Président de la JSK, Hannachi explique aujourd'hui dans La Dépêche de Kabylie pourquoi il a viré Idriss Ech Chergui. "La situation avec Ech Chergui est devenue insupportable. A chaque fois, le joueur nous sort un bobard. J’ai senti depuis quelque temps qu’il voulait partir. D’ailleurs, lorsqu’on était à Casablanca, le joueur a tout fait pour éviter le voyage en Egypte. Il a même déclaré à certains de ses coéquipiers qu’il n’allait pas prendre part au match face à Ismailia. Avant-hier, il m’a annoncé que son père et sa mère ont divorcé et qu’il fallait qu’il rentre chez lui et m’a demandé la résiliation de son contrat. Ce que j’ai accepté sur le champ en le renvoyant. C’était une occasion pour mettre fin à cette situation qui n’a fait que trop durer avec ce joueur qui ne cesse de mentir. La preuve, quelques heures après m’avoir annoncé le divorce de ses parents voilà qu’il dit qu’il sera attendu à son arrivée en France par son père et sa mère. Avec ce nouveau mensonge, j’ai décidé de résilier son contrat avec la JSK. Son départ ne pèsera pas sur l’équipe et il peut-être remplacé facilement par le jeune Lamhene qui est un produit du club auquel on donnera sa chance.”

Dans la dernière édition du Progrès, Galette évoque le cas Loïc Perrin. "Ce ne sont pas les agents qui dictent la loi dans le club. La décision est définitive.  Il y avait une date limite pour une transaction. C'était au terme du troisième match de préparation. Le délai est passé. Nous avons conservé Loïc pour ce qu'il représente, pour son rôle dans le vestiaire, sur le terrain bien évidemment et parce que Monaco ne s'est pas aligné sur ce que nous demandions. Monaco pensait récupérer Loïc Perrin à 50 % de sa valeur."

Anthony Le Tallec tacle l'ancien entraîneur des Reds dans Le 10 Sport : "Je ne regrette pas mon départ à Liverpool, soutient-il. Gérard Houllier me voulait et je jouais. Ce que je regrette, c'est l'arrivée de Benitez. Il a mis un frein à ma carrière. Il voulait virer tous les Français de Liverpool. Ça s'est très mal passé. J'ai tiré un trait dessus mais je ne le porte pas en haute estime." 

Interrogé par Le Progrès de ce jour, Damien Comolli se montre optimiste concernant les départs de Guirane N'Daw et Helton Dos Reis "Wolverhampton et Guirane ont finalisé leurs négociations. Je me rends en Angleterre en début de semaine afin de discuter l'indemnité de transfert". Quant à l'ex-gueugnonnais, là encore, le directeur sportif  se veut confiant : "Nous sommes en discussion avec Grenoble. Il a disputé deux rencontres amicales avec ce club de L2. Cela s'est visiblement bien passé, un accord devrait rapidement intervenir."

Capitaine des Aiglons lors des premiers matches de préparation, Julien Sablé retrouvera le club de son coeur demain à Chambéry. Avant ce match amical, Juju s'est confié au site sports.fr.

"Le staff qui a terminé la saison a été reconduit. Pour moi, c'est une très bonne nouvelle, parce que ça s'est bien passé au niveau du groupe et que la stabilité est quelque chose d'important dans un club, notamment au niveau des dirigeants et du staff. Ce staff là avait répondu présent, nous a bien aidé à atteindre l'objectif du maintien. On repart sur une saison complète en espérant que ça se passe mieux que la saison dernière. On perd de très, très bons joueurs, importants pour le groupe. Maintenant, ce sont les aléas du football. Ces joueurs vont être remplacés ou l'ont été. L'an dernier, on a prouvé qu'on pouvait répondre présent même quand il y avait des joueurs importants absents, en y mettant du collectif, un état d'esprit. Aujourd'hui, c'est sur cela que l'on va s'appuyer. On ne va pas pleurer parce que tel ou tel joueur est parti. On a de très bons joueurs et une réelle force collective. C'est ce que l'on avait montré la saison dernière en se sauvant. Maintenant, il faut le faire sur toute une saison, même si ça va être une saison difficile comme toutes les années, car on est dans une situation financière un peu délicate. Mais, on s'est prouvé qu'on avait un beau collectif. Il va falloir désormais monter en puissance.

