la préparation tactique et mentale des matches. Je me suis senti bien là-dedans. Ça m’a beaucoup apporté, j’ai gravi des échelons.
Ma collaboration avec Alain Blachon remonte à loin. J’ai été joueur aspirant et stagiaire au centre de formation de l’ASSE de 1992 à 1998. Alain m’avait recruté alors que je jouais pour les Arméniens de Valence. Il a été mon formateur. On s’est retrouvé dans un club amateur, au Puy, où il m’a une nouvelle fois tendu la main. En 2007, il a réintégré l’ASSE à la direction du centre de formation et il m’a retendu la main, j’ai pris les U17 nationaux. En 2011, il était adjoint et il y avait besoin d’un autre adjoint, je l’ai rejoint dans le staff des pros. Aujourd’hui, la moindre des choses, c’était de tendre la main à ma petite étoile et de ramener Alain dans le football de haut niveau."
Alain Blachon :
"Romain Revelli prolonge ma première vie. Quand on est entraîneur, c’est une vie de passion, de joie, plein de bonheur. C’est une vie vraiment particulière. Et quand ça s’arrête, c’est une petite mort comme disent les joueurs. Romain prolonge ce petit bonheur donc j’en profite au maximum. Il y a eu des choses qui ont fait basculer le choix de Romain sur ce club. Il y a deux personnes que j’ai eues comme joueurs qui appartiennent à ce club [ndp2 : le directeur administratif Christophe Fayard et le responsable du recrutement Yassine Kernou]. Ils sont Stéphanois donc, on les connaît bien, on a travaillé avec eux.
Il faut savoir que Romain est parti à la dernière journée de championnat avec Andrézieux. Il avait pour intention de rester mais pour diverses raisons, respectables et respectées par tout le monde, Romain a décidé de demander sa liberté, de partir. A partir du moment où il a été libéré, plusieurs clubs se sont présentés à lui, d’autres clubs de National et de L2. Christophe et Yass’, qui nous connaissent depuis l’âge de 15 ans, ont des rapports privilégiés avec Romain et avec moi, ils nous ont donné envie de venir. On n’a jamais cessé d’être en contact. Il ne faut pas penser que Romain depuis quelques temps avait la tête ailleurs comme ça s’est dit."
Oussama au sommet
26/05 09:44

Oussama Tannane est selon Opta le joueur de l'élite qui a le meilleur ratio de tirs cadrés cette saison (85,7%). L'international marocain devance Christopher Nkunku (65%), Robert Beric (60%) étant sur la troisième marche du podium. En bas de tableau, Loïc Perrin affiche un piètre 15,4% mais c'est toujours mieux que Léo Lacroix, qui n'a pas attrapé le cadre une seule fois en huit tentatives...
Gasset a les boules
26/05 09:12
Photo à l'appui, Le Midi Libre nous apprend que Jean-Louis Gasset était ce mercredi à Palavas-les-Flots en tant que parrain du championnat de France de pétanque des journalistes sportifs. Reste à savoir si l'entraîneur stéphanois, qui rencontre après-demain ses dirigeants, se tire ou se pointe la saison prochaine...

