Les Verts vont défier l'Olympiakos le Pirée en 1/16ème de finale de la Coupe de l'UEFA. En cas de victoire, l'ASSE rencontrera le vainqueur de l'affrontement entre le Milanc AC et le Werder Brême.

3ème de son groupe l'Olympiakos a certes été battu deux fois à l'extérieur mais a aussi cartonnée Benfica 5/1 et le Herta Berlin 4/0 à domicile.

Leader du championnat grec, l'Olympiakos compte Dider Domi, mais également le Serbe Kovacevic (ex-Juve et Real Sociedad), l'espagnol Raul Bravo (ex-Real) ou l'argentin Galletti (ex-Athletico Madrid) dans ses rangs (mais également 3 homonymes nommés Papadopoulos !).

Après 14 journées de championnat, ils devancent le PAOK Salonique de 4pts et ont marqué 25 buts contre seulement 5 encaissés... (une seule défaite au compteur).

Rassurons nous, ils ont dû manger leur pain blanc, ils vont forcément avoir un coup de moins bien....

Les Verts disposent déja d'un effectif pléthorique en défense... Pour rappel (à tarte) Tavlaridis, Dabo, Perrin, Monsoreau et Sauget sont blessés.

Histoire de corser le tout, Benalouane et Varrault ont écopé hier d'un match de suspension, qu'ils purgeront contre Bordeaux en Coupe de France.

Question : hormis Andreu et Sall, il nous restera qui comme défenseur pour ce match ?

Lundi soir, Denis Balbir a intrigué Guy Roux en annonçant à l'antenne d'Europe 1 la signature à l'ASSE d'un prometteur joueur d'à peine 15 ans : Kader Nasuf. Les formateurs stéphanois nous ont confirmé l'information du gominé orangé. Convoité par de nombreux clubs professionnels, ce talentueux milieu offensif vient du pôle espoirs de Ploufragan (Côtes d'Armor). Comme un certain Yoann Gourcuff...

Comme tout gardien, Jérôme Alonzo redoute les tirs dans la lunette. Pour tenter de les arrêter, il faut avoir l’œil. Las, notre ancien goal souffre d'une paralysie faciale d'origine virale depuis qu’il a terrassé les vilains. Amateur de clins d’œil, il sait que "les verres c’est les verres pour la vie, c’est pas Lyon". Du coup le FC Nantes a pris soin de lui commander une paire de lunettes … pour mieux voir ses lunettes ! Une deuxième paire gratuite fournie par l’opticien fou qui sponsorise le PSG après avoir présidé Bordeaux et Créteil ?

On apprend aujourd’hui dans Ouest-France qu'Alonzo porte des lunettes de soleil pour éviter toute projection de terre, de brin d'herbe ou tout autre choc, qui pourraient entraîner de graves répercussions oculaires. "Je ne suis pas ophtalmologiste, mais c'est quand même mon oeil qui est en jeu, là on ne plaisante plus". OK, désolé Jérôme. Bon rétablissement !

A défaut d'être vernis sur les tirages des Coupes pour l'équipe première, on bénéfice des faveurs du sort pour nos juniors.

Ainsi le tirage des 1/64e de finale de la Gambardella a offert un déplacement pour l'ASSE à Moulins ou Miserieux Trevoux.

Ca se trouve où Trevoux ? Vous avez jusqu'au dimanche 11 Janvier pour réviser votre géographie de la France profonde.

Pour la 4ème année consécutive, nous aurons les boules le 1er samedi du mois devant France 3 !

Car comme il y a 3 ans contre Lille, 2 ans contre Sochaux et 1 an contre Auxerre, avant de fêter la nouvelle année sur anal +, nous aurons le loisir de voir le déplacement des Verts à Bordeaux en (dé)prime à 21h le 3 Janvier sur France 3.

Au 1er tour de la Coupe de l'UEFA, l'ASSE représentait la France avec le PSG, Nancy, et Rennes.

26 ans de disette avaient fait de Sainté le seul -parmi les 4 représentants hexagonaux- club non tête de série.

