Jean-Michel Larqué a profité des défaites conjuguées de Sainté et Lens pour nous livrer son analyse aujourd'hui dans France-Football.

Les jumeaux

Entre Saint-Etienne et Lens, les points communs ont toujours été nombreux. Et aujourd'hui, ils sont ensemble au fond de la mine. Les deux clubs, deux grandes figures de notre championnat, avancent main dans la main vers une nouvelle saison compliquée. Avec des similitudes. D'abord deux entraîneurs inexpérimentés, Galtier et Wallemme. Et surtout un organigramme qu'on peine à comprendre. Aujourd'hui, à qui s'adresse un joueur lensois ? Au président Gervais Martel, à Daniel Leclercq, à Jacques Santini, à Jean--Guy Wallemme ? Le faux-vrai départ, la saison dernière, de Dominique Cuperly, qui n'est pas homme à  se fâcher pour un oui ou pour un non, avait été un premier révélateur. Et dans le Forez, quel est l'interlocuteur du joueur stéphanois ? Bernard Caïazzo, Roland Romeyer, deux présidents qui redéfinissent leur rôle toutes les semaines, Damien Comolli toujours directeur sportif, Dominique Rocheteau, Christophe Galtier ? Et comme, sur le terrain, les deux clubs n'ont pu se renforcer comme ils l'auraient souhaité pour des raisons économiques, les lendemains s'annoncent difficiles, comme l'a montré la première journée. Le dicton dit «Diviser pour mieux régner», mais la méthode n'a pas toujours été couronnée de succès."

La Voix du Nord publie aujourd'hui le portrait flatteur d'une prometteuse joueuse de l'ASSE. "C'est la fraîcheur à l'état brut. Une perle de franchise, d'insouciance, un petit (top) modèle de réussite sportive à peine écornée par une non sélection à la Coupe du Monde U20, récemment disputée en Allemagne. Kheira Hamraoui, c'est une Roubaisienne de 20 ans, footballeuse à Saint-Étienne, pas vraiment garçon manqué, bourrée de talent et d'ambitions."

"Joie de vivre incarnée, rayon de soleil dans un rectangle vert", la jeune ch'ti revient sur son parcours.

"J'ai traîné dans la rue à voir des gamins jouer au ballon, j'ai fait pareil, très jeune. Personne ne voulait de moi. C'est en jouant avec ma classe de CE2 à l'école Saint-François d'Assise que Farid Bensalem me repéra, alors que, quelques mois plus tôt, il avait refusé mon inscription ! À l'Hommelet, j'étais la seule fille à jouer avec des mecs... jusqu'à 14 ans. Mes grands frères n'étaient pas chauds pour que je joue au foot. Mais tout le monde leur disait : ta soeur, c'est un phéno... À 14 ans, j'ai signé à Leers pour seulement justifier mon intégration au Centre de Clairefontaine.

En 2007, lors d'un match avec Hénin-Beaumont, j'ai inscrit trois buts contre Saint-Etienne. Le président stéphanois m'a vue : "celle-là, dit-il, je la veux". Un peu plus tard, je signais à Saint-Étienne. J'ai inscrit neuf buts la saison dernière, onze buts la saison d'avant. Droitière, je porte le numéro dix, mais je suis plutôt une neuf et demi. Je n'ai pas joué la coupe du monde en Allemagne alors que je suis la meilleure à mon poste... Allez savoir ! En sélection, on me fait jouer en six. Défendre, ce n'est pas mon truc." 

Dès sa conception, Carlos rêvait de rejoindre les Verts : https://www.youtube.com/watch?v=SI0OXQTb-do. Enfin muni de sa green card, Bocanegra s'est confié hier au quotidien Soccer America. Plutôt gauche à gauche samedi au Parc, il a rejoint les Etats-Unis pour défier ce soir le Brésil.

Vous venez de rejoindre Saint-Etienne après deux saisons passées à Rennes. C'est dur de quitter votre nouveau club alors que la saison vient juste de commencer en France ?

