Boubacar Sanogo s'est confié à Nice-Matin après avoir sauvé l'honneur de Monaco contre l'OM : "Ça a été dur car on a pris des buts trop tôt. Après, c'était difficile de revenir. On a encore beaucoup de travail. Après une longue période d'inactivité, je suis content. Même si la semaine a été dure physiquement, c'est une souffrance positive. J'espère avoir convaincu et rester à Monaco !" C'est pas gagné, Marco Simone réservant pour l'instant sa réponse : "On sait que les trois joueurs à l'essai ne sont pas dans des conditions physiques idéales. On va enchaîner encore quelques entraînements ensemble. Ensuite, on prendra une décision."

Auteur du premier doublé de sa carrière hier soir, Josuha Guivogui a pris son pied à Montpied. A l'issue de la victoire des Bleuets, le site officiel de Clermont Foot a diffusé la réaction vidéo du milieu défensif stéphanois avant de recueillir les impressions de Manu Rivière.

Pascal Feindouno et Adel Chedli se sont qualifiés ce soir pour la CAN 2012 à l'issue de l'ultime journée des éliminatoires.

Grâce à un excellent Féfé (à l'origine de l'ouverture du score par Ismaël Bangoura), la Guinée a validé son billet en arrachant le nul (2-2) dans les arrêts de jeu au Nigéria. De son côté, la Tunisie a battu le Togo 2-0 grâce à un but de Saber Khlifa (Evian-thonon-Gaillard), prochain adversaire des Verts. Entré en fin de match, Adel Chedli peut remercier le Tchad : sans le but égalisateur inscrit dans le temps additionnel par les Sao contre les Flammes du Malawi, les Aigles de Cartaghe n'auraient pas pu s'envoler vers le Gabon et la Guinée Equatoriale en janvier prochain....

En raison de l'organisation en France du sommet du G20 qui nécessite la mise en place d'un dispositif de sécurité de grande envergure les jeudi 3 et vendredi 4 novembre 2011, le Ministère de l'Intérieur a demandé à la LFP de réorganiser la 13ème journée de L1. Le match ASSE-MHSC a ainsi été décalé au dimanche 6 novembre à 17h00.

Défenseur d'Evian-Thonon-Gaillard, Guillaume Rippert évoque la réception des Verts sur le site de So Foot : "On va gagner... Je dirais 2-1. Ils nous ont tellement maltraités en match amical. On a joué contre eux en préparation, ils nous ont mis 3-0. C'est le pire match que j'ai vu de ma vie. Il y aurait pu avoir 8-0. Au bout de 20 minutes, y'avait 3-0. Pourtant on sortait d'une bonne semaine, on venait de battre Nice en amical, on joue Sainté et là on prend un bouillon phénoménal. Ils ont du se dire "Ils sont catastrophiques Evian"! Donc, avant le match, on va tous se remotiver parce que je ne vais pas dire qu'ils nous ont chambrés mais quand il y a 3-0 au bout de 20 minutes... Après le bouillon qu'on a pris, je pense qu'on va les taper en championnat."

20ème centre de formation selon la DTN, l'ASSE est 17ème au challenge du meilleur club professionnel de jeunes pour la saison 2010-2011. Tenant compte de nombreux critrères (championnats U15, U17 et U19, Gambardella, sélections nationales, éducateurs, féminines, jeunes arbitres), le classement complet est à consulter sur le site Foot42.

Malgré ses trois buts marqués contre le Red Stad (le 30 août) et Troyes (le 2 septembre), Idriss Ech Chergui n'a toujours pas retrouvé de club. L'ancien attaquant stéphanois a donc entamé un nouveau stage avec l'UNFP hier à Lisses (Essonne). Il participera aujourd'hui à un match amical contre Le Havre à Pavilly (Seine-Maritime).

Le 12 septembre dernier, Jérémie Janot avait déclaré sa flamme à François Bayrou sur son compte twitter : "Vous êtes un homme droit et intègre. J'espere vous voir attribuer les fonctions digne de votre rang !" Francis Llacer vient de répliquer en rejoignant le Nouveau Centre selon le journaliste de la Pravda Mag Stéphane Kohler. Engagement, balle au centre...