Après les éliminations de Rennes, puis de Nancy hier, le PSG reste le seul en mesure de rejoindre l'ASSE en 1/16èmes de finale. Ce serait par la toute petite porte avec une 3ème place de poule.

On peut aussi imaginer que nous soyions les seuls à continuer notre route, Paris étant condamné à gagner et à espérer que Santander n'en fasse pas autant ce soir.

Quoi qu'il advienne de Paris, les Verts ont fait honneur au maillot, à l'histoire, au club. Ils ont été dignes de l'héritage en ajoutant 4 victoires et 2 nuls aux 73 matches européens joués jusqu'à présent.

Au moins pour cela, et cela n'est pas rien, MERCI LES VERTS !

Titulaire en début de saison (et buteur contre Amiens et Bastia), Bruno Carotti n'est quasiment plus utilisé en championnat par Rolland Courbis depuis le derby contre Nîmes. Mais il sera vraisemblablement dans le groupe montpelliérain retenu pour affronter Ajaccio vendredi. L'ancien Vert reste influent au sein de l'équipe héraultaise, comme l'atteste l'entretien qu'il a accordé au Midi Libre :

"Avoir des états d'âme et les étaler n'irait pas dans l'intérêt du club. Dans la semaine pendant la mise en place, tu es près des attaquants et tu peux les conseiller sur les replacements. Le jour du match, il y a des conseils à prodiguer, des infos que l'on peut avoir. Après, sur le terrain, d'autres leaders prennent le relais. (...) A 36 ans, la manière d'appréhender les choses est certes plus sensée. Mais à cet âge, on n'accepte pas forcément plus facilement de moins jouer qu'à 20 ans. Il faut se remettre en question, se remobiliser. Il faut venir à l'entraînement avec l'envie de travailler, de progresser et de faire travailler les autres. C'est ça la vie d'un groupe. (...) C'est ma dernière année comme joueur pro mais ça implique d'être au top au niveau physique et mental. Quand on joue moins, il ne faut pas se laisser aller. Pour moi, c'est toujours un petit peu grave quand je ne suis pas dans l'équipe et c'est plutôt rassurant." 

Ce soir sur la pelouse glacée de GG, ce sont 4 champions d'Europe que le peuple vert pourra voir à l'oeuvre.

Si David Silva et Marchena (arrière -a-droit) étaient titulaires en finale de l'Euro contre l'Allemagne, Villa et Albiol étaient sur le banc. 

Alors qu'elle visait la montée en L2 en début de saison, l'AS Cannes va encore devoir se battre pour le maintien. Après avoir vu rouge à Laval, Patrice Carteron s'accroche et pense aux Verts. Dans son édition du 11 décembre, Nice-Matin a publié un entretien de notre ancien capitaine. Morceaux choisis.

"Je ne vais pas abandonner parce qu'on n'a pas de bons résultats. (...) Je continue de penser qu'il ne manque pas grand-chose à ce groupe. Mais la réalité, c'est qu'on est 16e à un point de la relégation avant Noël. À force de dire que le National est un championnat de merde, et bien, on y est dans la merde. Maintenant, il faut sortir de là. Je vous rappelle que ces deux dernières saisons, Cannes s'est sauvé à la dernière journée(...).

À Saint-Etienne, on était 20e et dernier en L2. Et l'année d'après, on est monté en L1. Je me sers souvent de cet exemple, comme celui de Boulogne, qui s'est sauvé à la dernière minute l'an passé en L2 et qui joue les premiers rôles. Le tout en gardant le noyau dur. Je sais que si on me fait confiance, le club sera un jour en Ligue 2. Je le dis, et je l'assume. Pour cela, il faut de la stabilité. En 2006, quand on a failli monter, on a tout changé après. Peut-être que si on avait gardé l'ossature...

Speakerine de Geoffroy-Guichard pendant douze ans, Laurence Dabrainville vit dans la précarité depuis qu'elle a été licenciée pour motif économique par la Fédération Française de Football après cinq ans de bons et loyaux services.