J'aime jouer pour les Etats-Unis. J'aime faire partie de ce groupe. C'est tellement spécial de porter le maillot américain ! Tout le soutien qu'on a eu pendant la coupe du monde procure un sentiment incroyable !

Comment ça se passe à Saint-Etienne ?

J'aime beaucoup ma nouvelle équipe. Mon transfert était dans les tuyaux depuis décembre, je suis content qu'il ait pu se concrétiser.

Quelle est la principale différence entre le Ligue 1 et la Premier League, que vous avez connue pendant quatre ans sous le maillot de Fulham ?

En Angleterre, le jeu est un peu plus direct. La France est un peu plus axée sur la tactique. En Angleterre, c'est plus physique. Cela semble être général à l'Europe - je l'ai entendu d'autres gars de la sélection jouant en Allemagne, en Espagne ou en Italie - pas mal de fautes sifflées dans ces pays ne le sont pas en Angleterre. Il faut juste s'y habituer.

Vous jouez davantage arrière gauche en France qu'en Angleterre ?

J'ai également évolué à ce poste en Angleterre mais j'y joue davantage en France.

Souhaitez-vous jouer latéral ?

Le coach sait que je ne suis pas vraiment un contre-attaquant quand je joue latéral gauche. Il n'attend pas de moi que je fasse des choses extarordinaires mais il sait ce que je peux apporter. Le coach apprécie que je puisse jouer en défense centrale ou à gauche.

Est-ce que la fédération américaine de soccer a demandé votre avis sur le coach Bob Bradley ?

On en a discuté brièvement, mais c'est une affaire qui regarde la fédération et Bob. Manifestement, la proposition d'Aston Villa est une fantastique opportunité pour lui. Qui sait ce que va faire Bob ?

Un changement à la tête de l'équipe nationale serait-il bénéfique ?

C'est une question difficile. Bob a vraiment fait du bon boulot avec notre groupe. Il nous a indéniablement fait franchir un palier. Ces quatre dernières années, il a fait preuve de professionnalisme, aussi bien sur le terrain qu'en dehors. Nous savons à quoi nous attendre lorsque nous le retrouvons, il nous a bien préparés. Les résultats parlent pour lui.

Vous aurez 35 ans en 2014, année de la prochaine coupe du Monde. Vous vous voyez jouer encore combien de temps en sélection ?

Si le coach me sélectionne, je ne tournerai jamais le dos à l'équipe américaine. Je vais aborder ça année après année et on verra ce qui se passe.

Grégory Coupet était en visite au Racing-Metro hier pour assister à l’entraînement. L'ancien  gardien stéphanois a expliqué pour RMC son attirance pour l'ovalie : "Je connais quelques joueurs ici. J’ai la passion du rugby aussi. J’en profite pour voir des techniques d’entraînement. Je suis impressionné par ce que je vois. C’est très instructif de les voir s’entraîner. Dans les footballeurs, les gardiens sont très attirés par le rugby. Il y a cette idée de défendre une ligne qui est commune au poste de gardien et au rugby. C’est pour ça qu’il y a eu cette proximité." 

Le Matin a publié... ce soir un entretien de Gelson, sélectionné pour affronter l'Autriche mercredi soir en match amical.

Votre Mondial en Afrique du Sud ?

Cela a été une expérience formidable, avec forcément beaucoup de déception à la fin puisque l’objectif, qui était de se qualifier pour les 8es de finale, n’a pas été atteint. Reste que le groupe a accumulé du vécu, qu’il faudra analyser pour ne pas répéter certaines erreurs.

Mais votre but contre l’Espagne (1-0), vous devez forcément y penser encore?
C’est du passé.

Néanmoins, a-t-il provoqué autour de vous un engouement, des clubs se sont-ils approchés?
Le temps où on s’intéressait à un joueur après un but marqué, c’est révolu.