La Roumanie a été tenue en échec (2-2) par le Bélarus ce soir à Bucarest. Payant son manque de temps de jeu à Sainté, Banel Nicolita ne figurait pas sur la feuille de match. Le sélectionneur roumain Victor Piturca a évoqué lundi le cas du milieu de terrain de l'ASSE en conférence de presse : "Banel a du mal à s'adapter à Saint-Etienne, sa nouvelle équipe. Il n'a pas encore été titularisé. Dans le championnat de France, courir ne suffit pas. Je savais que ce serait difficile pour lui, je l'avais prévenu."

Scotché sur le banc clermontois depuis le début de saison, Jessy Moulin a joué ce soir en amical contre Châteauroux. S'il a dû s'incliner sur un tir de son ancien coéquipier stéphanois Akim Orinel, le gardien prêt par l'ASSE a gagné 3-2 (Romain Alessandrini ayant ouvert le score).

Le site Abidjan Show a mis en ligne aujourd'hui un entretien vidéo de Max Gradel, retenu pour affronter les Hirondelles ce dimanche.

Ancien grand espoir de l'ASSE, Vincent Péricard (29 ans) n'a toujours pas fini d'écumer les clubs obscurs de la perfide Albion ! Après avoir porté successivement les couleurs de Portsmouth, Sheffield, Plymouth, Stoke City, Southampton, Millwall Carslisle et Swindon Town, il vient de s'engager avec Havant & Waterlooville, modeste formation évoluant en Conference South (6ème division).

Un événement rarissime s'est produit ce soir à Carpentras : Boubacar Sanogo a claqué un pion ! L'action décrite par le site officiel de l'OM : "Sanogo part dans le dos de la défense marseillaise. Il élimine Bracigliano avant d'effectuer une feinte de frappe, deux Olympiens se jettent. L'attaquant de l'ASM marque ensuite. ASM 1-3 OM."

A l'essai à Monaco depuis le début de la semaine, Bouba a joué l'intégralité de ce match amical perdu 4-1 contre l'OM. Interrogé par Canal + Sport à l'issue de la rencontre, Marco Simone est resté prudent quant à l'avenir du joueur. "On fera le point dans quelques jours."

La milieu de terrain offensive de l'ASSE Camille Catala fait partie des 18 joueuses retenues par Bruno Bini pour les deux prochains matches des Bleues en éliminatoires de l'Euro 2013, au Pays de Galles (le 22 octobre) et contre Israël (à Troyes le 26 octobre).

Suite au papier paru mercredi dans la Pravda sur les lofteurs de l'ASSE, l'UNFP a tenu a réagir sur son site.

"L’esprit de l’article 507 de la Charte du football professionnel – qui n’a pas été modifié durant l’été, mais il y a deux ans - a totalement été détourné. Avant la mise en place de ce texte, aucune réglementation n’existait au regard des conditions de travail à respecter lors des mises à l’écart de certains joueurs avant la fin de la période estivale des transferts.

Mais l’article 507, notamment dans sa deuxième partie, a également été pensé pour favoriser la signature des premiers contrats professionnels et parfaire leur formation, sans pour autant peser sur les conditions d’entraînement de l’équipe première. Tout le monde comprend que les clubs sont amenés à faire signer de plus en plus tôt des contrats pros à leurs meilleurs jeunes éléments, sans pour autant que ces derniers puissent directement intégrer l’effectif premier et jouer au plus haut niveau.

Tout le monde comprend, également, qu’il n’est pas possible, passé un certain nombre de joueurs à l’entraînement, de préparer un match de compétition dans les meilleures conditions. D’où l’idée de la création d’un deuxième groupe comprenant au minimum dix joueurs professionnels, élites ou stagiaires, et respectant scrupuleusement les conditions de travail du premier (vestiaire de qualité identique, médecin et soins kiné identiques, même lieu et même horaire d’entraînement, encadrement diplômé, fourniture des équipements de l’équipe première…).