Dans L'Est Républicain du jour, on aprend qu'elle vit avec la moitié de l'allocation de solidarité, en-dessous du seuil de pauvreté, poursuivie par le cercle infernal du surendettement. "Il lui arrive fréquemment de coucher dehors. Le plus souvent, elle trouve refuge chez des amis."

Elle raconte ce soir sur France 2 l'histoire de sa déchéance à Jean-Luc Delarue dans l'émission spéciale "Les nouveaux visages de la précarité".

Ils nous ont fait rêver. On a regretté leur départ.

José Aloisio et Pascal Feindouno amassent les pétrodollars au Qatar devant des tribunes vides.

Deux des plus grands joueurs verts de ces dernières années se disputent le titre, puisque Al Sadd (le club de Féfé) est 3ème et Al Rayyan (le club d'Aloisio) est leader du championnat qatari.

Unis dans la trace laissée dans nos mémoires, ils sont également unis au classement des buteurs, chacun ayant scoré à 5 reprises depuis le début du championnat.

Forfait contre Valence, Yohan Hautcoeur a beaucoup de déchets dans son jeu. Pourtant il n'y a rien à jeter dans la plastique de sa soeur qui ne bat pas le beur mais séquestre le black : http://fr.youtube.com/watch?v=5ZqXloXP0tI

Si Yohan n'a pas encore de site à sa gloire, sa soeurette Mélanie a mis son book sur le net : http://www.meliecoeur.book.fr/ 

Elle attend vos propositions sérieuses et professionnelles...

Notre (co)président Nanard se spécialise en lobbying auprès des instances parisiennes dont il fréquente assidûment les salons dorés.

Il vient ainsi d'être élu avec le président rennais De Saint-Sernin membre du CSA.

Le CSA ne s'occupe pas de visionner les images du petit écran pour vérifier s'il y a eu (ou non) montrage se 'stouquette, non, non !

Il s'agit du Comité Supérieur de l'Arbitrage. Difficile de comprendre précisément quelle sera la mission de cette grosse commission, mais on imagine que faire partie des milieux autorisés qui s'autorisent à penser ne pourra pas nuire au très fameux (fumeux ?) équilibre des décisions arbitrales concernant l'ASSE.

Avant-dernier de Ligue 2 avec sept points de retard sur le 17ème, le Stade de Reims s'est fait éliminer en coupe de France par Dunkerque le week-end dernier.

Fragilisé, l'entraîneur Didier Tholot risque de trinquer (rien de plus logique en Champagne). Mais notre ancien buteur est déterminé à se battre, comme il l'a fait savoir dans le quotidien régional L'Union :

"En ce qui me concerne, je le répète, jamais je ne baisserai les bras, ce n'est pas mon genre. Personnellement, j'assume notre 19e place et l'élimination en Coupe. Je souhaiterais que les joueurs en fassent autant. (...) A un moment donné, il faut tout remettre à plat. Il ne s'agit plus d'un problème concernant jeunes et vieux, nouveaux ou anciens, ou une question d'affinités entre joueurs, mais d'un but commun à atteindre. Il faut savoir mettre sa fierté dans sa poche et toute son énergie au service du club."

Le doublé fait par Privat a privé Sochaux d'une nouvelle défaite. Mais Damien Perquis accusait le coup samedi soir après le match contre Caen. Assis dans un coin de la salle de presse après un match nul arraché de haute lutte, notre ancien défenseur central n'a pas pris le temps de se doucher. Encore groggy par l'avalanche de sentiments contraires ayant émaillé cet avant-dernier match de l'année 2008, il s'est confié à L'Est Républicain :

"On n'a pas vu ce soir une équipe qui se battait pour assurer son maintien. Pour y parvenir, il faut posséder un état d'esprit qu'on n'avait pas. Si on veut se maintenir en Ligue 1, il faut à tout prix éviter de jouer comme on l'a fait en première période. (...) On doit à tout prix prendre conscience que la situation est grave. Treize points en dix-huit matches, c'est notoirement insuffisant. C'est même super grave."