On sait déjà qu'il va falloir se sauver, c'est important sur le plan financier pour le club. Il ne faut pas se fixer de très, très haut objectifs pour l'instant, mais s'appuyer et se concentrer sur le jeu et, produire autre chose que ce que l'on a produit cette année. On ne veut pas revivre ce que l'on a vécu : la lutte pour le maintien jusqu'à la fin. On a envie d'être beaucoup plus portés vers le jeu, avoir une identité de jeu, un collectif qui soit agréable à voir et aussi gagner beaucoup plus de matches, devenir souverains au Stade du Ray. Il y a plusieurs petits objectifs qui sont importants. On espère tous être dans la première partie du championnat, mais, les places, il faut aller les chercher. Aujourd'hui, ce qu'on nous a demandé, c'est d'être surtout concentrés sur le jeu. Si on produit du jeu, que l'on prend beaucoup moins de buts, il y aura des victoires à la fin et on pourra prétendre à une meilleure place.

Mentalement, le groupe a mûri. On a de jeunes joueurs qui ont beaucoup appris dans la difficulté la saison dernière, puisque ça a été vraiment une saison éprouvante. On a trouvé les ressources pour renverser une situation qui était mal barrée. La force de cette équipe, c'est en partie ce qu'elle a vécu la saison dernière et qu'elle n'a pas envie de revivre. Il y a vraiment un bon groupe, qui vit bien ensemble. On n'a peut-être pas les individualités qui pourront faire seules la différence, mais si on a un collectif qui est conquérant, on a des individualités qui se bonifieront sans que cela se fasse au détriment du groupe.

Mon brassard, ça n'est pas encore officiel. Maintenant, devenir un cadre, je l'ai déjà été pendant de nombreuses années à Saint-Etienne. On sera beaucoup à avoir une importance dans le groupe. Mais ce sera le groupe le plus important, même s'il faut qu'il y ait des individualités qui se dégagent au niveau charisme, technique, tactique. De mon côté, je n'ai jamais eu peur de cette pression là. Je l'assumerai si on me désigne. J'ai bien fini la saison. Ce que j'attends, c'est d'être au service de l'équipe. Quand on fait appel à moi, d'être performant comme je l'ai été sur la fin de saison. Me battre pour ce club dans lequel je me sens bien. J'ai besoin de stabilité, je l'ai trouvée à Nice, un club avec des valeurs, qui sont les miennes: l'humilité, le combat, de l'engouement. J'ai envie d'incarner ça. Ça ressemble à ce que j'ai vécu à Saint-Etienne. J'ai vécu aussi des années difficiles. Je me suis relancé l'année dernière, ça demande à être confirmé. Je dois prendre mes responsabilités, c'est ce dont j'ai envie."

Willy Sagnol a adressé un violent tacle à la direction de l'ASSE dans un entretien publié aujourd'hui dans Le Progrès. Morceaux choisis.

"Bernard Caïazzo a déclaré qu'il ne me sentait pas suffisamment motivé pour rejoindre l'ASSE ? (Rires). C'est sa déclaration, il doit l'assumer tout en sachant que c'est tout sauf la vérité. J'ai reçu de la part de Bernard Caïazzo et Roland Romeyer une proposition pour devenir manager général du club. Nous nous étions entendus sur les conditions financières (...) Les deux étaient d'accord pour ma venue puisqu'ils m'ont fait une offre. Mais je ne pouvais accepter un poste de manager général alors qu'il y a déjà un directeur sportif, qui prend normalement les décisions sportives, un directeur des services et un président décisionnaire en dernier ressort. Quel aurait été mon champ d'action? Dominique Rocheteau va un jour se poser la même question. Je l'adore mais il va se heurter aux personnes qui m'ont poussé à refuser le poste de manager général. Dominique est très gentil mais il va se rendre compte rapidement où il a mis les pieds. Le poste de vice-président du conseil de surveillance est totalement flou. Il ne se dit pas grand-chose lors des réunions. Trois personnes parlent, les autres, sont contents d'être là et écoutent.