Vraiment personne?
J’ai un agent. Moi, je ne m’occupe pas de ça. Ce qui me branche, c’est le terrain, jouer, le jeu avec le ballon.

Samedi, Saint-Etienne a perdu à Paris contre le PSG (3-1). Vous n’avez pas été aligné. Même si c’était le premier match du championnat, cela signifie-t-il que Christophe Galtier, votre entraîneur, ne compte pas forcément sur vous?
(Il rit, mais on le sent irrité par la question.) Ecoutez, j’ai repris la préparation avec mon club le 19 juillet, soit tardivement, ce qui est normal puisque j’étais à la Coupe du monde. Dans le groupe, il y a 21 joueurs. L’entraîneur compose avec les armes du moment.

D’aucuns ont dit, pour en revenir à l’équipe nationale, que vous étiez en concurrence avec Benjamin Huggel, à moins que cela soit le contraire. Huggel ayant pris sa retraite internationale, serez-vous désormais un titulaire incontournable?
( Il sourit .) Le football est un sport collectif et dans un collectif, il y a des individualités. Pour moi, le principal, ça reste l’équipe. Ici, il n’y a pas de compétition interne néfaste. La concurrence, on la trouve dans tous les métiers. Elle existe donc forcément dans l’équipe de Suisse. J’ai eu la chance de disputer un Euro et un Mondial. Je n’ai jamais aspiré à quoi que ce soit. Si des choses doivent arriver, elles arriveront. Chaque équipe a un coach et c’est lui qui décide.

Ce match de préparation contre l’Autriche, comment le voyez-vous?
D’abord, on va se revoir avec plaisir, retrouver quelques repères, s’entraîner comme il le faut. L’entraîneur va sans doute procéder à des essais pour cette rencontre. Mais ça reste un match de préparation. La réalité, c’est toujours la compétition. Pour nous, elle commencera le 7 septembre contre l’Angleterre à Bâle (ndlr: premier match de qualification pour l’Euro 2012).

Offensivement, l’équipe de Suisse rencontre passablement de problèmes, elle manque d’émotion, non?
Elle n’a jamais été une équipe créatrice. Maintenant, ce qu’il faut, c’est travailler pour améliorer cette configuration, pour monter en puissance dans ce domaine. Ce que les gens oublient, et il faut que vous le notiez, c’est que nous pouvons nous appuyer sur une belle solidité défensive. Ce sont les 50% de l’équipe.

A considérer vos capacités physiques, votre lecture du jeu, pourriez-vous être le ou un joueur appelé à créer?
( Il rit.) Oh! non. Je n’ai pas les qualités pour ça. je suis un milieu défensif, je récupère. Mon rôle, c’est ça.

Vous parlez couramment six langues (français, allemand, anglais, italien, espagnol et portugais, langue officielle du Cap-Vert, d’où Gelson Fernandes est originaire). Apprenez-vous toujours le chinois?
Non, là j’ai fait une pause.

Et pourquoi le chinois?
Par curiosité.

Dans son dernier numéro, la Pravda Mag décrit les rapports parfois tendus entre les journalistes locaux et le club.

"La mauvaise humeur des joueurs s'exprime souvent par un coup de gueule adressé au journaliste à l'issue de l'entraînement. Mais parfois, ça va plus loin, à l'image de la gifle violente reçue par un reporter de Nice-Matin, à la fin d'un match Nice/Saint-Etienne, en 2007. L'auteur du geste, le Stéphanois Cédric Varrault, expliquera ensuite avoir eu "la mauvaise surprise de voir paraître une interview sortant les phrases de leur contexte pour créer une polémique." Le journaliste a depuis quitté la rubrique sport de son quotidien, dégoûté. 

(...)

Mais à force d'écrire sur la même équipe, le journaliste de PQR en devient souvent un supporter plus ou moins assumé. Ainsi, Jacky Clavel, du Progrès, se souvient de la qualification de Saint-Etienne pour la coupe d'Europe en 2008. "Ça faisait près de trente ans que je suivais l'ASSE et que j'attendais une qualification européenne. Je croyais que j'étais leur chat noir..."

