Nouzaret voit les Ivoiriens
11/01 09:58
Dans une interview publiée hier sur le site afrik.com, Robert Nouzaret parle avec passion de la CAN.
"C’est l’événement majeur du football africain. Il y a tout un folklore qui entoure le tournoi. C’est une compétition particulière à plus d’un titre : l’organisation, les infrastructures, l’organisation, les valeurs... Tous les deux ans, c’est une fête du football en Afrique. C’est l’équivalent de la Coupe d’Europe. Pour tous les joueurs, c’est un événement majeur. Surtout cette année, où on est à 6 mois d’une Coupe du monde qui se déroule sur le sol africain. Les titulaires veulent se faire voir, certains vont vouloir gagner leur place... C’est un tournoi très important.
Mon seul regret, c’est l’attitude de certains clubs européens. Certains sont hésitants à lâcher leurs joueurs à cette époque de l’année. Ils mettent des drôles d’idées dans la têtes des joueurs : du genre "Tu vas te blesser... Les terrains sont mauvais... Tu vas perdre ta place...". Que des critères qu’ils n’utilisent pas pour un joueur européen qui va jouer l’Euro ou avec son équipe nationale. La CAN est un aboutissement pour tous les Africains. Heureusement, les sélectionneurs ont la réglementation pour eux donc les joueurs viennent de toute façon. Effectivement, c’est mieux si les joueurs viennent volontiers mais, dans l’ensemble, ils sont heureux de défendre le maillot, le drapeau, la patrie... Il y a une grande notion de fierté. D’autant que les Européens se font une mauvaise idée du foot africain. Les conditions progressent chaque année. Les fédérations font un gros effort à ce niveau : les infrastructures, l’organisation, le staff technique et médical, le matériel, l’équipe aussi... Tout ça est largement au niveau des sélections européennes.
La CAN, c’est toujours un bon souvenir. C’est difficile d’en choisir un, je n’ai que des bons souvenirs. La préparation, c’est toujours quelque chose ! Les joueurs, qui évoluent dans les plus grands clubs européens sont très pros mais dès qu’ils sont ensemble, ils redeviennent Africains ! Il y a une sacrée ambiance, une chaleur qu’on ne retrouve pas dans les sélections européennes. Tout, l’ambiance, l’environnement, les sorciers, les supporters... La CAN, c’est vraiment une expérience qu’il faut vivre une fois dans sa vie. Ca a toujours été un vrai plaisir même si ça a pu mal se finir avec la Guinée.
J'ai fait 4 ans avec la Côte d’Ivoire, 2 ans avec la Guinée, c’est qu’il doit y avoir quelque chose entre l’Afrique et moi ! Je crois que, depuis la première fois que je suis venu, je me suis rendu compte du potentiel et de ce qu’il y avait à faire pour les jeunes et les aider et leur apporter. Il y a un énorme travail à faire à ce niveau. L’Afrique possède un incroyable vivier, un sacré potentiel qui est encore inexploité. Il n’y a pas toute cette machine de formation que l’on retrouve en Europe. Hormis le dernier mois en Guinée, je n’ai pas connu tous les problèmes traditionnels qui font l’Afrique. En Côte d’Ivoire, j’ai vu tout ça. Les rebelles, les coups d’état, les chars, les mitraillettes... Mais j’ai toujours eu ce que j’ai voulu. J’ai pu travailler dans d’excellentes conditions. Je suis plus déçus de l’attitude de certains joueurs cadres qui ont pris la sélection comme le Club Méd...
Le phénomène du "sorcier blanc" s’explique de plusieurs façons. Premièrement, il y a la valeur et l’expérience des coaches locaux. Les fédérations ont tendance à faire plus facilement confiance à un étranger. Du coup, les meilleurs entraîneurs africains ne connaissent jamais le plus haut niveau. Et ne prennent donc pas en main les sélections. C’est le serpent qui se mord la queue. Pourtant, je connais des entraîneurs africains qui ont le potentiel et les capacités pour maîtriser les meilleurs clubs ou sélections européens. Ensuite, il y a aussi un manque de respect des joueurs envers leurs entraîneurs. Ils évoluent dans les meilleurs clubs du monde avec les meilleurs coaches du monde et là, ils reviennent avec un "petit" entraîneur... Du coup, les fédérations misent sur ces fameux "sorciers blancs" pour progresser.