On imaginait que la poisse allait nous lâcher la grappe... Et bien non, elle nous aime et nous colle définitivement aux noix.

Après Lille en 2006 (0-1), Sochaux en 2007 (1-3) et Auxerre en 2008 (2-3), l'ASSE tombe dès le 1er tour de Coupe de France contre un club de L1 : ce sera Bordeaux, à Chaban Delmas.

Pour ce match, Varrault, qui a pris son 3ème jaune chez les Violets, sera suspendu.

La denière fois que l'ASSE a dépassé les 32èmes de finale de la Coupe de France, c'était en 2001, notre équipe bis s'était inclinée chez nos honnis voisins en 1/16ème de finale aux pénal'....

Putain de destin ! 

Dans son dernier numéro, So Foot brosse le portrait de Michel Moulin. On y apprend que le boss de Paru Vendu et du quotidien Le 10 Sport "est capable de s'avaler trois heures de route chaque week-end pour aller à Geoffroy-Guichard. Sainté est le seul club pour lequel il dit «on»."

Pas sûr que Moulin claque la bise à Nanard quand il le croise dans le Chaudron... "Caïazzo ? Ce mec n'est pas un homme, il n'a aucun courage. Il a promis double prime à ses joueurs et après il dit non, non, non, je ne suis pas au courant. (...) Caïazzo, Sadran pareil, ils ont pris la grosse tête. Caïazzo, je l'ai placé à Saint-Etienne grâce à mes relations avec Bompard. Sadran, je lui ai donné 65.000 € quand il était en national pour l'aider. Et maintenant, ils m'évitent. Moi je n'ai rien à leur dire, à ces gens-là, je ne parle qu'aux gens de paroles."

Si l'ASSE peut se féliciter d'avoir enrôlé Machado, Porto ne se plaint sans doute pas d'avoir récupéré Guarin.

Déja buteur en championnat la semaine dernière avec le FC Porto contre Setubal (victoire 3/0), Freddy a en effet remis ça ce week end en inscrivant un doublé en 1/8e de finale de la Coupe du Portugal (victoire 4/1 du FC Porto contre Cinfaes).

Mardi dernier, France Foot se penchait sur le cas de Bafé Gomis pour analyser son potentiel entre les éclairs du printemps dernier et les éclipses de cet automne.

Bafé a trouvé un bel avocat en la personne de Luc Sonor : "Il a un potentiel incroyable et va faire un malheur. Peut-être pas en France mais en Angleterre. Vous le mettez à la place d'Anelka, il marque deux ou trois buts de plus".

En France c'est évident puisque Anelka n'y a marqué qu'onze buts en L1 contre déja 31 pour Bafé.

Alors que les matches Sochaux/Montferrand et Jura-Sud/Saint-Priest ont été reportés, la rencontre Besançon/Saint-Etienne a pu se dérouler normalement cet après-midi sur un terrain synthétique épargné par la neige.

Après avoir gaspillé un nombre incalculables d'occasions en première mi-temps, les Verts ont ouvert le score à l'heure de jeu par Mayi, bien servi par Tack. Profitant d'un joli travail d'un excellent Bulut, Mayi a doublé la mise à un quart d'heure de la fin du match.

Après quatorze journées, l'ASSE occupe la troisième place du classement.

La compo de l'ASSE : Brioude - Bulut, Russier, Thierry, Albert - Luminet, Bencheikh, Douline, Mahaya - Mayi (Vouta, 75'), Maouche (50', Guizani).