Seul joueur de L1 à avoir réussi deux passes décisives lors de la 1ère journée, Marvin égaye le jeu sochalien : http://todayfoot.com/Football/?p=16181. Que se passe-t-il avec cet homme à problèmes ? Est-il parti pour nous s(a)ouler, va-t-il abandonner ? https://www.youtube.com/watch?v=Jz6zPIhq1NM. Mercredi soir, il improvisera du blues à Vannes (en live sur direct 8 à 18h15) pour faire briller Sako et Rivière contre la Belgique.

Zoumana pas pu s'empêcher de tomber dans le piège, Grégory'a pas coupé non plus : la feinte de Payet restera comme la première étincelle verte de la saison. https://www.youtube.com/watch?v=yWM6oGp2da4.

Un geste de classe que n'auraient pas renié Pascal "Feintdouno" (https://www.youtube.com/watch?v=ip3HoMdty2c) et Bafé Gomis (https://www.youtube.com/watch?v=gXBKDHizwjA).

Alors qu'il était qualifié pour affronter le Tchad mercredi*, Yohan Benalouane ne s'est pas envolé avec les Aigles de Carthage pour N'Djaména ce matin. L'ASSE s'est opposée à son départ comme vient de l'expliquer le sélectionneur Bertrand Marchand sur la radio tunisienne Mosaïque FM :

"Yohan était au départ, il ne sera pas à l'arrivée. Y'a eu un p'tit problème avec son club qu'on n'a pas pu résoudre. J'ai eu son club longuement hier soir au téléphone. Ils ont opposé un ultimatum dans la mesure où il n'avait pas de vaccin pour se déplacer au Tchad et dans les lois, le vaccin est obligatoire. La décision de Benalouane a été confirmée seulement il y a une huitaine de jours, or il y a un délai de 10 jours à respecter pour ce vaccin. On sait qu'on peut se déplacer au Tchad sans problème car ce n'est pas une zone à risque. Beaucoup de joueurs, beaucoup de personnes le font. Mais devant l'ultimatum du club, on ne pouvait pas se permettre d'aller à la lutte ni mettre le joueur dans une situation délicate. S'il ne se passe rien, il n'y aurait pas eu de problème, mais le risque zéro n'existe pas.

On ne pouvait pas mettre la carrière de Yohan en balance par rapport à ce déplacement. Surtout qu'on le faisait venir pour accompagner le groupe. Il aurait sûrement été remplaçant. C'était l'occasion de prendre une première impression et de rentrer dans le groupe. On va attendre le prochain match, si d'ici là Yohan a du temps de jeu avec Saint-Etienne. Il n'a pas joué contre le PSG. Il est en négociation soit pour partir dans le cadre d'un transfert, soit pour renouveler le contrat."

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B9120100808175144-C'est-bon-pour-Ben-!.html

Malgré son départ à Sainté, l'ancien pitchoun Albin Ebondo a accepté de parrainer le Bruguières FC. Auteur d'une bonne prestation dans son couloir droit au Parc samedi soir, le nouveau latéral droit des Verts explique les raisons de son soutien à ce club haut-garonnais de futsal : "Je souhaite parrainer Bruguières car le futsal est un sport que j’ai découvert et qui me passionne mais également parce que la plupart des joueurs de Bruguières sont des amis que je connais très bien. Ils sont gage de sérieux, j'ai donc vraiment envie de soutenir ce club qui est très bien structuré et avec beaucoup d'ambition sportive." (Foot31).