L'Egypte est un cas particulier. Le championnat est de très haut niveau. Les joueurs aussi, le niveau est proche de celui de l’Europe. Il y a une préparation intense et les joueurs respecter l’autorité. Les autres champions du continent ne sont pas aussi professionnels. D’ailleurs, quand les joueurs reviennent, alors qu’ils sont habitués à un rythme de pro dans les meilleurs clubs, ils font moins d’effort. On sait qu’ils aiment faire la fête, on les laisse faire mais pas trop ! Le contexte est différent et ils oublient les principes. C’est pour ça qu’il y a de nombreux retards lorsque les Africains quittent la sélection. Ils ont toujours une excuse ! Le passeport, la grand-mère, le billet... On est "C’est l’Afrique !". Mais, moi, je serais Africain, je serais vexé ! Je ferais tout pour mettre un terme à ça. Mais les fédérations ont du mal à punir les joueurs. Avec plus de discipline, les championnats du monde seraient plus équilibrés et une équipe africaine ne serait pas loin de gagner la Coupe du monde...
La Côte d’Ivoire est mon favori. C’est l’année ou jamais pour les Éléphants. Ils ont une équipe très complète, des grands joueurs et une grande discipline collective. Ils sont toujours favoris mais ils n’ont jamais rien gagné... La Côte d’Ivoire a des grands joueurs mais pas de titre. Je pense que cette fois, c’est la bonne."
Alain Perrin, les Verts après les Verts ?
11/01 09:37
Interviewé avant-hier dans le trihebdomadaire algérien Le Buteur, Alain Perrin n'est pas insensible à la sélection des Verts d'Algérie. Morceaux choisis.
"Tout va bien, je suis en train de régler certains détails après mon départ de Saint-Etienne. Cela fait partie de la vie des entraîneurs. Aujourd’hui on est là, demain on se retrouve ailleurs, et ainsi de suite.
Je crois que le spectacle et le suspense seront assurés à la CAN avec la présence de l’équipe algérienne dont les résultats enregistrés jusque-là font d’elle une équipe solide et respectable qui fera des miracles, si elle est bien protégée (...) J’ai beaucoup d’amis algériens. Après les scènes de joie de la communauté algérienne un peu partout en France, tout le monde a pris conscience des capacités de l’équipe d’Algérie. Il est indispensable pour moi de suivre tout ce qui se passe dans le football au niveau mondial. J'ai suivi le parcours de l’équipe algérienne avec beaucoup d’attention. La qualification de l’Algérie au Mondial est logique et méritée. J’étais naturellement content, du moment que j’ai coaché certains éléments doués de votre équipe qui, j’espère, sera à la hauteur des attentes de son public.
L’équipe algérienne est bien structurée et toutes les conditions de travail ont été mises en place. Ce sont des choses qui encouragent n’importe quel entraîneur pour tenter une aventure avec cette sélection."
Raymond la chance ?
10/01 20:19
Bafé refait surface
10/01 11:13
Gomis a marqué hier un très joli but sous le maillot des vilains : https://www.youtube.com/watch?v=jzhNFt7nNkk. Avant de mette son onzième pion de la saison, Bafé s'est confié à Surface, bimensuel fondé par Jérôme Alonzo. Morceaux choisis.
"Je suis allé à Saint-Etienne prace que c'est un grand club formateur. Mais, peu importe le club. De toute façon, j'y serais allé parce que je pense que le foot est le meilleur métier du monde. Je suis issu d'une famille modeste. Il y a eu beaucoup de problèmes chez moi, notamment des factures impayées. Mes parents souffraient parce qu'on était beaucoup d'enfants. Quand je suis arrivé à Sainté, je n'ai pas été impressionné, je devais saisir cette chance. Je m'étais donné cinq ou six ans pour être pro, et acheté la maison que j'avais promise à mes parents.