Cet article n’a donc jamais été rédigé pour permettre au club de sanctionner tel ou tel joueur, à partir du 1er septembre. Et encore moins des trentenaires, hier adulés, aujourd’hui rejetés. C’est pourquoi l’UNFP encourage les clubs qui détournent l’article 507 à en respecter l’esprit initial. L’UNFP rappelle que le respect d’un contrat de travail ne se limite pas seulement au versement du salaire. L’objet même d’un contrat de footballeur professionnel, homologué par la LFP, étant la participation à des compétitions justement professionnelles."

Ce soir l'un de nos 3 pestiférés va peut-être entrevoir le bou(ba) du tunnel : Sanogo, sauf rage de dents de dernière minute, enfilera le maillot rouge de Monaco pour affronter en amical Marseille, à Carpentras, à 18.45.

S'il est aussi convaincant qu'il l'avait été jadis à l'occasion de ses premières sorties en Vert, gageons qu'un avenir princier s'offrira à lui.

Ephémére membre du conseil de surveillance et ex-futur directeur sportif de l'ASSE, Willy Sagnol a officiellement intégré l'organigramme de la FFF aujourd'hui en tant que que manager des équipes de France de jeunes. 

"Mon rayon, ce sera les sélections nationales de jeunes (des moins de 15 ans) jusqu'aux Espoirs. Jusqu'à présent, il y a eu énormément de bonnes choses de faites au niveau de la formation en France. Mon arrivée à la Fédération ne s'inscrit pas dans une volonté de révolution bien au contraire. C'est de poursuivre un projet qui a été mis en place depuis plusieurs années en essayant d'y amener peut-être un regard un peu plus neuf. La mission que m'a proposée le président de la Fédération faisait appel à des notions plus humaines. C'est plus ce que je recherchais dans mes envies d'après carrière. Et puis, c'est pour le football français. Je sais ce que je lui dois. Je n'ai pas la prétention de lui rendre tout ce qu'il m'a donné parce qu'il faudrait que j'en rende beaucoup, mais je vais au moins d'essayer." (AFP)

Il n'a pourtant pas toujours rigolé à GG. Il avait notamment pris un rouge avec Bordeaux après s'être chatouillé avec Piotr Swierczewski.

Pourtant Zizou nous aime. C'est en tout cas ce qu'il a déclaré au Progres : "j'adore la rivalité entre Lyon et Saint-Etienne. Elle est saine. J'ai toujours adoré les Verts, j'ai grandi avec eux. Il y a toujours beaucoup d'émulation autour. Il faut revoir les Verts. Le Lyon des années 2000, sur la scène européenne, c'est un peu comme l'ASSE auparavant".

Il en est des déclarations de Zizou comme de ses matches : il fout tout en l'air à la fin sur un dérapage...

Ahhhh la fameuse règle des 80/20 chère à tous les cadres en Entreprise.... Bakary Sako l'a adoptée pour la mette à sa sauce si on en croit les stats officielles de la Ligue.

En effet avec 80 centres, il est (derrière le valenciennois Danic) le 2ème plus gros centreur de la L1. Manque de précision de ses centres, manque de talent des destinataires de ses centres ?? L'histoire ne le dit pas mais manifestement, au regard du nombre de buts claqués par nos attaquants, ces 80 restent hélas bien vains.

On notera par ailleurs qu'avec 27 centres par match l'ASSE est le deuxième club de L1 dans ce domaine.

S'il n'a pas réussi à convaincre Lynel Kitambala de jouer avec le Congo demain en amical contre Auxerre, le nouveau sélectionneur des Diables Rouges Jean-Guy Wallemme évoque ses souvenirs à l'Abbé Deschamps aujourd'hui dans L'Yonne Républicaine.

"On a été champion de France ici avec Lens en 1998 lors de la dernière journée. J'ai tout de même un mauvais souvenir avec Saint-Étienne. L'action de Battiston et Schumacher, je l'ai vécue aussi, mais c'était avec mon propre gardien, Jérémie Janot. J'étais au duel avec Cissé ou Kapo sur un ballon en profondeur. Et puis, ça a fait « boum » (sic). Pendant un mois, je n'étais pas au mieux. Finalement, Auxerre, c'est mitigé question souvenirs."