Christophe Galtier faisait partie intégrante de mon projet. Les personnes qui auraient perdu leur pouvoir si j'acceptais le poste, ont dit à Galtier que je venais avec un nouvel entraîneur. Ce qui était faux.Ces personnes sont celles qui ont un peu de pouvoir au niveau sportif ou de la gestion. Tous les jours, elles font le pied de grue dans le bureau de Roland Romeyer pour lui expliquer qu'il est le meilleur président de l'ASSE depuis Roger Rocher et qu'il ne faut surtout pas changer les choses. Et si on ne change rien, je ne vois pas trop dans quelle direction se dirige le club.

On ne peut qu'être inquiet pour l'avenir. Financièrement, l'ASSE est dans une situation compliquée. Lors d'une réunion, début mai, il avait été dit que la seule mission du directeur sportif, Damien Comolli, était de faire partir des joueurs. En un an ou un an et demi, la masse salariale doit passer de 33 millions d'euros à 22. Pour l'heure il n'y a que des arrivées, aucun départ. Dans le football actuel, si on n'a pas de réseau, c'est de l'incompétence. Il faut se poser les bonnes questions. Mes seules revendications portaient sur l'organisation du club. Mais, je le redis, des personnes auraient perdu leur pouvoir. J'ai préféré renoncer. On peut donc effectivement parler d'un manque de motivation. Mais pour quelles raisons aurais-je été motivé pour un projet qui n'était plus le mien ? S'il n'y a pas un vrai changement, je ne vois pas comment le club va s'en sortir. Galtier et les joueurs peuvent réussir une bonne saison, je le leur souhaite, mais, sur la durée, cela ne peut pas marcher. Il n'y a pas besoin de connaître le football, d'être énarque, pour comprendre cela.

Pour que je vienne, il aurait fallu que tout soit réuni. Les grands clubs sont dirigés par des grands dirigeants qui savent prendre les décisions au bon moment. À Saint-Etienne, pour des problèmes de pouvoir, de gloriole, les dirigeants ne veulent pas prendre les décisions qui s'imposent. Déjà, il y a deux têtes. Deux présidents qui n'ont pas de points communs, qui ne sont pas amis, qui n'ont pas les mêmes intérêts. Mon but était de réduire les différences. J'aurai pu être le point central. Si cela avait mal fonctionné, il n'y aurait pas eu à taper sur l'un ou l'autre mais uniquement sur moi. J'appécie énormément  Roland Romeyer mais il a une cour autour de lui très très néfaste. Et il ne s'en rend pas compte. Il n'a pas le recul nécessaire. Quand j'entends Roland ou d'autres me dire qu'ils travaillent quinze heures par jour. Je réponds simplement que pour travailler 15 heures par jour, il faut être incompétent ou mal comprendre les choses. Je vais prendre une métaphore pour évoquer Roland Romeyer. Il a une superbe voiture, il veut gagner une course et il prend Michaël Schumacher comme copilote. La première chose que ce dernier va lui dire c'est : « tu as une bonne voiture, tu veux qu'elle gagne alors passe moi le volant. »"

D'un petit air mutin, il a annoncé sa décision de se passer des mutins : Laurent Blanc ne sélectionnera aucun des 23 mondialistes pour le match amical des Bleus en Norvège. Reste à savoir si des Verts profiteront de cette grande lessive le 11 août à Oslo.

L'équipe réserve de l'ASSE a remporté 2 buts à 1 son premier match de poule contre Guingamp au Trophée des centres de formation à Ploufragan (Côtes d'Armor). Menés 1-0 par les tenants du titre, les Verts ont égalisé de la tête par Kevin Salabiakou sur un coup franc de Yohan Garric. Bilel Sebahi a inscrit le but de la victoire d'un magnifique coup franc : http://www.dailymotion.com/video/xe4t52_as-st-etienne-ea-guingamp_sport. Les Verts jouent demain contre le Stade Rennais (à 11h15) puis Toulouse (à 16h00).