Il y a eu pas mal d'histoires entre les dirigeants et moi. Les supporters ne le savent pas et c'est pour ça qu'ils m'avaient pris en grippe. Mais je pense que je n'ai pas triché. J'ai passé de très bons moments là-bas. Pour l'avant-dernier match de la saison 2007/2008, j'avais mal à la cheville et on m'a dit que si je ne m'entraînais pas, je ne jouerai pas. J'ai donc serré les dents, je me suis entraîné dur. Et le jour du match, je n'atais pas titulaire. Je l'ai pris comme une trahison, ça m'a fait mal. Le lendemain, on est venu me dire que je n'étais pas rentré parce que je commençais à changer, j'avais acheté une nouvelle voiture. Ce n'est pas vraiment méchant mais ça m'a touché parce que j'ai des valeurs. Je fais attention à mon argent, je suis quelqu'un d'assez équilibré. En fait ça m'a touché qu'on me punisse dans le sportif par rapport à l'extra-sportif. Dès le lendemain, ils étaient au courant que je voulais partir et que j'allais tout faire pour y parvenir.
Les joueurs qui devaient venir ne sont pas venus et il y a eu le départ d'éléments importants comme Feindouno, ça a pourri l'ambiance. Mon départ à l'OL ? Avant ça s'arrêtait à un non ferme, catégorique et irrévocable de la part de mes dirigeants. Parce que c'était Lyon et ils ne voulaient pas de ça. Mais ils ont fini par ouvrir les négociations et je suis très content d'y avoir signé. Je n'ai jamais fait ma carrière par rapport à des supporters. Ils m'ont encouragé et je pense leur avoir rendu ce qu'ils m'ont apporté. J'ai tourné la page. Le changement se fait surtout au niveau de la mentalité. A Saint-Etienne, on a plus de facilité à accepter la défaite, alors qu'à Lyon, on joue tous les matches pour les gagner."
Fichaux ou froid ?
10/01 10:51
Parti de Lille vendredi à 18h00, le LOSC est rentré dans le Nord hier après-midi sans avoir pu jouer leur match à Colmar. Adjoint de Rudi Garcia, Claude Fichaux raconte son ch'ti périple aujourd'hui dans L'Alsace.
"Après une demi-heure de vol on a appris que l’avion ne pourrait pas atterrir à Bâle-Mulhouse. Deux options se présentaient alors à nous. Soit faire demi-tour et retourner à Lille afin de reprendre l’avion le lendemain matin, soit se détourner sur Zurich. C’est finalement la deuxième solution qui a été choisie. Nous sommes partis à 8 h 45 de Zurich pour rallier Colmar. On est arrivé à notre hôtel à 11 h juste pour prendre notre repas sportif. C’est à la fin du repas que nous avons appris par la bouche du directeur général adjoint du club que le match était reporté.
Franchement, on aurait préféré disputer ce match, dans la mesure où on a fait un déplacement compliqué, qu’on a passé du temps à l’hôtel et dans le bus. Mais dès que la météo s’en mêle, c’est toujours plus compliqué. Mais a priori, c’était plus sage de ne pas jouer. On a décollé à 14 h 15 et on est arrivé à Lille une heure plus tard. Dans la foulée, on a pris le chemin du stade où les joueurs ont eu droit à un long footing. Il faut dire qu’on a repris l’entraînement depuis seulement une semaine et qu’on va disputer un match dans quatre jours."
Salif Keita, Aigle fin
10/01 10:25
Critiqués par les médias et leur sélectionneur pour leur manque de collectif et de grinta, les Aigles du Mali joueront cet après-midi le match d'ouverture de la CAN contre l'Angola, pays organisateur. Ancien président de la Fédération malienne de Football, Salif Keita refuse de voler dans les plumes des joueurs : "Je suis convaincu qu’ils aiment le Mali et qu’ils ont envie de donner le meilleur d’eux-mêmes. Seulement, voilà, ils sont trop inhibés par l’ampleur de l’attente populaire. Il faudrait les mettre en confiance au lieu de les démolir avec des critiques qui démoralisent plus qu’elles ne stimulent. J’en sais quelque chose. De mon temps, l’intransigeance aveuglée du public ne nous a pas toujours permis d’être performants."
Le Tallec, la coupe au bol(lée)
09/01 23:10
Anthony Le Tallec a marqué ce soir de la tête contre Valenciennes le but de la qualification mancelle pour les 16èmes de finale de la Coupe de France. C'est le septième pion de l'ancien attaquant stéphanois depuis le début de la saison.