Sélectionné pour affronter l'Albanie puis la Bosnie, Blaise Matuidi a dû déclarer forfait. "Avec sa lésion, je ne suis pas sûr qu'il rejoue dans huit jours", a indiqué le médecin des Bleus Frabrice Bryand sur Eurosport. "Il est arrivé avec du mal à marcher. On était très inquiet. On a fait une IRM et découvert une lésion très étendue."

Ilan s'est confié aujourd'hui sur le site officiel de l'AC Ajaccio. Extraits.

"Après une saison compliquée au Brésil, j’ai retrouvé à l’ACA un rythme de jeu, le terrain et toutes mes sensations. Après deux saisons avec Sochaux et quatre à Saint-Etienne, je suis heureux de retrouver la Ligue 1. J’ai marqué deux buts depuis le début de la saison. C’est difficile de s’auto-évaluer mais je suis plutôt dans le positif.

Ajaccio est une ville tranquille. J’ai trouvé mes repères très vite. Ici, on se sent en sécurité par rapport à une grande ville, avec très peu de violence. J’aime beaucoup Capo di Feno. J’aime cette mer très claire, le côté sauvage, ça me rappelle certaines plages du Brésil. Je vais aussi parfois prendre le café en ville, je déjeune à l’Amirauté, ou, avec ma femme, nous emmenons notre fille de deux ans au manège ou jouer à la place Miot. Nous trouvons des activités pour distraire et éduquer notre enfant.

Les Corses essayent de préserver leur pays, sa beauté et ne veulent pas qu’on y bâtisse trop de constructions. Ils veulent rester nature, je trouve cela tout à fait normal. Les gens dans la rue ne m’embêtent jamais, alors que dans d’autres villes comme Saint-Etienne, il m’est déjà arriver de me faire interpeller sur les résultats de tel ou tel match. A Ajaccio, je suis tranquille."

Dans un entretien publié aujourd'hui sur Tout Montpellier, Camille Catala relativise la récente et cuisante défaite des Vertes face aux vilaines.

"C’est vrai qu’on en a beaucoup parlé dans les médias. Après, en ce qui nous concerne, on est venu à Gerland sans pression particulière. Actuellement, l’OL est ce qui se fait de mieux au niveau du foot féminin en Europe, donc avec notre petit budget, on s’est dit qu’on n’avait rien à perdre et qu’il fallait jouer les coups à fond contre Lyon.

On sait déjà qu’on ne serait pas les seules à venir s’incliner à Gerland cette saison ! C’est vrai qu’on aurait aimé tenir le 0-0 un peu plus longtemps, mais malheureusement on a pris deux buts très rapidement. C’est un autre monde, tu joues, tu perds. On aurait pu rejouer le match éternellement, on n’aurait jamais pu gagner cette rencontre. De toute manière, on ne s’est pas attardé plus que ça sur cette défaite. Il va falloir vite rebondir dans l’optique du prochain match contre Juvisy à domicile ce week-end.

Jouer pour une formation de ce calibre à l’avenir ? Il faut réfléchir. J’ai déjà envie de terminer mes études et après on verra. En tout cas, bien sûr que ça fait rêver. J’ai déjà eu des contacts avec des formations plus huppées que l’ASSE. Après, pourquoi pas continuer l’aventure avec Saint-Etienne, on dispose d’un groupe jeune, très prometteur… On fera le point à la fin de la saison.

L’Olympique Lyonnais est le moteur du foot féminin en France. Le président Jean-Michel Aulas a réalisé un travail considérable avec ses filles. Il porte le foot féminin à bout de bras ! C’est grâce à lui s’il y a eu autant d’effervescence autour de l’équipe de France féminine. J’espère que la rapide ascension de l’OL va donner des idées à des investisseurs. Le problème, c’est que c’est un business qui ne rapporte pas. On le voit bien avec l’ASSE. Les dirigeants ne souhaitent pas investir davantage dans la section féminine. On fait partie de la section amateur, il faut faire avec les moyens du bord."