Clément Turpin sera au sifflet pour le match de la 2ème journée de L1 ASSE-Sochaux samedi soir à 19h00. En avril dernier, il a refusé à juste titre le but égalisateur de Manu Rivière au Vélodrome. La saison précédente, la turpitude de Turpin avait coûté deux points précieux à l'ASSE contre Nancy (but de Dimitri Payet invalidé pour un hors jeu inexistant). La dernière fois que ce jeune arbitre de la Ligue Bourgogne a officié dans le Chaudron, les Verts ont concédé un match nul et vierge contre Rennes.

La lecture du quotidien burkinabé Le Faso nous fait pleurer ce matin.

"Samedi 7 août, stade du 4 août de Ouagadougou. Il est 18h12, lorsque Daniel Lanignan, le 4ème tireur Béninois pose son ballon sur le point de penalty. Sous le ciel alourdi par de gros nuages noirs, annonciateurs de chagrins, un frisson parcourt les tribunes presque vides du stade. Si Lanignan convertit en but son tir, il enverra son pays au second tour des éliminatoires de Lybie 2011. D’une frappe sèche, il bat Germain Sanou, le nouveau portier de l’A.S. Saint-Etienne. Etendus sur la pelouse, les jeunes étalons dans une marre de larmes, sont inconsolables."

Aux côtés de Dominique Casagrande et Piotr Świerczewski, Lubomir Moravcik a joué ce soir à la Beaujoire dans une sélection européenne contre Laurent Blanc et les autres champions du monde France 98. Entraînés par Aimé Jacquet, les Bleus ont gagné 4 buts à 2 ce match de bienfaisance au profit des sinistrés de la tempête Xynthia et des inondés du Var. Pour l'anecdote, Lubo and co ont joué avec un maillot blanc ayant comme sponsor principal... Winamax ! Ce site de poker n'était pas censé faire gagner ? Patriiiiick, c'est quoi ce bordel ?

Sélectionné pour affronter la Findanle avec les Diables Rouges, Kevin Mirallas ne jouera pas à Helsinki mercredi. Toujours blessé à la cuisse, l'attaquant de l'ASSE prêté à l'Olympiakos est resté en Grèce, a annoncé ce soir l'Union belge de football (URBSFA).

Convoqué pour le match que disputeront les Aigles de Carthage au Tchad mercredi*, Yohan Benalouane est officiellement qualifié pour jouer cette rencontre après avoir obtenu le 6 août la nationalité tunisienne a-t-on appris sur Mosaïque FM.

Bertrand Marchand explique pourquoi il a décidé de faire appel à notre Big Ben dans Afrique Foot : "C’est un jeune défenseur central qui a appartenu aux différentes sélections des jeunes français. Cet élément, convoité par plusieurs clubs anglais a préféré la sélection nationale à celle de la France. Pétri de qualités et ayant de la motivation à en revendre, il ne manquera pas d’être d’un apport appréciable à notre groupe."

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B5220100803145521-Benalouane-a-la-CAN-.html

L'équipe réserve de l'ASSE s'est imposée 2-0 cet après-midi à l'Etrat contre les Aviateurs de Marignane lors la première journée de CFA. Après un retard à l'allumage en première mi-temps, les Verts ont décollé en seconde période. Sur un corner de Mansaly, la tour de contrôle Bayal a dévié de la tête le ballon pour Jessim Mahaya, qui a fusillé le gardien adverse (67'). Parfaitement servi par Idriss Saadi parti comme un avion sur l'aile droite,  Jessim s'est envolé pour mettre un missile sous la barre d'une magnifique reprise acrobatique(78').

La compo de l'ASSE : Coulibaly - Néry, Bayal, Cros, Balp (cap) - Sagna, Garric (Salabiakou, 88'), Mansaly, Ghoulam - Mahaya (Sebahi, 88'), Saadi.