Machado plante contre les Herbiers
09/01 20:56
Toulouse a eu besoin d'un seul petit but pour se qualifier en 1/16èmes de finale de la coupe de France. D'une feuille morte, probablement, Paulo Machado a planté contre Les Herbiers (CFA), ne laissant aucune chance à l'ancien gardien réserviste de l'ASSE Julien Mondillon.
Montpied n'a pas de Moon Boots
09/01 20:41
Programmé initialement ce dimanche à 14H30, le match de Gambardella Clermont Foot Auvergne / ASSE a été reporté en raison de la neige.
La réaction d'Abdel Bouhazama, entraîneur des U19 : "On a appris ça officiellement seulement cet après-midi car Clermont a longtemps espéré que le match puisse se dérouler ce week-end. Mais ce n'était pas jouable avec toute cette neige. A mon avis, le match sera reporté au week-end prochain et notre match de championnat sera décalé. Pas mal de matches de Gambardella sont décalés à cause des intempéries, et la Fédé donne la priorité à cette compétition. Comme beaucoup de clubs amateurs sont encore en lice je ne pense pas que le match de Gambardella soit décalé en semaine car ça poserait des problèmes scolaires."
Peyroche direct
09/01 15:24
Ancien attaquant de l'ASSE et ex-entraîneur de Trélissac, Georges Peyroche joue la belle cote (sans granit rose) aujourd'hui dans La Dordogne Libre : "Un petit but peut suffire au bonheur de Trélissac. Marseille sera privée de neuf titulaires indiscutables. Ce sera donc un match entre deux équipes de CFA2. Quand on ajoute à cela les conditions météo délicates qui vont niveler les valeurs, je reste persuadé que le TFC peut se qualifier 1 à 0 pour le prochain tour."
Casse-toi flocon !
09/01 11:27
Tombe la neige, ils ne joueront pas ce soir... Le match de coupe de France contre Lorient ayant été reporté (probablement au 23 janvier selon Le Télégramme), les Verts remettent le cap au sud dès cet après-midi. Ils s’entraîneront dimanche à Saint-Aunès (Hérault) puis au Grau-du-Roi (Gard), lundi et mardi.
One, two, three, viva Sebahi !
09/01 11:03
Le site algérien DZfoot a publié le 29 décembre une interview du prometteur milieu offensif des U19 de l'ASSE Bilel Sebahi. Morceaux choisis.
"J'ai commencé en tant que débutant au Tonkin Club (Vileurbanne), avant de partir en deuxième année à l'Olympique Lyonnais où je suis resté cinq ans. Durant ces cinq années passées à l'OL, j'ai beaucoup appris et gagné des trophées, dont la Coupe de France. Par la suite, je suis parti un an au Cascol en quatorze ans fédéraux, avant de rejoindre pour deux ans Saint-Priest, en quinze ans ligue honneur et en seize ans nationaux.
J'évolue en tant que milieu gauche. Pour ce qui est de mes qualités, je pense être un bon dribbleur et un bon manieur de ballons. J'ai une certaine efficacité dans les trente derniers mètres. J'estime, également, posséder une bonne qualité de centre du pied gauche, étant un pur gaucher. Les défauts que je peux évoquer, c'est la vision du jeu que je pourrais améliorer.
A Saint-Etienne, jen suis actuellement à six buts en treize matches. Je considère que j'ai gagné en efficacité. Pour l'instant, le coach me fait confiance et je joue en tant que titulaire. Les difficultés du club ne se ressentent pas au niveau des équipes de jeunes. Mieux, nous sommes même meilleurs que la saison dernière. Par exemple, nous sommes classés troisièmes à notre catégorie d'âge. La situation est un peu tendue pour les pros, avec le licenciement de l'entraîneur notamment. Mais, au niveau de la formation, tout se passe bien.
Je suis actuellement sous contrat aspirant pro. On fera le point en fin de saison pour voir comment ont évolué les choses. Les responsables en discuteront avec mon conseiller. Pour l'instant, je fais en sorte de bien continuer la seconde partie de saison. Par la suite, j'espère avoir l'occasion de faire mes preuves avec l'équipe de CFA2 en seconde partie de saison. Evoluer avec l'équipe réserve fait partie de mes objectifs.