La compo de l'ASSE : Coulibaly - Pellet, Russier, Balp, Bencheikh - Garric, Diomandé, Sebahi, Salabiakou - Mahaya, Nze M'Baba. Sont entrés en jeu : Luminet, Argaud, Maouche, Albert, Bulut.

La réaction de Gilbert Ceccarelli* : "Cette victoire nous met sur de bons rails, c'est toujours intéressant de bien commencer un tournoi. On a joué contre une équipe guingampaise un poil plus âgée que la nôtre mais à notre portée. On a fait un match correct en essayant de développer du jeu. On a parfois eu quelques difficultés, un certain manque de maîtrise. Mais notre succès est mérité. Notre pressing haut a mis en difficulté nos adversaires. On a réussi à faire la différence sur deux coups de pied arrêtés mais on a aussi tiré sur les montants à deux ou trois reprises."

*Il remplace Jean-Philipe Primard qui fait tapisserie à Bayeux depuis mercredi jusqu'à demain matin au séminaire des responsables de centre de formation.

Non conservé par l'ASSE, l'attaquant réserviste Paul Charmasson (20 ans) jouera des matches au (Fernando) couteau la saison prochaine : il s'est engagé avec Thiers (CFA2).

Teddy Richert, le portier sochalien sera privé de Chaudron le 14 Août prochain lors de la 2ème journée de championnat. Souffrant du genou gauche, il a décidé de se faire opérer et sera absent 4 mois.

Emmanuel Rivière sera présent cet après-midi à la conférence de presse présentant les recrues (Carlos Bocanegra et Albin Ebondo) pour annoncer officiellement la prolongation de son contrat à l'ASSE jusqu'en 2014.

Selon la dernière édition du Parisien, Loïc Perrin souhaite toujours aller à Monaco malgré le communiqué publié par l'ASSE avant-hier.* Son agent (David Venditelli) est fumasse : "On nous a dit que son indemnité serait entre 2 et 2,5 M€. Monaco s'est aligné. Puis on nous a dit qu'il était intransférable, avant de rappeler une heure plus tard pour nous dire qu'il faudrait 3 M€. C'est nul."

* http://www.poteaux-carres.com/potin-B9320100721193813-Loic,-ta-principaute-c'est-Sainte-!.html

France Football publie aujourd'hui un intéressant entretien de Christophe Galtier. Pour que vous ne perdiez pas une miette de Galette, nous avons retranscrit intégralement l'entretien en le découpant en tranches. Bon appétit !

Le bilan

"Dans tous les cas, tu dois prendre un maximum de recul. Tu n'as pas le droit d'être de bonne ou de mauvaise humeur. Il te faut beaucoup d'humilité dans les moments positifs et beaucoup de lucidité et de caractère quand ça ne va pas. A aucun moment je n'ai eu le sentiment que c'était trop dur et qu'il fallait que j'arrête. Mais je suis automatiquement passé par des moments de doute que j'ai dû garder pour moi. En prenant quatre points sur six contre Lens et Toulouse, on aurait fini la saison à 44 points après avoir basculé à la trêve avec 16 points. Mais je me dis qu'on a quand même tiré le maximum d'un groupe qui a vécu sous pression pendant quatre mois et demi. On ne peut pas être que chaud ou froid avec un joueur. Il faut alterner, en essayant quand même d'être plus souvent chaud que froid. La bonne combinaison, à mon sens, c'est chaud-chaud-froid, chaud-chaud-froid…"

Le style

"Quand t'es adjoint, t'es comme une éponge. Tu absorbes tout ce que te disent les joueurs et tu restitues l'essentiel, le plus important, à l'entraîneur. Je ne crois pas avoir fondamentalement changé depuis que je suis numéro un. Je suis toujours très proche des gars. Je ne saurais pas dire si c'est une qualité ou un défaut mais c'est comme ça. C'est juste que, à un certain moment, quand tu prends une décision, que ce soit pour composer une équipe ou pour prendre une sanction par rapport à un comportement déplacé, comme c'est arrivé pendant le stage au Chambon-sur-Lignon avec N'Daw, je n'ai plus aucun état d'âme car seul doit compter l'intérêt de l'équipe. Garder son autorité, ça oblige à être le plus juste possible."