La réaction du pilote Jean-Philippe Primard : "En première mi-temps, on a eu du mal à se mettre en route et à se procurer des occasions. On est tombé sur une équipe de Marignane prudente et défensive, venue pour faire le nul. Les intentions étaient là mais on a manqué de jeu vers l'avant et on a commis quelques imprécisions techniques. On va dire que la première mi-temps a été moyenne. Marignane a joué avec une défense à 5, y'avait un bloc costaud en face et on arrivait pas à faire sauter le verrou. A la pause, j'ai demandé à Mansaly et à Ghoulam de rentrer davantage au milieu pour déstabiliser nos adversaires. On a fait une meilleure seconde période, on s'est efforcé de ressortir plus proprement les ballons. On a vu des séquences collectives intéressantes. On a été récompensé de nos efforts en faisant la différence dans les vingt dernières minutes. C'était important de commencer notre championnat par une victoire. Bien sûr, tout n'a pas été parfait. Mais on a été assez solide. On ne s'est pas procuré beaucoup d'occasions, on a parfois manqué d'application dans le dernier geste mais es bases sont là. Maintenant, on va sans doute devoir "jouer jeune" à l'extérieur, faudra voir comment on va se comporter loin de nos bases contre des équipes qui ne vont pas se priver de nous rentrer dedans. On verra ça dès samedi prochain à Pau."

Victorieux 3-1, Lasse Nilsson (Vitesse Arnhem) a réussi un doublé cet après-midi contre ADO La Haye lors de la 1ère journée du championnat néerlandais. "Fifi Brin d'Acier" a mis les deux pions sur péno, sachant qu'il a dû retirer le second : https://www.youtube.com/watch?v=ofYWv7y5Zyk.

"Homme du match" selon L'Est Républicain, Edouard Butin a marqué hier le but égalisateur de Sochaux (vainqueur 2-1 contre Arles-Avignon) "après un très bon début de match. Il a provoqué sans cesse, s’est démené sur tout le front de l’attaque, à l’affût de la moindre erreur adverse." Sorti sur blessure à la 42ème minute, ce poison ne devrait pas contaminer notre Chaudron si l'on se fie aux déclarations d'après-match de Francis Gillot dans la Pravda : "Butin a subi une contracture à un adducteur, il sera absent une à deux semaines."

Même s'il a été tenu en échec à domicile par le SCO (0-0), Eric Bauthéac (Dijon) a réussi ses débuts en L2. Le Bien Public revient aujourd'hui sur la prestation de l'ancien réserviste de l'ASSE.

"Prometteur en préparation, brillant en coupe de la ligue, il y a huit jours, Eric Bauthéac a confirmé tout son potentiel, vendredi soir face à Angers. Pour ses premiers pas en Ligue 2, il ne s’est pas pris les pieds dans le tapis. Bien au contraire, il a fait du couloir gauche son jardin, faisant passer une sale soirée à son adversaire direct, Yves Deroff. Puissance, vitesse, engagement, le vieux routier de la Ligue 1 a vu trente-six chandelles et a dû user d’expédients pour stopper le bouillant Dijonnais. «J’ai pris beaucoup de coups», reconnaissait Bauthéac. Le dernier était même fatal à Deroff qui regagnait les vestiaires un quart d’heure avant ses partenaires.

Mais le traitement de faveur infligé par l’arrière-garde angevine n’a jamais freiné l’enthousiasme de l’ancien cannois. Et dire qu’il était incertain pour cette rencontre. «Toute la semaine, j’ai eu un mal aux adducteurs et je ne savais pas si j’allais débuter», précise t-il. «L’entraîneur m’avait demandé de jouer dans la profondeur. C’est ce que j’ai essayé de faire au mieux», expliquait-il après coup.

Seul bémol à sa prestation, son manque de lucidité dans le dernier geste et en particulier sur une percée, côté gauche bien sûr (30 ^e), qui l’amenait à frapper petit filet alors que le centre en retrait s’imposait. Mais au final, l’examen de passage a été réussi avec brio et ce n’est pas le score nul et vierge qui le contrariait. «Je pense que les supporters ont été séduits par notre jeu. Il ne faut pas s’alarmer, on devrait concrétiser assez vite nos occasions.» Peut-être dès vendredi prochain à Clermont."