International Espoirs, Lounis Lanseur m'a parlé de la sélection même si je ne le vois pas beaucoup vu qu'il n'est pas dans le centre de formation. Il m'a dit du bien de l'équipe et m'a précisé que cela se passe très bien. Il estime que c'est une superbe expérience pour lui. Je serais fier de porter le maillot algérien. Je pense que le fait de jouer pour mon pays serait une très bonne chose pour moi. Ce serait une très bonne expérience qui pourrait me permettre d'apprendre encore plus, en complément de ce que j'apprends actuellement. J'ai toujours voulu jouer pour mon pays."
Lucho et le froid
09/01 10:39
Lucho Gonzalez (mou du genou) et Mamadou Niang (épaulé jeté) feront sans doute leur retour mercredi dans la froidure du Chaudron. "Si tout va bien, il est plus que probable qu'ils soient avec nous" a déclaré Didier Deschamps hier en conférence de presse.
Chez les Girondins à la Saint-Valentin !
08/01 23:21
Cet hiver, la chanson du dimanche se met au Sainté ! Les Verts vont en effet enchaîner trois rencontres dominicales en L1 : un déplacement à Auxerre le 31 janvier à 17h00, la réception de Monaco le 7 février à 17h00, une visite chez le champion girondin le 14 février à 21h00. Ultramarines et Magics fans auront une nouvelle occasion de célébrer leur union sous les caméras énamourées de Canal Plus !
A la recherche du temps perdu
08/01 22:24
Transféré au HAC, David Gigliotti s'explique aujourd'hui dans Paris-Normandie. Morceaux choisis.
"Il me fallait ce style de défi car il faut absolument que je me relance.Comme tous les footballeurs, j'aime la pression. Et le fait d'avoir seulement devant moi un délai très court pour m'imposer ne me dérange pas. Au contraire, c'est une sacrée motivation. Je voulais absolument privilégier l'aspect sportif. La durée du contrat, le côté financier, tout ça passait au second plan. La priorité pour moi, c'est d'avoir du temps de jeu. Le Havre me semble être le club idéal pour me relancer. Peut-être qu'à ma place, d'autres joueurs auraient attendu dans l'espoir de signer un plus gros contrat, mais franchement, le projet du Havre, à savoir accéder en Ligue 1, m'a tout de suite intéressé.
Je veux me relancer et surtout, ne plus m'arrêter. Parce ces deux dernières années, j'ai vécu des moments difficiles, sans beaucoup de temps de jeu. Je suis resté à Saint-Etienne car jusqu'au bout, j'ai conservé l'espoir de m'imposer. Mais là, je n'avais plus que six mois de contrat et il fallait absolument que les choses bougent. Je n'ai plus de temps à perdre et je ne pouvais pas prendre plus longtemps le risque de ne pas jouer. Je n'ai que 24 ans, mais dans ce milieu, on ne peut pas se permettre de laisser filer les mois sans jouer. A Saint-Etienne, c'est simple, ça ne passait pas trop avec l'entraîneur. Après, chacun peut dire ce qu'il veut, mais c'est uniquement pour ça."
ASSE - Lorient reporté
08/01 15:12
Blaise met le holà à l'Angola
08/01 12:03
La Coupe d'Afrique des Nations débute dimanche en Angola, d'où sont originaires les parents de Blaise Matuidi. Approché par le pays organisateur, le capitaine des Verts a décliné l'invitation.
"La Fédération angolaise souhaite que sa sélection fasse bonne figure, c'est normal qu'elle m'ait sollicité de façon pressante. Mais je suis né en France te j'ai toujours rêvé de porter le maillot bleu." (France Football)
Marseille à la sauce verte
08/01 11:59
Pour la première fois de la saison, l'ASSE va rencontrer mercredi prochain une équiple plus diminuée qu'elle.
En effet, pour les 1/8èmes de finale de la Coupe de la Ligue, on sait déja que 5 des 11 titulaires du Sainté-Marseille de décembre seront absents chez les Olympiens.
Kone, Kaboré, M'Bia et Taïwo, soit quelques découpeurs de tibias et tailleurs de chevilles sont sous le soleil Angolais et Mandanda laissera sa place à Andrade le gardien réserviste brésilien (qui sera probablement ravi de découvrir notre sympathique climat).
Blessés récemment au genou, Lucho et Heinze doivent reprendre l'entrainement lundi.