Les sources d'inspiration

"Je me souviens du conseil que me donnait Roger Propos, l'ancien préparateur physique de l'OM : "Tu dois faire ta propre mayonnaise en prenant le meilleur de ce que tu as reçu de chaque technicien qui t'a dirigé. Alors, je ne peux pas dire si Untel m'a influencé plus que tel autre, mais j'ai vraiment appris de chacun, et j'ai eu la chance d'en connaître beaucoup. Bernard Casoni m'a mis le pied à l'étrier à Marseille. Gérard Gili m'a dit un jour : "Quand tu prends une décision, mesure bien toutes les conséquences qu'elle aura. Abel Braga à l'OM, est arrivé en très peu de temps à obtenir l'adhésion de tout le groupe. Toujours à l'OM, Javier Clemente savait très rapidement cerner les forces et les faiblesses d'un adversaire en visionnant un bout de match. Alain Perrin est d'abord un faiseur de séances d'entraînement. De tous ceux que j'ai accompagnés, c'est aussi celui qui a toujours privilégié la qualité du jeu offensif."

La pression

"L'épée de Damoclès, tu l'as de toute façon dès que tu acceptes ce job. Après, ce qui se passe au club, tu ne peux pas l'occulter, évidemment, mais comme je n'ai aucun pouvoir décisionnaire, j'observe et je laisse les gens parler. Je ne peux faire que ça. Je sais aussi que je serai jugé sur mes résultats. Et qu'il vaut mieux que j'en ai le plus rapidement possible…"

L'intersaison

"Quand je n'étais que second, je travaillais un peu à la mise en place des stages ou à la récolte d'informations sur tel ou tel joueur. Mais ça n'allait pas plus loin. Là, quand t'es le premier responsable, tes vacances tournent à l'obsession. En fait, tu es obsédé par deux choses : la composition de ton effectif et la manière dont tu vas t'y prendre pour mettre en place une philosophie de jeu et insuffler un état d'esprit. Après, il y a les joueurs que tu aimerais conserver, ceux que tu aimerais attirer et d'autres que tu aimerais voir partir pour libérer de la place et alléger la masse salariale. En fait tu ne penses qu'à ça tous les jours.

J'ai eu beaucoup de contacts téléphoniques avec les agents qui proposent des joueurs ou pour prendre conseil auprès de certains collègues entraîneurs et amis. J'ai quand même coupé cinq jours à Saint-Barthélémy (Antilles). L'avantage, là-bas, c'est le décalage horaire. Il y a une période de cinq ou six jours, dans la journée, où le téléphone ne sonne pas."

Le recrutement

"Albin Ebondo devait nous donner sa réponse le jour de la reprise de l'entraînement à l'Etrat. C'est malheureusement le jour qu'ont choisi les supporters pour s'inviter au bord du terrain avec une immense banderole hostile aux dirigeants. L'image a fait le tour des télés, et j'imagine qu'elle a dû peser sur la réflexion du joueur.

Sylvain Marchal est un vrai leader défensif.

Laurent Battles peut jouer milieu défensif, mais je le préfère plus haut, soit dans une position axiale de meneur, soit dans un rôle offensif excentré, où sa qualité de passe et de centre peut être très utile.

L'avantage de Carlos Bocanegra, c'est qu'il peut évidemment prendre la place de Mouhamadou Dabo dans le couloir défensif gauche, mais qu'il peut aussi dépanner dans l'axe, puisque c'est son poste de prédilection, en cas de blessure ou de suspension d'un des titulaires.

On a recruté des joueurs d'expérience, indispensables dans un club soumis à une aussi forte pression populaire que l'ASSE. Maintenant tout va dépendre des départs. Mais si, à l'arrivée, on arrive à garder l'ossature de la saison passée et à alléger le vestiaire, je serai vraiment satisfait. J'ai dit à Loïc Perrin que je voulais le réutiliser au milieu. Il m'a semblé ne pas rester insensible à cet argument."