Bafé Gomis a été victime d'un nouveau malaise vagal hier contre Monaco. "Je le fais souvent en début de saison. Je me suis tout de suite bien senti après. Je pense que c'était lié au stress et à l'envie de reprendre la saison. Après deux mois de coupure, on a peur de reprendre. J'avais besoin de reprendre la compétition." a déclaré notre ancienne panthère à l'issue du match nul et vierge des vilains.

D'un coup de canon, Paulo Machado a achevé Brest en marquant sur péno le second but du TFC, victorieux 2-0 hier soir au Stadium : http://todayfoot.com/Football/?p=16178.

A l'origine de l'action sur le but égalisateur de Pedretti contre Lorient, Anthony Le Tallec a donné l'avantage à l'AJA hier soir mais les Merlus ont arraché le point du nul à Auxerre : http://todayfoot.com/Football/?p=16170. Depuis sa remontée en L1, la bande à Gourcuff n'a jamais perdu lors de la première journée du championnat. Ah, ça laisse rêveur....

Fidèle à ses mauvaises habitudes*, Sainté a raté son entame de championnat en s'inclinant 3 buts à 1 ce soir au Parc des Princes. L'ASSE a été la première équipe à encaisser un pion cette saison, Erding ouvrant le score dès la 4ème minute de jeu : http://videos.sapo.pt/2lANesNb63ure2a6Cbe1.

Le résumé vidéo de la rencontre : http://todayfoot.com/Football/?p=16169

La réaction de Galette : "La défaite est lourde mais mieux vaut être déçu qu'en colère. Je crois, je sais, qu'on a fait un vrai bon match, mais la vérité se joue dans les surfaces. Peut-être qu'on s'est précipités par moment et en face le gardien a été décisif. On a joué, on a eu du cran, la volonté d'aller de l'avant. On a dominé sans être efficace. La différence se fait sur le talent et le 3e but est anecdotique. On savait que le PSG avait un gros potentiel offensif et aussi quelques failles sur les côtés même s'ils avaient des absents. Chez nous, j'ai apprécié le respect des consignes, l'axe central qui a joué avec intelligence, notre utilisation de la largeur, le travail du milieu. Mais ça ne suffit pas." (France Football).

*http://www.poteaux-carres.com/potin-B9720100807064632-Ce-soir-c'est-le-tout-premier-match-de-la-saison.html

De bon augure pour le match des pros ? Les U19 de l'ASSE ont remporté cet après-midi le tournoi triangulaire de Saint-Germain-Laval (Loire). Après avoir atomisé une sélection de la Loire 6-0 (doublés de Bencheikh et de Maouche, buts d'El Moudane et Argaud), les protégés d'Abdel Bouhazama ont gagné leur second match contre Clermont : menés au score, les p'tits Verts ont égalisé par Chergui avant de s'imposer grâce à une belle frappe en pleine lucarne de Bencheikh.

Ce matin, les U17 de Romain Revelli ont affronté les U16 de Gilles Rodriguez. Décomposée en trois tiers temps de 25 minutes, cette première rencontre de préparation a permis aux deux entraîneurs de procéder à une large revue d'effectif. L'équipe la plus âgée s'est logiquement imposée 5-2 (buts de Kouadri, Touati, Bouillon, Ejenavi et Peillon contre un doublé de Valente).

Traité de "boulet" par Roro dans Le Progrès du jour, Helton Dos Reis a donné hier la victoire à Grenobled'un joli coup de canon, à voir ici sur le 12/13 de France 3 Alpes [ndlr : avancer la vidéo à la 9ème minute] : http://minilien.fr/a0lars.

Josuha Guilavogui a le droit à deux pleines pages aujourd'hui dans la Pravda Mag ! Le jeune milieu défensif des Verts confie ses impressions de néo-pro.