Euh, on va passer là non ?
Bibi ne fricote pas
08/01 08:35
Interviewé en novembre dernier par le blog sanscartedepresse.com, Fabien Boudarène répond à la question incongrue "OM ou PSG ?" : "Désolé mais je suis Stephanois et le choix ne peut pas se faire. Aucun des deux. Vert un jour, vert toujours !"
Bibi revient sur ses expériences étrangères. "Je suis allé en Bulgarie de juin 2007 à janvier 2008 pour la coupe d'Europe, ce fut réellement merveilleux. Les gens, leur sincérité, la qualité de vie... C'est un très joli pays. Malheureusement en janvier lors du stage de préparation a Dubai il y a eu un changement d'entraîneur et là ça ne s'est pas bien passé du tout. Comme il voulait que je lui donne de l'argent pour jouer, je l'ai gentiment remercié à coup de tronche et avec ma main droite... Forcément, j'ai été obligé de partir de Bulgarie et je suis allé a Cluj en Roumanie où la vie était tout aussi agréable mais le football corrompu."
Eric Blahic statique
07/01 23:30
Avant de nommer Alain Blachon, l'ASSE avait approché Eric Blahic, entraîneur adjoint de Victor Zvunka à Guingamp, pour qu'il occupe le même rôle auprès de Christophe Galtier. Le club breton s'est opposé au départ de cet ancien adjoint de Guy Lacombe.
One, two, three, viva Ech Chergui !
07/01 22:13
Le trihebdomadaire algérien Le Buteur a publié hier une longue interview d'Idriss Ech Chergui. La recrue de la Jeunesse Sportive de Kabylie parle évidemment des Verts !
"Mon objectif à long terme ? C’est incontestablement la sélection nationale. C’est le rêve de n’importe quel joueur. D’autant plus que je n’ai jamais porté le maillot des Verts. Si j’arrive à passer par les A’ ce sera déjà un grand pas pour moi. La qualification en coupe du Monde fut un vrai moment de folie. J’ai eu la chance de vivre cette sensation au pays. C’était magique. Ma femme et moi ne dormions plus. C’était tous les jours la fête.
Le rêve qui me tient le plus à coeur, c’est de pouvoir rendre ne serait-ce qu’un tout petit peu tous les sacrifices de mes parents, mon père en particulier, en portant un jour le maillot national. Il m’a même demandé de lui faire une promesse qui lui tient à cœur. C’est qu’il puisse me voir en sélection avant de mourir.C’est mon objectif. Je souhaite le réaliser pour le récompenser de tous ses efforts, car il a toujours été là pour moi. Il me dit que les millions d’euros que je pourrais gagner n’aurons aucune valeur sans avoir porté le maillot de l’Algérie."
Idriss Ech Chergui n'oublie pas nos Verts... et nos amis girondins !
"A 13 ans j’ai intégré le centre de formation de Saint-Etienne en sport étude. J’ai fait toutes mes classes là bas. A 18 ans, j’ai signé mon contrat professionnel. J’ai passé 7 années inoubliables. Toutefois, je n’ai pas beaucoup joué, ce qui m’a poussé à partir. (...)
L'entraîneur qui m'a le plus marqué dans ma carrière ? Antonetti. J’avais 17 ans, et j’avais connu deux ou trois sélections en équipe de France. Et lui il me prenait avec les pros. J’ai beaucoup appris à ses côtés. Il y a aussi Sarramagna avec qui j’ai gardé le contact.
Mon plus mauvais souvenir ? C’est de ne pas avoir eu ma chance à Saint Etienne. Mon club préféré ? Bordeaux."
Mermillod, le Brocard après le brancard
07/01 21:06
"La Coupe, ça va être son championnat à lui, en espérant que ça dure le plus longtemps possible" avait déclaré l'entraîneur des gardiens de l'ESTAC Olivier Tingry au sujet d'Alan Mermillod. Las, l'ancien pensionnaire de la maison verte s'est allongé contre Selongey le 12 décembre dernier, victime d'une lésion au tendon de l'ischio jambier droit. Pour le remplacer, Troyes vient de s'offrir une nouvelle doublure en la personne d'Arnaud Brocard.
Il a des états d'âme Eric !