Contrairement aux récentes affirmations du Quotidien d'Oran, Faouzi Ghoulam n'a pas choisi de jouer pour les Fennecs. Récemment présélectionné en équipe de France Espoirs, le latéral gauche des Verts rêve au contraire de retrouver Jo et Lo chez les Bleuets : "Cette saison, j’ai pour objectifs de faire le plus de matches possibles avec le club et aussi, pourquoi pas, de goûter à l’Equipe de France. Cela serait un réel plaisir de pouvoir jouer avec l’équipe nationale. J’en entends parler avec Loris et Josuha qui nous expliquent comment cela se passe avec les Bleuets. Ils sont contents en sélection donc forcément : ça fait envie ! Je serai vraiment fier d’atteindre un jour l’Equipe de France Espoirs !" (asse.fr)

La Pravda a publié aujourd'hui un papier sur les "lofteurs" de l'ASSE (Bayal, Monsoreau et Sanogo). Extraits.

"Leur carrière a chaviré au détour d'un texto. "Je suis tombé sur la tête, j'en suis resté sans voix", souffre Bayal Sall. Monsoreau raconte à sa place : "Un lundi matin, en août après le début du Championnat, un kiné a reçu un texto du préparateur physique lui demandant de me dire d'aller voir Stéphane Teissier (membre du directoire et directeur des services de l'ASSE). J'y suis allé, pour m'entendre dire que je ne faisais plus partie du groupe professionnel après y avoir passé trois ans. J'ai dû vider mon casier et traverser le parking pour rejoindre le vestiaire de la CFA." Bayal Sall, qui payait une diététicienne 5 000 € par mois pour l'aider à retrouver la forme, l'a mal vécu, lui aussi. "D'un côté, j'étais en colère. De l'autre, fêtais si déçu de ce qu'ils me faisaient que j'en ai rigolé."

Tous trois pensaient voir leur situation se régler rapidement. Sûrs d'eux, au point d'acheter avant de vendre durant le mercato d'été, leurs dirigeants s'y étaient d'ailleurs engagés. Il n'en a rien été. Victimes de la conjoncture et d'une mise à l'écart tardive, ils n'ont pas trouvé de club d'accueil. "J'avais commencé faire mes cartons, j'attends toujours de téléphoner au déménageur", résume Monsoreau, soudain prisonnier de son juteux contrat.

Le club ne souhaite pas justifier ces mises à l'écart. L'ASSE a le droit pour elle. L'article 507 de la charte du football professionnel, modifié cet été, détaille désormais "l'hypothèse où un second groupe d'entraînement serait constitué du 1er septembre au 30 juin." En clair, cet amendement officialise la création de "lofts" longue durée dans les clubs. En Italie, le syndicat des joueurs refuse toujours de signer la nouvelle convention collective codifiant les lofts. En France, l'UNFP l'a accueillie sans broncher. Monsoreau constate : "L'UNFP a essayé d'éviter le licenciement de joueurs après le 31 août (comme Vikash Dhorasoo par le Paris-SG le 11 octobre 2006). On ne va plus au clash, mais on se retrouve dans une situation bâtarde, qui va dans le sens des clubs et dans laquelle un joueur est dévalorisé, malheureux. Ça signifie quoi, un groupe 2 ? Il débute quand son Championnat ? Je n'ai pas envie d'être plaint au regard de tous les chômeurs, ni de me considérer comme un pestiféré. Mais ma vie de persona non grata est jalonnée de brimades."

Les lofteurs de Saint-Étienne n'ont plus de place sur le parking des joueurs du centre d'entraînement de l'Étrat et sur celui du stade. Priés d'aller se garer ailleurs, ils ne disposent plus que de deux invitations par match au lieu de quatre. S'ils ont reçu les nouveaux équipements et figurent toujours dans l'effectif pro, ils n'ont pas été conviés à la photo officielle. Ils sont aussi interdits de petit déjeuner à l'Étrat. Les dirigeants ne souhaitent pas qu'ils continuent à côtoyer les autres joueurs. C'est pourquoi, à moins d'être accompagnés du médecin, ils n'ont plus accès au vestiaire pro. "Si je ne peux même plus aller soutenir mes gars, avec qui on se téléphone tous les jours, mieux vaut rester chez moi ", maugrée Bayal Sall. "J'étais le Géant Vert", "le Tarzan" de Romeyer, mon seul père en France. C'est lui, le président du club... Moi, je n'ai pas été éduqué pour être sauvage. Je crois en Dieu. J'ai de bons conseillers et je suis fort mentalement. Mais il y a des limites."