Le début de saison

"La priorité, c'est réussir le début de saison. D'où l'importance de la préparation, celle d'avoir son effectif au complet le plus vite possible et celle de ne pas subir les blessures d'un ou plusieurs joueurs cadres avant le début du championnat, ce qui n'a malheureusement pas été le cas la saison dernière. Le public est déjà à cran. Il ne nous pardonnerait pas une entame aussi catastrophique que la saison dernière. L'idée, c'est d'encaisser moins de buts. Or défendre, ça commence d'abord devant. Même si les attaquants sont là pour marquer, ils doivent aussi consentir des efforts individuels pour aider l'équipe à bien défendre. Il faut qu'on soit costaud derrière. C'est la base. Si on ne l'est pas, on risque de se planter d'entrée comme il y a un an."

Sur Europe 1, Jean-Guy Wallemme a évoqué hier la descente aux enfers des Sang et Or il y a deux ans.

"Quand j’étais encore joueur, le club est passé de 50 à 200 salariés. Le monde du football évolue. C’est une grosse entreprise avec tout ce que ça comporte. Ils ont vécu quelques années intéressantes. Les droits télé peuvent être le Père Noël mais aussi de temps en temps  la face cachée d’une catastrophe qui a eu lieu à Lens. Quand vous budgétisez en début de saison la 5 ou 6eme place l’année de la descente, ce qui n’était pas anormale, et que vous passez à la 18eme place, la bascule est de 40 millions d’euros. Mais ça aurait pu arriver à Saint-Etienne la saison dernière ou d’autres clubs qui ont des objectifs sportifs importants et qui peuvent connaitre un trou d’air. On a su rebondir. On n’a pas eu trop le choix."

Sur le site officiel du promu breton, le latéral Omar Daf (33 ans) a commenté hier la prolongation de son contrat avec le Stade Brestois : "Durant ma carrière, j’ai toujours privilégié la stabilité et l’esprit d’équipe. Ici, il y a un bon groupe, on a fait une belle saison l’année dernière, j’avais envie de continuer l’aventure. J’ai eu une proposition de Saint-Étienne à l’intersaison, j’ai pesé le pour et le contre et, avec les dirigeants, on a fini pas trouver un accord."

Vainqueur 5-0 en Albanie à l'aller, l'Olympiakos a encore écrasé le Besa Kavajë 6-1 ce soir au match retour. Titularisé sur le flanc gauche de l'attaque, Kevin Mirallas a tiré sur le poteau à la 65ème minute avant de délivrer un joli centre décisif sur le troisième but grec à la 75ème : https://www.youtube.com/watch?v=m1Q7Md8yUjw. Au troisième tour qualificatif de l'Europa League, il affrontera le Maccabi Tel-Aviv de Nivaldo. Averti, l'ancien défenseur stéphanois s'est incliné 2-1 à Mogren (Monténégro) mais il s'était imposé 2-0 à l'aller en Israël.

Alexandre Barthe (Litex Lovech) s'est facilement qualifié pour le troisième tour qualificatif de la Ligue des Champions aux dépens de Rudar. Vainqueur 1-0 à l'aller en Bulgarie, l'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE s'est baladé hier au Monténégro (4-0). Au prochain tour, il affrontera le MSK Zilina (Slovaquie).    

Sachant Yohan Benalouane courtisé par le FC Seville, Dabo s’est empressé de lui tresser des louanges dans le quotidien espagnol Estadio Deportivo.

Extrait :

Liés par une solide amitié, les deux joueurs se connaissant depuis l’âge de 13 ans, la nouvelle recrue du club andalou Mouhamadou Dabo est convaincu  que son ancien partenaire serait une excellente recrue. "C’est quelqu’un de très tranquille, travailleur et professionnel. C’est un défenseur central qui joue dur, bon techniquement balle au pied, sachant se projeter vers l’avant et capable de marquer des buts de la tête. S’il venait à Séville il n’aurait aucun problème d’adaptation."

Après une saison 2009-2010 difficile (1 seul but en championnat) Helder Postiga a retrouvé le chemin des filets en offrant le but de l’égalisation au Sporting, en match amical ce jeudi, contre le Celtic (1-1)

https://www.youtube.com/watch?v=vrKeiMzkvog&feature=player_embedded

Il aura suffi d'une 3ème victoire consécutive en amical pour que, comme le veut la coutume dès qu'il s'agit des verts, d'une petite étincelle naisse un grand brasier : ainsi France Football, dans son édition de demain, fait sa une sur l'ASSE sous le titre "Feux Verts" avec Laurent Battles en couverture.