07/01 19:03
Auteur d'une première partie de saison décevante, Eric Bauthéac se confie aujourd'hui dans Nice-Matin. Morceaux choisis.
"J’ai manqué le premier match à Rodez et disputé les trois suivants sur une jambe, à même pas 50 % de mes possibilités. Ensuite, une IRM a montré que j’avais une fissure au péroné et une grosse entorse à la cheville, ce n’est pas rien tout de même. J’aurais dû dire stop avant. Mais j’ai pensé que la blessure n’était pas grave et que ça irait mieux. J’ai voulu forcer. C’est aussi de ma faute. Je l’ai regretté, car j’ai loupé les quatre matches suivants, avant de revenir sur le banc contre Paris FC, fin septembre.
J’ai mis deux ou trois matches à me roder, je jouais avec un peu d’appréhension, à cause de ma cheville. Je ne me reconnaissais pas sur le terrain. Je ne me sentais pas à l’aise. Depuis deux mois, ça va de mieux en mieux. À Creteil, contre Gueugnon et à Troyes, j’ai fait des bons matches. Aujourd’hui, ça va cent fois mieux ! Le coach, Albert Emon, m’a placé en milieu axial pendant les matches amicaux et en début de saison. Je n’avais jamais joué là auparavant. Depuis Créteil, en novembre, je rejoue à gauche, mon vrai poste, le coach l’a vu. Sincèrement, je préfère. J’ai toujours joué là. Dans l’axe, j’avais l’impression de ne pas toucher assez le ballon, que mes déplacements n’étaient pas bons. À gauche, je vais faire ce que je sais faire, déborder, provoquer et centrer pour le grand (Koller).
Moi je pensais qu’on allait survoler le championnat. Parce que franchement, on n’est pas un club de National... La montée ? Ce n’est pas mort : l’an passé, on avait 19 points à la trêve. Et si Louhans ne repart part, on reprend déjà deux points sur les équipes de tête. Il faut être plus agressif. L’an passé, on était un peu plus à jouer notre vie sur le terrain. J’ai l’impression qu’on n’est pas tous comme ça cette saison. Bien sûr je me pose des questions. J’ai encore été approché par des clubs de L2, dont un de haut de tableau. Mon ambition, c’est de jouer au moins en L2. L’été dernier, j’ai resigné pour trois ans à Cannes, mais avec des clauses... Si Cannes ne monte pas cette saison ? C’est trop tôt pour répondre à cela..."
Les Verts sur leur 31 à Auxerre
07/01 12:52
Le bug de l'an 2000
07/01 12:09
Sainté-Lorient en Coupe de France, c'est loin d'être un classique. Les deux équipes ne se sont affrontées qu'une seule fois, dans le Chaudron, le 11 Février 2000 en 1/16èmes de finale.
Les hommes de Nouzaret s'étaient inclinés aux pénal après un triste et rare (à l'époque du Nouz) 0-0, devant 9 000 spectateurs.
Janot était déja de la partie mais n'avait pas pu permettre à l'ASSE de passer dans une séance de pénal fatidique qui avait notamment vu Sarr et Guel tirer trop mollement... Seuls Boudarène, Wallemme et Chavériat avaient planté.
La compo verte de l'époque : ASSE: J. Janot – F. Llacer, B.T. Kvarme, B. Carotti (J.G. Wallemme, 91e), L. Potillon – J. Sablé, P. Sarr, T. Guel, S. Pédron (F. Boudarène, 84e) – Alex D. (L. Chavériat, 106e), J. Aloisio. Entraîneur: R. Nouzaret.
Bafé des arabesques à Radès
07/01 08:38
Les vilains ont concédé le nul (1-1) face au Club Africain hier lors d'un match amical à Radès (Tunisie). Bafé Gomis a ouvert le score en première mi-temps d'une frappe enroulée au ras du poteau : https://www.youtube.com/watch?v=L82RoSvqKqs.
Le but subtil mais inutile de Dutil
06/01 22:20
Monaco a battu Fréjus-Saint-Raphaël cet après-midi à Cogolin (Var). S'il a réduit la marque en début de seconde mi-temps d'un lob astucieux, Grégory Dutil n'a pu empêcher les Monégasques de s'imposer 3-1 : https://www.youtube.com/watch?v=ljelLvNkM3g.