"En entrant dans le vestaire des pros stéphanois, on sent qu'on arrive dans un monde d'adultes. Mon casier est à côté de mon pote Manu Rvière et de Gelson Fernandes. Pas de place imposée, c'était par affinités. Je porterai le numéro 23. J'aurais aimé le 19, mon jour anniversaire, ou le 21, par amitié pour Mouhamadou Dabo.

Voilà, maintenant le foot c'est mon métier. Je travaillais avec les pros depuis que Monsieur Galtier m'a appelé au début de l'année, mais, après l'entraînement, je retournais avec le CFA. C'est un autre monde. Au centre, on n'était qu'entre jeunes. Là, il y a des joueurs mariés. Des gars qui ont joué ailleurs, qui sont plus âgés. Tu entends parler des enfants, des problèmes du quotidien. On mûrit plus vite.

Chaque jour, on trouve un équipement propre, repassé, posé devant son casier. En CFA, on laissait les tenues au lavage après l'entraînement, mais on récupérait tout dans une grande bannette. En CFA, le podologue passe une fois en début d'année et c'est bon. En pro, tu le vois tous les jeudis. On sent l'ambiance de travail, ça te donne des responsabilités.

Il y a une part de réussite dans ce qui m'arrive. De tous ceux qui sont venus au centre en même temps que moi, je suis le seul passé pro aujourd'hui. Maintenant, je dois convaincre le coach. La concurrence est forte, on est six pour deux places. Sûrs de rien. C'est un autre niveau... La saison dernière, à chaque fois que j'ai joué, c'était à l'extérieur. Je connais beaucoup de stades de L1... vus du banc. J'essaye d'imaginer ce que c'est de débuter à Geoffroy-Guichard. L'ambiance, la tension."

... il lui reparle du plus beau geste de l'histoire du football ! Dans le dernier numéro du mensuel masculin QG, Christophe Chenut se remémore avec émotion ce "geste stylé".

"Le 17 mars 1976, à 13 ans, j’ai assisté à la victoire 3-0 en prolongation et à la qualification des Verts de Saint-Étienne contre le Dynamo Kiev, la meilleure équipe d’Europe de l’époque, vainqueur 2-0 au match aller. À la 63e minute du match, il y a 0-0 et Oleg Blokhine part seul au but. À la stupeur générale, il tergiverse une demi-seconde, ce qui permet à Christian Lopez, d’un tacle désespéré, de lui extorquer le ballon à l’entrée de la surface de réparation. Ce geste de Christian Lopez est le début de tout, de la contre-attaque menée par Oswaldo Piazza et du but d’Hervé Revelli dans la suite de l’action. Après, c’est le 2-0, et l’égalisation au cumul de matchs, sur un magnifique coup franc de Jean-Michel Larqué, puis les prolongations, et le but de la qualification de Dominique Rocheteau ! Aujourd’hui, je croise régulièrement Christian Lopez et j’ai même eu le plaisir de jouer quelques matchs de foot avec lui. Je ne peux pas m’empêcher de lui rappeler à chaque fois que je le vois que j’étais là, à vingt ou vingt-cinq mètres de lui, quand il a fait ce tacle. Je dois le saouler avec cette histoire."

L'ancien vilain et néo-parigot Mathieu Bodmer s'amuse à classer les clubs de L1 en quatre catégories dans la dernière édition de Paris-Normandie. Il ne met pas le PSG dans les cracks (OM, Bordeaux, OL) mais dans les "costauds" : "Je pense que nous avons l'équipe pour viser les cinq premières places. Depuis la reprise, ça se passe pas mal, on n'a pas perdu un seul match amical, et on a répondu présents contre Marseille lors du Trophée des champions." Avant d'affronter l'ASSE ce soir au Parc, le jeune président de l'Evreux Football Club 27 classe Sainté dans "les mous du ventre" : "Je mets les Verts en haut du ventre mou. Avec des gars comme Marchal, Ebondo, Bocanegra, ils ont pas mal de guerriers. Ça peut être une saison de relance."