On peut au moins être rassuré sur un point, ce club génère toujours autant de passion, et à défaut d'autre chose, cela fait du bien à notre orgueil piétiné par deux tristes saisons.

Pascal Feindouno poursuit son parcours dans le Golfe. Il s'enferre dans des équipes en bois. Il a swingué à Al-Saad, Al-Rayyan et Al-Nasr, mais maintenant l'Al-Ahly a sonné ! Féfé effectue actuellement à Nice un essai dans ce club qatari qu'entraîna Ivan Hasek après son départ de Sainté. Sur le site Guinée Foot, on apprend que notre ancien ingénieur en dribbles assumera ses bêtises en affronterant le LOSC samedi à Cambrai.

Si ça rigole pour Saadi avec les pros, rien ne va plus pour Ech Chergui. Malgré son passé nîmois, ses larmes ne sont pas de crocodile. On apprend aujourd'hui dans Le Buteur qu'il a été renvoyé de le Jeunesse Sportive de Kabylie. "Le jeune émigré a été tout simplement renvoyé par la direction kabyle qui lui aurait reproché plusieurs infractions. Elle ne songe plus à compter sur les services d’Ech Chergui dont le contrat arrivera à terme le mois de septembre prochain. Idriss devrait tout résilier avec la JSK et rentrer définitivement en France" précise le trihebdomadaire algérien.

Auteur du premier but stéphanois, impliqué dans le second, Idriss Saadi a été l'un des grands artisans du succès de l'ASSE contre l'AS Monaco (2-0) à Annecy : https://www.youtube.com/watch?v=J-A0upVdfPg&feature=player_embedded.

Emmanuel Rivière a évoqué la prolongation de son contrat à l'ASSE ce soir sur le site officiel. "C’est en bonne voie. J’ai le sentiment que je vais rester." Au lieu de déboucher dans la Garonne, l'Hérault, le Blavet ou le Scorff, Rivière est parti pour rester dans le Furan !

Augusto Fernandez a inscrit aujourd'hui son premier but avec Vélez lors du match amical face à Newell's (2-1) : http://www.lacapital.com.ar/contenidos/2010/07/21/noticia_0002.html.

Quant à Paulo Machado, il s'est illustré en marquant sur coup franc le premier des quatre buts toulousains contre Marseille (4-2) : https://www.youtube.com/watch?v=2nTjJF8hEj0&feature=player_embedded

Souviens-toi l'été dernier ! Le soir de la fête nationale, Frédéric Antonetti n'avait pas renversé d'inconnu mais il avait dévoilé ses chapeaux : http://poteaux-carres.com/potin-B2220090613144151-Anto-nous-fait-le-coup-du-chapeau.html.

Sur le site de la pravda, Anto nous refait ce soir le coup du chapeau. Sainté a disparu du deuxième... "Pour l'instant, en terme d'effectif, on est derrière Marseille, Lyon, Bordeaux, Lille et Paris. On se trouve dans un deuxième chapeau avec Auxerre, Montpellier, Monaco et Toulouse."

Nommé sélectionneur de l'équipe nationale du Maroc des joueurs locaux en mars dernier, Mustapha El Haddaoui a été démis de ses fonctions aujourd'hui par la Fédération Royale Marocaine de Football. L'ancien meneur de jeu stéphanois paye l'élimination de son équipe lors des éliminatoires de la CHAN.* Il continuera de diriger la sélection de beach soccer, qui participe au Tournoi International de Casablanca des 23 au 25 juillet.

* http://91.121.210.81/~poteauxc/potin-B5720100609210123-Pourquoi,-Mustapha-.html

L'ASSE a remporté ce soir à Annecy son troisième match de préparation. Après avoir battu Clermont et Dijon, les Verts ont battu Monaco 2-0. Sur une longue touche de Faouzi Ghoulam, Idriss Saadi a ouvert le score à la 73ème minute. Gonzalo Bergessio a doublé la mise à l'avant-dernière minute.