La réaction de Romain Revelli : "On termine l'année par une vitoire amplement méritée même si elle a été longue à se dessiner. On est tombé sur une équipe moyenne mais solide. On aurait dû tuer le match dès la première mi-temps, on a réussi à faire la différence seulement après la pause. J'ai dû me passer des services de quatre joueurs qui étaient titulaires contre Auxerre. Du coup j'en ai profité pour aligner plusieurs 15 ans, dont le petit Maouche, qui vient du Servette de Genève. La trève arrive et le bilan est globalement satisfaisant. On a gagné huit matches. Contre Sochaux (défaite 2-1) et Auxerre (0-0), on n'a pas grand chose à se reprocher. On a raté seulement deux matches depuis le début de la saison : à Saint-Priest (défaite 3-1), on s'est fait bouffer dans le combat physique. Au derby, on n'a pas démérité car je pense que Lyon est intrinsèquement plus fort. Mais ce match laisse forcément des regrets, on menait quand même 4-1 avant de s'écrouler ! Ceci étant, on est encore dans la course. On compte six points de retard sur Lyon et cinq sur Auxerre. Bien sûr ce sera difficile de se qualifier pour les phases finales : seuls les premiers des six groupes et les deux meilleurs deuxièmes sont retenus or on est dans un groupe particulièrement relevé. Lyon, Auxerre et Sochaux font partie des meilleurs centres de formation français. Mais on n'est pas condamnés, c'est d'ailleurs le discours que je tiens à mes joueurs : il faut y croire, on peut tout à fait "taper" les gros lors des matches retour. Avec la victoire à quatre points, on peut combler notre retard."

Les 18 ans de l'ASSE ont tenu en échec (2-2) les jeunes de Loulou à Montpellier hier après-midi. Attentistes et méfiants en début de match, les jeunes Stéphanois se sont enhardis au fil des minutes. Très solides défensivement, les Verts ont failli ouvrir le score en première mi-temps sur des contres rondement menés par Saadi et Nze M'Baba. Les Héraultais ont toutefois ouvert la marque à la 48ème minute sur un tir dévié. Dominateurs, les Stéphanois ont égalisé de la tête par Néry sur un corner de Charbonnier à la 73ème minute. Suite à deux tirs contrés de Chaouki et Saadi, Nze M'Baba a logiquement donné l'avantage à l'ASSE d'un plat du pied imparable à la 84ème minute. Las, les locaux ont arraché le match nul dans les arrêts de jeu, le ballon touchant les deux poteaux avant de rentrer dans la cage stéphanoise !

A l'issue de cette treizième journée, l'ASSE occupe la cinquième place du classement avec un match en moins.

La compo de l'ASSE : Cassara - Néry, Pellet, Lajara, Ghoulam - Garric (60', Salabiakou), Charbonnier, Charmasson (Chaouki, 65'), Draoui - Saadi, Nze M'Baba.

La réaction d'Abdel Bouhazama : "On a fait un très bon match, même si c'est dommage et rageant de se faire rejoindre comme ça dans les arrêts de jeu. L'entraîneur de Montpellier Bruno Lippini a félicité mes joueurs, j'en ai fait de même. En termes de qualité de jeu, c'est notre match le plus accompli depuis le début de la saison. C'est d'autant plus intéressant qu'on a affronté une belle équipe, composée de nombreux joueurs de 1990 évoluant habituellement avec la CFA, alors que de notre côté j'ai titularisé deux 16 ans, Pellet et Saadi. On a vraiment fait un beau match, on aurait mérité mieux qu'un nul mais ce que j'ai vu est très encourageant. A la mi-saison, le bilan est positif. Mes petits sont réceptifs, je sens qu'ils progressent."  

Lors d'un entretien publié hier dans le quotidien sénégalais L'Observateur, Bayal ("non ce n'est pas Sall", rappelle le Doc) a démontré une nouvelle fois que son égo est aussi imposant que son gabarit :

"Saint Etienne a connu une mauvaise passe, mais l’équipe est en train de sortir doucement la tête de l’eau. Je vais m’inscrire dans cette dynamique en apportant plus de solidité à la défense. Je pense que sur ce plan, j’avais laissé un vide. Mon absence s’est fait sentir. Ce qui est normal d’ailleurs parce que je faisais partie la saison dernière des meilleurs défenseurs de la ligue 1".

Pour redevenir l'un des meilleurs à son poste, notre Mouss costaud devra être plus solide qu'hier soir à Toulouse...