Horjak hors jeu
06/01 22:01
Victime d'une rupture des ligaments croisés du genou droit en septembre 2008, Cédric Horjak (Nîmes Olympique) n'a joué que 6 matches de L2 la saison dernière. Alors qu'il nous avait confié à l'intersaison sa faim de rejouer, l'ancien milieu de terrain de l'ASSE continue hélas de cumuler les pépins physiques.
"J'ai fait une bonne préparation cet été. J'ai joué 90 minutes début août en coupe de la Ligue (victoire 1-0 à Angers) sans ressentir de douleur particulière. Mais quelques jours plus tard je me suis pété le ménisque droit. J'ai été opéré à Marseille, on m'a fait une méniscectomie. J'ai mis deux mois pour m'en remettre mais j'avais bon espoir de retrouver la forme, j'avais eu la même chose il y a deux ans au ménisque gauche et j'avais pu rejouer sans problème. J'ai repris l'entraînement, j'ai même joué un match avec la réserve il y a un mois et demi mais j'avais trop mal au genou. J'ai passé des examens qui ont révélé une algodystrophie. C'est une espèce d'inflammation qui touche l'os. C'est emmerdant car on peut mettre 3 mois à 2 ans pour s'en remettre ! Je dois prendre des piqûres de calcine. J'essaye de garder le moral, je ne désespère pas de jouer d'ici la fin de la saison mais tout dépendra de l'évolution de ma blessure. J'ai 31 ans et encore un an et demi de contrat, je ne suis pas à plaindre. Mais c'est frustrant de ne pas pouvoir jouer."
Et les Verts dans tout ça ?
"Comme tous les supporters, je souffre. Je continue de les suivre avec attention, j'ai assisté au derby cette saison. Les résultats m'attristent. Je pensais que la qualification en coupe d'Europe avait permis au club de franchir un cap, je croyais les Verts capables de s'installer dans le haut de tableau. C'est tout le contraire qui s'est passé, on se retrouve à jouer le maintien pour la deuxième année consécutive. Je comprends que les supporters soient dépités mais il faut faire bloc derrière l'équipe, il est impératif que les Verts se maintiennent avant de repartir sur de bonnes bases la saison prochaine."
Chico, l'analyse en cartons
06/01 19:23
Le quotidien Nord-Eclair publie aujourd'hui une interview de Siaka Tiéné. Chico espère cartonner avec la sélection ivoirienne, à la CAN comme à la Coupe du Monde.
"On a du potentiel mais ça ne suffit pas. C'est sur le terrain qu'il faudra faire nos preuves. Il n'y aura pas de matches retours, pas de droit à l'erreur. Si tu perds, tu es mal barré ! On tombe sur trois formations qui collectionnent les bons joueurs. Le Ghana, qui est la première équipe à s'être qualifiée, a démontré ainsi une grande ambition. Le Burkina Faso, qu'on a battu pendant les éliminatoires, voudra sa revanche. Et le Togo revient doucement... Notre objectif, c'est de remporter la CAN. Mais ce qu'on veut avant tout, c'est profiter à fond de cette formation qui ne sera plus la même dans trois ou quatre ans. C'est maintenant ou jamais ! La CAN nous servira de préparation. Jouer sur ses terres, ça représente beaucoup pour un Africain. On ressent une grande fierté. Et moi, je suis très patriote !"
Recordman du nombre de cartons la saison dernière (14 jaunes et 2 rouges), l'ancien défenseur stéphanois s'est un peu calmé cette saison (6 biscottes quand même à mi-chapionnat).
"Ma première année à Valenciennes était une phase d'apprentissage. J'étais plus agressif sur le terrain, souvent suspendu. Cette saison, je montre de quoi je suis capable et je fais moins de fautes ! Mais je n'ai pas encore atteint mon niveau, je dois continuer à travailler... Mon rêve ? Jouer en Angleterre dans un an ou deux. Là-bas, je prendrai moins de cartons, c'est sûr !"
Malfleury a bien planté
06/01 13:06
Victime d'une fracture du péroné la saison passée contre Marignane, Sébastien Malfleury a bien récupéré. L'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE a marqué avant-hier en match amical le but égalisateur de Fréjus-Saint-Raphaël (classé 5ème en National) contre Nice (score final 1-1).