Titularisé une nouvelle fois au milieu de terrain avec le brassard de capitaine, Perrin ne s'est pas trompé de camp. Il aura sans doute remarqué la banderole déployée par les Green Angels et relevée par notre envoyé spécial dodge : "Loïc, ta principauté c'est Sainté !"

Le message a été bien reçu par les décideurs stéphanois, comme l'atteste le communiqué publié ce soir sur le site officiel : "Loïc Perrin sera stéphanois pour la saison 2010-2011. C’est la bonne nouvelle de la soirée, annoncée par Roland Romeyer après le succès des Verts face à Monaco, en amical (2-0). Ce mercredi, une discussion entre les deux clubs en présence de l’agent de Loïc Perrin a mis fin à toutes spéculations puisque Monaco ne s’est pas aligné sur le montant réclamé par le club. «La décision collégiale, prise par tous les décisionnaires du club –Bernard, Caiazzo, Dominique Rocheteau, Damien Commoli, Christophe Galtier et moi-même, est de conserver Loïc». La porte d’un départ est donc définitivement fermée."

La compo de l'ASSE communiquée par le site officiel : Janot – Néry (puis Sagna, 70^'), Benalouane (Bergessio, 46^'), Bayal (Cros, 70'), Ghoulam (Monsoreau, 46') – Perrin (Mansaly, 70^'), Matuidi (Ghoulam, 70^'), Batlles (Landrin, 46^') – Sako (N’Daw, 70^'), Payet (Mahaya, 70^'), Rivière (Saadi, 70^').

Celui dont Galtier explique ce matin dans le Progrès qu'il n'est pas là pour remplacer Perrin ("l'arrivée d'un latéral droit ne dépendait pas du départ de Loïc Perrin") doit signer son contrat jeudi.

Albin Ebondo, car c'est de lui dont il s'agit, est né en février 1984 à Marseille. Bino ou le dernier Pitchoun comme le surnomme La Dépêche du Midi en raison de son ancienneté au Téfécé est installé sur l'aile droite de la défense violette depuis 6 saisons. En dehors de la première saison de Casanova (2008/2009) où il avait moins joué, il a depuis 2004 chaque année joué une trentaine de matchs.

L'an dernier il a participé à 28 matchs (dont 27 en tant que titulaire) récoltant au passage 6 jaunes et 1 rouge et claquant le but de la victoire contre le PSG (ce qui n'est pas sans rappeler un ex et regretté latéral vert, olé !).

Arrivé en fin de contrat en Juin, il avait alimenté les rumeurs véhiculées par les différents sites spécialisés en transferts fantasmés, son nom ayant notamment été évoqué pour un départ à Marseille ("il y a bien eu un contact concret avec l'OM, qui remonte à 4 mois déja. Nous ne sommes pas tombés d'accord contractuellement") ou à Cologne ("le club est attiré par mon profil").

Il ne faut pas trop nous pousser pour qu'on conclue qu'Ebondo, ex-international espoirs (10 sélections chez les Bleuets), ne rêvait pas jour et nuit de poser ses valises à Sainté, mais plutôt qu'il y a atterri faute d'autre proposition ferme de club plus huppé.

Celui que les supporters toulousains considèrent comme doué mais irrégulier et piètre centreur arrive à un poste où l'ASSE depuis son retour en L1 n'a jamais trouvé la perle rare autre part que dans son centre de formation (n'est-ce pas Garrido et Diatta ?).

Albin brisera-t-il cette malédiction ?

Directeur général de l'AS Monaco, Marc Keller a évoqué le cas Loïc Perrin hier sur RMC. "Pour l'instant, le dossier n'est pas ficelé. On veut absolument le joueur mais il faut un accord tri-partite. Monaco peut l'amener à une nouvelle expérience. On est prêt à faire des efforts mais pas n'importe quoi pour un joueur qui n'a plus qu'un an de contrat. On a commencé à discuter avec Saint-Étienne, on a déjà fait une ou deux propositions et on va se revoir demain. On va essayer de trouver un accord."