Si les Verts ont sérieusement dévissé hier à Toulouse, le FC Valence, qui viendra voir la neige de près mercredi, a conforté sa place dans le trio de tête du championnat en battant hier l'Espanyol de Barcelone 2-1 à Mastella.

Menés 1-0 à la mi-temps, les hommes de Unaï Emery ont profité de l'expulsion d'un catalan pour renverser la vapeur par Albiol et Vicente.

S'il a retrouvé le chemin de la victoire, Valence a aussi retrouvé D.Silva, de retour de blessure.

Avec Morientes, Villa, Albeda, Baraja, D.Silva ou Joaquin, c'est un peu l'équipe d'Espagne qui enfilera ses moufles à GG mercredi...

Après la mauvaise Vannes de son transfert en Bretagne (aucun match joué suite à une blessure), Stephane Hernandez a fait une Croix (de Savoie) sur la Ligue 2, au moins provisoirement.

Interviewé sur le site off du club savoyard (www.croixdesavoie.com), Steph a rappelé qu'il était marqué au fer ... vert par son passage à l'ASSE et par le berger corse : " Je suis resté onze années à Saint-Etienne. Des années que je ne pourrai jamais oublier. J’ai eu plusieurs entraîneurs mais Antonetti reste le meilleur. C’est seulement quand j’ai quitté les Verts que je me suis rendu compte de plusieurs choses. Saint-Etienne, c’es mythique, les supporters sont magnifiques. Là-bas, j’ai progressé."

Pour son premier match en championnat, Hernandez a affronté le leader du championnat, Istres, avec un certain Feindouno (le frère de...) à la baguette. Le nul (0-0) obtenu sans concéder de but témoigne de l'intronisation réussie d'Hernandez en chef de défense des Croix de Savoie. 

A 29 ans, Hernandez a encore plein de tacles et d'interventions musclées en réserve. Savoie se savoir ! 

Convoqué hier par la commission de discipline de la Ligue, Alain Perrin était accusé d'avoir traité l'arbitre de Nancy-ASSE d'enfoiré.

Cette saillie coluchienne a valu à notre entraîneur un match d'interdiction de terrain et de vestiaires d'arbitres avec sursis.

La Ligue est donc plus clémente que les serveurs du rond point (à Paris), qui pour le même motif, n'hésitent pas à exclure, sans sommation, le supporter coupable de cet insupportable écart de langage, qui réveille les morts du Père Lachaise et perturbe les hôtes de cette si ditinguée brasserie.

La L2 a des accents stéphanois. Boudarène (Vannes), Jau, Mendy et Barthelemy (Bastia), Medjani (Ajaccio) ou encore Faye (Tours), Sarr (Troyes) et Ech Chergui (Nîmes).

Mais également deux verts de toujours, deux joueurs emblématiques de l'ASSE des années 2000 : Sablé et Compan. Ils s'affrontaient hier devant les 26 000 spectateurs de Bollaert dans un duel de prétendants à l'accession.

Juju et le Racing ont encore trébuché à domicile, Montpellier l'emportant 2-0 en fin de match. Lilian, qui avait démarré la saison à Caen, n'a pas marqué, mais il a largement contribué à la 8ème victoire de la saison de Montpellier, désormais 4ème avec 29pts, à 5pts du leader lensois.

Sablé et Compan ont déja deux montées à leur palmarès. Il serait étonnant qu'une 3ème ne vienne pas enrichir le CV de l'un et/ou de l'autre en Mai prochain.

Parce qu'ils le valent bien.

Libourne Saint Seurin jouait encore en L2 l'an dernier.

Depuis sa relégation en National, les Pingouins ont eu beaucoup de mal à surnager et restent scotchés à la 20ème place. Le chef des Pingouins, Stéphane Ziani a donc été prié d'aller jouer la marche de l'empereur ailleurs.

Son adjoint, l'ex-vert Thierry Oleksiak, qui fut longtemps chef des bougnats d'Aurillac en CFA a été nommé à sa place, nouveau chef des Pingouins.